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Ceci n’était pas nécessaire lors de l’existence auxquels il faut ajouter, à partir probable‑
d’un retable, ou bien si l’image était à la fois ment du IXe‑XIe siècles, la croix et les chan‑
un reliquaire assurant la sacralité de l’autel. deliers, à l’origine eux‑mêmes portatifs et
Toutefois, dans le cas où une image occu‑ non pas permanents sur l’autel21, ainsi que
pait une part importante de la surface d’un les boîtes à reliques, un groupe dont cer‑
autel, il fallait probablement la déplacer. taines images de Marie et des saints – que
L’illustration des Cantigas exige ce change‑ l’on pense souvent plus anciennes – fai‑
ment de scène pour des soucis de visibilité ; saient partie22. Il semble que la défense d’y
on pourrait se demander si la pratique litur‑ placer d’autres objets fut suivie sans doute
gique au XIIIe siècle – moment qui vit une
norme, recueillie ensuite par des auteurs médiévaux tels
telle prolifération des sculptures de la Vierge que Reginald de Prüm (Braun, 1924, II, p. 554), est passée
à l’Enfant – l’exigeait aussi. très naturellement et avec peu de changements aux rubri-
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images de Marie ; une cathédrale au titre de églises, celle de Saint‑Pierre – l’église épisco‑
l’Assomption (Gérone) où, au il du temps, pale et canoniale, à nef unique et transept,
un dialogue multiple, complexe et croisé incluant un autel Saint‑Michel – et celle de
de références mariales fut établi ; et, ina‑ Sainte‑Marie dite la Rodona, placée axiale‑
lement, quelques exemples d’images qui ment, devant la façade ouest de Saint‑Pierre,
ont transité, dans l’un ou l’autre sens, entre et aux fonctions paroissiales42. Des fouilles
des positions éloignées et une position sur archéologiques récentes43 ont conirmé que
l’autel. le plan de l’église de Sainte‑Marie, érigée
par Oliba, était occidentée et circulaire,
cette dernière caractéristique étant reprise MARC SUREDA I JUBANY - LES LIEUX DE LA VIERGE...
TOPO-LITURGIE MARIALE DANS au XIe siècle lors de sa reconstruction, qui
L’ENSEMBLE CATHÉDRAL DE VIC it l’objet d’une consécration en 1080. Une
porte à l’est regardait l’église Saint‑Pierre et
Pour reconstruire la présence de la Vierge une autre s’ouvrait au nord [ill. 2].
dans la topo‑liturgie de la cathédrale de Vic Au XIe et XIIe siècles, donc, le culte
au Moyen Âge, il faut remonter aux origines marial restait coniné dans cette deuxième
de cette installation. L’ensemble épiscopal église du groupe épiscopal44. Le modèle des
de Vic est documenté depuis 889 avec un rotondes mariales dérivées du Panthéon
triple titre (Saint‑Pierre, Sainte‑Marie et romain (Sainte‑Marie ad Martyres) ou celui
Saint‑Michel) courant dans la topographie
épiscopale du haut Moyen Âge en Cata‑ 42. Junyent, 1957.
43. Fouille réalisée en 2003 et publiée en catalan en 2004. Pour
logne. L’évêque et abbé Oliba le réorganisa la version française du dossier, utilisée ici, Subiranas, 2009.
entre 1017 et 1038 avec seulement deux 44. Junyent, 1954, p. 444.
