Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Rapport de stage
KOUAKOU Blédia Marie Aude
Fabienne
DGC 2020-2021
1
REMERCIEMENTS
Il est difficile pour un étudiant d’obtenir un stage, et encore plus durant la crise sanitaire
liée au COVID-19, c’est pourquoi je remercie la Plateforme des Ecoles Familiales
Agricoles de Côte d’Ivoire (PEFACI) de m’avoir ouvert ses portes.
2
TABLE DES MATIERES
Remerciements……………………………………………………………………………… 2
Introduction générale……………………………………………………………………….. 6
a. Définition……………………………………………………….. 13
b. Procédure de traitement des notes de frais………………….13
Introduction………………………………………………………………………………… 18
3
1.1. Définition……………………………………………………………. 19
a. Notion d’immobilisation……………………………………….. 19
b. Immobilisations incorporelles …………………………………20
c. Immobilisations corporelles ………………………………….. 20
d. Immobilisations financières…………………………………… 20
a. Immobilisations incorporelles………………………………… 21
b. Immobilisations corporelles………………………………….. 24
4
3.2. Mise au rebut des immobilisations………………………………. 39
a. Forces ……………………………………………………………… 44
b. Faiblesses ………………………………………………………… 44
2. Suggestions………………………………………………………………. 45
Conclusion………………………………………………………………………… 46
Bibliographie ………………………………………………………………………. 48
Annexes ……………………………………………………………………………. 49
5
Introduction générale
Le stage a été effectué au sein du service financier de la PEFACI, j’y ai participé à des
missions de diverses nature, dont une en particulier a retenu mon attention et fait l’objet
de la rédaction de mon rapport de stage, avec le thème suivant : « L’INVENTAIRE
PHYSIQUE DES IMMOBILISATIONS AU SEIN DE LA PEFACI ».
6
7
Chapitre I. La Plateforme des Ecole Familiales Agricoles de Côte
d’Ivoire (PEFACI)
La PEFACI (Plateforme des Ecoles Familiales Agricoles de Côte d’Ivoire) a été fondée
le 31 décembre 2005, c’est une association de droit Ivoirien et à ce titre elle ne poursuit
aucun but lucratif. Elle a été déclarée et reconnue officiellement suivant le récépissé
de déclaration d’association N°116 INT.DGAT.DAG.SDVA. du Ministre de l’Intérieur,
conformément à la loi numéro 60-315 du 21 décembre 1960 de la République de Côte
d’Ivoire et la publication au journal Officiel de la République de Côte d’Ivoire du 16
septembre 2010.
2. Activité
8
L’objectif de la PEFACI est d’accompagner et de développer le réseau des Ecoles
Familiales Agricoles (EFA) et des Instituts de Formation à l’Entrepreunariat Rural
(IFER). Le réseau est constitué de 12 EFA et de 2 IFER.
Les EFA sont implantées dans 8 des 31 régions de Côte d’Ivoire, entre l’Ouest, le
Centre, l’Est et le Sud du pays. En ce qui concerne les IFER, l’un est basé à
Yamoussoukro au siège de la PEFACI et l’autre est situé à Afféry.
Pour arriver à atteindre ses objectifs, tout en ne s’écartant pas de ses principes
d’action, la PEFACI est organisée de façon hiérarchique.
9
3. Organisation
La direction des relations extérieures se charge des relations de la PEFACI avec ses
différents partenaires extérieurs.
• Le service Logistique
• Le service Coordination
Ce service coordonne les actions au sein des IFER et des EFA, et s’occupe de la
formation des élèves des différentes EFA.
10
• Les services pédagogiques
Les salariés du service pédagogique ont pour mission principale d’assurer la formation
des étudiants de l’IFER d’Afféry et de l’IFER de Yamoussoukro.
