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OBJECTIFS DU COURS
Objectif général :
Objectifs spécifiques
PLAN DU COURS
Introduction
BIBLIOGRAPHIE DU COURS
ALBOUY M., Financement et coût du capital des entreprises, Paris, Eyrolles, 1991.
CHARREAUX, G., Gestion financière, principes, études de cas, solutions, Paris, Litec,
1989.
Introduction générale
1. Définition de la gestion financière
La Gestion financière est l’ensemble de décisions à caractère financier qui touchent soit
à la structure de l’entreprise, soit à son fonctionnement.
Exemple 1 : pour la cuisine, les éléments qui doivent faire corps à la cuisine sont la
casserole, la cuisinière,….tandis que les éléments qui permettent d’exploiter la
cuisinière sont la farine, le poisson, l’huile,….
Exemple 2 : pour l’entreprise, les éléments comme les immeubles, les machines de
fabrication, les véhicules, les terrains sont des éléments du corps ou de la structure
d’une entreprise, tandis que les éléments comme les matières premières, les fournitures
de bureau,… permettent le fonctionnement c'est-à-dire l’utilisation ou l’exploitation du
corps de l’entreprise.
Distinction entre Gestion Financière à Long terme et Gestion Financière à Court terme :
Exemple 1 : pour une usine les machines ont une capacité de produire 100 sardines par
jour, il est difficile pour celle-ci d’augmenter sa production à 1500 sardines par jour
La deuxième caractéristique des éléments de gestion financière à Court terme c’est leur
cycle de vie qui est très court et en conséquence des décisions concernant ces
éléments sont moins risquées. La correction d’erreurs peut se faire facilement à court
terme.
Exemple : le cycle de vie d’une machine d’une usine est presque de 20 ans tandis que
le cycle de vie de carburant est presque nulle c'est-à-dire son utilisation conduit
directement sa destruction totale.
Enfin, la troisième façon de distinguer les deux domaines (Court terme et Long terme),
c’est la considération du bilan c'est-à-dire la structure financière de l’entreprise :
Argent liquide
Produits finis
Pour toutes ces raisons, les décisions à long terme font l’objet des études approfondies.
Remarque :
Généralement la distinction faite entre le long terme et le court terme est purement
pédagogique. En réalité, ces décisions sont interdépendantes et réagissent les unes sur
les autres. C'est-à-dire la capacité installée influence le volume de stock. En revanche,
l’indisponibilité des stocks affecte l’utilisation de la capacité.
2. Objectif de la firme
L’objectif de la firme c’est ce que l’entreprise veut devenir (être à la pointe du progrès,
être le numéro un dans un domaine) ou ce qu’elle veut accomplir (accroitre sa part au
marché, installer une nouvelle usine…)
Comme ces objectifs sont multiples, l’entreprise doit les ranger par ordre de priorité
c'est-à-dire faire la hiérarchie des objectifs. Cette hiérarchie peut changer dans le
temps, elle est évolutive à travers le temps. La priorité des objectifs dépend d’une
entreprise à une autre. Lorsqu’un objectif prioritaire est atteint on passe à un autre.
Exemple : le profit peut devenir un objectif secondaire lorsqu’il est réalisé en vue de
rechercher la puissance ou le confort.
Toute décision doit être prise dans un cadre bien précis appelé « planification de
l’entreprise» qui est « l’ensemble d’objectifs et de politiques à long terme de l’entreprise.
3. Politique de l’entreprise
• La politique de croissance
• La politique de rationalisation
• La politique de reconversion
• La politique de liquidation partielle ou totale
N.B. Retenons qu’une entreprise peut utiliser plusieurs politiques à la fois : Exemple :
Faire sa croissance dans tel domaine et la rationalisation dans un autre domaine. Elle
peut changer de politique afin de se débarrasser des branches inutiles pour atteindre à
mieux les objectifs, c'est-à-dire avec efficacité et efficience.
I. LA POLITIQUE DE CROISSANCE
La politique de croissance est celle qui se traduit par l’augmentation des actifs ainsi que
du chiffre d’affaires de l’entreprise. L’Entreprise voit ici sa dimension croitre, elle change
d’échelle de consommation. Elle produit et vend beaucoup :
Exemple 2 : Avec la politique de croissance verticale l’entreprise qui produit les bijoux
peut intégrer les boutiques qui vendent les bijoux. Ici le stade de transformation intègre
le stade de distribution. Elle s’intègre vers l’aval.
Exemple 1 : l’entreprise localisé à Bukavu. Elle achète une autre à Lubumbashi et une
autre à Kisangani: elle élargit la couverture géographique : O O O
Exemple 2 : l’entreprise qui fabrique des bijoux en diamant se lance aussi dans la
production des bijoux en or ; elle élargit sa gamme de produits
C’est celle qui consiste à accroitre la production d’un même bien. Elle se fait sans
recourir ni à l’intégration verticale ni à l’intégration horizontale, ni en intégrant des
produits similaires. Ceci se réalise par la modernisation du même produit, on peut
améliorer sa pénétration de marché.
Ex1 : la boulangerie idéale qui produit des pains ordinaires, commence à produire de
pains sans sucre ni sel pour attirer une autre tranche de clientèle. C’est le même
produit. C’est une croissance purement quantitative.
Ex3 : l’UEA améliore la qualité de ses produits (services) pour attirer beaucoup de
clients (étudiants).
Elle consiste à aborder une nouvelle industrie qui ne se trouve ni en amont ni en aval.
C'est-à-dire que l’entreprise change de produits et de marché (clientèle), sans recourir à
l’intégration verticale.
Exemple : Le magasin KOTECHA qui vend des vivres se lance également dans la vente
de carburant, mais aussi de transfert d’argent. C’est la diversification.
Elle consiste pour l’entreprise à rechercher une plus grande efficacité dans l’utilisation
des facteurs de production. Pour cela elle recourt à des procédures et à des
équipements qui améliorent la productivité. Elle est la plus utilisée actuellement au
Congo.
- Si la concurrence est très forte : on réduit les charges et coûts pour demeurer
compétitive
- Si les charges salariales sont excessives, elles peuvent conduire au
licenciement du personnel, qui est aussi une politique de rationalisation. La
nécessité ici est de comprimer les charges salariales avec comme
conséquence les pensions sociales.
Elle consiste pour l’entreprise à abandonner les anciens investissements pour aborder
les nouveaux domaines d’investissements. L’abandon des investissements est
appelé « liquidation » ou désinvestissement. La reconversion s’accompagne d’un
désinvestissement ou d’une liquidation suivie immédiatement d’une diversification.
Exemple : après avoir constaté que le charbon n’est plus un secteur d’actualités,
l’entreprise peut liquider ses investissements en charbon pour investir dans le pétrole.
C’est l’abandon soit totale soit d’une partie de ses activités. On peut aussi parler du
désinvestissement partiel ou total.
- Rentabilité insuffisante,
- Retrait des affaires par les propriétaires,
- Insuffisance de ressources pour développer ses affaires,
- Regroupement des ressources limitées sur quelques affaires prometteuses,
- Faillite,
1.1. INVESTISSEMENT
L’horizon économique est défini comme étant la limite dans le temps, jusqu’à laquelle il
est possible de faire de précisions valables. Cette limite varie d’un questionnaire à un
autre et selon la conjoncture ou l’environnement. On ne peut investir que sur base des
prévisions ou données au encore des projections, c'est-à-dire sur base d’un horizon
donné.
Quelle que soit l’activité choisie, l’investissement se définit comme étant le rapport
entre la durée et les effets des actions engagées. Si ces effets interviennent sur une
courte période, la probabilité de récupérer la dépense initiale sera grande. C’est le cas
des opérations d’exploitation. Dans le cas contraire, cette probabilité sera soumise à
des facteurs extérieurs.
Le cycle de vie de produit correspond aux différentes phases par lesquelles un produit
passe depuis sa mise au point jusqu'à sa disparition. A chaque phase peut
correspondre un type d’investissement spécifique.
Schématiquement :
3
2 4 5
1
Découverte & décollage & Développement& Maturité Déclin
expérimentation développement industrialisation
du produit du produit sur le
marché.
A la phase 4 : le produit est tellement concurrencé, d’où il n’y a plus de croissance. Les
marges bénéficiaires diminuent et l’entreprise est obligée de faire des investissements
de rationalisation ou de productivité visant la réduction du coût de production pour faire
face à la concurrence qui est devenue très forte.
N.B. : Toute entreprise devrait avoir des produits jeunes qui soient à la phase 1 et 2
parce que ce sont eux qui déterminent son avenir ou sa croissance future, et des
produits murs dans les phases 3 et 4 parce qu’ils permettent la réalisation de bénéfices
utiles au financement des jeunes produits.
L’eau est un produit naturel, on ne peut pas dire qu’elle a un cycle de vie. Seulement on
peut s’occuper de son conditionnement.
- Arrêter les pertes : c’est le cas d’un produit qui est dans la phase du déclin
- Développer les affaires de l’entreprise, faire le redéploiement (donner une
autre configuration des affaires.
