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Plan Pédagogique du cours :
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Contenu de la matière :
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CHAPITRE I
Introduction à la conception des systèmes
électriques
I.1 Introduction
I.2 Principes de la conception : Définition et approches de la conception
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CHAPITRE I Introduction à la conception des systèmes électriques
I.1 Introduction
La conception d'une machine électrique peut être définie comme l'ensemble des
processus et des méthodes utilisées pour mener à sa réalisation physique en respectant les
objectifs de performance et les diverses contraintes du cahier des charges.
De manière générale, le choix de la structure de la machine et la détermination de ses
dimensions constituent des étapes importantes du processus de conception. Après
l'adoption des choix topologiques, la procédure de conception comporte une première phase
de dimensionnement de la structure et une deuxième phase de vérification des
performances. Lorsque celles-ci ne correspondent pas au cahier des charges, une correction
doit être menée au niveau des dimensions. Ce processus se répète jusqu'à ce que le cahier
des charges soit entièrement respecté. Ces étapes répétitives de correction et de vérification
mettent en évidence la nature itérative du processus de conception.
Les outils de conception doivent donc inclure les progiciels de définition géométrique
intégrés à des codes de calcul électriques, mécaniques et thermiques avec des possibilités
interactives de retour sur la définition en fonction des résultats de calcul.
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I.2.1- Le Choix d’une structure :
- Synchrone
Machines
- Asynchrone
- Courant continu
- MRV (pas à pas ou MRV synchrone)
Type d’excitation - Aimants permanents ou inducteur bobiné
Le cahier des charges d’une machine électriques est composé de deux parties
complémentaires :
— d’une part, la spécification des performances qui définira les caractéristiques
Électromécaniques du moteur.
— d’autre part, les contraintes de dimensionnement et le mode de fonctionnement qui
sera imposé par l’application à laquelle on le destine lorsque celle-ci est connue.
Le cahier de charge va fixer :
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Exemple d’un cahier des charges :
A. Contraintes magnétiques
Le niveau de l’induction magnétique dans l’entrefer est lié à la valeur maximale de celle
qui est tolérée dans le fer et à l’intensité de l’aimantation des aimants. En principe,
l’augmentation de l’induction dans le fer favorise la minimisation des épaisseurs de la
culasse rotorique et statorique.
Cependant, il est préférable de ne pas dépasser le seuil de saturation de telle sorte à ne
pas créer de chutes de potentiel et limiter ainsi les pertes fer.
B. Contraintes électriques
Le courant admissible dans les phases, les inductances de phase et la fréquence de
commutation des onduleurs impose un choix judicieux de la structure à utiliser.
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C. Contraintes thermiques
La conversion électromécanique s’accompagne toujours de pertes, sources de chaleur,
qui provoquent un échauffement des matériaux constitutifs et participent de façon
déterminante au dimensionnement de la machine. Ainsi, la connaissance du comportement
thermique intervient dès le début de la conception du moteur pour le choix des grandeurs
dimensionnelles. Celles-ci sont la densité de courant surfacique à injecter dans les encoches
et la nuance d’aimants à utiliser.
Dans une application pour laquelle le moteur évolue dans un environnement sous des
contraintes de fonctionnement thermiques exigeantes, l’aspect thermique doit être
considéré lors de la conception du moteur d’une part pour éviter de détruire un moteur sous
dimensionné (la majorité des défaillances sont la conséquence de surchauffes qui atteignent
le point de rupture des matériaux), et d’autre part pour ne pas sur dimensionner inutilement
le moteur en négligeant ses aptitudes en surcharges temporaires.
D. Contraintes mécaniques
Le couple électromagnétique à développer et sa qualité constituent des contraintes fortes
dans la conception des actionneurs électriques. Ainsi, la minimisation des ondulations de
couple, devient indispensable dans de nombreuses applications où les vibrations et les
bruits ne sont pas tolérés.
La vitesse est une autre contrainte importante lors de la conception de la machine. En
effet, les aspects à considérer pour un fonctionnement à basse vitesse sont différents de ceux
à grande vitesse.
Pour des contraintes spécifiques pour les grandes vitesses, en plus des contraintes
mécaniques liées à la vitesse critique de flexion et à la limite de la résistance mécanique, il
faut tenir compte des pertes de flux.
E. Contraintes géométriques
Le diamètre extérieur et la longueur active de la machine sont assez souvent fixés par des
contraintes d’encombrement. En effet, l’utilisation des actionneurs électriques à aimants
dans des systèmes embarqués exige une compacité avec un fort couple massique. D’autres
dimensions, comme l’entrefer, sont liées à des contraintes mécaniques de construction.
