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01BP 12159 Abidjan 01, Tél.

22 42 22 65/ 22 42 27 24 / 22 52 55 67 /07 23 18 62 / 05 23 52 35
Année universitaire : 2021-2022

SYLLABUS DU COURS IUA


INTITULE DU COURS : DROIT DES AFFAIRES
Code : ………….
Type : CM et TD
Volume horaire : 20 H
UE de rattachement : DEPARTEMENT D’INGENIERIE
Niveau du cours : L3
Semestre :
Nombre de crédit :
Nom de l’enseignant : OLIVIER RICHARD NIAHOULOU

Les objectifs
L’objectif final du cours
A la fin de ce cours l’étudiant sera capable de.
 Comprendre l’organisation des activités commerciales.
 Connaitre les actes et acteurs du droit commercial et leurs moyens d’action.

Les objectifs spécifiques


Ce cours permettra à l’étudiant de :
 Connaitre les actes de commerce, les acteurs de commerce, le patrimoine et les
instruments de commerce.
Les pré-requis
Droit civil et le droit des obligations

Le contenu
 INTRODUCTION AU DROIT COMMERCIAL
La notion et caractères du droit commercial
Les sources du droit du travail
 LES ACTES DE COMMERCE
Les catégories d’actes de commerce
Les règles applicables aux actes de commerce
 LES ACTEURS DE COMMERCIAL
Le commerçant
La société commerciale
L’entreprenant

 LE PATRIMOINE DE COMMERCE
Le fonds de commerce
Le bail commercial
 LES INSTRUMENT DE COMMERCE
Les contrats commerciaux
Les effets de commerce

Programme du cours

N° de Séance Contenu Lectures/travaux

Séance 1 (04h) INTRODUCTION AU DROIT COMMERCIAL TRAVAUX DIRIGES

Séance 2 (04h) LES ACTES DE COMMERCE TRAVAUX DIRIGES

Séance 3 (04h) LES ACTEURS DE COMMERCE TRAVAUX DIRIGES

Séance 4 (04h) LE PATRIMOINE DE COMMERCE TRAVAUX DIRIGES


LES INSTRUMENTS DE COMMERCE
Séance 5 (04h) TRAVAUX DIRIGES

Méthodes et stratégies pédagogiques


Exposés magistraux, exercices pratiques, évaluations collectives et individuelles,
recherches et contrôle continu
Langue d’enseignement : Français

Modalités d’évaluation

Evaluation continue : 60%


Evaluation orale 30%
Devoirs sur table 20%
Travaux à rendre 10%
Examen final en fin de semestre 40%
1ère session : à la fin du cours

Session de rattrapage (2ème session)

Les références bibliographiques

ŒUVRES
BOGLER COURS DE DROIT COMMERCIAL

O.COULON COURS DE DROIT COMMERCIAL

J.KAMGA OHADA : CODE BLEU. ED 2020

TRAITE RELATIF A
L’HARMONISATION D U DROIT DES
AFFAIRES EN AFRIQUE DU 17
OCTOBRE 1993

ACTE UNIFORME PORTANT DROIT


COMMERCIAL GENERALE DU 4
AVRIL 1997.

ACTE UNIFORME REVISE PORTANT


SUR LE DROIT COMMERCIAL
GENERAL DU 17 OCTOBRE 2008

ACTE UNIFORME RELATIF AUX


SOCIETES COMMERCIALE ET GIE

REGLEMENT RELATIF AUX


SYSTEMES DE PAIEMENT DANS LES
ETATS DE L’UEMOA DU 19
SEPTEMBRE 2002.

DECRET PORTANT MODALITE


D’ACQUISITION ET DE PERTE DU
STATUT DE L’ENTREPRENANT DU 9
NOVEMBRE 2017.