1. Catégories de désinvestissement
Il y en a 3 :
1) Le désinvestissement des activités physiques : Ex. retirer le produit du marché, le
retirer de la chaine de fabrication
2) Le désinvestissement des fonctions : il s’agit d’une entreprise qui abandonne une
partie de ses fonctions en le confiant à une autre entreprise. C’est une
entreprise qui choisit entre faire soi-même et faire-faire par d’autres.
Enfin, le désinvestissement peut être imposé à l’entreprise par des événements fortuits
(inattendus), comme le pillage, la nationalisation, l’incendie, l’interdiction de l’Etat, le
catastrophes naturelles,….
Les projets doivent provenir de toutes divisions et à tous les échelons de l’entreprise.
Ainsi, que ça soit la division de la production, division commerciale, ressources
humaines, et particulièrement la division recherche, de développement.
Quant aux petites entreprises qui n’ont ni bureau d’études, ni laboratoire de recherche,
les projets viennent surtout de l’extérieur par l’acquisition de brevets et des licences,
par le recours aux bureaux d’études spécialisées, à des ingénieries-conseils, etc. ici on
voit les PME.
A partir d’un projet, l’entreprise étudie les différentes manières de le réaliser. Les
différentes manières de réalisation d’un projet s’appellent « variantes ». Celles-ci sont
incompatibles entre elles, c'est-à-dire qu’elles sont mutuellement exclusives.
Les variantes sont donc des projets incompatibles entre eux. Cette incompatibilité peut
être liée à plusieurs éléments comme la localisation, la date de réalisation, les
ressources disponibles, etc. Le choix entre les variantes s’opère sur la base de 2
critères dont la qualité du bien ou service attendu du projet et le cout du projet.
Les études d’investissement sont des études d’équipe regroupant (intégrant) des
spécialités de différents domaines. Le but d’étude d’investissement est qu’il ait un
élément différentiel, c'est-à-dire un surplus par rapport à la situation de départ. Nous
allons nous limiter à l’impact purement financier. On parle ainsi d’étude à double
caractère : le caractère intégré et le caractère différentiel.
- le produit de l’entreprise, ses points forts et faibles par rapport aux concurrents, le
cycle de vie du produit, etc…
- les éléments d’exploitation : la qualité des matières premières à utiliser, les entretiens,
la maintenance, les frais variables (l’exploitation de l’investissement, les charges
d’amortissement,….)
Est-ce que l’on va disposer d’un personnel en quantité et qualité voulue ? C’est aussi
bien pour le personnel de direction et d’encadrement que pour le personnel d’exécution
dont il faut étudier les compétences m les motivations, la tranche d’agents pour chaque
catégorie du personnel.
4) L’étude juridico-fiscale
5) L’étude financière : ce stade ça sera une étude très sommaire qui consistera à
répondre à la question : le projet peut-il être réalisé avec les moyens
disponibles ? combien coute-il le projet ? les ressources propres et combien on
peut trouver à l’extérieur ?
Aspects donc :
• Quels sont les besoins c'est-à-dire combien ça coute ?
• D’où proviendront les fonds ?
On évalue un projet pour pouvoir répondre a la question de savoir s’il faut investir ou
non ? Quel est projet choisir par rapport à d’autres ?
L’étude de rentabilité que nous faisons ici est une étude prévisionnelle c'est-à-dire
toutes ces variables sont de prévisions qu’on cherche à apprécier avant la réalisation.
C’est la totalité des capitaux engages pour ce qui est des actifs requis par le projet. Il y a
généralement 3 rubriques :
Le montant investi
- Tous les frais de premier établissement (frais aménagement, les autorisations de batir,
de fonctionner, les frais de cadastre, les frais de registre de commerce et numéro
national, formation du personnel,
N .B. : A ces 4 éléments, il faut déduire « la partie permanente du crédit fournisseur dont
vous bénéficier ».
Ici Fournisseur allège notre tâche dans la recherche des capitaux Il ne faut pas
accorder plus de crédit que vous ne les recevez.
Attention : Un autre aspect est qu’on n’investit pas tout en une fois. Généralement,
l’investissement est échelonné dans le temps. Il peut même se réaliser sur plus d’une
année. Le montant à investir doit faire l’objet des budgets annuels. Le budget
d’investissement peut être pluriannuel.
A cause de la valeur temporelle de l’argent. Il ne faut pas additionner les montants, mais
faire l’actualisation de l’argent pour tenir compte de la manière dont les montants sont
repartis dans le temps.
I.IMMOBILIERS
CORPORELS
- terrains Xjuillet
- bâtiments XAout xmai
- machines X
- machines roulants X
Etc.
II. Immobiliers
incorporels
- Brevet Xmai
- Licences Xmai
- Aménagement de x
la salle
- Formation du X
personnel
- Recherche X
- Frais de cadastre X
- Frais du registre x
de commerce et No
National
Etc.
III. BESOINS EN
FONDS DE
ROULEMENT,
ACCROISSEMENT
DURABLE
- Stocks des M.P X….. x X
- Stocks des P.F X X X
- Crédits clients X X X
- Trésorerie x
IV. FRAIS DE
PREMIER
ETABLISSEMENT
A DEDUIRE
- Accroissement du x x
crédit fournisseur
TOTAL X X X X X X
X
B. LA VALEUR RECUPERABLE
La valeur récupérable c’est le montant qu’on retire d’un investissement au mot que
liquidation (désinvestissement) à la fin de sa vie économique.
Les recettes nettes d’exploitation sont celles qui sont contractées réellement et
concrètement dans la trésorerie (banque, caisse,…)
Ex 1
Recettes d’exploitation
- revenus d’exploitation
Recettes nettes d’exploitations
Amortissements
Ceci parce que ces investissements en procurent pas un surplus ou une recette
supplémentaire mais bien ce sont des investissements qui servent à réduire les
couts. Toute fois les composantes restent les mêmes, c’est-à-dire amortissement,
charges financières, impôts sur les revenus, bénéfice, …
EXEMPLE
Clients 2.000.000
Fournisseurs 1.000.000
Stocks 1.500.000
Pour les investissements qui ne dégagent pas un surplus, c’est à dire les
investissements qui ont pour but la rationalisation (produire à moindre cout), nous avons
l’exemple suivant :
Un investissement peut être justifié non à cause du surplus des recettes sur les
dépenses mais en raison des frais moindres qu’il entraine dans son utilisation
(exploitation)
Il se dégagé entre l’ancien et le nouvel investissement des économies de coûts (ce que
dépense moins ou de plus) représentées par la différence entre les dépenses
d’exploitation liées à l’ancien investissement et les dépenses d’exploitation liées au
nouvel investissement.
1 2 3 4 5 6 7
800
600
FNL cumulé
400
0
1 2 3 4 5 6 7
-200
-400
Année
La baisse du bénéfice brut cumule signifie que l’entreprise entre dans sa phase de
perte.
Série 1
3
Série 2
Série 3
2
0
Catégorie 1 Catégorie 2 Catégorie 3 Catégorie 4
C’est naturellement le profil décroissant qui est le meilleur, parce que produit d’argent
(de liquidité) maintenait que plus tard. Donc le profil B. le deuxième profil c’est C, le
troisième c’est D, le moins bon c’est A.
D’où le profit peut différencier les investissements, on ne peut pas accepter n’importe
quel profil. Il n’est pas dit que le profil constat est toujours moins préférable que le profil
irrégulier. Tout dépend mutatis mutandis.
F. LE MECANISME D’ACTUALISATION
L’actualisation : elle est basée sur l’idée économique selon laquelle un flux de liquidité
rapprochée a plus de valeur qu’un flux de liquidité éloignée.
En effet, un flux rapproché peut être placé à intérêt et apportera un surplus qui viendra
s’ajouter au capital initial. Ce raisonnement n’a rien soit avec l’inflation. Seulement il faut
savoir que tout capital doit rapporter quelque chose.
Le nombre de périodes : n
Ainsi :
0 1 2 3 4 annee
1 000 000 400 000 300 000 300 000 200 000 FNLP
(montant
investi 800 000 600 000 400 000 200 000 VR
Ex : i=10 i
𝟑𝟎𝟎𝟎
(𝟏+𝟎.𝟏)
= 2717
𝟐𝟎𝟎𝟎
(𝟏+𝟎.𝟏)𝟐
= 1653
1. Il est quantifiable
2. Il intéresse au plus haut les actionnaires propriétaires de l’entreprise
𝐃𝟏 𝐃𝟐 𝐃𝐧+𝐏𝐧
Po = (𝟏+𝒓) + (𝟏+𝒓)𝟐+………+(𝟏+𝑟)𝐧
A. Méthodes empiriques
Les méthodes empiriques sont celles qui sont basées sur les expériences
des chefs des entreprises. Elles ne prennent pas en considération tous les 6
paramètres de calcul de la rentabilité.
Dans le cas contraire, l’investissement est rejeté. Cette méthode est très utilisée dans
les P.M.E et dans des pays à haut risque aussi bien pour la rentabilité et les risques
d’investissement.
Ex.
