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Plateforme des Ecoles

Familiales Agricoles de Côte


d’Ivoire
Route d’Abidjan (Face à la
caserne des pompiers)
BP 637 YAMOUSSOUKRO

Rapport de stage
KOUAKOU Blédia Marie Aude
Fabienne
DGC 2020-2021

Date de soutenance : juin 2021

Responsable du stage : Madame DEGNY Natacha, responsable


administratif et financier, PEFACI

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REMERCIEMENTS

Il est difficile pour un étudiant d’obtenir un stage, et encore plus durant la crise sanitaire
liée au COVID-19, c’est pourquoi je remercie la Plateforme des Ecoles Familiales
Agricoles de Côte d’Ivoire (PEFACI) de m’avoir ouvert ses portes.

Je tiens tout particulièrement à remercier madame DEGNY Natacha, la responsable


du stage, ainsi que mademoiselle KOUAKOU Mekanty qui m’ont accompagné tout au
long de mon stage avec beaucoup de patience et ont su répondre à mes questions.

Je remercie également à toute l’équipe de la PEFACI, car chacun de ses membres a


su m’aider à réaliser au mieux les différentes tâches qui m’ont été confiées, et ainsi
participer au bon déroulement de cette expérience professionnelle.

2
TABLE DES MATIERES

Remerciements……………………………………………………………………………… 2

Introduction générale……………………………………………………………………….. 6

Première partie. Présentation de la Plateforme des Ecoles Familiales Agricoles


de Côte d’Ivoire……………………………………………………………………………. 7

Chapitre I. La Plateforme des Ecole Familiales Agricoles de Côte d’Ivoire


(PEFACI)………………………………………………………………………… 8
1. Historique et statut juridique………………………………………………. 8
2. Activité……………………………………………………………………….. 8
3. Organisation ……………………………………………………………….. 10

3.1. La direction des opérations (DOP) et la direction des relations


extérieures……………………………………………………………… 10
3.2. Le service administratif et financier……………………………… 10
3.3. Les autres services …………………………………………………10

Chapitre II. Mes missions………………………………………………………..13


1. Traitement des notes de frais………………………………………………13

a. Définition……………………………………………………….. 13
b. Procédure de traitement des notes de frais………………….13

2. Traitement des dépenses…………………………………………………. 14


3. Inventaire physique………………………………………………………... 15

Seconde partie. Inventaire physique des immobilisations au sein de la


PEFACI……………………………………………………………………………………. 17

Introduction………………………………………………………………………………… 18

Chapitre I. Généralité l’inventaire physique des immobilisations……………19


1. Immobilisations ……………………………………………………………. 19

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1.1. Définition……………………………………………………………. 19

a. Notion d’immobilisation……………………………………….. 19
b. Immobilisations incorporelles …………………………………20
c. Immobilisations corporelles ………………………………….. 20
d. Immobilisations financières…………………………………… 20

1.2. Amortissement et comptabilisation des immobilisations………. 21

a. Immobilisations incorporelles………………………………… 21
b. Immobilisations corporelles………………………………….. 24

2. Inventaire physique ………………………………………………………. 26


2.1. Définition, objectifs………………………………………………… 26
2.2. Procédure d’inventaire physique des immobilisations………… 27
2.3. Régularisation des comptes ……………………………………… 28

a. Dépréciation des immobilisations……………………………. 28


b. Mise au rebut des immobilisations…………………………… 30
c. Cession des immobilisations…………………………………. 31

Chapitre II. La réalisation de l’inventaire physique des immobilisations à la


PEFACI…………………………………………………………………………. 32
1. Définition, fondements et objectifs………………………………………. 32
2. Les différentes étapes de l’inventaire physique des immobilisations… 33

2.1. Le recensement des immobilisations ……………………………. 33


2.2. Rapprochement des résultats obtenus à la base comptable….. 34
2.3. Codification des immobilisations ………………………………… 35
2.4. Immatriculation physique…………………………………………. 36
2.5. Mise à jour du fichier extracomptable des immobilisations…….. 37

3. Les régularisations rendues nécessaires par l’inventaire


physique.…………………………………………………………………… 38
3.1. Dépréciation des immobilisations………………………………… 38

a. Montant de la dépréciation …………………………………… 38


b. Comptabilisation de la dépréciation…………………………. 39

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3.2. Mise au rebut des immobilisations………………………………. 39

a. Le bien est totalement amorti………………………………… 40


b. Le bien n’est pas totalement amorti………………………… 40

3.3. Cession des immobilisations …………………………………….. 41

a. Écriture de constatation du produit de cession…………….. 42


b. Écriture de sortie du bien cédé de l’actif………………………42

Chapitre III. Analyse des forces, des faiblesses et suggestions………………44


1. Analyse des forces et faiblesses…………………………………………. 44

a. Forces ……………………………………………………………… 44
b. Faiblesses ………………………………………………………… 44

2. Suggestions………………………………………………………………. 45

Conclusion………………………………………………………………………… 46

Conclusion générale ……………………………………………………………… 47

Bibliographie ………………………………………………………………………. 48

Annexes ……………………………………………………………………………. 49

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Introduction générale

Dans le cadre de l’UE 123 - Communication professionnelle, j’ai effectué un stage au


sein de la PEFACI.

L’objectif premier de ce stage était de prendre contact avec le monde professionnel,


d’observer le fonctionnement d’une organisation et de le rapprocher des
connaissances théoriques acquises au cours de notre formation.

Le deuxième objectif de ce stage était de concevoir et rédiger un rapport de stage sur


le vécu en entreprise et un thème tiré de l’observation.

Le stage a été effectué au sein du service financier de la PEFACI, j’y ai participé à des
missions de diverses nature, dont une en particulier a retenu mon attention et fait l’objet
de la rédaction de mon rapport de stage, avec le thème suivant : « L’INVENTAIRE
PHYSIQUE DES IMMOBILISATIONS AU SEIN DE LA PEFACI ».

La suite du travail est organisée comme suit :

Dans la première partie nous présenterons la structure d’accueil et les missions


réalisées. Dans la seconde partie nous traiterons du thème de ce rapport.

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Chapitre I. La Plateforme des Ecole Familiales Agricoles de Côte
d’Ivoire (PEFACI)

1. Historique et statut juridique

La PEFACI (Plateforme des Ecoles Familiales Agricoles de Côte d’Ivoire) a été fondée
le 31 décembre 2005, c’est une association de droit Ivoirien et à ce titre elle ne poursuit
aucun but lucratif. Elle a été déclarée et reconnue officiellement suivant le récépissé
de déclaration d’association N°116 INT.DGAT.DAG.SDVA. du Ministre de l’Intérieur,
conformément à la loi numéro 60-315 du 21 décembre 1960 de la République de Côte
d’Ivoire et la publication au journal Officiel de la République de Côte d’Ivoire du 16
septembre 2010.

2. Activité

La PEFACI est une association autonome et reconnue nationalement pour son


expertise technique et pédagogique. Avec l’Institut Européen de Coopération et de
développement (IECD), elles mettent en œuvre le programme des Ecoles Familiales
(EFA).
L’IECD est un organisme d’aide au développement qui intervient dans une quinzaine
de pays en Afrique subsaharienne, dans la région du proche Orient et en Afrique du
Nord, dans l’océan Indien et en Asie du Sud-Est.
Les EFA du réseau visent à former des jeunes entre 13 et 25 ans aux métiers agricoles,
pour devenir entrepreneurs ou salariés dans ce domaine. La PEFACI, toujours en
partenariat avec l’IECD, a mis en place des Instituts de Formation à l’Entrepreunariat
Rural (IFER) qui forment les élèves à un niveau CAP agricole (3 années après la
classe de 5e) et jouent un rôle moteur pour la reconnaissance de ce diplôme par les
autorités Ivoiriennes.

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L’objectif de la PEFACI est d’accompagner et de développer le réseau des Ecoles
Familiales Agricoles (EFA) et des Instituts de Formation à l’Entrepreunariat Rural
(IFER). Le réseau est constitué de 12 EFA et de 2 IFER.
Les EFA sont implantées dans 8 des 31 régions de Côte d’Ivoire, entre l’Ouest, le
Centre, l’Est et le Sud du pays. En ce qui concerne les IFER, l’un est basé à
Yamoussoukro au siège de la PEFACI et l’autre est situé à Afféry.