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F. Contraintes économiques
La bonne conception d’une machine électrique est aussi fondamentalement fonction des
considérations technico-économiques liées au coût que l’on recherche toujours à réduire et
des moyens de production.
D’une manière générale, une machine électrique est composée de trois types de
matériaux:
Conducteurs - magnétiques – isolants
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Exemple : χ Cu = -1.08E-6
• Paramagnétisme
Les matériaux dits paramagnétiques sont caractérisés par une susceptibilité magnétique
relative positive et de faible valeur.
Exemple: χ Al = 7.7E-6
• Ferromagnétisme
Les matériaux ferromagnétiques sont
caractérisés par une susceptibilité magnétique
relative extrêmement grande et variant avec H.
Peu de matériaux sont ferromagnétiques et ils
jouent un rôle très important en Électrotechnique.
Exemple : Fe, Ni, Co, Fe3O (magnétite), certains
alliages (aciers ferro-Nickel).
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C’est par vieillissement puis destruction par claquage (amorçage d’un arc à travers l’isolant)
que prend fin la vie d’une machine électrique.
La norme admet que pour les petites machines basse tension bobinées en vrac, la
dégradation est essentiellement due à l’effet de la température et de l’environnement ; les
machines de moyennes à grandes dimensions, utilisant des enroulements préformés sont
également affectés par la température et l’environnement, mais les contraintes électriques et
mécaniques peuvent également constituer un facteur de vieillissement important.
C- 1 Classe d’isolation :
La détermination de la capacité d’une machine à supporter un fonctionnement en régime
permanent sous l’effet de la température est donc primordial. Cette grandeur est définie
comme étant sa classe thermique ou classe d’isolation. Dans notre cas, la classe d’isolation
définira la température maximale de fonctionnement des bobinages. Les trois classes les
plus utilisées et définies par les normes CEI 85 et CEI 34-1 ont été reportées dans le tableau
ci-après ; elles fixent les valeurs limites de l’échauffement et de la température des
bobinages (au point le plus chaud).
La classe la plus courante est la classe F.
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Ainsi, un moteur asynchrone de 20 kW installé à 2000 m dans une température ambiante de
35°C verra sa puissance limitée à 20 x 0,95 =19 kW.
La protection thermique des machines peut être assurée par divers dispositifs, plus ou
moins élaborés et coûteux :
– mesure du courant dans la machine et calcul de l’échauffement (relais thermique,
disjoncteur).
– sonde interne tout ou rien.
– sont de mesure PT 100 ou thermocouple, intégrée au moteur raccordé à un relais de
mesure.
– calcul de l’état thermique de la machine par le calculateur du variateur de vitesse qui
alimente la machine.
C-3 Indice de protection IPxx et Ikxx :
L’indice IP est donné pour tous les équipements électriques et est indiqué par deux
chiffres :
– le premier correspond à la protection contre la pénétration des corps solides.
– le deuxième correspond à la protection contre la pénétration des liquides.
Par exemple, IP55 signifie « protégé contre la pénétration de toutes particules solides et
contre les jets d’eau de toutes direction ». On utilise une lettre supplémentaire pour indiquer
le degré de protection des personnes, protection contre l’accès aux parties dangereuses.
L’indice IK détermine le degré de protection du matériel contre les chocs d’origine
mécanique.
Par exemple : IK 08 indique que Le matériel est protégé contre un choc équivalent à la
chute d’une masse de 1,25 kg depuis une hauteur de 40 cm (correspondant à une énergie de
5 Joules).
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- Les méthodes analytiques basées sur le coefficient d’utilisation.
Quelle que soit la méthode utilisée, le problème critique au départ est le choix judicieux des
dimensions principales de la machine.
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D’une manière générale :
La conception est :
La traduction d'une idée par un modèle;
La procédure qui précède toute réalisation.
Dans toute procédure de conception, nous devons passer par les trois phases
essentielles:
a) Pré-Conception:
Traduction des données du cahier des charges ou de l'idée à mettre en œuvre.
b) Conception:
Calcul du dimensionnement du système à développer.
c) Post-Conception:
Analyse- Vérification & Validation du système conçu.