Investissement(1000) 1 2 3 4 5
3 ans 6 mois
1000-850= 150
𝟏𝟓𝟎
x 360 jours= 0.5 x 360 jours= 180 jours = 6 mois
𝟑𝟎𝟎
Donc la durée de remboursement
= 3 ans
+ 6 mois
= 3 ans et 6 mois
- Elle est simple, et est utilisée dans les PME et dans les grandes
entreprises pour les décisions de remplacement ou pour les
investissements de faible importance.
- Elle est également utilisée pour les investissements à haut degré de risque
et pour les investissements dans les pays à haut risque politique.
- Les projets qui ont des délais de récupération courts ont souvent une
meilleure incidence sur le bénéfice par action. Cependant, les entreprises
qui privilégient le revenu à court terme par rapport au profit futur risquent
de sacrifier la croissance future.
Ces méthodes tiennent compte de l’échelonnement des cash flows dans le temps,
c’est-à-dire qu’elles prennent en compte la valeur réelle des flux nets de liquidité et le
moment de réalisation de ces flux. Nous allons étudier successivement : la méthode
de la valeur actuelle nette, et celle du taux de rentabilité interne.
- Si la VAN est nulle, cela signifie que le projet dégage une trésorerie juste
suffisante pour récupérer le capital initial, rembourser la dette et verser aux
actionnaires le taux de rendement requis. Faut-il ou non accepter un projet
dégageant une telle VAN ? La réponse est affirmative car le projet est
économiquement en équilibre, mais il n’y a pas de surplus pour les
investisseurs.
𝑭𝑵𝑳𝒕
𝑽𝑨𝑵 = −𝑰 + ∑𝒏𝑡=𝟏 Dans ce cas, la VR est déjà ajoutée au
(𝟏+𝒊)𝒕
dernier FNL
𝑭𝑵𝑳
𝑽𝑨𝑵 = ∑𝒏𝒕=𝟎 (𝟏+𝒊)𝒕𝒕
Projet A : croissant
Projet B : décroissant
Projet C : irrégulier
Projet D : constant
Profil croissant
𝟏𝟎 𝟎𝟎𝟎 𝟐𝟎 𝟎𝟎𝟎 𝟑𝟎 𝟎𝟎𝟎 𝟒𝟎 𝟎𝟎𝟎
VAN= -60 000 + + (𝟏+𝟎,𝟏)𝟐+(𝟏+𝟎,𝟏)𝟑= (𝟏+𝟎,𝟏)𝟒
𝟏+𝟎,𝟏
=- 60 000 + (10 000 x 0,909) + (20 000 x 0,826)+(30 000 x 0,751)+(40 000
x 0,683)
= -60 000 ( I ) + 75 460 (VA) = 15 460 = VAN
Profit décroissant
𝟒𝟎 𝟎𝟎𝟎 𝟑𝟎 𝟎𝟎𝟎 𝟐𝟎 𝟎𝟎𝟎 𝟏𝟎 𝟎𝟎𝟎
VAN= - 60 000 + + (𝟏+𝟎,𝟏)𝟐 + (𝟏+𝟎,𝟏)𝟑= (𝟏+𝟎,𝟏)𝟒
𝟏+𝟎,𝟏
=- 60 000 + (40 000 x 0,909) + (30 000 x 0,826)+(20 000 x 0,751)+(10 000
x 0,683)
= -60 000 + 82 990 = 28 990 = VAN
Profil irregular
𝟑𝟎 𝟎𝟎𝟎 𝟒𝟎 𝟎𝟎𝟎 𝟏𝟎 𝟎𝟎𝟎 𝟐𝟎 𝟎𝟎𝟎
VAN= -60 000 + + (𝟏+𝟎,𝟏)𝟐 + (𝟏+𝟎,𝟏)𝟑
= (𝟏+𝟎,𝟏)𝟒
𝟏+𝟎,𝟏
= 60 000 + (30 000 x 0,909)+(40 000 x 0,826)+(10 000 x 0,751)+(20 000 x
0,683)
= -60 000 +27 270 +33 040
+7520 +13 660
-60 000 ( I) + 81 480 ( VA ) = 21 480 = VAN
UEA / Gestion Financière à Long Terme / G3 FASEG / 2020 - 2021
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Prof. Dr BALYAHAMWABO TULINABO CHRISTIAN
Profil constant
VAN = -60 000 + 25 000
= -60 000 +25 000 (3,11)
= -60 000 + 79 250 =19 250 = VAN
an= 0,909+ 0,826 +0,751 + 0,683 = 3,11
On peut aussi trouver la valeur de an dans la table.
Profil décroissant
VAN= - Io – I1 + flux annuels net
𝟏𝟓 𝟎𝟎𝟎 𝟒𝟎 𝟎𝟎𝟎 𝟑𝟎 𝟎𝟎𝟎 𝟐𝟎 𝟎𝟎𝟎 𝟏𝟎 𝟎𝟎𝟎
VAN= -60 000 - + (𝟏+𝟎,𝟏) + (𝟏+𝟎,𝟏)𝟐= (𝟏+𝟎,𝟏)𝟑 + (𝟏+𝟎,𝟏)𝟒
𝟏+𝟎,𝟏
=60 000 – 13 635+36 360 +24 780 +15 020 +6830
= -73 635 + 82 980 = 9 355 = VAN
Profil croissant
𝟏𝟓 𝟎𝟎𝟎 𝟏𝟎 𝟎𝟎𝟎 𝟐𝟎 𝟎𝟎𝟎 𝟑𝟎 𝟎𝟎𝟎 𝟒𝟎 𝟎𝟎𝟎
VAN= -60 000 - + (𝟏+𝟎,𝟏) + (𝟏+𝟎,𝟏)𝟐= (𝟏+𝟎,𝟏)𝟑 + (𝟏+𝟎,𝟏)𝟒
𝟏+𝟎,𝟏
= -73 635 +9 090+ 16 520 +22 530 +27 320
= -73 635 + 75 460 = 1 825 = VAN
Profils irréguliers
𝟏𝟓 𝟎𝟎𝟎 𝟑𝟎 𝟎𝟎𝟎 𝟒𝟎 𝟎𝟎𝟎 𝟏𝟎 𝟎𝟎𝟎 𝟐𝟎 𝟎𝟎𝟎
VAN= -60 000 - + (𝟏+𝟎,𝟏) +(𝟏+𝟎,𝟏)𝟐= (𝟏+𝟎,𝟏)𝟑+(𝟏+𝟎,𝟏)𝟒
𝟏+𝟎,𝟏
=60 000 – 13 635+ 27 270+ 33 040 + 7 510 + 13 660
= -73 635 + 81 480 = 7 845 = VAN
Profils constant
𝟏𝟓 𝟎𝟎𝟎
VAN=-60 000 - + 25 000 (an)
𝟏+𝟎,𝟏
= -73 635 + (25 000 x 3,17)
= 5 615 (VAN)
𝐈+𝐕𝐀𝐍 𝟏 𝟏𝟎𝟎+𝟓𝟎𝟎
Ip1= = = 1,45
𝐈 𝟏 𝟏𝟎𝟎
𝐈+𝐕𝐀𝐍 𝟏 𝟐𝟎𝟎+𝟓𝟖𝟎
Ip1= = = 1,48
𝐈 𝟏 𝟐𝟎𝟎
D’où l’investissement 2 est meilleur par rapport à l’investissement 1 car son Ip est
plus élevé.
Le taux « r » est calculé sur le montant que l’entreprise effectivement investi. Le taux r
est le taux de rentabilité que l’entreprise va toucher chaque année sur les entreprises
effectivement investi après avoir récupéré une partie du capital.
Ex. : 0 1 2 3 4
R 1 1 1
I=10 000
Les valeurs les plus proches sont 2,508907 et 2,486852 correspondant respectivement
aux taux de 9,5 et 10 %.
En procédant par interpolation linéaire, l’étudiant peut arriver à trouver k qui permet
l’égalisation entre les deux valeurs k = 9,7 % qui est le TRI qui devra
nécessairement être comparé au rendement exigé par les investisseurs pour juger si
le projet est ou non rentable.
UEA / Gestion Financière à Long Terme / G3 FASEG / 2020 - 2021
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𝑽𝑨𝑵 𝟏
TRI = taux faible 1 + différence de taux (|𝑽𝑨𝑵 )
𝟏|+ |𝑽𝑨𝑵 𝟐|
N.B. La méthode de calcul de se fait par tâtonnement puis par interpolation.
Exemple 2 :
I=75 000 1 2 3 4
a) si r=20% VA= (40 000 x 0,833)+(30 000 x 0,694)+(20 000 x 0,579)+(10 000 x
0,482)
= 33 320 +20 820 +11 580+4820 = 70 540
On constate que VA< 𝑰 donc VAN est negatif, d’où il faut passer à taux les
moins élevé.
b) Si r =10% VA= (40 000 x 0,909)+(30 000 x 0,826)+(20 000 x 0,751)+(10 000 x
0,683)
= 33 360 +2480+15 020+ 6830
= 82 990
On constate que VA>I donc 82 990 >75 000 ainsi VAN est positif pourtant nous
cherchons une VAN nulle. Faisons d’interpellation comme on a déjà VAN positif et VAN
négatif.