ORGANIGRAMME DE LA PEFACI
DOP Adjoint
Jean-Bedel
N'GUESSAN
2Formateurs permanents
3Formateurs permanents
Jean-Paul KOUAME
Minhinta COULIBALY Coordinateur réseau 1
Gbogbo Droh SANKARA
Grégoire KOMBA BI SEMI Arsène GOUE
Romualdo PRUDENCIO
Assistante Administratif
Maitre Internat Coordination réseau 2 Cuisinier et financier
kouamé Koffi Romuald Maitre Internat Florentin SANYRKOUM
Sylvetre DJAHA
Olivier N'GUESSAN YAO
Cantinière
4Formateurs Coordinateur réseau 4
Cho Mrie Laure SEKA
vacataires Nanourgo FOFANA
Maitre de ferme
Tayabo Tyrolien TOUE Formateurs EFA 1an/3ans
Gradiens
28 formateurs
5Formateur vacateurs
Fr-Maths-Phys-Bio-HG-
ECM-EPS
Gardien
11
Pendant toute la durée de mon stage, j’ai été affectée au service financier au sein
duquel j’ai pu participer à certaines missions. Le chapitre suivant sera consacré à
l’exposition de ces missions.
12
Chapitre II. Mes missions
Pendant la durée de mon stage, j’ai pu procéder au contrôle des notes de frais, suivre
l’engagement des dépenses dans l’association et participer à la mission d’inventaire
extracomptable des immobilisations.
a. Définition
Une note de frais est un document établi par un salarié dans le but de se faire
rembourser les frais professionnels supportés pour les besoins de son activité
professionnelle et dans l’intérêt de l’employeur.
Un chargé de mission ne part en mission que s’il est formellement mandaté par un
ordre de mission. Dans ce cadre, il engage des frais de mission qui lui sont remboursés
soit par forfait, soit au réel sur la base d’une note de frais. Il rédige donc à son retour
de mission une ou plusieurs notes de frais.
Lorsque des dépenses de faible montant doivent être engagées, le salarié qui en est
à l’initiative, doit se charger du règlement de la dépense. Il établit ensuite une note de
frais, afin d’obtenir le remboursement de la dépense engagée avec ses fonds propres.
La note de frais doit être remplie selon le format standard et doit être présentée au
service financier adossée à des justificatifs. La PEFACI n’accepte que deux types de
justificatifs : les factures et les fiches de prestation externe. Une fiche de prestation
externe est une convention de prestation qui est conclue entre un salarié de la PEFACI
13
et un travailleur indépendant, cette convention porte sur la réalisation d’une prestation
de service au profit de l’association. Il doit figurer sur la fiche de prestation externe
certains éléments obligatoires, ce sont notamment: la description de la prestation, le
montant de la prestation ainsi que le nom et le prénom du prestataire. Une copie de la
pièce d’identité du prestataire doit est annexée à la fiche de prestation avant d’être
envoyée au service financier.
Une fois les notes déposées au service financier, elles sont analysées. Il s’agit
notamment de contrôler la conformité des pièces et les montants. Le service financier
peut rejeter des pièces non conformes aux procédures administratives de la PEFACI,
dans ce cas, ces frais ne seront pas remboursés par la PEFACI et resteront à la charge
du salarié qui les a engagé.
Après contrôle, les notes de frais sont envoyées à la direction pour validation. Une fois
contrôlées et validées, le service financier peut procéder au remboursement des frais.
Toute dépense engagée par un salarié pour un montant supérieur à 50.000fcfa doit
être au préalable formellement approuvé par son supérieur hiérarchique.
Cette approbation se fait soit au moyen d’un bon à payer soit au moyen d’un formulaire
d’Autorisation Formelle d’Engagement (AFE).
L’AFE ou le bon à payer doit ensuite être déposé au service financier par le requérant
qui doit prendre le soin d’y joindre les documents garantissant la pertinence de
l’engagement financier : devis, factures, pro forma... Les AFE et les bons à payer
doivent être déposées au plus tard le mercredi à 11h. une fois que toutes les AFE et
les bons à payer ont été reçus nous établissons une Autorisation Hebdomadaire
d’Engagement (AHE), à partir des AFE et bons à payer. Nous les envoyons ensuite
aux valideurs. Les AHE sont validées au plus tard le jeudi.Nous établissons alors les
ordres de virement des dépenses validées, puis nous transmettons les chèques aux
personnes ayant droit de signature, pour double-signature. Les dépenses validées
chaque semaine sont payées par chèque ou par ordre de virement bancaire chaque
vendredi au plus tard.
