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• le nom du produit : il sert à traduire une image, une ambiance, une qualité…
Les produits exportés sont souvent exposés à de graves problèmes relatifs au
nom du produit: Le Déodorant Rexona au Portugal (terme indécent en
portugais), La confiture Aïcha en Arabie Séoudite (devenue confiture Karima),
Les chaussures de sport Nike avec le modèle « ala », l’hélicoptère Ecureuil aux
états unis…
• La gamme : (voir partie du cours sur la politique de gamme) La gamme de
produits est en étroite corrélation avec la stratégie à long terme de l’entreprise ;
le choix de la gamme dépend également de la segmentation, du ciblage et de la
stratégie de positionnement de l’entreprise.
• la marque : c’est le signe distinctif relatif au produit ou au groupe de produit.
C’est un élément capital d’identification et d’image du produit. Elle est une
garantie de qualité et génére la confiance. La marque peut être associée au nom
du fabricant, à une localité géographique (Sidi Harazem), à un emblème (logo
Mercedes)…il est capital de souligner que le 21ème siècle est l’ère du Marketing
sensoriel : Le logo olfactif…
• l’image globale de l’entreprise: Il faut veiller à faire une distinction entre
l’image globale de l’entreprise (Philip Morris) et l’image spécifique des produits
offerts (Marlboro…). L’image globale de l’entreprise fera l’objet d’un traitement
spécifique : Corporate Management, Corporate Communication…
I.3 des caractéristiques annexes
B La phase de lancement :
• La phase de lancement se caractérise par une lente évolution des ventes. Il faut un
certain délai pour informer et persuader la clientèle. La politique de communication est
impérative à ce niveau d’où des charges promotionnelles et commerciales significatives.
Généralement la publicité est retenue à ce niveau. Soit L’entreprise reste encore déficitaire car
les ventes ne suffisent pas encore pour couvrir les charges fixes soit les bénéfices restent très
modérés par manque de maitrise du processus de production. Dans le cas des produits
nouveaux, on dit que la concurrence est dans l’expectative.cette phase est encore coûteuse:
- investissement en production : car la capacité de production de départ est encore limitée,
- investissement même minime en recherche-développement :tests au marché, chez l'utilisateur, au
labo…
- les besoins en trésorerie sont considérables et le concours des banques est souvent indispensable,
- investissement en distribution : force de vente de l'entreprise à former, à motiver; intermédiaires
externes (ex : grossistes) à convaincre de référencer et de prescrire le produit, à rémunérer de
manière motivante,
- investissement en communication commerciale, pour faire connaître le produit à ceux à qui on le
destine, la clientèle est hésitante face au produit. .
cette phase peut cependant être rentable à courte échéance : si le produit est une véritable
innovation, ou s'il est perçu ainsi, tant que la concurrence n'aura pas pu réagir en lui opposant
un équivalent ou un substitut (s'il est par exemple protégé par un brevet). L'entreprise va
pouvoir pratiquer un prix élevé, justifié par l'innovation, l'exclusivité, ce qui aura trois
avantages : - Rapporter de l'argent rapidement en termes de marge, - donner au produit une
image élevée en raison de son prix, - freiner relativement la demande au début ce qui évite
l'étranglement dans la production qui pourrait intervenir.
C la phase de croissance (développement):
• Saturation déclin. La vie du produit tire ici à sa fin, soit en raison de son
obsolescence, soit parce que des substituts plus intéressants sont apparus sur le
marché, soit parce que sa fonction n'a plus besoin d'être assurée. Dans cette phase,
une décision s'impose : - soit arrêter tout investissement commercial sur le produit
et le laisser "mourir"; dans ce cas, l'entreprise peut même augmenter le prix de
façon à faire des profits avec les clients persistant à demeurer fidèles. Le risque
encouru, en cas d'abandon d'un produit, est une dé fidélisation de la clientèle de la
marque; ce fut le cas avec l'abandon de la DS par Citroën. - soit relancer le produit
par un rajeunissement accompagné d'une campagne publicitaire importante; Ce fut
le cas pour la 2CV Charleston de Citroën. - le risque encouru en cas de
conservation d'un produit en fort déclin, est de donner une image vieillotte et peu
dynamique de l'entreprise; ce fut le cas avec la SIMCA 1000.
Implications sur l'équilibre de la gamme
• Du fait que les produits ont une durée de vie limitée et que leur
rentabilité varie dans le temps, il est important pour une entreprise
d'avoir une gamme (ou un portefeuille de produits) équilibrée, lui
permettant de financer le lancement des produits nouveaux à
l'aide des profits réalisés sur les produits mûrs, et de relayer par
des produits nouveaux les produits anciens, lorsqu'ils arrivent à la
phase de déclin.
• En conséquence l'entreprise devra mener une politique de gamme
consistant à : Equilibrer autant que possible dans le temps le
volume d'activité et la rentabilité. En effet, une entreprise qui ne
vendrait qu'un produit serait très vulnérable aux fluctuations
conjoncturelles de la demande de ce produit ainsi qu'aux
changements structurels des besoins et des goûts de sa clientèle.
Elle doit disposer à tous moment d'un portefeuille de produits
susceptibles de se relayer mutuellement pour assurer un niveau
constant ou même croissant d'activité et de profits. L'entreprise
devra mener une politique de gamme dont les principales
décisions à prendre sont : la taille, la structure, l'équilibre.