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Figure 5.1. Proposition de nouvelle classification des syndromes épileptiques d’après [3].
développement cortical). Il est également évident naissance et le troisième mois, parfois in utero.
que la gravité potentielle de ces crises va imposer Les anomalies EEG sont rarement spécifiques et
chez le nouveau-né une démarche diagnostique montrent des décharges focales et multifocales
et étiologique rapide et complète afin de mettre de pointes-ondes avec réponses photoparoxys-
tiques. Le test diagnostique consiste à injecter
au plus vite en place un traitement approprié
50 à 100 mg de pyridoxine (vitamine B6) par
(tableaux 5.3 et 5.4) et de pouvoir donner aux voie intraveineuse. On doit donc assister à un
parents une première idée pronostique. arrêt des crises et à une normalisation de l’acti-
vité EEG pendant quelques heures, il faudra alors
●● À noter prendre le relais par de la vitamine B6 per os en
Les crises pyridoxine-dépendantes sont liées à une chronique (50 à 100 mg par jour). Dans certains
affection autosomique récessive débutant entre la cas, l’injection IV de pyridoxine peut entraîner
Tableau 5.3. Étiologie des crises néonatales Tableau 5.4. Démarche diagnostique
Encéphalopathie ischémique ou anoxique (début pré ou postnatal) Prélèvement sanguin avec dosage sanguin systématique de :
Infections (méningite-encéphalite) congénitales et postnatales, glucose, calcium, magnésium, ammonium, lactate,
septicémie sans méningite pH + ionogramme complet
Pathologie vasculaire (AVC, thrombose veineuse) PL (garder un tube pour les études métaboliques)
Hémorragie intracérébrale, en particulier avec leucomalacie Échographie transcrânienne, en particulier si le scanner cérébral
périventriculaire n’est pas disponible
EEG avec perfusion de pyridoxine
Encéphalopathie métabolique (transitoire ou erreur innée
du métabolisme) Acides organiques urinaires
Anomalies du développement cortical, incluant les mutations Acides aminés dans le sérum et le liquide céphalorachidien (LCR)
chromosomiques
Sérologies virales et recherches bactériennes chez l’enfant
Traumatisme (relatif à l’accouchement et non accidentel) et la mère
Idiopathique Scanner cérébral (hémorragie, calcification) ou IRM cérébrale
Syndromes épileptiques, incluant les épilepsies familiales (anomalie du développement cortical, AVC)
Chapitre 5. Classification des épilepsies et des syndromes épileptiques 47
une réponse paradoxale avec apnée, hypotonie et • Pathogénie : diverses malformations cérébrales
parfois coma voire arrêt respiratoire. Cela serait (hémimégalencéphalie, dysplasies, troubles de
dû à l’augmentation brutale des taux cérébraux de la migration, cavités porencéphaliques, etc.),
GABA provoquée par l’administration de pyridoxine. troubles métaboliques (hyperglycinémie non
Malgré un traitement adapté et précoce, certains
cétosique, déficit en cytochrome C, crises pyri-
de ces enfants évolueront vers un retard mental
avec signes de leucodystrophie à l’IRM. doxine-dépendantes, déficit en carnitine palmitoyl-
transferase, etc.), génétique (mutations du gène
STXBP1, du gène KCNT1, du gène ARX) [5].
Crises néonatales révélatrices d’une forme • Traitement : pharmacorésistance avérée, cor-
grave d’épilepsie : syndrome d’Ohtahara rection des éventuels désordres métaboliques.
• Diagnostic différentiel : encéphalopathie myo-
• Début : le plus souvent pendant les deux pre-
clonique précoce.
mières semaines de vie jusqu’à trois mois [5].
• Pronostic : très mauvais, mortalité conséquente,
• Crises : spasmes toniques latéralisés ou géné-
retard psychomoteur, possible évolution vers un
ralisés, isolés ou en salves, dans 1/3 des cas :
syndrome de West ou un syndrome de Lennox
apparition ultérieure de crises focales motrices,
Gastaut.
de crises cloniques unilatérales, ou de crises
généralisées tonico-cloniques [6].
