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1ère année L.N.

G Macroéconomie 1

Chapitre introductif :
Les éléments fondamentaux de la macroéconomie

L’analyse économique moderne se compose principalement de deux branches : la


microéconomie et la macroéconomie. Le préfixe micro provient du mot grec mikros qui signifie
petit, macro provient du mot grec makros qui signifie grand. La microéconomie étudie le
comportement individuel des agents économiques dans les différents marchés. Il s’agit d’une
étude détaillée et complexe car elle intègre un nombre très important de variables, d’agents et
de marchés.

La macroéconomie étudie les phénomènes économiques d’un point de vue global, elle réduit
les nombreuses variables économiques à un petit nombre d’agrégats entre lesquelles
s’établissent des relations. Un agrégat est une grandeur synthétique qui mesure le résultat de
l’activité économique comme le PIB (Produit Intérieur Brut), la consommation globale,
l’investissement global, l’épargne global…

En plus, la macroéconomie est simplifiée par la réduction du nombre d’agents et de marchés


retenus dans l’analyse. En effet, en macroéconomie, on distingue seulement 5 types d’agents
(entreprises, ménages, Etat, institutions financières et le reste du monde) et seulement 4 marchés
(marché des biens et services, marchés des capitaux, marché de change et marché de travail).
Ces simplifications sont nécessaires pour la construction des modèles macroéconomique. Un
modèle macroéconomique est une représentation simplifiée et schématique de la réalité
économique complexe.

1. Distinction entre microéconomie et macroéconomie

La différence essentielle entre microéconomie et macroéconomie se situe au nombre


d’individus pris en compte.

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La différence entre micro et macro concerne aussi l’objet. …………………………….


s’intéresse essentiellement au problème de l’allocation des ressources rares et la détermination
des prix relatifs.

……………………………. étudie les causes des problèmes économiques et propose des


solutions à ces problèmes.

Mais, même si les deux analyses présentent assez de …………………………….., on ne peut


pas nier l’existence d’une ……………………………….. entre ces deux branches de la science
économique. C’est ainsi que certaines variables macroéconomiques n’ont pu être déterminées
qu’à la suite de collecte d’informations sur les niveaux de comportements individuels fournis
par des institutions spécialisées (INS, IEQ, BCT) (exemple : la consommation totale est obtenue
généralement sur le plan statistique par la sommation des consommation individuelles. Nous
pouvons donc constater que la complémentarité entre microéconomie et macroéconomie est
basée sur le principe d’agrégation ou de sommation.

2. Le problème d’agrégation

Cette agrégation est très souvent difficile à réaliser surtout s’il s’agit par exemple de calculer
des variables complexes comme l’épargne nationale étant donné que l’épargne individuelle peut
avoir différentes formes (placements bancaires, titres, thésaurisation…). Cette difficulté de
l’agrégation peut être expliquée aussi par l’indisponibilité d’information statistique sur une ou
plusieurs des formes d’épargne. Ainsi le principal problème que rencontrent l’analyse
macroéconomique qui est le problème de l’agrégation peut être l’origine d’une sous-évaluation
ou une surévaluation des variables macroéconomiques.

3. Les modèles macroéconomiques

La technique de modélisation est la méthode développée de l’analyse macroéconomique. Elle


consiste à concevoir ……………………………………………………………………………..
…………………………………………………………………………………………………..

Les modèles macroéconomiques sont des systèmes ………………………………………… qui


tentent de représenter ………………………………………… le plus fidèlement possible. Ces
équations mettent en relation ………………………………………… (c’est-à-dire à expliquer)
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avec ………………………………………… (c’est-à-dire explicatives). L’estimation


numérique des équations se réalise au moyen des techniques statistiques appropriées
(l’économétrie) par des données statistiques fournies par des institutions spécialisées.

4. Les problèmes macroéconomiques

Les principaux problèmes macroéconomiques sont : l’inflation, le chômage, le ralentissement


de la croissance économique …. Ces problèmes macroéconomiques sont généralement le
résultat de situation de ……………………………………………………...

a. L’inflation

C’est l’augmentation continue et entretenue du niveau général des prix dans l’économie. Elle
est expliquée par plusieurs causes :

 Inflation par les coûts engendrée par la hausse des prix des facteurs de production
 Inflation par la demande engendrée par l’excès de la demande par rapport à l’offre sur
le marché des biens et services
 Inflation par l’offre de la monnaie engendrée par une offre non contrôlée de la masse
monétaire et d’une injection inutile de la masse monétaire dans l’activité économique
 Inflation importée engendrée par l’importation des biens et services à prix élevés

L’inflation est mesurée par le ………………………………………… qui est l’augmentation


en pourcentage du niveau moyen des prix des biens et services.

Taux d’inflation = … … … … … … … … … … … … … … … … … … … … ….

b. Le chômage

Le chômage est un phénomène qui frappe toutes les sociétés. Il est le résultat d’un déséquilibre
……………………………….. Il est considéré comme chômeur toute personne apte
physiquement et intellectuellement qui est à la recherche d’un emploi. Il est mesuré par
……………………………………….