CODE CIVIL
Année universitaire : 2020-2021

DROIT DES AFFAIRES


LICENCE III ACTUARIAT

PROFESSEUR : Olivier Richard NIAHOULOU


Introduction
Le droit des affaires est l’ensemble des règles juridiques applicables aux
activités commerciales et industrielles. C’est un outil de gestions de risques
financiers donc de performance pour les acteurs économiques. Le champ
d’action du droit des affaires est vaste d’où la multitude de règles qui la
composent. Cette situation peut être préjudiciable pour des acteurs
économiques dont les activités peuvent se dérouler dans plusieurs
espaces économiques ayant leur propre droit des affaires. Pour éviter
certains écueils pouvant déboucher sur une insécurité juridique
défavorable aux affaires, les Etats ont créé des espaces économiques
uniques avec un droit des affaires unique applicable: on parle alors de
système d’intégration ou d’harmonisation. L’Afrique, à l’instar de
l’Europe, est allée dans ce sens avec le Traité pour l’Harmonisation du
Droit des Affaires (OHADA) adopté en 1993 et entré en vigueur en 1994.
Ce traité régit essentiellement toutes les activités économiques des pays
l’ayant adopté dont la Cote d’ivoire. Il faut souligner que chaque activité
intéressant les affaires fait l’objet d’un Acte uniforme. C’est notamment
l’activité commerciale qui fera l’objet du présent cours du droit des affaires
en nous focalisant essentiellement sur le droit commercial générale et le
droit des sociétés commerciales.

SEANCE1 : INTRODUCTION AU DROIT COMMERCIAL

Objectif pédagogique : comprendre la spécificité du droit commercial

SECTION1 : Notion et caractères du droit commercial

A. Notion de droit commercial


Au vue de la rigidité du droit commun ou droit civil qui ne permettait pas la
rapidité des affaires et le développement du crédit, des pratiques vont
naitre pour contourner le droit civil et protéger davantage les activités
commerciales. Ces pratiques vont faire naitre des règles qui vont peu à
peu prendre leur autonomie par rapport au droit civil que la doctrine va
conceptualiser afin de dégager une définition du droit commercial.
1. Le droit commercial, un droit des commerçants
On parle ici de commercialité subjective quand on définit le droit
commercial comme l’ensemble des règles applicables aux commerçants.
Cette conception est battue en brèche car il y a certains acteurs qui ne
sont pas des commerçants auxquels on applique le droit commercial.
L’OHADA a d’ailleurs mis en lumière un nouvel acteur du droit commercial
qui est l’entreprenant.
2. Le droit commercial, un droit des actes de commerce
Cette conception du droit commercial est dite objective car celui porte sur
certains actes qui par nature sont civils et à qui on donne un
commercialité. Il s’agit des sociétés civiles qui sont visées par certains
aspects du droit commercial : le droit de la concurrence

B. Les caractères du droit commercial

1. Un droit d’exception ou droit spécial


Le droit commercial s’est affranchi du droit commun avec ses propres
règles et ses propres institutions. Ex : le tribunal de commerce et la Cour
Commune de Justice et d’Arbitrage.
2. Un droit de progrès
Les objectifs de flexibilité, de rapidité et d’effectivité des règles de droit
commercial vont, contrairement au droit commun, permettre le
développement des affaires notamment le renforcement du crédit et aussi
la sécurisation des transactions

SECTION 2 : LES SOURCES DU DROIT COMMERCIAL

A.LE TRAITE OHADA


C’est la source principale du droit des affaires. Il a été adopté en 1993 et
est entré en vigueur en 1994. Il est constitué d’actes uniformes. Un acte
uniforme est une loi communautaire édictée dans une matière précise par
l’OHADA et est directement applicable dans tous les Etats membres de
cette organisation. A ce jour cette organisation comprend 17 membres dont
la Cote d’Ivoire. Depuis 1998 plusieurs Actes uniformes sont en vigueur.
Citons par exemple :
- Acte uniforme sur le Droit commercial général
- Acte uniforme portant Droit des Société commerciales et GIE
- Acte uniforme sur les Suretés
- Acte uniforme sur l’Arbitrage
- Acte uniforme portant Organisation et Harmonisation de la
comptabilité des Entreprises
B. Autre sources
Certaines règlementations nationales restent en vigueur et complètent les
Actes uniformes notamment :
- Le Code civil
- La loi sur le prix et la concurrence
- La loi relative aux instruments de paiement et de crédit etc…