• EEG : aspect spécifique de burst-suppression ; Crises néonatales révélatrices d’une forme grave
bouffées de pointes et poly-pointes de grandes d’épilepsie : encéphalopathie myoclonique précoce
amplitudes synchrones des spasmes alternant • Début : période néonatale (parfois très précoce :
régulièrement avec des périodes de silence élec- quelques heures après la naissance) jusqu’à trois
trique (fig. 5.2). mois [5].
Figure 5.5. Tracé de Lennox Gastaut (rythmes rapides généralisés (generalized paroxysmal fast activity ou GPFA))
Chapitre 5. Classification des épilepsies et des syndromes épileptiques 55
d’agnosie verbale et/ou auditive, association à • Traitement : crises bien contrôlées sous traite-
des crises dans 60 % à 70 % des cas [54, 56] : ment antiépileptique, préconisation pour cer-
crises focales, absences, crises généralisées tains d’une corticothérapie de courte durée.
tonicocloniques, association fréquente à des • Diagnostic différentiel : POCS.
troubles de l’attention, de la concentration
voire des troubles comportementaux sévères ●● À noter
avec agressivité ou régression autistique. Certains auteurs considèrent le Landau Kleffner
• EEG : décharges de pointes, pointes-ondes comme un sous-type spécifique de POCS. Une
grande confusion demeure dans la terminologie.
bitemporales fortement activées par le sommeil
non-REM pouvant confiner à un aspect proche
• Pronostic : rémission complète des crises à
du POCS avec néanmoins un index de 85 %
l’adolescence, séquelles aphasiques de sévérité
d’anomalies épileptiques généralement non
variable ; un début précoce et la persistance
atteint.
d’anomalies EEG sur une longue durée étant
• Pathogénie : inconnue, des familles avec muta-
des facteurs de mauvais pronostic, intelligence
tions du gène GRIN2A ont été décrites dont
préservée.
certains membres présentaient un tableau de
Landau Kleffner (d’autres membres avaient un Liés à l’âge : de l’adolescent
tableau de POCS, d’autres encore un tableau et de l’adulte
d’EPR) [56], une piste auto-immune ou inflam-
matoire a été évoquée du fait de l’efficacité des Épilepsie absence de l’adolescent
stéroïdes chez certains enfants, l’IRM cérébrale • Sex-ratio : prépondérance féminine (60 à 76 %
est le plus souvent normale. de filles).
Chapitre 5. Classification des épilepsies et des syndromes épileptiques 57
localisé sur le chromosome 6q24 codant pour • EEG : ralentissement modéré du tracé de fond,
la laforine, et NHLRC1/EPM2B localisé sur le fréquentes anomalies intercritiques à type de
chromosome 6p22 codant pour la maline [65], pointes-ondes généralisées.
et de façon plus anecdotique PRDM8. Dans • Pathogénie : mutation du gène localisé sur
tous les cas, les gènes incriminés semblent inter- le chromosome 21 codant pour la cystatine B
venir dans la régulation du métabolisme du (EMP1) [69].
glycogène, leur mutation conduisant à l’accu- • Traitement : traitement symptomatique des
mulation dans les cellules, notamment les neu- myoclonies.
rones, de polyglycosannes encore appelés corps • Diagnostic différentiel : EMJ, autre EMP.
de Lafora.On peut rechercher ces corps de • Pronostic : évolution lentement progressive,
Lafora sur une biopsie de peau ou de glandes variable selon les individus, pouvant aboutir à
axillaires. une perte d’autonomie motrice avec déplace-
• Traitement : symptomatique. ments en fauteuil roulant.
Figure 5.7. Récapitulatif des différentes étiologies d’EMP et tests diagnostiques dédiés d’après [74].
