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Table des matières

Conseil n° 1 : Pratiquer l’écoute active en cours magistral ................................................ 3


Conseil n° 2 : Prendre ses cours à l’ordinateur ..................................................................... 5
Conseil n° 3 : Travailler régulièrement..................................................................................... 6
Conseil n° 4 : Poser des questions en TD .............................................................................. 7
Conseil n° 5 : Ne pas négliger les petites matières .............................................................. 8
Conseil n° 6 : Maîtriser la langue française ........................................................................... 9
Conseil n° 7 : Maîtriser la méthodologie .............................................................................. 10
Conseil n° 8 : Ne pas trop utiliser les livres ....................................................................... 12
Conseil n° 9 : Utiliser un dictionnaire juridique ................................................................... 13
Conseil n° 10 : Faire des fiches de révisions ....................................................................... 14
Conseil n° 11 : Apprendre avec la méthode des couches successives ............................. 15
Conseil n° 12 : Planifier ses révisions ................................................................................... 17
Conseil n° 13 : Avoir des mentions ....................................................................................... 19
Conseil n° 14 : Faire des stages ............................................................................................. 20
Conseil n° 15 : Ne pas en faire trop ! .................................................................................. 21
Conclusion ................................................................................................................................ 22

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Conseil n° 1 : Pratiquer l’écoute active en
cours magistral

Lorsque l’on arrive à la fac, il peut être tentant de ne pas assister aux cours magistraux. Vous
jouissez en fac de droit d’une liberté que vous n’aviez pas au lycée. C’est maintenant à vous
de vous organiser. Et il est naturel de se dire que l’on pourra rattraper le cours sans
problème en le demandant à un autre étudiant ou même sur le groupe Facebook de la
promo…

Certains s’en sortent plutôt bien sans aller en cours. Mais ce n’est pas le cas pour la majorité
des étudiants !

Vous devez comprendre qu’assister au cours c’est déjà faire une bonne partie du travail.
Mais à condition d’y assister de manière intelligente ! Si vous vous contentez de rester
avachi au dernier rang en comptant les minutes, autant rester chez vous ! Aller en cours
n’est utile que si vous utilisez ce temps pour écouter le prof et prendre des notes. Mais pour
autant, il est inutile de noter tout ce que dit le prof ! Il faut simplement noter ce qui sert à
la compréhension des notions présentées. La prise de notes ne doit pas absorber toute
votre attention ; vous devez suivre le raisonnement du prof afin de sélectionner ce que
vous devez noter. C’est ce que j’appelle l’écoute active.

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En procédant de cette manière, vous commencez déjà à apprendre, et à comprendre le
cours. Pendant que la majorité des autres étudiants se contentent de faire les scribes
pendant deux heures, et sortent de l’amphi la main engourdie et sans rien avoir appris,
compris ou même retenu, vous sortez de l’amphi avec une première compréhension du
cours et des notions en tête. Vous avez donc gagné du temps ! Vous avez profité des
exemples et des explications données par le prof pour comprendre certains points
importants, et vous avez noté l’essentiel, ce qui est réellement important. Cela vous assure
d’avoir un cours de qualité qui ne part pas dans tous les sens, et qui soit un minimum
synthétique.

Rien ne vous empêche par la suite de compléter votre cours avec, éventuellement, un
manuel, si vous estimez que vous n’avez pas noté assez d’éléments pour tel ou tel point ou
telle ou telle partie. Mais vous verrez que bien souvent, vous avez pris suffisamment de
notes.

Attention ! Je ne vous dis pas de ne rien noter pendant les cours. Ne tombez pas dans
l’excès ! Je vous dis simplement qu’il est préférable de ne pas TOUT noter, afin d’avoir un
cours déjà prêt à être fiché ou même déjà prêt pour l’apprentissage.

