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SOMMAIRE

DEDICACE...........................................................................................................................................2
REMERCIEMENT................................................................................................................................3
SOMMAIRE..........................................................................................................................................4
PROBLEMATIQUE :............................................................................................................................4
INTRODUCTION..................................................................................................................................5
Partie I :..................................................................................................................................................7
L’ENTREPRISE ET RISQUE.......................................................................................................7
Partie II :...............................................................................................................................................23
LE RISQUE OPERATIONNEL DE L’ENTREPRISE.............................................................23
CONCLUSION....................................................................................................................................36

PROBLEMATIQUE :

1
Un produit non conforme, le vol, le suicide d'un cadre en entreprise, les catastrophes
naturelles et l'indisponibilité d'une donnée sur un ordinateur se sont quelques problèmes
opérationnels dont l’entreprise pourrait s’exposer et dont le degré de gravité pourrait nuire à
l’image et la réussite de celle-ci. La concrétisation et la non-résolution de ces problèmes
représentent une source de coûts et de douleurs pour toute entreprise.

De ce fait, le risque opérationnel correspond aux pertes potentielles issues de lacunes ou de


défauts attribuables aux ressources humaines et matérielles, procédures des systèmes internes
défaillants, événements déclencheurs externes, fraudes, etc. La gravité de ce type de risque se
révèle dans :

 Sa répétitivité et son fréquence ;

 Ses conséquences meurtrières sur la stabilité de l’entreprise ;

 Sa difficulté à détection.

Faute de gestion du risque opérationnel pourraient amener l’entreprise à des pertes énormes et
parfois à disparaitre. A cet effet, nous allons mettre en évidence dans ce projet :
« L’importance de la couverture du risque opérationnel pour le rendement et la continuité de
l’entreprise »

INTRODUCTION
2
Toute entreprise cherche à rester performante, rentable et durable. Pour se faire, elle est tenue
de cartographier tous les moyens contribuant à sa réussite et veiller à les renforcer, et de
détecter tous les obstacles qui l’entravent à atteindre ses objectifs et finalités, et promouvoir
les mesures préventives pour les éviter. Au cours de son activité quotidienne, l’entreprise
pourrait se confronter à plusieurs risques qui peuvent l’entrainer à des conséquences
meurtrières, ce qui rend l’atteinte des résultats escomptés difficile. Etre prête à tout
changement et avoir une bonne gestion des risques, se sont alors des exigences cruciales et
fondamentales afin de mener à bien l’activité de l’entreprise et de garantir sa pérennité.

Plusieurs questionnements se détachent, de ce qui précède, sur les moyens et outils permettant
à l’entreprise de réussir sa mission à faire face aux risques potentiels et en fin gagner sa
stabilité. Alors, que signifie le risque ? Quels sont les types de risques menaçant l’activité de
l’entreprise et quelle est la méthodologie efficace que l’entreprise doit suivre afin de mieux
gérer les risques dont elle s’expose ?

La réponse à ces questions, ainsi qu’aux autres, est l’objet du présent travail, dont nous nous
sommes engagées à préparer en vue de mettre en évidence la valeur précieuse de la gestion du
risque pour la performance et le rendement de l’entreprise.

Notre projet s’articule autour de deux parties, la première partie est consacré à étudier la
notion du risque d’une manière générale. Elle est divisée en deux chapitres dont le premier
sera alloué à relater l’historique sémantique du mot risque et ses différents types, et le
deuxième mettra en évidence l’importance de la gestion de risque pour le rendement de
l’entreprise.

La deuxième partie, va traiter la notion du risque opérationnel, qui est le plus fréquent pour
les entreprises. Elle est articulée autour de deux chapitres dont le premier donne un aperçu sur
la notion du risque opérationnel et ses catégories et le deuxième met en exergue le rôle
primordial de la gestion du risque opérationnel pour l’entreprise.

3
Partie I :
L’ENTREPRISE ET RISQUE

INTRODUCTION PARTIE I
4
Chaque entreprise se confronte à un ensemble varié de risques susceptibles de
nuire à la réalisation de ses objectifs et ses finalités. Plusieurs économistes et
philologues ont mis leur attention sur l’origine et la première apparition du mot
« risque » qui constitue actuellement la crainte de toute entreprise quelque soit
sa taille, son volume et sa part au sein du marché.
Le risque dont l’entreprise s'expose nécessite une bonne appréhension, une
évaluation sainte et une meilleure gestion, afin d’amoindrir les conséquences
néfastes de la survenance de l'événement craint. La première partie de ce projet
donne un aperçu global sur les risques qui pèsent sur l’entreprise en mettant en
évidence l’historique de ce vocable, ses types, son processus de traitement ainsi
que ses impacts sur le rendement de l’entreprise.

CHAPITRE I : ETUDE DES RISQUES D’ENTREPRISE :


Introduction :

5
Au cours de son activité, l’entreprise est confrontée à divers risques, qui pourraient mettre fin
à son existence et nuire à sa réussite. Le risque peut être défini comme la probabilité de la
survenue d’événements néfastes et ses conséquences sur la survie de l’entreprise.

Plusieurs débats ont été marqués sur l’origine de ce vocable et son apparition, de ce fait, ce
chapitre sera consacré à relater l’historique du mot « risque »et de mettre en exergue ses
différents types et il sera articulé autour de deux sections, à savoir :

 Section A : Approfondissement sémantique de la notion du risque.


 Section B : Typologie des risques d’entreprise.

SECTION A : APPROFONDISSEMENT SEMANTIQUE DE LA NOTION DU


RISQUE.

Pour qu’on puisse définir un mot d’une manière plus claire et juste, il
faut toujours faire retour à sa révolution au fil du temps, son utilisation et
la pluralité de sens que le mot porte ou a porté, en suivant le fil historique
de ses évolutions étymologiques et sémantiques. Dans ce cadre, nous
allons évoquer dans cette section de l’historique du mot « risque » et ses
notions voisines.

1) Historique de la notion du risque :


Plusieurs opinions ont été émises au sujet de l'apparition et de l’origine du mot « risque », qui
se caractérise par l’obscurité et l’incertitude dues au changement de la morphologie étrange de
ce vocable, son évolution au fil du temps et ses différentes significations.

Certains philologues et économistes ont essayé de déterminer l’origine du mot « risque », dont
l’économiste PRADIER1, qui a désigné deux mythes pour expliquer l’origine de ce vocable :
l’un est « moderniste » et l’autre est un « roman nautique ».

Dans le premier mythe, PRADIER considère, dans le même contexte de WEBRE et


LUHMAN, que la première utilisation du mot risque était en France à l’époque moderne en
1557 (16ème siècle) avec l’avènement de l’esprit de Capitalisme et la constitution de la Classe
Bourgeoise.