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Chapitre II
Dimensionnement et Conception des transformateurs
monophasés
II.1 Description et constitution
II.2 Fonction des transformateurs
II.3 Classification des transformateurs
II.4 Problèmes de Construction
II.5 Le circuit magnétique
II.6 Les transformateurs de distribution de l’énergie électrique
II.7 Les transformateurs de puissance
II.8 Dimensionnement et conception d’un Transformateur monophasé
II.8.1- Équation de sortie d’un transformateur monophasé
II.8.2- Choix de la forme de la section du circuit magnétique
II.9 Choix du matériau actif
II-9-1 Tôles ordinaires au silicium (Courbe I)
II-9-2 Tôles à grains orientés (courbes II et III)
II-9-3 Tôles fer-nickel (Mumétal ) (courbe IV)
II.10 Détermination des pertes d’un
transformateur monophasé
II-10-1 Bilan des puissances
II-10-2 Rendement :
1- Essai à vide
2-Essai en charge à I2 NOM
3- Essai en court circuit à ICC = I2 NOM
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Chapitre II : Dimensionnement et Conception des transformateurs monophasés
Isolation entre:
-Bobine HT-Bobine BT
Matériau isolant
Circuit magnétique
Tôles matériau magnétique
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II.2 Fonction des transformateurs
Le transformateur assure les fonctions suivantes :
Création du champ alternatif.
Fonction magnétique
Canalisation du flux.
Figure 3.a : Circuit magnétiques à deux noyaux Figure 3.b : Circuit magnétiques cuirassé
Transformateur à simple circuit magnétique Transformateur à c.magnétique avec colonne centrale
(Core type transformer) (Shell type transformer)
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Le circuit magnétique est toujours feuilleté pour réduire
les pertes par courants de Foucault, qui dépendent de l'amplitude du signal et de sa
fréquence.
Pour les transformateurs les plus courants, les tôles magnétiques ont la forme de E et de I
(Figure 4), permettant ainsi de placer le bobinage à l'intérieur des « fenêtres » du circuit
magnétique ainsi constitué.
Toutes ces tôles en fer au silicium existent en épaisseur de 0,2 à 0,5 mm ; elles sont, soit
non isolées (pour petite puissance), soit isolées par une très fine couche de vernis.
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II.8 Dimensionnement et conception d’un transformateur monophasé
II.8.1- Équation de sortie d’un transformateur monophasé :
- L’équation qui lie la puissance apparente d’un transformateur S (en KVA) à la section
droite de son circuit magnétique (Ai) est appelée Équation de sortie du transformateur.
- La puissance apparente d’un transformateur dépend de la valeur du flux magnétique
(qui dépend à son tour de la surface de la section droite du circuit magnétique) et la force
magnétomotrice (f.m.m ou Les Ampère.tours ) (qui dépend de la surface de la fenêtre du
circuit magnétique). On désigne par fenêtre la surface de l’espace intérieur du circuit
magnétique.
- La force électromotrice E (f.e.m) totale induite dans un transformateur est égale à :
Avec : Ip, Is sont les intensités des courants primaires et secondaires respectivement
et ap et as sont les sections des enroulements primaires et secondaires respectivement.
- D’où l’on peut tirer les sections des deux bobinages primaire et secondaire :
et
Donc :
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Et comme : ,
FMM
- La puissance apparente nominale en KVA : Sn :
é
Puisque : é
Et comme : et
Donc :
Alors :
- Le tableau suivant donne les valeurs prises par K pour les différents types de
transformateurs :
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Type de transformateur K
Transformateur monophasé de type Shell 1 à 1.2
Transformateur monophasé de type Core 0.75 à 0.85
Transformateur triphasé de type Shell 1.3
Transformateur triphasé de type Core 0.45
Transformateur triphasé type Core de 0.6 à 07
distribution + transformateur de puissance
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Figure 5 : Différents types de sections du circuit magnétique
- Pour tenir compte de l’épaisseur du vernis ainsi que les différents éléments
d’assemblage du circuit magnétique, on introduit le coefficient Sf :
-
é
é é
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Une autre version de ces tôles (tôles HiB ) permet une induction à saturation légèrement
plus élevée et des pertes plus faibles (1 W/kg à 1,7 T), mais pour un prix supérieur.
Abaque 1: Comparaison des caractéristiques magnétiques des différentes tôles utilisées pour la
réalisation des transformateurs
Remarque: Pour des raisons de coût, la plupart des transformateurs sont réalisés avec des
alliages FeSi avec environ 3 % de Si. Le Si sert à augmenter la résistivité de l'alliage par
rapport au fer pur et donc à limiter les courants de Foucault par feuilletage. Le circuit
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magnétique est donc réalisé à partir de tôles isolées. La figure suivante illustre comment
réaliser le feuilletage pour limiter la circulation des courants induits.
