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et pratique de pharmacie
chimique ou Manuel du
pharmacien-chimiste. Tome
1 / , par Simon [...]
Paris 1803
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COURS ELEMENTAIRE
THÉORIQUE ET PRATIQUE
DE PHARMACIE-CHIMIQUE,
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MANUEL DU PHARMACIE~-CHIMISTE.
SEVENDAPAtHS,
poMN&t, libraire, Boutevard Saint-Martin.
BILLOIS, hbr., Quai des Augustin!, n*. ~y.
PMOMBT~!ibr., palais de Tribunat, deuxième
galerie debois, a". 2~9.
C$~2
CHEZ
T<eofsn etWuMt, libr., qua! Voltaire, n". s,
et à Strasbourg, chez tes mêmes.
LxVttAoï.T, frères ) t'br. j quai M"!equaM et a!
~M~o«~ même maiMn de commerce.
COURS ËLÉ~E
THÉORIQUE
ES~A~iet~
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PHARMACIES~~i~~
DE
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MANUEL DU PHARMACÏEN~HÏMÏSTE,
CottTB)t*tfT la deSnitiott des dtverte* operattoat ptMfa)Me))M-chi«)!-
qM<! la detCfiption de tottt les procédés connus, tMt anciens que
modernes te mode d'eitefdte.pfatiqHe relatif a chacun <t'et))t t'exp)!-
cation dM divers phénomènesqui se passent dans chaque opération
conformément à la théorie la p)M< moderne; t'e)tpo<it)oa des vertus de
l'UMge, et des doses des ntedicxmentt, tant tnagtttMUt qtt'oMctoaM s
avec rappUc<tt!on de l'art du Pharmaden aN<tMtre<art* qui lui sont fêta*
<!fs, notamment à ceux da Distillateur, du CottSMaf, du Parfumeur t
da Fabricant de couleurs et dtt Vernisseur;et avec l'adoption et t'exp)!-
cation des noaveaut poids tt meMrM campat'et aux aneitM, et les
anciens Ogoe~de mededae coMerrea )
Par StMow MORELOT,
M<~M<!<t'A<<<.t!tV:ttUi<-<m«h.Sti<MttM)<t.t«tM<<. M<MM<jd< )<&<.<« )i)~
<i'Atne<tt«.M.Cot''<MtM*t Atttdtt <«jX«MM«de e~ht: ~&)ci«~dtM«tn«t<)< Bar.
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de Ptit ) tMitt Mm)bn 'tn CcUt~t de t*)Mnn«ie de P<n< <<tth*' t~ottttMtr <* HnnMn<-
thimi~t.! MtnhM <h la SocitK tih< <b PtMmM* hx))Mff <h' ttMmtit* MNM'M
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ANX!.s=M.DCCaïn.
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AU CITOYEN
N.-TH.-B. FROCROT,
PRÉFET DU DEPARTEMENT DE DA SEtNB.
CITOYEN PREFET,
Votre tr~s-bumble
MORELOT.
INTRODUCTION.
(<)
JESYP'<*
L'tMt, oatigogoe «ohé. Cetd<~ éttiten~
même pharmacien-chimiste, est celle où la Chimie
philosophique vint nous éblouir par la rapidité de sa
marche, et t'éctat des lumières qu'elle répandit tout-
a-coup..Pr/<< /~t'o~«' F~~o/J'OMrcF'o~
ont Hlustré cette nouvelle époque. Les templesélevés
à ~<it<e, & 6'<<aA/, désertes par les nouveaux
chimistes, ne comptèrent bientôt que d'anciens des-
servants dès lors on sentit que la Pharmacie allait
prendre un nouvel être.
Le c!t. Dehtnet, pharmacien émentè, zelateur ar-
dent de rhouaeur de l'Art, des progrès de la Science,
a aussi écrit sur l'origine de la Pharmacie, et a fait
connaître les premiers rudiments qui nous ont été
transmis les scules Pharmacopées consistaient en
nn livre d'~tcene et un autre de <S~<~<on. Un livre
de .~7ï07!~7MM par 'o~, un autre de Tt~M~, et un
autre encore de Nicolas de Salerne. Tels ont été les
premiers guides des pharmaciens, ou du moins ceux
que l'obscurité et la barbarie des tems nous permet-
tent de regarder comme tels. Ensuite il cite avec dis-
tinctionZ~M't'rc, Glazer, JB'~w~ Zc~<M~ C~y
e~~oM~Mc.
La PharmacopéedcLondres, celle deWirtemberg,
sont l'une et l'autre précédées d'une préface qui
nous rappelle les noms des hommes les plus célèbres
qui ont illustré la science et l'art du Pharmacien.
Si je rappelais ici tout ce que les savants les plus
distingués ont dit ou écrit aur l'origine et sur les pro-
grès de la Pharmacie jusqu'au moment où nous
sommes, l'histoire en serait longue, curieuse, et
bien capable de captiver ~opinion publique en fa-
veurduna classe d'hommes qui se vouent généK'u.
sèment & une profession dont l'exerciceexige tant de
soins d'études, d'applications, de sacrifices, de pri-
vations de tou~ les genres mais c'est par une chaîne
non interrompue de bienfaits, de services toujours
constans toujours nonveanx que l'on rend aux
hommes (me l'on commando,
pour oinsi dire,t
leur estime et leur reponnaissance. Je ne m'étendrai
donc pas davantage sur la première époque de la
Pharmacie, jp m'attacherai ptns particutièrement &
faire connaître ce qu'elle est a)t)o~rd'hm, et la glpire
qu'elle s'est acqatse p~r ses tmmeMe$ et précieuses
découvertes.
La Pharmacie n'est ptus entre les ptains des
hommes qui professent, un art se~ewent maea-
nique e!ie est aujourd'hui une science qui
a ses prin-
cipes c'est une connaissance certaine, pyldente,
fondée sur la démons~at~ja t'exercice ï~nuet de
ses opérations est soumis à des règles constantes in.
variables, dont le praticien ne peut s~ecartep sans
s'exposer à manquer le but qu'il veut atteindre;
Cei
règ!es sont ordonnées par les préceptes qu'a dictés la
science; le mptndre écart, !a plus légère omission
de ces préceptes change la nature du produit. M
n'existe pas un seul métaage de deux 00 plusieurs
corps qu'il n'y ait, on phitot Qu. plus tard, change-
ment de propriété, soit physique, soit chunique, soit
médicina!e dans l'un ramr<B cnrps reu~. ? les
corps que l'on mêle sont Moides, il y a changement
de température à l'égard des uns et des aut~s, et il
en .résulte une température moyenne si de deux
corps que l'on met en contact, l'un a la propriété
de se fondre, de se Iiqué6er, de se di&soodre dans
l'autre, chacun de ces deux corps a éprouveun chan-
gement positif tant dans sa consistance que dans sa
saveur, ou sa puissance agissante. Parmi les corps
eecs pulvérutents, on peut opérer des mélanges qui
ne semblent d'abord qu'une interposition de molé-
cules par d'antres motécutes mais si ces mo!éctues
sont dans l'état uMme c'est-à-dire les plus divisées
possibles, les points de contact donnent Heu à des
propriétés mixtes souvent il arrive qu'il y a plus
qu'une simple union, qu'il s'opère unevéritaHe com-
Mnaison et il est bien démontré que t'en
ne peut ja-
mais parvenir à rassembler ces motécules les unes et
Jes autres avec celles qui leur sont identiques et que
si ces corps divisés et unis sont en contact avec l'air
humide, il s'opérera bientôt un changement de na-
ture entre les uns et les autres et, par une consé-
quence nécessaire, il y aura formation de nouveaux
êtres.
Pendant trop long-tems on a fait une distinction
entre la Pharmacie et'la Chimie; nos connaissances
actuelles ne permettent plus cette ligne de démarca-
tion qui retardait nécessairement les progrès de FArt.
JI n'est pas un seul pharmacien qui ne soit pénétré
de cette vérité, que la plus simple opération de phar-
macie donne pour produit un corps différentde ceux
qui existaient dans leur état primitifs Donnera-t~n
par exemple, le nom d'opération pharmaceutique à
Ja simple disgrégationdes motécutes des corps solides
par Pacte de la pulvérisation ? Assurément la pulvéri-
sation n'est point une opération, ce n'est qu'une pré-
paration préliminaire qui procède d'une action pure-
ment mécanique;et, en pharmaciecommeen chimie,
on ne comprend sous le nom d'o~~o~hw que Fac-
tion à raide de laquelle on parvient, soit à réunir
plusieurs corps, soit à extraire les principes d'un ou
plusieurs corps au moyen d'un intermède, soit à
isoler les principes immédiats des corps simples, soit
à séparer tes corps composants de ceux qui sont com*
binés, soit enfin d'opérer des combinaisons soit im-
médiatement, soit par des rencontres fortuites.
Toutes les fois que l'on n'aura point changéla na-
ture d'un corps simp!e, que l'on n'aura que divisé ses
molécules, on qu'on l'aura mondé,lavé, puriné, on
n'aura fait subir & ce corps qu'une simple prépara-
tion, et on n'aura pas fait une opération de phar-
macie.