La deuxième légende « Roman nautique » estime que ladite notion provient d’une origine
bien plus ancienne, notamment dans l’italien RISCO (ou sa variante RISCHIO) qui
proviendrait de :

Ouvrage : La notion de risque en économie, l’auteur :Pierre-Charles Pradier


1

6
 RESICU attesté dans la Carta Picena de 1193 ;
 Terminologie des lois maritimes, qui signifie le « danger lié à une entreprise» ;
 Tradition militaire (issue du latin médiéval RISICUM ou RESECUM), signifiant « la
chance ou la malchance d’un soldat ».
La racine latine de ce vocable est considérée incertaine mais elle pourrait être associée à
RESECARE, qui signifie : enlever en coupant, rogner, retrancher. Le sens premier du mot
« risque » serait alors de l’origine maritime : « écueil qui coupe / fend la coque d’un navire »
ou bien « risque partagé par deux parties contractantes » et donc « risque que court une
marchandise en mer ». De ce fait, et vu l’esprit du capitalisme est vivant dès l’Italie du
trecento, l’origine dudit vocable c’est le marchand italien, en raison de ses nombreux bateaux
traversant la méditerranée lors de ses transactions commerciales.

2) Risque et Notions voisines :


Selon David Le Breton (2012)2 : « le risque est un mot-valise, porteur de significations et de
valeurs bien différentes selon les contextes. Notion éminemment polémique, le risque est
désormais une question sociale, politique, économique, juridique et éthique ».

Cette définition montre que la notion du risque comporte plusieurs concepts en


fonction de son contexte et du domaine auquel elle se rapporte, et c'est à cause de cette
diversité significative la notion du risque est confondue (profondément) avec d'autres termes
comme : la menace, le danger et l'incertitude.

Alors quelle est la différence entre lesdites notions ?

La menace selon Jean David Darsa (2013)3 est : « un signe, un indice qui laisse prévoir d’un
danger c'est-à-dire participe donc à la actualisation effective d’une action laissant présager un
danger».

Jean David Darsa considère que la menace est le catalyseur de l'apparition d'un
danger, c'est à dire qu’à travers les menaces qu'on peut prévoir l'occurrence de ce dernier.

Le danger est défini par J. Darsa 2013 comme «tout phénomène, situation ou évènement
potentiel, déclenché par un ou plusieurs évènements déclencheurs, susceptibles de menacer
une ou plusieurs cibles ».

Cela signifie que le danger est un phénomène menaçant la sécurité d'un élément, qui
est généré par la succession d'un ensemble d’éléments déclencheurs. Par exemple, le vol, la
fraude, activité interne destructive … Etc.
2
Ouvrage : Sociologe du risque, L’auteur : David le Breton, date de parution : 2012.
3
Ouvrage : La gestion de crise en entreprise, L’auteur : Jean-David Darsa 2013
7
Knight (1964)4 a pu distinguer entre deux notions confondues «le risque et l'incertitude».
Pour lui le risque est un élément mesurable et qu'il est caractérisé par deux grandeurs : la
fréquence d'occurrence ou réalisation et les effets ou la gravité ce qui signifie que nous
pouvons déterminer l'incidence du risque et son degré de gravité, par contre l'incertitude est
non mesurable c'est à dire disposant d'une absence de distribution de probabilité objective.

Juridiquement la notion du ‘risque’ (au singulier) est différenciée des ’risques’, selon Luc
Mayax (2015), pour lui «les risques sont des évènements incertains dans leur réalisation ou
leur date de survenance qui, sauf exceptions (comme le décès…), sont susceptibles de se
répéter. Ils se caractérisent par leur incertitude ». Par contre, le risque (au singulier) « est
une période temps pendant laquelle une chose, une personne ou un patrimoine sont exposés
aux risques-évènements ».

En somme, nous avons vu que la notion du risque est une notion très ancienne et ne se
limite pas à un domaine précis.

SECTION B : TYPOLOGIE DES RISQUES D’ENTREPRISE.

La section précédente relate l’approfondissement sémantique de la notion du


risque d’une manière générale. Donc, la présente section se focalisera
davantage à traiter les différents types des risques qui ont une relation avec
l’activité de l’entreprise.

1) Définition de risque d’entreprise :

4
https://www.google.com/url?sa=t&source=web&rct=j&url=http://ial.univ-lyon3.fr/wp-content/uploads/
2018/12/EHOUO-H..pdf&ved=2ahUKEwj57sKs-
MDiAhUj6uAKHUO9AEgQFjABegQIBxAB&usg=AOvVaw2Iazz18iRkHoEfbl1Q0kTJ&cshid=1559139814952
8
Il existe plusieurs concepts du risque d’entreprise, à savoir :

- Gilles Bressy al, définissait les risques de l’entreprise comme « Les événements pouvant
subvenir et qui sont de nature à réduire la rentabilité, voire à remettre en question son
existence. Il peut s’agir de menacer qui se réalisent : d’erreurs de gestion ou de prévision ou
encore de la survenance d’aléas financier».

De cette définition, on peut conclure ce qui suit :

o Le risque est susceptible d’affecter les bénéfices d’entreprise et même de


mettre fin à son existence.
o Le risque est la conséquence :
 D’erreurs de gestion.
 De prévisibilité basée sur des informations incertaines.
 D’erreurs financières.
-Selon Besson et Possin « Le risque désigne un danger bien identifié, associé à l’occurrence
d’un événement ou d’une série d’événements, parfaitement descriptibles. Dont on ne sait pas
s’il se produit mais dont on sait qu’ils sont susceptibles de se produire. »

On peut conclure que :

o Le risque est un danger qui est identifié et peut être décrit.


o Le risque est lié à l’occurrence d’un seul ou d’un ensemble d’événements.
-Selon Cohess : « Le risque correspond à l’occurrence d’un fait imprévisible (ou tout au
moins incertain) susceptible d’affecter les membres, le patrimoine, l’activité d’entreprise et de
modifier son patrimoine et ses résultat».

On peut conclure que :

o Le risque est la conséquence d’un fait inattendu.


o Le risque menace la stabilité de l’entreprise.

2) Typologie des risques d’entreprise :


Quel que soit le type d’entreprise, sa taille, son volume d’activités, son ancienneté ou sa
dimension, elle est soumise à un ensemble varié de risques.

9
La majorité des auteurs en gestion des risques, tels que P-Keberel, J-Davide Darsa, et G-
Dionne, ont proposé plusieurs typologies de risque. L’une des plus accomplies est celle
décrite par Frederic Cordel5 qui a désigné cinq typologies de risque qui sont :

Les risques "Spéculatifs" et les risques "Purs"


1

Les risques "Internes" et les risques " Externes"


2

Les risques "Economiques"et risques "financiers"


3

Les risques "Idiosyncratiques"et risques "Systémiques"


4

Les risques "Inhérents"et risques "Résiduels"


5

1) Les risques "Spéculatifs" et Les risques les risques "Purs":


a) Les risques « spéculatifs » (normale) :
Les risques spéculatifs : ce sont des risques liés à des événements qui peuvent avoir des
conséquences financières négatives ou positives. Ces risques sont dits spéculatifs quand
l’entreprise décide de se mettre en situation de risque, par exemple en achetant un actif (les
actions, les obligations…) dans l’espoir de réaliser un avantage.

Selon Knight et Keynes, les risques spéculatifs ne sont pas évaluables (l’entreprise ne peut
pas déterminer d’événements et des résultats futurs en raison de son exposition aux risques
spéculatifs).

