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CMN3505 Éthique des médias

Automne 2022
Test écrit de mi-session en ligne (25%)
Le 20 octobre 2022, de 19h00 à 20h30

Nom et numéro d’étudiant : Bisimwa Christelle Nsimire, 300102445

C’est un test à livre ouvert. Durée : 90 minutes.


Vous devez répondre aux questions directement sur ce formulaire et le soumettre en
format Word sur B-Space, avant 20h30.
Une pénalité sera appliquée en cas de retard (1 point de moins par chaque tranche de
5 minutes).
Attention. Vous devrez être connectés sur Zoom pendant toute la durée du test afin que
nous puissions à tout moment vérifier votre identité.

1. La morale précède l’éthique ? ou c’est l’éthique qui vient en premier et englobe la


morale? Expliquez brièvement, en faisant référence aux auteurs appropriés, quelle est la
différence entre ces deux propositions. (2 points)

Réponse : En se referrant à Guy Durand et François Bernier.


Je dirais que c’est la morale qui précède l’éthique. D’abord on a la morale qui est
l’ensemble des principes (des normes et des règles) élaborés et ceux-ci nous impose des
comportements à avoir. Et L’éthique quant à elle est la justification des normes qui ont
été élaborées. Elle est la réflexion sur la morale.

2. Le terme déontologie peut avoir deux significations distinctes selon le contexte dans
lequel il est utilisé. Nommez et définissez brièvement chacune de ces deux
significations. (2 points)

Réponse : elle peut être une morale partielle, cad, qui caractérise les comportements des
individus qui veulent vivre d’une certaine manière et dont le non-respect de ces règles
entraine des conséquences
Morale des pairs : Dans ce cas elle agirait comme ce qui déterminerait quels sont les
devoirs qu’on auraient envers les autres.

3. Existe-t-il un lien entre le droit et la morale? Présentez et justifiez votre réponse. (2


points)

Réponse : Oui il existe un lien entre morale et droit, parce que le droit codifie les
principes moraux. Il n’y a pas de droit sans morale. La loi est obligatoire certes mais elle
reste abstraite. EX : le droit à l’avortement, aujourd’hui les femmes ont le droit d’avorter
mais il y a une dimension de la morale qui intervient là-dedans.

4. Parmi les grandes traditions éthiques nous avons présenté, entre autres, l’utilitarisme et
le voile d’ignorance de John Rawls. Selon vous, quelle est la différence principale entre
ces deux approches? Pourrait-on, malgré tout, trouver un point de ressemblance entre ces
deux approches? Veuillez élaborer. (2 points)

Réponse : Le principe utilitariste serait le plus grand bonheur au plus grand nombre
possible. Celle du voile de l’ignorance serait de ne pas être ignorant en privilégiant ceux
qui sont plus forts au détriment de ceux qui sont faibles. C’est de penser le système
différemment, ici la quête n’est pas son propre intérêt. Il y a un point de ressemblance car
la pensée utilitariste et le voile d’ignorance sont des pensées altruistes, d’un côté on
cherche le bonheur, l’épanouissement de plusieurs personnes et de l’autre on néglige ses
propres intérêts, et en les négligeant on pense à l’autre.

5. Soulignez la bonne réponse ou complétez les phrases suivantes : (3 points)

A. À quel terme correspond l’arétisme : a) devoir, b) valeur, c) vertu d) utilité ?...


(0,5 point)
B. Quelle approche éthique s’oppose au conséquentialisme ? la déontologie (0,5
point)
C. Comment s’appelle la science qui étudie des valeurs ? l’axiologie… (0,5 point)
D. M. Rokeach fait la distinction entre les valeurs terminales et les valeurs
instrumentales…. (0,5 point)
E. H. Henz évoque quatre (4) valeurs absolues. Nommez-les : valeurs religieuse (le
sacré), valeurs morales( le bien), valeur théoriques( le vrai) et valeurs esthétiques(
le beau)………… (1 point)

6. La dichotomie classique en métaéthique fait une distinction entre l'éthique téléologique


et l'éthique déontologique. Démontrez en quelques phrases la différence essentielle entre
ces deux traditions. Pour chaque théorie citez un exemple. (4 points)

Réponse : La téléologie détermine la moralité d’une action ou d’une conduite en fonction


de ses conséquences comme le principe utilitariste (le plus grand bonheur plus le plus
grand nombre) et la déontologie où la moralité consiste essentiellement en devoirs qui
s’imposent aux sujets comme l’impératif catégorique (agir uniquement en fonction de la
maxime qui transformer en loi universelle.

7. Expliquez ce qu’est la métaphore du libre marché des idées : son origine, sa


signification, ses limites.  Selon vous est-elle pertinente pour une meilleure
compréhension du paysage médiatique actuel ? (3 points).

Réponse : La métaphore du libre marché des idées proviendrait de la liberté d’expression,


sa politique est de laisser faire. Chacun peut être créatif et proposer ses opinions. C’est un
marché où circulent les idées de chacun sans étouffer la parole à d’autres et sans aucun
favoritisme. La limite serait qu’il ne faudrait pas qu’il y ait une contrainte, aucun acte
posé avec contrainte n’est synonyme de vertu. Oui puisqu’elle permettrait aux médias de
s’exprimer librement, attention il faut toujours qu’il y ait des règlementations pour éviter
les débordements. Néanmoins on comprendrait mieux le paysage médiatique, tous les
médias ne sont pas pareils et même dans chaque médias les personnes diffèrent ainsi que
les manières de faire. D’où cette métaphore est importante.

8. Répondez à une seule des deux questions suivantes (3 points) :

8a. Le principe de la responsabilité sociale des médias :


A. Quand et dans quel contexte émerge ce concept. (1 point)
B. Pourquoi on considère parfois la presse comme « chien de garde »? (2 points)

Réponse :

OU

8b. L’avènement de la liberté d'expression :


A. Nommez deux évènements historiques marquants. (1 point)
B. L’exercice de cette liberté se manifeste à travers quelques principes
fondamentaux. Nommez-en deux (2). (2 points)

Réponse : La déclaration universelle des droits de l’homme en 1948, Virginia’s


Bill of right en 1776.
La liberté d’entreprendre, La libre circulation de l’information

9. Est-il acceptable, dans le cadre d’un reportage télévisé, de recourir à des simulations
ou des mises en scène des événements relatés ? Faites une brève analyse en présentant le
pour et le contre en faisant appels aux piliers journalistiques vus en classe, Module 6. (4
points)

Réponse : c’est une question à double volet parce qu’en nous basant sur les piliers du
journalisme il faut : dire la vérité, il faut qu’il y ait une certaine rigueur donc il faut
questionner la méthode de communication qu’on veut utiliser. Est-ce que recourir à des
mises en scène est la bonne méthode, à mon avis non. Puisqu’on doit être objectif, la
qualité de ce qui existe en soi indépendamment du sujet de reportage. En outre on doit
être exacte en relatant les faits tels qu’ils sont. Ne transformer aucune information. Si on
faisait des simulations, le danger serait de ne pas reproduire à l’identique ce qui s’est
réellement passé.

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