14
Lorsque le règlement se fait par chèque le service financier renseigne un état de
règlement, qui devra à la remise du chèque être signé par le bénéficiaire. Quand il se
fait par virement l’ordre de virement doit être imprimé.
3. Inventaire physique
L’inventaire physique a pour objet de s’assurer que les données comptables, qui sont
surtout théoriques, concordent bien avec les données physiques. Dans le cas de
l’inventaire extra-comptable des immobilisations de la PEFACI, la procédure suivie est
la suivante :
• Recenser toutes les immobilisations corporelles appartenant à l’association,
cela se fait en renseignant une fiche d’inventaire. La fiche à renseigner doit
faire apparaître le code de l’immobilisation, sa dénomination ainsi que sa
description. Il faut s’assurer que les immobilisations sont toujours en état de
fonctionner et noter l’état dans lequel chaque immobilisation se trouve.
• Une fois que toutes les immobilisations ont été physiquement recensées, il faut
rapprocher les résultats de l’inventaire physique aux données théoriques
(celles issues de la tenue de la comptabilité)
• Lorsque des écarts apparaissent il faut mettre à jour le fichier des
immobilisations. On observe par exemple des écarts lorsqu’un bien a été
déplacé (changement d’affectation) ou lorsqu’un bien ne figurant pas dans le
fichier des immobilisations est découvert pendant l’inventaire. Dans le premier
cas il faudra modifier dans le fichier des immobilisations l’affectation du bien et
donc par la même occasion sa codification. Dans le second cas, il faudra établir
un état de recherche ; se rapprocher du service logistique afin de vérifier la
date d’acquisition de l’immobilisation en question, vérifier les justificatifs (reçus)
et procéder à l’enregistrement de cette immobilisation dans le fichier.
• Une fois que le fichier a été mis à jour, il faut procéder à des écritures de
régularisation des comptes.
15
Parmi les tâches que nous avons eu à effectuer, c’est celle-ci qui a retenu mon
attention. Ainsi, je procéderais à une description plus détaillée de la mission
d’inventaire physique des immobilisations tout au long de la seconde partie de mon
rapport.
16
17
Introduction
Un inventaire consiste à recenser tous les biens d’une personne physique ou morale,
il se fait généralement au moins une fois par an.
L’article L 123-12 du code de commerce oblige à « contrôler par inventaire, au moins
une fois tous les 12 mois, l’existence et la valeur des éléments actifs et passifs du
patrimoine de l’entreprise et établir des comptes annuels à la clôture de l’exercice ».
Procéder à un inventaire est donc une obligation légale à laquelle sont soumises les
entreprises. Mais au-delà du fait d’être une obligation la réalisation de l’inventaire,
particulièrement de l’inventaire physique représente un enjeu pour les entreprises.
En effet pour ce qui est des immobilisations qui constituent l’ensemble des biens qui
sont destinés à servir durablement à l’exploitation de l’entreprise, le suivi de leur état
physique est une nécessité ne serait-ce que pour garantir la continuité d’exploitation
de l’entreprise.
A la suite d’un inventaire des provisions, des cessions ou même des acquisitions
d’éléments peuvent être nécessaires, il convient donc d’ajuster les postes comptables.
Dans cette seconde partie de notre travail, nous décrirons d’abord la procédure
générale de réalisation de l’inventaire physique des immobilisations. Nous nous
pencherons ensuite sur la réalisation de l’inventaire physique au sein de la PEFACI,
sur ses implications comptables. Enfin, nous analyserons, les points forts et les
faiblesses des procédures existant au sein de la PEFACI.
18
Chapitre I. Généralités sur l’inventaire physique des
immobilisations
1. Immobilisations
1.1. Définition
a. Notion d’immobilisation
Tout projet, pour être mis en œuvre, nécessite des investissements. Investir, c’est
mobiliser des ressources financières afin de procurer à l’entreprise un avantage
économique durable.