POINTS A RETENIR
- La définition du droit commercial
- Droit d’exception
- Droit de progrès
- les objectifs des règles du droit commercial
- OHADA
- Acte uniforme

TRAVAIL A FAIRE
Répondre aux questions suivantes :
1. la commercialité subjective est-elle suffisante pour définir le droit
commercial ?
2. En quoi le droit commercial est-il un droit d’exception ?
3. Montrer en quoi les objectifs des règles de droit commercial
favorisent le développement des affaires ?
4. En quoi le traité de l’OHADA est la source principale du droit des
affaires ?
5. Le code civil est-il une source du droit des affaires ?

BIBLIGRAPHIE
- Olivier Coulon, Cours de droit des Affaires
- Le Traité de l’OHADA
SEANCE 2 : LES ACTES DE COMMERCE

Objectif pédagogique : Distinguer les actes de commerce

SECTION1 : Les catégories d’actes de commerce


L’acte uniforme sur le droit commercial général (AUDCG) n’a pas défini
l’acte de commerce. Par conséquent, pour identifier l’acte de commerce il
faut le placer dans une des catégories ci-dessous présentées.

A-Les actes de commerce par nature


L’AUDCG définit l’acte de commerce par nature comme « l’acte par lequel
une personne s’entremet dans la circulation de biens qu’elle produit ou
achète ou par lequel elle fournit des prestations de services avec intention
d’en tirer un profit pécuniaire ».
Donc il y a acte de commerce par nature selon deux critères :
- Soit une personne s’entremet dans la circulation de biens qu’elle produit
ou achète.
- soit une personne fournit des prestations de services avec intention d’en
tirer un profit pécuniaire.
Le premier critère renvoi à l’acte de commerce par nature fait de façon
isolé et le deuxième critère ramène à celui fait dans le cadre d’une
entreprise.

1-l’acte isolé ou l’achat de biens meubles ou immeubles en vue de


leur revente
C’est l’activité commerciale la plus répandue et cet acte est soumis à 3
conditions :
- Il faut un achat préalable à titre onéreux du bien à revendre
- il faut intention de revente peu importe si le bien est vendu ou pas.
- il faut une intention de rechercher des profits même s’il ya mévente

2-l’acte au sein d’une entreprise


Il s’agit :
- Les opérations de banque et de change
- Les opérations de courtage
- Les opérations de bourse
- Les opérations d’assurance
- Les opérations de transit
- Les opérations de location de meubles
- Les opérations de manufacture
- Les opérations de transport même faites par un particulier
- Les opérations de télécommunication
- Les opérations des intermédiaires à titre lucratif
- Les industries extractives
- Les entreprises de spectacles publics dans un but lucratif et de façon
habituelle
- Les entreprises d’édition
- Les entreprises de fourniture
- Les entreprises de vente à l’encan

B-Les actes de commerce par la forme


Il s’agit de :
- D’instrument juridique qui sont présentés dans une certaine forme. Ex : la
lettre de change et e billet à ordre
- Ou des sociétés qui ont pris une forme juridique.
Ex : SNC, SCS, SARL, SA, SAS.

C-Les actes de commerce par accessoire


Ce sont des actes civil qui se transforment en acte de commerce parce que
accomplis pour les besoin ou l’occasion de commerce. Il existe 3
conditions pour être en face d’un acte de commerce il faut :
- Un acte civil
- Etre un commerçant
- et accomplir l’acte pour le besoin ou à l’occasion de son commerce

D-Les actes mixtes


Ce sont des actes de nature hybride : ils sont commerciaux pour le
commerçant et civil pour le non commercial.
SECTION 2 : LE REGIME DES ACTES DE COMMERCE
Le régime ramène aux règles applicables aux actes de commerce. Il existe
un régime général et un régime spécifique aux actes mixtes.