Des exemples des risques spéculatifs : Les risques de marché, les risques de taux, les
risques de changes, les risques d’organisations (Problème de transfert du savoir,
Concentration excessive du savoir, Manque de créativité des managers…) et les
risques de ressources humaines (Formation inadaptée du personnel, incompétence,
Difficultés de recrutement…).

b) les risques « Purs » :

5
Ouvrage : Gestion des risques et contrôle interne, L’auteur : Frédérec Coder
10
Les risques Purs : il s’agit des risques aléatoires qui entraînent des pertes financières
uniquement s’ils se produisent et ne peuvent pas générer des gains. Ils sont non voulus mais
accidentels.

Des exemples des risques Purs :

Les risques environnementaux : comme les catastrophes naturelles (tels que ouragans
Katrina en 2005 et Andrew en 1992, séisme et tsunami en Thailande et Indonésie en 2004,
éruptions volcaniques en Colombie en 1985 et en Islande en 2010…) et les mauvaises
conditions météorologiques (tels que neige, sécheresse et canicule en Europe en 2003, gelées,
foudre, grêle).

Les risques de sécurité : Il s’agit d’une guerre, d’un attentat, d’un incendie, d’un piratage
informatique qui peut causer la mort de membres du personnel, affecter le patrimoine de
l’entreprise ou perturber son fonctionnement normal.

Les risques sanitaires : Les conséquences d’épidémies qui peut affecter la productivité et la
santé du personnel, des maladies professionnelles (troubles musculo-squelettiques, mal de
dos…etc.).

Les risques liés à l’image de l’entreprise : Les rumeurs sur les méfaits des produits offerts
(qualité de la viande remise en cause chez Buffalo Grill lors de la crise de la vache folle),
cyber-réputation dépréciée. Tout ceci peut entraîner des boycotts.

2) Les risques« Internes » et les risques« Externes » :


a) Les risques « Internes » :
Les risques internes se sont des risques liés aux décisions prises en interne et aux décisions
d'organisations.

Les exemples des risques internes : Les risques sociaux, les risques commerciaux, les risques
industriels, la rupture de stock, les risques technologiques, les risques liés aux opérations
financières, les risques liés à une mauvaise communication interne.

b) Les risques « Externes » :


 Il s’agit des risques exogènes dont l’entreprise n’exerce aucun ou peu de contrôle et qui
pourraient nuire à l’atteinte de ses résultats. 

Des exemples des risques externes :

11
Les risques liés à la nature : les catastrophes naturelles et les mauvaises conditions
métrologiques.

Les risques politiques : interdiction des produits par les pouvoirs publics, le boycott (qui est
toutefois une situation extrême, il est plus courant que des pays instaurent des taxes à
l'importation si élevées sur certains produits que leur exportation devient impossible.
Exemple. Janvier 2009, les États-Unis décident de taxer à 300 % le roquefort en représailles
de l'interdiction du bœuf aux hormones en Europe).

les accidents : Exemple : un transporteur travaille au sein d’une entreprise ne peut pas
défendre ses camions contre les fautes des autres véhicules.

3) Les risques « Economiques »et risques « financiers » :


a) Les risques « Economiques » :
Les risques économiques regroupent l'ensemble des risques associés à l'activité économique
des entreprises et comprend des risques d'origine externe à une entreprise, tels que : Le risque
politique, le risque d'inflation, mais aussi des risques spécifiques à l'entreprise tels que le
risque opérationnel ou le risque d'escroquerie.

b) Les risques « financiers » :


Les risques financiers se sont des risques menant à perdre de l'argent suite à une opération
économique ou financière ayant une incidence financière, ils sont majoritairement des risques
d’origine externe non imputables à l’entreprise.

Des exemples des risques financiers : Le risque de crédit, le risque de liquidité, le risque de
taux, le risque de change et le risque de solvabilité.

4) Les risques « Idiosyncratiques »et risques « Systémiques » :


a) Les risques « Idiosyncratiques » :
Les risque idiosyncratiques, aussi appelés les risques spécifiques, concernent chaque
entreprise en particulier, ils se sont générés par :

o Une mauvaise gestion de l'entreprise.


o Un sinistre affectant sa capacité de production.
b) Les risques « Systémiques » :
Le risque systémique peut être défini comme la menace d’une dégradation brutale de la
stabilité financière d'une personne ou d'une entreprise. Ce type de risque n'est pas un nouveau
concept, mais signe un retour fracassant depuis la crise de 2007.

12
C'est un concept qui n'est pas uniquement économique et qui fait référence à une menace
pouvant perturber, voire faire s'effondrer, tout système. Ici il est question du système financier
et, par extension de l'économie en raison de leur forte relation.

Il existe plus d'une trentaine de définition du risque systémique, mais leur point de rencontre
est bien souligné par celle proposée par la BCE : "c'est le risque d'une instabilité financière
tellement profonde, qui menace le bon fonctionnement du système financier au point où la
croissance en souffre"6.

5) Les risques "Inhérents" et risques "Résiduels" :


a) Les risques "Inhérents" :
Les risques inhérents se sont des risques liés à l’environnement de l’entité ou à la nature de
ses activités (risque d’erreurs significatives, pour des raisons indépendantes du dispositif de
contrôle interne). Le risque inhérent est défini par le Committee of Sponsoring organizations
of the Treadway Commission (COSO) comme étant le risque existant en l'absence d'action du
management qui pourrait en modifier l'impact ou la probabilité. Et se sont des risques liés à
l'existence d'erreurs significatives dans les états financiers d'une entreprise, ces erreurs étant
dues à l'environnement externe de l'entreprise.

Evaluer le risque inhérent pose un réel problème car l'absence d'action du management pour
en modifier l'impact ou la probabilité est presque impossible à réaliser. En effet dès lors que
l'entreprise a mis en place des règles, des processus ou des activités, elle a implicitement
réduit l'impact et ou la probabilité du risque7.

b) Les risques "Résiduels" :


Le risque résiduel est défini par l'ISO 31000 comme « étant le risque qui subsiste après le
traitement du risque ». Le risque résiduel peut être évalué sur des bases tangibles ou factuelles
par le risk-manager, par le management ou par l'audit.

Les risques Résiduels sont les risques qui subsistent après que toutes les mesures de
prévention et de protection aient été prises en compte.

Nous avons constaté qu’il existe plusieurs types de risque dont l’entreprise pourra
confronter lors de son activité. La connaissance des risques précités constitue un élément
fondamental pour une entreprise forte et rentable.
Conclusion :

6
http://www.bsi-economics.org/136-comment-une-crise-systemique-se-declenche-t-elle
7
http://emc2p.com/management-entreprise/risque-inherent-risque-residuel
13
On peut retenir que la notion du risque est une notion obscure et incertaine, car elle se
caractérise par son évolution au fil du temps et son utilisation qui se diffère d’un domaine à un
autre. Le risque est un élément mesurable que l’entreprise peut prévoir son occurrence. A cet
égard, et vu l’importance de faire face aux risques potentiels, on est tenu de répondre à deux
questions suivantes, qui feront l’objet du deuxième chapitre :
o Quel est l’impact des risques sur la performance de l’entreprise ?
o Quelles sont les bienfaits de la gestion des risques pour la rentabilité de l’entreprise ?

CHAPITRE II : L’IMPORTANCE DE LA GESTION DES RISQUES POUR LA


CONTINUITE DE L’ENTREPRISE.

