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SOMMAIRE
INTRODUCTION 2
GENERALE…………………………………………….......
3
CHAPITRE I : STRATEGIE GENERALE
D’ENTREPRISE……………….
22
CHAPITRE II : LA SEGMENTATION ET LES STRATEGIES DE
29
MARCHE……………………………………………………….
35
CHAPITRE III : LE
POSITIONNEMENT…………………………………….. 46
INTRODUCTION GENERALE
I- GENERALITES
1- Définition de la politique
2- Définition de la stratégie
En d’autres termes, la stratégie peut être définie comme une réflexion sur le
devenir de l’entreprise à long terme et un choix de ses actes principaux de
développement en vue desquels, elle coordonnera l’ensemble de ses forces.
STRATEGIE TACTIQUE
Pour ce qui est du terme plan marketing, qui à tort et à travers est souvent
confondu au plan d’action commerciale et à la stratégie marketing, nous lui
donnerons un sens précis et plus opérationnel, en définissant le plan
marketing comme étant la liste des actions précises assorties de leurs dates,
de leurs coût, de la description des moyens matériels qu’elles exigent et des
personnes indiquées pour piloter ces actions.
a- Le principe de puissance
N’attaquer que si l’on est le plus fort, ne se défendre que si l’on est
solidement retranché. Sinon, il faut renoncer à l’attaque ou se replier sur
une position meilleure, abandonner le marché, négocier pour gagner le
temps.
Bien que les ressources soient importantes, elles ne sont jamais illimitées. Il
est donc prudent de les économiser, d’éviter le gaspillage, les moyens
somptueux, le déploiement d’une surpuissance inutile. Donc, ajuster les
moyens à l’enjeu.
c- Le principe de concentration
e- Le principe de sûreté
f- Le principe d’opportunité
DIAGNOSTIC EXTERNE
TENDANCE EXEMPLE DE
SOURCES UTILISEES
1- L’entreprise et son MENACES OPPORTUNITES
environnement - Banques de
- Le contexte données
économique
- Le contexte socio - Institut National
démographique des Statistiques
- Le contexte
juridique
- La technique
bancaire
-
DIAGNOSTIC INTERNE
FORCES - Stratégie
3- La politique FAIBLESSES commerciale
marketing - Etude d’image et de
- Stratégie et objectifs satisfaction
marketing - Comparaison
- Cibles et sectorielle
positionnement - Catalogue de
- Facteurs clés de produits
succès - Tarifs
- Marketing mix - Plan marketing
- L’organisation - Organisation
- La structure - Visite des lieux
- Les fonctions - Plan
marketing (étude de - Budget
marché, vente, - Notes internes et
communication) générales
- Les systèmes de - Etudes et
planification et de recherches
contrôle antérieures
- Interview du
personnel et du
responsable
- Analyse (climat
social)
1- Les buts
Les buts sont des intentions, des préférences qui sous tendent l’action. Ils
expriment les aspirations générales de l’entreprise.
Dans une entreprise, les buts sont multiples, parfois conflictuels et évolutifs.
C’est la raison pour laquelle après avoir mis en évidence, il faudra les
hiérarchiser.
Cette hiérarchisation des buts n’est pas facile, car les buts sont des
aspirations profondes, parfois inconscientes, souvent du domaine du non
dit. Pour y arriver, il faut opérer un diagnostic stratégique, c’est-à-dire un
examen des priorités accordées de faits par les dirigeants de l’entreprise.
Cet examen nécessite généralement 2 analyses complémentaires à savoir :
2- La mission
3- Le métier
Définir le métier d’une entreprise revient à décrire son savoir faire, ses
compétences distinctives dans tous les domaines qu’il soit technologiques,
commerciaux, logistiques, financiers, sociaux, administratif etc.
Elle lui permettra également de mesurer l’écart entre le métier réel (les
compétences effectives proposées par l’entreprise) et le métier entendu (les
compétences nécessaires pour exercer effectivement une activité) par
comparaison avec les compétences des concurrents, les plus performants.
En conclusion, nous retenons que le métier est le savoir faire global, les
compétences distinctives de l’entreprise.