A-Le régime général


Ce régime porte sur :
1-Le tribunal à saisir en cas de litiges
- Acte civil : le tribunal de 1ère Instance ou la Section détachée.
- Acte de commerce : le tribunal de commerce ou la CCJA.

2-La preuve
-Acte civil : hiérarchie de preuve en commençant par l’écrit
-Acte de commerce : liberté de preuve et par tous moyens (facture,
comptabilité, écrit, témoignage, présomption…).

3-Mise en demeure
-Acte civil : par exploit d’huissier
-Acte de commerce : tous moyens

4-Solidarité
-Acte civil : stipulée clairement
-Acte de commerce : présumée

B-Le régime spécifique aux actes mixtes


Ce régime est relatif à :
1-tribunal à saisir en cas de litiges
-Si le demandeur est non commerçant : choix entre tribunal civil ou tribunal
de commerce.
-Si le demandeur est commerçant : tribunal civil uniquement.

2-La preuve
-Preuve contre le non commerçant : l’écrit
-Preuve contre le commerçant : tous moyens
3-Mise en demeure
-Mise en demeure du non commerçant : rédigé par un haussier
-Mise en demeure du commerçant : tous moyens légaux.

POINTS A RETENIR
-Acte de commerce par mature
-Acte de commerce par la forme
-Acte de commerce par accessoire
-Acte mixte
-Régime general
-Régime spécifique

TRAVAIL A FAIRE
Exercice 1 : Répondre aux questions suivantes :
1-Par quels éléments distingue-t-on un acte de commerce par nature ?
2-Que savez-vous des actes de commerce par la forme ?
3-A quelle condition un acte peut-il être qualifié de commercial par
accessoire ?
4-Quel est le régime des actes mixtes ?
Exercice 2 : Rattachez chaque affirmation à une catégorie d’actes de
commerce et donnez la justification

Acte de Acte de
Acte de
commerce commerce Acte
AFFIRMATION commerce Justification
par la par mixte
par nature
forme accessoire

Yao est planteur, à


chaque saison de cacao, il
achète des produits
phytosanitaires qu’il
revend au même prix à
ses collègues planteurs.
Aicha est commerçante,
elle vend des vêtements
en ligne sur lesquels elle
ajoute de la plus-value.
Isaac contracte une dette
auprès de son fournisseur.
Il établit un écrit dans
lequel il promet
rembourser et fixe la date
du remboursement.
Marcel se rend au
supermarché CDCI pour
l’achat de fournitures pour
son fils.
Boko achète un véhicule
pour transporter ses
marchandises.

BIBLIGRAPHIE
- L’Acte uniforme sur le droit commercial general
- Coulon Olivier, Cours de droit des Affaires

SEANCE 3 : LES ACTEURS DE COMMERCE

Objectif pédagogique :Définir le commerçant et le distinguer des autres


acteurs de commerce

SECTION 1 : LE COMMERCANT
Il existe plusieurs acteurs de commerce. Mais tous n’ont pas la qualité de
commerçant. Pour une personne physique ou individu il faut remplir des
conditions qui entraineront des obligations.

A-Conditions pour avoir la qualité de commerçant


Ces conditions sont de deux ordres : les conditions objectifs ou matérielles
et conditions subjectives ou personnelles.
1-Conditions objectives ou matérielles
Selon l’AUDCG « sont commerçants ceux qui accomplissent des actes de
commerce par nature et en font une profession habituelle ».
Il s’agit alors d’une condition matérielle réalisée en respectant des
modalités. On peut donc affirmer que pour avoir la qualité de commerçant il
faut remplir 3 conditions :
- Accomplir l’acte de commerce par nature c’est à sire un acte réalisé dans
le but d’avoir des bénéfices ou profit pécuniaires.
- Accomplir l’acte de commerce par nature à titre de profession habituelle.
- Accomplir l’acte de commerce par nature de façon indépendante
(condition ajoutée par la jurisprudence)

2-conditions subjectives ou personnelles


Il s’agit ici de conditions exigées de la personne qui veut exercer en toute
légalité le commerce. En effet cette personne doit remplir les conditions
suivantes :
- Ne pas être un mineur non émancipé ou un majeur incapable.
- Ne pas être frappé d’incompatibilité.
- Ne pas être frappé de déchéance.

