Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
DEVOIR DE TERMINOLOGIE
GROUPE 4
TROISIÈME PARTIE
DOSSIER DOCUMENTAIRE, DOSSIER TERMINOLOGIQUE,
ANALYSE TERMINOLOGIQUE ET FICHE TERMINOLOGIQUE
Lisez attentivement le texte ci-après puis répondez aux questions qui suivent
Il y a eu un changement dans le «Notre Père» récité depuis des décennies par les fidèles.
Depuis le 22 novembre 2013, à la suite d’une Bulle papale, la huitième phrase du « Notre Père » n’est
plus «Et ne nous soumet pas à la tentation», mais plutôt : «Et ne nous laisse pas entrer en tentation.»
Unique prière enseignée par Jésus lui-même, le «Notre Père», que l’on retrouve dans les
évangiles de Luc et de Mathieu, fait l’unanimité chez les chrétiens. Jusqu’au début des années 60,
comme tous les autres piliers de la liturgie catholique, il était récité ou chanté à tue-tête en latin
(«Pater Noster»). Au IIe concile œcuménique du Vatican aussi connu sous le nom de Concile
Vatican II ( ce concile fut ouvert dans l’après-midi du 11 octobre 1962 par le pape Jean XXIII en
la basilique Saint-Pierre du Vatican (en latin : Sancti Petri et en italien : San Pietro in Vaticano) et se
termina le 8 décembre 1965 sous le pontificat de Paul VI), avec un agenda bien chargé. Il fut convenu
de rendre compréhensibles les prières et les textes liturgiques, en procédant à leur traduction dans les
langues courantes, dont le Français. La formule actuelle du «Notre Père» a été adoptée en 1966. Sur un
compromis consensuel des catholiques, des protestants et des orthodoxes, la phrase latine «Et ne nos
inducas in tentationem», fut rendue ainsi qu’il suit en français par les dignes successeurs de Saint
Gérôme: «Et ne nous soumets pas à la tentation», en faisant usage du principe d’onomasiologie cher à
Wüster et à ses disciples. Malheureusement, beaucoup de fidèles ont continué à réciter l’ancienne
formule, même après les années soixante-dix.
L'année civile (calendrier) commence le 1er janvier et se termine le 31 décembre. L'année
scolaire commence en septembre et se termine en juin. L'année liturgique commence le quatrième
dimanche avant Noël (premier dimanche de l'Avent) et se termine avec la fête du Christ Roi. Elle est
calquée sur la vie de Jésus: elle commence avec l'attente de Noël, puis Noël (naissance de Jésus),
Epiphanie (mages qui reconnaissent en Jésus une grande lumière), Baptême (vie ordinaire et
extraordinaire de Jésus), Semaine Sainte, Pâques (Résurrection de Jésus), Ascension, Pentecôte (don
de l'Esprit Saint),...
L’année liturgique est un domaine qui ne cesse de susciter des procédures ayant pour objet de porter
le mystère du Christ à la connaissance de tous, car les lettres envoyées par le Pape à tous les évêques
(ou parfois à ceux d'une seule nation), généralement pour rappeler la doctrine de l'Église à propos d'un
problème d'actualité, connues sous le nom d’encycliques, les textes des différentes Assemblée des
évêques de l'Église catholique (convoquée pour statuer sur des questions de dogme, de morale ou de
discipline), les missels (livres liturgiques qui contiennent les prières et les lectures nécessaires à la
célébration de la messe pour l'année entière, avec l'indication des rites et des cérémonies qui les
accompagnent) et la Bible (recueil de textes tenus pour sacrés par les religions juive et chrétienne) sont
les différentes constitutions et ouvrages qui traitent du domaine. Presque tous les documents, chacun
en ce qui le concerne, traitent des mêmes sujets : « le mystère de la foi, la croyance en Dieu, le rappel
des évènements de la vie du Christ, le respect des commandements et des préceptes de Dieu, l’ α et l’
Ω, la croyance en la Sainte Trinité et la vie éternelle ».