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Conseil n° 2 : Prendre ses cours à
l’ordinateur

Sur ce sujet, il y a en réalité un vrai débat. Certains sont des adeptes du bon vieux « papier –
stylo », tandis que d’autres ne jurent que par leur MacBook Pro flambant neuf !

Il est vrai que prendre ses cours à la main peut avoir des avantages. Vous ne risquez pas de
vous retrouver en panne de batterie, et vous êtes moins tentés de faire défiler votre fil
d’actualité Instagram plutôt que de noter le cours.

Cependant, vous comprendrez vite que prendre vos cours à l’ordinateur va s’avérer
quasiment indispensable. D’abord, parce qu’il est toujours plus long d’écrire à la main plutôt
qu’à l’ordinateur… Ensuite, parce qu’il sera beaucoup plus facile de remettre en forme votre
cours, d’ajouter ou de supprimer des éléments, afin d’avoir un support de qualité pour vos
fiches ou vos révisions.

Certes, un ordinateur représente un investissement. Mais il existe aujourd’hui des


ordinateurs qui ne coûtent pas extrêmement cher et qui sont totalement adaptés à la prise
de notes. Pas besoin du dernier gadget Apple à 2.000 euros !

Je vous conseille également de faire l’effort, pendant les cours, d’éteindre votre téléphone
et de couper Internet sur votre ordinateur. Oui je sais, c’est dur ! Oui, vous attendez un
texto de Samantha ! Oui, vous voulez voir si vous avez des likes sur votre dernière photo
Instagram ! Eh bien c’est justement pour toutes ces raisons que vous DEVEZ vous couper
d’Internet pendant les cours. Si vous êtes constamment assailli de notifications en tout
genre, vous ne pourrez tout simplement pas vous concentrer sur ce que dit le prof.

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Conseil n° 3 : Travailler régulièrement

C’est un conseil plutôt banal, mais fondamental : il est extrêmement important de travailler
régulièrement en fac de droit !

L’apprentissage et la compréhension des concepts et mécanismes juridiques ne se fait pas


en deux semaines. Certes, il est possible d’apprendre un cours par cœur en quelques
semaines. Mais en procédant de cette manière, vous pouvez être sûr que vous n’aurez pas
réellement compris votre cours. Cela peut passer pour les petites matières, mais pas pour les
matières à TD, souvent plus complexes. Il faut de long mois pour maturer la masse
d’informations que l’on vous donne en cours, et en saisir véritablement tous les enjeux.

Je vous conseille de reprendre vos cours (afin, notamment, de les remettre en forme) juste
après y avoir assisté. Ainsi, tout sera frais dans votre tête, et vous ne perdrez pas de temps à
vous replonger dans vos cours après un laps de temps sans y avoir jeté un œil. De plus, le
processus de mémorisation se fait beaucoup mieux de cette manière car après avoir activé
la mémoire auditive en assistant au cours, vous activez immédiatement après votre
mémoire visuelle.

Idéalement, vous devriez aussi ficher vos cours à ce moment-là, ou au moins une fois par
semaine (le week-end par exemple).

Procéder de cette manière vous assurera d’être toujours prêt pour le prochain cours, et
donc d’en tirer le meilleur parti ! Il s’agit encore une fois de bien utiliser votre temps

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Conseil n° 4 : Poser des questions en TD

Les TD sont très importants en fac de droit. C’est pourquoi vous devez absolument les
utiliser à bon escient.

Chaque TD doit vous permettre d’approfondir et surtout de réellement comprendre ce que


vous avez vu en cours magistral et dans le cadre de la préparation de votre séance de TD.

Bien entendu, vous devez d’abord bien préparer vos séances de TD. C’est indispensable car
si vous ne le faites pas, vous ne pourrez tout simplement pas suivre la séance de TD dans de
bonnes conditions et ce sera une heure et demie (ou deux heures) de perdue.