B-Obligations du commerçant
Dès qu’on a la qualité de commerçant il y a des obligations à respecter. Ce
sont :
- Obligation d’immatriculation au Registre du Commerce et du Crédit
Mobilier.
- Obligation de tenue des livres de commerce.
- Obligation de loyale concurrence.

SECTION 2 : LA SOCIETE COMMERCIALE


Une société commerciale est une personne morale ayant une but lucrative
c’est à dire constituée essentiellement pour rechercher des bénéfices,
profits ou gains. Elle est commerciale par la forme, que son objet ou
activité soit civile ou commerciale. Il ya plusieurs type de sociétés
commerciales : les sociétés de personnes, les sociétés à responsabilité
limitée et les sociétés de capitaux. Selon le nombre d’associées, il y a les
sociétés unipersonnelles (un seul associé) et les sociétés pluripersonnelles
(plusieurs associés).
Les sociétés commerciales sont toutes assujetties à des règles communes
de constitution, de fonctionnement et de dissolution et se distinguent par
des règles propres à chaque société prévue par l’Acte Uniforme sur les
Sociétés Commerciales et le GIE (AUSCGIE) : La SNC, la SCS, la SARL,
La SA et la SAS.

SECTION 3 : L’ARTISAN
Le commerçant et l’artisan exploitent tous les deux des entreprises
individuelles ou libérales. Mais plusieurs critères peuvent être retenus pour
ne pas les confondre (voir le tableau comparatif).

ACTEURS DE NATURE DE PARTICIPATION


DROIT APPLICABLE
COMMERCE L’ACTIVITE A L’ACTIVITE
- Production - Participation - Règle de droit civil
- Transformation active et - Règle de droit
personnelle commercial sur le bail
- Réparation
ARTISAN -Avoir un savoir- à usage professionnel
- Prestation de faire
service - Identification au
- Travail manuel répertoire des métiers
ou de service
- Echange ou - Pas obligé - Règle de droit
négoce d’avoir un savoir- commercial
- Pas obliger de faire - Identification au
transformer ou - Ni participer en registre de commerce
COMMERCANT fabriquer lui- personne à et du crédit mobilier
même l’exercice du
commerce
- Activité de
spéculation

SECTION 4 : L’ENTREPRENANT
C’est un nouvel acteur de commerce qui émane de l’Acte Uniforme révisé
portant sur le Droit commercial général du 17 Octobre 2008. A ce propos
un décret portant modalité d’acquisition et de perte du statut de
l’entreprenant du 9 Novembre 2017 a été édicté pour compléter l’Acte
Uniforme. I ‘entreprenant est donc régit par le même régime juridique que
le commerçant. Mais il existe des différences résumées dans le tableau ci-
dessous.

CONDITIONS OBLIGATIONS
ACTEURS DE COMMERCE

- Toute personne physique -Obligations comptables


ou morale harmonisées

-Immatriculation au registre - Titulaire d’un fonds de


COMMERCANT de commerce au sein du commerce
tribunal de commerce.
- Peut invoquer un droit
- Avoir 18 ans pour les de bail
personnes
- Exerce partout

-Toute personne physique - Obligation comptable


réduites (tenue de livre
- Déclaration au registre de
journal et tenue d’un
commerce du lieu
registre)
d’exercice de l’activité.
- Respecter les règles à
- Déclaration sans frais.
chaque activité
- Activité industrielle envisagée
interdite
ENTREPRENANT - Titulaire d’un fonds de
commerce sans
possibilité de location-
gérance

- Ne peut invoquer un
droit de bail

- N’exerce que dans le


lieu où il s’est déclaré.