Le lexique de la liturgie se forme essentiellement par dérivation, par substantivation et par
composition à nt, année liturgique, Saint-sacrement, Jésus-Christ, Saint Père, Saint Siège. Nous
pouvons aussi évoquer l’existence des mots-valises tels que génuflexion et saint-synode.l’exemple de
transsubstanciation, agenouiller, ressuscitement, canonisation, baptisé, communiant, confirmant .
L’origine des termes liturgiques est généralement latine : Ascension : « du latin ascendere ; monter,
s’élever » ; Carême : « du latin quadragesima [dies] "le quarantième [jour] » ; Résurrection : « du
latin resurrectio, de resurgere : se relever » ; Avent : « du latin adventus : arrivée, venue de Jésus-
Christ »…Ceux qui suivent par contre proviennent du Hébreu : Pâque : « Son nom hébreu "Pesah",
évoque le passage » ; Messie : « Son nom hébreu " Mashia'h (" )משיח, désignait initialement dans le
judaïsme l'oint » ; Dieu : « Son nom hébreu " YHWH ( ")יהוהest souvent présenté comme son « nom
propre » ». Il y a aussi des mots originaires du Grec, à l’exemple de : Pentecôte : « du grec
pentêkostê : cinquantième (jour après Pâques) » ; Évêque : « du grec episkopos : gardien »Le
lexique religieux contient beaucoup de polysémies, à l’instar de : « Ascension » « Année » « Pain »
« blanc » « Octave » ….Mais en tant que langue de spécialité, il a une structure textuelle qui lui est
propre.
La phraséologie, aussi connue sous la dénomination « locution » est présentée comme
« groupe de mots formant une unité et ne pouvant pas être modifié à volonté ». Les catégories
suivantes sont ainsi répertoriées : « locution verbale », « locution adverbiale », « locution
conjonctive », « locution adjectivale », « locution interjective », « locution prépositive », etc. La
locution verbale est la réunion de mots qui expriment une idée unique et jouent le rôle de verbe. Elle
comprend toujours un verbe auquel se joint un nom presque toujours employé sans article, à l’exemple
de: Seigneur, prends pitié ; Ô Christ, prends pitié ; Loué soit, Jésus-Christ. La locution interjective est
une réunion de mots équivalents à une interjection : Éternel est son amour ! Alléluia ! À jamais ! La
locution adjectivale est une réunion de mots équivalents à un adjectif: Joyeux Noël ; Bonne fête de
Pâques. La locution prépositive est une réunion de mots équivalents à une préposition : Selon qu'il est
écrit dans Isaïe le prophète: (Marc 1, 2), Et il proclamait: "Vient derrière moi celui qui est plus fort que
moi, (Marc 1, 7). La locution conjonctive est une réunion de mots équivalents à une conjonction:
Comme il passait sur le bord de la mer de Galilée, (Marc 1, 16). Car il en guérit beaucoup, (Marc 3,
10). Il institua donc les Douze, et il donna à Simon le nom de Pierre, (Marc 3, 16). Exemple de
locution adverbiale : « et sa renommée se répandit aussitôt partout », (Marc 1, 28). « Le soir venu,
quand fut couché le soleil, on lui apportait tous les malades et les démoniaques », (Marc 1, 32).
La collocation est la « présence simultanée de deux ou plusieurs éléments ou classes
d’éléments dans le même énoncé. Le langage liturgique regorge d’un nombre illimité de collocations.
Quelques exemples : Église Catholique Romaine – Concile Vatican II – Année liturgique –
Archidiocèse de Yaoundé – Que la Paix du Seigneur soit toujours avec vous ! – Allez dans la paix du
Christ - l’Ascension du Seigneur -…
« Le langage liturgique regorge également de nombreux cas de catégorisation, c’est-à-dire
d’un certain nombre de termes de la langue générale que l’on retrouve dans la langue de spécialité et
vice versa : il s’agit de la terminologisation et de la déterminologisation. La terminologisation est le
processus par lequel un mot ou une expression de la langue générale passe dans la langue de spécialité.