Si l'on veut bien distinguerl'opération de la prépa.
ration, on ne sera plus embarrassé pour concevoir
l'identité qui existe entre la Pharmacie et la Chimie,
dont on a constamment fait deux sciences et deux
arts distincts. Ce qui a beaucoup contribué à perpé-
tuer cette distinction, c'est la définition du mot phar-
macie.que l'on fait dériver du mot grec ~t~MeoM
qui signifie remède, et sans avoir égard aux divers
produits de cet Art & l'aide duquel on parvient à
composertoute sorte de remèdes, on a circonscrit la
Pharmaciedans la connaissance, le choix .Imprépa-
ration, la mixtion, et la conservation des médica-
ments soit simples soit composés on a prétendu
que la Chimie était un art plus relevé parce qu'il ne
se renfermaitpas dansla sente connaissancedes corps
Matm-cis par leurs surfaces, mais bien par cellé de
leurs parties intégrantes~ou des diveM principes qui
tes constituent; mais si le pharmacien ne connaît les
corpsnatm'els.que parlsurssur&ces, il n'est.que phys!.
cien naturalisteet s'U ne ~att q.ueJesjchoisir, lés pré.
parer, tes mêler, et ~es conserver, il n'est qu'un prati-
cien aveugle, une machineorganiséequi agit sans~avoir
ce qu'il &it, or je te demande & tout être qui pense,
l'homme quiticotdanssesoMuM t'iostrumentdevieou
de mort do son semblable, qui est admis légalement
à confectionner le remède destiné A opérer des effets
salutaires. sur tes organes d'autres hommes comme
lui, qui sont en danger de perdre Ja vie, peut'H n'être
qu'nn~&Mewdcmélanges ,sans principes qui le diri.
gent, sans uuHe connaissance des phénomènesqu'il
~a faire )M{tre, et sans.prévoir Jes résultats qu'N ya ob-
tenir ? Le chimiste lui-même si l'on persiste à le dis-
ticguef du pharmacien, saura-t-H cé quil fera, ou
ce qu'i! aura fuit si a l'art .pratique qui ne tient
qu'a la ~eule action mannetle, U ne joint la titéorie
de l'art qu'il exerce? Je crois fermement que l'on
peut être chimiste sans être ~~harmacien, et je ne
crois pas que l'on puisse être pharmacien sans être
chimiste. En conséquence je distingue la pharmacie-
chimique sous deux états ou acceptons, savoir, la
pharmacie-chimique théorique et ~pratique. Toute
science et art, en méme'tems.ahesoinjduconcours de
la théorie et de la pratique, autrement on ne possède.
fait pas les qualités qui constituent Je savant artiste ou
Ï'at'tiste savant.
J'ai dit que la Pharmacie avait fait des progrès Im-
menses et de précieuses découvertes qui ajoutaient à
sa gloire en offrant de nouveaux produits aux arts,
et de nouveaux secours à là médecine curative. En
efEetdepuis que Fart du Pharmaciena pu prendre n()L
rang distingué parmi les sciences exactes les autres
arts qui dérivent de la pharmacie-chimique se trou.
vent enrichis d'an grand nombre de produits qui
étaient ignores. Le fabricant de couleur celui qui
prépare les diverses espèces de vernis, soit végétaux
soit minéraux, Fart du teinturier, du confiseur, du
parfuïaeur,du graveur sur verre, sur métaux, Fart
du doreur, tous ont proStédes découvertes du phar-
tnacieD-cbimiste. La médecine p~sède aujourd'hui
des rejnèdes qu'eUe peut am~iquer avec un sucées
assuré à l'art de guérir, et qu'U serait trop long de
dénomMer.
L'on appeccevra par le plan que j'ai adopté dans
cet Ouvrage, que l'on peut soiMneUrc toutes les opé-
rations t cnmtne ious les produits des opérations phar-
maceuto-chmuques,a la métUiode analytique.
Plan de /'<~c/w~!e.
Les six pruniers chapitres comprennent la déEnI-
tion de la Pharmacie, la distinction que l'on a Ctitc
anciennement entre la Pharm~cip gaiénique et chi-
Mtique,distinctionq~e nous ne regardonsplus comme
admissible, d'après !*état actuet de nos connaissances:
nous lui substituons celle de Pharmacie ihéoriqMcet
pratique. Nous }ustMions cette opinion par rénumé-
ration des sciences prétiminaires que doit étudier ce-
lui qui se destine l'exercicede la Pharmacie. Ensuite
nous faisons conna~re les instruta~nts apptpopriés à
cet Art. Ces premières connaissances acquises, nous
conduisons l'élève qui se propose de nous suivre, a
ceHu des médicaments tantstuiples que composés;
nous établissons leur diNërence, l'art de les conser.
ver, les divers modes de conservation. Ces premières
idées que nous donnons sont en quelque sorte les
rudimentsde la Science et de l'Art; c'est par elles
qu'un élève doit commencer le cours de ses étudco
pharmaceutiques.
Bien persuadé que pour être pharmacien, il faut
être physicien, nous faisons procéder l'art de l'ana-
lyse, de la mixtion et de la combinaison, de l'expli-
cation des diverses lois auxquelles sont soumis tous
les corps de la nature. L'attraction et la répulsion
sont les deux puissances qui régissent tout ce qui
constitue l'Univers. L'attractionnous donne l'idée de
la réunion des molécules des corps, soit comme
aggrégés, soit comme combinés: la répulsion nous
donne celle de Fécartementdes molécules des mêmes
corps, de la na!t l'occasion de parler du caloriqtte4
de la lumière, des gaz aérifbrmes ou fluides élasti-
ques, de leurs propriétés physiqueset chimiques; et,
en suivant la méthode de passer successivement des
corps plus rares à ceux qui sont plus denses, nous
faisons l'histoire de l'eau nous la présentonssous ses
divers états d'aggrégation et nous la faisons con-
naître par ses divers attributs.
Alors commence le Manuel du Pharmacien; quel
que soit le nombre des opérations pharmaceuto-chl-
miques, nous pensons qu'elles peuvent être toutes
comprises sous deux puissances d'action, savoir l'a-
nalyse et la synthèse. Nous donnons la dcnnition de
)'une et de l'autre nous faisons sur-tout remarquer
la différence qui existejentre le genre et -le mode
d'analyse; et les détails da~M lesquels nous entrons
cet égard, nous conduisentnaturellement & signaler
ce que l'on doit entendre par opération et produit
d'une opération.
C'est par des définitions bien exactes que l'on par-
vient à se faire entendre l'élève qui saura distinguer
l'action, du produit de l'action, n'aura que des idées
saines, et ne dira pas, comme on le disait ancienne-
ment, qu'un sirop, qu'un électuaire~ sont des opéra-
tions il reconna!tra facilement que ce sont des pro.
duits d'une puissance qui a opéré. Insensiblement il
sera amené à la connaissance des prescriptions, et il
apprendra qu'ettes sont ou magistrales ou offici-
nales.
Instruit par ce qn'It aura étudié jusqu'à ce moment,
il doit être habite a recevoir des idées plus difficiles,
et qui demandent un peu plus d'application. Mais,
pour rendre ses études plus tacites, nous avons di-
visé la Pharmacieen trois ordres, savoir la Pharmacie
végétale, animale, et minérale.
Ici nous suivons une méthode absolument neuve.
Toutes les Pharmacopées connues ont adopté, les
unes l'ordre alphabétique lorsqu'elles ont réuni les
prescriptionsgaléniqucs et chimiques Ips autres ont
distribué en deux sections les produits appelésdis-
tinctement pharmaceutiques et chimiques. L'un et
l'autre de ces modes d'adoption ou de distinction sont
également imparfaits; ils ne donnent point une juste
idée de la science ni de l'art du Pharmacien ils n'ex-
priment pas suffisamment les beaux phénomènes de
la création des corps naturels, et l'empire que peut
exercer sur chacun d'eux Hartfde la Pharmacie.
Tous les corps qui existent(hns la nature ont été
nécessairement simples avant d'être composés on
comi.'inés, la première impression qu'ils ont re~ue
fut d'abord celle du mouvement, et, bientôt après, il
s'opéra des combinaisons de tonte sorte en consé-
quence des diverses lois ou puissances d'attractions.
Tout nous porte ù croire que les corps orgauiiiés sont
les premiers qui ont existé après la création du calo-
rique, de la lumière, de l'air et del~eaa, et que la
fornution des minéraux t~'est due qu'à la désorgaoi-
sation des corps végétaux et animaux. ~o~e& l'Intro-
duction & la Phart~cle minérale.
L'empire de l'Art du pharmacien sur chacun des
corps qui appartiennent à Fun ou à l'autre ordre de
corps organiques ou inorganiques consiste dans
celui de les réduire autant que possible & leurs prin-
cipes primitifs l'art de l'analyse nons en offre les
moyens jusqu'à un certain point c'est donc en sui-
vant Ic~ divers modes d'analyse que nous pourrons
parvenir à soumettre <t la méthode toutes les opéra-
tions et les produits des opérations pharmaceuto-chi-
miques.
Dans la Pharmacie végétale, nous faisons con-
naître d'abord les produits hnntédiats des végétaux
ensuite nous faisons retnarquer que l'analyse végétale
petit être comprisesous huit modes disjLmcts, et que
la réunion des huit espèces ou modes d'analyse,
~orme l'analyse végétale complote.
Ou peut concevoir combien cette méthode peut
rendre facile la distinction des produits pharmaceu-
tiques extraits des végétaux, et les ranger les uns et
les autres chacun dans Ja véritable classe qui tenr
convient. L'on ven-a~ue, par cette méthode, il n'est
pas un seul produit pharmaceutique qui ne soit le
produit d'une véritable analyse.
immédiatement après la pharnïacie végétale, suit la
pharmacie animale. Une introduction donne une
idée des attributs physiques et chimiques qui distin-
guent les animaux des végétaux et, suivant & leur
égard le même ordre de classification, nous remar-
quons que les animaux pouvant être soumis à sept
genres d'analyse, nous sommes autorisés & distribuer
les produits qui procèdent de ces genres d'analyse,
en
autant de sections.
Ce que je nomme pharmacie minérale présente
unt
intérêt d'un nouvel ordre. Ici les corps sur lesquels le
pharmacien fait agir le pouvoirde son art, sont tantôt
simples, tantôt composés bien peu se rencontrent
dans la nature, dans un état de simplicité parfaite
mais ceux qui s'y rencontrent doivent être offerts
tels qu'ils sont et ceux qui peuvent être amenés par
l'art à cet état de simplicité ne doivent pas moins
être dénommés et connus. C'est ainsi, par exemple
que je fais connaître les combustibles simples tels
qu'Us existent dans la nature ou tels qu'on peut les
obtenir par l'art. De ceux-ci je passe à l'histoire des
terres ou b.tses saunabics, à cette des acides. De là je
reviens aux combinaisons des alcalis avec le sou&'e,
des mêmes bases satinabtes avec les huiles, d'où
pro-
cèdent tes savons, les savonutes ensuite je fais
con.
naitre l'action des alcalis sur l'alcool.
