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Répartition des
Production Valeur ajoutée revenus
Mise en situation
Travail à faire : Distinguer les revenus liés à la participation à la production et les revenus
indépendants de l’activité du travailleur.
Complétez le tableau suivant :
Elle comprend les revenus liés à la participation à la production (salaire, loyer, rente foncier,
intérêts, profit). C’est la contrepartie des facteurs de production apportés. Ces revenus sont appelé
revenus « produit».
Le salaire est la rémunération versée par l’employeur à l’employé en contrepartie de son travail. Il
porte différents noms :
S= s * t
S= n*p
2) Le salaire indirect :
On peut lire dans le bulletin de paie diverses primes et indemnités, notamment les primes
d’ancienneté et de rendement/productivité, des avantages divers notamment en nature. Ces primes
majorent le salaire.
Mise en situation
Document n°1 :
Monsieur Ahmed, salarié, touchait en 2011, un salaire horaire de 9DH et pouvait acheter 200g de viande à
raison de 45dh le Kg.
En 2012, son salaire a augmenté de 10%, alors que le prix de la viande du Kg a passé à 55dh.
TAF : Quelle est la quantité de viande qui pourrait être acheté en 2014.
Réponse :
En 2011 : 1000g => 45dh x = (200* 45) / 1000 = 9dh Salaire nominal
200g => x (Quantité d’argent)
1. Salaire nominal :
C'est la quantité d’argent reçue par le travailleur à la fin d'une période déterminée en contrepartie
de son travail.
2. Salaire réel :
C'est la quantité de biens et services que peut acquérir un travailleur grâce à son salaire nominal.
Le salaire réel dépend donc du niveau du salaire nominal et du niveau du prix. C’est le pouvoir
d’achat d'un travailleur.
3. Salaire coût :
Du point de vue de l’employeur, le salaire est considéré comme un coût qu’il fait réduire. Il
comprend le salaire de base + les primes + avantages en nature + cotisations sociales patronales.
4. Salaire revenu :
Pour les salariés, il constitue un moyen d’existence qu’il faut sauvegarder. C’est le salaire net
reçu par les employés.
C. Fixation du salaire :
Mise en situation :
Considérons
Prof : AIT HMINA un IMANE
travailleur, Ali, qui cherche
Pagede3l'embauche. Il propose ses services à
Mohammed, patron d'une petite entreprise. Mohammed, qui n'a qu'un seul emploi à offrir, alors
que plusieurs travailleurs se sont déjà présentés, est en position de force dans la discussion avec
Economie Générale & statistique 1 SEG
Questions :
a- Relevez du texte les facteurs qui interviennent dans la fixation des salaires
b- Citez d'autres facteurs non cités dans le texte
Réponses :
a-Les facteurs qui interviennent dans la fixation des salaires :
- La situation du marché d’emploi : plus la demande d’emploi est supérieure à l’offre d’emploi, plus
les salaires seront fixés à un niveau bas.
- L’action syndicale : le syndicat des travailleurs défend les intérêts de ces derniers, dont les salaires.
- L’intervention de l’Etat : l’Etat fixe un salaire minimum afin de protéger les travailleurs contre
l’exploitation des employeurs. Pour le cas du Maroc, deux salaires minimums sont fixés :
SMIG : Salaire Minimum interprofessionnel Garanti, il concerne les branches de
l’industrie, du commerce et des professions libérales, il est de 13,46dh/ l’heure à partir
du 1er juillet 2015
SMAG : Salaire Minimum Agricole Garanti, il est de 69,73dh/ l’heure à partir du 1 er
juillet 2015
SMIG et SMAG augmentent avec le temps du fait de l’augmentation du coût de la vie.
L’intérêt est la rémunération du capital financier placé à terme dans une banque ou dans une caisse
d’épargne, c’est le prix de location de l’argent.
Son taux varie avec la durée de prêt, selon l’offre et la demande :
- Offre de crédit par les banque > demande des clients => taux d’intérêts bas.
