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Epilepsies et troubles
cognitifs/comportementaux
C. Mayor
2
Contexte général
• Epilepsie:
• Hyperexcitabilité neuronale
• Trouble paroxystique se traduisant généralement par des crises visibles (mais
pas toujours !!)
• Crises récurrentes
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Notions générales
• 2% de la population présente une épilepsie à un moment de sa vie. L’épilepsie débute dans la
majorité des cas avant 20 ans
• Prévalence chez l’enfant: 3-6 pour 1000
• Trouble de la balance des systèmes inhibiteurs (GABA) et/ ou excitateurs (Glutamate) des
neurotransmetteurs
➔hyperexcitabilité neuronale et crises
4
Facteurs déclenchants
6
Epilepsies: quelques distinctions importantes (ILAE 2017)
• Encéphalopathies épileptiques
7
Contexte général
• Propagation and diffusion
a) Crises généralisées
primaires
b) Crises partielles
c) propagation locale
depuis un foyer cortical
d) Propagation avec
déclenchement d’un
foyer secondaire
distant
In: Cognitive and Behavioural disorders of epileptic origin, T Deonna & E Roulet, Mc Keith Press, 2005
8
Contexte général
• Développement cérébral avec
• explosion/sur-production de la synaptogenèse puis diminution des
synapses inutiles/excessives plus tardivement
• Développement de la matière blanche
• Altération de la connectivité/synaptogenèse
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Facteurs de sévérité des épilepsies
• Etiologie
• Age de début
• Type d’épilepsie/de crises
• Fréquence des crises
• Durée de l’épilepsie
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1. Facteur de sévérité: l’étiologie
• Follow-up cognitif dans l’épilepsie temporale:
• Étude longitudinale enfants /ado avec épi T de début récent
• follow-up longitudinal sur 5 ans. (Harvey et al., 1997)
• FSIQ initial =99.7,
• FSIQ au follow-up=87.8 (perte 19 pts )
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Importance de l’étiologie
(Harvey et al., 1997; Wrennall et al 1998)
13
Importance de l’étiologie
(Harvey et al., 1997; Wrennall et al 1998)
Résultats:
• Évolution la plus défavorable pour enfants (n=7) avec sclérose hippocampique (FSIQ =72.7, vs
81.9 au T1)
• Evolution intermédiaire/variable pour enfants (n=22) avec épi cryptogénique (sans cause
identifiée) (FSIQ 89.7 vs 103.6 au T1). Question des autres variables (AED, sévérité épi…)
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2. Facteur de sévérité: Age
• Impact des crises/décharges épileptiques sur un SNC immature:
• Influence sur le développement du SNC
• Altération de la connectivité/synaptogenèse
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Facteur de sévérité de l’âge: Notion de vulnérabilité
Gonzalez et al., 2014
17
Troubles cognitifs dans le cadre d’épilepsie: quelles causes ?
Troubles
Epilepsie neuro-
cog/cpt
Epilepsie
Réseau
malade
Troubles
neuro-
cog/cpt
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Troubles cognitifs dans le cadre d’épilepsie: quelles causes ?
Troubles
Epilepsie neuro-
cog/cpt
Epilepsie
Réseau Facteur
malade aggravant
Troubles
neuro-
cog/cpt
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Relations possibles entre l’épilepsie et les troubles
cognitifs
• Association fortuite sans lien direct
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Lors de liens de causalité…
➔Absence d’émergence
/interférence avec le dvp
d’une fonction,
➔ Régression/perte de
fonction cognitive
➔AAE
➔Epilepsie avec pointes ondes
continues du sommeil (POCS)
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1. Exemple de stagnation cognitive
fillette avec une épilepsie myoclonique atonique (EMA) dès l’âge
de 3 ans, sous trithérapie
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Epilepsie Myoclonique-Astatique (EMA) sous trithérapie.
