divine, la « procession », dans le fameux texte de Jean
15,26, dont nous aurons à parler. , , , .. „ Cette deuxième section, S 74-95, L operation confirme . . ., . » •*.- j i t • -j.' Que nous avons intitulee « Au sein I unite de la Trinite j . _ . . . , . de la Trinite », a laquelle il faut joindre, comme étant de la même veine, la troisième, intitulée «Opération», §96-110, va donc se présenter comme symétrique de la première, avec cette différence que chaque détail abordé, sans cesser de conclure au caractère incréé et divin de l'Esprit, aboutira à un ren forcement de l'unité de la Trinité précisément à cause de la présence de l'Esprit. La chose se marque par le fait qu'aux dires de l'Écriture, la Trinité n'est conforme à elle-même que lorsque l'Esprit y joue entièrement son rôle. On dirait que Didyme a entendu la réflexion d'Hi- laire : « Qu'il manque quelque chose au tout et le tout est imparfait pour nous ! » (De Trin. II, 29). C'est par conséquent à fixer le Saint Esprit dans le tout de manière à l'en rendre indétachable, que va s'employer Didyme, au moyen de l'Écriture Sainte. Nous passerons vite, car le principe de la démonstra tion nous intéresse plus que les détails, qui peuvent de leur côté, nourrir avantageusement la lecture personnelle. On remarque au passage que reviennent plusieurs des thèmes déjà mis en œuvre dans la première section ; nous l'avons dit, c'est l'effet de symétrie. Que le lecteur n'en tire pas l'impression du « déjà-vu-déjà-dit », mais qu'il considère que le but, à savoir la présentation d'un Esprit tout à fait incréé et tout à fait intégré à la Trinité, ce but-là n'a pas été atteint. Il faut donc encore fouiller l'Écriture. F A Ht' Maintenant que nous savons que l'Es- , „ , .. prit Saint appartient à la Trinité (qu'il de l'operation *\ , , . ^1 est connumere avec les autres Per sonnes), qu'il est Dieu de Dieu, vivant de son intimité,