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UFR de Stomatologie et de Chirurgie Maxillo-Faciale, (Pr. F. Guilbert), Département d’Orthopédie Dento-Maxillo-Faciale, (Pr. V. Crinetz), CHU
Pitié-Salpétrière, 75651 Paris Cedex 13.
Conduite à tenir... devant une canine incluse en situation pala- How to manage... a palatal impacted canine
tine
The abundance of scientific articles about current dental
La richesse de la documentation scientifique décrivant les movements such as intrusion, space closure, uprighting... is in
dispositifs mécaniques déplaçant les dents selon les mouvements contrast with the rarity of those concerning palatal impacted
habituels : d’ingression, de fermeture d’espaces, de redressement canine.
d’axes... contraste avec la pauvreté de celle concernant la remise The goal of this article is to emphasize upon frequent
en place des canines incluses en position palatine. hasards of this dysmorphosis which often generate litigations and
Cet exposé a pour but d’objectiver les nombreux pièges de to suggest an original classification of favorable and unfavorable
cette dysmorphose, sources de contentieux multiples, puis de clinical situations and a simplified mechanotherapy.
proposer une classification inédite des situations cliniques favo-
rables et défavorables et une mécanothérapie originale simplifiée.
Mots-clés : Orthopédie Dento-Maxillo-Faciale ; Orthopédie Key words: Dento-Maxillo-Facial Orthopedics ; Dento-
Dento-Faciale ; Orthodontie ; Dents incluses ; Canine incluse en Facial-Orthopedics ; Orthodontics ; Impacted teeth ; Palatal im-
position palatine. pacted canine.
BILAN DE LA CANINE INCLUSE (2, 13) trouve sur l’arcade. On apprécie ensuite le degré de
mobilité de la canine de lait lorsque cette dent est
présente.
L’EXAMEN CLINIQUE RECHERCHE LES SIGNES On recherche également une vestibuloversion de
D’ORIENTATION l’incisive latérale adjacente, une voussure palatine
dont on évalue le volume et la disposition, l’égression
Devant tout retard d’évolution dentaire supérieur classique de la canine antagoniste et la qualité de la
à 18 mois d’une canine maxillaire, on doit explorer denture. Très rarement on observe une incisive laté-
les antécédents familiaux, afin d’éviter d’effectuer rale surnuméraire, voire un odontome. Enfin on teste
l’extraction intempestive de la première prémolaire la compréhension et la motivation du/de la patient(e),
homolatérale. Par ailleurs on recherche la déviation y compris sa technique de brossage.
fréquente de la ligne médiane maxillaire du côté de la
canine incluse, et on mesure parallèlement au pied à
coulisse l’espace mésio-distal apparent du site de la LES EXAMENS PARACLINIQUES
canine incluse en le comparant avec le diamètre
mésio-distal de la canine controlatérale, lorsqu’elle se
Ils ont en plus de leur fonction diagnostique, un
rôle concomitant de preuves, destinées à protéger les
Tirés à part : V. CRINETZ, 49, avenue du Général de Gaulle, 94700 Maisons-
praticiens vis-à-vis des contentieux médico-légaux
Alfort. (c.m.l.).
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FIG. 1. —
a) Rétroalvéolaires objectivant les résorptions des apex des incisives maxillaires.
b) Reconstitution 3 D du même patient ne montrant pas d’information supplémentaire.
— Les photos objectivent les anomalies initiales • Trois rétro-alvéolaires pris verticalement, et
de l’émail, en particulier ses dyscolorations (c.m.l.) centrés, le premier sur la canine incluse et les deux
l’aspect de la gencive et l’occlusion de convenance. autres sur les dents adjacentes, sont impératifs (c.m.l.)