R1=20 % 70 540
4 460
r= ? 75 000 12 450
R2= 10 % 82 990
7990
𝟒 𝟒𝟔𝟎
= 0,35
𝟏𝟐 𝟒𝟓𝟎
Ou bien
𝟕𝟗𝟗𝟎
= 0,642
𝟏𝟐 𝟒𝟓𝟎
Le TIR (le taux interne de rentabilité) « r » pris individuellement ou de manière isolée n’a
aucune signification. Il faut le comparer nécessairement au cout du capital K. ce dernier
sera comme taux de rejet de TIR. Pour être retenu R > 𝑲
Généralités
C’est un taux d’actualisation ou taux actuariel qui égalise les fonds perçus par
l’entreprise pour son financement (Vo) et tous les revenus payés par l’entreprise aux
bailleurs de fonds (Ft)
Pour ces prêteurs ou les créanciers. Ft représente les intérêts reçus auxquels s’ajoute
le remboursement du prêt.
𝑭𝑵𝑳𝒕 𝑭𝑵𝑳𝒕
V 0 = ∑𝒏𝒕=𝟏 0 = - V 0 + ∑𝒏𝒕=𝟏
(𝟏+𝒊)𝒕 (𝟏+𝒊)𝒕
Du point de vue financier, il convient de calculer le coût après impôts parce que les
impôts diminuent de façon sensible le coût de la dette pour les entreprises, puisque
les frais financiers sont déductibles.
Ke = K ( 1 – T)
T =taux d’imposition
-Emprunt : 10.000
V0 = somme des recettes sur l’emprunt = 10000- 600= 9400 = c’est le montant
réellement reçue
1 2 3 4 5
a) si k=20% alors
(2000 x 0,833)+(2000 x 0,694)+(2000 x 0,579)+(2 000 x 0,482) +(12 000 x
0,402)
= 1666+1388+1158+964+4824 = 10000
On constate que 10000 > 𝟗𝟒𝟎𝟎 on doit augmenter le taux
b) Si r =24% alors
(2 000 x 0,806)+(2 000 x 0,690)+(2 000 x 0,524)+(2 000 x 0,423) +(12 000 x
0,341)
= 1612+1612+1048+846+4092
= 8898
R1=20 % 10000
600
r= ? 9400 1102
R2= 24 % 8898
502
𝟔𝟎𝟎
= 0,54
𝟏𝟏𝟎𝟐
20% + 2,16% =22,16% = K = cout du capital = cout réel payé au bailleur de fonds.
Etant donné l’allègement du cout d’intérêt par l’impôt, la société aurait payé 40% de
2000 donc 800 chaque année. La fiscalité est discriminatoire, on ne paie pas des
impôts sur les revenus remboursés aux créanciers.
Exemple :
Emprunt : 10.000
1 2 3 4 5
9400 = 3343 x an
𝟗𝟒𝟎𝟎
= 2,811
𝟑𝟑𝟒𝟑
𝟏− (𝟏+𝒊)− 𝒏
𝐢
20 % 2,991
0,180
r= ? 2,811
24 % 2,745 0,246
𝟎,𝟏𝟖𝟎
=0,7317
𝟎,𝟐𝟒𝟔
20+(0,73 x 4) = 22,92%
C’est le taux de rendement requis par les actionnaires. Ce taux de rendement requis
correspond au taux minimal qui incite l’actionnaire potentiel à acheter l’action et
l’actionnaire actuel à conserver le titre. Nous allons estimer le cout des fonds propres
par le modèle d’évaluation des actifs à partir des dividendes.
𝐃𝟏 𝐃𝟐 𝐃𝐧+𝐏𝐧 𝐃𝐭 𝐏𝐧
Po = (𝟏+𝑲𝒆) + (𝟏+𝑲𝒆)𝟐+………+(𝟏+𝑲𝒆)𝐧 = ∑𝒏𝒕=𝟏 (𝟏+𝑲𝒆)𝐧 + (𝟏+𝑲𝒆)𝐧
𝐃𝐭 𝐃𝐭
Comme Pn = ∑∞
𝒕=𝒏+𝟏 (𝟏+𝑲𝒆)𝐭−𝐧 alors P0 = ∑∞
𝒕=𝟏 (𝟏+𝑲𝒆)𝐭
La formule devient :
𝐃 (𝟏+𝒈)
𝟎 𝐃𝟎 (𝟏+𝒈)𝟐 𝐃𝟎 (𝟏+𝒈)∞
Po = (𝟏+𝑲𝒆) + (𝟏+𝑲𝒆)𝟐
+………+ (𝟏+𝑲𝒆)∞
(1 )
(𝟏+𝑲𝒆)
𝑲𝒆 > 𝒈 multiplions les deux termes par ça devient :
(𝟏+𝒈)
Soustrayons (2) – ( 1)
(𝟏+𝑲𝒆) 𝐃𝟎 (𝟏+𝒈)∞
Po − Po = 𝐃𝟎 − (𝟏+𝑲𝒆)∞
(𝟏+𝒈)
𝐏𝐨 (𝟏+𝑲𝒆)− 𝐏𝐨(𝟏+𝒈)
= 𝐃𝟎
(𝟏+𝒈)
Po (𝟏 + 𝑲𝒆) − 𝐏𝐨(𝟏 + 𝒈) = 𝐃𝟎 (𝟏 + 𝒈)
Po (𝟏 + 𝑲𝒆 − 𝟏 − 𝒈) = 𝐃𝟎 (𝟏 + 𝒈)
𝐃𝟎 (𝟏+𝒈)
𝑲𝒂 − 𝒈 =
𝐏𝐨
𝐃𝟎 (𝟏+𝒈)
𝑲𝒂 = +g
𝐏𝐨
𝐃𝟏
𝑲𝒂 = +g
𝐏𝐨
𝑲𝒂 = cout moyen des fonds propres ne tient pas compte de différents types de
capitaux (capital imputable aux amortissements, à l’impôt ou à l’émission du capital.
D’où 𝑲𝒆 est une analyse globale.
𝐏𝐨 est le prix d’émission ou cours boursière de l’action ou la valeur d’un titre payé
aujourd’hui.
C’est le coût moyen pondéré du capital. Le problème se pose dans les termes
suivants : Si une entreprise choisit différentes formes de financement, quel est le
coût de son capital qui est composé différemment ? L a p r o c é d u r e e s t l a
suivante :
- Calculer le coût du capital de chacune des sources de financement
utilisées ;
- Calculer le pourcentage de chacune des sources de financement dans
l’investissement futur ;
- Calculer la moyenne pondérée qui sera le cout de la structure du capital.
𝑬 𝑨
K0 = Ke + Ka
𝑪 𝑪
C = valeur totale de l’entreprise comprenant les fonds propres et les fonds empruntés.
Ki = K ( 1 – T)
Emprunt : 10.000Fc au taux d’intérêt de 20% remboursable en une fois après 5 ans,
frais de dossier 600Fc. L’impôt sur le revenu est de 4%
Résolution
Généralités
Cette procédure impose une démarche par étape, séquence par séquence à travers le
tems chaque séquence tient compte des informations détenues à la séquence
précédente, qui peuvent modifier les prévisions établies.
La démarche à suivre :
La VRp est supérieure à toues les valeurs actuelles des flux perdus calculées en
diminuant chaque fois la durée de vie restante d’une année : dans ce cas, il faut
désinvestir immédiatement ;
La VRp devient à un moment donné inférieure à une valeur actuelle des flux
perdus. Dans ce cas, il faut poursuivre l’exploitation de l’activité pendant une années
supplémentaire au terme de laquelle les calculs seront recommencés avec des
nouvelles informations disponibles.
*
si on désinvesti aujourd’hui on perd les flux nets pendant 5 ans , d’où il faut comparer
la valeur récupérable, et les flux futurs.
Si on veut désinvestir, 2ème ou 3ème année, il peut tenir compte des réalisations de
l’année 1,2 ou 3 qui peuvent influencer le changement des prévisions.
Il faut pour chaque année savoir la V.R. et les V.A.N. ou FNAL cumulés
Les calculs exigent la précision à la fois des flux nets annuels de liquidité et des valeurs
récupérables années par années. L’année O est l’année l’on se situe pour la prise de
décision. En conséquence, nous maintenons les mêmes s facteurs d’escompte à partir
de la première année suivante cette ou se situe. Toutes les informations recueillies au
cours de l’année ou des années écoulées peuvent servir à modifier des flux
prévisionnels de liquidité ainsi que les valeurs récupérables et même toute autre
grandeur ( Ex le cout du capital peut être changé si la situation est bonne).