La PEFACI contribue en outre à atteindre 3 objectifs du millénaire pour le


développement fixé par les Nations Unies à savoir :
• Réduire l’extrême pauvreté et la faim
• Assurer l’éducation primaire pour tous
• Promouvoir l’égalité des genres à travers l’autonomie des femmes.

Les principes d’action de la PEFACI sont les suivants :

• Mettre le savoir de la PEFACI en termes de formation technique et


entrepreunariale au service des personnes bénéficiaires ;
• Travailler en partenariat avec les acteurs économiques locaux en impliquant les
entreprises locales et les acteurs majeurs du développement économique dans
les formations ;
• Intervenir de concert avec les autorités locales et les pouvoirs publics ;
• S’appuyer sur des expertises qualifiées pour le renforcement de la PEFACI,
pour la construction des programmes et pour l’évaluation des projets ;
• Agir avec transparence et responsabilité grâce à des procédures, une
planification, des outils de suivi et de contrôle (audit, évaluation) garantissant la
bonne maitrise des projets.

Pour arriver à atteindre ses objectifs, tout en ne s’écartant pas de ses principes
d’action, la PEFACI est organisée de façon hiérarchique.

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3. Organisation

La PEFACI se compose de deux (02) directions et de quatre (04) services, dont le


service financier au sein duquel j’ai effectué mon stage.

3.1. La direction des opérations (DOP) et la direction des relations


extérieures
La DOP se charge de coordonner les opérations et les différents services
de la PEFACI.

La direction des relations extérieures se charge des relations de la PEFACI avec ses
différents partenaires extérieurs.

3.2. Le service administratif et financier


Le service administratif et financier veille à la bonne gestion administrative, financière
ainsi qu’a la gestion générale de l’entreprise. Il coordonne et supervise principalement
la comptabilité, la gestion des fonds et la trésorerie.

3.3. Les autres services


Les autres services de la PEFACI sont les suivants :

• Le service Logistique

Le service logistique se charge de gérer tout ce qui concerne le transport et le stockage


des consommables, des manuels de formation, du matériel et des fournitures de
bureaux, en optimisant leur circulation pour minimiser les coûts.

• Le service Coordination

Ce service coordonne les actions au sein des IFER et des EFA, et s’occupe de la
formation des élèves des différentes EFA.

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• Les services pédagogiques

Les salariés du service pédagogique ont pour mission principale d’assurer la formation
des étudiants de l’IFER d’Afféry et de l’IFER de Yamoussoukro.

ORGANIGRAMME DE LA PEFACI

Directrice des poérations Directeur des relations extérieures


Charlotte COBO Buno TRAORE

DOP Adjoint
Jean-Bedel
N'GUESSAN

Responsable IFER Responsable


Afféry Responsable IFERA Logisticien Administratif et
Fulgence BLEU yamoussoukro Anderson KONAN Financier
Natacha DEGNY

2Formateurs permanents
3Formateurs permanents
Jean-Paul KOUAME
Minhinta COULIBALY Coordinateur réseau 1
Gbogbo Droh SANKARA
Grégoire KOMBA BI SEMI Arsène GOUE
Romualdo PRUDENCIO

Assistante Administratif
Maitre Internat Coordination réseau 2 Cuisinier et financier
kouamé Koffi Romuald Maitre Internat Florentin SANYRKOUM
Sylvetre DJAHA
Olivier N'GUESSAN YAO

Animatrice Girls Club


Juliette BAMOUNI Maitre de ferme Coordinateur réseau 3 Agent d'entretien
Thierry KONAN Steeve DOHOU

Cantinière
4Formateurs Coordinateur réseau 4
Cho Mrie Laure SEKA
vacataires Nanourgo FOFANA

Maitre de ferme
Tayabo Tyrolien TOUE Formateurs EFA 1an/3ans
Gradiens
28 formateurs

5Formateur vacateurs
Fr-Maths-Phys-Bio-HG-
ECM-EPS

Gardien

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Pendant toute la durée de mon stage, j’ai été affectée au service financier au sein
duquel j’ai pu participer à certaines missions. Le chapitre suivant sera consacré à
l’exposition de ces missions.

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Chapitre II. Mes missions

Pendant la durée de mon stage, j’ai pu procéder au contrôle des notes de frais, suivre
l’engagement des dépenses dans l’association et participer à la mission d’inventaire
extracomptable des immobilisations.

1. Le traitement des notes de frais

a. Définition
Une note de frais est un document établi par un salarié dans le but de se faire
rembourser les frais professionnels supportés pour les besoins de son activité
professionnelle et dans l’intérêt de l’employeur.

Au sein de la PEFACI, on distingue deux types de notes de frais :

• Les notes de frais relatives à des frais de mission

Un chargé de mission ne part en mission que s’il est formellement mandaté par un
ordre de mission. Dans ce cadre, il engage des frais de mission qui lui sont remboursés
soit par forfait, soit au réel sur la base d’une note de frais. Il rédige donc à son retour
de mission une ou plusieurs notes de frais.

• Les notes de frais non relatives à des frais de mission

Lorsque des dépenses de faible montant doivent être engagées, le salarié qui en est
à l’initiative, doit se charger du règlement de la dépense. Il établit ensuite une note de
frais, afin d’obtenir le remboursement de la dépense engagée avec ses fonds propres.

b. La procédure de traitement des notes de frais

La note de frais doit être remplie selon le format standard et doit être présentée au
service financier adossée à des justificatifs. La PEFACI n’accepte que deux types de
justificatifs : les factures et les fiches de prestation externe. Une fiche de prestation
externe est une convention de prestation qui est conclue entre un salarié de la PEFACI

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et un travailleur indépendant, cette convention porte sur la réalisation d’une prestation
de service au profit de l’association. Il doit figurer sur la fiche de prestation externe
certains éléments obligatoires, ce sont notamment: la description de la prestation, le
montant de la prestation ainsi que le nom et le prénom du prestataire. Une copie de la
pièce d’identité du prestataire doit est annexée à la fiche de prestation avant d’être
envoyée au service financier.

Une fois les notes déposées au service financier, elles sont analysées. Il s’agit
notamment de contrôler la conformité des pièces et les montants. Le service financier
peut rejeter des pièces non conformes aux procédures administratives de la PEFACI,
dans ce cas, ces frais ne seront pas remboursés par la PEFACI et resteront à la charge
du salarié qui les a engagé.

Après contrôle, les notes de frais sont envoyées à la direction pour validation. Une fois
contrôlées et validées, le service financier peut procéder au remboursement des frais.

2. Traitement des dépenses

Toute dépense engagée par un salarié pour un montant supérieur à 50.000fcfa doit
être au préalable formellement approuvé par son supérieur hiérarchique.
Cette approbation se fait soit au moyen d’un bon à payer soit au moyen d’un formulaire
d’Autorisation Formelle d’Engagement (AFE).
L’AFE ou le bon à payer doit ensuite être déposé au service financier par le requérant
qui doit prendre le soin d’y joindre les documents garantissant la pertinence de
l’engagement financier : devis, factures, pro forma... Les AFE et les bons à payer
doivent être déposées au plus tard le mercredi à 11h. une fois que toutes les AFE et
les bons à payer ont été reçus nous établissons une Autorisation Hebdomadaire
d’Engagement (AHE), à partir des AFE et bons à payer. Nous les envoyons ensuite
aux valideurs. Les AHE sont validées au plus tard le jeudi.Nous établissons alors les
ordres de virement des dépenses validées, puis nous transmettons les chèques aux
personnes ayant droit de signature, pour double-signature. Les dépenses validées
chaque semaine sont payées par chèque ou par ordre de virement bancaire chaque
vendredi au plus tard.

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Lorsque le règlement se fait par chèque le service financier renseigne un état de
règlement, qui devra à la remise du chèque être signé par le bénéficiaire. Quand il se
fait par virement l’ordre de virement doit être imprimé.