Introduction :
14
Toute entreprise s'expose à des risques qui nécessitent d'être appréhendés, évalués et gérés par
les chefs d'entreprises, afin de garantir le succès et la persévérance.
La gestion des risques est un élément indéniable pour la réussite de toute entreprise. En
identifiant les dangers susceptibles et en mettant en place les mesures préventives, l’entreprise
pourra amoindrir les conséquences néfastes de la survenance de l'événement redouté. A cet
égard, ce chapitre sera focalisé à répondre aux questions suivantes :
 Quel est l'impact des risques sur la performance de l'entreprise ?
 Quel est le rôle de la gestion du risque pour l’entreprise ?

SECTION A : L’IMPACT DES RISQUES SUR LA PERFORMANCE


D’ENTREPRISE.

Chaque entreprise aspire à atteindre ses objectifs et ses finalités tracés au préalable, pour
qu’elle soit performante et rentable. La performance de l’entreprise dépend de plusieurs
conditionnalités, à savoir : la souplesse, la flexibilité et l’adaptation à tout changement
susceptible.
Nous avons précisé dans le chapitre précèdent que le risque est un
élément crucial, menaçant la stabilité de l’entreprise et remettre en
cause l’atteinte de ses objectifs. S’intéresser à mieux identifier les
risques potentiels que l’entreprise pourra confronter, et essayer
d’éviter ses impacts ont une importance majeure pour garantir sa performance.
A ce titre nous allons mettre le point dans cette section sur les impacts des risques sur la
performance de l’entreprise.
1) Une entreprise performante :

On peut définir l’entreprise comme une unité économique, juridiquement autonome,


organisée pour produire des biens ou des services pour le marché, afin de réaliser ses objectifs
(bénéfice, grande part au sein du marché et rentabilité).

Pour qu’une entreprise soit performante, elle doit se caractériser à la fois de l’efficacité et
l’efficience, c'est-à-dire d’être efficace à atteindre les objectifs fixés à l’avance et efficiente de
minimiser les moyens mis en œuvre pour l’atteinte desdits objectifs.

Toutefois, l’entreprise vit dans un monde qui se caractérise par la multitude des risques qui
l’entourent et pouvant nuire à sa réussite. Garantir la performance est donc tributaire de la
conscience profonde des incidences des risques susceptibles de se produire en interne et en
externe afin de mieux les maitriser.

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2) Les impacts des risques sur la performance de l’entreprise :

Quel que soit l’origine du risque externe ou interne a un impact sur la performance de
l’entreprise.
Les risques qui provient de l’environnement ont un impact néfaste et difficile à surmonter, tel
que les catastrophes naturelles, les accidents, les mauvaises conditions météorologiques …se
sont des événements qu’on ne peut pas toujours contrôler et qui décalent l’activité normale de
l’entreprise en causant des retards dans la livraisons des fournisseurs ou dans la distribution
des produits finis ce qui va pousser l’entreprise à supporter des charges supplémentaires et
perdre ses clients ainsi des pertes de marchés.
L’impact des risques externes peuvent être liés à des changements politiques, économiques et
technologiques.
o Sur le plan politique : le gouvernement peut décider de créer de nouvelles lois ou de
les modifier en fonction de nouvelles normes afin de supprimer toute aide qui pourrait
amener l’organisation à modifier son objectif.
o Sur le plan économique : la hausse du prix des matières premières et de l’énergie
(électricité, gaz, carburants, etc.) alourdit la production de bien et de services,
entrainant une vive concurrence sur le marché entre les produits des pays émergents et
certains pays étrangers vendant leurs produits à un prix inférieur.
o Sur le plan technologique : le développement des systèmes de communication et des
systèmes informatiques chez les concurrents peut rendre l’entreprise plus arriérée et
moins productive par rapport aux autres entreprises. Ainsi le risque humain associé à
la technologie : criminalité informatique, intrusion, espionnage peuvent menacer ses
propres informations et les rend vulnérable au vol et à la perte.
En ce qui concerne les risques internes l’entreprise peut prévoir son occurrence à l’avance
sauf s’il y a des exceptions (incendies, les accidents de travail...), car avant que l’entreprise
prend une décision elle est tenue de traiter à l’avance la probabilité des risques qui peuvent
être générés au futur, de ce fait on va citer quelques exemples des risques internes et leur
impact sur la démarche de l’entreprise.
o Risque lié aux décisions : prendre une décision ce n’est pas une tâche facile pour un
manager car la décision s’elle est n’est pas bien étudiée et basée sur des informations
correctes peuvent causer des risques catastrophiques. Lancement d’un nouveau
produit, augmenter ou diminuer le prix d’un produit, importer ou exporter des bien à
l’étranger, prendre un crédit, acheter des actifs financiers ou non …Ces décisions
peuvent sembler simples mais dans la réalité elles peuvent pousser l’entreprise à
perdre ses clients et son capital.

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o Les risques sociaux : le recrutement d’un nouvel employé constitueun risque
potentiel pour l’entreprise, si ce dernier n’a pas arrivé à accomplir les tâches qui lui
sont confiées. Dans ce cas, le remplacement de ce dernier pourra être coûteux pour
l’entreprise (licenciement, nouveau processus de recrutement …). le non-
remplacement de cet employé pourra également augmenter les charges de l’entreprise.
D’autres aspects sociaux comme la corruption, la fraude, le vol, l’absentéisme
pourront affecter la rentabilité de l’entreprise et rendre l’atteinte de ses objectifs plus
difficile.
o Les risques liés à une mauvaise communication : la communication constitue un
élément principal dans l’environnement de l’entreprise, car une insuffisance ou
mauvaise communication entre les employés réduit l’esprit de coopération et réduit la
rentabilité de travail, en externe si l’entreprise n’a pas utilisé des informations bien
choisies (publicité), elle va perdre ses clients ainsi sa part au sein du marché. 
Finalement, il est important de dire que les risques n’ont pas toujours un impact
négatif, il y a aussi des risques qui mènent l’entreprise à améliorer sa situation dans
le futur, comme par exemple : les risques liés à la variabilité des coûts d’achats des
matières premières, il s’agit ici d’une variable liée au marché international dont il est
généralement très difficile de prévoir de manière optimal l’évolution sur le long terme.

On constate que l’existence des risques a des impacts cruciaux sur la performance de
l’entreprise.

SECTION B : L’IMPORTANCE DE LA GESTION DES RISQUES POUR


L’ENTREPRISE.

Comme indique la section précédente, les risques ont plusieurs


incidences sur la performance de l’entreprise. La gestion des risques est
17
donc un point de départ de la réussite des entreprises. Nous allons souligner dans la présente
section de l’importance et le processus de gestion des risques et ses bienfaits pour le
rendement de l’entreprise.

1) Le processus de gestion des risques :

La gestion des risques est la discipline visant à identifier, évaluer et prioriser les risques
relatifs aux activités d'une organisation, quelles que soient la nature ou l'origine de ces
risques, pour les traiter méthodiquement de manière coordonnée et économique, de manière à
réduire et contrôler la probabilité des événements redoutés, et réduire l'impact éventuel de ces
événements.