Chapitre 5. Classification des épilepsies et des syndromes épileptiques 61
• sialidose de type 1 : mutation de l’enzyme praxies ou des tâches de langage) ou focales (crises
α-N-acetyl neuraminidase-1 (codé par le gène induites par la surprise, la lecture, l’alimentation,
NEU1 sur le chromosome 6p21), marqueur l’eau chaude, les stimuli somatosensoriels ou excep-
spécifique (mais non pathognomonique) : tache tionnellement l’orgasme, cf. syndromes focaux). À
maculaire rouge cerise au fond d’œil ; l’exception des épilepsies photosensibles, ces épi-
• syndrome EMP avec ataxie reliée au gène lepsies réflexes sont rares, ne représentant que 1 %
PRICKLE1 (EMP5) : début vers 5-10 ans, de l’ensemble des épilepsies avec un pronostic très
cognition normale, les myoclonies d’action variable et une grande hétérogénéité clinique. On
affectent particulièrement les muscles faciaux distingue les épilepsies réflexes simples (en réponse
(dysarthrie marquée) ; à une stimulation sensorielle élémentaire, plus ou
• EMP de la mer du Nord (EMP6) : début très moins spécifique) des épilepsies réflexes complexes
précoce (2 ans) par une ataxie, et apparition des (en réponse à un ou des stimuli complexes compre-
myoclonies vers 6-7 ans ; symptôme clé : sco- nant de multiples composantes).
liose se développant à l’adolescence et devant
faire évoquer le diagnostic, possibles autres
déformations squelettiques, lié à une mutation Épilepsies et syndromes
du gène du complexe-récepteur Golgi SNAP 2 épileptiques focaux
(GOSR2) ;
• DRPLA (atrophie dentato-pallido-lyusienne) : Liés à l’âge : néonatales
maladie autosomique dominante (gène DRPLA Voir « Épilepsies et syndromes épileptiques géné-
situé sur le chromosome 12), faits caractéris- ralisés ou avec combinaison crises généralisées et
tiques : mouvements anormaux de type cho- crises focales »
réoathétose et démence, phénotype d’EMP
associé à une DRPLA à début plus précoce
avec plus d’expansions au sein du gène ; Liés à l’âge : nourrisson
• gangliosidose GM2 (maladie de Tay-Sachs) : Épilepsie focale migrante du nourrisson
groupe de maladies autosomiques récessives • Début : en moyenne à trois mois [78], très
caractérisées par l’accumulation de ganglioside rare, développement jusque là normal
GM2 type de glycolipide présent dans les neu- • Crises : crises rapidement multifocales et bilaté-
rones, lié à des mutations des gènes HEXA, rales, fréquence pluriquotidienne en phase d’état.
HEXB, GM2A ; • EEG : décharges venant de sites multiples indé-
• maladie de Gaucher de type 3 : maladie du pendants, variables d’un enregistrement à l’autre
stockage des lysosomes par déficit d’une enzyme • Pathogénie : différents gènes individualisés
lysosomale (la bêta-glucocérébrosidase), plus dont KCNT1 (50% des cas), SCN2A, SLC12A5
de 200 mutations ont été décrites ; et dans certains cas rares des délétions 2q24
• syndrome de myoclonus d’action-insuffisance • Traitement : pharmacorésistance avérée,
rénale (EMP4) : tableau d’EMP associé à une • Diagnostic différentiel : encéphalopathie néo-
dysfonction rénale, maladie autosomique réces- natale
sive par mutation du gène SCARB2. • Pronostic : très mauvais : 50 % haut taux
de mortalité, sinon retard psychomoteur très
Non liés à l’âge sévère avec hypotonie, grabatérisation
Épilepsies réflexes
Les épilepsies réflexes sont des épilepsies avec des Épilepsie partielle bénigne du nourrisson
crises survenant en réponse à un stimulus, et ce, de (syndrome de Watanabe)
façon exclusive, principale ou accessoire [76, 77]. • Début : 3-10 mois.