Les pertes fer sont dues à des courants induits qui apparaissent sous l’action du flux
magnétique variable. Ces courants de Foucault produisent des échauffements dans le circuit
magnétique, donc une puissance perdue. Le feuilletage du circuit magnétique permet de
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limiter ces pertes. Les pertes par hystérésis participent elles aussi à l’échauffement du circuit
magnétique, causés ici aussi par les courants de Foucault.
II-10-2 Rendement :
Les essais suivants permettent de mesurer le rendement du transformateur monophasé :
En utilisant la méthode directe :
e
En utilisant la méthode indirecte:
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3- Essai en court circuit à ICC = I2 NOM : Il permet d’effectuer un mesurage direct très précis des
pertes Joules dissipées dans les enroulements du transformateur.
La tension U1CC qui génère le courant I2CC = I2NOM est repérée sur la plaque signalétique des
transformateur de la façon suivante : « Tension de Court-Circuit » et a pour valeur : « 2,5% ».
Cela signifie que si l’on applique 2,5% de la tension nominale U1 au primaire de ce
transformateur, il circulera le courant I2NOM dans l’enroulement secondaire que l’on aura
préalablement court- circuité.
Cette méthode est la plus utilisée car elle ne nécessite pas la mise en charge du
transformateur et permet de mesurer les pertes joules totales sur des transformateurs de
très forte puissance.
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II.11 Caractéristiques techniques de quelques transformateurs
monophasés
Exercice 1 :
Calculer la section droite ainsi que la surface de la fenêtre du circuit magnétique d’un
transformateur monophasé de type « CORE » qui possède les caractéristiques suivantes :
Exercice 2 :
Construire (faire le design) d’un transformateur monophasé dont le circuit magnétique
est muni d’une colonne centrale (type SHELL) et qui porte les caractéristiques suivantes :
125 KVA, 3300/440V , 50 Hz , K=1.1, Bm =1.1 T , Sf = 0.9 , = 2.5 A/ mm2
Exercice 3:
On veut déterminer le rendement d'un transformateur monophasé par la méthode des
pertes séparées (méthode indirecte) . Pour cela, trois essais sont réalisés.
Essai à vide : U1v = 220 V, U2v = 125 V, I1v = O, 5 A, P1v = 75 W.
Essai en court-circuit : U 1cc = 20 V, I2cc= 10 A, P1cc= 110 W.
Essai avec une charge résistive pour un fonctionnement nominal : U1 = 220 V, U2 = 120 V,
I2= 10 A.
1. Calculer le rapport de transformation du transformateur.
2. Quel est le facteur de puissance à vide ?
3. Déterminer :
3.1. Les pertes dans le fer
3.2. Les pertes par effet Joule pour le fonctionnement nominal.
4. Calculer le rendement du transformateur pour le fonctionnement nominal.
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Chapitre III : Conception et dimensionnement des machines à
courant continu
Exercice
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Chapitre III : Conception et dimensionnement des machines à courant continu
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III.2 Équation de sortie relative d’une machine à courant continu
La tension aux bornes de l’induit est donnée par :
Tels que : est le nombre de paires de pôles, est le nombre de paires de voies
d’enroulement, Nc est le nombre de conducteurs, ’ est la vitesse angulaire en / , et est
le flux utile sous un pôle inducteur.
Ia : le courant d’induit.
On désigne par Iz : le courant par une voie d’enroulement.
Donc :
On appelle : (P. : La charge magnétique spécifique de la MCC, (ou le flux magnétique
total produit par les pôles inducteurs).
On pose :
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- - On introduit la notion du pas polaire τ qui est donné par :
- On définit le coefficient :
Avec :
Pour toutes les machines à courant continu, varie entre 0.64 et 0.72 et le rapport varie entre
0.45 et 1.1.
- e : Épaisseur de l’entrefer.
- Be : L’induction dans l’entrefer.
- Ke : Facteur de forme. Il traduit la contraction de l’entrefer..
Pour les MCC, cette FMM représente de 50 à 70 de la FMM par pôle de l’induit de tel
que :
Donc :
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Cette valeur doit être comprise entre 1 et 1.5 de la valeur de .
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L’accroissement de la température dépend de l’aération et du type de refroidissement de
la machine.
Si la vitesse de la machine est élevée, la ventilation de la machine sera meilleure. Par
conséquent, des valeurs élevées de A sont utilisées pour la conception des machines à
vitesses élevées.
