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Produits

- Approvisionnements
- Achats
- Marge

Valeur ajoutée (VA)

- Salaires et charges sociales liées


- Charges sociales de l’agriculteur
- Moins impôts locaux et taxes
+ Subventions et aides compensatoires

Excédent Brute d’exploitation (EBE)

- Amortissements

Résultat d’exploitation (RE)

+ Produits financiers
- Charges financières

Résultat courant (RC)

+ Produits exceptionnels
- Charges exceptionnelles

Résultat d’exercice (REX)

La valeur ajoutée mesure la capacité de l’entreprise à transformer des intrants en extrants. Le but est
d’être le plus efficace sur le plan économique.
 Valeur ajoutée X 100
Produits brute

L’EBE est l’SIG ( solde intermédiaire de gestion )le plus important, il reflète le fonctionnement de
l’entreprise, sans tenir compte de la politique d’investissement et de financement.

3.1 La marge commerciale :

Vente de marchandises – coût d’achat des intrants ( qui ont servis à produits la marchandise )

Peu utilisé en agriculture, mais permet d’amener sur les 3 marges existantes ( Brutes, Directe, Nette ).

3.2 La Valeur Ajoutée (VA) :

VA= Produits – Approvisionnements – Achats

Ventes et variation de stocks Engrais, semences, phyto, GNR Eau, téléphone, véto, réparation
La valeur ajoutée sert à :
- Rémunérer les salariés
- Payer les intérêts sur la dette
- Faire face aux amortissements
- Rémunérer la main d’œuvre familiale
- Rémunérer les capitaux propres

3.3 L’EBE :

EBE= VA – charge salariale ( salaire + MSA ) – MSA exploitant – Impôts locaux et taxes + subventions
et aides compensatrices

L’EBE sert à :
- Faire face aux amortissements
- Payer la dette
- Rémunérer les capitaux propres

Dans une perspective de résultat .

L’EBE sert à :
- Rémunérer le travail
- Payer les annuités
- Assurer l’autofinancement

Dans une perspective de trésorerie .

3.4 Résultat d’exploitation ( RE ) :

RE= EBE – amortissements

Il tient compte de la politique d’investissement

3.5 Résultat courant ( RC ) :

RC= RE + produit financier – charges financière

Ce résultat est affecté par la politique d’investissement et tient compte de la politique de


financement.

3.6 Résultat d’exercice ( REX ) :

REX= RC + produits exceptionnels – charges exceptionnelles

Les opérations exceptionnelles, de part leur caractère qui leur est propre, ne se reproduisent pas tous
les ans. Elles ne touchent pas le fonctionnement normal de l’entreprise agricole. C’est un bénéfice (ou
déficit) sur lequel on ne peut pas compter.
4. Analyse des résultats :

. Préalablement à l’analyse -> quels résultats sont pertinents et quel ajustement ?


 Quels résultat sont terminent ?
 Tenir des subventions ou non ?
 Présence des terres au bilan ? ( comparaison + analyse des charges )
 Exploitation individuelle, exploitation sociétaire.
 Est-ce que les prélèvements privés correspondent au prélèvements courant ?
 Est-ce que l’on tient compte des prélèvements privés ?

. Quels résultats sont pertinents pour l’analyse du fonctionnement de l’exploitation agricole ?

On prend en compte les résultats qui peuvent être calculés avec un fonctionnement normal de
l’entreprise agricole. Le résultat exceptionnel sera de laissé de côté (sauf dans une analyse fiscale).

. Avec les subventions, ou sans ?

Peu importe, cela dépend du raisonnement.


- En tenir compte : on regarde la dépendance aux aides. On se place dans un raisonnement ou
on part du principes que ces subventions font partie intégrante de l’environnement
économique de l’entreprise.
- On part du principe que l’activité doit être rentable, donc ne tient pas compte des
subventions. Ces subventions sont trop aléatoires.

. Faut-il mettre les terres au bilan ?

Il est impossible d’amortir les terres au bilan.


Il faut choisir, dans une analyse, entre les 2 cas de figure. Soit j’intègre tous les terrains au bilan soit je
les sors entièrement (dans le cas d’une comparaison).
Une exploitation aura intérêt à laisser son foncier en dehors de l’Entreprise Agricole, lui évitant ainsi
des taxes fiscales à la succession.

. Rémunération et/ou prélèvements : différences entre entreprise individuelle et exploitation


sociétaire ?

On ne compare pas de la même manière les EI et les sociétés.


La rémunération est décidée dans les statuts juridiques de la société. Elle forme une écriture
comptable chaque mois dans les CCA (crédit). Il n’est pas obligatoire de les prélever (attention à ne
pas faire gonfler les CCA).
Les prélèvements privés sont de simples ponctions d’argent sur les CCA (débit).
Toute les exploitations sociétaires ont des PP, mais toutes n’ont pas une rémunération.

. Est-ce que les prélèvements privés correspondent à des prélèvements courants ?

Prélèvements courant = PP + Rémunération.