Les épilepsies réflexes peuvent être généralisées • Crises : fréquente histoire familiale de crises
(crises induites par les stimuli visuels, la pensée, les bénignes, crises focales (temporales ou centrales)
62 Epilepsies de l'enfant, de l'adolescent et de l'adulte
Figure 5.8. Atrophie progressive de la tête du noyau caudé dans le cadre d’une encéphalite de Rasmussen
de l’adulte.
Épilepsies insulaires
• Crises :
– signes somatosensitifs non somatotopiques :
paresthésies ou dysesthésies intéressant
d’emblée tout un hémicorps avec diverses
Figure 5.10. Aspect d’atrophie hippocampique droite sensations (chaleur, brûlure, douleur, froid,
à l’IRM (séquence coronale T2) etc.) [129, 130] ;
– striction laryngée avec sensation angoissante
Épilepsies temporales néocorticales d’étouffer.
• Crises : aura évocatrice à type de symptômes • EEG : foyer temporal intercritique.
auditifs, voire neurovégétatifs, ou des sensations • Pathogénie :
pseudovertigineuses ; des phénomènes dysmné- – formes lésionnelles : malformations (vas-
siques et expérientiels peuvent être présents culaires ou non : dysplasies, DNET, ganglio-
même si leur valeur localisatrice néocorticale est gliomes, cavernomes, etc.), tumeurs, etc. ;
discutée. Le déroulement de la phase compor- – formes non lésionnelles.
tant une rupture de contact est identique à celui • Traitement : médicaments d’épilepsie focale.
des crises à point de départ médial. • Diagnostic différentiel : épilepsie temporale,
• Facteurs déclenchant : stress, fatigue, l’horaire notamment médiale.
des crises est le plus souvent diurne. • Pronostic : pharmacorésistance variable en
• EEG : foyer intercritique temporal. fonction de l’étiologie.
• Pathogénie :
Épilepsies operculaires
– formes lésionnelles : malformations (vasculaires
ou non : dysplasies, DNET, gangliogliomes, • Crises : des hallucinations gustatives, une
cavernomes, etc.), séquelles de traumatisme hypersalivation, des signes végétatifs intenses,
crânien (pôle temporal), tumeurs, etc. ; une anarthrie et des automatismes de mas-
– formes génétiques : épilepsie autosomique tication sont souvent associés à une origine
dominante avec aura auditive ; operculaire. La propagation peut se faire vers le
– formes non lésionnelles. lobe temporal (épilepsie temporale + ) ou vers
• Traitement : médicaments d’épilepsie focale, le lobe frontal et revêtir alors un aspect plus
chirurgie. classique d’épilepsie frontale.
• Diagnostic différentiel : autres formes d’épi- • Pathogénie :
lepsie temporale : médiale ou juxtatemporale – formes lésionnelles : malformations (vas-
(operculaire, insulaire, jonctionnelle). culaires ou non : polymicrogyrie, dysplasies,
• Pronostic : pharmacorésistance variable en DNET, gangliogliomes, cavernomes, etc.),
fonction de l’étiologie. tumeurs, etc. ;
– formes non lésionnelles.
Épilepsies temporales+ • Traitement : médicaments d’épilepsie focale.
Les épilepsies « temporales+ » (temporales plus) • Diagnostic différentiel : épilepsie temporale,
sont des épilepsies en apparence temporales mais notamment médiale.
dont certains signes initiaux doivent faire craindre • Pronostic : pharmacorésistance variable en
la mise en jeu initiale de régions adjacentes, le fonction de l’étiologie.
reste de la crise étant en tout point évocateur
d’une crise d’expression temporale [128]. Épilepsies jonctionnelles
Ces épilepsies temporales+ comprennent essen- • Crises : un début par des hallucinations visuelles
tiellement les épilepsies insulaires, les épilepsies complexes ou des sensations vertigineuses doit
Chapitre 5. Classification des épilepsies et des syndromes épileptiques 69
faire craindre l’implication initiale d’une jonc- • Facteurs déclenchant : prédominance noc-
tion temporo-occipitale ou temporopariétale. turne (au cours du sommeil).