Reprenant de nouveau les acides en général, je
traite de leur action sur Fa~coot, de leur combinai-
son avec les bases satIHaMesat~esoxidcs métalliques~
d'où il résulte les espèces de sets acidules, neutres,
avec excès de bases, et les sels a bases métalliques.
Les métaux sont, après les sels, les corps naturels
que je fais connaître conformément aux distinctions
ou divisions adoptées par les chimistes modernes. Je
présente à la suite de l'histoire de chaque métal en
particulier les divers produits qu'il peut offrir, soit à
la médecine, soit aux arts, d'après les modifications
dont il est susceptible conformément à sa tendance à
la combinaison avec d'autres corps.
Immédiatementaprès les métaux, je traite des bi'
tumes et des produits qu'ils donnent par l'analyse.
Ennn je termine par l'histoire des eaux minéral
naturelles et artificielles, et l'essai de leur analyse.
Puissent les efforts que j'ai faits et les soins que
j'ai pris de rendre cet Ouvrage méthodique et le plus
propre à l'instruction, me mériter l'estime de mes
confrèt'es, et quelque reconnaissance de la part des
otèves j'aurai atteint le but que je me suis proposé.
Nota. ï". Mon premier Ouvrage intitulé Cow-F
Elénrentaire d'Histoire natureUe pharmaceutique
tait la première partie de cet Ouvrage. Je me suis
wu forcé, dans bien des circonstances,d'y renvoyer le
lecteur pour tout ce qui avait quelque rapport à
l'étude de la matière médicale. Cette première partie
M trouve chez Giguet, imprimeur-libraire, rue des
Bons-Enfans, n". 6, ou chez l'Auteur, rue de l'Ar-
balète, n".
Nota. 2". Sollicité par les étudians en médecine,
en chirurgie, et en pharmacie, de Paris et des écoles
centrales de la répuMI~ue, de joindre à ce der"
nier Ouvrage, pour faire le complément de leurs
cours d'étude dans cette partie de l'art de guérit-,
un dictionnaire de drogues, à l'instar de celui de
Lémery avec les cttangetnens que comportent les
progrès de la science, j'ai i'nonneur de prévenir Je
public que ce dictionnaire est actuellement sous
presse.
MEDICAMENTS
DESîGJO~S PA!t LECttS PttOPNt~T~e.
ache.
maje~
Cinq racines apérifives asPerge.
persil.
petit houx.
câprier.
ttuneures. t.
Cinq racines apéritives
cmen-dent.
garance.
c
f perce'moMSSe.
capillaire de Canada.
Ciuq capiDaireSt. cëtét'ach.
<
J saavevie.
scolopendre.
tps.
Cinq plantes émollien-
f gmniauve.
~mauw.
p~ta~e.
violier.
bourrache.
ou mitmf.
pan<'ta'r<
motcuriate.
melon.
? (cb!coree.
<pcs.
Quatre eanx ptenréti-~ chardon marie.
scabieuse.
piMeolit.
<r tuMiJage.
Quatre eaux catan-haïes. scabieuse..
)piMen!it.
( véronique.
~d'agr!ppa.
QHatn'onguentschaud&)~!thœa.
tCMtrttatutn.
~Nerval.
Tbianc camphre.
QuatreoBguenb:&-oids. ceratdeGaIien.
ppputemn.
rosat.
ques. 1~
TroM huues stomacm'~
'~Z~~ e w v e w w
f d'absinthe.
de
cotogs.
de mastlC.
COURS ÉLÉMENTAIRE
THÉORIQUE ET PRATIQUE
D E
PHARMACIE-CHIMIQUE.
CHAPITRE PREMIER.
.D~7/M~o/
ijA pharmacie est
une science et un art qui appren-
nent à connaître, il choisir, il prepa~ a mêler tca
médicaments simples pour en former des mëdica~
ments composes, et à les conserver sous quelque ét&t
qu'ils soient.
De la connaissance.
La connaissance des corps naturels s'acquiert de
deux manières, savoir: par leurs acuités physiquea
et nar leurs principes constituants,
n faut, pour bien conf'Htrc un corps ann de le
distinguer des autres, taire intervenir le concours de
tous nos sens physiques. La vue nous fait apercevoir
sa iorrne, sa conteur par le tact nons nous assurons
s'il est raboteux ou lisse; nous pouvons tenir note de
sa pesanteur spécifique par approximation par ror-
aauc du goût nous distinguons sa saveur par celui
de l'odorat nous estimons son odeur et par l'organe
de Fouie nous nous assurons de sa faculté sonore,
s'il en est doué, ou de l'absence de cette faculté, s'il
en est privé.
Mais cette réunion de connaissances siniplemcnt:
extérieures ne suQIt pas au pharmacien il faut qu'il
apprenne qftels sont les principes immédiats ou les
plus prochatns (pu constituent les corps qui sont sous
<* empire Je son :n't; il iuut qu'il sache, autant
que
possible, qu<it)c doit être l'action qui s'exerce entre
tes principes )esptus simples qui sont en contact, et
tfucHes doivent être les conséquences de ces points
de réunion qui ont nécessairementopère des combi.
nuisons, ou qui peuvent les opérer. Cette seconde
partie de la connatssanca des corps se l'apporte a l'art
de l'analyse.
jD~ C/~OM'.
CHAPITRE II.
Distinction </e /M ~/W/M~C/t'.
itOUs
T~T
ne dfstingnnns p)n-; ht ptt'u-tnacicdc tact)!-
tniu: toutes deux.ont cotittactc une alliance uni les
t'f'td potu- jamais insepm'ttMcs. U~ oitt;nd:ut par
/w«(,<t-6'y~< la siutptc action de nt~cr les
t.nhsin)tcc< s!)t)p!cs satts exitinincr tem'spt'htcipe!),
sans s'()c"ut)Ct' consutjuununcttL des suites uc ecs t)te-
tan~ d'ou il t'csnft:ut une iutimtM de co)nLinuiM)!)s
d~cr.s; et un attnbmnt cette matucrc d'opct'Ct' &
Ga~icn (t) mcdct itt cëicht'c ne à Perdante
Asie et qui ttcm'tssuit sous !c< règnes de Tt-ajan et
cil
d'Adt'u'n. Mais an[om-d'uni que i<s sctotct' physi-
(jucs et chimifpms font parties intcgcantcs ct)nd)spcn'
sabit's <tc t'at't (tu ptntmaclen il a~st,pht!<tjucstlo)i
dudl\isnm t'c!ad\))tcnt a ccne science-art., smou
ditns ia distinctiun de phat'))tacic-t!iti0i'iqn(: et utnn'.
tmtci<m'atit)uc.
H !t'c:.); p:M ma! il propos de s~âi'i'ctct' un moment
C H A PITRE IIÏ.
Des ~~MMe~Af de ~<ï~:<ïc/e.
i. eus les instruments de phanmacte-chuniquesont
compt'ts sous trois g)'andes d!visions iesqueues sont
susceptibles de snMtvisIons, savoir
Les fourneaux,
Les Y:usseanx )
Les instruments proprementdits.
D<M fourneau.
Les iourneaux sontou pot tatt&ou Mdemeure. Ils dif-
férent entre eux par la forme et là capacité. Qnette
que soit sa forme, si un fourneau est complet, il eitt
A
compose d~un cendrier, <un foyer, d'un !aboratoh-e
et d'une cbeminee on voie de de~agonent pour ta
fumée, et pourentretenit' ta circutatiou de i':ur.
Les t'um'neanx !cs plus connus et les plus en usage
sont !es fourneaux
~'f~r/ej<pf. – ~(!cAre.:tM, c'est-a-(ujre, nui
sert a beaucoup d'opération:
~'f~c'w~. – Ceux-ci sont n'es évases par le
haut, et ont pJmiicm's éctmnct'ut'ca daus le pom-tom'
supHt'tcm', a<m que rair qui traverse ic cendocr puisse
ëtt'e attire dans tonte )a circ'onfërcncedu foyer.
JOe~t~ –Ceux-ci sontanncs de deux tuyères
an txnins (l'ua Hti-t souRtct, aHn d'aviver ta cou-
bosttou du charbon et ajouter a rintensit-é du caio-
nqnc.
Df M~e/ – La forme de celui-ci est nuan'ëc,
snrtnpntëc d'un oiMpitcau de même forme faisant
fonction <Ic rcverhmc, et garni de deux barres de
:fct'dMtintjesAM)))tctUt'unetnouMe. Ce fourneau sert
pour ia coupetiation de l'or et de l'argent.
~<At'w< – Ce fourneau est de forme cy!in.
dnfjne, et est compose d'un cendrier qui doit être
peu é)e\e et avoir un orinec étroit, son foyer doit
être d'une capacité proportionnée u ceuc du labu-
ratoire t{m lui succède ce dernier est echancré dans
le haut., et présente la (I~urc d'un doni-ccrcic. La
qnutncme pièce est un dumc pare!i!emcutëcuancrc
eu dcnil ccrc!e, lequel iormc, avec ta partie inte-
t'ieurf cchaneree, tui cercte entier, et il travers
Icqud ou fait passer te cou de la cornue. Ce dôme
réverbère Jauamnte du conbustibte Interieuvetneut.
Au ntiiicu du dutne, est nu prolongement cytindri-
~ne trtu tait fonction dcchenunec. Sionaputea cette
Yoiedc dc~agctnentuu tu y eau depnt'!e, on augmente
riutensitc (!u < ajoriquc, parce qu'il augmente ceUe
de !aJ!anunc.
jFoM/M ~/e /b~c. Pour en avoir une Idée il
suHit de se represcuter ta forge d'un serrurier.