Mais surtout, vous ne devez pas hésiter à poser des questions à votre chargé de TD. Il ne
faut absolument pas avoir peur de le faire. D’abord, parce qu’il n’y a pas de question
stupide. Comprenez bien que si vous vous posez une question, il y a probablement dans la
classe d’autres personnes qui se posent la même question et qui aimeraient bien avoir une
réponse. Ensuite, parce que votre chargé de TD ne mord pas, et sera généralement enchanté
à l’idée de vous répondre. Tout le monde préfère donner un cours à des étudiants qui
s’intéressent et participent. Et enfin, parce qu’il se souviendra peut-être de vous en bien au
moment de corriger les copies… Cela peut permettre de gagner quelques points

Poser des questions va vous permettre de bien comprendre les notions et concepts abordés.
C’est l’assurance de pouvoir ensuite les analyser et les réutiliser correctement au moment
des examens. C’est aussi, encore une fois, une manière de commencer à apprendre, en
activant votre mémoire auditive et kinesthésique.

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Conseil n° 5 : Ne pas négliger les petites
matières

On présente souvent les matières à TD comme les matières les plus importantes en fac de
droit. Il est vrai que ce sont des matières qui ont généralement un coefficient plus élevé que
les petites matières, et qui nécessitent plus de travail et d’approfondissement.

C’est justement pour cette raison qu’il faut à tout prix éviter de négliger les petites
matières ! Certes ces matières comportent un coefficient plus faible. Mais il est
généralement très « rentable » de les travailler (en terme de temps passé). En effet, ces
matières sont généralement évaluées par le biais de questions de cours (éventuellement
sous forme de QCM) ou bien d’examens oraux. Et il est réellement possible d’obtenir
d’excellentes notes à ce type d’examens, beaucoup plus qu’à un commentaire d’arrêt ou à
une dissertation juridique…

Pour être tout à fait honnête avec vous, j’ai obtenu des mentions en licence et en master en
grande partie grâce aux petites matières, sur lesquelles j’avais concentré beaucoup
d’efforts. J’ai ainsi obtenu à plusieurs reprises des notes supérieures à 16 (dont un 18) aux
examens oraux. En revanche, avoir plus de 16 à un commentaire d’arrêt, cela ne m’est
jamais arrivé (et peu de gens y arrivent !).

Comprenez bien que vous pouvez très bien vous en sortir dans les petites matières
simplement en apprenant votre cours et en le recrachant, ce qui est beaucoup moins vrai
pour les matières à TD… N’hésitez donc pas à mettre le paquet sur ces matières,
notamment les dernières semaines avant les examens !

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Conseil n° 6 : Maîtriser la langue
française

Maîtriser la langue française est un prérequis pour réussir ses études de droit. Au lycée,
vous pouviez encore vous permettre de laisser deux ou trois fautes dans vos copies. Mais à
la fac de droit, ce n’est clairement plus possible !

Si vous ne soignez pas l’orthographe et la grammaire dans vos copies, vous prenez le
risque de voir vos notes dégringoler ! Il est assez difficile de quantifier combien de points
vous pouvez perdre, mais c’est assez significatif. Une copie truffée de fautes ne fait vraiment
pas sérieux et, malheureusement, déprécie fortement la valeur de ce que vous avez écrit…

Ainsi, lors des examens, vous devez absolument vous relire avant de rendre votre copie.
Personnellement, je me relisais deux fois : une fois pour vérifier le fond de ce que j’avais
écrit (est-ce que tout fait bien sens et s’enchaîne logiquement ?), et une autre fois
simplement pour traquer les fautes d’orthographe, de grammaire et de syntaxe. Ça prend 5
minutes, et ça évite de mettre le correcteur de très mauvaise humeur

Si vous ne trouvez généralement pas le temps de vous relire à la fin des épreuves, n’hésitez
pas à vous relire après chaque sous-partie par exemple. De cette manière, vous corrigerez
les fautes au fur et à mesure. Et le fait de relire ce que vous venez d’écrire peut vous aider
pour attaquer la sous-partie suivante en évitant les répétitions et en vous assurant que votre
devoir suit bien un fil conducteur.