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des rotondes occidentées inspirées du Saint‑ l’espace du maître‑autel n’était pas inclus
Sépulcre de Jérusalem ont été évoqués dans dans un plan parfaitement rond, bien que
la production scientiique45 pour les ori‑ celui‑ci ait dû se trouver dans l’extrémité
gines du bâtiment. On est cependant obligé occidentale de l’axe de l’église, comme dans
de mettre en rapport l’édiice du XIe siècle le bâtiment précédent étant donné la dispo‑
tout d’abord avec les créations architectu‑ sition des portails. La Vierge romane qui dé‑
rales complexes attribuées à l’action directe corait cet autel, conservée au MEV46, nous
ou à l’inluence d’Oliba, notamment avec renseigne davantage sur cette disposition
le dispositif occidental de Saint‑Michel de [ill. 3]. Cette sculpture est une pièce extra‑
Cuxa. Toutefois, à la diférence des chapelles ordinairement plate qu’il faudrait supposer
rondes de la Crèche et de la Trinité, la Rodo- originellement placée contre un dossier, re‑
na du XIe siècle avait une abside saillante et table ou prédelle, à l’instar d’autres Vierges
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pierre d’Oberpleis, également vertical dans ment nous ne savons rien sur ce mobilier
sa disposition48. Ainsi, vers 1180, au moins primitif. Mais un indice peut être vu dans
à Vic, s’était imposé l’usage de célébrer dos un parchemin de privilèges de la confrérie
aux idèles, indépendamment de l’orienta‑ de la Rodona, daté de 1342, qui comporte
tion géographique réelle. une miniature de la Vierge à l’Enfant [ill. 4]
Par ailleurs, cette dimension plus scé‑ lanquée de l’Annonciation et du Calvaire52.
nographique de l’autel et de son décor Plus intéressantes encore à notre avis sont
pourrait avoir trouvé des compléments les données transmises par Eduard Junyent
dans l’entourage de cette image. Comme à propos du retable dont la commande est
dans le retable cité d’Oberpleis, qui inclut passée en 1492 pour renouveler l’entourage
les Mages, ou comme les prédelles à balda‑ de l’image d’autel. Dans ses panneaux laté‑
quin de Saint‑Martin‑d’Envalls ou de Sant raux se mêlaient une assez moderne Vierge
Martí Sarroca d’après la restitution de Folch du Rosaire avec d’autres scènes à la saveur
i Torres49, il serait possible d’imaginer aussi plus archaïque (Épiphanie, Annonciation, MARC SUREDA I JUBANY - LES LIEUX DE LA VIERGE...
pour le meuble qui entourait notre image Assomption), tandis que dans la prédelle,
un déploiement similaire, qui puisse avoir bien que commandée deux ans auparavant,
servi aussi bien pour la liturgie que pour des l’iconographie s’avérait plus tardive (Pietà,
activités paraliturgiques50. Des représenta‑ Conception et Présentation de la Vierge et
tions de ce type, bien qu’elles ne peuvent deux scènes de la Passion du Christ)53. Il n’est
pas être mises indubitablement en rapport pas déraisonnable d’imaginer que, dans les
avec cette église, sont attestées dans la docu‑ panneaux principaux, l’inclusion du Rosaire
mentation de la cathédrale de Vic dans cette visait à mettre à jour un programme icono‑
deuxième moitié du siècle51. Malheureuse‑ graphique repris d’un mobilier plus ancien.
En efet, l’on retrouve ces scènes anciennes
48. Le Pogam, 2009, p. 27-29. dans les exemples romans cités et dans
49. Folch, 1956, p. 46.
50. Forsyth, 1972, p. 49-60 ; Orriols, 2003, p. 151. 52. Gudiol,1924, p. 289-290, fig. 96.
51. Gros, 1999. 53. Junyent, 1957, p. 499.
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nombre d’autres, tout comme dans des Vierge en marbre, œuvre italienne du
devants d’autel centrés sur l’image de la XVIe siècle, est aussi censée provenir de
Vierge et produits dans le milieu lié à la la même chapelle57 [ill. 6]. D’ailleurs, les
cathédrale de Vic dans la deuxième moitié anciennes structures du XIe siècle furent
du XIIe siècle, tels ceux d’El Coll (MEV 3) réutilisées au siècle suivant pour aménager
[ill. 5] ou d’Espinelves (MEV 7), dont le une petite crypte avec un autel, en usage
contexte de production a été mis en rap‑ jusqu’au tournant de 170058. Les descrip‑
port précisément avec la consolidation des tions ne nous disent pas où était placé l’au‑
drames sacrés à sujet marial54. tel de saint homas, mais s’il était l’autel de
Cependant, nous ne pouvons pas assurer la crypte, pour une certaine période, une
que l’image romane de la Vierge ait présidé Vierge aurait pu surplomber l’autre.
