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Physiopathologie
Il y a deux sortes de diabète :
Dû à la destruction des cellules béta des îlots de Langerhans entraînant une incapacité
de production de l'insuline par le pancréas nécessaire au fonctionnement
cellulaire d'où une augmentation de sucre dans le sang.
Il touche plus facilement les sujets jeunes avec un début brutal et rapide.
Diagnostic du Diabète
Comment est posé le diagnostic du diabète de type 1 ?
Le diabète de type 1 est le plus souvent diagnostiqué en présence de symptômes ; il est
rarement découvert au cours d'un bilan médical.
Le diagnostic de diabète est établi grâce à une prise de sang qui dose le taux de sucre
(glycémie) dans le sang. Le diagnostic est posé lorsque:
• La glycémie à jeun est supérieure ou égale à 1,26 g/l, contrôlée à deux reprises en
l'absence de symptômes, il faut auparavant respecter un jeûne de 8 heures
• Une augmentation du besoin d’uriner, qui devient fréquent et survient nuit et jour, avec des
urines abondantes (polyurie)
• Une augmentation de la soif (polydipsie)
• Une perte de poids malgré un appétit qui augmente
• Une fatigue importante ou une vision trouble
Comment est posé le diagnostic du diabète de type 2 ?
Afin de diagnostiquer un diabète de type 2, une prise de sang réalisée à jeun est nécessaire.
Elle permet de mesurer la glycémie. Pour que les résultats soient justes, il faut auparavant
respecter un jeûne de 8 heures.
Le diagnostic est posé lorsque cette glycémie à jeun est égale ou supérieure à 1,26 g/l (ou
7mmol/l) et est constatée à 2 reprises.
Le diabète de type 2 évolue souvent en silence (sans aucun symptôme) pendant plusieurs
années, car la glycémie augmente très progressivement.
Le plus souvent, le diagnostic est fait par hasard, à l’occasion d’une analyse de sang ou lors
d’un dépistage du diabète.
Des symptômes existent parfois et sont susceptibles de vous alerter. Ils peuvent apparaître
progressivement, après plusieurs années d’évolution :
4. Troubles végétatifs
• Hypotension orthostatique
• Troubles génito-urinaires (vessie dilatée, incontinence, impuissance)
5. Troubles cutanés
• Le mal perforant plantaire : le plus souvent dû à un problème de chaussure, avec un
frottement répété, ce frottement va produire une hyperkératose (corne en excès), sous
laquelle une plaie peut se constituer, et s'aggraver en profondeur jusqu'à atteindre l'os.
La perte de substance aux points d'appui sont indolores et nets ce qui a pour
conséquence d'entraîner des infections voire abcès ou ostéites.
• La gangrène diabétique : c'est une plaie bénigne qui évolue défavorablement à cause de
l'état vasculaire des membres inférieurs et à la sensibilité aux infections.
Signes : pied inflammatoire, ischémie autour de la plaie, peau froide et noire au niveau
de la plaie Traitement : l'amputation progressive.
• L'infection : déficit immunitaire dû au diabète.
Cela entraîne des mycoses et furonculoses, des infections ORL, des infections urinaires
et génitales.
Contrôle
Une fois le diabète découvert, votre médecin traitant vous examine et demande plusieurs
examens complémentaires.
• Le dosage de l’hémoglobine glyquée (ou HbA1c), reflet de la glycémie sur les 3 derniers
mois
• Le taux de graisses dans le sang (cholestérol, triglycérides…)
• L'analyse de la fonction rénale
• Les traitements oraux : les sulfamides (Diamicron, Daonil) et les biguanides (Glucinan,
Glucophage).
• Les insulines
Hygiène de vie
• Arrêt du tabac
• Observance du régime approprié : il est hypocalorique dans tous les cas mais
ce n'est pas un régime au sens strict c'est plutôt un équilibre alimentaire (plus
rigide chez les DID) composé de 3 repas principaux par jour et d’une collation
(2 à 3 /j ) selon les besoins du patient. Rien ne doit jamais être en excès.
• Exercice physique régulier
• Surveillance médicale régulière
• Bilan cardiovasculaire (ECG une fois par an) bilan lipidique régulier
• Hygiène rigoureuse des pieds (pour éviter le mal perforant plantaire)
Vérifier la présence de lésions, bien sécher, ongles coupés aux carrés, pierre
ponce pour la kératose, voir pédicure et pédologue, chaussure cuir souple,
vérifier qu'il n'y ait rien à l'intérieure de celle-ci, pas de talon trop haut.
Hypoglycémie : Un taux de glycémie trop Hyperglycémie : Un taux de glycémie trop
bas, c’est à dire qui est inférieur à 0,60g par élevé, c'est à dire qui est supérieur à 1,10g
litre à jeun. par litre à jeun.
Complications de l’hyperglycémie
Association de 2 facteurs :
• Déshydratation
• Altération de l'état général (asthénie, amaigrissement)
• Troubles digestifs (nausées, vomissement, douleurs abdominales)
• Troubles neurologiques (céphalées, troubles de la conscience)
• Augmentation de la fréquence respiratoire
• Hausse du pouls et hypotension
• Haleine odeur
Signes biologiques
• Hyperglycémie
• Hyper glycosurie
• Hyponatrémie
• Hypokaliémie
• Acétonurie
Traitement
• Hydratation importante
• Bicarbonates
• G5% au bout de 2 à 3 h après l'insuline
• Sérum physiologique
• PSE d'insuline
Surveillance
• Glycosurie
• Surveillance ECG et scope (baisse de potassium et de sodium)
• Bilan : Ph, électrolytes
Complications de l’hypoglycémie
Hypoglycémie si Glycémie < 0,6 g / l
Signes
• Céphalées
• Pâleurs
• Sueurs et bouffées de chaleur
• Tachycardie et mydriase +/-
• Agitation, difficulté de concentration, propos incohérents
• Sensation de faim
• Faiblesse intense
Conduite à tenir :
• Resucrage du patient
• Soit le patient est conscient, sucre rapide toujours associé à un sucre lent
• Soit le patient est inconscient à l'hôpital, deux ampoules de 20 ml de sérum
glucosé à 30% en IV directe puis appel du médecin