VR4 = 20.000
Année 0 1 2 3
4
FNL -60 000 40 000 30 000 20 000
10 000
VR2 = 45.000
Comme 45000 est supérieur à 42973 alors on désinvesti après la deuxième année
Ou bien :
𝟒𝟓 𝟎𝟎𝟎
(𝟏+𝟎,𝟏)𝟐
= 𝟑𝟕𝟏𝟗𝟎
𝟐𝟎 𝟎𝟎𝟎 𝟏𝟎 𝟎𝟎𝟎 𝟐𝟎 𝟎𝟎𝟎
(𝟏+𝟎,𝟏)𝟑 + (𝟏+𝟎,𝟏)𝟒
+ (𝟏+𝟎,𝟏)𝟒= 𝟑𝟓026
Comme 37190 est supérieur à 35026 alors on désinvesti après la deuxième année
Exemple 2 :
1 2 3 4
5
VR1= 800 000 à comparer avec VA1,2= 500 000 (flux de l’année 2
= 11 000 000
pas désinvestissement
Exemple 3 :
Années 1 2 3 4 5
VR1= 800
VR2= 600
VR3= 600
Après avoir trouvé que VR3 ( 𝟔𝟎𝟎) > VA3,4 (545) on ne décide pas directement le
désinvestissement. Il faut voir si par exemple on évolue jusqu'à la 5 année la situation
va s’inverser d’où il faut encore comparer le VR3 au VA3,5
Exemple 4 :
Années 1 2 3 4 5
VR2= 800
VR2 > VA2,3 ou peut être tenté à désinvestir mais ce n’est pas le cas il faut encore aussi
les VA qui suivent.
Ainsi VR2 < VA2,4 d’où on peut pas désinvestir à la fin de la 2eme année on continue
l’exploitation
VR3 =(𝟔𝟎𝟎)
VR4 =(𝟔𝟎𝟎)
De plus, l’Etat peut permettre à l’entreprise de récupérer ses pertes d’une année à
l’autre ou d’un produit à un autre. L’entreprise réalise ainsi ce que l’on appelle les
économies de dépôt.
Remarques
Exemple :
Le montant investi est de 26 240 000. Ce montant est amorti de deux façons
différentes :
Années ou produits 1 2 3
Flux nets -400 +200 +800
Impôts 50% -200 +400 +400
Paiement -200 -100 +300
Par exemple : le produit 1 a fait une perte, mais le produit 2 et 3 font des profits, alors
l’impôt payé pour le produit 1 est récupéré dans les produits 2 et 3.
Par exemple : l’année 1 on réalise une perte, dans la suite on trouve des résultats
positifs dans les années suivantes 2 et 3 alors les économies d’impôts payés à l’année 1
sont récupérées dans les années 2 et 3.
B. Calculs
Soit un investissement de 26 240 000 amortis dans 3 ans et qui conduit aux FINAL de 10 537 142
Année A B C D E F G H I
Sommes Flux nets Amortissement Intérêt Déduction Base Impôt Flux nets Dotation de
avant taxes fiscal 0,10 totale durable 0.3 après taxes remboursement
1 26 240 000 10 537 142 8 746 667 2 624 000 11 370 667 -833 525 -150 057 10 787 199 8 163 199
2 18 076 801 10 537 142 8 746 667 1 806 680 10 554 347 -11 205 - 5 162 10 542 304 8 734 624
3 9 342 171 10 537 142 8 746 667 934 218 9 688 885 856 257 296 877 10 280 265 9 346 047
4 0
1ere année le montant investi est de 26 240 000 qui est amorti fiscalement à la colonne C et cela constamment
(constant) mais ce n’est pas l’amortissement économique. Cela (ce dernier) est fait à la colonne I qui est obtenue en
faisant la différence entre les flux nets après et les intérêts. I =H-D
C’est l’amortissement économique qui est le vrai amortissement du capital investi. Pour l’obtenir on calcule la différence
entre FNAT(H) et les charges d’intérêt(s) soit I=H-D.
Le montant de la 2eme ligne soit 18 076 801 est trouvé en faisant 26 240 000-8 163 199. La colonne E est aussi trouvée
en faisant la somme de la colonne C et D soit E= C+D
La base taxable négative est une perte fiscale : la colonne F= B-E . B voir 2eme chapitre 3eme paramètre.
2.2. L’inflation
A. Notions
A1. Controverse
Il existe une controverse entre les tenants d’un raisonnement en monnaie courante
(franc congolais) et les tenants d’un raisonnement en monnaie courante (franc
constant). Les 1ers disent que leur raisonnement est le plus valable pour les raisons
suivantes :
• Tous les paramètres de calcul de rentabilité sont concernés, chacun par un taux
d’inflation propre qu’on ne peut pas gagner
• Les travaux en fonds de roulement sont affectés par l’inflation ex. stocks,
créances commerciales
• Le fisc nous impose un raisonnement en franc courant. Les autres estiment qu’il
est illusoire de faire de préventions des taux d’inflation affectant les différents
paramètres de calcul de rentabilité. Ils constatent en réalité qu’on utilise un seul
taux d’inflation pour les paramètres ce qui est très approximatif.
A2. Principes
Deux principes guident la prise en considération de l’inflation
• Le principe de cohérence : qui signifie que tout raisonnement doit être mené dans
une même monnaie du début à la fin. On ne peut pas mélanger le franc courant et le
franc courant
• Le principe d’équilibre : ces deux raisonnements peuvent aboutir à des résultats de
même valeur à 3 conditions :
D. Appliquer un même taux d’inflation à tous les paramètres de calcul
E. Investir la totalité de capital immédiatement au temps zéro, si non, au cas ou i y
aurait des montants investis après le temps on applique à ce montant de taux
d’inflation équivalent.
F. Ne pas détenir de l’argent liquide en caisse, si non il se déprécierait.
Année : 1 2 3
Exemple 3 : taux d’intérêt avec inflation 38% et taux d’inflation 20%, déflater ?
(𝟏 + 𝐭𝐱 𝐢𝐧𝐭𝐞𝐫𝐞𝐭)
taux constant = ( ) – 1 = (1,38 /1,2) – 1 = 15%
(𝟏+ 𝐭𝐱 𝐝’𝐢𝐧𝐟𝐥𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧)
Donc 15% en 2015 = 38% en 2016 quel que soit le franc (courant ou constant), soit
38% avec inflation en francs courants équivaut à 15% sans inflation en francs
constants.
A. Définition du risque
Toute entreprise est confrontée au problème de risque d’investissement à cause
de la durée très longue qu’exige un investissement pour porter des fruits. « le
risque consiste en une possibilité de déviations par rapport aux prévisions faites
dans les différentes études, c'est-à-dire possibilité d’écart entre la réalisation et
les prévisions »
Cet écart peut provenir de :
• L’évolution de la demande sur le marché et des réactions de la concurrence ;
• L’évolution des conditions d’exploitation (manque de marchandises, coupure
d’électricité, …) ;
• L’évolution du progrès technique qui peut nous amener à déclasser un
équipement pourtant non encore amorti ;
• La survenance des événements exceptionnels naturels (exemple inondation,
éruption volcanique, tremblement de terre,…) sociaux (pillage, grève) , politiques
(nationalisation).
B. Risque et incertitude
Dans la nature on parle tantôt de risque, tantôt d’incertitude. Ca protège ces 2 notions
sont utilisées comme synonymes. Cependant en théorie on peut les différencier :
• Le risque concerne une situation dont on connait les alternatives et que l’on
peut probabiliser
• L’incertitude concerne une situation dont on connait les alternatives mais qu’on
ne sait pas probabiliser.
La gestion du risque passe par les étapes ci-après (attitude vis-à-vis du risque) :
Risque= D+PT
Ce sont les entreprises qui sont justifiées par le souci d’accroitre la production et du
chiffre d’affaire. Ils exigent des ajustements importants dans l’exploitation telle que
l’embouche de la main d’œuvre, les achats plus importants des matières 1ères des
fortes consommations d’énergie et d’autres consommables, etc.
De plus une action agressive sur le marché pour augmenter sa part est nécessaire. A
cette action peuvent s’opposer les concurrents; en conséquence les risques précédents
sont amplifies.
Risques : D+ + P+ + E+
Il peut aussi arriver qu’un produit soir retire du marché après un temps.
5) Les investissements stratégiques : ils sont les plus risques parce que
généralement ils en se prêtent pas au calcul de rentabilité bien qu’ils préparent
Exemple
Cette dernière méthode du test de sensibilité évalué l’impact que peut avoir la
variation d’un paramètre sur la rentabilité de l’investissement. Ou en d’autres
termes, cette méthode incluse la sensibilité de la rentabilité aux variations de
différents paramètres de calcul.
+10% 13 % 9% 5%
Le 1er élément maitriser pour calculer la rentabilité c’est le chiffre d’affaire, les ventes.
D’où il faut limiter les risques qui portent atteindre ou chiffre d’affaire, a la demande et
aux ventes.
L’élément qui influence moins la rentabilité ce sont les besoins en fonds de roulement.
Dans ce cas le marketing de la société doit être amélioré afin de limiter les risques.
Il peut arriver à un moment donné ou l’entreprise n’a qu’un seul projet dans ce cas le
projet est confondu au programme. On calcule la rentabilité en fonction de programme.
Dans le cas où les programmes ont un même montant d’investissement et même durée
le calcul ou la sélection est simple. Il suffit de comparer le T.I.R ou le VAN.
Si le montant ou la durée est différents entre les plusieurs programmes, il faut utiliser
l’indice de profitabilité pour sélectionner ces programmes.
