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L’essentiel à retenir

Alimentation de l’enfant en bas âge

E
de 1 an à 3 ans

IT
3 5

D
Afin d’être assuré de couvrir les be- Pour éviter un apport
soins spécifiques à cet âge en parti- protéique trop impor-
culier en acides gras essentiels, en tant, mieux vaut conti-

R
fer, zinc, et certaines vitamines, il nuer à ne donner des
convient de continuer à donner aux denrées riches en pro-
enfants non allaités une préparation

1
téines (viandes, pois-

TE
lactée conçue pour les nourrissons et sons ou oeufs) qu’à un
L’acquisition de bonnes habitudes
enfants en bas âge, soit préparation seul repas/24 heures.
alimentaires reste essentielle pen-
de suite, soit lait de croissance.
dant cette phase. L’enfant passe pro-
gressivement d’une alimentation in-
fantile spécifique, adaptée à son âge,

IN
à l’alimentation familiale. Des règles
simples faciliteront ce passage : offrir
les aliments et non les imposer, pro-
4 Pendant cette période, l’alimen-
tation se rapproche progressive-
6 En cas d’utilisation d’ali-
poser dans un contexte de repas qui ment d’une alimentation de type ments industriels, les
adulte. Tous les aliments non produits conçus et com-

N
rassure, ne pas céder aux tentatives
d’opposition vis à vis d’un aliment. lactés peuvent être progressive- mercialisés dans le ca-
ment utilisés, en commençant à dre d’une réglementation
respecter les recommandations

O
spécifique pour répondre
générales pour l’adulte du PNNS aux besoins des enfants

2 (des fruits et légumes au moins


aux deux repas, pas trop de su-
de 1 à 3 ans doivent être

TI
privilégiés.
Le lait (y compris le lait maternel si cres, de graisses saturées, de
c’est le choix parental), au moins

Alimentation
sel...) et donc en privilégiant les

© Elsevier - reproduction interdite - 2009 - Crédit photo : Fotolia, Getty Images


300ml/24 heures et les produits aliments dont les teneurs en su-

C
lactés (yaourts, desserts lactés, fro- cres, sel, graisses saturées, sont
mages….) doivent rester la base de contrôlées.
l’alimentation.

U
de la naissance

D
Quelques recommandations générales

à 3 ans

O
1. L’enfant, sauf s’il est allaité, peut avoir besoin de boire pendant et entre les repas, notamment si
la température extérieure est élevée ou s’il a de la fièvre. La seule boisson recommandée pour ré-

R
pondre à ce besoin essentiel est l’eau pure à offrir en fonction de la demande de l’enfant. Les boissons
sucrées et de type sodas ne peuvent remplir ce rôle.
2. Le repas est avant tout un moment de plaisir partagé, d’échanges et de découvertes sensorielles

EP
au cours duquel l’attention et la disponibilité de l’entourage jouent un rôle essentiel pour que l’enfant construise une
relation de qualité durable avec son alimentation.
3. Demander conseil à votre médecin lors des visites et penser à lui apporter le Carnet de Santé de votre enfant. Société
Française

R
Pour en savoir plus : www.sfpediatrie.com www.alimentsenfance.com www.mangerbouger.fr de Pédiatrie 0-3 ans
Le Programme National Nutrition Santé (PNNS), essentiellement par une politique de communication basée sur l’état des
Alimentation du nourrisson

E
connaissances, a pour objectif d’améliorer l’état de santé de la population en optimisant les conduites alimentaires.
Le Comité de Nutrition de la Société Française de Pédiatrie et le Syndicat français des aliments de l’enfance rappellent les données de l’âge de 4-6 mois à 1 an

IT
fondamentales de nutrition infantile à respecter lorsque cette communication concerne les nourrissons et enfants en bas âge (naissance -

1 6
trois ans). Le développement somatique et psychomoteur, la maturation physiologique, de la naissance à l’âge de trois ans, induisent des
besoins nutritionnels particuliers qui doivent être couverts par une conduite diététique spécifique déclinée en trois phases :

D
Cette période comprend deux phases, L’introduction des aliments autres que le lait doit se faire
• de la naissance à l’âge de 4-6 mois le début de la diversification alimentaire idéalement à partir de l’âge de 6 mois révolus, en tout cas
• de 4-6 mois à 1 an (introduction progressive des aliments jamais avant 4 mois révolus. Ce changement des conduites

R
• de 1 à 3 ans
4
non lactés) puis la phase d’installation alimentaires qui amène le nourrisson à découvrir toutes les
Quelle que soit la préparation pour nour- d’une alimentation diversifiée (au moins catégories d’aliments est bien accepté si l’introduction de
l’équivalence d’un repas majoritairement chaque aliment dans le régime est non forcée, adaptée aux

TE
rissons utilisée, le respect des recom-
mandations indiquées sur l’étiquette non lacté par jour). réactions d’acceptation ou de refus de l’enfant.
des boîtes pour sa reconstitution et son
Alimentation du nourrisson emploi est essentiel pour la bonne tolé-

de la naissance à l’âge de 4-6 mois rance de ces formules.