POINT A RETENIR

- Commerçant

- Artisan
- Entreprenant

-sociétés commerciales (SNC, SCS, SARL et SA)

TRAVAIL A FAIRE

EXERCICE 1 : les personnes suivantes sont-elles commerçantes?


Répondez par oui ou non et justifiez votre réponse.

1- l’apiculteur qui récolte le miel de ses ruches et le vendre.

2- Un particulier qui achète occasionnellement du café pour revendre.

3- un coiffeur qui emploie plusieurs aides.

4- le particulier qui vend des fruits de son verger tous les samedis sur un
marché public.

5- le taximan au service d’une société de taxi.

6-l’entreprise qui loue du matériel de chantier aux particuliers et aux


entreprises.

7- la femme mariée qui exploite le restaurant de son marie défunt.

8-Maria Mobil importe des véhicules de Dubaï avec intention de revente.

9- Saké, qui vend à ses heures perdues des draps.

10- Architecte est un commerçant.

EXERCICE 2 : Thèmes d’exposé :

-Thème 1 : les règles générales de constitution, le fonctionnement et


dissolution des sociétés commerciales.

-Thème 2 : Constitution, fonctionnement et dissolution de la SNC.

-Thème 3 : Constitution, fonctionnement et dissolution de la SCS.

-Thème 4 : Constitution, fonctionnement et dissolution de la SARL.

-Thème 5 : Constitution, fonctionnement et dissolution de la SA

BIBLIOGRAPHIE

- l’AUDCG

- L’AUSCGIE
SEANCE 4 : LE PATRIMOINE DE COMMERCE

Objectif pédagogique : Connaitre et comprendre le rôle du patrimoine


de commerce

Introduction
Le patrimoine est l’ensemble des droits et obligations pécuniaires d’une
personne. Ce patrimoine est donc composé de son actif et du passif. C’est
ce patrimoine qui permet à l’acteur de commerce de faire des transactions
notamment attirer la clientèle et avoir du crédit. Le patrimoine de
commerce est constitué par le fonds de commerce.

SECTION 1 : NOTION ET COMPOSITION DU FONDS DE COMMERCE

A- Notion de fonds de commerce


Aux termes de l’Acte Uniforme sur le Droit Commercial Général « le fonds
de commerce est constitué par un ensemble de moyes qui permettent au
commerçant d’attirer et conserver une clientèle ». C’est donc l’ensemble
des biens groupés pour exploiter une activité commerciale
B- La composition du fonds de commerce
Le fonds de commerce est composé d’éléments obligatoires ou principaux
et d’éléments secondaires.
1-Les éléments obligatoires
Dès lors qu’on parle de fonds de commerce il s’agit des éléments suivants :
 La clientèle ou la clientèle attitrée c’est-à-dire liée au commerçant par
un contrat d’approvisionnement.
 L’achalandage ou le client occasionnel qui profite du fonds car situé
dans un endroit favorable.
 Le nom commercial : c’est l’appellation sous laquelle le commerçant
exerce son activité.
 L’enseigne qui l’élément d’individualisation du fonds, un moyen de
ralliement
2- Les éléments secondaires
Ils font parties du fonds de commerce que s’ils sont nommément désignés
par son exploitant. Ce sont :
 Le brevet d’invention.
 La marque.
 Les dessins et modèles.
 Les agréments et autorisations.
 Le bail à usage professionnel distinct du bail civil ou militaire.

