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2. Comment la demande évolue-t-elle par rapport au prix?

PAGES
70-71
• Doc 1 La « loi de la demande »

1. Le déterminant principal de la quantité de biens et services demandés est le prix de ce bien (ou
service).
2. L’expression « toutes choses égales par ailleurs » signifie que l’on raisonne en faisant « comme si
» les autres variables n’avaient pas d’influence sur celle étudiée (ici, les quantités demandées).
3. La loi de la demande met en évidence le fait que lorsque le prix d’un produit donné augmente,
alors la quantité demandée de ce produit diminue (toutes choses égales par ailleurs), et
qu’inversement, lorsque son prix diminue, la quantité demandée augmente (toutes choses égales par
ailleurs).
4. D’autres facteurs que le prix peuvent toutefois avoir un impact sur la demande d’un produit.
C’est le cas par exemple des effets de mode, des revenus, des goûts, de l’existence (ou non) de
produits de substitution (et du prix de ces produits de substitution)

• Doc 2 Volume de ventes et prix moyen du paquet de cigarettes en France depuis


2000

5. En 2000, le prix d’un paquet de cigarettes était de 3,2 € ; la même année, il s’est vendu en France
82 500 tonnes de cigarettes.
6. [(7 – 3,2) / 3,2] x 100 = 118,75 %. Entre 2000 et 2017, le prix du paquet de cigarettes a augmenté
de 119 %.
7. [(44 000 – 82 500) / 82 500] x 100 = −46,67 %. Entre 2000 et 2017, les ventes de cigarettes ont
diminué de 46,7 %
8. La demande de cigarettes diminue quand leur prix augmente. Autrement dit, le prix et la demande
de cigarettes varient en sens inverse. Ces évolutions confirment donc ici la « loi de la demande »
présentée dans le document 1

• Doc 3 Le Black Friday


9. Le Black Friday désigne une période de soldes qui a lieu le lendemain de Thanksgiving. Il trouve
ses origines aux États-Unis et a été importé en Europe et en France depuis le début des années 2010.
10. Lors du Black Friday, comme lors de périodes traditionnelles de soldes, les prix baissent pour de
nombreux produits dans de nombreuses enseignes.
11. Cette baisse des prix alimente une hausse de la demande des produits soldés. C’est ce que
montrent les fortes hausses des ventes des enseignes citées dans le texte (Cdiscount, par exemple)
lors de cette période.

3. Comment l’offre évolue-t-elle par rapport au prix? PAGES 72-73


• Doc 1 La « loi de l’offre »

1. L’offre provient des producteurs qui vendent leur production.


2. Lorsque le prix augmente, les offreurs sont incités à produire des quantités plus importantes car il
devient plus intéressant de produire et de vendre ; en effet, à coût de production unitaire donné, si le
prix est plus élevé, le producteur réalise davantage de profits.
3. La « loi de l’offre » énonce que, toutes choses égales par ailleurs, si le prix d’un produit
augmente, les quantités produites augmentent également. Et inversement, si le prix baisse, les
quantités offertes diminuent.
4. D’autres éléments que le prix peuvent aussi influencer les quantités offertes. C’est le cas en
particulier des coûts de production (les coûts des consommations intermédiaires, les coûts
salariaux…) et du progrès technique.

• Doc 2 La marché immobilier londonien après les négociations liées au Brexit

5. De manière générale, le prix de l’immobilier à Londres a baissé en 2018 (de 2,3 % en moyenne).
La baisse a été encore plus forte dans le centre de Londres (− 4,3 %) et même plus marquée encore
au cœur de la ville (zone 1 : Central London) avec une baisse de 6,9 % sur la période.
6. L’offre de logements à Londres a baissé en même temps que les prix. Les vendeurs de logements
sont 9 % moins nombreux dans la ville, et même 26 % moins nombreux dans l’hyper-centre (zone
1).
7. L’offre de logements diminue donc avec la baisse du prix de ces logements. En effet, certains
vendeurs préfèrent ne pas vendre pour l’instant, puisqu’il ne leur semble pas « rentable » de céder
leur produit immobilier. Ils préfèrent attendre que le prix remonte pour réaliser des profits plus
importants.