Le processus général de gestion des risques au sein de l’entreprise s’inscrit dans le cadre de la
démarche suivante:

o L’IDENTIFICATION :

A cette étape, l’entreprise vise à repérer les problèmes


potentiels avant leur transformation en problèmes réels et à
inclure cette information dans le processus de gestion de
projet. Cette phase permet la formulation des énoncés de
risques et l’identification de leur information contextuelle.

o L’ANALYSE :

La phase d’analyse vise à convertir les informations et


données sur le risque recueillies au cours de la phase
d’identification. Une fois cette analyse est complétée, il sera
alors possible, d’identifier une stratégie de mitigation et de
contingence pour chaque risque et de définir les mesures
appropriées.

o La PLANIFICATION :

18
La phase de la planification vise à planifier les mesures de mitigation et, au besoin les
mesures de contingence, qui permettront de diminuer les risques identifiés au cours de
la phase d’identification.

o Le SUIVI :

La phase de suivi vise à recueillir l’information pertinente


permettant de mettre à jour les fiches de risque et de présenter
cette information de façon claire et intelligible aux personnes et
aux groupes à qui elle est destinée. L’objectif ultime de
l’information résultante de la phase de suivi est de pouvoir
prendre une décision à l’égard de chaque risque faisant l’objet
d’un suivi.

o Le CONTRÔLE :

La phase de contrôle consiste en une prise de décision éclairée,


opportune et efficace concernant les risques et les plans de
mitigation et de contingence. Chaque risque est examiné et
l’information recueillie au cours de la phase de suivi est passée en
revue dans le but de pouvoir déterminer les actions à prendre à son
égard. Ainsi, la continuation des activités de suivi ou la clôture du risque constituent deux
décisions possibles en rapport avec un risque donné.

o La COMMUNICATION :

La phase de communication constitue un axe primordial du


processus de gestion des risques. Elle vise notamment à ce que les
risques associés au projet et les options disponibles en vue d’en
réduire les conséquences soient bien comprises, permettant ainsi de
faire des choix éclairés qui tiennent comptent des exigences
auxquelles le projet doit répondre.

2) L’importance de la gestion des risques pour l’entreprise :

Une bonne gestion du risque est un élément incontournable pour faire face à ses incidences
nuisibles sur le rendement de l’entreprise.

19
Elle permet de protéger le patrimoine de l’entreprise et crée de la valeur pour celle-ci et ses
parties prenantes, car elle contribue à :

o Fournir un cadre méthodologique permettant à toute activité future d’être mise en


place de façon cohérente et maîtrisée,
o Améliorer le processus des décisions, leur planification et leur hiérarchisation par une
compréhension exhaustive et structurée des activités de l’entreprise, de la volatilité de
ses résultats et par l’analyse des opportunités ou menaces sur ses projets,
o Contribuer à l’optimisation de l’utilisation et allocation du capital et des ressources
dans l’entreprise, réduisant la volatilité dans les secteurs non essentiels de l’entreprise,
o Protéger et augmenter le patrimoine et l’image de marque de l’entreprise,
o Développer et soutenir le potentiel des employés et le capital de connaissance de
l’entreprise,
o Optimiser l’efficience opérationnelle.

De ce fait, la gestion des risques est considérée comme une conditionnalité de réussite de
toute entreprise.

Conclusion

Après avoir fait le tour sur le processus et l’importance de la gestion des risques, nous
pouvons conclure que l’objectif principal de celle-ci est de faire sortir les entreprises des
situations de crises avec le moins de désagréments possible. Cependant une question se
détache à la fin de ce chapitre qui concerne l’impact de chaque type de risque sur la
performance de l’entreprise, notamment le risque opérationnel qui est le plus fréquent ? C’est
ce que nous allons détailler dans la deuxième partie de ce projet.

20
CONCLUSION PARTIE I
La première partie de ce projet a relaté l’évolution sémantique au fil du temps du
mot risque, qui se caractérise par l’obscurité et l’incertitude ainsi que ses
incidences meurtrières sur le rendement de l’entreprise. La gestion du risque
suppose le passage par un processus qui commence par l’identification du type
de risque, l’analyse de sa gravité, la planification des outils de son traitement, le
suivi des progrès, le contrôle et la communication en fin de compte. La bonne
gestion du risque constitue un élément fatal et crucial pour toute entreprise car
elle permet de maintenir les situations de crises et garantir la bonne marche de
son activité.

21
Partie II :
LE RISQUE OPERATIONNEL DE
L’ENTREPRISE

INTRODUCTION PARTIE II

22
Nous avons vu dans la partie une que les risques ont des incidences
remarquables sur le rendement et la performance de l’entreprise. S’intéresser à
la connaissance profonde desdits incidences constitue une priorité pour les
entreprises afin de mieux cerner les défaillances et de se préparer à toute
situation inattendue. Le risque opérationnel est l’un des risques fréquents dont le
degré de gravité nécessite une attention particulière par les entreprises. Une
meilleure gestion de celui-ci est désormais décisive au cœur de la bonne marche
de toute entreprise et permettant l’amélioration du rendement de celle-ci au
niveau interne et externe. Dans ce cadre, nous allons mettre le point dans cette
partie sur la connaissance des incidences du risque opérationnel, le processus à
suivre pour son traitement et son impact sur le rendement de l’entreprise.

CHAPITRE I : QU’EST-CE QU’UN RISQUE OPERATIONNEL ?


Introduction :

23
Comme indiqué dans la première partie du présent projet, les risques ont un impact crucial sur
le rendement et la performance de l’entreprise. La connaissance approfondie des incidences
de chaque type des risques est fortement recommandée pour les entreprises afin de mieux
cerner les anomalies et de se préparer à tout événement redouté.

Nous avons choisi de préciser dans ce chapitre les incidences du risque opérationnel, dont
l’entreprise s’expose fréquemment, et ce, dans les sections sous-mentionnées :

 Section A : Définition et catégories du risque opérationnel ;


 Section B : Impacts du risque opérationnel sur le rendement de l’entreprise.
SECTION A : DEFINITION ET CATEGORIES DU RISQUE OPERATIONNEL :

Lors de l’exécution de leur activité normale, les entreprises sont tenues


de faire face à un ensemble varié de risques, dont le degré de gravité se
diffère d’une catégorie à une autre, en vue d’assurer leur poursuite et
leur continuité.

Le risque opérationnel est considéré comme l’un des éléments les plus dangereux qui pourrait
entrainer la disparition de l’entreprise, en cas de négligence.

Il existe plusieurs types de risques opérationnels, dont l’entreprise pourrait se confronter. A


cet effet, nous allons mettre en évidence, dans cette section, la notion du risque opérationnel
et ses différentes catégories.

1) Définition du risque opérationnel :

Plusieurs définitions ont mis le point sur la notion du risque opérationnel, l’élément
perturbateur de la stabilité de toute organisation.

Ci-après, quelques définitions du risque opérationnel :

Selon l’accord de Bâle II8, Le risque opérationnel est défini comme « tout risque de perte
résultant de la défaillance ou de l’inadéquation des processus internes, des ressources, des
systèmes ou d’événements extérieurs, matérialisant les fragilités des cycles d’exploitation et
de l’activité courante d’une structure ».