19
b. Immobilisations incorporelles
Les immobilisations incorporelles sont des actifs non monétaires sans substance
physique. Une telle immobilisation est « identifiable » lorsque :
• Elle est séparable des autres activités de l’entité : elle est susceptible d’être
vendue, transférée, louée ou échangée de manière isolée avec un contrat, un
autre actif ou passif ;
• Elle résulte d’un droit légal ou contractuel, même si ce dernier n’est pas
transférable ou séparable.
c. Immobilisations corporelles
Les immobilisations corporelles sont des actifs physiques détenus pour être utilisés
dans la production ou la fourniture de biens et de services, ou pour être loués à des
tiers, ou à des fins de gestion interne. Les immobilisations corporelles sont, par nature,
aisément identifiables.
d. Immobilisations financières
Les immobilisations financières sont essentiellement des titres. Les titres sont des
valeurs mobilières représentatives d’un droit de propriété (obligations, bons du
Trésor…). L’entreprise peut acquérir des titres en vue de placer la trésorerie disponible
(placements en obligations, en titres de SICAV…) ou dans le cadre de sa stratégie
(titres de participation). La réglementation comptable propose un classement des titres
selon une typologie détaillée, ainsi que des méthodes d’évaluation. La détention de
20
titres procure des revenus à caractère financier. De même, leur cession peut être
génératrice de plus-values ou de moins-values. La comptabilité doit également
recenser ces évènements, c’est-à-dire les gains ou les pertes, lorsqu’ils surviennent.
Selon le PCG, article 214-1 « Un actif immobilisé dont la durée d’utilisation est limitée
fait l’objet d’un amortissement ». Le caractère limité de la durée d’utilisation d’un actif
est déterminé, soit à l’origine, soit en cours d’utilisation, au regard des critères,
généralement physiques, techniques, juridiques, ou économiques, inhérents à
l’utilisation par l’entité de l’actif considéré.
a. Immobilisations corporelles
• Cas général
21
été imputée sur le résultat de l’exercice en cours et/ou des exercices précédents. Ce
compte est obtenu en ajoutant au numéro de compte de l’immobilisation concernée un
« 8 » en deuxième position, ce qui identifie un compte d’amortissement.
L’utilisation d’un bien amortissable peut être mesurée en années, mais elle peut aussi
dépendre d’éléments physiques comme le nombre de kilomètres parcourus pour un
matériel de transport, ou le nombre d’heures de fonctionnement pour une machine, ou
encore le nombre de produits fabriqués pour un matériel spécifique dédié à cette
production.
Cela explique que l’on peut avoir des rythmes d’utilisation croissants ou décroissants.
L’intérêt de cette technique est que l’on calcule exactement le coût de l’utilisation de
cette machine spécifique sur les quantités de produits vendus. Mais cela n’est possible
que parce que cette machine ne produit que ce seul article. Pour une machine
polyvalente, il est difficile de retenir un tel critère économique pour déterminer
l’amortissement.
22
Pour déterminer les composants d’une immobilisation, deux phases doivent être
envisagées :
Il faut enfin signaler le cas particulier des pièces détachées qui sont achetées en
quantités par avance et qui sont destinées à remplacer des composants incorporés
dans une immobilisation.
Ces éléments, étant des composants, doivent par conséquent être immobilisés, mais
leur amortissement ne commencera qu’à partir de leur utilisation effective, c’est-à-dire
à partir du moment où la pièce détachée sera incorporée dans l’immobilisation. Tant
qu’on ne l’a pas utilisée, on ne peut pas l’amortir. Il y aura de ce fait un décalage entre
la date d’entrée de la pièce détachée dans l’actif et sa date de début de
l’amortissement.
• La valeur résiduelle
23
La valeur résiduelle, nette des coûts de sortie, vient diminuer la base amortissable de
l’immobilisation, mais pas sa valeur d’entrée. Elle doit être estimée lors de
l’établissement initial du plan d’amortissement et elle ne doit plus être modifiée par la
suite.
b. Immobilisations incorporelles
Ces éléments sont par nature des charges, mais ils peuvent être immobilisés et
amortis, bien que ne répondant pas à la définition d’un actif.
Les charges qui peuvent être enregistrées à l’actif sont les frais d’établissement ; ceux-
ci comprennent les dépenses engagées à l’occasion d’opérations qui conditionnent
l’existence ou le développement de l’entreprise, mais dont le montant ne peut être
rapporté à des productions de biens ou de services déterminés. Dans ce cas, les frais
d’établissement sont amortis selon un plan et dans un délai maximum de 5 ans. Cela
revient donc à étaler ces charges sur plusieurs exercices : on considère dans ce cas
que les coûts sont affectés aux produits futurs qu’ils permettent d’obtenir.