Si les montants investis ou les durées de vie sont différents, le critère de classement est
l’indice de profitabilité (Ip)
E 4 ans, 3 ans
2 2 500 00
000 000 0
La théorie financière enseigne que les montants investis sont différents. Il ne suffit pas
de calculer l’indice de profitabilité qui est une solution pratique accepte, il faut en autre
faire l’hypothèse sur l’utilisation de la différence entre les deux investissements. En
effet, cette utilisation peut soit améliorer soit réduire la rentabilité de l’investissement le
plus petit (utilisation dans la commercialisation, la thésaurisation,…)
Il est de même, pour les investissements dont les durées de vie sont différentes, il est
recommandé dans ce cas de faire l’hypothèse du réinvestissement de l’investissement
le plus cours jusqu’à la fin de la durée de vie de l’investissement le plus long. On peut
également utiliser le plus petit commun multiple (PPC M) de ces différentes durées
comme durée théorique de ces deux investissements qui se répéteraient à l’identique( 3
ans et 4 ans ; le PPCM c’est 12 ans)
1ère hypothèse : c’est celles du rationnement du capital, c’est à dire que le capital est
un facteur rare et il est toujours limité le capital est 10 000 000. En conséquence on en
peut sélectionner les investissements qu’en concurrence de ce montant d’où l’abandon
possible de certains investissement rentables pour lesquels l’IP>1
Le choix entre les programmes institues sur base de ces hypothèses est déterminés
par l’indice de probabilité moyen pondéré (1,086, 1,119 ; 1,105). Toutefois, le rationnel
préposé par la théorie financière concernant les investissements dont les montants sont
différents demeure valable. Enfin dans cet exemple, c’est le programme II qui sera en
pratique retenu.
(𝟒𝟓𝟎𝟎𝟎𝟎𝟎 𝐱 𝟏,𝟑)+(𝟑𝟎𝟎𝟎𝟎𝟎 𝐱 𝟎,𝟖)+(𝟐𝟓𝟎𝟎𝟎𝟎 𝐱 𝟏,𝟎𝟓)
= 1,086
𝟏𝟎 𝟎𝟎𝟎 𝟎𝟎𝟎
L’un ne peut se réaliser sans l’autre ; en conséquence ces programmes vont ensemble.
C’est le cas des investissements 3 et 4.
Le choix entre les trois programmes institués sur base de ces hypothèses est déterminé
par l’indice de profitabilité moyen pondéré (1,086 1,115 1,105)
On ne peut pas choisir ou sélectionner les investissements sur la base du seul critère
financier si important soit-il. D’autres critères doivent être pris en considération. Par
exemple, le risque, la puissance, le confort, la contribution sociale, etc.
Tous ces critères ne peuvent pas être évalués de la même façon d’où l’utilisation de
différentes échelles de valeurs comme.
Il faut exclure le programme dont l’objectif No 1 n’est pas bon. (Ainsi A tombe car la
rentabilité est mauvaise). Puis on passe au 2ème critère ; ainsi de suite.
Dans cet exemple, on retient le programme B, même le dernier objectif le confort est
négatif. Peut importe, le confort viendra avec le temps suite à l’objectif qu’on aura
gagné.
De manière générale le choix des investissements stratégiques n’est pas soumis aux
mêmes critères que les autres investissements. Une des raisons et qu’ils ne se prêtent
pas au calcul de rentabilité. On peut néanmoins les repartir entre les catégories
permettant d’évaluer leur opportunité.
Exemple : les moyens de transport pour les travailleurs, logement, cantine. L’entreprise
appréciera les effets indirects découlant de la satisfaction qu’éprouvent les travailleurs,
ainsi que le bien en temps et énergie.
3ème catégorie : les investissements somptueux : sont ceux qui améliorent l’image de
l’entreprise.
Le critère de décisions pour la détermination des max financier optimal est l’objectif de
financier de la firme qui est « la maximisation à long terme de la valeur de l’entreprise
pour ses actionnaires »
Le M.B est un marché prospère c’est- à- dire sur lequel on peut émettre les
nouveaux titres (action et obligations). L’émission des nouveaux titres sert à
obtenir les capitaux frais,
Le marché boursier est aussi un marché secondaire, un marché sur lequel
circulent les titres existants en vue d’assurer leur mobilité et leur liquidité,
Le marché boursier permet d’évaluer les entreprises à travers les valeurs
boursières des actions et des obligations,
Le marché boursier est un marché qui permet la mutation des structures c'est-à-
dire avec les capitaux frais on peut accroitre les structures et permettre le
changement de propriétaires par l’acquisition d’un grand nombre de titres de
participations.
Les fonds propres sont des capitaux apportés par les actionnaires (propriétaires de ces
actions pour financer l’entreprise) ou secréter par l’entreprise (autofinancement)
1) Actions ordinaires : qui sont émises par des sociétés à capitaux (anonymes et
en commandites par actions). Elles sont données en échanges aux apporteurs
des capitaux leur confèrent 4 droits éventuels
• droit à la gestion de l’entreprise à travers la nomination du conseil
d’administration par l’assemblée générale ;
• droit à l’information c'est-à-dire à la communication des documents comptables
relatifs aux activités et aux résultats de la société ;
• droits aux bénéfices payés en dividendes aux actionnaires ;
• droit au remboursement
Ce sont des actions représentatives du capital, émises par des sociétés dont les
anciens propriétaires refusent de participer à leur souscription en vue de financer la
Dans certains cas, les actions préférentielles peuvent exercer le droit de vote lorsque
l’entreprise :
• a été en perte pendant 3 ans jusqu'à ce que soit exercé leur droit de récupération
de dividende non payé
• envisage des décisions telles que les scissions, la fusion, l’absorption, le
changement d’objet social, etc.
• envisage de modifier le privilège associé à ses actions ou d’émettre des actions
nouvelles qui pourraient mettre en course ces privilèges.
a) Bénéfice prioritaire
Années 1 2 3 4 5
000
Dividende(AP) prévu 800.000 800 000 800 000 800 000 800 000
b) Remboursement prioritaire
Exemple :
Réponse : il s’agit des entreprises à très fortes rentabilité et dont les actions sont
recherchées. En conséquence elles n’accordent aucun privilège aux actionnaires.
En résumé, les droits attachés à des titres sont : une part du second dividende, une
part du boni de liquidation un droit de vote limite aux assemblées générales.
Il s’agit des actions auxquelles sont attachées un bon leur donnant le droit de
participer à la souscription des action à émettre par la société.
Par exemple : il faut la présence de 1/3 des actionnaires et ¾ d’entre eux qui
approuvent la décision.
A. AUGEMTATION DU CAPITAL
Remarque 2
Les anciens actionnaires qui ne sont à mesure d’exercer ces droits peuvent les vendre
aux nouveaux actionnaires.
La « prime d’émission » est la différence entre le prix d’émission des nouvelles actions
et leur valeur nominale. Elle représente le droit d’entrée payé par les nouveaux
actionnaires pour bénéficier des réserves constitués par la société.
La dilution dite apparente : elle tient compte du nombre de titres après et avant
augmentation du capital ;
La dilution réelle : elle tient compte de la valeur de l’action après et avant
augmentation du capital ;
La dilution technique : ne se réfère pas au bénéfice par action mais établie le
rapport entre la valeur de l’action avant et la valeur de l’action après
augmentation du capital
Le problème des apports en nature est celui de leur évaluation. Généralement, il est
recommandé de recourir aux experts extérieurs pour déterminer la valeur du capital en
nature. Ces apports peuvent être rémunérés par les parts sociales sans désignation
de valeur nominale.
Elle se réalise par le transfert d’une partie des dettes obligatoires ou autres au capital
social. Elle permet le renforcement de fonds propres par rapport aux dettes et améliore
la structure financière de l’entreprise.
Elle se réalise par le transfert des réserves, des plus-values de réévaluation m et des
rapports à nouveau au compte du capital. Les animateurs reçoivent en contre partie
des actions gratuites ou ils voient de leurs actions anciennes augmenter
proportionnellement.
En pratique la décision est prise par une assemblée générale extraordinaire des
actionnaires qui en fait une large publicité surtout pour informer des partenaires de
l’entreprise notamment les créanciers (l’entreprise constitue le 1er groupe, la
garantie des créanciers). Les créanciers peuvent s’opposer à cette décision si leur
gage devient trop petit)
En ce qui concerne ces actions l ‘entreprise peut soit réduire leur valeur nominale
proportionnellement en remboursement opéré. Soit réduire proportionnellement le
nombre des actions détenues par les actionnaires soit transformé les actions en
parts sociales sans désignation de valeur nominale.
Il s’agit pour l’entreprise qui accumule des pertes d’associer ses créances à cette
opération de sauvetage. Cet assainissement comporte deux opérations :
C’est une double opération qui ne concerne que les actionnaires seuls. Ils procèdent
d’abord à la réduction du capital en vue d’apurer les pertes, et ensuite ils apportent des
fonds nouveaux soit par versement en espèces directs soit par achat d’actions
nouvelles.