De même, la maîtrise du vocabulaire juridique est indispensable ! Si vous écrivez dans votre
copie que « la loi stipule », vous allez rendre votre correcteur complètement furax et perdre
de précieux points…

A l’oral aussi, la forme est importante ! Venez habillé de manière correcte. Pas besoin de
venir en costard-cravate, vous n’êtes pas Harvey Specter (ou du moins pas encore )!
Mais venir en tongs ou en jogging n’est pas non plus une bonne idée… Devant l’examinateur,
soyez poli et souriant. Essayez de parler assez lentement pour bien vous faire comprendre et
éviter de faire des fautes.

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Conseil n° 7 : Maîtriser la méthodologie

Aaaahhhhh, la méthodologie… Si importante et pourtant souvent si délaissée par les


étudiants. Et il s’agit d’une grosse erreur puisque dans les premières années de droit (et c’est
particulièrement vrai en première année), elle compte pour environ un tiers de la note
finale.

Pour en avoir parlé à de nombreux chargés de TD, je peux vous assurer qu’une copie qui
respecte parfaitement la méthodologie mais qui laisse à désirer sur le fond peut largement
avoir la moyenne. C’est en revanche beaucoup moins vrai dans le cas d’une bonne copie sur
le fond mais qui ne respecte pas la méthodologie. Que ce soit pour une dissertation
juridique, un commentaire d’arrêt ou un cas pratique…

En droit, on considère que la méthodologie est fondamentale car elle est le socle de votre
raisonnement juridique. Vous devez donc dans un premier temps vous imprégner de la
méthodologie juridique. Oubliez vos réflexes et habitudes du lycée ! En droit c’est : deux
parties, deux sous-parties, pas de conclusion ! N’essayez pas de réinventer la roue ou de
faire dans l’originalité ! En droit, l’originalité paye très rarement… J’ai moi-même tenté les
plans en trois parties, et ça n’a jamais été très concluant

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En particulier, l’introduction d’un devoir est extrêmement importante et doit mériter tout
votre attention ! Rien qu’en lisant votre introduction, le correcteur aura déjà une idée de la
fourchette de notes dans laquelle se situera votre copie (avant même de lire le reste).

Pour une dissertation, votre introduction doit donc contenir, par ordre chronologique :

• Une accroche (une citation, un fait d’actualité…)


• La définition des termes du sujet
• Le contexte historique et juridique qui entoure le sujet
• La problématisation du sujet (il s’agit de relever les enjeux, les questions que soulève
le sujet)
• L’énoncé de la problématique
• L’annonce de votre plan

Pour un commentaire d’arrêt, vous devez très clairement faire apparaître dans votre
introduction les différentes étapes de la fiche d’arrêt, à savoir :

• Le résumé des faits de l’espèce


• La procédure devant les juridictions de premier et deuxième degré
• Les moyens des parties (les thèses soutenues par les parties)
• La problématique
• La solution dégagée par la Cour de cassation (ou le Conseil d’Etat)

Ensuite, ajoutez au début de la fiche d’arrêt une accroche, et à la fin l’annonce de votre plan,
et vous obtenez une introduction de commentaire d’arrêt 😊

Enfin, pour un cas pratique, il existe également une méthodologie à respecter


scrupuleusement, avec différentes étapes :

• La qualification et le résumé des faits


• La détermination du problème de droit
• L’identification des règles de droit applicables
• L’application des règles de droit aux faits de l’espèce

Prenez l’habitude de bien faire apparaître de façon distincte les différentes étapes propres
à la méthodologie de chaque exercice afin de montrer à votre correcteur que vous êtes un
étudiant rigoureux et consciencieux.