Dans le cas des machines à hautes tensions, un espace important est nécessaire pour
l’isolation ce qui conduit à un espace réduit pour les conducteurs. Cela veut dire que la
conception d’une machine à haute tension requiert une valeur réduite de A .
Dans le cas des machines de tailles importantes, il est facile d’aménager un espace pour
loger les conducteurs. Donc la valeur de A peut être augmentée en augmentant les
dimensions linéaires de la machine.
Pour des valeurs importantes de A , la réaction magnétique de l’induit sera sévère. Pour
surmonter cette situation, la fmm produite par les pôles auxiliaires doit être augmentée ce
qui a à son tour comme résultat l’augmentation du coût de la machine.
Des valeurs élevées de A rendent la commutation plus difficile. Il est recommandé de
travailler avec des valeurs de comprises entre 15000 et 50000 A / / .
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Exercice 1
Trouver les principales dimensions d’une génératrice à courant continu 200 , 250 , 6
pôles, 1000 / . La valeur moyenne de l’induction dans l’entrefer est 0.87 / 2 et le
courant spécifique de charge est de 31000.
Le rapport entre l’ouverture polaire et le pas polaire est de 0.67, le rapport ente la longueur
du pôle et le pas polaire est 0.75. Le rendement de la machine est 0.91.
Exercice 2
Trouver les principales dimensions ainsi que le nombre de paires de pôles d’un moteur
shunt 37 , 230 , 1400 / dont la surface d’un pôle inducteur est de forme carrée. La
valeur moyenne de l’induction dans l’entrefer est 0.5 / 2 et le courant spécifique de
charge est de 22000. Le rapport entre l’ouverture polaire et le pas polaire est de 0.7, Le
rendement du moteur pour la charge nominale est de 0.90.
Pour le choix du nombre d’encoches on doit tenir compte des facteurs suivants :
- La largeur de l’encoche ou le pas d’encoche.
- Le refroidissement des conducteurs formant l’enroulement de l’induit.
- La pulsation (l’ondulation) du flux ou l’induction dans l’entrefer.
- La commutation.
- Le coût de fabrication ou d’usinage.
Un nombre important d’encoches conduit à un pas d’encoche réduit ce qui constitue un
problème de réalisation (construction). Mais un nombre important d’encoches implique un
nombre moins de conducteurs par encoche ce qui permet d’avoir un meilleur
refroidissement.
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Si la réluctance de l’entrefer par paire de pôles est constante, alors l’ondulation (la
fluctuation ou encore le papillonnement) du flux sera réduit.
On démontre que la réluctance de l’entrefer par paire de pôles est constante si le nombre
d’encoches par pôle est un entier et augmenté d’un ½.
Pour avoir une bonne commutation, toute ondulation du flux sous un pôle doit être évitée,
ceci est possible avec le choix d’un nombre d’encoches important.
Pour avoir une meilleure commutation, le nombre d’encoches par pôle doit être
supérieur à 9. Quand le nombre d’encoches est très important, le coût relatif à la fabrication
de tôles et à l’isolation sera considérable.
Directives et indications pour le choix du nombre d’encoches :
La valeur du pas d’encoche doit être comprise entre 25 et 35 . Elle peut être
inférieure ou égale à 20 pour les machines de petites puissances.
Le courant de charge d’une encoche qui est égale au nombre de conducteurs par encoche
multiplié par le courant traversant un conducteur ne doit pas dépasser 1500.
Afin de réduire les pertes dues à l’ondulation du flux, le nombre d’encoches par pôle
doit être un entier augmenté d’un ½ pour le cas d’un enroulement de type imbriqué, tandis
que le nombre d’encoches par arc polaire doit être un entier augmenté d’un ½ pour le cas
d’un enroulement de type ondulé.
Pour réduire les étincelles dues à la commutation, le nombre d’encoches par pôle doit être
compris entre 9 et 16. Il peut être pris égal à 8 dans le cas des machines de petites
puissances.
Le nombre d’encoches choisis doit être adapté au type d’enroulement : pour un
enroulement de type imbriqué simple il doit être un multiple de nombre de paires de pôles.
Dans le cas d’un enroulement de type ondulé il ne doit pas être un multiple de nombre de
paires de pôles.
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Les diverses formes d'encoches sont de 03 types génériques: fermée, ouverte et semi-ouverte
(figures ci-dessous).