Cette définition précise que le risque opérationnel émane de faiblesses existantes au


niveau des processus internes ou d’événements extérieurs pouvant avoir des incidences sur la
bonne tenue de l’activité de l’entreprise.
8
Paragraphe 644 de l’accord de Bâle II

24
King (2001) définit le risque opérationnel comme le risque qui « ne dépend pas de la façon
de financer une entreprise, mais plutôt de la façon d'opérer son métier », et « le risque
opérationnel est le lien entre l'activité du travail d'une entreprise et la variation de résultat du
travail ».

Cette définition précise que le risque opérationnel a un lien direct avec les défaillances
issues de la façon d’opération du métier de l’entreprise.

Selon Vanini (2002), le risque opérationnel est « le risque de déviation entre le profit associé
à la production d'un service et les attentes de la planification managériale. Le R.O correspond
à l'écart enregistré, positif ou négatif, par rapport au profit attendu ».

Le risque opérationnel représente l’écart entre le résultat atteint et le résultat escompté.

2) Catégories du risque opérationnel :

Il existe plusieurs catégories de risque opérationnel. L’accord de Bâle II a adopté une


classification qui synthétise les différents types de risque opérationnel et les lignes d'activités
qui peuvent le générer. Il s’agit notamment de :

o Fraude interne :

Elles se sont des pertes issues des actes qui visent à frauder, détourné des biens ou à tourner
des règlements, la législation ou la politiques de l'entreprise impliquant au moins une partie
interne à l'entreprises.

o Fraude externe :

Il s’agit des pertes résultant des actes visant à frauder, détourner des biens ou à tourner des
règlements, la législation de la part d'un tiers.

o Pratiques en matière d'emploi et sécurité sur le lieu de travail :

Elles se sont des pertes résultant d'actes non conformes à la législation ou aux conventions
relatives à l'emploi, la santé ou la sécurité, de demandes d'indemnisation ou d'atteinte à
l'égalité ou actes de discrimination.

o Clients, produits et pratiques commerciales :

25
Il s’agit des pertes résultant d'un manquement non - intentionnel ou du à la négligence, à une
obligation professionnelle envers des clients spécifiques, ou de la nature ou conception d'un
produit.

o Dommages aux actifs corporels :

Il concerne les destructions ou dommages résultant d'une catastrophe naturelle ou d’autres


sinistres.

o Dysfonctionnement de l'activité et des systèmes :

Il concerne les pertes résultant de dysfonctionnement de l'activité ou des systèmes.

o Exécution, livraison et gestion des processus :

Il s’agit des pertes résultant d'un problème dans le traitement d'une transaction ou dans la
gestion des processus ou de relation avec les contreparties commerciales et fournisseurs.

En déduire que le risque opérationnel est la perte issue des activités endogènes ou exogènes
à l’entreprise. Ce type de risque génère des répercussions sur la rentabilité de l’entreprise,
dont le détail est récapitulé dans la section suivante.

26
SECTION B : L’IMPACT DU RISQUE OPERATIONNEL SUR LE RENDEMENT DE
L’ENTREPRISE :

Nous avons évoqué dans la section précédente, qu’il existe plusieurs


catégories de risque opérationnel qui peuvent être générées par
d’activités ou d’événements endogènes ou exogènes à l’entreprise et
assurément ayant des incidences sur le rendement de celle-ci. La
présente section précisera alors les impacts de ce type de risque sur le rendement de
l’entreprise.

1) L’importance de la connaissance des impacts des risques opérationnels pour la


rentabilité de l’entreprise :

La principale préoccupation de toute entreprise c’est de répondre au questionnement


« comment améliorer sa rentabilité ? ». Certes, penser à améliorer la qualité des produits et
services offerts aux clients, réduire les charges inutiles, ainsi qu’augmenter le volume de son
chiffre d’affaire se sont des moyens indispensables pour atteindre cet objectif. Néanmoins, et
comme on a précisé dans les sections précédentes, l’existence du risque peut entrainer
l’entreprise à des conséquences inadmissibles.

La connaissance profonde des incidences du risque opérationnel revêt, donc, un caractère


important pour toute entreprise, sa réussite et sa pérennité en dépend, vu les conséquences
néfastes et incontrôlables de ce type de risque.

La rentabilité de l’entreprise dépend également de mieux cerner les incidences des risques
qui la menacent et de déterminer les mesures efficaces pour les éviter.

2) L’impact du risque opérationnel sur le rendement de l’entreprise :

Le risque opérationnel a plusieurs incidences sur le rendement et sur la rentabilité de


l’entreprise. Le tableau, ci-après, récapitule les catégories de risques opérationnels, citées dans
la première section, avec des exemples bien précis de chaque type en mettant en évidence leur
impact et incidence sur le rendement de l’entreprise.

27
Catégorie du RO Exemples du RO Impacts
Informations inexactes sur les positions, Retards, réduction de la qualité de
falsifications, vol commis par un employé et travail, manque de confiance entre les
Fraude interne délit d’initié d’un employé opérant pour son employés, difficultés d’identification des
propre compte. problèmes d’entreprise…

Braquage, faux en écriture et dommages dus -Pertes financières et économiques,


Fraude externe au piratage informatique. exploitation de l’information piratée par
les concurrents...
Pratiques en Demandes d’indemnisation de travailleurs, -Sanctions légales, arrêt de travail à
matière d'emploi et violation des règles de santé et de sécurité cause des grèves.
sécurité sur le lieu des employés, activités syndicales, plaintes
de travail pour discrimination et responsabilité civile
en général.
Violation de l’obligation fiduciaire, -Pertes de client, mauvaise réputation de
utilisation frauduleuse d’informations l’entreprise.
Clients, produits et
confidentielles sur la clientèle, opérations
pratiques
boursières malhonnêtes pour le compte de la
commerciales
banque, blanchiment d’argent et vente de
produits non autorisés.
Actes de terrorisme, vandalisme, séismes, -Perte de matériel et d’immobilisation
incendies et inondations. d’entreprise, pertes humaines (décés,
Dommages aux
handicap...), augmentation des charges
actifs corporels
d’entreprise (coût de réparation,
indemnisation des travailleurs...)
Exécution, livraison Pannes de matériel et de logiciel -Manque d’accès rapide d’information et
et gestion des informatiques, problèmes de retard de travail et de livraison.
processus télécommunications et pannes d’électricité.
Erreur d’enregistrement des données, -Pertes d’information non enregistrées,
défaillances dans la gestion des sûretés, sanctions légales, perte de clients et de
Dysfonctionnement
lacunes dans la documentation juridique, fournisseurs, augmentation des charges
de l'activité et des
erreur d’accès aux comptes de la clientèle et (exemple : nouveaux
systèmes
défaillances des fournisseurs ou conflits fournisseurs=>nouveaux
avec eux. prix=>augmentations des charges)….

En conclusion, Le risque opérationnel a des impacts cruciaux et dangereux sur le


rendement de l’entreprise. S’intéresser à mieux gérer le risque opérationnel est désormais
fatal pour que l’entreprise garantisse sa stabilité et sa compétitive.