2 7

IN
Le lait et les produits lactés doi-
Les aliments protéiques

5
vent rester la base des apports
alimentaires (au moins 500 ml / (viandes, poissons, oeufs)
Pendant cette période, le lait de vache, to- 24 heures en moyenne). ne devraient être proposés

1
talement inadapté aux besoins nutritionnels qu’une fois par jour et en
et aux capacités physiologiques du nourris- quantité adaptée (exemple,

N
Le nourrisson pendant cette

3
son, ne doit pas être utilisé. 5 g à 6 mois, 20 g à 12 mois) ;
période ne doit recevoir qu’un
les aliments doivent être peu
seul type d’aliment : un lait ré- A cet âge, il peut s’agir du lait
pondant à ses besoins et à ses
capacités physiologiques. Sur
ce plan, l’allaitement maternel
O 6 Les laits d’autres animaux (chèvre, brebis,
jument, ânesse,…), ou les produits propo-
maternel ou d’une préparation de
suite (ou d’une préparation pour
nourrissons entre 4 et 6 mois).
salés et peu sucrés. L’apport
en fruits et légumes doit être
progressivement augmenté et
TI
diversifié.
doit être privilégié, idéalement sés comme substituts des préparations
de façon exclusive jusqu’à 6 pour nourrissons à base de produits végé-
mois. S’il est plus court ou non taux (soja lorsqu’il ne s’agit pas de prépa-
4 Le lait de vache, qu’il soit entier ou demi-écrémé,

8
C

exclusif, il reste cependant bé- rations pour nourrissons, amandes, châtai-


néfique et doit être encouragé. gnes…), sont à éviter formellement car non doit être évité. Le nourrisson de 6 mois à 1 an a
en effet des besoins nutritionnels, en particulier en La texture des aliments offerts doit être

3
adaptés aux besoins du nourrisson.
adaptée aux capacités de mastication
U

Ils peuvent être à l’origine de carences, de acides gras essentiels, en fer, zinc, et certaines vita-
mines qui ne peuvent être couverts à ces âges par le et de déglutition des nourrissons.
Les préparations pour nourris- déséquilibres nutritionnels et d’infections

2 sons à base d’isolats de protéi- graves. lait de vache et l’emploi des aliments non lactés.
D

Lorsque la mère ne souhaite nes de soja répondent aux mê-

7
pas allaiter, dès la naissance mes exigences réglementaires
que celles à base de protéines de
5 9
O

ou en relais de l’allaitement
lait. Elles sont donc adaptées à Les nourrissons nés au sein d’une
maternel, l’utilisation préféren- La consommation de laits d’autres animaux (chèvre, Les rythmes alimentaires s’inscrivent
l’alimentation des nourrissons de famille à antécédents allergiques avérés
tielle de laits pour nourrissons brebis, jument, ânesse,….) ou d’autres produits pré- précocement dans les habitudes des
cet âge. Les préparations à base (au moins un parent direct ou un membre
sentés comme pouvant convenir à l’alimentation des enfants. Le nombre (idéalement 4) et la
R

(ou laits premier âge) fabriqués


de soja n’ont cependant aucune de la fratrie) doivent préférentiellement
à partir de laits de vache est nourrissons (généralement à base de produits végé- régularité des prises alimentaires quo-
supériorité nutritionnelle par bénéficier de la naissance à 6 mois de
recommandée. Ces prépara- taux : soja lorsqu’il ne s’agit pas de préparations pour tidiennes (petit déjeuner, déjeuner, goû-
rapport à celles à base de lait l’allaitement maternel ou à défaut d’une
EP

tions répondent à des mesures nourrissons ou de suite, amande, châtaigne…), est à ter, dîner) doivent être acquis pendant
de vache. Leur intérêt est ainsi préparation à base de protéines partielle-
règlementaires européennes et éviter formellement car, bien plus encore que le lait cette période et tout grignotage entre
limité et leur emploi surtout re- ment hydrolysées dite HA (pour hypoaller-
françaises strictes sur le plan de vache, ils peuvent être à l’origine de carences et de ces prises évité.
commandé pour les enfants nés génique), dont l’efficacité a été démontrée
de leur composition et de leur déséquilibres nutritionnels.
dans une famille végétalienne. par les études cliniques appropriées.
sécurité.
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Le Programme National Nutrition Santé (PNNS), essentiellement par une politique de communication basée sur l’état des
Alimentation du nourrisson