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- Production d’harmoniques de denture. Ces harmoniques sont dues à ce que le nombre des dents
servant au passage du flux dans l’induit n’est pas toujours le même devant les pôles inducteurs. Il
en résulte des variations de reluctance et par suite des variations de flux très rapides.
- L’ouverture d’encoche a une grande influence sur les caractéristiques de la machine, elle
augmente le coefficient de carter, donc augmente le courant magnétisant, ce qui réduit le facteur
de puissance et produit des pertes par pulsation du flux dans les dents, ce qui engendre une
diminution du rendement.
C- Les encoches de type semi-ouvert :
Ces encoches sont généralement de forme trapézoïdale, ce qui permet d'usiner des dents à
parois parallèles. L'ouverture laissée par ce deuxième type d'encoche est réduite à une largeur
minimale mais permet toutefois qu'on y insère des conducteurs de faible diamètre.
D - Choix du nombre d’encoches statoriques :
Dans la conception des machines électriques, le choix du nombre d'encoches du stator est très
important, car il agit directement sur les performances. En théorie, il pourrait être intéressant pour
le concepteur de choisir un très grand nombre d'encoches de manière à réduire au maximum les
harmoniques d'espace associés à la discrétisation du bobinage.
En réalité, le nombre d'encoches maximal est limité par des contraintes d'ordre mécaniques.
Les dents doivent supporter des contraintes tangentielles qui sont exercées par les bobinages.
Lors des régimes de court-circuit, celles-ci peuvent devenir très grandes et leurs variations
provoquent des vibrations et une fatigue en flexion sur la denture qui risque également
d'endommager les isolants des bobines.
Avantages d’un grand nombre d’encoches:
• Réduction des harmoniques d’espaces.
• Augmentation de la capacité de surcharge.
Inconvénients d’un grand nombre d’encoches :
• augmentation du poids.
• La conception de la machine est plus couteuse.
• L’isolement de l’enroulement est plus difficile à réaliser a cause de la multiplicité des bobines.
• Augmentation des pertes fer.
• Mauvais refroidissement.
• Augmentation de la température.
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Exemple d’encoche :
La section de l’encoche s’obtient par des relations de conservation de flux dans ces différentes
zones avec des valeurs d’induction tolérées dans celle-ci.
Un exemple d’encoche est illustré sur la
figure ci-contre :
La section de l’encoche est déterminée par :
Avec :
- hs : hauteur de l’encoche.
- bs : largeur moyenne de l’encoche.
- Kencoche : facteur de forme de l’encoche.
Figure : Dimensions d’une encoche statorique
La hauteur de l’encoche he dépond principalement du pas d’encoche (pas dentaire). Elle est
donnée soit par :
• Le rapport hauteur d’encoche sur sa largeur qui peut avoir des valeurs diverses selon le type et
la puissance de la machine.
• Le pas d’encoche (qui, pour les moteurs asynchrones, varie dans un ordre de grandeur général
allant de 6 mm pour les petits moteurs à 30 mm pour les moyens et 50 mm pour les gros moteurs.)
Ne : nombre d’encoches.
bt : largeur d’une dent statorique.
La largeur de la dent statorique est fixée par les niveaux d’induction dans les dents et dans
l’entrefer.
Elle s’exprime comme suit, par conservation du flux :
B
B
39
Avec :
Bmax : Induction maximale dans l’entrefer.
Bdmax : Induction maximale dans les dents statoriques.
Kfs : coefficient de foisonnement.
Soit :
Après avoir estimées les dimensions , et hs, la profondeur de l’induit c peut être
déterminée.
Avec cette valeur de , l’induction magnétique dans le circuit magnétique de l’induit (la
masse de l’induit) peut être estimée ; si cette valeur ne dépasse pas 1.5 / 2 , la valeur de
la profondeur de l’induit c sera maintenue. Sinon, nous devons augmenter la valeur de
l’alésage à une nouvelle valeur qui assure dans la suite une valeur de l’induction
généralement comprise entre 1.0 / 2 et 1.5 / 2.
Donc :
40
III.7.5 Principaux types d’enroulements (bobinages) des induits
Les bobinages sont conçus afin d'utiliser au mieux les ampères-tours de l'induit.
L’enroulement d'induit est l'élément le plus important de la machine. Il est l'objet de
diverses exigences :
41
Dans l’enroulement de type imbriqué simple, le terminal (le bout) d’une section est
connecté pour en commencer une autre section qui se trouve juste à côté de la première,
tandis que dans l’enroulement de type ondulé simple le terminal (le bout) d’une section est
connecté pour commencer une section qui se trouve à un pas polaire de la première.