Conclusion :

Nous avons vu que le risque opérationnel représente la perte résultant des activités internes ou
externes à l’entreprise. Il génère des conséquences néfastes sur le rendement et la
performance de celle-ci. La gestion des risques opérationnels est un élément fatal pour la
continuité et la pérennité de toute entreprise.

28
CHAPITRE II : LE ROLE DE LA GESTION DU RISQUE OPERATIONNEL POUR
L’ENTREPRISE ?
Une bonne gestion du risque opérationnel est désormais considérée comme cruciale au cœur
de la gouvernance de toute entreprise, elle contribue à améliorer le rendement de celle-ci au
niveau interne et externe. Dans ce cadre, nous allons mettre le point dans ce chapitre sur le
processus à suivre afin de mieux gérer les risques opérationnels et son impact sur le
rendement de l’entreprise. De ce fait, ce chapitre s’articule autour de deux sections qui sont :
 Section A : Facteurs clés de réussite de la gestion des risques opérationnels ;
 Section B : Processus et effets de la couverture des risques opérationnels.
SECTION A : LES FACTEURS CLES DE REUSSITE DE GESTION DU RISQUE
OPERATIONNEL :
La bonne appréhension du risque opérationnel est tributaire d’avoir des
gestionnaires compétents, ayant des critères bien précis pour accomplir
leur mission, qui se résume par l’identification et le traitement dudit
risque et de chercher les solutions pour réduire ses conséquences à des
niveaux acceptables.
Un risque Manager compétent plus d’autres conditionnalités constituent donc la base
essentielle de la gestion du risque opérationnel. Cette section décèlera les fonctions du
Risk-Manager et les facteurs clés de réussite de la gestion du risque opérationnel.

1) Les fonctions du Risk-Manager :


Le Risk Manager est un observateur de l'entreprise et de son environnement, sa mission se
résume à identifier, évaluer, et suivre les risques éventuels et susceptibles de mettre en cause
la survie de l'entité, ainsi que de mettre en œuvre les actions nécessaires pour la pérennité de
l'entreprise. Les fonctions confiées au Risk-Manager sont :

 Analyser en temps réel les ressources de l’entreprise entre les sorties et les rentrées
d’argent ;
 Évaluer les risques potentiels ;
 Prévenir et informer la direction de l’entreprise ;
 Faire l’interface avec les compagnies d’assurances ;
 Soumettre des solutions de prévention ;
 Assurer le suivi global des opérations financières de l’entreprise.

Le risk manager est tenu de se caractériser par un certain nombre de critères qui se résument
comme suite :

 Un esprit de synthèse et d’analyse ;

29
 Une bonne résistance au travail sous pression ;
 Le goût du travail en équipe ;
 Le sens de la communication et du contact.

Le risk manager doit aussi :

 Maîtriser les outils de gestion informatiques ;


 Avoir de solides connaissances en finance, fiscalité et droit ;
 Maîtriser les langues surtout la langue anglaise.
2) Facteurs clés de réussite de la gestion des risques opérationnels :
Une gestion réussie des risques opérationnels dépend de l’accomplissement de certaines
conditionnalités, à savoir :
 Soutien du Conseil d’Administration et Senior Management ;
 Formuler une définition claire et commune du risque en question pour toute
l’entreprise ;
 Allocation de ressources claires, adéquates et suffisantes pour la gestion du risque ;
 Établir un solide cadre de gestion des risques afin d’assurer son exhaustivité
(méthodologie) ;
 Créer un référentiel de gestion du Risque solide pour assurer l’exhaustivité
(méthodologie) ;
 Mettre en place une bonne structure de reporting et de suivi des progrès ;
 Mettre en œuvre un outil de support répondant aux besoins de l'entreprise.
D’autres mesures sont à prendre par l’entreprise pour une bonne marche de la gestion du RO,
et ce à travers :
 La mise en place un système de contrôle et d’audit interne ;
 L’organisation des réunions régulières pour identifier les risques opérationnels qui
pèsent sur l’entreprise ;
 La mise en place d’un programme de formation complet pour les gestionnaires du
risque.

Pour conclure, la gestion réussie du risque opérationnel dépend de plusieurs


conditionnalités dont l’entreprise est tenue d’en prendre en compte.

30
SECTION B : LE PROCESSUS ET LES EFFETS DE LA COUVERTURE DU
RISQUE OPERATIONNEL :
La gestion du risque opérationnel est un processus de mesure et
d'évaluation de son degré de gravité et de développement de stratégies
pour les gérer. La présente section vise à donner un aperçu général sur
le processus de traitement du risque opérationnel et les effets de la
couverture du risque opérationnel sur le rendement et la rentabilité de
l’entreprise.
1) Le processus de gestion du risque opérationnel :
La gestion des risques opérationnels au sein de l’entreprise passe par plusieurs étapes
essentielles, à savoir :

identification

la gestion des
suivi risques évaluation
opérationnels

traitement

1. L’identification le risque opérationnel :

L’identification : Est une étape primordiale pour identifier les détenteurs du risque
opérationnel. Dans cette démarche, l’entreprise sépare chaque tâche de son processus de
travail pour l’analyser profondément en identifiant le risque, sa nature, ses facteurs
déclenchant et l’origine de ce risque.

Pour identifier le risque opérationnel il est nécessaire de passer par deux étapes de base, à
savoir : la cartographie des risques opérationnels et la typologie des risques opérationnels
selon leurs fréquence et gravité.

31
a) La Cartographie du risque :
C’est un outil qui gère le risque de contrôle interne de l’entreprise. Il contient l’ensemble des
informations nécessaires pour prendre des décisions, ainsi que d’identifier les événements
imprévus qui pourraient survenir dans le futur et associés aux risques opérationnels.
Afin d’aboutir à la conception d’une cartographie des risque on doit parcourir Les 5 étapes
suivantes :

Découpage de l'activité par ligne de métier selon les critères du régulateur.


1

Décomposer chaque ligne de métier en processus : c'est à dire diviser et séparé


2 chaque tache de cette métier pour l'analyser profondément .

Dans cette étape on associe ensuite les incidents suceptibles d'en perturber le
déroulement et d'entrainer le non réalisation des objectifs du processus(en terme de
3 résultat concret,ou de terme de délais).

Pour chaque étape le risque est évalué en déterminant la fréquence d'occurence du


4 risque et l'impact en cas de survenance.

Construction d'une matrice de risque qui est sous forme de graphe à deux
5 dimension :l'impact et la fréquence

Exemple de cartographie de risques9 :

9
http://www.cartographie-des-risques.fr/

32
b) Typologie des risques opérationnels selon leurs fréquence et gravité :

Dans cette étape, on classe les risques selon leurs fréquences d’occurrence et leurs gravités.

 Risque de fréquence et de gravité faibles : Ce sont des risques qui se réalisent


rarement et dont l'impact est limité même s'ils se réalisent. L’entreprise peut vivre
avec ces risques, nous parlerons de risques mineurs.
 Risque de fréquence faible et de gravité élevée. : ce sont des événements qui se
produisent rarement mais dont les conséquences sont significatives lorsqu'ils se
produisent. En raison de leur faible fréquence, il est difficile de prévoir et d'anticiper
leur survenance. La concrétisation du risque entraine des conséquences pouvant
affecter sérieusement l'activité de l’entreprise, le redémarrage nécessite l'injection de
capitaux extérieurs. Cette deuxième catégorie et dénommée risques catastrophiques.
 Risque de fréquence élevée et de gravité faible : ces événements se produisent
assez régulièrement mais leurs conséquence sont relativement faibles, le risque est
généralement prévisible, cette catégorie peut être dénommé risque opérationnel.