.fo«rw<M <~MM7M/'<?. Eu termes de monnaies.,
et
c'est un fourneau dont onJseI sert pour l'ainnage des
des giettes ou scories qui contiennent det
matit'rcs métutHqucs. I) est constt'nitde manière que
la ttamme du bots ({u'on met dans un endroit nu ou
nomme /<? c'<ï<<?, et par un trou qui s'appeHe /y<w
~/fM, est déterminéea circuler dans l'intérieur du
four, au-dessus du métal et a lui donner le degro
de chaleur couveoabte. C'est un courant d'air qui
donne cette direction. Cet air s'introduit par ic cen-
drier et sort par une ouverture pratiquée à côté do
l'endroit où t'en place le métal,
.Fc'w/M'~Mf/e ~ocwMMM. – (~'est un fourneau des
monnaies, où l'on essaie l'or et l'argent. C'est un véri-
table fourneau de coupelle.
L, l,
Les bonh s at bouitton,
Les terrines,
Les creusets,
-r
-Les '11.
v:usseanx. dt-m)aton'e'
t. '« t)~in~c~omuM,<}
,T&1 là-1"II:III~$,
[T~ftMmtfx't,
Les vaisseaux snbtinmtoires, ) 'r''im,
EttescrYStaHisatoires; ~n~. (
Les matiocsdont sont formés ces vaisseaux, sont
<-
Cornuet
géncratem~t
Les matières métalliques,
Les têtues argiUeuses non vernies,
'–––-–––––– vernie.
Là faïence,
La porcelaine,
Le verre,
Le gré.
Les vaisseaux du second ordre sont ceux qui ser<
vent de récipients tels sont les bassins grands,
moyens et petits,d'étain oud'argent.que l'on nomme
~uigairement mouilloirs chez tes pharmaciens, les
seaux de jfaïence, les bouteilles de verre vert oa
blanc, tes matras a long cou ou cou court.
Les vaisseaux destines a conserver tes médica-
ments simples ou. composés, sont
Les boîtes de bois,
Les coffres de marbre,
Les pots à canon,
Les bocaux de verre,
Les bouteilles à goulots renversés,
Les bouteilles à cou droit,
Les ttacoos garnis de leurs bouchons
Les ilacons de cristah
Des ~M/M~M~f.
On divise les instruments en
Instruments de main,
-–-de boissellerie,
–––––~ tranchants,
-––––––-de mécanique,
-–––––de chimie
––––––de physique.
Les instruments de main sont
Les spatules,
Lesrouteaux,
Les rouloirs pour cylindrer les emplâtres
Les pu!poirs, “
il
Les bistotiers,
Les pilutiers,
Les empor~-piece~
Les spadrapiers,
Lespmccs,
Les mon!es & chocolat, etc.
Les claies d'osier,
Les carrés à pointes,
Les chaussesde draps,
Les blanchets à syrops,
p
Les étamines.
Les instruments de boissellerie sont,
~1~! crïn
Les tarnis de S~Messimplesou croisées,
de
––––à tambours ou couverts,
Les criMes,
Les étuves portatives.
Les instrumentstranchants sont,
Les ciseaux,
Il mains, ~a-
Les forces,
Les petites forces,
Les instrumentsde mécanique sont,
Les mortiers d'argent,
––––– de fonte de fer,
'–––––– de pierre,
"––– de marbre,
t
de fayence
–––––– de porcelaine, ~ec leurs puons
–––––– de verre< appropnes,1
––––––d'agate,
.––––~– de serpentine,
.–––––– de gayac,
––––––de buis,
Les presses,
Les moutins,
Les étaux,
Les planes,
Lesescouènes,
Les limes,
Les queues de rati
Les rapes,
Les honssoirs,
t
Lps'vermiceHiers, w
Le porphyre et su mo!)ettc.'
Le': instrumentsde cJ~mIe sont
Lesa!an)bi<'s,
Les cncurbites et leurs chapitanx,
Les cornues
Les entonnoirs,
Les ëotipitcs,
Le digcstem' de paptn
s
Les app:u'<)s pnemnato-chtmiques.
Les ntstt'mncnts de p))ysifp)e sont,
Les kafanoes a)vustati(}ue.s,
-~––––– tfYdt'o;)tatiqne'
Les poids de Tn:u'c,t
Les po'idx dechnanx.,
Les peses-Jn~ubm'ii de tons !e< genres tels que
r~t'eomèttf,
roïoomett'e on pesc-vm,s
Je pt'se-actdc~
le pcse-sc! s
Les thcfmometrcs,
Les hat'ontctres,
L'hvgt'onietfc,
Le nnct'oscnpc,
Les vct'res actfxuattqucs,
La machine etcctnquCt
L'etco()'ontft)'c,etc.
7Vb/ Les xct'ingncs grandes, moyennes et petites
appat'hennenta ta physique hydraulique.
De~/jot'~ ~~< sont f/~<~c c~ /7/r7K<xc<c.
Il a paru presque )tnpo&siMc d'assujetir les méde-
cins et )es chirurgiens aux. fractions décimâtes en
poids dans icurs ordonnances ou formules tMedic!-
Ma)es, cnsortc qnc tes pharmaciensse sont vus {brees
de conserver, et ta dénomination et l'usage de l'an-
cien poids de Hun'c. Cependant,comme il, est possible
(jue tut ou tard on adopte l'usage des nouveaux poids,
nous pensons qu'on noussaura gré d'en faire mention
(r.
à in suite du tableau des anciens poids médicinaux.
?~~<'<itM des <M<0/<~ TH~'Ct'MM!:~OM~gC
est e/Morc e/~ fM~et<
gros..??
La livre de médecine, a Paris, est de seize onces.
Une livre se désigne par ce
La demi-livre ou huit Onces
gros.
L'once on huit
CMmcHtre.?/
2
grains.
La demi-once ou quatre &
grain.
Le gros ou dragme, qui vaut trois sera 1).tiles
Le demi-gros.<g&
ou soixante-douze
a
Le U/
jE~/K~'O/Ï des MOMt~CMJC poids.
Ces poids ne sont représentés par aucun caractère,
on le): écrit en toutes leUrcs.
Cratatnc est le mot d'adoption, par rapport aux
poids, qui t'mum ruultc fondamentale de taquene
ott doit partir, pour expritncr et reg!er]cs fractions
du tnitHtuutn et du maxttuunt des quantités pbnde-
tiques. C'est le nom grec du poids que les Romains
inonunaieot ~cn~M/e, et qui représentait ta vingt-
(juatrieme partie de i'oncu. Le graiume est egaFà
grains 8~t mHIiemes.
Dëca-gnunme est égal a to granmtes il équivaut
à 2 gros ~.grains ~centièmes.
Ilecto-gt'anitue est égal a too grammes: H équi-
vaut a 3 onces 2 gros m grains t dixième.
Kiio.~)'aMme est égal à jooo grammes; c'est ie
poids d'un décimètre cuhe d'eau distillée n la tem-
u
pérature de ta gtace tondante il équivaut 2 livres
5 gros ~<) grains.
Myria-gramme est égal à !o,ooo grammes: il
équivaut a 20 Mvrcs 7 ouces S8 grains.
J~ac&'ow t/t~~Mrc-f.
Déci-gramme,c'est la dixièmepartie du gramme s
il équivaut & t grain 8,8.).t dix-nuUiemes.
Centi~ramme,c'est!a centième partie du gramme:
il équivaut à o g~'ain ï8,8. cent-nuDiè'nes, ou en-
viron ïo cinquante-troisièmes de grau'.
Miui'gramme, c'est la millième partie du gramme:
il équivaut & o grain i~8,~to millionièmes ou en-
viron ï cinquantc-troisiètnes de grain.
~Vb~. Nous avons adopte la nouvelle nomencla-
turc & t'egard des quantttes exprimées de chaque
substance qui entre dans la composition d'un mé-
dicament, d'où il résulte que pour ne pas être ex-
posf! a des erreurs, nous avons du nécessairement
offrir l'instruction et le tableau comparatif des poids
nouveaux avec les anciens. Ce taMeau qui est ù la
fin de ce premier volume paraîtra d'autant plus com-
modeaux étudiant, que nous avons opère ies réduc-
tions conformément aux anciens poids dont nous
avons rappelé jusqu'aux sienes qui étalent adoptés
en médecine dans l'art de Mr)t:uJer.
Voyez l'instruction et le tableau à la fin du vo<
!umc.
Des MC~~r~.
Les mesures de capacité, doivent être rejetées des
tahoratoircs de pbormacie, par la raison que les
fluides varient beaucoup entrcux, par leur pesan-
teur spécifique. Si l'on calculait les quantités par le
volume, on serait dans des erreurs perpétueDcs; et
dans les sciences exactes, il faut être sûr des quan-
tités pour être certain des conséquences qui doivent
en résulter. S'il s'agit de distribuer des boissons ou
petit-Tait
tisannes, du et autres nuides, dont la pe-
santeur est a peu près éga)e à celle de l'eau distillée
à la température de la g!ace fondante; le pharma-
cien an lieu d'employer les noms dc/w!<6 ou ~/ow<
/e, emploiera ceux de <~M:c ~tVe~ ou /~<?wnw<
qui expriment tes quantités en poids, et dont les
rapports sont & pen près les mêmes mais s'il s'agit
d'une opération & exécuter, M aura soin de peser
constamment ses fluides, et non de tes mesurer.
Il est des estimations de quantités, que l'on dé-
signe par des mots convenus, souvent même par
abbréviation, dans lesformules médicamenteuses,et
qu'il est IndispensaMe de connaître telles sont les
abréviations désignées dans le tableau ci-dessons.
s.
empoigner.
Pugt). j. ou P. j. Pugille ou pincée. Ce que peovent pin-
v.
cer les doig~.
e.
a.
N". ï,2,etc.exprimelenombrede&tuts ou morceaux.
Ana, ou aa, exprime de chaque.
v.
P. signifie Parties égales.
m. Quantité suffisante.
Q.
Q. Le que vous voudrez.
j.
S. Selon Fart.
B. Bain marie.
B. Bain de vapeurs.
Coeht. j.