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Conseil n° 8 : Ne pas trop utiliser les
livres

C’est un conseil qui va peut-être vous surprendre de prime abord. La plupart des personnes
en fac de droit, que ce soit les profs ou bien les autres étudiants, répètent à tout bout de
champ que travailler avec des manuels de droit est indispensable, que l’étudiant en droit ne
doit pas se contenter de ce qu’on lui donne mais au contraire chercher à approfondir ses
connaissances par lui-même.

Mon expérience personnelle me montre pourtant que ce n’est pas réellement une
nécessité. Et j’irais même plus loin en disant qu’il s’agit même parfois d’une perte de
temps.

Bien sûr, travailler avec des manuels va vous aider lorsque vous avez un devoir à préparer
chez vous, comme un commentaire d’arrêt ou une dissertation juridique. Cela va vous
permettre d’apporter de la matière à votre devoir.

Travailler avec des manuels peut également être intéressant pour mieux comprendre et
approfondir une notion ou un concept.

Cependant, trop d’étudiants préfèrent utiliser leurs livres plutôt que leur cours pour réviser,
alors même qu’il y a dans leur cours tout ce qu’il faut pour obtenir une très bonne note à
l’examen. Ils préfèrent travailler à l’aide de manuels interminables de plusieurs centaines de
pages et se perdent dans des détails alors qu’un cours de droit est déjà généralement très
dense et comporte suffisamment de points de détail et d’approfondissement.

Parfois, il peut être intéressant de compléter votre cours à l’aide d’un manuel, mais veillez à
ne pas trop le faire. En règle générale votre cours est assez complet comme ça !

Vous devez comprendre que bien souvent, les étudiants en droit qui réussissent sont ceux
qui ont appris, et surtout compris, l’essentiel, et pas forcément ceux qui ont passé leurs
nuits le nez dans leurs livres !

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Conseil n° 9 : Utiliser un dictionnaire
juridique

Je vous ai dit dans le conseil précédent qu’il ne fallait pas trop utiliser les livres. Mais cela ne
vous dispense pas d’utiliser un dictionnaire juridique ! Et je dirais même que c’est en réalité
indispensable !

Le droit est un domaine avec un vocabulaire très spécifique, et une quantité incalculable de
termes techniques qu’il faut connaître et comprendre. Vous n’y serez qu’assez peu
confrontés en première année, où vous avez encore de nombreuses matières qui ne sont
pas réellement des matières juridiques. Mais une fois en deuxième année (coucou le droit
des obligations !), vous allez vous rendre compte que certaines phrases de votre cours
seront tout simplement incompréhensibles sans avoir recours à un dictionnaire juridique !

C’est pourquoi je vous conseille d’en avoir toujours un près de vous lorsque vous travaillez.
Je vous conseille tout particulièrement le « Vocabulaire juridique » de Gérard Cornu, qui est
très clair et très complet. C’est celui que j’ai utilisé pendant toutes mes années de droit !

Vous pouvez également utiliser un dictionnaire juridique en ligne, comme celui réalisé par
Serge Braudo : https://www.dictionnaire-juridique.com/

Toutefois, je ne vous le conseille pas. Internet est une formidable source d’informations si on
sait l’utiliser. Le problème est que, comme je l’ai évoqué précédemment, vous avez ensuite
une chance sur deux de finir sur Instagram ou sur Youtube ! Et ce n’est pas très bon pour
votre productivité

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Conseil n° 10 : Faire des fiches de
révisions

Ce conseil rejoint un petit peu le conseil n°8. En droit, les cours sont généralement très
longs. Trop longs. Parfois plus de 100 pages. Et quand vous vous retrouvez à deux semaines
des partiels avec 800 pages à mémoriser par cœur, vous avez beau essayer, vous avez beau
travailler nuit et jour, vous ne pouvez tout simplement pas TOUT mémoriser.