La méthode de référence est toutefois de les inscrire en charges (pour les frais de
constitution par exemple) ou de les imputer sur les primes liées au capital (pour les
frais d’augmentation de capital notamment).
24
• Les frais de développement
Les frais de développement immobilisés sont ensuite amortis sur la durée d’utilisation
estimée du projet. Si cette dernière ne peut être déterminée de façon fiable, les frais
de développement doivent être amortis sur une durée maximale de cinq ans (art.214-
3 du PCG).
• Le fonds commercial
Selon l’article 212-3 du PCG, « Sont comptabilisés dans le poste fonds commercial les
éléments incorporels du fonds de commerce acquis qui ne font pas l’objet d’une
évaluation et d’une comptabilisation séparées au bilan et qui concourent au maintien
et au développement du potentiel d’activité de l’entité »
Pour que le fonds commercial soit inscrit à l’actif du bilan, il est nécessaire qu’il soit
acquis. Les dépenses engagées pour créer en interne un fonds commercial ne
peuvent être comptabilisées dans les immobilisations incorporelles.
En principe, d’après l’article 214-3 du PCG, le fonds commercial est présumé avoir
une durée d’utilisation illimitée. Dans ce cas, il ne peut être amorti.
Mais lorsque la durée d’utilisation est limitée, le fonds commercial est amorti sur la
durée d’utilisation. Si celle-ci ne peut être déterminée de manière fiable, mais si on sait
qu’elle sera limitée, l’amortissement se pratique sur une période de dix ans.
La durée d’utilisation du fonds commercial peut être limitée dans les situations
suivantes :
• Soit parce qu’il est lié à un contrat ou à une autorisation légale, ayant une durée
limitée (contrat de concession ou autorisation d’extraction d’une mine, par
exemple)
25
• Soit parce que l’entreprise a décidé d’arrêter l’activité à laquelle le fonds
commercial est rattaché
Enfin, par mesure de simplification, les petites entreprises définies par l’article L.123-
16 du Code de commerce, peuvent amortir sur dix ans tous leurs fonds commerciaux.
Les autres immobilisations incorporelles sont amortissables sur leur durée d’utilisation.
Pour les logiciels acquis, toutefois, le point de départ se situe à la date d’acquisition et
non à la date de mise en service. Pour les logiciels créés, c’est à la date d’achèvement
que l’on commence à les amortir (article 611-5 du PCG). Les règles d’amortissement
sont les mêmes que celles qui ont été mises en application pour les immobilisations
corporelles.
2. Inventaire physique
2.1. Définition, objectifs
La vie économique d’une entreprise est, sur le plan comptable, découpée en périodes
ou exercices. A la clôture de chaque période, il est fait obligation à toute entité de
procéder à un inventaire des éléments actifs et passifs de son patrimoine. Il est en
effet compréhensible que toute personne, comme toute entreprise, fasse le point
périodiquement sur l’état de ses finances et sur l’estimation de son patrimoine. Cette
information, peut d’ailleurs être obtenue beaucoup plus rapidement à l’aide de
l’évolution technologique et informatique. Des informations trimestrielles ou
semestrielles sont ainsi fournies par beaucoup d’entreprises aujourd’hui.
Selon le PCG, article 912-3 «Toute entité contrôle au moins une fois tous les douze
mois les données d’inventaire. L’inventaire est un relevé de tous les éléments d’actif
et de passif au regard desquels sont mentionnés la quantité et la valeur de chacun
d’eux à la date d’inventaire. Les données d’inventaire sont conservées et organisées
de manière à justifier le contenu de chaque poste du bilan»
26
D’après le Code de commerce, les travaux d’inventaire effectués à la clôture de
l’exercice présentent deux objectifs principaux:
Dans une note d’information de 1992, la Compagnie nationale des commissaires aux
comptes recommandait deux principes pour une bonne détermination des existants en
stock :
Si l’inventaire permanent est généralement adopté dans les grandes entreprises, les
petites et moyennes entités ne l’adoptent que rarement. Elles préfèrent en rester à
l’obligation minimale d’un inventaire tous les douze mois et recourent de ce fait à ce
que l’on appelle l’inventaire intermittent.