3. Inventaire physique

L’inventaire physique a pour objet de s’assurer que les données comptables, qui sont
surtout théoriques, concordent bien avec les données physiques. Dans le cas de
l’inventaire extra-comptable des immobilisations de la PEFACI, la procédure suivie est
la suivante :
• Recenser toutes les immobilisations corporelles appartenant à l’association,
cela se fait en renseignant une fiche d’inventaire. La fiche à renseigner doit
faire apparaître le code de l’immobilisation, sa dénomination ainsi que sa
description. Il faut s’assurer que les immobilisations sont toujours en état de
fonctionner et noter l’état dans lequel chaque immobilisation se trouve.
• Une fois que toutes les immobilisations ont été physiquement recensées, il faut
rapprocher les résultats de l’inventaire physique aux données théoriques
(celles issues de la tenue de la comptabilité)
• Lorsque des écarts apparaissent il faut mettre à jour le fichier des
immobilisations. On observe par exemple des écarts lorsqu’un bien a été
déplacé (changement d’affectation) ou lorsqu’un bien ne figurant pas dans le
fichier des immobilisations est découvert pendant l’inventaire. Dans le premier
cas il faudra modifier dans le fichier des immobilisations l’affectation du bien et
donc par la même occasion sa codification. Dans le second cas, il faudra établir
un état de recherche ; se rapprocher du service logistique afin de vérifier la
date d’acquisition de l’immobilisation en question, vérifier les justificatifs (reçus)
et procéder à l’enregistrement de cette immobilisation dans le fichier.
• Une fois que le fichier a été mis à jour, il faut procéder à des écritures de
régularisation des comptes.

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Parmi les tâches que nous avons eu à effectuer, c’est celle-ci qui a retenu mon
attention. Ainsi, je procéderais à une description plus détaillée de la mission
d’inventaire physique des immobilisations tout au long de la seconde partie de mon
rapport.

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17
Introduction
Un inventaire consiste à recenser tous les biens d’une personne physique ou morale,
il se fait généralement au moins une fois par an.
L’article L 123-12 du code de commerce oblige à « contrôler par inventaire, au moins
une fois tous les 12 mois, l’existence et la valeur des éléments actifs et passifs du
patrimoine de l’entreprise et établir des comptes annuels à la clôture de l’exercice ».

Procéder à un inventaire est donc une obligation légale à laquelle sont soumises les
entreprises. Mais au-delà du fait d’être une obligation la réalisation de l’inventaire,
particulièrement de l’inventaire physique représente un enjeu pour les entreprises.
En effet pour ce qui est des immobilisations qui constituent l’ensemble des biens qui
sont destinés à servir durablement à l’exploitation de l’entreprise, le suivi de leur état
physique est une nécessité ne serait-ce que pour garantir la continuité d’exploitation
de l’entreprise.
A la suite d’un inventaire des provisions, des cessions ou même des acquisitions
d’éléments peuvent être nécessaires, il convient donc d’ajuster les postes comptables.

Dans cette seconde partie de notre travail, nous décrirons d’abord la procédure
générale de réalisation de l’inventaire physique des immobilisations. Nous nous
pencherons ensuite sur la réalisation de l’inventaire physique au sein de la PEFACI,
sur ses implications comptables. Enfin, nous analyserons, les points forts et les
faiblesses des procédures existant au sein de la PEFACI.

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Chapitre I. Généralités sur l’inventaire physique des
immobilisations

1. Immobilisations
1.1. Définition

a. Notion d’immobilisation

Tout projet, pour être mis en œuvre, nécessite des investissements. Investir, c’est
mobiliser des ressources financières afin de procurer à l’entreprise un avantage
économique durable.

En comptabilité, l’investissement se concrétise sous la forme d’une immobilisation. La


règlementation comptable privilégie une approche économique de la notion
d’immobilisation, en proposant des définitions, une typologie des comptes, des
méthodes d’évaluation et de comptabilisation très précises.

Les immobilisations sont des éléments destinés à servir durablement à l’activité de


l’entreprise. Ils ne se détruisent pas par le premier usage : ils concourent à la
production de biens et de services pendant plusieurs exercices et, à ce titre, figurent à
l’actif du bilan. La notion de service recouvre aussi la location à des tiers. Le bien peut
également servir à la gestion interne de l’entité (par exemple, un camion utilisé
exclusivement pour le transport entre les établissements de la même entreprise)

Les immobilisations relèvent de la définition générale des actifs : un actif est un


élément identifiable du patrimoine ayant une valeur économique positive, c’est-à-dire
un élément contrôlé par l’entité, qui génère une ressource et dont l’entité attend des
avantages économiques futurs. Chaque immobilisation doit procurer à l’entité des
avantages économiques futurs quantifiables.

Il convient de distinguer trois types d’immobilisations : les immobilisations


incorporelles, les immobilisations corporelles et les immobilisations financières.

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b. Immobilisations incorporelles

Les immobilisations incorporelles sont des actifs non monétaires sans substance
physique. Une telle immobilisation est « identifiable » lorsque :

• Elle est séparable des autres activités de l’entité : elle est susceptible d’être
vendue, transférée, louée ou échangée de manière isolée avec un contrat, un
autre actif ou passif ;

• Elle résulte d’un droit légal ou contractuel, même si ce dernier n’est pas
transférable ou séparable.

Le critère économique (séparabilité) et le critère juridique (droit résultant de la loi ou


d’un contrat) ne sont pas cumulatifs : il suffit que l’un des deux critères soit respecté
pour que l’on reconnaisse à un élément incorporel le caractère d’immobilisation.

c. Immobilisations corporelles

Les immobilisations corporelles sont des actifs physiques détenus pour être utilisés
dans la production ou la fourniture de biens et de services, ou pour être loués à des
tiers, ou à des fins de gestion interne. Les immobilisations corporelles sont, par nature,
aisément identifiables.

d. Immobilisations financières

Les immobilisations financières sont essentiellement des titres. Les titres sont des
valeurs mobilières représentatives d’un droit de propriété (obligations, bons du
Trésor…). L’entreprise peut acquérir des titres en vue de placer la trésorerie disponible
(placements en obligations, en titres de SICAV…) ou dans le cadre de sa stratégie
(titres de participation). La réglementation comptable propose un classement des titres
selon une typologie détaillée, ainsi que des méthodes d’évaluation. La détention de

20
titres procure des revenus à caractère financier. De même, leur cession peut être
génératrice de plus-values ou de moins-values. La comptabilité doit également
recenser ces évènements, c’est-à-dire les gains ou les pertes, lorsqu’ils surviennent.

1.2. Amortissement et comptabilisation des


immobilisations

Selon le PCG, article 214-1 « Un actif immobilisé dont la durée d’utilisation est limitée
fait l’objet d’un amortissement ». Le caractère limité de la durée d’utilisation d’un actif
est déterminé, soit à l’origine, soit en cours d’utilisation, au regard des critères,
généralement physiques, techniques, juridiques, ou économiques, inhérents à
l’utilisation par l’entité de l’actif considéré.

L’article 214-11 rappelle qu’à la clôture de l’exercice comptable, l’amortissement doit


être constaté même en l’absence de bénéfice.

On distinguera le cas des immobilisations corporelles de celui des immobilisations


incorporelles.

a. Immobilisations corporelles

• Cas général

Le compte 6811-Dotations aux amortissements enregistre la fraction de la valeur de


l’immobilisation qui a été utilisée lors de la fabrication des produits de l’entreprise. Cela
revient à répartir le coût de la machine sur sa durée d’utilisation.

Considérons un matériel industriel, une telle immobilisation est enregistrée dans le


compte 2154.

Le solde du compte 28154-Amortissements du matériel industriel traduit la part de la


valeur de l’immobilisation qui a déjà été comptabilisée en charge et qui a donc déjà

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été imputée sur le résultat de l’exercice en cours et/ou des exercices précédents. Ce
compte est obtenu en ajoutant au numéro de compte de l’immobilisation concernée un
« 8 » en deuxième position, ce qui identifie un compte d’amortissement.

La différence entre la valeur d’entrée de l’immobilisation (inscrite dans le compte 2154)


et la valeur des amortissements (enregistrés dans le compte 28154) donne la valeur
comptable nette, représentative du coût qui sera imputé sur les résultats des exercices
ultérieurs (par les dotations aux amortissements) ou financé par la valeur résiduelle.