La déterminologisation quant à elle est le procédé par lequel les termes de la langue de spécialité
rentrent dans le langage commun »
Il est également important de mentionner l’existence des relations sémantiques dans le langage
liturgique, en l’occurrence l’hyperonymie et l’hyponymie. La relation d’hypéronymie établit un ordre
hiérarchique entre les termes d’une même classe sémantique. Elle va du terme générique vers le terme
spécifique. L’année liturgique est, par exemple, un terme générique qui renvoie à une multitude de
termes spécifiques qu’elle déploie le long de l’année. Le TEMPORAL, le TRIDUUM PASCAL et
le CYCLE DE PAQUES. La relation d’hyponymie est le contraire de la relation d’hypéronymie. Elle
part du terme plus petit, plus spécifique vers le terme générique.
.
les choses à faire », notées dans un registre ou un carnet
QUESTIONS (…..points)
(2 points)
1-15 Une anaphore est une répétition d'un mot en tête de plusieurs membres de
phrase, pour obtenir un effet de renforcement ou de symétrie
Trouvez un cas d’anaphore.
(1 point)
1-16 Comment appelle-t-on l'activité de recensement et de l’étude, des termes
techniques propres à un domaine en vue de leur diffusion sous forme de données
terminologiques? (1 point)
1-17 Comment appelle-t-on l'activité de recensement et de l’étude des mots pris
dans leur forme et leur signification dans le but d'élaborer des dictionnaires de
langue. (1 point)
1-18 Comment appelle-t-on l’heureux mariage de la terminologie et de
l’informatique en vue de la production des Bases de données terminologiques (1
point)
La maxime ci-dessous en latin illustre parfaitement le rôle et l’importance de la
terminologie dans la société : « nomina sinesis perit cognitio rerum ». De qui est
cette maxime ? Expliquez là.
Section 2- St Jérôme et l’histoire de la traduction (34 points)
2-1 Qu’est-ce que la vulgate ? ? (1 point)
2-2 Qui est St Jérôme dans le texte (3e paragraphe) ? (1 point)
2-3 Qui appelle-t-on dans le texte (3e paragraphe) dignes successeurs de St
Jérôme? Et pourquoi ? (1 point)
2-4 Comment appelait-on le métier pratiqué par les « dignes successeurs » de St
Jérôme à cette époque ? (1 point)
2-5 En quelle année le verbe désignant leur activité a-t-elle vu le jour ? Qui a
utilisé ce terme pour la première fois ? (2 points)
2-6 Quel est le métier premier de celui qui a utilisé ce terme pour la première
fois ? En quoi consiste cette activité ? (2 points)
2-7 En quelle année l’appellation actuelle des pratiquants de ce métier a-t-elle vu
le jour ? Qui a utilisé ce terme pour la première fois ? (2 points)
2-8 Qu’est-ce que les « dignes successeurs » de St Jérôme ont fait pour lui rendre
un hommage mérité? En quelle année et pourquoi l’ont-ils fait ? (2 points)
2-14 Quels sont les différents procédés utilisés par les « dignes successeurs » de St
Jérôme dans le cadre de leur travail ? (4 points)
2-15 Par qui et quand ces différents procédés ont-ils été théorisés ? (1 point)
2-16 Quelle différence y a-t-il entre « parler » du métier pratiqué par les « dignes
successeurs » de St Jérôme et le « pratiquer » ? Comment appelle-t-on l’un et
l’autre ? (1 point)
2-17 Un phénomène (l’acquisition des connaissances de plus en plus pointues
dans un domaine de spécialité) et deux outils ont révolutionné la pratique du
métier des « dignes successeurs » de St Jérôme ces 30 dernières années ? Citez les
et dites pourquoi ? (2 points)
2-18 Comment appelle t on l’application de ces deux outils à la pratique du métier
des « dignes successeurs » de St Jérôme ? (1 point)
2-19 Citez les 5 métiers connexes au métier pratiqué par les « dignes
successeurs » de St Jérôme (3 points)
3-11 Selon lui, quelle est la problématique de la formation en terminologie? (2
points)
3-12 Un aphorisme est une formule ou prescription concise résumant une théorie.
Dites qui est l’auteur de l’aphorisme suivant : « Nomina si nescis, perit cognitio
rerum ». En quoi cet aphorisme est important en terminologie? (1 point)
3-13 Que signifie TermNet ? (1 point)