Elles permettent surtout de suivre l’évolution du trai- pour noter les malformations radiculaires et les ré-
tement mécanique, en particulier par les vues occlu- sorptions radiculaires initiales de ces dents (fig. 1).
sales. Par ce moyen on peut également identifier la morpho-
— Les moulages servent à l’analyse précise de logie du kyste d’éruption et évaluer son agressivité
l’espace réellement disponible pour loger la canine latente ou patente vis-à-vis des racines adjacentes
incluse en tenant compte des améliorations thérapeu- (c.m.l.). Parfois, mais rarement, on peut distinguer un
tiques possibles, telles que la normalisation de l’en- envahissement haversien ; signe pathognomonique de
grènement des arcades dentaires, des diastèmes et des l’ankylose de la dent (c.m.l.) Par contre, toute inter-
rotations dentaires. Avec les moulages on peut égale- ruption de l’image de l’espace ligamentaire est insuf-
ment prévoir la nature de l’articulé final ; surtout dans fisante pour affirmer cette ankylose. Enfin on doit
les cas d’interférences occlusales dues à des malposi- toujours rechercher très attentivement, non pas tant
tions des dents antagonistes, pour lesquelles il faudra les odontomes volumineux toujours visibles, mais les
soit intervenir par des meulages sélectifs, soit ortho- odontomes faiblement opaques ou les micro-
dontiquement. odontomes (c.m.l.) qui stoppent l’évolution de la dent
— Les radios comprennent une série de clichés incluse, tant qu’ils sont présents (diagnostic différen-
classiques, et ne nécessitant qu’exceptionnellement le tiel avec l’ankylose).
recours à l’imagerie, aussi inutile que coûteuse, dans • Le panoramique a pour but de ne pas négliger
ce type de malocclusion (fig. 1). la possibilité d’une pathologie médicale et/ou den-
• Les téléradiographies de profil et de face, sont taire, mais également d’apprécier la qualité des dents
les seules localisant initialement et comparativement d’ancrage ; en particulier des molaires.
la canine incluse de façon précise, topographique et L’inclusion canine constitue rarement une ano-
positionnelle, en situation vestibulaire ou palatine. De malie isolée du système dentaire, mais plus fréquem-
plus, ces radios apprécient sa dimension, sa forme ment un problème pathologique intéressant la lame
générale, sa direction et ses rapports anatomiques dentaire sur une portion plus ou moins étendue. C’est
avec les dents adjacentes. la raison qui explique les fréquentes anomalies de
• L’occlusal transcrânien, avec le rayon directeur forme des racines de la canine et des dents adjacen-
enfilant les axes des incisives supérieures, préalable- tes, ainsi que les anomalies de nombre, avec la pré-
ment matérialisés sur la téléradiographie de profil, sence possible d’une incisive latérale surnuméraire et
repère la position de l’apex et de la couronne de la d’odontomes.
canine par rapport à l’arcade apicale maxillaire. Avec Bien entendu, l’examen ne doit pas s’arrêter au
un film convenablement contrasté, un peu d’habitude bilan de la canine ou des 2 canines incluses, mais doit
et un bon éclairage on distingue aisément le contour également intéresser les autres anomalies éventuelles,
intégral de la dent incluse. afin de prévoir le traitement complet du/de la pa-
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on peut différer le traitement et effectuer une téléra- le ou les segments intéressé(s) par la ou les canine(s)
diographie de profil un an après. Cela présente incluse(s) (6).
l’avantage de lever parfois l’hypothèque de l’anky-
lose en objectivant un début de descente de la dent ;
la rendant par ailleurs, davantage accessible au déga- DÉGAGEMENT CHIRURGICAL DE LA CANINE
gement chirurgical et au collage d’un boîtier. INCLUSE
La décision d’effectuer ou non le traitement sera
en fait prise au cas par cas. En particulier lorsqu’on Selon une procédure parodontologique, en s’abs-
découvre fortuitement une résorption radiculaire ini- tenant de toute action de levier par un syndesmotome,
tiale d’une ou de plusieurs dents sur un panoramique. qui risquerait de freiner la mobilisation thérapeutique
Il est souvent utile de commencer le traitement dès ce de la dent incluse et pourrait même entraîner une
moment, en instaurant un traitement précoce, afin ankylose iatrogène. Ce dégagement nécessite une ex-
d’essayer de sauver l’incisive latérale homolatérale position d’une surface coronnaire d’un minimum de 6
dont la racine est souvent résorbée en premier ; à la mm2 et de préférence de 9 mm2, lorsque cela est
condition que les autres facteurs soient favorables. possible.