• Mise en service en cours de l’exercice

Dans le cas où l’immobilisation amortissable est mise en service en cours d’année, il


convient de calculer la première dotation aux amortissements au prorata du temps qui
s’est écoulé entre la date de mise en service et la date de clôture de l’exercice
comptable.

• Critère physique d’utilisation

L’utilisation d’un bien amortissable peut être mesurée en années, mais elle peut aussi
dépendre d’éléments physiques comme le nombre de kilomètres parcourus pour un
matériel de transport, ou le nombre d’heures de fonctionnement pour une machine, ou
encore le nombre de produits fabriqués pour un matériel spécifique dédié à cette
production.

Cela explique que l’on peut avoir des rythmes d’utilisation croissants ou décroissants.

L’intérêt de cette technique est que l’on calcule exactement le coût de l’utilisation de
cette machine spécifique sur les quantités de produits vendus. Mais cela n’est possible
que parce que cette machine ne produit que ce seul article. Pour une machine
polyvalente, il est difficile de retenir un tel critère économique pour déterminer
l’amortissement.

• Analyse par composants

Dans le cas où une immobilisation amortissable est décomposée en éléments, il est


nécessaire de présenter un plan d’amortissement pour chaque composant identifié.

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Pour déterminer les composants d’une immobilisation, deux phases doivent être
envisagées :

• Une phase technique pour détecter les possibilités de ventilation en


composants et déterminer les fréquences de renouvellement ; cette phase
doit être menée en étroite collaboration avec les services opérationnels de
l’entreprise ;
• Une phase comptable destinée à identifier les composants les plus
significatifs au regard de leur coût de remplacement, de la nature et de
l’importance des activités de l’entreprise ; pour une même immobilisation, la
décomposition peut être différente selon et les caractéristiques propres de
l’entreprise.

Avec cette analyse par composants, il est obligatoire pratiquement d’individualiser


chaque immobilisation utilisée par l’entreprise de manière à mettre en place un suivi
très précis de l’amortissement des différents composants. Les logiciels de gestion des
immobilisations permettent heureusement de le réaliser.

Il faut enfin signaler le cas particulier des pièces détachées qui sont achetées en
quantités par avance et qui sont destinées à remplacer des composants incorporés
dans une immobilisation.

Ces éléments, étant des composants, doivent par conséquent être immobilisés, mais
leur amortissement ne commencera qu’à partir de leur utilisation effective, c’est-à-dire
à partir du moment où la pièce détachée sera incorporée dans l’immobilisation. Tant
qu’on ne l’a pas utilisée, on ne peut pas l’amortir. Il y aura de ce fait un décalage entre
la date d’entrée de la pièce détachée dans l’actif et sa date de début de
l’amortissement.

• La valeur résiduelle

La valeur résiduelle, est la valeur estimée de l’immobilisation à la fin de son utilisation


par l’entreprise. C’est le montant que l’entreprise obtiendrait de la cession de cet actif
dans les conditions normales du marché.

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La valeur résiduelle, nette des coûts de sortie, vient diminuer la base amortissable de
l’immobilisation, mais pas sa valeur d’entrée. Elle doit être estimée lors de
l’établissement initial du plan d’amortissement et elle ne doit plus être modifiée par la
suite.

Les normes comptables internationales adoptent une position différente : la valeur


résiduelle doit être estimée à la clôture de chaque exercice comptable, ce qui remet
bien évidemment en cause le plan d’amortissement de chaque année.

b. Immobilisations incorporelles

Les immobilisations incorporelles amortissables comprennent quatre groupes


d’éléments.

• Les frais d’établissement

Ces éléments sont par nature des charges, mais ils peuvent être immobilisés et
amortis, bien que ne répondant pas à la définition d’un actif.

Les charges qui peuvent être enregistrées à l’actif sont les frais d’établissement ; ceux-
ci comprennent les dépenses engagées à l’occasion d’opérations qui conditionnent
l’existence ou le développement de l’entreprise, mais dont le montant ne peut être
rapporté à des productions de biens ou de services déterminés. Dans ce cas, les frais
d’établissement sont amortis selon un plan et dans un délai maximum de 5 ans. Cela
revient donc à étaler ces charges sur plusieurs exercices : on considère dans ce cas
que les coûts sont affectés aux produits futurs qu’ils permettent d’obtenir.

La méthode de référence est toutefois de les inscrire en charges (pour les frais de
constitution par exemple) ou de les imputer sur les primes liées au capital (pour les
frais d’augmentation de capital notamment).

Un des inconvénients de l’immobilisation et de l’amortissement de tels frais est que la


distribution de bénéfices est interdite tant que ces frais de constitution ne sont pas
complètement amortis.

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• Les frais de développement

Rappelons que, d’après la réglementation comptable (art.212-3 du PCG), les frais de


développement peuvent être comptabilisés à l’actif s’ils se rapportent à des projets
nettement individualisés, ayant de sérieuses chances de réussite technique et de
rentabilité commerciale. Si ces conditions sont réunies, l’inscription des frais de
développement à l’actif est même la méthode de référence.

Les frais de développement immobilisés sont ensuite amortis sur la durée d’utilisation
estimée du projet. Si cette dernière ne peut être déterminée de façon fiable, les frais
de développement doivent être amortis sur une durée maximale de cinq ans (art.214-
3 du PCG).

• Le fonds commercial

Selon l’article 212-3 du PCG, « Sont comptabilisés dans le poste fonds commercial les
éléments incorporels du fonds de commerce acquis qui ne font pas l’objet d’une
évaluation et d’une comptabilisation séparées au bilan et qui concourent au maintien
et au développement du potentiel d’activité de l’entité »

Pour que le fonds commercial soit inscrit à l’actif du bilan, il est nécessaire qu’il soit
acquis. Les dépenses engagées pour créer en interne un fonds commercial ne
peuvent être comptabilisées dans les immobilisations incorporelles.

En principe, d’après l’article 214-3 du PCG, le fonds commercial est présumé avoir
une durée d’utilisation illimitée. Dans ce cas, il ne peut être amorti.

Mais lorsque la durée d’utilisation est limitée, le fonds commercial est amorti sur la
durée d’utilisation. Si celle-ci ne peut être déterminée de manière fiable, mais si on sait
qu’elle sera limitée, l’amortissement se pratique sur une période de dix ans.

La durée d’utilisation du fonds commercial peut être limitée dans les situations
suivantes :

• Soit parce qu’il est lié à un contrat ou à une autorisation légale, ayant une durée
limitée (contrat de concession ou autorisation d’extraction d’une mine, par
exemple)

25
• Soit parce que l’entreprise a décidé d’arrêter l’activité à laquelle le fonds
commercial est rattaché

Enfin, par mesure de simplification, les petites entreprises définies par l’article L.123-
16 du Code de commerce, peuvent amortir sur dix ans tous leurs fonds commerciaux.

• Les autres immobilisations incorporelles

Les autres immobilisations incorporelles sont amortissables sur leur durée d’utilisation.

Pour les logiciels acquis, toutefois, le point de départ se situe à la date d’acquisition et
non à la date de mise en service. Pour les logiciels créés, c’est à la date d’achèvement
que l’on commence à les amortir (article 611-5 du PCG). Les règles d’amortissement
sont les mêmes que celles qui ont été mises en application pour les immobilisations
corporelles.

2. Inventaire physique
2.1. Définition, objectifs

La vie économique d’une entreprise est, sur le plan comptable, découpée en périodes
ou exercices. A la clôture de chaque période, il est fait obligation à toute entité de
procéder à un inventaire des éléments actifs et passifs de son patrimoine. Il est en
effet compréhensible que toute personne, comme toute entreprise, fasse le point
périodiquement sur l’état de ses finances et sur l’estimation de son patrimoine. Cette
information, peut d’ailleurs être obtenue beaucoup plus rapidement à l’aide de
l’évolution technologique et informatique. Des informations trimestrielles ou
semestrielles sont ainsi fournies par beaucoup d’entreprises aujourd’hui.