B- L’analyse stratégique
Dans le cadre de cette définition, la délimitation d’un DAS n’est pas sans
poser de problèmes. A vrai dire, il n’y a pas de véritables méthodes pour
délimiter les DAS. Il existe tout au plus une démarche qui revient à :
- il y a deux (2) risques opposés dès lors que l’on souhaite décomposer
les activités de l’entreprise :
- 2ème étape : identifier les facteurs clés de succès pour chacun des
critères utilisés dans la première étape
On se contentera de décrire ici les trois (3) méthodes les plus utilisées qui
sont :
a- Hypothèse de base
La courbe d’expérience
b- Critères de construction
Cependant, le BCG a considéré que ces trois (3) phénomènes pouvaient être
synthétisés en seulement deux (2) paramètres à savoir : le taux de
croissance du marché et la part de marché relatif.
Visualisation de la matrice
+ Taux de
croissance
DILEMMES VEDETTES
Fort
Contribuent à la croissance Contribuent à la croissance et
Utilisation de
liquidités
et réclament des liquidités s’autofinancent
10 %
POIDS MORTS VACHE A LAIT
1
Faible Forte
Part de marché relatif
Génération de liquidité
- soit, elle décide de se battre pour conquérir des parts de marché et ainsi,
augmenter sa rentabilité. Mais pour y arriver, elle a besoin de beaucoup
de liquidités.
Pour avoir une lisibilité plus fine de la matrice BCG, nous irons au-delà de la
construction standard, à savoir projeter le produit dans la matrice,
conformément à sa part de marché relatif (en abscisse) et à son taux de
croissance (ordonné), rechercher le diamètre de chaque produit.
Ces facteurs n’ayant pas le même degré d’influence, une pondération de leur
importance est souvent effectuée. A chaque facteur déterminé, l’on associe
un poids inférieur à 1 de sorte que le cumule des poids des facteurs soit
égale à 1.
NOTES APPRECIATIONS
1 Fortement non attractif
2 Moyennement non attractif
3 Neutre
4 Moyennement attractif
5 Fortement attractif
b- La position concurrentielle
NOTES APPRECIATIONS
1 Désavantage concurrentiel fort
2 Désavantage concurrentiel moyen
3 Situation équivalente
4 Avantage concurrentiel moyen
5 Avantage concurrentiel élevé
Après ces deux (2) analyses multi-critères, nous avons une évaluation d’une
part de l’attrait du secteur, d’autre part, de la force compétitive de
l’entreprise.
Il est donc possible de représenter chaque DAS du portefeuille d’activité de
l’entreprise dans une matrice dont l’abscisse est l’attrait du secteur et
l’ordonnée la position concurrentielle.
Chaque DAS sera visualisé par un cercle dont les coordonnées du centre
sont les deux (2) notes d’attrait et de force compétitive. On peut
éventuellement faire varier le diamètre du cercle, proportionnellement à la
taille du secteur considéré et hachurer la partie du cercle qui correspond à
la part de marché détenue par l’entreprise.
Attrait du secteur
Elevé Moyen Faible
Force compétitive
Elevée 1 2 3
Moyenne 4 5 6
Faible 7 8 9
Attrait du secteur
5
Elevé 4 3
Moyen 2
Faible 1
Force compétitive
N°1 N°2 N°3
5
Elevée Croître, investir, Indéntifier les Maintenir la
rechercher la segments, y position, investir
dominance investir dans ce sens,
rechercher
4
l’autofinancement
N°4 N°5 N°6
Evaluer le Identifier les
Moyenne potentiel de segments en Elaguer,
3 leadership par croissance, se minimiser,
segment, spécialiser et déinvestir
identifier les investir de façon
faiblesses, sélective
exploiter les
forces
N°7 N°8 N°9
2
Se spécialiser, Se spécialiser,
Faible rechercher des rechercher des Programme de
niches, niches, sortie, désinvestir
considérer les considérer la
1 acquisitions, sortie
croissance (proposition de
externe) sortie)
C- La matrice ADL
La structure de son tableau d’analyse stratégique est basée sur ces deux
variables à savoir : le degré de maturité et la position concurrentielle.
Taux de croissance
du marché élevé
- Maturité du
secteur +
Risque Croissance Maturité
concur- Position Démarrage Déclin
rentiel
concurrentielle
Dominante Développement naturel
Rentabilité
Forte Développement sélectif
Favorable
Défendable Réorientation
Faible Abandon
+
-
+ Risque sectoriel -
Ainsi, l’on pourrait dans bien des cas se référer aux performances
suivantes :
INTRODUCTION
Ils peuvent toutefois avoir des attentes et des préférences spécifiques sur la
manière d’obtenir la fonction recherchée ou sur les services supplémentaires
qui accompagnent le service de base.