C’est pourquoi il est très important, à mon sens, de faire tout au long du semestre des
fiches de révisions. Idéalement, à deux semaines des partiels, vous devez avoir des fiches de
révisions synthétiques pour la totalité de vos cours. Vos fiches de révisions doivent
représenter environ un tiers de la densité de votre cours. Cela vous permet ensuite
d’apprendre uniquement ce qui est important sans perdre de temps sur les détails et les
éléments superflus.

N’hésitez pas également à utiliser des couleurs pour bien différencier les titres, les
définitions et grands principes, les jurisprudences et les exemples. Pour ceux qui ont comme
moi une mémoire visuelle, cela vous permettra ensuite de mémoriser les informations
beaucoup plus facilement.

Alors oui, c’est plus facile à dire qu’à faire. Je sais. Surtout que faire des fiches prend
énormément de temps ! Mais cela vaut vraiment le coup car votre apprentissage pendant
les révisions sera beaucoup plus facile ! J’ai appliqué cette méthode pendant mes études de
droit et je peux vous dire que ça a payé.

Si vous voulez en savoir plus sur les fiches de révisions proposées sur mon site, cliquez sur ce
lien : https://fiches-droit.com/fiches-de-revisions

Pour ceux qui n’ont pas trouvé le temps de faire des fiches de révisions, la meilleure chose à
faire reste de surligner vos cours afin de faire apparaître les éléments essentiels. Si vous
utilisez un code couleur, cela vous permettra ensuite d’apprendre avec la méthode des
couches successives.

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Conseil n° 11 : Apprendre avec la
méthode des couches successives

La méthode des couches successives est une méthode d’apprentissage qui m’a suivi
pendant toutes mes études de droit. A partir du moment où j’ai découvert cette méthode, je
n’ai plus jamais essayé d’apprendre d’une autre manière.

Cette méthode consiste à comprendre la structure du cours, en le décortiquant couche par


couche. Il s’agit de hiérarchiser les informations, c’est-à-dire de distinguer les éléments
essentiels de ceux qui le sont moins.

La première couche correspond à la structure générale du cours, c’est-à-dire les titres et


sous-titres.

La deuxième couche correspond aux définitions, aux articles de loi, aux grands principes et
aux éléments importants.

La troisième couche correspond aux exemples et aux points qui permettent d’aller plus loin,
qui donnent davantage de détails.

Une fois que vous avez identifié chaque couche, utilisez un code couleur pour distinguer les
différentes couches.

Il s’agit ensuite de lire votre cours (ou vos fiches) en 3 étapes :

• Etape 1 : première couche


• Etape 2 : première couche + deuxième couche
• Etape 3 : première couche + deuxième couche + troisième couche

Vous avez peut-être l’impression que cette façon d’apprendre va vous faire perdre du
temps. Mais c’est en réalité une excellente méthode pour comprendre la structure du cours
et mieux le retenir. Rien n’est plus inefficace que de réviser un cours de manière linéaire. Au

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contraire, en appliquant la méthode des couches successives, non seulement vous passerez
plus de temps sur les éléments essentiels de votre cours, mais, plus encore, les
informations contenues dans votre cours seront mieux classées dans votre esprit. Un peu
comme si vous rangiez chaque information dans différents sous-dossiers, eux-mêmes rangés
dans des dossiers.

Si vous êtes interrogé sur un passage précis du cours, vous saurez clairement où se situe le
passage en question dans votre cours, quels sont les éléments et points qui lui sont liés, etc…
Il ne vous restera plus qu’à ouvrir le dossier correspondant pour traiter la question !

Vous pouvez bien sûr utiliser cette méthode avec vos fiches de révisions. J’aurais même
tendance à dire que c’est en couplant cette méthode avec des fiches qu’elle devient
réellement redoutable.

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Conseil n° 12 : Planifier ses révisions

S’il est très important de travailler régulièrement en fac de droit, les révisions restent tout
de même une période essentielle et déterminante. Vous aurez beau avoir travaillé tout au
long du semestre, vous ne réussirez pas vos partiels haut la main si vous faites n’importe
quoi pendant les révisions.