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connaissances, a pour objectif d’améliorer l’état de santé de la population en optimisant les conduites alimentaires.
Le Comité de Nutrition de la Société Française de Pédiatrie et le Syndicat français des aliments de l’enfance rappellent les données de l’âge de 4-6 mois à 1 an

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fondamentales de nutrition infantile à respecter lorsque cette communication concerne les nourrissons et enfants en bas âge (naissance -

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trois ans). Le développement somatique et psychomoteur, la maturation physiologique, de la naissance à l’âge de trois ans, induisent des
besoins nutritionnels particuliers qui doivent être couverts par une conduite diététique spécifique déclinée en trois phases :

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Cette période comprend deux phases, L’introduction des aliments autres que le lait doit se faire
• de la naissance à l’âge de 4-6 mois le début de la diversification alimentaire idéalement à partir de l’âge de 6 mois révolus, en tout cas
• de 4-6 mois à 1 an (introduction progressive des aliments jamais avant 4 mois révolus. Ce changement des conduites

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• de 1 à 3 ans
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non lactés) puis la phase d’installation alimentaires qui amène le nourrisson à découvrir toutes les
Quelle que soit la préparation pour nour- d’une alimentation diversifiée (au moins catégories d’aliments est bien accepté si l’introduction de
l’équivalence d’un repas majoritairement chaque aliment dans le régime est non forcée, adaptée aux

TE
rissons utilisée, le respect des recom-
mandations indiquées sur l’étiquette non lacté par jour). réactions d’acceptation ou de refus de l’enfant.
des boîtes pour sa reconstitution et son
Alimentation du nourrisson emploi est essentiel pour la bonne tolé-

de la naissance à l’âge de 4-6 mois rance de ces formules.


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Le lait et les produits lactés doi-
Les aliments protéiques

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vent rester la base des apports
alimentaires (au moins 500 ml / (viandes, poissons, oeufs)
Pendant cette période, le lait de vache, to- 24 heures en moyenne). ne devraient être proposés

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talement inadapté aux besoins nutritionnels qu’une fois par jour et en
et aux capacités physiologiques du nourris- quantité adaptée (exemple,

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Le nourrisson pendant cette

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son, ne doit pas être utilisé. 5 g à 6 mois, 20 g à 12 mois) ;
période ne doit recevoir qu’un
les aliments doivent être peu
seul type d’aliment : un lait ré- A cet âge, il peut s’agir du lait

O
salés et peu sucrés. L’apport
pondant à ses besoins et à ses
capacités physiologiques. Sur
ce plan, l’allaitement maternel
6 Les laits d’autres animaux (chèvre, brebis,
jument, ânesse,…), ou les produits propo-
maternel ou d’une préparation de
suite (ou d’une préparation pour
nourrissons entre 4 et 6 mois).
en fruits et légumes doit être
progressivement augmenté et

TI
diversifié.
doit être privilégié, idéalement sés comme substituts des préparations
de façon exclusive jusqu’à 6 pour nourrissons à base de produits végé-
mois. S’il est plus court ou non taux (soja lorsqu’il ne s’agit pas de prépa-
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C
exclusif, il reste cependant bé- rations pour nourrissons, amandes, châtai-
néfique et doit être encouragé. gnes…), sont à éviter formellement car non doit être évité. Le nourrisson de 6 mois à 1 an a
en effet des besoins nutritionnels, en particulier en La texture des aliments offerts doit être

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adaptés aux besoins du nourrisson.
adaptée aux capacités de mastication

U
Ils peuvent être à l’origine de carences, de acides gras essentiels, en fer, zinc, et certaines vita-
mines qui ne peuvent être couverts à ces âges par le et de déglutition des nourrissons.
Les préparations pour nourris- déséquilibres nutritionnels et d’infections

2 sons à base d’isolats de protéi- graves. lait de vache et l’emploi des aliments non lactés.