A- DEFINITION
B- PROCEDURE DE SEGMENTATION
1- La phase d’enquête
2- La phase d’analyse
Les données sont soumises à une analyse factorielle qui permet de réduire
les variables redondantes et mettre en évidence les dimensions sous-jacentes
puis à une analyse typologique qui permet de découvrir les différents
segments. Ceux-ci doivent être aussi homogènes que possible et en même
temps bien contrastés les uns par rapport aux autres.
3- La phase d’identification
b- Le taux d’utilisation
c- La situation d’achat
Exemple :
e- Le statut de fidélité
D’une façon générale, il est clair que le plan marketing doit être adapté à la
répartition de la clientèle entre les différentes étapes du processus d’achat.
B- CRITERES D’APPRECIATION
Pour aborder le problème de choix des critères avec méthode, WIND &
CARDOSO ont proposé une démarche en deux (2) temps : d’abord, on
identifie les macros segments, (DAS : Domaine d’Activité Stratégique), on
distingue ensuite des micros segments.
Les critères choisis doivent être pertinents, mesurables et opératoires
comme :
les segments doivent être accessibles : les segments définis doivent être
accessibles de manière à pouvoir concentrer (diriger) sur eux des efforts
de communication et de vente.
A- LE CIBLAGE
Les principales questions qui se posent dans le choix des cibles concernent
la nature des cibles à viser (consommateurs, acheteurs et prescripteurs), le
nombre et la taille des cibles (stratégies indifférenciées, concentrées ou
différenciées), et les critères de définition des cibles (critères
démographiques, socio-psychologiques et de comportement).
B- LE POSITIONNEMENT
Une fois le (s) segment (s) choisi (s), l’entreprise doit encore décider du
positionnement à adopter dans chaque segment. Cette décision est
importante en ce sens qu’elle va servir de ligne directive dans l’établissement
du programme marketing.
Cela permet à l’entreprise de fixer ses prix de vente en tenant compte des
différences d’élasticité de la demande à l’intérieur de chaque segment. Cette
stratégie implique en général des coûts élevés puisque l’entreprise perd le
bénéfice de l’économie d’échelle.
Par contre, elle peut espérer obtenir et garder une part de marché forte dans
chacun des segments couverts. Une telle stratégie de marketing n’implique
pas nécessairement une couverture complète du marché. Le danger d’hyper
segmentation existe avec le danger de cannibalisme entre produits d’une
même marque si le nombre de segments est trop élevé.
Segment 1
Segment 2
CONCLUSION
Sur des marchés encombrés où les produits et les marques prolifèrent, il est
nécessaire que dans l’esprit du consommateur, le produit offert occupe une
position claire par rapport aux produits concurrents, qu’il ait une image
nette.
I- LE POSITIONNEMENT
A- Définition
C’est la position qu’occupe le produit sans que l’entreprise n’ait engagé des
actions particulières pour l’influencer. Il s’agit d’un positionnement spontané
et incontrôlé qui est le résultat de comparaison avec les produits
concurrents et non d’une volonté de l’entreprise. Celle-ci devra donc en subir
les conséquences.
C’est la façon où celle-ci veut que soit perçue son produit ou sa marque,
l’image qu’elle veut donner à son produit ou à sa marque.
- d’enrayer la banalisation ;
- de donner une image favorable au produit ou à la marque ;
- d’éviter une concurrence stérile entre produits d’une même gamme de
l’entreprise (cannibalisme) ;
- de renforcer la fidélité à la marque ;
- de mieux cerner l’évolution des perceptions mentales du marché chez
les clients.
1- La simplicité
2- L’originalité
3- La crédibilité
- Comment l’acheteur situe-t-il les marques les unes par rapport aux
autres ?
Si la distance entre les marques est faible, le leader tentera d’écarter ses
challengers ; ex : en renforçant ses attributs sur des critères de décisions
importantes.
Si par contre la distance entre les marques est forte, les entreprises opteront
tout au plus pour des stratégies de repositionnement, en cherchant à
devenir leader sur un segment où la concurrence est forte. Mais elles devront
tenir compte de quelques règles énoncées par P. L. Dubois :
- il est vain d’attaquer de front une marque installée solidement sur une
position déterminante ;
Cette carte (map, en anglais), conçue selon deux axes, vous permet de vous
situer par rapport à vos concurrents et de clarifier ce qui fait votre différence.
Prenons l'exemple des jeux de société. Ils sont classifiables en fonction de
l'axe hasard-réflexion et enfant-adulte.