• Doc 3 Le boom du quinoa au Pérou

8. Si le prix de vente du quinoa est jugé trop faible par les producteurs, ils n’en offrent pas, car cela
ne serait pas être rentable pour eux (ils ne pourraient pas faire de profits).
9. En 2013, le prix du quinoa a fortement augmenté (il s’est « envolé »). Cela a fortement incité les
producteurs à en produire en plus grandes quantités, puisque le quinoa devenait alors un produit
beaucoup plus rentable (« l’exmauvaise herbe est devenue la nouvelle poule aux œufs d’or »). Non
seulement plus d’agriculteurs ont commencé à en produire, mais de plus, chaque producteur faisait
en sorte d’en produire davantage (jusqu’à trois récoltes par an : hausse des rendements).
10. [(5 300 − 1 500) / 1 500] x 100 = 253 %. Le prix à l’export du quinoa est passé d’environ 1 500
$/t en 2005 à environ 5 300 $/t en 2014, soit une hausse de 253 %. Sur la même période, les
exportations péruviennes de quinoa sont passées d’environ 1 000 tonnes à environ 38 000 tonnes,
soit une hausse de 3 700 %.

4. Comment la rencontre entre l’offre et la demande aboutit à la


formation d’un prix? PAGES 76-77
• Doc 1 La représentation graphique de l’équilibre sur un marché

a. Si le prix du produit sur le marché s’élève à 2 €, alors dix produits seront offerts par les
entreprises productrices, et cent trente produits seront demandés par les consommateurs sur le
marché.
b.

c. Si le prix est fixé à 8 €, l’offre (soixante-dix) sera supérieure à la demande (vingt), ce qui signifie
que l’on se trouvera en situation de surproduction : les producteurs n’arriveront pas à écouler
l’ensemble de leur production. Si le prix est fixé à 3 €, l’offre (vingt) sera alors inférieure à la
demande (cent dix). On se trouvera alors en situation de pénurie, puisque les demandeurs ne
trouveront pas suffisamment de produits à acquérir à ce prix-là.
d. C’est le prix de 6 € qui satisfait à la fois les offreurs et les demandeurs car, à ce prix, l’offre
égalise la demande (cinquante biens).

• Doc 2 Comment expliquer la hausse du prix des glaces à la vanille?

1. La demande de vanille a fortement augmenté à cause de l’industrie agroalimentaire mondiale qui


utilise de plus en plus cette épice naturelle pour aromatiser ses produits.
2. L’offre de vanille a quant à elle diminué à cause de mauvaises récoltes (dues à des aléas
climatiques), en particulier à Madagascar, qui fournit la plus grande partie de la production de
vanille dans le monde.
3. On a assisté conjointement à une baisse de l’offre de vanille et à une hausse de sa demande. Cela
a entraîné une hausse du prix de l’épice, car elle est de plus en plus rare sur les marchés mondiaux. •

• Doc 3 Le prix du beurre inquiète les pâtissiers

4. La demande mondiale de beurre a connu une forte hausse. On pourra expliquer cette hausse par
le fait qu’il y a de plus en plus de consommateurs de beurre, à la fois dans les pays des pays qui en
consommaient déjà et dans des pays où sa consommation était auparavant plus faible. On a assisté
depuis quelques années à un « retour en grâce » de la matière grasse animale de la part des
nutritionnistes.
5. L’offre de beurre a diminué puisque la production a connu une baisse avec la crise laitière de
2016.
6. Cette baisse de l’offre de beurre, associée à la hausse de la demande, a entraîné une hausse de son
prix. Sur les marchés de gros, il est passé de 2 600 euros la tonne en mai 2016 à 3 500 euros la
tonne en octobre 2016, pour atteindre 4 500 euros la tonne en janvier 2017. Il a donc augmenté
d’environ 73 % entre mai 2016 et janvier 2017.
7. Cette hausse du prix du beurre a des conséquences sur les différentes industries utilisant du
beurre, comme les biscuiteries bretonnes. Leur production nécessitant beaucoup de beurre, leurs
coûts de production augmentent, ce qui pourrait engendrer une hausse du prix de leurs produits.

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