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Lorsque la mère ne souhaite nes de soja répondent aux mê-

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pas allaiter, dès la naissance mes exigences réglementaires
que celles à base de protéines de
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ou en relais de l’allaitement
lait. Elles sont donc adaptées à Les nourrissons nés au sein d’une
maternel, l’utilisation préféren- La consommation de laits d’autres animaux (chèvre, Les rythmes alimentaires s’inscrivent
l’alimentation des nourrissons de famille à antécédents allergiques avérés
tielle de laits pour nourrissons brebis, jument, ânesse,….) ou d’autres produits pré- précocement dans les habitudes des
cet âge. Les préparations à base (au moins un parent direct ou un membre

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(ou laits premier âge) fabriqués sentés comme pouvant convenir à l’alimentation des enfants. Le nombre (idéalement 4) et la
de soja n’ont cependant aucune de la fratrie) doivent préférentiellement
à partir de laits de vache est nourrissons (généralement à base de produits végé- régularité des prises alimentaires quo-
supériorité nutritionnelle par bénéficier de la naissance à 6 mois de
recommandée. Ces prépara- taux : soja lorsqu’il ne s’agit pas de préparations pour tidiennes (petit déjeuner, déjeuner, goû-
rapport à celles à base de lait l’allaitement maternel ou à défaut d’une

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tions répondent à des mesures nourrissons ou de suite, amande, châtaigne…), est à ter, dîner) doivent être acquis pendant
de vache. Leur intérêt est ainsi préparation à base de protéines partielle-
règlementaires européennes et éviter formellement car, bien plus encore que le lait cette période et tout grignotage entre
limité et leur emploi surtout re- ment hydrolysées dite HA (pour hypoaller-
françaises strictes sur le plan de vache, ils peuvent être à l’origine de carences et de ces prises évité.
commandé pour les enfants nés génique), dont l’efficacité a été démontrée
de leur composition et de leur déséquilibres nutritionnels.
dans une famille végétalienne. par les études cliniques appropriées.
sécurité.

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L’essentiel à retenir
Alimentation de l’enfant en bas âge

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de 1 an à 3 ans

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3 5

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Afin d’être assuré de couvrir les be- Pour éviter un apport
soins spécifiques à cet âge en parti- protéique trop impor-
culier en acides gras essentiels, en tant, mieux vaut conti-

R
fer, zinc, et certaines vitamines, il nuer à ne donner des
convient de continuer à donner aux denrées riches en pro-
enfants non allaités une préparation

1
téines (viandes, pois-

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lactée conçue pour les nourrissons et sons ou oeufs) qu’à un
L’acquisition de bonnes habitudes
enfants en bas âge, soit préparation seul repas/24 heures.
alimentaires reste essentielle pen-
de suite, soit lait de croissance.
dant cette phase. L’enfant passe pro-
gressivement d’une alimentation in-
fantile spécifique, adaptée à son âge,

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à l’alimentation familiale. Des règles
simples faciliteront ce passage : offrir
les aliments et non les imposer, pro-
4 Pendant cette période, l’alimen-
tation se rapproche progressive-
6 En cas d’utilisation d’ali-
poser dans un contexte de repas qui ment d’une alimentation de type ments industriels, les
adulte. Tous les aliments non produits conçus et com-

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rassure, ne pas céder aux tentatives
d’opposition vis à vis d’un aliment. lactés peuvent être progressive- mercialisés dans le ca-
ment utilisés, en commençant à dre d’une réglementation
respecter les recommandations

2
O générales pour l’adulte du PNNS
(des fruits et légumes au moins
aux deux repas, pas trop de su-
spécifique pour répondre
aux besoins des enfants
de 1 à 3 ans doivent être
TI
privilégiés.
Le lait (y compris le lait maternel si cres, de graisses saturées, de
c’est le choix parental), au moins

Alimentation
sel...) et donc en privilégiant les

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300ml/24 heures et les produits aliments dont les teneurs en su-
C

lactés (yaourts, desserts lactés, fro- cres, sel, graisses saturées, sont
mages….) doivent rester la base de contrôlées.
l’alimentation.
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D

Quelques recommandations générales

à 3 ans
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1. L’enfant, sauf s’il est allaité, peut avoir besoin de boire pendant et entre les repas, notamment si
la température extérieure est élevée ou s’il a de la fièvre. La seule boisson recommandée pour ré-
R

pondre à ce besoin essentiel est l’eau pure à offrir en fonction de la demande de l’enfant. Les boissons
sucrées et de type sodas ne peuvent remplir ce rôle.
2. Le repas est avant tout un moment de plaisir partagé, d’échanges et de découvertes sensorielles
EP

au cours duquel l’attention et la disponibilité de l’entourage jouent un rôle essentiel pour que l’enfant construise une
relation de qualité durable avec son alimentation.
3. Demander conseil à votre médecin lors des visites et penser à lui apporter le Carnet de Santé de votre enfant. Société
Française
R

Pour en savoir plus : www.sfpediatrie.com www.alimentsenfance.com www.mangerbouger.fr de Pédiatrie 0-3 ans

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