Stabilisation cognitive
Ecole spécialisée
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EMA-évolution à 13 ½ ans
• Trithérapie
• Persistance de quelques absences
• EEG: décharges généralisées sans manif clinique
• Scolarité spécialisée
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EMA-évolution à 13 ½ ans
• IRP=79, ICV=53, IMT= 67, IVT=64
25
EMA- évolution à 13 ½ ans
• Fonctions exécutives
• Déficit flexibilité mentale (TMT, class mult)
• Planification, incitation, inhibition OK
• Faiblesse mémoire de travail verbale
• Lenteur vitesse traitement
• Attention, mémoire OK
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EMA- résumé de l’évolution cognitive de 3 à 13 ans
100
90
80
QIP
70 QIV
IMT
60 IVT
50
40
0 3 6 9 12 15
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2. Exemple de Régression: l’Aphasie acquise avec
épilepsie (AAE) ou syndrome de Landau-Kleffner
• Développement initial normal (ou retard L préexistant)
• Début insidieux ou aigu d’une aphasie entre 3 et 7 ans (mais début
plus précoce ou plus tardif possibles)
• Généralement réceptive (agnosie auditive)
• Crises épileptiques cliniques pas toujours présentes
• EEG: pointes-ondes focales bitemporales svt très activées par le
sommeil (POCS)
• IRM normale
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AAE
• Relation entre sévérité + durée de l’aphasie et des anomalies EEG
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AAE
• Forme classique
• Développement normal du langage avant début de l’aphasie
• Agnosie auditivo verbale
• Intelligence et comportement préservé
• Mais
• TDAH, troubles comportement, troubles cognitifs peuvent être associés
parfois !
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Régression : Illustration clinique d’un enfant avec
Aphasie Acquise avec Epilepsie (AAE)
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Enfant avec AAE
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Enfant avec AAE
examen neuropsychologique
• Bon contact oculaire, avide de communication
• gestes, mimiques, regards, dessins
• Compréhension langage
• Pas de réaction aux mots, à l’appel du prénom
• Compréhension verbale complètement abolie
• Gnosie auditives
• Pas de reconnaissance bruits animaux, sons instruments
• Pas de reconnaissance bruits environnement (téléphone, voiture…)
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Enfant avec AAE
examen neuropsychologique
• Production langage
• Anomalies timbre, fréquence, intensité
• Syllabes simples, redoublées. Aucun mot
• Répétition impossible
• Intelligence non verbale préservée
• Mémoire visuelle intacte
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Enfant avec AAE
Conclusions examen et propositions
• Agnosie auditive et verbale, associée à la régression de l’expression
langagière chez un enfant sans trouble de la communication, avec une
intelligence préservée. Syndrome Landau-Kleffner pur.
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Enfant avec AAE
Evolution
• Traitement d’hydrocortancyl pendant ~2 ans
• Cursus scolaire normal avec appui (LSF) et logo
• 6 mois après début TTT (6 ans)
• Commence à reconnaître des bruits
• Ne comprend pas langage
• Acquisition rapide de signes (~100), utilisés
• Syllabes redoublées, énoncés automatiques
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Enfant avec AAE
Evolution
• 1 an après intro TTT (6 ½ ans)
• Bonne identification des bruits et des sons de l’environnement
• Début de compréhension verbale, ne discrimine pas sons
• Production de mots et quelques phrases.
• Encore peu intelligible (troubles phonologiques majeurs)
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Enfant avec AAE
Evolution
Suivi après arrêt TTT (8 ans)
• Tests compréhension et discrimination normalisés mais qqs difficultés en temps
réel
• Accent provençal
• Intelligible, énoncés longs, complexes. Omission petits mots foncteurs peu
saillants, qqs erreurs morphosyntaxiques
• Troubles phonologiques (représentation et réalisation) et MCT auditive déficitaire
• Dichotique: extinction OD (dysfx Tg, cx aud primaire)
• Bonne mémoire vb et vs, intelligence moyenne supérieure
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AAE: Facteurs pronostiques
• Durée de la dysfonction épileptique avant contrôle de l’épilepsie
• Prise en charge
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Un autre exemple de régression d’origine épileptique:
l’épilepsie avec pointes ondes continues du sommeil (POCS)
• Peut survenir
• dans le contexte de lésions cérébrales précoces, atteintes thalamiques ou
hydrocéphalie ou
• dans le cadre d’épilepsie focale idiopathique de l’enfant
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EEG samples prior and after surgery. A and B: standard scalp EEG at the age of 5 years, 3 months prior to surgery, while
on oral prednisone.