J~ec~e CM pt euex.
cuitte)
Une
Cochleatim. Par cuiUet'ée.
éc.
Gutt. Une goutte.
r.nat.
M.misce. Faites.
Mctez.
CHAPITRE IV. j
Des ?M~CO!m<°/:<.f~ce~M C~, C~CO~MM~Û~0~
à
JS
.Z)~M<tWM<f .H'W~/M.
Un médicament est simple, iorqu'H ne partictpc
que d'mtt' seule substance ou iorsquu n'ofh'e
qu'une substance unique ce qui n'est pas précisé-
ment la même chose. Un corps naturel pris dans
l'un des trois grands ordres de la nature et dont
l'usage est rc!atifa!'art de la pharmacie ou de la
mjdecinc, c<t un véritable médicament simp!e;
dit.
antM H s'en iaut souvent beaucoup qu'il sait dans un
état propre a i'usagc. Dans cette cti'constancc H ne
doit être rcputc par Je pharmacien, que comme une i,
dicamenteuses. (Je mente corps naturei auquel on a
matière qni iait partie des substances naturelles mé-
Fait subir une opération soit préuminaire, soit. de-
terminée, prend alors !e nom de médicamentsim-
ple, proprement
Des M?~C~m.?M~<7/'< '`
$ VI. De la dessication.
La dessication est une opération il l'aide de laquelle
on prive un corps de l'humidité qui ne lui est point
absolument essentielle. E!){- a pour JMit de conserver
les corps ot ~anlquc& dont on désire de prolonger l'u-
sage jusque ~ans les saisons où la nature leur refuse
une existence active. Cette opération s'exerce prin-
cipatcment sur les végétaux, et quelquefois sur les
animaux ou cmtaiaes parties des nnimaux.
La dcssicatio)) cxi~e des connaissancesinfiniment
plus ëtenduct. qu'on «c l'imagine au premier aspect.
Quel que soit l'individu ou la partie de t'individu. que
1 on veuille conserver par la sou!:t)a<:tion de
sou hu-
midité, il iaut savoir prunitivennjat le choisir, et en-
suite le préparer.
Le choix regarde le nnt.uralistepharmacien. Avaut
(le se dcterunnet-, celui-ci doit examiner si le sujet
qu'H se propose cle conserver, a reçu Je la nature sa
dernière et parfaite uinboration si lu saisou dans la-
quelle il se trouve, est vraiment celle qui convienne&
sa récolte; et sous ces deux rapports, le choix qu'il
va faire est de la plus haute importance.
Au choix succede la préparation préliminaire. Ici
le pharmacien laisse apercevoir les iecondes
res-
sources de son art: il modifie tous les corps natmets
à son gré; il supprime ce qui est rejeter, conserve
ce qui est à conserver: il multiplie les surfaces selon
qtt'H a phts ou moins d'ohstac!es & surmonter pour
atteittdrc an but d'une pai'Rutc dessication.
\ic')))Cut cttsttite ffs divers deeres de tempëratm'c
d'un il Faut (jtt'it c"nn:tisse
les puissances respectives.
C'est t'uttunf pt)\sic!cu nu'i) les apptiquera, ({u'ii les
~m'xngo'a avec art, qu'd tes graduera, qu'U ne les
ëtcvct'a pa< jus~n'nrt turme qui atterpm!t la texture de
ses sujets, 'i :)utot il opérer:) u !)!<' Jthre, tnais en ëvt.
tant te contact 'iircct de ta !nn)!ere tantôt, au cou.
traire, it exposera ses sujets aux t'ayons d'un bean
so)<)< d'antres fois, n prëterera nne température se-
chpdansnn lieu obscur, quetnuctbis encore itrenfer.
Htera ses sujets dans des enveloppes impet'mëabtes n
i'air, et ~m ite le soient point a tcan et ce qui peut.
ctre excitera J'etonnenu'nt,c'est (m'i) est des circons-
tances où i) trempera ses sujets dans i'catt, d'abord
t'roide, ensuite chaude, pour les disposer u une ptus
parfaite dessieatiou. Mais avant ~ue deciterdcs cxem.
pies de chacun de ces modes de dessication, voyous
de t'oeU du chimiste ce qu'eue est en e!Je. morne;
examinons !es intéressants phcnontcocs quitte pro-
duit torst(u*e)te a été hiett conduite. t.a dcssication
est un vëntabte extrait de pharmacie c'est le rap-
prochement des principes les plus essentiets d'une
substance soit Yc~etate, soit animate, qu'e!)c vient
d'opérer sans avttirdëtruitu! sa forme ni son agréga-
tion des parties, c'est fart de conserver un corps en
son entier, en lui enlevant seulement la portion du
ituide aqueux qui aurait contribue tût ou tard a sa
dësorganixadon, par Ja terntentation c'est uneaaran-
tie réciproque que chaque principe donne à cetui qui
rapproche, soit qx'its se protègent t'un par Fautre
soit qu'its se combinent d'une manière plus mtime,
et qu alors ils offrent moinsdc surfaces aux agents ex-
teneurs. La dcssication est une véritable opération
chimique, ou si on l'aime mieux, c'est un complé-
ment d'ëtahoration que !a nature n'a pu achever, et
que le pharmacien perfectionne par les moyens qu~
hu indique l'art qun professe.
Cette assertion n'est point hasardée; elle n'est
pas
non plus la conséquenced'un système hyputiietiquc
t'cxperiencc donontre {ourneik'meut que nonseutc-
Htent um'piatHe desseciicc avec art, t~n~edu côte de
t'odcur, mai': encore qu'eue augmente eu quahtë et
en quantité Je principes. L'extrait d'une ptante, ob-
tenu soit par t'évaporation de son suc exprime, soit
par son infusion ou sa décoction dans son état récent,
comparé à l'extrait de la même plante dessefhec, ob.
tenu par l'intmion protongëe, oti't'ira non sentcment
des dtHet'cncci; dans les quantités, mais encore dans
les qnautës. De deux cxu'alts expose:! à u ne metne
tL'tupératm'e, le pt'cnuer se couvrira de moisissm'e,
tandis que celui ohtcua de ta ptantf sèche se conser-
vera sain, et aura doune un seizième de pins de pro-
duit extractif.
La dessication est nu!)c toutes les fuis que le ve-
ntât à dessécher n'u pas reçu de la nature toute son
daboration; mais si au contraire tous les actes de la
vcgetation ont été ronpHs à son égard, il devient,
dmts des mains habiles, un médicament précieux à
rai t de guérir.
I.orsqu'un végétal est complet, il est formé de cinq
parties; savoir, de racines, de tiges, de feuilles, de
ticttrs et de fruits. Quoiqu'on physique le fruit et la
i-ctuence ne soient qu'un mOnc produit organique
Yc~tu), le nmdc de dessication n'étant pas le mente
pour tuus les genres de fruits ou semences il &ut
Lien par lois emprunter les distinctions vuigaires.
Passous en revue toutes les variétés qu'offrent à l'art
de tadcssication.eespt'oduitsdi'ttinctsde la végétation.
Comntcncons par les racines.
Toutes les racines peuvent être comprises sous
quatre genre); savoir
Les racines ligneuses aromatiques,
Les racines tigneu~cs inodores,
I-es racines inucHtaginenses out p~pcuses,
Et les racines succulentes.
Les différences dans leurs principe~ dans leur
texture, dans les quautitéiid'ean de végétation qu'étiez
contiennent, l'aptitude tp'ont qu<t<mcs.uaes d'cttes
à attirer l'humidtté de l'air, t.'ndis que les autres se
refusent a cette attraction v"i)a k"; considérations
qui doivent déterminer le mode de !eur dessication.
Les racines ligneuses, aronuttiquc~ ou non, ont
peu d'itumidité à laisser échapper pour rapprocher
leurs principes (lui scioignent du ttuide aftncnx; il
sntnt<le tes étendre dans un Heu ou l'an' circule ta-
cilement, et dont !a température soit de to à t5 de-
grés. Tonr exemple des yaciocs ligneuses odorantes,
cdies d'~e/;<? et de ~er~ pour celles inodores, la
C/7!<<M.M, royc<7/~pj!
Les racinesmucHiagineusesetpulpeuses, telles que
ceUcs de guimauve, dR consoudf, exigent plus de
soins. Les premier!! sont d'une ncrf'ssité absotue; ik
se rapportent au choix. Si ces racines ont été arra-
chées de terre avant leur matm Ité parfaite, on dans
le moment de la rëgétation renaissante, au Heu de
t'être dans celui de son rfpos,cites diminueront con-
sidéraMement de volume par la dessication, et elles
attireront puissamment l'humidité de rair H n'y a
donc pas a hésiter ponr !e temps de les récoher. Les
seconds sont relatifs au lieu oit doit s'opérer la dessi-
cation. Après les avoir mondées de leurs fibres che-
velues, leur avoir enlevé Fépidernte, et les avoir
coupées par tranches, on les place dans uue étuve,
par préférence, afin de les prtver, autant que pos-
sible, du contact de la lumière, et de conserverleur
blancheur. On a l'attention de renouveler souventles
surfaces, et d'été ver graduellement la température,
jusqu'à trente degrés.
Les racines succulentes, telles que celles de la
brione, du nymphapa, etc., doivent être coupées
par tranches, traversées par un fil, et suspendues
dans une étuvc spacieuse ou it y ait un grand courant
d'air et dont la température soit éÏevéc par les
rayons du soleil ou par du feu dans un poële, {us-
(m'à 25 degrés.
La dcssication de i'otsnon de seille a long'tentps
passé pour être très dimcne mais le célèbre DcM<!cA<
a indique un procédé (fue les pharmaciens se sont
empressés daccueiitir. H consiste à scanner de cha-
que côté lcs lames de cette buthe, à les traverser d'un
fil dans la partie blanche que l'on nomme o/<~ et
a les suspendre en manière de chapelet, autour d'un
foyer, ou dans une étuve dont la température soit
élevée à g5 ou ~.o degrés. On les maintient dans cette
atmosphère chaude jusqu'à ce qu'elles soient par-
faitement sèches et cassantes.