ce réaménagement gothique du maître‑au‑ Dans l’église épiscopale Saint‑Pierre, il faut
tel de la chapelle. La représentation de la attendre les années 1200 pour documenter la
Vierge assise dans le parchemin cité a ame‑ présence de la Vierge. Là aussi, le maître‑autel,
né M. S. Gros et A. Orriols à croire en sa voué au Prince des Apôtres, surplombait un
substitution par une image gothique55 dont deuxième autel du même titre, celui de Saint
aucune autre trace ne nous serait parvenue. Pierre in confessione, placé dans la crypte du
Nous savons, en tout cas, qu’au XVIIe siècle XIe siècle. L’élargissement de ce dispositif au
il y avait deux Vierges dans l’église, l’une siècle suivant, jusqu’à l’occupation de toute la
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LE MAÎTRE-AUTEL DE LA
CATHÉDRALE DE GÉRONE :
DE FOISONNANTES
RÉSONNANCES MARIALES
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met en rapport une apparition de la Vierge l’ont bien décrit F. Español ou M. Crispí76.
à Charlemagne et la conquête de la ville Ces reliques, plus visibles dans leur propre
contre les musulmans en 78573, légende reliquaire, accumulaient aussi des « eica‑
qui rendait l’empereur responsable du titre cités » plus précises et particulières. En ce
de l’église. Cependant, la plus ancienne sens, il faut ajouter la cathédrale de Gé‑
présence mariale attestée à la cathédrale rone à la liste des églises catalanes qui, au
de Gérone se trouve parmi les reliques XVe siècle au moins, possédaient une cein‑
qui furent ensevelies dans le maître‑autel ture de la Vierge, ici un bel objet en cuir
consacré en 1038. L’inventaire que l’on en décoré d’argent77 utilisé pour la protection
it le 20 avril 1347 lors de sa réinstallation des accouchements. Une pièce, donc, apo‑
dans le nouveau chœur gothique, révèle tropaïque même plutôt que relique, dérivée
des morceaux de cheveux, de la chemise, des mensurae Virginis et en dernier terme de
de la tunique et du sépulcre de la Vierge74, la ceinture conservée à la Chalkoprateia de
dans un esprit propre au monde roman et Constantinople et qui, comme cela arrivait
même carolingien75. Présence aniconique, avec les objets similaires conservés à Bar‑
invisible et discrète, mais fondamentale celone, Lavaix, Àger, Montserrat, l’Estany
et très puissante, ces reliques furent aug‑ ou Paret Delgada, et contrairement aux
mentées au il du temps par d’autres objets cas de Tortosa ou Prato78, ne it pas appa‑
placés hors du sepulchrum du maître‑au‑ remment, à Gérone, l’objet d’une grande
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lieux : l’un, bien visible, à la clé de voûte nant des représentations organisées comme
du baldaquin d’argent ; l’autre, plus discret, en cercles concentriques [ill. 12c]. De la
dans le relief placé côté Évangile de la mensa périphérie vers le centre, la structure du nou‑
altaris, entouré d’un cycle de la gloriication veau chevet à déambulatoire, presque com‑
de la Vierge et faisant le pendant, avec la plété en 1347 lors de la re‑consécration de
table du côté Épître, à la Maiestas Domini83. l’autel, fut coniguré dans la nette volonté
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Vers 1325 la Vierge romane en ronde‑bosse d’être le cadre d’un culte marial. Les vitraux
présidait donc un ensemble déjà complexe de l’étage supérieur, réalisés vers 1348‑1350,
de représentations mariales [ill. 12b]. tout en apportant une spectaculaire lumière
Toutefois, la vraie éclosion mariale dans inconnue dans le bâtiment roman, insistent
l’entourage du maître‑autel de Gérone se sur la narration des épisodes les plus impor‑
produit aux alentours de 1350, dans le nou‑ tants du cycle de la Vierge (Présentation
veau cadre architectural gothique, moyen‑ de la Vierge au Temple, noces de Joseph et
Marie, Annonciation, Visitation, Nativité,
83. Pour les tables d’autel droite, gauche et postérieure,
Marquès, 1959, p. 218-220 et 231-231 (transcription de la
Épiphanie, Présentation de Jésus au Temple,
visite pastorale de 1511).