Selon le PCG, article 912-3 «Toute entité contrôle au moins une fois tous les douze
mois les données d’inventaire. L’inventaire est un relevé de tous les éléments d’actif
et de passif au regard desquels sont mentionnés la quantité et la valeur de chacun
d’eux à la date d’inventaire. Les données d’inventaire sont conservées et organisées
de manière à justifier le contenu de chaque poste du bilan»

26
D’après le Code de commerce, les travaux d’inventaire effectués à la clôture de
l’exercice présentent deux objectifs principaux:

• contrôler la réalité du patrimoine de l’entreprise à la fois sur le plan quantitatif


ou matériel (réalité physique des biens) et sur le plan de la valeur
• préparer l’élaboration des documents annuels retraçant le résultat, le patrimoine
et la situation financière de l’entreprise

2.2. Procédure d’inventaire physique des


immobilisations

Il n’existe pas vraiment de norme pour la présentation ou la réalisation de l’inventaire


extracomptable. Cependant il doit être exhaustif, c’est-à-dire concerner tous les
éléments du patrimoine de l’entreprise : non seulement les stocks (auxquels on pense
d’abord quand on parle d’inventaire) mais aussi les immobilisations, les titres, les
espèce ainsi que les dettes.

Généralement, un registre «Immobilisations» est tenu dans l’entreprise. Ce registre


permet de repérer tout ce qui concerne une immobilisation corporelle: lieu où elle est
située, date d’achat, entretien… Les opérations d’inventaire physique sont donc assez
rapidement effectuées.

Dans une note d’information de 1992, la Compagnie nationale des commissaires aux
comptes recommandait deux principes pour une bonne détermination des existants en
stock :

• l’application d’un inventaire permanent en quantités


• l’existence et le respect de procédures de réalisation d’un inventaire physique

Si l’inventaire permanent est généralement adopté dans les grandes entreprises, les
petites et moyennes entités ne l’adoptent que rarement. Elles préfèrent en rester à
l’obligation minimale d’un inventaire tous les douze mois et recourent de ce fait à ce
que l’on appelle l’inventaire intermittent.

27
Celui-ci doit être en principe effectué à la clôture de l’exercice, avec une tolérance de
quelques jours avant ou après cette date.

Dans le cas de l’inventaire intermittent, si l’organisation de celui-ci est fiable,


l’inventaire physique annuel obligatoire peut être réalisé à une date quelconque.
Certaines entreprises mettent en place un inventaire tournant: chaque référence du
stock est décomptée au moins une fois par an, de manière étalée dans le temps.

Les opérations matérielles de comptage nécessitent une bonne organisation:

• personnel «inventoriste» de préférence extérieur au service faisant l’objet d’un


inventaire;
• lieux de stockage bien repérés et rangés, de manière à ne pas compter deux
fois les mêmes articles;
• lisibilité et clarté de la fiche d’immobilisations.

Après inventaire physique, des différences peuvent apparaître entre ce qui est
réellement constaté et les informations fournies par la comptabilité. Il convient d’ajuster
les comptes.

2.3. Régularisation des comptes

a. Dépréciation des immobilisations

A la clôture de chaque exercice comptable, il convient de vérifier s’il existe des indices
de perte de valeur. Ces derniers peuvent être d’origine externe (influence de
l’environnement général sur l’entreprise) ou interne (fonctionnement même de
l’entreprise). S’il s’avère qu’un tel indice existe, il faut alors déterminer la valeur actuelle
de l’immobilisation. Si celle-ci est supérieure à la valeur nette comptable, il n’y a rien à
faire : la plus-value ne peut pas être comptabilisée, conformément au principe de
prudence. Au contraire, si la valeur actuelle est inférieure à la valeur nette comptable,
une dépréciation doit être constatée.

La valeur actuelle à retenir est la plus élevée de la valeur vénale (sensiblement égale
à la valeur du marché) ou de la valeur d’usage (déterminée à partir des avantages

28
économiques futurs attendus de l’immobilisation qui peuvent être assimilés aux flux
nets de trésorerie prévisionnelle actualisés). Pour les immobilisations amortissables,
la dépréciation ainsi constatée vient diminuer la valeur nette comptable qui sert de
base de calcul des amortissements suivants.

Au cours des exercices suivants, un test de dépréciation doit de nouveau être pratiqué,
qui conduira soit à constater une dépréciation complémentaire, soit à une reprise de
dépréciation, si la valeur actuelle devient supérieure à la valeur nette comptable.
Toutefois, pour les immobilisations amortissables, il faut veiller à ce que la reprise ne
conduise pas à une valeur nette comptable supérieure à celle qui aurait été obtenue
si aucune dépréciation n’avait été constatée.

Le compte de dépréciation est obtenu en ajoutant au compte de l’immobilisation un


« 9 » en deuxième position (compte 29…).

Lors de la constatation d’une dépréciation sur immobilisations ce compte de


dépréciations est crédité et le compte 6816-Dotations aux dépréciations sur
immobilisations est débité.

Lors de la constatation d’une reprise sur dépréciations des immobilisations, le compte


de dépréciation est débité et le compte 7816-Reprises sur dépréciations des
immobilisations est crédité.

Un avis du Conseil national de la comptabilité n°2006-12 du 24 octobre 2006 modifie


le traitement comptable des dépréciations des immobilisations amortissables, à la
suite de dispositions fiscales ne retenant pas la déductibilité de dépréciations
calculées, notamment, sur la base des valeurs d’usage.

Cet avis précise : « Pour permettre la déductibilité fiscale de la dépréciation, la solution


adoptée consiste à transférer la dépréciation en compte d’amortissement, à hauteur
du montant définitivement acquis à chaque clôture. Le montant du transfert est égal à
la différence entre le montant des dotations aux amortissements calculé sur la nouvelle
base amortissable et le montant des dotations aux amortissements qui aurait été
comptabilisé en l’absence de dépréciation.

29
Cette reprise est étalée sur la durée d’utilisation et non la durée d’usage restant à
courir. Le traitement comptable de transfert de la dépréciation en dotations aux
amortissements est établi pour des raisons fiscales. Dans ces conditions :

- Au plan comptable, le mécanisme de transfert de la dépréciation en compte


d’amortissement ne modifie pas la base de la valeur nette comptable et donc la
base de calcul des amortissements pour les années ultérieures ;

- Les reprises de la dépréciation et les dotations aux amortissements sont


constatées en résultat exceptionnel (…). »

b. Mise au rebut des immobilisations

Lorsqu’une immobilisation est détruite ou disparaît accidentellement, ou lorsqu’elle


est mise au rebut, sa valeur actuelle devient égale à 0. Le problème qui se pose
alors est : comment comptabiliser cette perte de valeur ? La réponse à cette
question est donnée par l’article 214-17 du PCG qui précise que : si la valeur
actuelle d’un actif immobilisé devient inférieure à sa valeur nette comptable, cette
dernière, si l’actif continue à être utilisé, est ramenée à la valeur actuelle par le biais
d’une dépréciation.

Dans le cas de destruction ou de disparition ou de mise au rebut d’une


immobilisation, la valeur actuelle devient bien inférieure à la valeur nette
comptable. Mais comme l’élément d’actif ne sera plus utilisé (condition pour pouvoir
constater une dépréciation), cette perte de valeur ne peut être constatée sous
forme de dépréciation.

D’autre part, la règlementation comptable relative aux amortissements des


immobilisations précise que le compte 687-Dotations aux amortissements-Charges
exceptionnelles doit être utilisé notamment pour les immobilisations non
complètement amorties et mises au rebut (article 942-28 du PCG).

Il convient donc lors de la destruction d’une immobilisation amortissable


d’enregistrer un amortissement à caractère exceptionnel pour la valeur comptable
de cette immobilisation.

30
Lors d’une mise au rebut (sortie volontaire d’une immobilisation qui n’est plus
utilisée), le prix de cession est généralement nul (sauf si on peut retirer quelque
valeur en remettant l’immobilisation à une entreprise de ferraille ou de recyclage
ou de casse)

Lors d’une destruction involontaire d’une immobilisation (sinistre, vol), une


indemnité d’assurance sera versée en pratique. Celle-ci constitue le prix de cession
de l’immobilisation et elle sert en particulier à déterminer le résultat comptable de
cession

c. Cession des immobilisations

La cession des immobilisations entraîne deux séries d’écritures : la constatation de la


vente qui fait intervenir un compte de produit exceptionnel, car la vente d’une
immobilisation n’est pas une opération d’exploitation liée à l’activité normale te
courante de l’entreprise ; et la constatation de la valeur de l’immobilisation vendue en
charge exceptionnelle.