SECTION 2 : Les opérations sur le fonds de commerce


Le commerçant peut exploiter lui-même en personne (gérance directe) ou
par une autre personne en vertu d’un contrat de travail (gérance salariée)
ou faire les opérations suivantes :
 La location-gérance : A défaut d’une gérance directe, l’exploitation du
fonds de commerce peut être confiée à une tierce-personne par le
commerce.
 Le nantissement c’est-à-dire affecter son fonds comme garantie de
paiement de ses dettes en faveur de son créancier
 La cession c’est-à-dire céder ou vendre son fonds à une personne
ayant le droit de faire le commerce

POINT A RETENIR
- Notion de fonds de commerce
- éléments obligatoires du fonds de commerce
- éléments secondaires du fonds de commerce.
- gérance directe et gérance salariée
- location-gérance
- nantissement
- cession

TRAVAIL A FAIRE

EXERCICE 1: Faites des recherches pour définir les éléments secondaires


du fonds de commerce
EXERCICE 2 : Cas pratique
Monsieur Manzan voudrait créer une affaire dans le textile. Son oncle
vivant en Ase l’aide avec la somme de 50.000 000. Il possède lui-même 15
chaises, 1 ordinateur, 6 tables, 1 combiné de téléphone 12 balles de tissu,
3 tonnes de fil, 1 villa de 12 pièces, 1 terrain de 5 ha, 3 tableau de Picasso
et 2 métiers à tisser. Très élégant dans sa tenue vestimentaire, son
entourage lui a donné un surnom « LE SAPEUR » qu’l voudrait utiliser
comme appellation de son affaire ; en plus de ce nom, il souhaite apposer
comme mascotte un lapin avec un nœud au cou devant son magasin. Pour
abriter tous ses biens, il louera un local dont le loyer est 1. 000 000 F /
mois.
Relevez parmi les biens cités tous ceux dont Manzan a besoin pour créer
son fonds de commerce.

BIBLIORAPHIE
- L’AUDCG

SEANCE 5 : LES INSTRUMENTS DE COMMERCE

Objectif pédagogique : Connaitre et distinguer les instruments de


Commerce

Introduction
Il existe une panoplie d’instruments de commerce qui peut permettre à
l’acteur de commerce de bien exploiter son activité commercial. Mais ces
instruments n’ont pas tous la même valeur et jouent un rôle différent dans
les affaires. L’utilisation des instruments peut avoir des conséquences
positives ou négatives en fonction des affaires.

SECTION 1 : La vente commerciale


Dans le cadre de l’OHADA, la vente commerciale est un contrat de vente
de biens ou de marchandises et uniquement entre commerçants (personne
physique ou sociétés commerciales). La particularité de la vente
commerciale est qu’elle concerne que les personnes ayant la qualité de
commerçant. Par conséquent, sont exclues de la vente commerciale par
l’OHADA :
- Les ventes aux consommateurs pur satisfaire leur besoin personnel non
commercial
- Les ventes de valeurs mobilières (actions).
- Les ventes de monnaie ou de devises.
SECTION 2 : Les effets de commerce
Un effet de commerce est un titre négociable, payable à vue ou à court
terme, représentant une créance de somme d’argent. Il constate
l’obligation prise par le débiteur (tiré ou souscripteur) de payer à vue ou à
l’échéance fixée et au profit de cette personne ou d’une autre. Il peut jouer
2 rôles :
 Il peut jouer un rôle d’instrument de paiement et de crédit. Ce sont :
- la lettre d’échange ou traite.
- le billet à ordre.
- le warrant.
 Il peut jouer un rôle d’instrument de paiement uniquement. Ce sont :
- Les chèques.
- Les cartes de paiement (cartes bancaire, carte de retrait Le
télépaiement, Le porte-monnaie électroniques).

POINT A RETENIR
- La vente commerciale
- les ventes non commerciales
- les instruments de paiement et de crédit
- les instruments de paiement uniquement
- la traite ou la lettre d’échange
- le billet à ordre
- le warrant
- Le cheque
- les cartes de paiement

TRAVAIL A FAIRE

EXERCICE : Faites des recherches pour définir les différents effets de


commerce.

BIBLIOGRAPHIE
REGLEMENT RELATIF AUX SYSTEMES DE PAIEMENT DANS LES ETATS DE L’UEMOA DU 19 SEPTEMBRE
2002.

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