Les tiges solides prennent le nom de bois, lors-
qu'elles sont séparées de leurs racines. Leur dessica-
tum est relative à leur texture ou à leur pésanteur
spécinque. Les bois veineux et résineux se sèchent
par leur seule exposition à l'air. Les hois légers sont
plus sujets au putri!age mais il sunit de les garantir
des injures de l'air, et de les tenir dans une tempéra-
ture moyenne.
Les tiges molles ou flexibles ne se font point des-
sécher à part des feuilles.
La dessication des écorces est on ne peut pas plus
simple. C'est toujours de la seconde écorce dont on
fait usage en pharmacie. La plupart des écorces mé-
dicinales nous sont envoyées toutes sèches. Celles
que nous récoltonsdans notre pays se réduisent à un
très petit nombre. Il suffit de les exposer aux rayons
d'un très beau soleil, ou dans une étuve dont la tem-
pérature soit de 15 à 20 degrés.
Les feuilles des plantes diffèrent entre elles par
teurs principes, leurs odeurs, et les quantités d'cau
de végétation qu'elles contiennent. Ou tenterait en
vain de taire sécher les taitues, les chicoracées, les
crucifères, les basilics; mais l'art du pharmacien y
a suppléé par d'autresopérations,à l'atde desqu~tte~
on conserve leurs propriétés médicinales.
L'axiome reçu ponr la dessication est /Me&&t
~M/~ c/~M. &[ats la température ne doit pas être
la même pour toutes les plantes indistinctement.
Les p!antes inodores, teltcs que les ma!vaef!es, tes
&uUtes de houitton b!auc et autres scmbtabte- doi-
veut être exposées a nue température qui s'éteve
jusqu'à .'}o degrés, soit au soleil, soit dans une étu~e.
Les horragmées peuvent supporter une tempe*
rature de g5 degrés. Ou remarque que ceUes qui eut
été séchécs rapidement dans une étuve, ont une
meilleure odeur et une couleur verte plus Uniterme
que torxqu'tiues ont cté scchëcs au soleil. Celles que
Ion a fait sécher à l'ombre, dans une température
esatc a cette de io degrés, sont noircies en partie,
pins moties que secues, et n'eut qu'une odeur de
lunucr.
Les plnutes omMufères, teucs que i'aucth. le
ieuoutletr<uus, penveut être desscubëesau soleil ou
dans une étuve à unt: tentpéruturede20 à 20 degrés.
Enuu les piantcs dites aromatiques, de la iatuiUc
des Jablées, peu veut être desséchees à l'ombre, à t5
degrés de température.
i.M desiiicatiou des Heurs est sounuse à deux consi-
dérations très uuportatites, savoir, ia couservatiou
de )eurs odeurs, ctque!quetbisce!te de !enrs couleurs.
Les itcurs dont t'arotne est detayé dnus beaucou'p
d'eMU de végétation telles sont les tubéreuses, les
lys, les tasnuns, ne se conservent point par ta dessi-
eatiou; fart du distillateury a supplée.
Les ilcurs dont le principe cotorant n'est pas utile,
tcl)(.'s que celles du houiHou btauc, du pécher, etc.,
doivent être sechees rapidement, soit au (ioieil, soit
a mie température de x5 à go degrés.
Les Meurs dont on se propose de conserver la coû-
tent' et qui contiennent peu d'eau de végétation,telles
que ce!ies du muguet, de la petite centaurée, du
ntctUot, doivent être enfermées dans du papier pour
être privées du contact de la lumière. On les suspend
en tnauio'c de guirtande dans un vaste tocfd à 1 abri
de t humidité, et dont la température soit de ïo à
ï~ degrés.
Les roses ronges cueillies eu bouton, mondées de
leurs
~tj~i
hnrs catices et de leurs cngtcts, sëchëes dans une
étuve dont ta température est progressivement ëtcvt.
a 30 degrés, ont une bien nteiticure odeur et une
ptns Oelle couleur fntc celles nui ont été sëchëes au
t
soleil. Si on les iait sécher a ombre sans élévation
de température, elles perdent iem' odeur et tem'
content'.
Les ttem's dont rarome adhère H l'eau de vcgctn-
tion, et dont )a couleur est facilement altérée par
leur contact avec !a Innuerf telles sont les fleurs
de \'to)cttes t d'œHIets,de pavots rouges, etc, doiventt
être plongées dans Fcan bouillante, pendant trois ou
quatre secondes ou plus. On les ex~prunc prontptc-
ment à travers un unge ensuite on les détache les
unes des antres pour les étendre sur des tamis, et on
les Sut sécher dans une étuve, a nnc température de
r5 a z5 degrés. Ces Heurs conservent leurs odeurs et
Jcm's couleurs. Ce procédé a été pratiqué en premier
lieu par jFo~ny et confirmé par 2)e~eM.e, tous deux
pharmaciens d un mente distingué.
Parmi les fruits que Fon conserve par ladessication.
nous avons a citer les fruits huitcnx on ëmnisifs, les
i'nnts pulpeux, les fruits à pépins, les fruits à baies
et les fruits a gousses ou tëgumineux.
t.es fruits aui)cux à double pëncarpe tels fnte
les amandes, les noisettes, les noix doivent ëh'e
seciiës au soleil dans des greniers sur le carreau
ou les planches,et jamais sur terre, ni dans des ëtnvcs.
Les fruits pulpcux dont le péricarpe immédiat est
coriace, ne se conservent que pendant un an. Onice
ëcate, et ou les fait sécher à l'ombre. Tels sont le»
marrons, les chataigucs.
Les fruits à pépius, tels (jne la pomme et la poire,
et singulièrementl'espèce de pommes appelées re/-
nette et respèce de poires dites de rew.M<?/< se con-
serventparfadessication; mais on t:tit cuire ces fruits
à moitié, par rinterniede de l'can bouillante, pour
en développer te principe sucre; ensuite on iait
intervenir la chaleur du four, élevée à go degrët
doHxe heures après, on les trempe dans !e syrop qn'ih
ont jeté au sorth- de l'eau boniitante t'tmmeriiion
dans ce syrop et le bain d'étuve sont répétés deux on
trois fois.
Les prunes de Damas noires et les prunes dites
de Sainte-Catherine, se font séctter a une tempéra.
ture de 2.) à g.'j degrés. Les premières sont d'usage en
pharmacie sons te notn de~/«/!<M~;/!o<ry/ tes antres
sont servies sur nos tables.
Les fruits à baies, tels que les raisins, qui sont
bien murs et (pu contiennentbeaucoup de muquenx
sucre, se conservent fort. long-temps frais, si les
grains sont sniUsamntent espaces sur la rattc.
Les raisins secs que nous vovons dans le com-
ïncrce, ont tous été sèches an solèil il nous en vient
det'Espagne, de la Cdl-tbi-e 9 de t'fstmc deCorynthe,
de Damas. Les raisins de caisse ou passes qui nonf
viennent dh nos départements méridionaux, sont de
même sèches au soleil. (J'est l'espèce de raisin appelé
~/<M. On trentpcanparavanttesgrappesentièresdans
une lessive de baritte pour enlever le duvet dont les
grainjs sont recouverts.
Les ()",ues vtoieHes, Manches, et celles que t'en
ugucs
nomme grasses, abondent égatcment en prin-
cipe muqueux sucre; on les fait scehcrsurdes cfaies,
ansote!t,taot enE~pagneque dans nos départements
ntéridionaux.
Les fruits médicinaux exotiques nous arrivent toos
privés de teur hunndtte surabondante par la dcssi-
cation.
H y en a de putpeux et sucrés, telles sont tes dut.
tes, les jujubes, la casse en b&toa. On récolte ces
fruits torsqu'Us sont arrivés à leur maturité, et on y;
les expose pendant quelque temps aux rayons du
soleil.
Les tamarins sont conservés dans leurs gousses
¡
les sébestes sont desséchés au soleil, jusqu'à ce qu'ils
eoieat bien rides.
Les fruits huiteux, tels que les espèces de ricin,
les pignons d'Inde, sont e&posés
1
au soleil dans leurs
coques.
Les inuts aromatiques, tels que tes muscades, les
sérottes, le poivre, sont promptement secs dans les
lieux. où ils naissent. Il suffit de les exposer à l'air
libre et à l'ombre.
Les fruits tégumineux seconserveoten vert et lors
de tcur maturité parfaite, par la dessicàtion.
Un procède bien assuré pour conserver les fèves
(le marais, les haricots verts, est celui qui consiste &
les faire trentper d'abord dans l'eau froide, ensuite
dans FeaM boutttaute pendant ({uatre ou six secondea
seulement alors o]~ les taitëgoutter~et on les expose
étendus sur des claies, dans une étuve à une tetn-
nëraturc de 3o & g5 degrés, jusque ce qu'ils soient
Men secs.
Les petits pois verts se conservent par te même
procède, sauf que lorsqu'ils ont été ressuyés sur des
ta.)tis,à uue tcmperatm'e de !5 à zo degrés, on les
troupe dans une eau sucrée, 6~. grammes (2 onces)
de sucre par cinq hectogrammes d'eau ( une livre )
et on les porte à fctuvc. On répète t'Immersiondans
l'eau sucrée, et ladessication a Fétuve deux ou trois
fois.
H est un autre procédé pour conserver des petits
pois, et tous les fruits de choix, comme abricots,
pèches, pommes et poires, qui est très avantageux
0
et encore fort peu connu.
Ce procédé consiste à faire chanffer une bouteille
de verre à large oriuce, pour la vider de l'air afmo-
sptiétique. On y introduit ensuite des petits pois ou
antres fruits, jusqu'aux, deux tiers on couche exac-
tement avec du liège, ou fixe le bouchon avec un
lien. Dans cet état on chatuïedenouveauta bouteille
à la chaleur du haiu marie, pendant la durée de
quatre heures. L'eau de végétation des fruits forte-
tncntrarénée, les cuit en partie, dévetoppeteur
principe sucré, et les amené à l'état de condit. Le
vase qui contient ces fruits ne contenant point uu
presque point d'air ils ne sont point exposés à fer-
tucntcr. Ce sont des fruits de recherclie pour leur
extrême délicatesse.