D. AMORTSISSEMERNT FINANCIER
Les actionnaires remboursés demeurent dans la société et ils reçoivent des titres
nouveaux appelés « actions de jouissance ou part bénéficiaire ou encore part de
dividende ». Ces actions de jouissance conservent tout leur droit dans la société. Elles
perdent seulement le :
EMPRUNTES
Les prêts et crédits bancaires à long terme aux entreprises apportent des ressources
complémentaires aux fonds propres pour financer les investissements. Cependant, ils
sont accordés sous certaines conditions.
Les crédits d’investissement sort des capitaux empruntés à moyen et long terme dont le
remboursement est échelonné sur plusieurs années et dont l’objectif essentiel est de
contribuer au financement des investissements productifs.
N.B. : depuis 10s, ces crédits d’investissements sont quasi inexistants en RDC.
En principe les crédits d’investissement sont accordés par des banques commerciales
et les institutions financières non bancaires.
Pour accorder ces crédits, les banques commerciales utilisent les fonds propres et les
dépôts à terme E RDC, le droit de l’octroi de crédit d’investissement par les banques
commerciales est réglementé par l’instruction No B de la banque centrale qui est
déterminé les conditions de modalités, c'est-à-dire les limites.
Elles sont très peu nombreuses au Congo et très peu opérationnelles depuis 10 ans.
C’est le cas de la SOFIDE, la BCA( banque de crédit agricole), COFIKI(compagnie
financière de Kinshasa) , de la MOBIMO( société mobilière et immobilière), le FPI(
fonds de promotion industrielle), la CADECO( caisse d’épargne du Congo), sans
oublier l’INSS et la SONAS qui ne font rien dur le plan de crédits.
A. GENERALITES
Les obligations sont des titres représentatifs d’emprunts à moyen et long terme qui sont
remis aux bailleurs de fonds en vue de matérialiser leur créance.
Généralement ces titres sont émis par des sociétés par action dont la crédibilité et la
viabilité sont reconnues’ par exemple elles doivent au moins publie 2 bilans successifs
a une grande publicité sur les conditions d’émission de ces obligations.
B. GARANTIES
Les obligations ayant une durée de vie longue emportent le risque de non
remboursement. D’où l’exigence des garanties par les obligataires. Ces garanties
peuvent être :
Le cabinet des analystes financiers donne des contes aux obligations émises par les
sociétés en action de leur caractère moins risque au plus risque.
Les obligations les moins cotées Aaa , il s’agit des obligations des entreprises les
plus riches et mieux gérés et les moins endettées.
Les obligations la plus risques sont cotés D , sont celles des entreprises les plus
endettes et les moins mieux gérées, les plus endettées
Dans chaque catégorie on peut mettre n + (plus) un – (moins) selon que c’est plus sur
ou moins sur
Aaa Aa A Ba B Ca
C D
A+aa A-aa
L’objectif est que chaque entreprise doit maintenir ou améliorer son échelle de
notation.
• La clause pari pas : c’est l’engagement que prend l’entreprise d’accorder aux
obligataires toutes garanties qu’elle serait amenée d’accorder un nouveau
créancier éventuel.
• Les garanties réelles : qui sont notamment les hypothèques sur les immeubles
ou les amortissements de titres. Un même bien peut servir de garantir à
plusieurs emprunts. En cas de non remboursement à l’échéance le bien est
rendu. Le produit permet à désintéresser le premier emprunt de solde éventuel
pourra servir à rembourser le 2ème emprunt.
Il existe une multitude d’obligations à travers le monde dont voici les catégories
essentielles :
1. Les obligations à taux d’intérêt fixes
2. Les obligations à taux d’intérêt variables. Il s’agit des obligations dont le taux
d’intérêt varie avec le taux d’intérêt selon les bons de trésor.
3. Les obligations non garanties ou obligations ordinaires. Ce sont celles qui
sont émises par les entreprises rentables dont les titres sont recherchés par
le public.
4. Les obligations non garanties subordonnées.
Elles sont émises par des sociétés prospères, leur remboursement se fait
après le remboursement des autres créanciers (ces obligations sont proches
des actions). Ce sont des sociétés prospères qui offrent des taux d’intérêts
alléchants.
5. Les obligations hypothécaires.
Ce sont des obligations qui sont garanties par des hypothèques du 1er ou du
2nd rang. En cas de réalisation de l’hypothèque pour rembourser les
obligations, si le produit de vente ne suffit pas à rembourser intégralement les
obligations la partie non remboursée devient non garantie.
6. Les obligations indexées
Ce sont celles dont les intérêts et le principal sont lies a un index de la
production ou du chiffre d’affaires. Ainsi, si le chiffre d’affaire et la production
augmente de 20%, les intérêts et le principal sont majorés de la même
proportion.
Il s’agit des obligations sur lesquels la société ne pose pas les intérêts mais
à l’échéance la société verse une prime.
9. Les obligations participatives ou à revenu variable
Ce sont des obligations qui ont droit au paiement d’un intérêt fixe auquel
s’ajoute un supplément de niveau variable en fonction des bénéfices de la
société. Elles ont droit au remboursement d’un montant fixe auquel s’ajoute
un supplément de remboursement variable en fonction des bénéfices de la
société.
10. Les obligations convertibles
Ce sont des obligations qui peuvent être converties en actions a des
condition convenues d’avance lors de leur émission. Parmi ces conditions, il
faut préciser le taux au prix de conversion. Par exemple, une action contre
une obligation ou action contre deux obligations.
Lors de l’émission des obligations convertibles, la valeur des obligations est
généralement supérieure à celle des actions afin de rendre plus attrayante
la conversion immédiate. Le délai de conversion est limite dans le temps. Par
exemple, la 3eme année. Les obligataires qui convertissent leurs obligations
en action deviennent actionnaires et leurs obligations disparaissent. Ceux qui
ne convertissent pas leurs obligations disparaissent. Ceux en action
demeurent obligataires après le délai de conversion.
11. Les obligations avec droit de souscription : ce sont celles qui sont
accompagnées du droit de souscrire ultérieurement els actions ou les
obligations à émettre par la société. Dans ce cas l’obligataire qui exerce son
droit de souscription verse des fonds nouveaux pour acquérir des actions et
cumule le statut d’obligataire et d’actionnaire parce que ses obligations ne
disparaissent pas.
Exemple : 300 $ 330 $, c’est une pénalité des obligations appliquée aux
entreprises.
Parallèlement aux emprunts, l’entreprise sort de son actif un portefeuille titre spécialisé
dans la gestion des emprunts non risque (compte de l’Etat) qu’elle confie à la même
société spécialisée pour le paiement des intérêts et le remboursement du principat par
la vente de ces titres. Et elle paie une commission de gestion à celle-ci. Elle est née
vers 1980 aux USA.
A. GENERALITES
Ces biens peuvent être des immeubles et l’o parlera de leasing immobilier. Ils peuvent
être des équipements, des machines ou des matériels et l’on parlera du leasing
mobilier. Dans certains pays comme la France ces biens n’apparaissent pas au Bilan
de la société qui les exploite par ce qu’elle n’en est pas juridiquement propriétaire. Le
propriétaire c’est la société du leasing. Seul le loyer apparaisse au compte de résultat.
Dans d’autres pays comme la Belgique m les biens loues apparaissent au Bilan de la
société qui les exploite à l’actif. Et la contrevaleur de ces biens apparait au passif
comme un emprunt sous la rubrique location-financement. L’entreprise amortie ces
biens bien qu’elle ne soit pas juridiquement propriétaire amis économiquement
propriétaire.
B. SCHEMA ET ETAPES
INDUSTRIELS LOCATAIRES
ET UTILISATEURS
Le crédit-bail vise :
C. TYPES
N.B. ce crédit-bail peut avoir deux intervenants au lieu de trois. Le fabricant étant lui-
même l’utilisateur mais (l’argent pour fabrication) qui recourt un financement de la
société de leasing.
Il est à court terme et porte sur la location des biens standardises tels que des appareils
de télécommunications, les ordinateurs, les wagons, les espaces de bureaux, citernes,
etc. le contrat peut être résilié moyennant un préavis parce que ce sont des biens que
tout peut utiliser.
Au Congo, Il n ‘existe pas de cadre juridique pour la pratique du leasing. Les chapitres 3
et 4 ont un caractère nominatif. Les 2 précédents avaient le caractère descriptif.
Dans le contrat peut être prévue une clause d’obsolescence du matériel qui permet à
l’utilisateur de demander le remplacement du bien loué par un nouveau matériel.
Cependant, c’est un moyen de financement dont le coût est élevé, mais qui permet
Pour calculer l’intérêt du crédit-bail, on peut calculer la valeur actuelle nette du bien
en crédit-bail, en supposant un coût moyen pondéré du capital connu. On tient
compte de la valeur du bien pris en crédit-bail, des loyers après impôt et de la valeur
de rachat à la fin de la période de crédit-bail.