- Offre de crédit par les banque < demande des clients => taux d’intérêts élevé.
Exemple : cas de ménage qui emprunte de l’argent auprès d’une banque ou qui effectue un dépôt à terme
d’une somme d’argent dans une banque.
B. Revenu du capital immobilier : (Loyer proprement dit)
C'est la contrepartie de location d’un bien immeuble. Exemple : maison, terrain, construction…
C’est le revenu perçu par le propriétaire du capital immobilier.
C’est le revenu perçu par les entreprises de leasing ou de crédit-bail. C’est le prix de location des
machines servant à la production.
D. La rente foncière (ou le fermage) :
C'est la contrepartie de la location d’une terre cultivable. Exemple : un champ, une ferme.
C’est un prix payé pour bénéficier de l’exploitation d’un champ ou d’une ferme : fermage.
La rente peut être versée en nature (une part de la récolte) ou en argent.
Le profit c’est le bénéfice de l’entreprise. C'est le revenu qui reste à l'entrepreneur après avoir
rémunéré les facteurs de production, c'est donc un revenu résiduel
F. Le dividende :
C'est la rémunération du capital investi. C'est une partie du bénéfice distribué aux actionnaires
proportionnellement à leurs apports, c'est un revenu variable qui dépend de l'activité de
l'entreprise, des décisions des organes de direction.
G. Plus-values e cession des immobilisation
Mise en situation :
LA REDISTRIBUTION, UN MECANISME LOURD
Issus de la production, les revenus de facteurs n’arrivent pas donc intégralement dans la poche
de ceux qui ont fourni travail et capital. Une partie de ces revenus est versée à des organismes
sociaux (caisse de retraite, CNSS, caisses d’assurances, mutuelles,…). Deux autres opérations
viennent alors modifier la répartition des revenus issus de la production. Les organismes sociaux, à qui
ont été versées les cotisations sociales, versent des prestations à certains bénéficiaires : malades,
retraités, boursiers… Voilà une première modification importante, car ceux qui paient ne sont pas
forcément ceux qui reçoivent.
En outre, beaucoup d’entre nous paient des impôts sur le revenu : au sein d’un même ménage, il
peut y avoir plusieurs personnes qui payent cet impôt sur le revenu, par exemple si les enfants
déclarent leurs revenus séparément de leurs parents (tout en vivant chez eux) et des impôts locaux
(taxe d’habitation, taxe d’édilité…). Ces impôts diminuent d’autant les revenus des ménages concernés.
Source : D. CLERC, Déchiffrer l’économie, Syros. 1992. (Texte adapté).
Donc, cette répartition secondaire consiste à prélever des sommes (impôts et cotisation sociales)
sur les revenus primaires (salaires) pour effectuer ensuite une nouvelle distribution répartition
secondaire ou redistribution (revenu de transfert).
a) impôt directs :
Impôt sur le revenu : il est prélevé sur le revenu du contribuable. Il a un effet de redistributif ; car il est
progressif : les tranches les plus pauvres sont exonérées.
b) impôt indirects :
C’est un impôt sur les dépenses (consommation). Taxe sur la valeur ajoutée : TVA. Cet impôt n’a pas un
effet redistributif, car tout le monde paye cet impôt même les pauvres.
Il s’agit des cotisations sociales prélevées obligatoirement à la source et versées aux organismes sociaux
(Sécurité sociale, organises de retraire complémentaire) permettant de financer l’indemnisation de la
maladie, des accidents du travail, des retraites, de l’invalidité….
On distingue deux sortes de cotisations : salariales et patronales
Elles permettent de prendre en charge les risques que l’individu seul peut difficilement supporter s’il ne
bénéficie pas d’un revenu élevé. On distingue :
Les allocations familiales : elles sont données aux enfants du travailleur à la limite de6 enfants :
200 DH pour les 3 premiers et 36DH du 4ème au 6ème enfant.
Les prestations à court terme : indemnité de maladie, de maternité…
Les prestations à long terme : pensions d’invalidité, de vieillesse (retraite)…