Technique contractuelle

Feu Koami François avait vendu un terrain de deux (2) lots appartenant à la collectivité
Koami à Monsieur Jean. Cette vente avait été réalisée avec l’accord des membres de la
collectivité Koami, tous témoins de ladite vente, à l’exception de Monsieur Koami Kossi alors
mineur.

A la suite du partage effectué entre les membres de la collectivité, les deux lots vendus à
Monsieur Jean ont été attribués à Monsieur Koami Kossi.

Monsieur Koami Kossi avait reconnu que son frère Feu Koami François avait effectivement
vendu les deux lots à Monsieur Jean qui menace d’intenter une action en justice.

Monsieur Koami Kossi, tout en affirmant qu’il n’y était pour rien, propose à Jean de trouver
un arrangement. Ce dernier aussi dans l’incertitude de l’issue du procès veut bien un
arrangement.

M. Koami Kossi affirme que sur les deux lots qui lui étaient attribués, il en a déjà vendu 1 lot
et demi. Il propose à Jean de lui laisser le demi-lot restant.

Par ailleurs, la collectivité Koami dispose encore des terrains ailleurs qui n’ont pas encore fait
l’objet de partage. Koami Kossi propose à Jean de lui ajouter un lot de ce terrain. Il atteste
l’existence de cet immeuble en présentant à jean un jugement devenu irrévocable qui
indique que la collectivité Koami avait gagné un procès se rapportant à cet immeuble.

Jean curieux, veut savoir si c’est la collectivité qui lui attribuera le lot ou si c’est à prélever
sur la part de Koami Kossi. Il est convenu que ce lot lui sera attribué par Koami Koassi sur sa
part. Monsieur Jean en contrepartie de ces propositions s’engage à renoncer à toute action
en justice contre la collectivité et contre Jean.

Les deux parties envisagent en cas de différends se rapportant à l’exécution de ce contrat,

recourir à un arbitrage. Elles prévoient aussi la possibilité pour chaque partie de se
désengager de la convention dans un délai de trois mois à compter de sa signature
moyennant le paiement d’une somme de 500 000F.

Au cas où Koami Kossi n’exécuterait pas son engagement, il devra des dommages et
intérêts équivalant au prix de deux lots au moment du partage de l’immeuble entre les
membres de la collectivité. Le mandataire de la collectivité, intervenant dans l’acte s’engage
au nom de la collectivité à réaliser le partage dans un délai de 3 ans.

Travail à faire

Les parties vous sollicitent pour les aider à rédiger un contrat qui prenne en compte leurs
préoccupations. Le contrat doit comporter un préambule. Il doit être organisé en rubriques.