C’est pourquoi il est important d’être très organisé pendant cette période et pour cela, je
vous conseille de vous faire un planning de révisions. Un planning va vous permettre de :

• vous motiver à travailler. Le fait de mettre par écrit ce que vous devez faire ne vous
laissera en quelque sorte plus le choix. Vous serez d’une certaine manière contraint à
travailler car vous aurez tout simplement à cœur de respecter votre planning.

• répartir votre temps de travail en fonction de la quantité de travail que demande


chaque matière. N’hésitez pas à prévoir un nombre d’heures de travail proportionnel
au coefficient de la matière. Ainsi, pour les matières à faible coefficient, vous
prévoirez dans votre planning un nombre d’heures de travail plus faible que pour les
matières à gros coefficient.

• ne pas devoir réfléchir sur ce que vous devez faire pendant la période de révisions.
Tout sera clair dans votre tête, vous n’aurez qu’à suivre votre planning. Retenez bien
que chaque décision que l’on prend dans une journée est une source de fatigue
supplémentaire. Or les révisions sont généralement une période très fatigante en

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raison de la quantité d’informations qu’il faut assimiler. Si vous savez déjà à l’avance
ce que vous devez faire, vous n’aurez plus qu’à vous concentrer à 100% sur vos
révisions.

Personnellement, je faisais un planning avant chaque période de révisions. Je notais ainsi par
écrit dans un tableau les différentes plages horaires pendant lesquelles j’allais réviser, et les
matières que j’allais réviser pendant ces plages horaires. Cela me permettait d’être sûr que
je ne négligeais pas une matière par rapport à une autre, et les choses étaient plus claires
dans mon esprit.

Une fois dans la période de révisions, avant chaque plage horaire de travail, je me fixais un
objectif de travail. Par exemple, si j’avais prévu de réviser le droit des obligations pendant
deux heures, je me fixais comme objectif de réviser entièrement toute la partie du cours
relative à la formation du contrat (ou toutes mes fiches de révisions relatives à la formation
du contrat).

Bien entendu, l’objectif doit être à la fois réalisable et motivant ! N’hésitez donc pas à vous
fixer un objectif qui soit un challenge pour vous en terme de temps. Cela vous aidera à ne
pas lever le nez et à réviser de manière très efficace.

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Conseil n° 13 : Avoir des mentions

Là, vous vous dites probablement que j’abuse. Valider ses années en droit n’est déjà pas une
chose facile, alors avoir des mentions… n’en parlons pas !

Oui, vous avez raison. Avoir des mentions en droit est tout sauf évident. Et pourtant, vous
devez tout faire pour y arriver. C’est quelque chose dont on ne se rend pas toujours bien
compte en première et deuxième année de droit, mais les notes que l’on obtient lors de ces
années vont compter pour la suite. La vraie sélection en droit se situe au niveau du master.
C’est à ce moment-là qu’il faut constituer un dossier, avec ses notes de la L1 jusqu’à la L3.
Des notes mauvaises ou moyennes en première année de droit peuvent être compensées
par d’excellentes notes en L2 et en L3, mais il est incontestable que vous partirez avec un
gros désavantage si vous n’avez pas assuré au début !

J’ai personnellement connu un certain nombre d’étudiants qui ont regretté de ne pas avoir
été suffisamment sérieux pendant les premières années car cela les avait empêché d’avoir
un bon master, et donc de réaliser leur projet professionnel…

Bien entendu, ne vous mettez pas trop la pression ! Vous pourrez rattraper par la suite vos
éventuelles mauvaises notes. Rien n’est définitif. Mais il est bon d’avoir dans un coin de la
tête que votre avenir se joue dès maintenant.

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Conseil n° 14 : Faire des stages

Dans le même ordre d’idées, il est également très important de faire des stages, et je vous
conseille de commencer dès la licence.