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b c
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ill. 15 - Le retable du maître-autel de la cathédrale de Gérone, maître Bartomeu ca. 1320 et Pere Berneç ca. 1357 :
a) vue d’ensemble, b) Vierge de la prédelle, c) Vierge du pinacle central. © Catedral de Girona, photo : Josep M. Oliveras
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sibilité d’une variante ne peut pas être exclue. L’animal, n. 42 : « In praecipuis festivitatibus thesauri ecclesiae in
d’après les armoriaux catalans, fut adopté par les lignages publicum educuntur propter tria. Primo, propter conside-
médiévaux Sirvent, Cervera, Timor ou Cervelló, selon les rationem cautelae (...). Secundo, propter silemnitatis vene-
combinaisons de couleurs (Riquer, 1983, p. 225, 773). Ne rationem. Tertio, propter oblationis memoriam, videlicen in
pouvant exclure d’autres possibilités, on pourrait toutefois memoriam illorum, qui prius ea ecclesiae obtulerunt (...) ».
signaler la présence dans la documentation capitulaire des 99. Español, 2002, p. 182-183 ; on pourrait admettre une
alentours de 1400 d’un seul chanoine au nom concordant, certaine variation de scénarios, par exemple avec l’usage
Martí de Cervera, qui prit possession en 1382 et ensuite fit de devants d’autel textiles, en réservant l’impact de celui
des voyages d’études. ADG, Notularum, 2.1.3.2, f. 125v, 127r d’orfèvrerie pour les fêtes les plus remarquables, ou avec
et 144r ; ADG, Visites pastorales, vol. 145 (visite 1368), f. 6v. l’usage des voiles entre les colonnes du baldaquin lors du
95. « Item invenit duas imagines veronice depictas exis- Carême, mais il n’en demeure pas moins que le retable
tentes in quibusdam postibus bene ornatis existentes in et son entourage étaient exposés de façon permanente.
sumitate retrotabuli (...) » ADG, Visites Pastorales, vol. 147 Concernant l’impact de ce genre de dispositions, voire
(visite 1478), f. 136v. aussi Bacci, 2005, p. 126.
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du décor sculpté de la façade. De plus, les a) position sur le tympan occidental (photo avant 1936),
b) état actuel, détail (la tête de l’Enfant est moderne). Basílica
travaux de restauration ont montré que le Parroquial de Santa Maria del Pi.
type de pierre de cette Vierge (une pierre
de Vilaseca ou du Vallès, semblable à celle ment sculpté de grande qualité, reçut une
mieux connue de Vinaixa) est diférent inition polychrome aussi très soignée105.
de celui de la façade et de son décor (en Tout ceci permet de penser à une locali‑
pierre de Montjuïc). Il s’agit d’une pierre sation originale de l’image à l’intérieur
plus tendre qui, en lien avec un traite‑
105. Je remercie mon ami Jordi Sacasas, Conservateur à la
basilique del Pi, Albert Cortés et la restauratrice Cristina
104. Ainaud ; Gudiol ; Verrié, 1947, p. 111. Martí de la communication de ces données.
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Or, l’exemple le plus clair en ce sens d’une statio lors de la procession claustrale
nous est fourni par une image voyageuse préalable à la grande messe de l’Annon‑
qui nous renvoie à la cathédrale de Gé‑ ciation (25 mars). La disposition origi‑
rone et qui nous mènera, par une petite nale de cette image de la nouvelle Ève ne
incursion, jusqu’au XVIe siècle. L’image manquait pas d’éléments de dialogue, car
de Notre‑Dame de Bell‑ull i Gràcia, jadis elle se trouvait en face du relief roman du
Notre‑Dame des Cloîtres [ill. 19], fut cloître où l’histoire de l’ancienne Ève et du
sculptée vers 1270 par Maître Bartomeu péché originel était racontée112 [ill. 20a].
112. Description, contexte et interprétation de l’ensemble
111. Une première approche de cette image, Sureda, 2012. dans Sureda, 2010.
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