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11). Elle doit toujours être dirigée distalement, car la existe un risque important de destruction du mur
plupart du temps l’apex de la canine incluse jouxte en osseux disto-palatin de l’incisive latérale, par frotte-
palatin la 1re prémolaire et sa couronne en palatin et ments excessifs de la couronne de la canine contre
en distal l’incisive latérale. cette paroi et ensuite, celui d’une fragilisation du
La majorité des orthodontistes commettent l’er- parodonte de l’incisive latérale avec possibilité de
reur de tirer la canine d’emblée en dehors (2), cela création d’une poche en distal de cette dent. Certains
présente un double inconvénient. Tout d’abord, il praticiens aggravent encore les risques en plaçant un
FIG. 5. —
— A gauche, rétro-alvéolaire avant traitement. Le kyste de la canine incluse menace la racine de la latérale.
— Au centre, rétro-alvéolaire après remise en place de la canine incluse.
— A droite, occlusal trans-crânien après le traitement, montrant une position correcte des apex des 2 canines.
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FIG. 7. —
— A gauche, avant traitement on distingue bien la voussure palatine correspondant à l’inclusion de la canine supérieure droite.
— Au centre, la chaînette activée, distale la canine incluse.
— A droite, l’extension droite de l’arc palatin commence à vestibulo-verser la canine droite, tandis que l’extension gauche a déjà remis en place la
canine gauche.
ressort de maintien d’espace, actif, entre la prémo- tients. Lorsque cette traction controlatérale n’est pas
laire et l’incisive latérale, qui comprime abusivement possible, l’alternative est de tirer la canine en direc-
cette incisive, constitutionnellement fragile. tion de la molaire homolatérale (fig. 9b). On active la
L’idéal est de tracter la dent en direction de la chaînette en l’étirant de 3 anneaux sur une distance
molaire contro-latérale (fig. 9a). Cette manœuvre a le moyenne de 25 mm ; ce qui correspond à une force
double avantage de faire apparaître la couronne plus d’environ 150 grammes, selon la charte d’Hejazi (7).
rapidement dans la cavité buccale et d’éviter l’effet L’extrémité distale de la chaînette est très facilement
« piquet de tente » bloquant la racine. Elle présente ligaturée en distal de l’anse palatine de l’arc palatin.
l’inconvénient d’être inconfortable pour certains pa- La force décroît dans le temps, mais reste clinique-
FIG. 8. —
— A gauche, le franchissement de l’articulé s’effectue conjointement par l’extension de l’arc palatin et par un elastic thread allant du boîtier canin
à la spire.
— Au centre, une chaînette transpalatine dérote les 2 canines.
— A droite, les 2 canines maxillaires remises en place.
FIG. 9. —
a) Traction contro-latérale de la canine incluse.
b) Schéma des tractions, contro-latérale ou homo-latérale.
c) Schéma de la vestibulo-version canine.
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FIG. 10. —
— A gauche : mise en place de la boucle rectangulaire de Burstone.
— Au centre : dérotation, égression et torque.
— A droite : ajustage fin par ressort de De Angelis.
ment suffisante dans la plupart des cas (1). La réacti- vestibulaire en acier, d’un diamètre minimum de
vation s’effectue en introduisant une nouvelle ligature .020″, avec 2 bosses canines un peu accentuées (7, 8).
métallique dans l’anneau précédent ; cela toutes les 3 Pendant la 1re phase de rétraction, la canine se
semaines environ. Dans la majorité des cas la cou- verticalise selon le mode « version libre », en se re-
ronne dentaire devient tangente ou juxta-tangente à la dressant autour d’un centre de rotation situé entre son
muqueuse palatine en moins de 6 mois. centre de résistance et son apex (3). Ce mouvement
Dès que la couronne est « centrée » par rapport à est bénéfique, car il fait basculer l’apex en position
l’espace : incisive latérale-première prémolaire, on mésiale. Par contre, pendant la seconde phase de
interrompt la traction distale et on vestibuloverse la vestibuloversion coronnaire, il se produit pour les
canine en activant l’extension homolatérale d’un arc mêmes raisons biomécaniques, un mouvement secon-
palatin personnel, dérivé de l’arc de Burstone et de daire indésirable de palato-version de l’apex de la
Crozat, jusqu’à ce que la couronne franchisse l’arti- canine. C’est la raison pour laquelle, la position de
culé (fig. 9c). On peut également utiliser une traction l’apex de la canine, avant traitement, ne doit pas être
relai, par une ligature élastic thread .025 reliant le trop palatin, car le mouvement de palato-version ra-
boîtier canin à la spire mésiale de l’arc sectionnel, diculaire s’aggraverait encore et la situation clinique
solidarisant la 1re molaire et les prémolaires homola- deviendrait mécaniquement irrécupérable.
térales.
