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CH – VI - INFLATION

• §1- Définition :
• L’inflation désigne la hausse générale et continue des
prix. Lorsque le prix d’un seul bien ou de quelques
biens augmente, il n’y a pas forcement d’inflation car
les prix de tous les autres biens peuvent ne pas
changer, voire diminuer. L’inflation correspond alors à
une hausse du prix moyen de tous les biens et
services. Mais il faut aussi que ce mouvement de
hausse des prix soit durable.
 Déflation et désinflation :
• Par opposition à l’inflation, la déflation est la baisse de
prix alors que la désinflation désigne la baisse du taux
d’inflation. Quand les prix augmentent toujours, mais à un
rythme moins important qu’auparavant, il s’agit de la
désinflation.
• Stagflation :
• C’est une situation où règne en même temps stagnation
(arrêt de la croissance économique) et inflation.
• §2- Causes de l’inflation :
• On peut distinguer plusieurs causes :
A.Inflation par la monnaie :
• La hausse des prix est le résultat d’une création
monétaire excessive. L’inflation monétaire
provient donc exactement, d’une croissance de
la masse monétaire trop importante par
rapport à la croissance de la production.
B. Inflation par la demande :
• La hausse des prix est due à un déséquilibre entre l’offre
de biens, qui est insuffisante, et la demande des
consommateurs. Une création de monnaie trop
importante peut être une explication de cette demande
trop forte, mais d’autres facteurs peuvent intervenir
(augmentation de la population, par exemple). Cette
explication permet de trouver un remède à l’inflation
dans l’accroissement de l’offre des biens par
l’augmentation des capacités de production.
C. Inflation par les couts :
• Elle s’explique par une répercussion sur les prix de vente
d’une augmentation du prix des matières premières, des
salaires ou des autres couts auxquels les E/ses doivent
faire face. Une hausse du prix du pétrole peut ainsi se
répercuter sur l’ensemble de l’économie. Par ailleurs, si
les salaires augmentent plus rapidement que les gains de
productivité, le cout du travail augmentera et sera peut-
être répercuté sur les prix de vente.
CH -VII - Politique monétaire :
• - Les instruments de la P.M.
• On distingue entre deux types
d’instruments, les instruments de contrôle
directs et ceux de contrôle indirects.
• A - Instruments indirects :
• 1- Le réescompte :
• Les banques ayant besoin de monnaie mobilisent leurs
créances auprès de la Banque Centrale (BC) : Celle-ci
réescompte les effets et leur fournit des liquidités
moyennant un taux d’intérêt. La politique de réescompte
permet à la BC de contrôler la masse monétaire en
circulation via la variation du taux de réescompte. Ainsi, en
augmentant ou en diminuant ce taux, la BC cherche à
diminuer ou élever la distribution des crédits et donc la
masse monétaire.
• 2- L’open Market ou intervention sur le marché

monétaire :

• La BC intervient sur le marché par la cession et


l’acquisition de titres. Pour réduire la création
monétaire, elle cède des titres payés en monnaie
centrale ; pour la stimuler, elle acquiert des titres
en contrepartie de la monnaie centrale.
• 3-Les réserves obligatoires :

• Elles consistent à obliger les banques à déterminer en monnaie


centrale une fraction de la valeur de leur liquidité, sur leur compte
à la Banque Centrale, en général non rémunéré. Une
augmentation ou une diminution des réserves par la BC limite ou
augmente le niveau des crédits distribués par les banques
commerciales.
• B - Les instruments directs :
• On peut distinguer quatre types d’instrument.
1. - Encadrement du crédit :
• Il consiste à déterminer par voie règlementaire
l’accroissement des crédits accordés par les banques.
C’est un procédé par lequel les autorités monétaires
donnent des instructions aux banques de ne pas
dépasser un certain quantum de crédit à distribuer
par rapport à une date de référence.
2 -Le plancher d’effets publics:
• A travers cette technique, la BC oblige les
banques à conserver une partie de leur
dépôt à l’acquisition d’effets publics. Il
s’agit d’une mesure qualitative car elle
est destinée à favoriser le financement
du Trésor.
3- Portefeuille des bons de CNCA (caisse nationale de crédit agricole):

• A travers cette technique, les banques sont amenées à


conserver pendant une certaine période des bons de CNCA.
Cette mesure est sélective dans la mesure où elle est
destinée à promouvoir le financement des projets agricoles
par l’accroissement des ressources de la CNCA.
4 -Portefeuille des crédits à moyen terme réescomptables :
• A travers cette technique, la BC oblige les banques à
consacrer une partie de leur dépôt à la distribution des
crédits à travers cette technique, la BC oblige les
banques à consacrer une partie de leur dépôt à la
distribution de crédits à moyen terme mobilisables .
C’est une technique sélective dans la mesure où son
but consiste à favoriser le financement de
l’investissement particulièrement celui de la PME.

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