 Est-ce que la rémunération est toujours prélevée ?

Pour savoir si la rémunération est prélevée ou non, il faut regarder dans les CCa s’il y a une ligne
débitrice.
Chapitre 4 : Marges, SIG, ratios et analyse :

I. Les marges en agriculture :

Rappel : les marges en agricultures sont triée en charge opérationnelle (elles varient en fonction
de la quantité produite) et en charges de structures ( plus faible variation)

I.1 Marge brute :

MARGE BRUTE = PRODUITS – CHARGES OPÉRATIONNELLES

Le but étant qu’elle soit le plus élevée possible pour permettre de couvrir les charges de
structures.

I.2 Marge direct :

MARGE DIRECT = MARGE BRUTE – CHARGES DE STRUCTURES (liée à l’atelier étudié)


= PRODUITS – CHARGES OPÉRATIONNEL – CHARGES DE STRUCTURES SPÉCIFIQUES

Ce n’est pas qu’une marge intermédiaire ne tenant pas compte de la rémunération du travail ( de
l’associé)

I.3 Marge nette :

MARGE NETTE = MARGE DIRECTE – RESTES DES CHARGES DE STRUCTURES


= MARGE BRUTE – CHARGES DE STRUCTURES TOTALES
= PRODUITS – CHARGES OPÉRATIONNELLES – CHARGES DE STRUCTURES TOTALES

(Voir calcul coûts de production)

II : Rentabilité des capitaux :

La rentabilité des capitaux correspond à ce qu’il reste après rémunération du travail.

2.1 : La rentabilité économique :

Résultat d’exploitation – Prélèvements privé (si EI)


Actif début – actif fin x100 = x%
2

Ce ratio mesure la capacité de l’entreprise à rémunérer l’ensemble des capitaux investis (capitaux
propres et dettes).
Dans ce cas, il est préférable de mettre le foncier dans l’actif pour coller à la réalité vécue par
l’entreprise agricole)
En moyenne en agriculture la rentabilité des capitaux est comprise entre 2 et 4 %.

Ce ratio ne tient pas compte que de l’aspect économique, mais pas du faite
- Que l’entreprise agricole ait un emploi garantie
- Avantage sur le lieu de travail
- C’est un métier de passion
Il est intéressant de comparer le résultat avec les taux d’intérêt moyen des emprunts de l’entreprise
agricole.
2.2 : Rentabilité financière :

Résultat d’exploitation – Prélèvement privés (si EI)


(capitaux propres début + capitaux propres fin) x 100 = y %
2

Il est intolérable que cette rentabilité financière soit faible. SI faible, alors résultat courant faible, donc
diminution des capitaux propres.

2.3 : L’effet levier :

Première situation :

Rentabilité économique > intérêts moyen


 Rentabilité financière (capitaux propres) > Rentabilité économique (capitaux propre + dettes)

C’est l’effet levier positif.


L’entreprise rémunère le capital investi à un taux supérieur à celui payé sur les emprunts.

Deuxième situation :

Rentabilité économique < intérêts moyen


 Rentabilité financière (capitaux propres) < Rentabilité économique (capitaux propres + dettes)
C’est l’effet levier négatif.
L’entreprise rémunère le capitaux investit à un taux inférieur à celui payé sur les emprunts.
Dans ce cas, on perd de l’argent avec les capitaux empruntés (situation actuelle 2024)

III : Autres SIG :

3.1 : La capacité d’autofinancement :

Capacité d’autofinancement = EBE - Charges financière + Produits financiers

La capacité d’autofinancement permet :


- De couvrir les PP
- Rembourser les emprunts
- D’autofinancement
- D’assurer une marge de sécurité 10%

3.2 : Capacité de remboursement :

Cela représente le montant d’argent qu’une entreprise agricole peut consacrer au remboursement de
ses emprunts Longs Moyens termes.

CDR optimale : EBE + produits financiers – frais financiers cours terme – PP (si EI) – rémunération ( si
dans statut société) – amortissements

Si EI -> que les pp pas la rémunération

Si en société, sans rémunération dans les statuts ;


 Que les pp
Si on est en société, avec rémunération ;
 que la rémunération

CDR maximale : EBE + produits financiers – frais financiers cours terme – PP (si EI) – rémunération ( si
dans statut société)

3.3 : Capacité de remboursement d’emprunts nouveaux (cren)

Cela représente le montant d’argent qu’une entreprise agricole peut consacrer au remboursement de
ses emprunts Longs Moyens termes nouveaux

Cren : EBE + produits financiers – frais financiers cours terme – PP (si EI) – rémunération ( si dans
statut société) – annuités existantes

3.4 : Revenu disponible

Revenu disponible = EBE + produits financiers – frais financiers cours terme – annuités

Cela permet :
- de se payer
- D’assurer une marge de sécurité
- D’effectuer de nouveaux investissements

Chapitre 8 : La gestion de la trésorerie.

Le résultat courant est souvent différent du solde de trésorerie.

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