Lors de la cession, il convient donc :

- De créditer le compte 775-Produits des cessions des éléments d’actif par le


débit du compte 462-Créances sur cessions d’immobilisations, pour constater
le prix de vente ;

- De créditer le compte d’immobilisation pour sa valeur d’entrée, de débiter le


compte d’amortissement correspondant à cette immobilisation, et d’enregistrer
le montant net en résultant au débit du compte 675-Valeur comptable des
éléments d’actif cédés.

Le rapprochement des comptes 775 et 675 fait ressortir le résultat de cession.

Lors de la cession d’une immobilisation, il y’a lieu également de solder tous les
comptes qui étaient concernés par l’élément d’actif sorti ; c’est le cas notamment des
dépréciations qui doivent être reprises, des amortissements dérogatoires qui doivent
aussi être repris ou des subventions d’investissement qui doivent être soldées.

31
Chapitre II. La réalisation de l’inventaire physique des
immobilisations à la PEFACI

1. Définition, fondements et objectifs

L’inventaire physique des immobilisations est le recensement quantitatif des


immobilisations corporelles existantes à la date de sa réalisation. Il aboutit à un état
détaillé et estimatif des biens.

L’inventaire physique nous le savons est une obligation légale, et doit être effectué une
fois par an au moins, mais c’est également une obligation de gestion dont l’exécution
permet de :

• S’assurer du fait que les immobilisations qui permettent à l’entreprise de réaliser


son activité, soient réellement fonctionnelles, c’est-à-dire en état de générer des
avantages économiques ;

• Planifier le remplacement des immobilisations avant qu’elles ne soient


totalement inutilisables ;

• Garantir la continuité d’exploitation.

L’objectif ultime de cette procédure de recensement est de rapprocher le fichier


théorique des immobilisations avec le rapport établi lors de l’inventaire physique et de
traiter les différences le cas échéant. Cela est fait en comptabilisant des écritures de
régularisation afin que les comptes traduisent la véritable situation de l’association.
Les autres objectifs liés à l’inventaire physique des immobilisations de la PEFACI sont
les suivants :

• La codification de toutes les immobilisations de l’association,

32
• L’immatriculation physique des immobilisations,

• La valorisation des immobilisations inventoriées.

2. Les différentes étapes de l’inventaire physique des


immobilisations

2.1. Le recensement des immobilisations

L’inventaire physique des immobilisations comporte le recensement physique de


toutes les immobilisations corporelles de la PEFACI.

Il couvre les éléments suivants :

• Le matériel d’exploitation,

• Les équipements techniques,

• Le matériel de cuisine,

• Le matériel de ferme,

• Les bâtiments,

• Les installations.

L’étape préliminaire de l’opération d’inventaire consiste à fixer avec la responsable du


service financier la composition de l’équipe d’inventaire. L’équipe d’inventaire doit être
constituée afin de répondre efficacement aux objectifs de l’association. Elle est
composée :

• D’un premier responsable ou chef d’équipe ayant une parfaite connaissance


des lieux et des biens à inventorier ;

• D’un assistant comptable ;

• D’un ou deux agents chargés de procéder aux opérations de recensement.

33
L’équipe d’inventaire se déplace sur les lieux et procède à la prise d’inventaire
physique, cette opération consiste à enregistrer les différents biens immobilisés sur
une fiche d’inventaire. Cela revient à renseigner leur code, leur désignation complète
et leur description.

Une fiche d’immobilisation est automatiquement établie pour chaque élément


immobilisé à l’issue de ce recensement. Elle comporte les caractéristiques
comptables, techniques et juridiques de chaque immobilisation.

2.2. Rapprochement des résultats obtenus à la base


comptable

Le rapprochement de l’inventaire comptable et physique est réalisé en confrontant les


informations collectées au niveau des deux bases d’inventaire et en se basant sur des
informations complémentaires fournies par la société. Ces informations sont
notamment la marque, le nombre, l’état, le numéro de série, la date d’acquisition et le
fournisseur. Il est à noter que certaines immobilisations peuvent être rapprochées
arbitrairement ou selon leurs caractéristiques (leur dimension, leur couleur, leur état,
etc.), et ce en raison de l'absence d’informations permettant un rapprochement certain.

Ce rapprochement permet de faire ressortir un état des immobilisations permettant :

• L’identification des biens rapprochés ;


• L’identification des biens existant physiquement et n’existant pas
comptablement pour lesquels des états de recherche seront établis
• L’identification des biens existant comptablement et n’existant pas
physiquement pour lesquels des états d’enquête seront établis.

La démarche adoptée au niveau de la phase de rapprochement a permis de


rapprocher l’essentiel des immobilisations pour lesquelles les informations comptables
ont été disponibles.

34
Il n’en demeure pas moins que les immobilisations figurant sur les états de recherche
ainsi que les états d’enquête doivent être suivies et analysées afin d’obtenir des
informations permettant leur identification et leur rapprochement.

2.3. Codification des immobilisations

L’objectif de cette opération est d’attribuer des codes aux immobilisations tangibles
ayant été rapprochées ainsi que celles existantes physiquement et non comptabilisées
afin de les identifier de façon unique. Grâce à ce code chaque immobilisation est
différenciée des autres.

Chaque code attribué à une immobilisation est composé de :

• Six (06) chiffres, pour le type d’immobilisation inventorié, tirés du plan


comptable. Il correspond au numéro de compte attribué à ce type
d’immobilisation.

Exemple :

201500 = Charge immobilisée

239100 = Bâtiment

244210 = Matériel informatique

244400 = Matériel de bureau

245130 = Matériel de transport

• Des lettres, dont le nombre n’est pas imposé, qui correspondent au lieu
d’affectation du bien

• Quatre (04) chiffres représentant un numéro séquentiel de l’immobilisation


(chronomètre)

35
• Deux (02) chiffres correspondant à l’année d’acquisition de
l’immobilisation (Exemple : pour l’année 2015 on aura 15 et pour l’année 2020,
on aura 20)

EXEMPLE :

a Acquisition d’un bureau dans l’année 2013, c’est la vingtième immobilisation de


même nature acquise cette année. Il est affecté à l’IFER d’Affery

Codification = 244400/IFERA/0020-13

b Acquisition d’une imprimante, en 2019. Elle est affectée au siège de la PEFACI.


C’est la cinquième acquisition de matériel informatique en 2019

Codification = 244210/PEFACI/0005-19

2.4. Immatriculation physique

Compte tenu de la codification des biens immobilisés de la PEFACI, l’immatriculation


physique consiste à étiqueter toutes les immobilisations codifiées et inventoriées. Il y
a lieu cependant de préciser que pour certains biens, notamment les bâtiments,
l’immatriculation physique ne peut être réalisée. Pour ce type de biens, il est indiqué
au niveau des fiches d’immobilisations le plus d’information possible, de sorte à
pouvoir identifier aisément le bien en question (superficie, titre foncier…). L’étiquetage
se fait postérieurement à la réalisation de l’inventaire.

36
2.5. Mise à jour du fichier extracomptable des
immobilisations

Au terme des travaux de rapprochement entre les résultats d’inventaire physique et


ceux de l’inventaire comptable, des états d’inventaire sont établis en vue d’assurer la
gestion automatisée de toutes les informations. Ces états sont établis élément par
élément.

Outre les états d’inventaire physique, le manuel des fichiers des immobilisations qui
est conçu sur une feuille Excel, est mis à jour. Ce fichier tient compte des éléments
suivants :

• Le numéro de compte de l’immobilisation

• La désignation

• La codification

• La situation de l’immobilisation

• Le lieu d’utilisation

• La date d’acquisition

• La valeur d’acquisition

• Le taux d’amortissement

• Les amortissements antérieurs à l’exercice de l’inventaire

• L’amortissement de l’exercice

• Le cumul des amortissements pratiqués depuis l’acquisition du bien

37
A l’issue de l’inventaire physique, lorsque que des anomalies ou écarts sont décelés,
il convient d’effectuer des régularisations comptables, pour que les comptes reflètent
réellement l’image de l’entité.