27
Celui-ci doit être en principe effectué à la clôture de l’exercice, avec une tolérance de
quelques jours avant ou après cette date.
Après inventaire physique, des différences peuvent apparaître entre ce qui est
réellement constaté et les informations fournies par la comptabilité. Il convient d’ajuster
les comptes.
A la clôture de chaque exercice comptable, il convient de vérifier s’il existe des indices
de perte de valeur. Ces derniers peuvent être d’origine externe (influence de
l’environnement général sur l’entreprise) ou interne (fonctionnement même de
l’entreprise). S’il s’avère qu’un tel indice existe, il faut alors déterminer la valeur actuelle
de l’immobilisation. Si celle-ci est supérieure à la valeur nette comptable, il n’y a rien à
faire : la plus-value ne peut pas être comptabilisée, conformément au principe de
prudence. Au contraire, si la valeur actuelle est inférieure à la valeur nette comptable,
une dépréciation doit être constatée.
La valeur actuelle à retenir est la plus élevée de la valeur vénale (sensiblement égale
à la valeur du marché) ou de la valeur d’usage (déterminée à partir des avantages
28
économiques futurs attendus de l’immobilisation qui peuvent être assimilés aux flux
nets de trésorerie prévisionnelle actualisés). Pour les immobilisations amortissables,
la dépréciation ainsi constatée vient diminuer la valeur nette comptable qui sert de
base de calcul des amortissements suivants.
Au cours des exercices suivants, un test de dépréciation doit de nouveau être pratiqué,
qui conduira soit à constater une dépréciation complémentaire, soit à une reprise de
dépréciation, si la valeur actuelle devient supérieure à la valeur nette comptable.
Toutefois, pour les immobilisations amortissables, il faut veiller à ce que la reprise ne
conduise pas à une valeur nette comptable supérieure à celle qui aurait été obtenue
si aucune dépréciation n’avait été constatée.
29
Cette reprise est étalée sur la durée d’utilisation et non la durée d’usage restant à
courir. Le traitement comptable de transfert de la dépréciation en dotations aux
amortissements est établi pour des raisons fiscales. Dans ces conditions :
30
Lors d’une mise au rebut (sortie volontaire d’une immobilisation qui n’est plus
utilisée), le prix de cession est généralement nul (sauf si on peut retirer quelque
valeur en remettant l’immobilisation à une entreprise de ferraille ou de recyclage
ou de casse)
Lors de la cession d’une immobilisation, il y’a lieu également de solder tous les
comptes qui étaient concernés par l’élément d’actif sorti ; c’est le cas notamment des
dépréciations qui doivent être reprises, des amortissements dérogatoires qui doivent
aussi être repris ou des subventions d’investissement qui doivent être soldées.
31
Chapitre II. La réalisation de l’inventaire physique des
immobilisations à la PEFACI
L’inventaire physique nous le savons est une obligation légale, et doit être effectué une
fois par an au moins, mais c’est également une obligation de gestion dont l’exécution
permet de :
32
• L’immatriculation physique des immobilisations,
• Le matériel d’exploitation,
• Le matériel de cuisine,
• Le matériel de ferme,
• Les bâtiments,
• Les installations.
33
L’équipe d’inventaire se déplace sur les lieux et procède à la prise d’inventaire
physique, cette opération consiste à enregistrer les différents biens immobilisés sur
une fiche d’inventaire. Cela revient à renseigner leur code, leur désignation complète
et leur description.
34
Il n’en demeure pas moins que les immobilisations figurant sur les états de recherche
ainsi que les états d’enquête doivent être suivies et analysées afin d’obtenir des
informations permettant leur identification et leur rapprochement.
L’objectif de cette opération est d’attribuer des codes aux immobilisations tangibles
ayant été rapprochées ainsi que celles existantes physiquement et non comptabilisées
afin de les identifier de façon unique. Grâce à ce code chaque immobilisation est
différenciée des autres.