A left-sided fronto-central focus (F3) and an independent parietal focus (P3) can be seen in the waking state (A) and
diffuse CSWS during sleep (B). C: standard EEG 6 months after surgery (sleep): complete disappearance of CSWS. Low
voltage slow background activity with a residual parietal epileptic focus on the left hemisphere (grade 2) and
few central sagittal spikes (grade 1).
41
European Journal of Paediatric Neurology 13 (2009) 430 – 438
Epilepsie avec pointes ondes continues du sommeil (POCS)
• Plus rarement:
• Troubles praxiques/visuo-spatiaux sur foyer pariétal (Maquet et al 1995)
42
Syndrome frontal acquis sur POCS
43
Régression cognitive et comportementale
le cas de l’épilepsie focale idiopathique avec POCS
cortico-steroids
160 POCS
140
frontal syndrome
IQ scores
120 ADDH
100 PIQ
80
VIQ
60
40
5 6 7 8 9 10 11 12
chronological age
• Comportement (fluctuations)
• Etrange, bizarre
• Persévérations thématiques
• Désinhibition, cpt social inadéquat
• Echolalie différée, hand flapping
• Cognitif (dysexecutif)
• Déficit de flexibilité mentale, d’inhibition, planification, séquences
• Pauvreté d’incitation (fluence), persévérations
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Régression cognitive et comportementale:
le cas de l’épilepsie avec POCS
➔Implication clinique:
➔Attention aux troubles du comportements (TSA) acquis
➔Attention aux évolutions/profils atypiques
➔Dissociations cognition/comportement
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Ligot et al., Epilepsy research 2014
Results of statistical comparison between the regional cerebral glucose metabolism of patients CSWS and non-
CSWS epileptic children.
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Suivi longitudinal POCS
• Passé médical
• Histoire pré-périnatale normale
• Développement psychomoteur normal avant début épi sauf légère
immaturité motrice (5) /langagière (6) prémorbide
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Données neuropsychologiques
• Régression comportementale/cognitive rapide (2) ou insidieuse (8)
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Données neuropsychologiques / phase active
• Troubles du comportement
• Désinhibition, hyperactivité, impulsivité, agressivité, pensées aberrantes,
hyperoralité, persévérations
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Suivi à long terme
• Âge moyen 22 ans (16-29)
• Intelligence:
• Sur les 5/10 patients avec détérioration globale lors des POCS: évolution vers
• Déficience intellectuelle moyenne (FSIQ 45-54) chez 3/5
• Déficience intellectuelle légère (FSIQ 61-69) chez 2/5
• 3/10 patients avec syndrome frontal se normalisent
• FSIQ=77 pour 1,
• FSIQ 84-85 pour 2
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Données neuropsychologiques à long terme
• Déficits exécutifs inhomogènes, peu sévères même chez les enfants présentant
syndromes frontaux majeurs pendant phase active de POCS
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Données neuropsychologiques à long terme
• Acquisitions scolaires:
• faibles sauf chez 3 patients avec le meilleur niveau cognitif
• Arithmétique plus faible que langage écrit dans l’ensemble
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Données neuropsychologiques à long terme
• Personnalité
• Aucun trouble asocial/psychiatrique sévère
• Anxiété et difficulté d’ajustement social (1), troubles des conduites (1),
inhibition (1)
• Légère passivité, manque d’expression des émotions, susceptibilité chez 3
patients (avec syndrome frontal pendant POCS)
• Autonomie
• 3/10 patients quasi autonomes (diffic intégration sociale)
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Corrélations niveau cognitif- épilepsie
• Corrélation négative entre durée phase active POCS et FSIQ
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Dynamique d’évolution
• Gains significatifs entre phase active et rémission à 6 mois (p<0.01)
mais pas entre rémission et évolution à long terme
• QIV pendant la phase active corrèle le mieux avec FSIQ à long terme
(p<0.01)
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En résumé
• Aucun patient ne montre une récupération complète
• 4/10 récupèrent niveau cognitif limite-moy inf et sont quasi indépendants, 6/10
ont un retard mental léger à moyen
• Patients avec durée de POCS longue et détérioration globale ont le moins bon
pronostic
• Les troubles du comportement sévères de l’enfance s’amendent à l’âge adulte
(sauf 1).