- Le choix du rapport entre les capitaux à long terme et les capitaux à court
terme. La proportion de fonds à court terme dans l’ensemble des fonds de
l’entreprise dépend de la nature des actifs de l’entreprise. Ainsi, une
entreprise très capitalistique aura des fonds permanents relativement plus
importants qu’une entreprise du secteur tertiaire.
Ce risque peut être un risque de faillite si à cause de l’endettement l’entreprise est dans
l’incapacité de faire face à ses dépenses juridiquement obligataires telles que le
paiement de salaires, de fournisseurs, des assureurs, etc.
Les dépenses essentielles : ce sont les dépenses pour la politique générale (former le
personnel, publicité, dividende)
AS= assurances
Div= dividende
S = salaires
EN = énergie
FNLp= flux nets de liquidité réalisés pendant la période P . Ces flux peuvent être positifs
ou négatifs selon que ces recettes sont inférieures ou supérieures aux dépenses.
Risque de faillite
Selon DONALDSON
ACTIF
𝟏 𝟎𝟎𝟎 𝟎𝟎𝟎
1) Fonds propres = une entreprise non endettée
𝟏 𝟎𝟎𝟎 𝟎𝟎𝟎
Intérêt 20 %
Rentabilité 30% , 20 % , 10 % suivant la conjoncture
Impôt sur les bénéfices 50 %
Ces différents taux sont valables pour les 3 sociétés
𝟏𝟎𝟎 𝟎𝟎𝟎
Rentabilité des fonds propres : = 20 %
𝟓𝟎𝟎 𝟎𝟎𝟎
3. Rentabilité totale : 0,30 x 1 000 000 FC= 300 000 FC
Charges financières : 0,20 x 700 000 FC = 140 000 FC
Bénéfices après charges financières: 300 000 FC-140 000 Fc= 160 000 Fc
Impôts : 0,50 x 160 000 FC = 80 000 FC
Bénéfice après impôt : 160 000 FC- 80 000 Fc= 80 000 FC
𝟖𝟎 𝟎𝟎𝟎
Rentabilité des fonds propres: =27%
𝟑𝟎𝟎 𝟎𝟎𝟎
L’exemple chiffre qui est donne a pour but de démontrer l’accentuation de l’effet de
levier au fur et à mesure que l’entreprise s’endette : si le taux de levier est positif soit
30%, alors plus l’entreprise s’endette, plus ça vaut mieux
𝟐𝟎𝟎𝟎
Rentabilité des fonds propres: = 7 ou 6,67 %
𝟑𝟎𝟎 𝟎𝟎𝟎
• la position traditionnelle
• la position de MODIGLIANI et M. MILLER
a) la position traditionnelle
Pour la position traditionnelle, le coût des fonds propres K ne sera pas modifié tant
que le taux d’endettement est maintenu dans des limites jugées raisonnables par les
actionnaires. Si l’endettement devient excessif, le coût des fonds propres s’élèvera
rapidement.
Le point de vue traditionnel consiste à considérer que l’usage judicieux (intelligent)
de l’endettement peut augmenter la valeur de l’entreprise. Toute chose égale par
ailleurs.
𝐘
Selon la relation : V=
𝐂
V= valeur boursière de l’entreprise. C’est la somme des valeurs des actions et des
obligations.
Exemple :
𝟏𝟎
Si Y= 1 000 , C= 10% d’où V= 1000/ = 1000. 10 = 10 000
𝟏𝟎𝟎
Exemple :
𝟏𝟎𝟎𝟎
Si C devient 5 % 0,0s ; Y demeure 1000 V= = 20 000
𝟓/𝟏𝟎𝟎
𝜸 = Taux d’endettemtn
Pour les classiques, la courbe des exigences des actionnaires a l’allure suivante :
Coût
des Cptaux
10%
6%
N.B. la théorie financière considère que le cout de fonds propres Ke est toujours
supérieur au cout de fonds propres empruntes Ki étant donné que les deux sources de
capitaux sont exposés à des risques différents
Ki= le taux d’intérêt offert par l’entreprise pour ses emprunts (i) et ∝
=i+∝
∝ = est une prime de risque offerte pas l’entreprise aux prêteurs pour le risque
commercial (industriel d’exploitation)
Ke= i + ∝ + 𝜷 les actionnaires sont plus exclus que les porteurs parce que
supportant plus de risques (d’exploitation et financier)
En conséquence lorsque l’entreprise s’endette, elle remplace ses fonds qui coutent cher
par des fonds qui consistent moins cher
La conclusion des traditionalistes est qu’il existe une structure financière optimale
ou un taux d’endettement optimal qui minimise C ( le cout moyen pondéré du capital ) et
maximise V (la valeur de l’entreprise) ce taux d’endettement constitue la limite
d’endettement de l’entreprise et pour notre exemple ci-dessous, ce taux là c’est 𝜸
Endettement
y
y
V=
Cm
A B C ………. M ……….
Exemple chiffre
Cm= 20 % Ki= 12 % Ke= 20 % C=20 % quels que soient les taux
d’endettement
D’après cette théorie, le coût moyen du capital n’est pas influencé par l’endettement
de l’entreprise.
CMC
CMC
endettement
1er facteur : c’est le risque de faillite : risque de dépôt de Bilan c'est-à-dire toute
entreprise s’endette en évitant d’être introduite en justice, d’être mis en liquidation
2eme facteur : les contraintes des institutions financières : les institutions financières
octroient des crédits avec de l ‘argent qui ne leur appartenait pas, soit des dépôts sont
de emprunts sur le marchés financiers. Dès lors elles sont soumises aux exigences
d’une bonne gestion de cet argent en évitant d’octroyer des crédits de manière
inconsidérée.
Il s’agit d’un endettement prudent qui laisse a l’entreprise la possibilité d’obtenir des
ressources nouvelles c'est-à-dire des liquidités en recourant au marché financier.
1ere politique : celle proposée par DOLLARSO : c’est la politique qui consiste à
déterminer la limite d’endettement en fonction de la sante de la trésorerie en période de
récession
2ème politique : c’est celle des entreprises qui recouvrent à l’endettement de manière
épisodique (manière qui n’est pas permanente mais au cas par cas) c'est-à-dire c’est en
fonction de chaque investissement que l’entreprise apprécie l’opportunité de recourir a
l’endettement.
3ème politique : c’est celle des entreprises qui s’endettent en sauvegardant la notation
que leur donne le cabinet des analystes financiers. Aoo Ao Bo B C Z. c’est un
endettement qui tient compte du standing financier de l’entreprise.
4ème politique d’endettement : c’est celle qui consiste à maintenir au passif du bilan
une certaine proportion entre le fonds propre et le fonds empruntés :
Ex : 50 % et 50 %, 60% et 60 %,…
Cette politique est basée sur l’expérience du passe pour les entreprises appartenant
généralement à un même secteur d’activité.
N.B. une variante de cette politique consiste à limiter l’endettement à l’équivalent d’un
nombre donne de mois de chiffre d’affaire.
Exemple : l’endettement ne peut pas dépasser 3 mois de chiffre d’affaire. Si le C.A par
mois=200 $ alors l’endettement ne dépasse pas 600 $.
Exemple chiffré : coefficient de couverture des charges financières par les bénéfices.
Taux d’impôt : 60 $
�benefice nets x 1�1−taux d′ impots�+ charges financieres�
Coefficient = =
charges financieres
1
400 000 x0.4+ 1000000
=
1000 000
=2
DE RETENTION
9.1. La politique du dividende et la valeur de l’entreprise
Parce que tous les actionnaires sont contents d’avoir reçus des dividendes. Il y aura
une forte demande sur le marché financier, d’où la valeur de l’action ou la valeur de
l’entreprise augmente.
Le point de vie de MODIGLANI & MILLER c’est la guerre dite de neutralité des
dividendes dont voici le contenu : « Aussi longtemps que la direction de l’entreprise est
supposée agir au mieux des intérêts des actionnaires, les bénéfices réservés peuvent
être considérés comme l’équivalent d’une émission d’action avec droit de préférence
aux anciens actionnaires et entièrement souscrite par ceux-ci.
Dans cette perspective, la division de la firme entre dividende et bénéfice réservé est
un simple détail. Cela veut dire que le bénéfice revient dans tous les cas aux
actionnaires qu’ils soient payes en dividendes ou qu’ils soient retenus dans
l’entreprise.
D’après les 2 acteurs, si on distribue tous les bénéfices aux actionnaires, la valeur
boursière n’aura pas augmenté moins si on garde les bénéfices comme
autofinancement la value boursière sera augmenté à concurrence de bénéfice réservé.
1ère politique : c’est la politique résiduelle elle est rare. Ça signifie que l’entreprise
donne priorité à la rétention des bénéfices pour financer ses besoins. S’il en reste
quelque chose (un résidu), celui-ci sera à payer les dividendes aux actionnaires.
3ème politique : c’est la politique stabilisée : c’est celle qui consiste à suivre
partiellement à la hausse l’évolution des bénéfices et de ne pas suivre cette évolution à
la baisse.
Exemple :
4ème politique : c’est la politique qui consiste à payer un dividende ordinaire chaque
année auquel s’ajoute éventuellement un dividende extraordinaire lorsque les
bénéfices sont très importants.
FIN