A ce moment, on colle un autre boîtier sur la
face vestibulaire de la canine, puis on met en place la FINITION PAR POSITIONNEUR
boucle rectangulaire de Burstone en T.M.A. .017″ ×
.025″, qui s’insère dans le tube accessoire cervical de
la bague molaire homolatérale, et que l’on ligature
conjointement au boîtier vestibulaire de la prémo- ORTHOVIGILANCE
laire, par dessus l’arc de stabilisation. La partie rec-
tangulaire de la boucle est activée dans le boîtier de la LES PRÉCAUTIONS
canine. Cet arc a une triple action très élégante (3). Il
dérote la canine, l’égresse et torque un peu sa racine
dans la direction vestibulaire (fig. 10). Cette boucle Psychologiques
rectangulaire est utilisée dès que l’articulé transversal
est franchi ; ceci pour les canines évoluant en palato- Il faut bien expliquer au/à la patient(e) les avan-
position ainsi que pour les canines incluses en posi- tages et les inconvénients comparés d’un traitement
tion palatine. Parfois un torque plus important néces- orthodontique et d’un traitement prothétique, dans les
site l’emploi de l’arc de torque de Meulien, qui bien différentes situations cliniques, la nécessité d’un trai-
que le plus souvent utilisé sur les incisives, peut l’être tement d’épreuve de 6 mois ainsi que l’impérative
aussi sur les canines (12). « contrainte » d’un brossage parfait, sous peine de
Dans les situations où il existe 2 canines inclu- voir apparaître des alvéolyses et des résorptions radi-
ses, on peut activer une chaînette élastomérique trans- culaires, en particulier au niveau de l’incisive latérale
palatine passant sous les 2 extensions de l’arc palatin, adjacente (10, 11). Par ailleurs il ne faut pas oublier
qui dérote les 2 canines en même temps par action de mentionner qu’en fin de traitement, le/la patient(e)
réciproque, à condition d’avoir mis en place un arc devra accepter une rotation résiduelle de la canine
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ainsi qu’un changement de teinte fréquent, heureuse- — La seconde, dans un contexte défavorable,
ment non lié la plupart du temps, à la perte de vitalité contre-indiquant formellement l’option orthodonti-
de cette dent (c.m.l.). que.
— La troisième, intermédiaire, où l’on peut par-
fois envisager un traitement orthodontique, sous cer-
Techniques taines réserves.
Le bilan méticuleux et approfondi des limites,
La situation clinique « d’ancrage maximum » des contraintes et des risques thérapeutiques (c.m.l.),
des canines incluses, impose une Force extra-orale permet de choisir le traitement personnalisé qui
difficilement acceptée par les adultes. L’alternative convient le mieux à chaque patient, en tenant compte
parfois possible, réside dans la mise en place d’un arc de toutes façons, de la nécessité impérative d’effec-
lingual soudé à deux bagues fixées sur les dents de tuer un traitement mécanique d’épreuve de six mois
six ans mandibulaires avec un ou deux crochets, sup- pour lever l’hypothèque de l’ankylose.
ports d’un élastique, reliant la canine incluse à l’arc L’utilisation d’un dispositif adapté à la trajec-
mandibulaire (15). Cette technique présente cepen- toire nominale de remise en place de cette dent in-
dant le triple inconvénient de produire une tendance cluse, simplifie le traitement et optimise sa durée. A
égressive de la molaire mandibulaire homolatérale, une première phase de rétraction et de verticalisation
une force discontinue et un risque de décollement du de la canine, succède une étape de vestibuloversion,
boîtier fixé sur la couronne de la canine incluse. elle-même suivie d’une phase de remise en place
réalisée avec une très grande précision par la boucle
rectangulaire de Burstone, avant la finition par un
positionneur.
LA SURVEILLANCE REMERCIEMENTS
L’auteur remercie Pierre Meulien pour ses 2 schémas ob-
jectivant les trajectoires souhaitables de la canine incluse maxil-
Elle doit simultanément contrôler : laire en position palatine.
— Les effets primaires recherchés. La dent doit
suivre une trajectoire régulière, sans à-coup et pen-
dant une durée de 18 mois à 2 ans dans la majorité RÉFÉRENCES
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