Les deux types d’enroulement imbriqué simple ou ondulé simple sont utilisés dans la
plus part des cas. Cependant dans quelques applications, le nombre de voies d’enroulement
doit être augmenté à une valeur qui ne peut pas être obtenue avec ces enroulements de type
simple. Dans ce cas, les enroulements de type multiple peuvent être utilisés.
Exercice
Trouver les principales dimensions d’une génératrice shunt 55 , 110 , 1000 / , quatre pôles. La valeur
moyenne de l’induction dans l’entrefer est 0.5 / 2 et le courant spécifique de charge est de 22000.
L’ouverture polaire représente 70% du pas polaire et la longueur de l’induit représente 110% de l’ouverture
polaire. On suppose que le courant inducteur est égal à 10A et la chute de tension dans les enroulements de
l’induit est de 4V. Préciser le type d’enroulement à utiliser.
42
Chapitre IV : Conception des moteurs asynchrones
IV.1 Définitions- Généralités
IV.1.1. Le stator
IV.1.2. Le rotor
IV.2 Équation de sortie relative à une machine asynchrone triphasée
IV.2.1. Séparation des grandeurs D et L
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Chapitre IV : Conception des moteurs asynchrones
Le but principal recherché par la conception de toute machine électrique est d’arriver à
une détermination complète des différentes dimensions géométriques de toutes les parties
formant cette machine afin de satisfaire un cahier de charge prédéfini. De ce fait et en
particulier, lors de la phase du design d’une machine asynchrone les points suivants doivent
être vérifiés :
1. Les dimensions principales du stator.
2. La détermination des différentes caractéristiques des enroulements statoriques.
3. La conception relative à la configuration du rotor avec la détermination de ses
principales dimensions,
4. Les différentes performances caractérisant la machine ainsi conçue.
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Figure : Dimensions principales d’un moteur asynchrone
(a) Tôles empilées formant le circuit magnétique du stator
(b) Stator avec support lisse
(c) Stator avec support muni d’ailettes
IV.1.2. Le rotor
Le rotor est la partie tournante de la machine, il est constitué également d’un empilement
de tôles magnétique formant ainsi un cylindre. Ce dernier est conçu pour abriter un circuit
électrique sous forme de barres en cuivre ou en aluminium assemblées entre elles par leurs
extrémités à travers deux anneaux.
Ce type de rotor est souvent désigné par rotor à cage d’écureuil. Comme les barres sont
directement usinées dans la masse du rotor, ceci confère à ce type de machine une meilleure
robustesse face aux différentes contraintes électromécanique. Il existe une autre
configuration de rotor équivalente à la première appelée machine à rotor bobiné où le circuit
électrique est constitué de trois enroulements qui peuvent être court-circuités ou non. Dans
ce cas, les enroulements rotoriques peuvent être alimentés par l’extérieur via des contacts
glissants montés sur l’arbre de la machine. Pour les deux types de rotor, les barres et les
enroulements sont logés dans des encoches dont la géométrie est à déterminer.
(a) (c)
Figure : Configurations principales de rotors d’un moteur asynchrone
(a) Configuration avec rotor à cage d’écureuil (squirrel cage rotor)
(b) Configuration avec rotor bobiné (wound or slip ring rotor)
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Un moteur asynchrone contient également deux roulements montés sur les extrémités
du rotor. Chacun de ces deux roulements est à son tour monté dans un flasque. Pour assurer
le refroidissement de la machine, le rotor est muni à l’une de ses extrémités par une hélice
de ventilation tandis que l’autre extrémité est dotée d’un mécanisme pour qu’elle soit
raccordée convenablement à la charge à entraîner.
Tels que : f est la fréquence en Hz, est le flux dans l’entrefer produit par un pôle, Ns/ph est le
nombre de spires par phase et kb est le coefficient du bobinage.
Si on tient compte du nombre de conducteurs par phase Zph qui est lié au nombre de spires
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Finalement la tension induite aux bornes d’une phase statorique est exprimée par l’équation
:
Cependant la puissance utile d’un moteur asynchrone triphasé est exprimée par :
ƞ cos *10-3.
Tels que : ph est le courant traversant une phase statorique, est le rendement de la
machine et (cos ) est le facteur de puissance du moteur.
En remplaçant l’équation de Vph dans l’équation de la puissance utile, on obtient :
ƞ* (2*P* cos *10-3.