3. Les régularisations des comptes rendues nécessaires par


l’inventaire physique

3.1. Dépréciation des immobilisations

Lorsqu’une immobilisation perd de la valeur au point où sa valeur nette comptable


devient supérieure à sa valeur actuelle, une dépréciation doit être constatée. Une
dépréciation d’immobilisation revient à constater la perte de valeur d’un bien, elle
concerne les biens qui continuent d’être utilisés par l’entreprise, elle n’est pas
irréversible : si l’indice de perte de valeur disparaît, c’est-à-dire si la valeur actuelle
devient égale à la valeur nette, la dépréciation doit être reprise.

Avant de calculer la dépréciation il est nécessaire de s’assurer qu’un indice de perte


de valeur existe à la date d’inventaire. Si c’est le cas, il faut effectuer un test de
dépréciation qui va consister à comparer la valeur nette comptable de chaque
immobilisation à sa valeur actuelle.

a. Montant de la dépréciation

Le montant de la dépréciation est égal, à la différence entre la valeur nette comptable


et la valeur actuelle de l’immobilisation.

Dépréciation = valeur nette comptable – valeur actuelle

38
b. Comptabilisation de la dépréciation

On débite le compte 6816 « dotation pour dépréciations des immobilisations


corporelles et incorporelles » et on crédite la subdivision du compte 29 « dépréciation
des immobilisations » concerné

Compte Intitulé du Compte Libellé de l’écriture Débit Crédit


6816 Dotation pour Dépréciation X
dépréciations d’immobilisation
29 Dépréciation des X
immobilisations

Lorsque que les raisons qui ont motivé la dépréciation disparaissent, la dépréciation
doit être reprise.

Lorsque le bien déprécié est amortissable, sa base amortissable est modifiée et


devient alors égale à la valeur actuelle du bien. Si après la comptabilisation d’une ou
plusieurs dotations pour dépréciation sur un bien, l’on se rend compte que l’indice de
perte de valeur à totalement disparu, la base amortissable du bien en question change
encore, pour être égale à la valeur nette comptable que le bien aurait eu si aucune
dépréciation n’avait été comptabilisée.

3.2. Mise au rebut des immobilisations

La sortie sans cession est caractérisée par l’absence d’une valeur de marché, quand
bien même l’épave ferait l’objet d’une vente. Cette situation peut résulter des faits
suivants :

• Disparition de l’immobilisation quelle qu’en soit la cause ;


• Destruction suite à sinistre, incendie ou accident ;

39
• Mise hors service d’un bien ne respectant plus les normes de sécurité ou
environnementales. Etc…

Alors suite à une décision de la direction, on peut mettre au rebut une immobilisation
propriété de l’association. Le service logistique doit en ce moment :

• Prélever le code de l’immobilisation mise au rebut


• Préparer un Procès-Verbal de mise au rebut
• A travers ledit Procès-Verbal, mettre à jour l’état de mise au rebut
• Mettre à jour la base de gestion des immobilisations en modifiant le code état
correspondant
• Mettre à jour les fiches d’affectation de matériel et les faire signer par le
responsable logistique et par le responsable des services auxquels ils étaient
affectés

Par ailleurs le service comptable doit passer les écritures de mise au rebut.
Deux situations peuvent se présenter :

• Soit le bien est totalement amorti à la date de mise au rebut


• Soit le bien n’est que partiellement amorti à la date de mise au rebut

a. Le bien est totalement amorti

Dans ce cas il convient d’enregistrer l’écriture de sortie suivante :

Compte Intitulé du Compte Libellé de l’écriture Débit Crédit


28 Amortissement Virement pour Solde du coût X
21 Immobilisations d’origine du Bien X

b. Le bien n’est pas totalement amorti

Ce second cas, plus complexe, donne lieu aux écritures ci-après:

• Constatation d’une dotation complémentaire calculée « prorata temporis »

40
Compte Intitulé du Compte Libellé de l’écriture Débit Crédit
681 Dotation aux X
Amortissements Dotation au prorata du jour
28 Amortissements de Sortie du bien X

• Virement des amortissements cumulés afférents au bien

Compte Intitulé du Compte Libellé de l’écriture Débit Crédit


28 Amortissement Virement/Solde des X
21 Immobilisations amortissements du bien X

• Sortie du bien de l’actif

Compte Intitulé du Compte Libellé de l’écriture Débit Crédit


6871 Dotation Exceptionnelle Virement/Solde de la X
21 Immobilisations valeur nette comptable X

3.3. Cession d’immobilisations

A l’issue de l’inventaire, la PEFACI peut être amenée à se séparer d’un ou plusieurs


bien pour diverses raisons notamment lorsque le bien n’est plus en mesure de générer
des avantages économiques pour l’association. On procède alors à la cession de
l’immobilisation.

L’entreprise qui cède une immobilisation doit procéder à l’enregistrement de deux


types d’écritures : écriture de sortie du bien de l’actif et écriture de constatation du
produit de cession

41
a. Ecriture de constatation du produit de cession

Il est nécessaire de constater le produit de cession du bien dans les comptes de


l’association :

• On débite le compte 462 « créances sur cession d’immobilisations »


• On crédite le compte 775 « produit de cession d’éléments d’actif »

Compte Intitulé du Compte Libellé de l’écriture Débit Crédit


462 Créance sur X
cession Constatation du produit de
775 Produit de cession cession X

b. Ecriture de sortie du bien cédé de l’actif

Lors d’une cession d’immobilisation, le patrimoine de l’entreprise s’appauvrit ; l’actif


subit une diminution. On :

• Débite les comptes suivants


675 - Valeur comptable des éléments d’actif cédés
28 - Amortissement des immobilisations pour le cumul des amortissements
pratiqués jusqu’à la date de cession.
Pour les biens n’étant pas totalement amortis à la date de cession, l’on devra
enregistrer une dotation complémentaire allant du début de l’exercice à la date
de cession. Elle est calculée « prorata temporis » tel que vu dans le cas de la
mise au rebut d’un bien.
• Crédite la subdivision du compte 2 - Immobilisation à laquelle appartient
l’immobilisation cédée

42
Compte Intitulé du Compte Libellé de l’écriture Débit Crédit
675 Valeur comptable X
28 Amortissement sortie du bien cédé d l’actif X
2 Immobilisations X

43
Chapitre III. Analyse des forces, des faiblesses et suggestions

Au cours de notre stage au sein de la PEFACI, nous avons pu observer le


fonctionnement de cette association et plus particulièrement le fonctionnement de son
service financier. Cela nous a permis de faire certaines remarques, des bonnes et des
moins bonnes pour lesquelles nous émettons quelques suggestions.

1. Analyse des forces et faiblesses


a. Forces
• Un environnement de travail convivial et sain favorisant l’épanouissement des
employés et permettant de les motiver pour produire un travail de qualité
• L’association s’appuie sur des valeurs fortes, ce qui garantit l’efficacité des
employés

b. Faiblesses
• Les biens inventoriés sont étiquetés postérieurement à la phase de comptage,
ce qui augmentent le risque d’omission pendant l’étiquetage
• La PEFACI ne disposait pas d’un calendrier d’intervention pendant l’inventaire,
il fallait donc quelques fois attendre le retour de mission d’un collaborateur afin
de pouvoir procéder au recensement des immobilisations présentes dans son
bureau
• Le carnet de chèque est entièrement signé par l’un des deux signataires avant
même que le besoin d’émettre un chèque se fasse sentir, cela augmente le
risque de fraude
• Le sous-effectif au service financier entrainant une surcharge de travail et une
lenteur d’exécution des travaux

44
2. Suggestions

Afin de remédier aux faiblesses de l’organisation, et parmi toutes les solutions


envisageables nous pouvons suggérer :

• Que la PEFACI augmente l’effectif de ses salariés au service financier


• De réaliser l’opération d’étiquetage et de recensement simultanément afin de
réduire au maximum le risque d’omission.
• De réaliser un calendrier précis d’intervention qui tient compte des
disponibilités des membres des différents services afin d’éviter de prendre du
retard dans les travaux d’inventaire du fait de l’absence de l’un d’eux.
• Veiller à faire signer les chèques après leur remplissage et non avant

45
Conclusion
Au terme de mon analyse qui a porté sur « l’inventaire physique des immobilisations
au sein de la PEFACI », il ressort que réaliser un inventaire extracomptable des
immobilisations est un impératif pour toute entreprise.

