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Raconter une histoire

Introduction

Les théories d'Alberti se diffusent au XVe siècle et sont considérer comme une
véritable norme de la peinture. On va s'intéresser à la diffusion de cette norme
chez les artistes.

La chapelle Tornabuoli, dans l'église de Santa Maria

L’ensemble est réalisé par Ghirlandaio. Ce travail lui est attribué, et va être
représentatif de ce qu’est l’atelier d’un artiste au XVe siècle, notamment de sa
conception familiale (voir biographie de l’artiste).

On assiste au décor de la chapelle en 1485. Le commanditaire Giovanni fait appel


aux artistes pour le décor de la chapelle familiale.

Le décor est composé de plusieurs fresques divisées et organisées en une suite


logique des épisodes racontés.

Puis, on peut remarquer plusieurs ornements ; le découpage des réalisations


respecte la norme albertienne. On va se demander en quoi le décor de la chapelle
fit-elle vivre l’histoire qu’elle raconte.
1) Épisode de l’expulsion de Joachim

On peut remarquer le dispositif architectural qui encadre la storia de la fresque.


Cela met en perspective la composition, isole le motif du prêtre qui est l’élément
principal de l’œuvre.

- La mobilité de l’histoire qui dépend de la perspective ; c’est-à-dire s’il s’agit


d’un trompe-l’œil ou non. En cela, il respecte la norme albertienne grâce au
dispositif des personnages dans l’espace : tout d’abord, l’architecture à
travers la perspective, permet de raconter l’histoire ; puis, le dynamisme de
la composition dans sa lecture, permet de faire vivre l’histoire.

- Le traitement expressif des figures. Ici, cela est permis avec le mouvement
des drapés froissés. Mais aussi, les expressions des visages permettent de
donner le ton de ce qui est raconté. Enfin, le geste des personnages permet
le sens de lecture de la scène. Ce qui permet l’intensité de l’image est le
sentiment empathique de se percevoir dans l’œuvre (cf. « De l’icône à la
scène narrative », Ringbom). Il s’agit de la fonction expressive de la norme
d’Alberti.
2) La naissance de la Vierge

On y retrouve un système ornemental avec les piliers qui composent le cadre, et


qui définit la césure entre l’ornemental et l’histoire. Cependant, on peut assister à
une mise en abyme de la véracité du cadre puisque les pilastres de l’appartement
portent les mêmes ornements que ceux qui encadrent l’histoire.

De même, on retrouve le traitement expressif des figures notamment avec le geste


dansant (imité de la représentation antique des nymphes notamment), accentué
par le dynamise du vêtement. Il y a aussi le contraste entre l’arrivée des dames à
gauche et le geste de la jeune femme à droite qui permet le dynamise de ce qui
est raconté dans la scène.
3) Le couronnement de la Vierge
4) Le mariage de la Vierge

Peintre moderne, Paulo Uccello

Peintre Andrea Mantegna

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