Faire des stages va d’abord vous permettre d’affiner votre projet professionnel. Parfois, on
est très attiré ou très intéressé par une matière, ou un domaine du droit, et puis on se rend
compte qu’en pratique cela ne correspond pas à ce que l’on s’imaginait. Apprendre le droit à
l’université, c’est bien. Mais le pratiquer, c’est mieux.

Ensuite, faire des stages va considérablement renforcer votre dossier au moment de la


sélection en master. Les expériences professionnelles sont ce qu’il y a de plus important
dans un dossier, après les notes obtenues à l’université bien sûr. Si vous avez réalisé des
stages dans des domaines en lien avec le master que vous convoitez, c’est un énorme
avantage ! Si vos stages ne sont pas dans le même domaine, cela reste quand même très
intéressant, car cela montre votre volonté et votre intérêt pour la pratique du droit.

Il est vrai que trouver un stage, en cabinet d’avocats par exemple, dès la licence, n’est pas
forcément évident. Vous allez probablement faire face à de nombreux refus. Mais c’est
réellement possible ; j’ai moi-même réalisé deux stages pendant ma licence. Renseignez-
vous bien. Beaucoup de cabinets manquent de stagiaires l’été et seront prêts à vous recruter
même si vous n’êtes qu’en licence.

Par ailleurs, certains étudiants doivent travailler l’été pour payer leurs études, et il est donc
difficile pour eux de réaliser des stages. Sachez tout de même que si vous réalisez un stage
de plus de deux mois, votre employeur est tenu de vous verser une gratification mensuelle
de 600 euros au minimum. C’est moins que si vous bossiez au McDo, mais c’est toujours ça
de pris…

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Conseil n° 15 : Ne pas en faire trop !

Oui, vous avez bien lu, je vous conseille de ne pas en faire trop pendant vos années de droit !
Cela peut surprendre au premier abord. On se dit que plus on travaille, plus on a de chances
de réussir. Ce n’est pas totalement vrai.
Votre réussite en fac de droit tient en réalité plus à la qualité de votre travail qu’à sa
quantité.
C’est pourquoi vous devez prévoir dans votre organisation de travail des moments pour
vous, des moments pour vous détendre et profiter. C’est absolument indispensable si vous
souhaitez rester efficace et concentré une bonne partie de la journée. Si vous prévoyez des
plages horaires de travail, vous pouvez par exemple prévoir des pauses de 30 minutes toutes
les 2 heures, ou bien des pauses de 10-15 minutes toutes les heures. A vous de trouver le
rythme qui vous convient !
Pendant vos pauses, accordez-vous des petits plaisirs, comme regarder une vidéo marrante
sur Youtube !
Vous pouvez, bien évidemment, sortir et voir vos amis. Il est même indispensable de garder
une vie sociale bien remplie. La fac de droit, ce n’est pas un sprint, c’est un marathon ! Il
faut tenir sur la durée ! Passer sa vie à la bibliothèque est le meilleur moyen d’arriver
complètement cramé au moment des partiels…
Pensez également à bien dormir, c’est extrêmement important ! Dormez au moins 7 heures
par nuit. Vous pouvez même dormir 8 ou 9 heures si vous voulez être dans une forme
optimale. Cela vous évitera de somnoler pendant la journée et ce sera donc du temps de
gagné dans votre travail.
Je vous recommande aussi de manger sainement et de faire du sport. Cela boostera votre
mémoire.

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Conclusion

On est en droit, pas de conclusion !

[…]

Enfin si, quand même !

Bonne chance pour vos études de droit ! J’espère que mes conseils vous aideront autant
qu’ils m’ont aidé

Et n’oubliez pas ! Ceux qui y arrivent, ne sont pas les plus intelligents. Ceux qui y arrivent,
sont les plus déterminés.

A bientôt,

Maxime
Avocat de formation
Fondateur de fiches-droit.com
Toutes mes fiches de révisions

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