Je suis maintenant en mesure de répondre aux interrogations que soulèvent la mission


d’inventaire comptable des immobilisations. Ainsi à la préoccupation de savoir quel est
l’intérêt de réaliser un inventaire extracomptable des immobilisations, je peux
maintenant répondre que réaliser un inventaire physique permet à une entité
économique de remplir ses obligations légales, que cela aide ses dirigeants dans leur
gestion et que l’inventaire physique sert de base à l’établissement des états financiers.
Sa fiabilité et la qualité d’information que cette mission procure constitue un gage de
confiance pour les tiers.

En outre, j’ai pu, face aux insuffisances observées lors de mon stage, émettre
quelques suggestions qui je l’espère permettront d’améliorer le fonctionnement de
l’association.

46
Conclusion générale
Au terme de ce rapport nous pouvons dire que notre première immersion dans le
monde professionnel a vraiment été très enrichissante au niveau professionnel.

Nous avons aussi pu mettre en pratique ce que nous avons appris de façon théorique
lors de notre formation, en étant en situation réelle et confrontés aux difficultés du
terrain. Nous avons pu découvrir certains détails et pratiques que nous ne trouvons
pas dans nos mannuels, pu apprendre à utiliser de nouveaux logiciels. Ce stage nous
a permis de participer à diverses missions dont celle d’inventaire physique des
immobilisations que nous avons particulièrement apprécié.En prenant le cas de la
PEFACI, nous avons pu apprécier la qualité de son processus d’inventaire physique
des immobilisation en la confrontant à la procédure de principe. Nous avons acquis
des connaissances Nouvelles.

Enfin, nous avons beaucoup appris sur la vie et sur la façon de se comporter dans le
milieu professionnel.

47
BIBLIOGRAPHIE

Rapport d’activité PEFACI 2018

DGC Introduction à la comptabilité, DUNOD, 2017-2018

https://www.coordinationsud.org/membre/iecd-institut-europeen-de-cooperation-
et-de-developpement/ ,consulté le 03 Février 2021 à 14h05

https://www.actidel.com/gestion-des-immobilisations/ ,consulté le 13 Mars 2021 à


16h22

48
ANNEXES

ANNEXE 1 : LES IMMOBILISATIONS ET LES NUMEROS DE COMPTES QUI Y


SONT ATTACHES

COMPTES 20.-IMMOBILISATIONS INCORPORELLES


Numéro de Nom du compte Eléments constitutifs
compte
201 Frais Frais attachés qui conditionnent l’existence, l’activité ou
d’établissement le développement de l’entreprise, mais dont le montant
ne peut être rapporté à des productions de biens ou de
services déterminés.
Frais de constitution, de premier établissement
(prospection, publicité) : ils peuvent être portés à l’actif
ou en charges.
Frais d’augmentation de capital (cas des sociétés) : ils
peuvent être portés à l’actif ou imputés sur la prime
d’émission
203 Frais de Les frais de recherche ne peuvent pas être portés à
recherche et de l’actif. Les frais de développement d’un projet effectués
développement par l’entreprise pour son propre compte peuvent l’être
s’ils remplissent certaines conditions :
- faisabilité technique du projet
- intention de mener à bien
- évaluation fiable des dépenses
205 Concessions et Dépenses faites pour l’obtention de l’avantage que
droits constitue la protection accordée sous certaines
similaires, conditions au titulaire d’une concession, à l’inventeur, à
brevets,

49
licences, l’auteur ou au bénéficiaire du droit d’exploitation de ces
marques, éléments
procédés,
logiciels, droits
et valeurs
similaires
206 Droit au bail Montant versé ou dû au locataire précédent en
considération du transfert à l’acheteur des droits
résultant tant des conventions que de la législation sur
la propriété commerciale
207 Fonds Eléments incorporels acquis qui ne font pas l’objet d’une
commercial évaluation et d’une comptabilisation séparées au bilan
et qui concourent au maintien ou au développement du
potentiel d’activité de l’entreprise (clientèle, enseigne,
nom commercial,…)

COMPTES 21.-IMMOBILISATIONS CORPORELLES


Numéro de Nom du compte Eléments constitutifs
compte
211 Terrains Ils peuvent consister en des terrains nus, des terrains
aménagés, des gisements (carrières), des terrains bâtis
212 Agencements Dépenses faites en vue de l’aménagement des terrains
et (clôtures, mouvements de terre…)
aménagements
des terrains
213 Constructions Bâtiments
Installations, agencements, aménagements des
bâtiments
Ouvrages d’infrastructures

50
214 Constructions Constructions édifiées sur des terrains appartenant à
sur sol d’autrui autrui (terrain pris en location, par exemple)
215 Fonds Eléments incorporels acquis qui ne font pas l’objet d’une
commercial évaluation et d’une comptabilisation séparées au bilan
et qui concourent au maintien ou au développement du
potentiel d’activité de l’entreprise (clientèle, enseigne,
nom commercial,…)
218 Autres Installations générales, agencements et
immobilisations aménagements incorporés dans des immobilisations
corporelles dont l’entreprise n’est pas propriétaire.
Véhicules, machines de bureau, mobilier, cheptel

IMMOBILISATIONS FINANCIERES
Numéro Nom du compte Eléments constitutifs
de
compte
Titres de Titres acquis en vue de réaliser un gain à une brève
261 participation échéance
271 °Titres Titres, autres que les titres de participation, que
immobilisés l’entreprise n’a pas la possibilité ou l’intention de
autres que les revendre dans un bref délai
titres
immobilisés de
l’activité de
portefeuille
(droit de
propriété)
272 °Titres
immobilisés

51
(droit de
créance)
273 Titres Titres, acquis en vue d’une détention durable motivée
immobilisés de par des perspectives de rentabilité intéressantes dans
l’activité de le cadre de la gestion d’un portefeuille
portefeuille

Source : DGC Introduction à la comptabilité, DUNOD, 2017-2018

52
DATE
CODIFICATION D'ACQUISITION
NUMERO SITUATION ET/OU DE MISE VALEUR FACTURE
COMPTE DESIGNATION DES IMMOBILISATIONS IMMOBILISATION LIEU PERMANENT D'UTILISATION EN SERVICE ACQUISITION OK/NOK

20 CHARGES IMMOBILISEES
201500 INSTALLATION POUR APPRO EN EAU 201500/IFERA/0001-09 en service 16-Mar-09 1 676 341 OK
Sous Total Charges immobilisées 1 676 341

21 IMMOBILISATIONS INCORPORELLES
213100 MS OFFICE PRO 2007+NORTON 213100/IFERA/0003-08 en service 18-Dec-08 670 918 OK
213100 NORTON INTERNET SECURITY 213100/IFERA/0002-08 en service 22-Dec-08 115 050 OK
213100 Logiciel NOTE DE FRAIS en service 31-Dec-08 1 831 950

53 53
213100 1 WINDOWS SERVER 2003 213100/IFERA/0001-08 en service 7-Nov-08 684 990 OK
213100 NORTON 360 3 POSTES 213100/IFERA/0001-10 en service 30-Apr-10 254 880 OK
213100 NORTON SYMANTEC ENDPOINT 213100/IFERA/0001-10 en service 18-Oct-10 401 200 OK
213100 1 NORTON SERVER 213100/IFERA/0001-11 en service 20-Jan-11 389 400 OK
213100 Logiciel MS OFFICE 213100/IFERA/0002-11 en service 20-Feb-11 257 000 OK
213100 1 NORTON 360 3 POSTES 213100/IFERA/0003-11 en service 28-Mar-11 240 000 OK
ANNEXE 2 : EXTRAIT DU TABLEAU DES IMMOBILISATIONS

213100 1 ANTI-VIRUS NORTON en service 25-May-12 180 000 OK


Sous Total immobilisation incorporelles 5 025 388

23 BATIMENT
ANNEXE 3: FICHE DE PRESTATION EXTERNE

54
ANNEXE 4: FORMULAIRE DE NOTE DE FRAIS

55
ANNEXE 5: AFE

56
ANNEXE 6: BON A PAYER

57
ANNEXE 7: AHE

58

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