Les moyens de dessication, n regard des semen-
ces, sont egalement relatifs.
Les semences on graines tégumineuscs arrivées &
leur maturité se font sécher au soleil d'abord dans
leurs cosses, et ensuite séparément.
Les grains û'umentacés destinés & être consom-
més dans une ou deux. années sont d'abord sèches
avec leurs tiges, en épis, sur le champ même, an
so!ei! ensuite on bat le grain, on le vanne et on
le met en tas dans les greniers oit on le change de
place de temps a autre mais si l'on a ic projet de
l'emmagasiner, on le fait sécher dans de grandes
étuves à une température de vingt-cinq à trente de-
grés. On peut conserver, par ce procédé, les grai-
nes cérétdes pendant plus de trente ans, même avec
leurs facultés réproductrices.
Les semences mucH!agincuses,telles que celles da
coing se dessèchent à l'etuve à une température de
trente degrés.
Les semences émuisivesapnctiées semences iroides
majeures doivent être mondées de leurs péricarpes
coriaces, et séchécs à l'étuvc à une température de
vingt-cinq degrés.
Les semences de chêne vis, de navet sauvage d&
lin, se sèchent au soleil.
Les semences des crucifères, des ombelliFères,
les semences aromatiques doivent être sechées ett
conservées, autant qu U est possible, dans leurs si-
licules.
Eufut, les semences pulvérulentes inodores doi-
vent être séchécs au soleil.
CM A PITRE V.
De la ~CWC7'C~Ï<Wdes ~7«'#MJ*.
T
animaux se conservent tntëgra!ement eu par'
iJES
tiellement. Cette partiede la phamarcic appartient,
en queinuc sorte, a la matière médicale par préfé-
rence. J invite mes tcctenrs à constater la troisième
partie de mon ouvrage mtita!é CoMr~ élémentaire
~'AMO~ ~<c/~ ~wMecM~Me. Cependant
parmi les animaux que l'ou conserve, on distingue,
commc pour les vesëtaux, pins!eHrs modes de cott-
servatio.n savoir, intermède de I*a!coot,ou dcreaa
saturée de substances satines; la saumure, ou le ntUL-
riatc de soude la dessication le vernis gétatmeux,
et rembamnoMent.
i". Par l'intermède de t'a!coot, on plonge les
corps animaux entiers ou en parties distinctes, dans
ce Quidc de manière que ralcooi surnage le corps
a conserver. Mais cemeustruc,ens'emparant de i'hu<
midtté de ranimât, réagit: sur les membranes exter-
nes, et occasionne une a!térationsensih!e. Je pré-
iet~ le sulfate d'alumine dissout dans Fcau jusqu'à
saturation de ce i!ulde. Le citoyen C~~M~à pro-
posé la saturation de l'eau par le muriatc suroxi-
genéde mercure.
2". Par le muriate de soude ou la saumure nous
en avons dit quetquc chose en traitant les végétaux
par le même sel.
Par la dessication; ou conserve les vipères par
la dessication on conserve aussi les chairs ïnuscu-
laires du boeuf, du mouton, par la dessication et le
wrnis gélatineux, ~o~ez viandes sèches, page
deuxième volume de mon CoK~ élémentaire ~'A<f-
2~
toire W!e//c~<?f/M<M<?<Me.
isnhn, partes emttaumcmcnts. ~f~'Mmétne
volume du même ouvrage, page g~j..
Nous venons de constater les moyens de cunsef-
ifation qui appartiennent aux végétaux et. aux ani-
maux H nous reste il indiquer !cs va~es et les lieux
eu l'on doit conserver les nx'dicamcnts tant simntes
que composes.
Déjà nous avons désigné !cs vases au commence-
ment de cet ouvrage. Voyexia troisifme division des
vaisseaux ou vases destines a recevoir les médica-
ntents.Quantaux lieux qui doivent teur convenirpar
pt'efet-otee, on peut établir des principes gëocraux.
pour Je choix des températures.
Les meJIcanMMts tluides dont le vchtcnto est
aqueux, vincu~ ) aceteux ou alcoolique doivent
être lacés dans des lieux frais, tels que les caves.
dont Ja température est habituellementinférieure au
cinquième degt'edu tuermotnëtrereaumunen néan-
moins, on y comprend les syrops, les vins, les vina~-
{.rcs tnedicinaux, )ps eaux.de-vtc, les a!coo!s charges
ue principes, soit odorants, soitexh'acto-résineux,
soit huiieux To!ati!s,scit enfin t~incux. La raison de
pretërcnce pour cette tcntpcratut'c,estibndée sm'ia
disposition qu'ont les trois preutièrcs sortes de më-
dicaments, a !a fermentation, et les deux dernières
sortet. a !a volatilisatioii cusorte que Jcurs moue-
cules se tiennent plus etoignecs les unes des autres,
dans une températuro ctevcc, et qu'il en résulte que
la combinaison des principes que ces itutdes tien-
nent en dissolution, est beaucoup moins intime. On
a remarque, qu'en plongeant les esprits ardents et
odorants dans un bain de gtaceces liqueurs a!"
cootiques acquéraient en très peu de temps, la qua-
!ite des Ittpteurs très anciennes.
Les médicaments d'une consistance demi-uuide
et sèche, tels que les conserves, les extraits, les é~ec-
tuaires; les pastilles ou tab!e)tes, doivent ètre pla-
ces dans une température sëcbc.
Les pommades, les onguents, les emp)atres, les
haumcs, les tnu!cs par Iniuston, doivent être p!a.
ce'! dans une tcmpcnttm'c fro!dc, toujours un. des-
sous de dix degrés du thermomètre, parce nue les
corps hni!eux et adipeux, ont beaucoup de tendance
à )ox!genatio)t, consefjxcmmentM s'acidifie)' et à M
ranch', et que le moindt'e degré de chaleur suflit
pour les altérer d'une maulurc !<e<ititblc.
CHAPITRE VI.
Dc~ ~'t'cr-fe~ lois ~XW~M sont soumis ~OMJ les
co/y~f ~~<r<?.
I. ou s les corps sont attires les uns par tf-i! autres,
par des iorces on puissances qui, ('tant tort heureu-
sentent !nega!es entf'cttcs, !es nMhniennent chacun
dans l'état qui doit lui appartenir en narUcuHcr,
et pt'eviennent en consequeuce la confnston de tous
en une scule masse.
Cracc àrintmot'td Copemtcje voije qut cachait
t'onh'c uJmiraMe Je ta nature est tevë i'hommc
voit toutes les pat'ttcs Je cet immense univers se
approche)', s'un!r, s'organiser; toutes tes sciences
physiques reposer sur un principe inunuab)e, et
)cs'catcu!s astronomiques, (lui ne sembtaieut être
(ju'une hcne théorie se plucer à côté des rentes
eteroencs (t).
La pttysique nous a appris que tous les corp~
obéissaient la loi de l'attraction mais il est p!n-
x!cur& senrcs d'attraction qu'il faut connain'e et
savoir distinguer, pour ne pas s'égarer dans l'int-
mensité de la science de !a nature, et pour suivre
avec profit le cours d'étude de la pharmactc-
chimique.
QUATRtÈME L 0 t.
~y/y ~<? /'<ï/McA'o~ rA/K<' ait ~'e~ <?/?~'c ~<-r
CO~ /it~~MC ~~C au /MO<~ 0<~M/</C.
Il est bien certaut que rattract!ott de combinaison
ne pouvant avoir lieu ({n'entre les dernières mollé-
cntes des corps; c'<'st-a-dire,te6 plus detiecs, la Uni-
dite scm!)!c d nue nécessite indispensable; et Faxiome
qttidit: Co~or~ Ho~ ~M/~ /!<~ -w~o/M~confirme
cette as!iert)on (lui a été etqut est encore asscntie parr
Jes chimistes les ptus ceishres. Mais cette loi est-eUe
d'une rigueur absolue ? L'expériencedémontre qnc
deux corps partaitement secs ,1e MM~M'A? ~/nmo/ï«M
et la &~7'c c~/c~/re~ mis en contact, opèrent une de*
composition et une combinaison il est vrai que ces
deuxcorpssont alors dans nue grande division de leurs
moitecutes, par suite de leur trituration simnttance,
et qu'alors si ce n'est pas précisément de la nuldité,
c'est tout au moins une très grande dlsgrcgat!on. On
doit conclure de cette remarque que t'axtome en
lul-metne est vrai, et que toute combinaison, pour
être intime, doit être la suite d'une dissolution vraie.
ClîfQUïËMELOt.
Z-Or~MC f/CM-'C OK ~/Mi7p/<f corps ~'</HM~<~7M-
~«fMC/!t, /<'«r ~~C/'<Ï~M/'e cA~N /~M~
r/<? MM/0~,
On peut regarder cette loi comme constante. Tou-
tesies io!s qne deux ou ptusieurs corps dontles mo!-
iecutes sont de nature dtssitnitaire, se comhinent de
manière à ne for mer qu'un sent corps, ou à oHnr
un nouvel eue, il est inmossibtc qu'il n'y ait pas
à J'instant même de iacouu)inai'ion, un changement
eiïectifde température. La raison de cccttangemcut
néccss:aire est appuyée sur l'inégalité po&itivc dans
)cs températures qui appartiennent à tons les corps,
t)ne!~ qu'i)s soient. Dans un ouvrage e!ëmenta!re
u)t ne saurait trop se mettre A la portée des étudiants
<j'tl commencent. Nous venons de dire que chaque
corps avait son degré p:n'(icu)ier de température
qui ne pouvait être Je même que cehn d'un autre
corps son voisin. Que peut-on entendre par-Ut? C'est
(Mu existe deux sortes de températures bien dis-
ttnetes,savoir: tatempëratnre libre on thermometr!-
one, et !a tenmëraturcdeconthinaison,c'est-à-dire,
htisant partie des corps mêmes, et que les ancieM
cow/'<oM c/!<?/e~ /<if/<fc.