• Pathogénie : • EEG : foyer frontal, possible aspect trompeur
– formes lésionnelles : malformations (vas- de bisynchronie secondaire lors de l’enregis-
culaires ou non : polymicrogyrie, dysplasies, trement des crises : point de départ focal frontal
DNET, gangliogliomes, cavernomes, etc.), avec diffusion très rapide à l’ensemble du scalp
tumeurs, etc ; donnant un faux aspect de décharge générali-
– formes non lésionnelles. sée.
• Traitement : médicaments d’épilepsie focale. • Pathogénie :
• Diagnostic différentiel : épilepsie temporale. – formes lésionnelles : malformations (vas-
• Pronostic : pharmacorésistance variable en culaires ou non : dysplasies, dysembrioplastic
fonction de l’étiologie. neuroepithelial humour [DNET], ganglio-
gliomes, cavernomes, etc.), séquelles de trau-
Épilepsies frontales
matisme crânien (pôle frontal), tumeurs, etc. ;
Ce sont les épilepsies focales les plus fréquentes – formes génétiques : épilepsie frontale noc-
après les épilepsies temporales. turne autosomique dominante ;
• Crises : crises brèves, pouvant être rappro- – formes non lésionnelles.
chées, avec un retour immédiat ou rapide à la • Traitement : médicaments d’épilepsie focale,
conscience, rareté ou brièveté des symptômes chirurgie.
subjectifs initiaux (« aura »), automatismes • Pronostic : pharmacorésistance variable en
violents/crises d’allure hystérique (crises hyper- fonction de l’étiologie.
kinétiques) ou, au contraire, arrêt compor-
temental (pseudo-absences), signes moteurs Épilepsies pariétales
précoces au cours de la crise, urination per- • Crises :
critique et généralisations fréquentes [131]. – crises sensitives élémentaires ± marche Bra-
vais-jacksoniennes (postcentrales) ;
●● À noter
Les tableaux cliniques s’avèrent très différents – aura à type d’héautoscopie/métamorphopsie,
selon le point de départ des crises dans le lobe vertige, illusions visuelles, illusions de mou-
frontal et leur propagation [132-134] : vement, hémiasomatognosie [135, 136] ;
• les crises de l’aire motrice supplémentaire – poursuite éventuelle par une manifestation
(AMS) appartenant au cortex prémoteur s’expri- posturale tonique avec des signes variables de
ment par une sémiologie motrice complexe plus propagation frontale.
ou moins consciente (manifestations posturales • Pathogénie :
uni- ou bilatérales des membres, et classiquement – formes lésionnelles : malformations (vas-
version de la tête et vocalisation) ;
culaires ou non : polymicrogyrie, dysplasies,
• les épilepsies de la région rolandique motrice
donnent naissance à des crises motrices, plus DNET, gangliogliomes, cavernomes, etc.),
ou moins Bravais-jacksoniennes, associées à un tumeurs, etc. ;
éventuel déficit postcritique ; – formes non lésionnelles.
• les crises impliquant l’aire de Broca engendrent • Traitement : médicaments d’épilepsie focale
une aphémie qui s’associe rapidement à des • Diagnostic différentiel : épilepsie occipitale,
signes moteurs ; frontale, jonctionnelle
• les épilepsies des aires préfrontales (anté- • Pronostic : pharmacorésistance variable en
rieures) : les signes moteurs élémentaires sont fonction de l’étiologie
plus tardifs, parfois même au second plan, ou
absents. Il s’agit plutôt de crises de type arrêt Épilepsies occipitales
comportemental (pseudo-absences) ou de l’appa-
rition précoce de crises hyperkinétiques (grands • Crises :
automatismes moteurs parfois violents (agitation, – aura à type d’hallucinations visuelles sim-
pédalage, etc.)). ples, de clonies palpébrales ou mouvements
70 Epilepsies de l'enfant, de l'adolescent et de l'adulte
oculocloniques précoces, nystagmus épilep- of the epilepsies: position paper of the ILAE
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