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+Choc de demande 

: est une perturbation de l’activité économique liée a une hausse ou à une baisse brutale de la demande  ; Il
contient 2 types de chocs :

+Choc de demande négatif : ralentissent la demande globale et peuvent conduire à la récession, par exemple la hausse des prix
du pétrole, en diminuant le pouvoir d’achat des ménages et en transférant les revenus aux pays pétroliers, s’est traduite par une
moindre croissance de la demande et du PIB. Les chocs de demande risquent d’avoir un impact sur l’activité économique, du fait
des mécanismes cumulatifs qu’ils peuvent entrainer.

Lorsque la demande ralentit, la production peut s’effondrer car les entreprises préfèrent entamer leurs stocks plutôt que de
produire afin de prévenir un ralentissement plus marqué, voire une baisse de la demande. La baisse de production provoque
l’augmentation du chômage, la baisse des revenus qui provoque à leurs tour la baisse de la demande et donc de la production et
ainsi de suite. C’est ce qui s’est passé lors de la crise de 1929.

+Choc de demande positif : conduisent à une phase d’expansion. Ces chocs de demande peuvent concerner : La demande
interne de consommation ou d’investissement ou les deux à la fois et/ou demande externe (exportation-importation).

Par exemple : + Une augmentation de la consommation des ménages due à une forte hausse du pouvoir d’achat ou à une baisse
des taux d’intérêt qui les incites à recourir au crédit ;

+Une anticipation positives des entrepreneures sur la croissance de la demande peuvent les conduire à augmenter leurs
investissements ;

+La forte croissance des pays émergents peut provoquer une hausse rapide des exportations en direction de ces pays.

I. Le rôle des cycles du crédit  :

Le cycle des affaires est fortement lié au comportement des banques qui relâchent leurs conditions d’octroi de crédit en
période d’expansion et qui les renseignent en période de récession : C’est le cycle de crédit.

Il contribue à expliquer le caractère andogène. Il existe traditionnellement une synchronisation entre cycle d’activité et cycle de
crédit. La très forte progression du crédit lors des phases ascendantes du cycle ainsi que son retournement brutal lors des
phases de contraction:

 Forte progression du crédit dans les phases ascendantes du cycle.


 Forte régression du crédit lors des phases descendantes.

Dans ce cas on va prendre l’exemple de la crise de 2007 où les surprimes ont été octroyés au Etats-Unis à de nombreux
ménages (pratique de bas taux d’intérêt). A cette période les ménages les plus fragiles financièrement, ayant emprunte pour
acheter des biens immobiliers sont incapable de faire face au remboursements, ils sont expulsés de leurs maisons et celles-ci
mise en vente. Ce qui entraine un effondrement des prix, et qui ne permet pas aux banques de se rembourser.

Cette crise a eu des conséquences sur le marché immobilier et bancaire et sur l’économie mondiale. Elle a entrainé pour les
banques la nécessité de faire appel au marché monétaire pour obtenir des liquidités, ce qui fait augmenter les taux d’intérêt
interbancaire.

En guise de conclusion, on peut dire que la croissance prend deux formes, une  croissance extensive qui est liée à 
l'augmentation des quantités des facteurs de production et  croissance intensive est liée à  l'augmentation de la productivité du
travail et/ou du capital.

Ainsi, Il ne faut pas confondre croissance et progrès économique. Il y a progrès économique lorsque les revenus réels de la
population augmentent pour tous.

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