Exemple :
239100 = Bâtiment
• Des lettres, dont le nombre n’est pas imposé, qui correspondent au lieu
d’affectation du bien
35
• Deux (02) chiffres correspondant à l’année d’acquisition de
l’immobilisation (Exemple : pour l’année 2015 on aura 15 et pour l’année 2020,
on aura 20)
EXEMPLE :
Codification = 244400/IFERA/0020-13
Codification = 244210/PEFACI/0005-19
36
2.5. Mise à jour du fichier extracomptable des
immobilisations
Outre les états d’inventaire physique, le manuel des fichiers des immobilisations qui
est conçu sur une feuille Excel, est mis à jour. Ce fichier tient compte des éléments
suivants :
• La désignation
• La codification
• La situation de l’immobilisation
• Le lieu d’utilisation
• La date d’acquisition
• La valeur d’acquisition
• Le taux d’amortissement
• L’amortissement de l’exercice
37
A l’issue de l’inventaire physique, lorsque que des anomalies ou écarts sont décelés,
il convient d’effectuer des régularisations comptables, pour que les comptes reflètent
réellement l’image de l’entité.
a. Montant de la dépréciation
38
b. Comptabilisation de la dépréciation
Lorsque que les raisons qui ont motivé la dépréciation disparaissent, la dépréciation
doit être reprise.
La sortie sans cession est caractérisée par l’absence d’une valeur de marché, quand
bien même l’épave ferait l’objet d’une vente. Cette situation peut résulter des faits
suivants :
39
• Mise hors service d’un bien ne respectant plus les normes de sécurité ou
environnementales. Etc…
Alors suite à une décision de la direction, on peut mettre au rebut une immobilisation
propriété de l’association. Le service logistique doit en ce moment :
Par ailleurs le service comptable doit passer les écritures de mise au rebut.
Deux situations peuvent se présenter :
40
Compte Intitulé du Compte Libellé de l’écriture Débit Crédit
681 Dotation aux X
Amortissements Dotation au prorata du jour
28 Amortissements de Sortie du bien X
41
a. Ecriture de constatation du produit de cession
42
Compte Intitulé du Compte Libellé de l’écriture Débit Crédit
675 Valeur comptable X
28 Amortissement sortie du bien cédé d l’actif X
2 Immobilisations X
43
Chapitre III. Analyse des forces, des faiblesses et suggestions
b. Faiblesses
• Les biens inventoriés sont étiquetés postérieurement à la phase de comptage,
ce qui augmentent le risque d’omission pendant l’étiquetage
• La PEFACI ne disposait pas d’un calendrier d’intervention pendant l’inventaire,
il fallait donc quelques fois attendre le retour de mission d’un collaborateur afin
de pouvoir procéder au recensement des immobilisations présentes dans son
bureau
• Le carnet de chèque est entièrement signé par l’un des deux signataires avant
même que le besoin d’émettre un chèque se fasse sentir, cela augmente le
risque de fraude
• Le sous-effectif au service financier entrainant une surcharge de travail et une
lenteur d’exécution des travaux
44
2. Suggestions
45
Conclusion
Au terme de mon analyse qui a porté sur « l’inventaire physique des immobilisations
au sein de la PEFACI », il ressort que réaliser un inventaire extracomptable des
immobilisations est un impératif pour toute entreprise.
En outre, j’ai pu, face aux insuffisances observées lors de mon stage, émettre
quelques suggestions qui je l’espère permettront d’améliorer le fonctionnement de
l’association.
46
Conclusion générale
Au terme de ce rapport nous pouvons dire que notre première immersion dans le
monde professionnel a vraiment été très enrichissante au niveau professionnel.
Nous avons aussi pu mettre en pratique ce que nous avons appris de façon théorique
lors de notre formation, en étant en situation réelle et confrontés aux difficultés du
terrain. Nous avons pu découvrir certains détails et pratiques que nous ne trouvons
pas dans nos mannuels, pu apprendre à utiliser de nouveaux logiciels. Ce stage nous
a permis de participer à diverses missions dont celle d’inventaire physique des
immobilisations que nous avons particulièrement apprécié.En prenant le cas de la
PEFACI, nous avons pu apprécier la qualité de son processus d’inventaire physique
des immobilisation en la confrontant à la procédure de principe. Nous avons acquis
des connaissances Nouvelles.
Enfin, nous avons beaucoup appris sur la vie et sur la façon de se comporter dans le
milieu professionnel.
