Vous êtes sur la page 1sur 2

QUESTION 1

Dans l’œuvre Métapsychologie, écrite par Sigmund Freud, qui soutient l’idée selon laquelle
la conscience est une hypothèse scientifique, juste et nécessaire.
En effet, dans un premier temps, la science a deux rôles majeurs : son premier rôle consiste
à comprendre et à expliquer, de manière rationnelle un phénomène produit ; sa deuxième
fonction est de prévoir les phénomènes qui pourraient potentiellement se produire dans les
jours à venir et ainsi permettre d’agir sur eux ou non selon « un but donné ».
Mais afin de comprendre et d’expliquer ces phénomènes, il faudrait faire des expériences
scientifiques. Cependant, l’inconscient n’est pas un objet, il est pour ainsi dire invisible étant
donné qu’il n’est pas palpable. Il serait alors impossible d’effectuer quelques analyses que ce
soit sur cette hypothèse.
Or, Freud affirme que l’hypothèse de l’inconscient est scientifiquement nécessaire rien que
pour le fait qu’elle permettrait de saisir des phénomènes qui ne sont pas identifiables et
explicables sans celle-ci.

Dans un deuxième temps selon Freud « les données de notre conscience sont « lacunaires
», autrement dit les éléments psychologiques dont nous avons pleinement conscience ne
nous suffisent pas.
En fait, Freud pourrait faire référence aux trous de mémoire lorsqu’il évoque ces
« lacunes », ces trous que l’on a lorsque nous essayons de nous rappeler d’où venait nos
idées. Cela reste un phénomène que nous même ne pourrions comprendre. Nous sommes
alors obligés soit de laisser tomber l’idée d’une étude scientifique du psychisme qui
permettrait une saisie rationnelle des phénomènes du domaine du psychique développant
ainsi des causes et des effets ou bien nous sommes contraints d’admettre que ces causes
échappent à la conscience.

Enfin, il y a un aspect universel dans l’inconscient de chez Freud car il s’applique à tous les
hommes qu’ils soient « sains » ou « malades », selon lui l’inconscient est partout chez tout le
monde.
En effet pour Freud ces actes mentaux qui exigent d’admettre des idées inconscientes afin
d’être expliquées, n’ont rien d’actes étranges ou de pathologiques. Ce qui diffère d’un
homme sain d’un homme malade, ce n’est pas le fait d’avoir ou non un « inconscient » mais
c’est ce qu’il se passe dans l’inconscient.
Ainsi l’idée d’inconscient est légitime et juste.
Par exemple dans L’Etrange Cas du docteur Jekyll et de Mr Hyde, Jekyll est un scientifique
ayant un inconscient qui lui fait scinder son âme en deux, créant ainsi le personnage qui joue
le rôle de son inconscient : Mr Hyde. Ce personnage est très maléfique comparé à Jekyll qui
lui a une très bonne réputation dans son entourage. Le personnage éponyme avait en fait,
un trouble de l’identité du fait que son inconscient avait pris le dessus créant ainsi deux
facettes du personnage.
QUESTION 2

Lorsqu’on cherche un mot, une citation ou même une connaissance qui nous reviennent
soudainement alors qu’on les avait cherchés sans les trouver quelques secondes, quelques
minutes voire une heure auparavant c’est notre cerveau, qui, de manière autonome à
continuer sa recherche. Il faut tout de même admettre que c’est lorsqu’on ne cherche plus du
tout ce que nous voulions dire que cette même idée surgit.
Si nous partons du principe que l’inconscient n’existe pas cette pensée viendrait donc de
nulle part, elle serait incohérente et incompréhensible.
Au contraire, si l’on admet l’hypothèse de Freud tout s’éclaire. Effectivement, si l’idée
resurgit, c’est qu’on a continué de la chercher... mais de manière inconsciente.
Et si on la trouve alors qu’on ne la trouvait pas, c’est que dans notre cerveau l’information
était stockée et notre esprit l’a assimilé à une autre idée, un autre mot que l’on a entendu,
sans que nous nous rendions compte de ce qu’a été cette assimilation.

Vous aimerez peut-être aussi