échecs intéressent tous les âges. Risk, un jeu d'alliance, nécessite une
certaine maturité, tandis que le Monopoly ralliera plus facilement tous les
membres d'un foyer. Et pourquoi donc un jeu « cérébral » comme le Trivial
Pursuit se situe-t-il si bas dans l'échelle « hasard-réflexion » ? Parce qu'il est
un jeu de connaissance, du type « Questions pour un champion », et non un
jeu où l'on trouve réponse à une énigme en réfléchissant : il faut avoir la
chance de tomber sur une question dont on connaît déjà la réponse.
Pourtant, les joueurs ont l'impression de jouer à un jeu faisant appel à leur
intelligence.
T = Taux de considération
Taux de rejet
INTRODUCTION
Elle peut également requérir que les produits soient conçus pour rendre la
fabrication plus facile (recherche de la standardisation). Elle nécessite
également le maintien d’une large gamme de produits annexes afin de
répartir largement les coûts. Elle nécessite surtout la réalisation des
économies d’échelle.
a- Avantages :
b- Inconvénients :
2- La différenciation
a- Avantages :
b- Inconvénients :
Cette stratégie consiste pour une entreprise, généralement une PME ou une
PMI, à se concentrer sur un segment de marché particulier auquel on
propose un marketing mix à des prix bas.
Cette stratégie est très difficile à réaliser, car proposer une offre à des prix
bas ou à réaliser des économies d’échelle. Or cela est difficile si l’entreprise
ne produit pas en grande quantité.
a- Avantages :
Cette stratégie est à la portée des petites entreprises sous capitalisées telles
que les PME et les PMI.
b- Inconvénients :
- le progrès technique et l’inflation par les coûts peuvent être dans cette
stratégie difficilement réalisable.
a- Avantages :
- elle repose sur l’idée que l’entreprise est capable de desservir une cible
restreinte plus efficace.
b- Inconvénients :
Généralement, le leader domine le marché. C’est lui qui prend l’initiative des
lancements de nouveaux produits (innovations), des modifications des prix.
Il possède le réseau de distribution le plus élevé. L’objectif du leader est
généralement de conserver, voire développer sa position dominante. Pour ce
faire, il a trois (3) options qui sont :
- attaquer le leader : c’est une stratégie à haut risque, mais très rentable en
cas de succès. Cette stratégie n’a d’autant plus de chance de réussir que
le leader n’est pas vraiment dominant ou bien est en perte de vitesse. Le
challenger cherche à comprendre les sources de mécontentement de la
clientèle ou à cerner les besoins non satisfaits, afin de découvrir un angle
d’attaque ;
Elles sont généralement le fait des leaders, car ceux-ci sont à la première
place, ce faisant, il n’y a pas de concurrents devant eux qu’ils peuvent
attaquer. Ils ne peuvent que se défendre contre les attaques de leurs
concurrents ou contre-attaquer.
A cet effet, on distingue six (6) types de stratégies défensives qui sont :
Elle consiste pour le challenger à s’aligner pied à pied sur le même terrain
des produits, des prix, de la publicité que le concurrent. L’issue du combat
dépend du rapport de force et de la ténacité des concurrents.
Pour qu’une attaque frontale réussisse, l’agresseur doit jouir d’un avantage
sur ces adversaires.
2.3- L’encerclement
2.4- L’écart
2.5- La guérilla
Proposées par IGOR ANSOFT, ces stratégies sont basées sur le couple
produit-marché et font apparaître quatre (4) opportunités de croissance.
MARCHE
ANCIEN NOUVEAU
ANCIEN Pénétration du marché Développement de marché ou
PRODUIT diversification commerciale
Développement de
NOUVEAU produits ou Diversification totale
diversification
technique
a- Avantages :
- sur son marché, l’entreprise peut atteindre un seuil de domination qui lui
assure les plus grands bénéfices.
b- Inconvénients
Elle consiste à faire croître ses ventes en lançant de nouveaux produits sur
les marchés actuels de l’entreprise. Cette stratégie peut être réalisée grâce à
deux (2) tactiques à savoir :
a- Avantages :
b- Inconvénients :
a- Avantages :
b- Inconvénients :
- rare sont les opérations communes à plusieurs activités qui peuvent être
menées de front. Par conséquent, les gains de synergie sont faibles ;
CONCLUSION
C’est en cela que ‘’ les choix stratégiques ‘’ s’inscrivant dans la droite ligne
du marketing stratégique, n’auront véritablement d’effets et d’impacts réels
que si elles sont soutenues sur le terrain par un marketing opérationnel
adapté et conséquent, diligenté à l’image du marché visé par l’entreprise.