47
BIBLIOGRAPHIE
https://www.coordinationsud.org/membre/iecd-institut-europeen-de-cooperation-
et-de-developpement/ ,consulté le 03 Février 2021 à 14h05
48
ANNEXES
49
licences, l’auteur ou au bénéficiaire du droit d’exploitation de ces
marques, éléments
procédés,
logiciels, droits
et valeurs
similaires
206 Droit au bail Montant versé ou dû au locataire précédent en
considération du transfert à l’acheteur des droits
résultant tant des conventions que de la législation sur
la propriété commerciale
207 Fonds Eléments incorporels acquis qui ne font pas l’objet d’une
commercial évaluation et d’une comptabilisation séparées au bilan
et qui concourent au maintien ou au développement du
potentiel d’activité de l’entreprise (clientèle, enseigne,
nom commercial,…)
50
214 Constructions Constructions édifiées sur des terrains appartenant à
sur sol d’autrui autrui (terrain pris en location, par exemple)
215 Fonds Eléments incorporels acquis qui ne font pas l’objet d’une
commercial évaluation et d’une comptabilisation séparées au bilan
et qui concourent au maintien ou au développement du
potentiel d’activité de l’entreprise (clientèle, enseigne,
nom commercial,…)
218 Autres Installations générales, agencements et
immobilisations aménagements incorporés dans des immobilisations
corporelles dont l’entreprise n’est pas propriétaire.
Véhicules, machines de bureau, mobilier, cheptel
IMMOBILISATIONS FINANCIERES
Numéro Nom du compte Eléments constitutifs
de
compte
Titres de Titres acquis en vue de réaliser un gain à une brève
261 participation échéance
271 °Titres Titres, autres que les titres de participation, que
immobilisés l’entreprise n’a pas la possibilité ou l’intention de
autres que les revendre dans un bref délai
titres
immobilisés de
l’activité de
portefeuille
(droit de
propriété)
272 °Titres
immobilisés
51
(droit de
créance)
273 Titres Titres, acquis en vue d’une détention durable motivée
immobilisés de par des perspectives de rentabilité intéressantes dans
l’activité de le cadre de la gestion d’un portefeuille
portefeuille
52
DATE
CODIFICATION D'ACQUISITION
NUMERO SITUATION ET/OU DE MISE VALEUR FACTURE
COMPTE DESIGNATION DES IMMOBILISATIONS IMMOBILISATION LIEU PERMANENT D'UTILISATION EN SERVICE ACQUISITION OK/NOK
20 CHARGES IMMOBILISEES
201500 INSTALLATION POUR APPRO EN EAU 201500/IFERA/0001-09 en service 16-Mar-09 1 676 341 OK
Sous Total Charges immobilisées 1 676 341
21 IMMOBILISATIONS INCORPORELLES
213100 MS OFFICE PRO 2007+NORTON 213100/IFERA/0003-08 en service 18-Dec-08 670 918 OK
213100 NORTON INTERNET SECURITY 213100/IFERA/0002-08 en service 22-Dec-08 115 050 OK
213100 Logiciel NOTE DE FRAIS en service 31-Dec-08 1 831 950
53 53
213100 1 WINDOWS SERVER 2003 213100/IFERA/0001-08 en service 7-Nov-08 684 990 OK
213100 NORTON 360 3 POSTES 213100/IFERA/0001-10 en service 30-Apr-10 254 880 OK
213100 NORTON SYMANTEC ENDPOINT 213100/IFERA/0001-10 en service 18-Oct-10 401 200 OK
213100 1 NORTON SERVER 213100/IFERA/0001-11 en service 20-Jan-11 389 400 OK
213100 Logiciel MS OFFICE 213100/IFERA/0002-11 en service 20-Feb-11 257 000 OK
213100 1 NORTON 360 3 POSTES 213100/IFERA/0003-11 en service 28-Mar-11 240 000 OK
ANNEXE 2 : EXTRAIT DU TABLEAU DES IMMOBILISATIONS
23 BATIMENT
ANNEXE 3: FICHE DE PRESTATION EXTERNE
54
ANNEXE 4: FORMULAIRE DE NOTE DE FRAIS
55
ANNEXE 5: AFE
56
ANNEXE 6: BON A PAYER
57
ANNEXE 7: AHE
58