Taux de chômage = … … … … … … … … … … … … … … … … … … … … …

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Le chômage a différentes explications selon les différents courants de pensée économique.

c. Le ralentissement de la croissance économique

L’objectif de chaque pays est de réaliser ……………………………………………………….


Le niveau de l’activité économique est mesuré par ………………………………………….
L’appréciation du rythme de la croissance économique peut se faire à travers le taux de
croissance du PIB. En cas de récession économique, le taux de croissance du PIB est négatif.
Cette récession est signe de ralentissement de l’activité économique.

5. Rôle de l’Etat et les politiques économiques


a. Le rôle de l’Etat

Les économistes classiques et keynésiens ont des points de vue divergents à propos du rôle de
l’Etat dans la régulation de l’activité économique et à propos de l’efficacité des instruments à
utiliser pour résoudre les problèmes macroéconomiques.

En effet, les premiers font totalement confiance au marché pour stabiliser l’activité économique.
Pour eux, l’économie s’ajuste rapidement à travers le mécanisme des marchés aux différentes
perturbations et convergent vers une situation de plein-emploi. Toute intervention de l’Etat ne
fait que déstabiliser l’économie. Par contre, les keynésiens estiment qu’on raisonne de rigidité
des prix et la lenteur d’ajustement du marché. Par conséquent, les mécanismes d’autorégulation
ne sont pas suffisamment puissants pour ramener l’économie vers le plein-emploi. En effet, une
chute brutale de la demande peut provoquer un chômage durable et une inflation élevée, que
seul l’Etat peut les réduire en renonçant l’activité économique au moyen des politiques
économiques.

b. Les politiques économiques

Pour résoudre les problèmes macroéconomiques, n’importe quel pays peut définir un ensemble
instruments de politiques économiques. Les politiques économiques adoptés sont généralement
au nombre de trois :
- La politique monétaire
- La politique budgétaire
- La politique de change
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a- La politique monétaire : définie par le contrôle de la variation de……………….


……………………………. offerte par …………………………….. Cette variation de l’offre
de monnaie entraîne une variation des taux d’intérêts qui exercent des effets sur
l’investissement, et donc sur la ……………………, …………………… et ………………….

b- Politique budgétaire : pour réaliser une politique donnée, l’Etat utilise son ……………….
avec ses deux composantes à savoir les recettes (T) et les dépenses (G). En période de récession,
l’Etat peut envisager le recours à une politique expansive en augmentant ses dépenses et/ou en
réduisant les taxes.

c- Politique de change : c’est une politique qui repose sur la variation du taux de change. La
variation de ce taux modifie la composition de la demande globale. Une dépréciation du taux
de change réel stimule ………………………..….. et décourage ……………………………..
Les pays voulant accroître leurs ……………………………. recourent à la dévaluation de leur
monnaie nationale par rapport aux autres monnaies.

6. Le débat entre les différents économistes

A ce niveau, il faut noter que l’analyse des problèmes et des politiques macroéconomiques a
suscité un débat entre les économistes. Avant la crise de 1929, la théorie appelée « la théorie
classique » était une théorie de l’équilibre automatique par les mécanismes du marché. En effet,
selon les classiques et leurs prolongements néo-classiques tout déséquilibre économique est
passager et peut être rétablit (ou corrigé) automatiquement par les forces du marché sans
intervention de l’Etat.

Par exemple, selon les classiques, le chômage (déséquilibre sur le marché du travail) disparait
par lui-même grâce à la flexibilité du salaire réel qui rétablit l’équilibre entre l’offre et la
demande du travail. L’Etat selon les classiques et les néoclassiques ne doit pas intervenir par
les politiques macroéconomiques, son rôle devrait se limiter à faciliter le fonctionnement des
automatismes du marché (par exemple l’Etat peut lutter contre le développement des
monopoles).

Toutefois, la grande crise de 1929 a remis en cause la dominance de la théorie classique et néo-
classique. Ces théories étaient incapables d’expliquer le chômage massif et durable. C’est dans

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ce contexte que Keynes a écrit en 1936 son livre célèbre : « la théorie générale de l’emploi de
l’intérêt et de la monnaie » qui a eu une influence considérable sur l’analyse macroéconomique.
Selon Keynes les forces de marché ne peuvent pas ramener spontanément l’économie vers le
plein emploi. Il existe donc une possibilité de sous-emploi durable qui est dû essentiellement à
l’insuffisance de la demande globale. Par conséquent, Keynes et les Keynésiens pensent que
l’……………………… doit adopter essentiellement des politiques macro-économiques
actives pour relancer la demande globale et par conséquent augmenter le revenu national et
………………………….

Cette analyse Keynésienne a influencé les politiques économiques dans tous les pays
développés jusqu’à la fin des années 60 ; date de l’apparition de la crise de
…………………………, c.à.d. coexistence d’………………………… et de …………………
élevé. Cette crise a donné l’occasion aux monétaristes (avec leur chef de file M. Friedman) et
les nouveaux économistes classiques (R. Lucas) pour remettre en cause l’analyse Keynésienne
et montrer à la suite des classiques et des néo-classiques l’inefficacité de toute intervention
active de l’Etat.

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