GECO : l’application où tu te prends un râteau

L’application GECO devait supplanter et révolutionner le carnet à point. Elle devait être capable de
fournir à l’agent qui en fait la demande et ce à n’importe quelle période de l’année un accès au
vestiaire Douane. Cela a duré un an et on a vu l’application s’essouffler peu à peu jusqu’au burn out
complet où GECO et tombé en rade. Depuis les commandes s’entassent et ne sont plus honorées et
certains agents attendent leur commande depuis plus de deux ans.

On nous a vendu de l’Amazon et on se retrouve avec de l’Alibaba.

GECO relève d’un parcours du combattant. Mais à titre exceptionnel, tous les agents, de C à A+ sont
traités sur un même pied d’égalité et subissent tous une avarie vestimentaire.

Depuis peu, le prétexte de la commande « non justifiée » commence à émerger. En effet, certains
agents se voient refuser leur commande sous prétexte de ne pas l’avoir justifiée. Depuis quand et à
quel titre un agent doit-il justifier d’une quelconque demande d’habillement ?

GECO se raccroche aux branches comme il peut.

Pour les plus chanceux qui parviennent, après une attente interminable, à obtenir une petite partie
de leur commande et qui constatent que les articles ne correspondent pas à leur demande, c’est
retour à la case départ.

Qu’en est-il des agents qui attendent des pantalons ou des chaussures de rechange car ceux qu’ils
portent sont usés jusqu’à la corde ? Ou bien des agents qui sont en attente de galons ? Sans compter
ceux qui attendent leur vestiaire initial ?

Combien de temps les agents vont-ils devoir subir cette avarie vestimentaire qui bientôt impactera la
bonne exécution du service en tenue d’uniforme et portera préjudice au bon renom de
l’administration ? Car faute de tenue d’uniforme, le panachage va aller en se démocratisant et
Quechua va devenir le nouveau partenaire des agents (comment faire des économies sur le dos des
agents). La DIPA se targuant d’être la vitrine de la Douane, elle va avoir bonne mine la Douane à
l’effigie de Décathlon : à fond la forme !

Il serait temps de secouer le GECO afin qu’il sorte de son hibernation et qu’il se remette à la tâche.

En résumé, encore une réforme ratée malgré une bonne volonté au départ de dématérialiser et
d’accélérer la gestion des effets de la surveillance.

La CFDT condamne les sous-effectifs, le manque de moyen et l’absence de soutien à la DG et

demande un investissement digne de ce nom ainsi que l’affectation de personnel dans les services
impactés.

REOUVERTURE du site GECO le 11 avril 2023 mais les nouveaux effets ne seront pas disponibles
avant fin 2023 et les effets actuels sont déjà pour certaines tailles en rupture. Pour les fins de
stocks à vos marques, prêts …. À vos claviers !!

Avis à l’administration : surtout ne changez rien et restez fidèles à vos principes dont le
principal, l’anticipation.