• Déficit d’attention, fatigabilité et/ou lenteur persistent
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A propos de quelques syndromes épileptiques
fréquents
• Quelques données sur les épilepsies idiopathiques, frontales vs
temporales, et rolandiques
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Epilepsies idiopathiques:
Données générales de la littérature
• Abaissement QI
• Déficits communs
• Ralentissement
• Difficultés scolaires
• Déficits spécifiques
• FE chez les IGE
• Langage/mémoire verbale
dans les épi focales
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Quid du profil neuropsychologique dans des syndromes
épileptiques focaux ?
• Déficits attention:
• inattention, impulsivité • Déficits mémoire épisodique et sémantique
(Prevost et al 2006) (Rzezak et al 2011; Smith et al 2011)
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Etudes comparatives entre les épilepsies frontales et
temporales (revue: Smith, 2016)
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Phénotypes cognitifs dans les épilepsies idiopathiques de l’enfant
(Hermann et al., Epilepsy & Behavior, 2016)
➔ Emergence de 3 sous-groupes à
l’analyse de cluster
➔ Fonctionnement cognitif
spécifique globalement moins
bon que les contrôles
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Phénotypes cognitifs dans les épilepsies idiopathiques de
l’enfant
(Hermann et al., 2016)
65
Phénotypes cognitifs dans les épilepsies idiopathiques de
l’enfant
(Hermann et al., 2016)
66
Epilepsie rolandique (pointes centro-
temporales)
• Études familiales (Smith et al 2012; Verrotti et al., 2013)
• Traits communs chez enfants avec RE et chez la fraterie sans épilepsie
• Langage
• Attention
• MdT et MLT verbale
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Neuroanatomie fonctionnelle
épilepsies frontales
• Amincissement cortical dans les 2 hémisphères et touchant de vastes
régions corticales (Fsup, Pinf, Tsup, cingulaire…) Widjaja et al., 2011
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Neuro-anatomie fonctionnelle épilepsies temporales
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Que faire de cela ?
70
Que faire de cela ??
➔Nécessité de considérer l’épilepsie comme un désordre de réseaux et non
confinée à une localisation précise !
➔Prendre en compte l’âge de début de l’épilepsie
➔Prendre en compte le stade développemental de l’enfant (ex: mémoire à 8
ans vs 16 ans)
➔Données familiales (cf Hermann 2016)
➔Données neuroanatomiques
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Implication pour l’évaluation neuropsychologique:
une approche multifactorielle
Etiologie épilepsie Epilepsie
• Lésionnelle (crises / décharges EEG)
(symptomatique) • Age de début
• quelle étiologie? • Durée
• Idiopathique ? • Sévérité/fréquence
• Type
Dysfonction • Propagation
cognitive /
comportementale
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Evaluation neuropsychologique pour les enfants avec épilepsie :
qui ?
SAUF si
localisation spécifique (Temporale or Frontale) ou syndromes épileptiques
particuliers (MAE, Lennox-Gastaut, épilepsie avec POCS…), à risques de
dysfonction cognitive insidieuse
➔ Evaluation de base (« baseline »)
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Evaluation neuropsychologique d’enfants avec épilepsie:
comment ?
• Données anamnestiques
• Personnelles / familiales
• Profil de developpement (retard, stagnation, régression…)
• Evaluation
• Observation clinique
• Tests
• Questionnaires
Très différente selon l’âge de l’enfant !
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Evaluation neuropsychologique d’enfants avec épilepsie:
comment ?
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Evaluation neuropsychologique d’enfants avec épilepsie:
quand ?
• Bilan de base
• Au début de l’épilepsie/ dans la période interictale
• Avant l’introduction d’un médicament
77
Lecture obligatoire
Troubles cognitifs et comportementaux dans le cadre d’épilepsies chez
l’enfant (2018). C. Mayor
➔ Chapitre disponible sur moodle
78
Merci
79
Quelques références
• Deonna T & Mayor C (2007). Troubles du langage et épilepsie. pp577-592. In: le
langage de l’enfant. Aspects normaux et pathologiques. Chevrie-Muller &
Narbona (eds), 3ème édition, Masson.
80