Valeur moyenne de : est comprise entre 0.64 et 0.75. Nous adopterons la valeur
approximative de 0.7.
On appelle aussi le courant spécifique de charge (ou : la charge linéique qui est la
quantité de courant par unité de longueur du stator) défini par :
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(Ampère.conducteur/m)
ƞ * cos )*
*
Soit :
Soit encore :
Tel que p est le nombre de paires de pôles de la machine.
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IV.4 Choix de la valeur du courant de charge spécifique Ac
Le choix d’une valeur élevée du courant de charge spécifique A entraine généralement :
- L’augmentation des pertes cuivre.
- Échauffement excessif de la machine.
Il est recommandé de travailler avec des valeurs de comprises entre 5000 et 450000
× / .
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caractéristiques du fonctionnement de la machine. Comme il n’existe pas de règles précises
pour le choix du nombre d’encoches, les avantages et les inconvénients liés au choix d’un
nombre important d’encoches peuvent aider à fixer un choix.
IV.5.2. Les avantages liés au choix d’un nombre important d’encoches au stator
- Réduction de la réactance de fuites.
- Réduction des pertes liées à la pulsation du flux au niveau des dents du stator.
- Offre un couple de charge maximal.
IV.5.3. Les inconvénients liés au choix d’un nombre important d’encoches au stator
Cependant le nombre d’encoches par pôle et par phase que l’on désigne par doit être un entier
supérieur ou égal à 3 sinon la réactance de fuites de la machine sera importante.
Dans le cas où le nombre d’encoches par pôle et phase est un nombre fractionnaire, il doit être
fixé à 3.5. Le pas d’une encoche statorique es qui est donné par l’équation : est
D’où :
Tel que est la valeur maximale du flux sous un pôle, elle est donnée par :
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Le facteur de bobinage b est généralement fixé égal à 0.955 pour un bobinage à pas
diamétral. Il doit être spécifié pour les autres cas de bobinage.
Le nombre de conducteurs par phase ph est lié au nombre de spires par phase par la
relation suivante :
Cependant le nombre total de conducteurs du stator contenant trois phases Z sera égal à :
soit :
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IV.8 La surface (espace) d’une encoche statorique
La surface d’une encoche statorique traduit le nombre de conducteurs logés dans cette
encoche y compris leur isolation. Cette dernière représente plus de 25% de la surface de
l’encoche. Une fois le nombre de conducteurs est fixé, la surface de l’encoche peut cependant
être estimée. On introduit pour cela la notion du facteur d’espace de l’encoche défini par :
Le facteur de remplissage doit être compris entre 0.25 et 0.4.
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IV.10 La résistance d’une phase statorique
En exploitant toutes les grandeurs obtenues jusqu’ici, le diamètre externe du stator e peut
être exprimé en fonction de la profondeur de l’encoche (ou la hauteur totale des dents) es
Un stator d’une machine asynchrone triphasée dont la plaque signalétique porte les
indications suivantes : 30 , 440 , 6 pôles, 50 . Les trois enroulements statoriques sont
montés en triangle.
a/ Trouver les dimensions principales concernant ce stator,
b/ Déterminer le nombre de spires/phase.
c/ Déterminer le nombre d’encoches du stator.
d/ calculer le nombre de conducteurs par encoche.
On donne :
- La valeur de l’induction moyenne dans le stator : moy = 0.48 doit être comprise entre
0.35 et 0.6 ).
- La densité spécifique électrique : A = 26000 × / (Il est recommandé de
travailler avec des valeurs de A comprises entre 5000 et 450000 A × / ).
- Le rendement à pleine charge : = 0.88,
- Le facteur de puissance à pleine charge : cos = 0.86,
- Le facteur de bobinage : b = 0.955.
EXERCICE 2
Durant la phase préliminaire de la conception d’une machine asynchrone triphasée 270 ,
3600 , 8 pôles, 50 , on a déterminé les données suivantes :
Longueur du stator = 0.38 ,
Diamètre interne du stator int = 0.67 ,
Diamètre externe du stator ext= 0.86 ,
Le nombre d’encoches statoriques es = 96
Le nombre de conducteurs par encoche = 12.
En exploitant les données fournies, et sachant que les trois enroulements statoriques sont
montés en étoile, trouver les grandeurs suivantes :
a/ le flux par pôle,
b/ l’induction dans l’entrefer,
c/ le dimensionnement d’un conducteur,
d/ les dimensions d’une encoche,
e/ les pertes cuivre
f/ l’induction magnétique dans le circuit magnétique du stator.
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