 Risque de fréquence et de gravitée élevées : les évènements se produisent


régulièrement et leurs conséquences sont à chaque fois significatives. Dans la majorité
des cas le décideur abandonne le projet à moins que le projet soit primordial pour le
développement de l’entreprise. On parle alors de situation d'évitement.

2. Evaluation des risques :

Évaluation du risque : c'est un processus de comparaison du risque estimé avec des critères de
risque donnés pour déterminer l'importance d'un risque, on évalue les risques opérationnels en
déterminant leurs fréquences, leur degré d’acceptabilité ainsi que la mesure de leur impact.

Exemple de cartographie de risques et de contrôles10 :

10
http://blog.iena.com/cartographie-des-processus-et-cartographie-des-risques-comment-les-mettre-en-
coherence/
33
Risque inacceptable toutes activité engendrant de tels risques doit entrainer
des mesures d'urgence voir etre interrompue.

Risque tolérables sous conrole le risque doit etre réduit ou supprimé en engageant
(limite d'acceptabilité) rapidement des mesures de prévention.

Risque acceptable le risque est réduit à un niveau bas.

3. Traitement :
Si l'identification du risque opérationnel est considérée comme déterminante pour la qualité
de l'analyse et l'évaluation comme la phase la plus difficile de mise en œuvre, le traitement
des risques est vraisemblablement (avec le choix du seuil d'acceptabilité) la phase la plus
lourde de responsabilité pour les gestionnaires. L'objectif du traitement des risques est double.
Il s'agit d'une part de prévenir et de réduire les risques inacceptables par la mise en place de
mesures de prévention ou de protection afin d'atteindre un niveau de sécurité maximal.
4. Suivi :
La gestion des risques opérationnels nécessite un suivi régulier. Ce suivi vise à garantir la
fiabilité de chaque étape. Cela permet de mettre en place des solutions à moyen et à long
terme.

2) Les effets de la couverture du risque opérationnel sur l’entreprise :

Comme nous avons précité, le risque opérationnel représente les défaillances nées d’activités
ou d’actions qui pourraient être intrinsèques ou extrinsèques à l’entreprise. Le suivi minutieux
du processus de traitement du risque opérationnel précité, en utilisant les facteurs clés de la
bonne gestion, représente la base essentielle du succès de l’entreprise.

Minimiser les conséquences néfastes des risques à des niveaux acceptables et augmenter le
profit constituent les préoccupations majeures de la gestion du risque opérationnel dans
l’entreprise. Les pertes provenant de ce type de risque rendent l’entreprise incapable de
continuer son activité dans les bonnes conditions. La gestion du risque vient alors pour
maintenir la situation de l’entreprise et faire face aux problèmes rencontrés, son importance

34
révèle dans les effets magiques sur le rendement de celle-ci au niveau interne et au niveau de
son environnement.

En interne, la lutte contre la fraude issue des employés (comme : la corruption, le vol…), en
appliquant des Sanctions punitives et en renforçant les sources de motivations, améliore la
qualité de leur travail et leur performance, ce qui augmente la productivité et le rendement de
l’entreprise.

La bonne gestion du risque opérationnel implique une bonne communication interne au sein
de l’entreprise qui a des incidences notables au niveau du comportement des employés et de
renforcement du sens de l’esprit d’équipe et d’appartenance, ce qui contribue fortement sur la
bonne marche vers la réalisation des résultats escomptés par l’entreprise, ainsi la facilitation
de l’identification des problèmes confrontés.

Veiller au maintien des matériels et des systèmes informatiques utilisés en prenant des
précautions nécessaires en cas de dysfonctionnement assure la continuité de travail de
l’entreprise d’une part et protège l’information enregistrée d’une autre part.

En externe, la bonne gestion du risque opérationnel sert à rendre l’entreprise plus responsable
vers ses fournisseurs et ses partenaires en respectant la date d’échéance de recouvrement de
ses crédits et en honorant ses engagements vers ses collaborateurs, elle garantit une bonne
réputation et une bonne image, ce qui augmentent le niveau de confiance chez ses partenaires
et accroître sa part dans le marché.

Veiller à gérer les risques susceptibles de menacer la perte de ses clients, en respectant la
qualité des produits et services offerts et leur livraison à date, permet à l’entreprise de
fidéliser ses clients et conquérir des nouveaux marchés.

Nous avons constaté que la gestion du risque opérationnel est un processus long et
déterminant. La gestion sainte et efficace dudit risque est fortement utile et ayant des
impacts magiques sur le rendement de l’entreprise.

Conclusion :
Pour conclure, la gestion du risque opérationnel est un processus long et déterminant, sa
réussite dépend de l’accomplissement d’un ensemble de conditionnalités et de la compétence
des gestionnaires. La gestion sainte et efficace du risque opérationnel est fortement conseillée
pour les entreprises, son importance réside dans les incidences magiques sur le rendement et
la bonne marche de celles-ci en interne et en externe.

35
CONCLUSION PARTIE II
La deuxième partie de ce projet a traité, d’une manière spécifique, le risque
opérationnel, qui est défini comme le mali résultant des activités endogènes ou
exogènes à l’entreprise. Ce type de risque génère des conséquences meurtrières
sur le rendement et la performance de celle-ci. Sa gestion constitue alors une
exigence fatale pour la continuité et la pérennité de toute entreprise.

La gestion du risque opérationnel passe par un processus long et déterminant,


dont sa réussite dépend de l’accomplissement d’un ensemble de conditionnalités
et de la compétence des gestionnaires dudit risque. Cette gestion revêt une
importance majeure qui se révèle dans ses effets magiques sur le rendement et la
bonne marche des entreprises, au niveau interne et externe.

36
CONCLUSION
Les défis majeurs de toute entreprise c’est de chercher les moyens et outils qui lui permettant
d’être performante, rentable et durable.

Toutefois, l’exposition aux risques entraine l’entreprise à des conséquences néfastes et à nuire
à son existence. Avoir une bonne gestion des risques est une chose incontournable en vue de
mener à bien l’activité de l’entreprise et de garantir sa pérennité.

Le présent projet est intitulé sous la thématique « le risque opérationnel de l’entreprise ». Il est
articulé autour de deux parties visant le développement de ce sujet.

La première partie a traité ce sujet d’une façon globale en mettant en évidence l’évolution
sémantique du mot risque au fil du temps, ses incidences meurtrières sur le rendement de
l’entreprise, son processus de gestion de la phase de l’identification à la phase de
communication, ainsi que les effets de la bonne gestion sur la performance de l’entreprise.

La deuxième partie de ce projet a été consacrée de traiter, d’une manière spécifique, le risque
opérationnel, le plus fréquent pour les entreprises, en mettant en exergue ses incidences
douloureuses sur la performance de celles-ci, sa méthodologie de gestion et ses effets sur la
continuité et la pérennité de l’entreprise.

37
BIBLIOGRAPHIE  

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