:)pt)e!taieat/e~
Lors de rnxtOt de deux corps, il y a ou enus-
Mon ou absorption de catoriqne. S'U y a émission
le oatorique conj)inc natHrpHetnent dans te corps
d'en il est dégage, devient thermonetriqne, et Ja
température est ptus ou moins étevëe s'it y a
absorption, !a tcmperatnrede~cnt plustrotdequeUe
prêtait avant la combinaison.
Les variations thermomet) iques,danslaréuntondes
forps, (tepende)tt encore <tes masses. Supposons que
)'utn'crse une senk' gomte d'acide stufHrique surdeux
livres d'eau. Le changement de température existera
&ans doute, mais it iandrait un thermomètre très
M:ns!Me pour !'cva!uer. Si au contraire a deux livres
dcau on ajoute deux !ivres d'acide su!mriqueà C6
dpgt'es, par graduation, it y aura une émission de
caduque eonsiderab!c, dont la températurethermo-
tnetrique pourra~ëtever& près de80 degrés. Ce phé-
))0)nenechIm!qncs'expIiquefacHement,!orsqu*on8ait
~ne reau,poursc mettre en equ!!ibrc avec !'actdc,a dû
? nécessairement laisser échapper tout ie caiorique
(jHeHe avait de p)ns dans sa composition, que n en
4, !n:t!t t'acidc sutfMri({ue dans !a stenne. Et on peut,
j'onr ainsi dire ca)cu)er les quantités de calorique
',i Louthine (jue contiennent tes dit~crens corps paria
ion'e de leur agrégation.
): L'absorption de catorique dans i'uniondc Jeux ou
i; ptusicurs corps, se manifeste précisément eu sens
contraire de Fonisssion de calorique. C'cst-a'difc
qu'H y a sensation de froid, au tien de sensation de
chaud. Il y a nécessairement absorption de catori. c
que lorsque de deux. corps que Fou veut unir l'un
est solide et l'autre Uuide, et que celui qw est solide À
peut devenirnuideau~dependsdct'autre.C'estainsi,
par exempte qu'un sel neutre que l'on ajoute a do
!'eau, fait acquérir à cette eau une températurep)ns
) 1
/<ï COM/CW.
ont r~
T°
i
()/t'Mc <7?~/c, ~'e/<<à /o:ybrM<e. 1.'
gaz
Le~Hxattunomac,
}Nt)t
t~.Lcsuxaci'lcmu)'iati(fue,t
forme rtjjnh're..
ta g!ace. "i
deux avec le moins d'eau possible cryittaiiixeht ch
2~. DenxsoUdc8t'cunispeuYentdevcnir(!tU(l{'s~
telle est i'uniuu de certains sels ncuti'M avec
La stace, fn absorbatit du catoi'iqnc des sets ncu.·
très, devient Uuidc.
'J
<&MM<<7/<?,7'<<ï~y!~<<7/
Des corps diff~'i~-tncnt ()tsib!es separoucHt,
deviennent tusibtcs !<)t"t({a'I)s sont nnis<
C'est ainsi qnf:t(isonhenn) mm métaux, rend )
les derniers tres-fusibifs, et le devient lui-même
davantage.
On pourrait )nu!tip!!er beaucoup plus tes exem-
ptes mais ceux que nous venons de citer, sont plus
que suçants pour prouver que les corps combtnés
acouicreut des propriétés totalement diftcreates de
cettes des corps composants.
SNPTtËMËt LOI.
.W&'<W Jf CO~K~~MOM se mesure ~y <~
~f M/~ ~</<w ~roMt~f ~w'c /'M/<t<o/it formée
C/C <i~«~ ou ~CMM corps.
I) doit être t'egat'de comme certain que plus deux
furps combinés exigent d'efforts pour ét)~ sépares~
p!u!: H y a de ibrce d'adhésion dans la combinaison.
0), ht puissance d~adheMon donne néccssairement
h )ucsm;e de la force d'attraction. En effet, ce ne
bout pas les corps qui s'unissent avec le plus d'avis
dite, qui résistent le plus a la force qui tend a les
ttcsunir: nous pouvons citer un e&emple à l'appui
de cette astiertion..L'acide nitrique, est facHement dc-
cottiposH par le tuercm'e et ce mëtat est prompte-
meat dissout par cet acide.
Cependant, si l'on verse de l'acide munatique sur
uncdisso!nt.Ion de mercure dans l'acide nitrique, il
Y.) anssitut précipitation de nnu-iate de mercure; et
si J'on soumet le nitrate de
mercure à l'action du ça-
Im'iqnc, Facide nitriques'échappe, et il ne reste que
Je l'oxide de mercure; etmctne, si la température est
plus (~evëc. Je tnercurc se ressuscite tandis que le
même UMtal comninc avec Faeide nutriatique, avec
~u! i) ne se combine qu'avec difncuttc, adhère avec
une telle force à cet acide, qu'U faut J'intermede
(iun autre corps, pour rompre ret~ct de son at-
t~ction~
HUïTI&ME LOI.
corps //<w~<M ~M~H.c la M~Me/b/'ce
ST~M les
~'<C~McA<M~Mf~~/0/~eM~ de /0&-
~eA/~c entre les <e/
~cn~o/ déterminerle ~/e~7'~ de ce~s/b/*ce c~c~'
corps <7e /? nature.
Cette Inégalité de force d'attt'action de combi-
1
t
de quatre espèces, savoir:
..Prec~p~ '<M. – Lorsque !a matière séparée
du composé par celle qu'on y ajoute, occupe !a place
<Iu ibnd exempte la magnésie précipitée de son
sulfate par ta potasse.
2 ..Pr<M~'&s /<K/ – Lorsque Je précipitant se
combine et précipite avec la matière du compose.
se
Tel est le mercure précipite du nitrate mercuriei par
j'aeide mnriatique.
3 Pr~/?t'Mr. –' Lorsque la tnatière du com'
posé n'a souffert aucune altération. Te)s sont les sels
ct~stailisabiesprécipités dej'eau qui les tient en so.
lution par l'alcool.
jP/'cc/ impur. Lorsqu'il participe du pré.
ftpitaut. Tc!s sont les précipites metaUiques par Jes
.aicaiis.
L n moyen slirde reconnattrc sur Je chanip,un prc<
cipite impur, c'est d'ajouter plus du corps précipi-
tant qu'il n'en faut pour détruire la combinaison du
corps que Fon décompose alors il v a re(lissolution
du précipite pnr !c précipitant; cxcmpic:Je cuivre
du nitrate ou du sunate de ce nom précipité et re.
dissout par l'ammoniac, la teinture martiate alcaline
de Stahf.
La seconde, nommée attraction otcctive doub!u,
p~t. t'cne qui s'ex-tit'cc entre deux corph dcja combina,
et, d'ou n rcsntte une double dccotnposition et une
duubie combinaison. Mats ce qu'il y a de rcnmr-
<)(mbtc dans cette sorte d'attraction, c'est que ces
dcux~pncxomenes chimiques n'aunuent pas heu, si
k'< deux coups mis en contact n'étaient pas I')tn et
i'ttntrc dims t'état de comhtnmson. Un cxetnpie va
rendre cette assertion très facile tt compt'endt'c.
On suppose, ~i'un cote, du sutEnte de put:tssc, et
de l'autre du uitrate catcaire, tous deux. eu Hqucur,
et nus ça contact. H s'opérera uuc doubtc dccompu-
tiition, et par Ja MHtne coniicquc~ce, une douLte
cdtnbtnaixo)).
P:n' quelle puissance s'est-H fait que tapotasse,
d'xtt ia tendance a la t'otn))!na!t.on avec l'acide snl-
fut'itttte, est telle qu'on ne connaisse qui' !a bi'nto
qui l'oblige a ccdcr, ait pu se séparer de cet acide,
pour cëder la p!acc à la chaux, et se combiner de
bon cote avec t'addc nitrique ? On remarque que
ni ta chaux, m Facide nitrique, emptoyës isolement,
ne pourraient opérer la moindre atteraHoo d:ms
conthinaison dn sutRuc de potasse. Ponr expUqner
t.t cau!.c des deux faits nouveaux, résumants de h
(loubte décomposition qui a donné pour nrodnit:
ou nitrate catcaire et dn stdtate de chaux, H faut
M\oir que les forces d'attraction sont ~M/cjce~/Bjr
et ~'t'fK~& que l'attraction qnicscente te.nd a
rctenif tes corps dans t'état combine; que l'attraction
diycHcntc tend au contt'aire a etoigner les corps
composants de iteurs composés. Cela posé, si la puts-
!.auce dtVcUente est pt~s grande fjne la fmieseeate,
il (kit s'ensuivre nécessairementune décomposition.
C'est prec~cment ce qu'il arrive dans l'exempte
proposé.
Un suppose que !a&M'ce d'attraction entre t'acide
''uHunque et ia potasse soit comnMd; que ceUc de
i'acide nitrique tende à y adhérct' par une ibrce
cojn me y d'une autre part ,.<me !a chaux Mttu'e Facide
sutfuriquc par une force comme 6~ et que l'acide
nitrique ne soit retenu que par une force comme
il résulte que l'acide sutturique du sutfate de potasse,
attire par 6, par la chaux, n'est plus retenu que
par une force a, par la potasse. Celle-ci attirée par
l'acide nitrique, par une i'orce 7, tandis que ce
dernier n'est retenu par la chanx que par une ibrcc
Il arrivera que ta tendance à la combinaison qui i;
existe entre la potasse et l'acide nitrique, étant de
trois degrés de puissance, tandis qu'i! ne lui reste
que deux degrés de cette même puissance, pour
demeurer combinée avec l'acide sutturique ce der-
nier acide sera toréé de coder la potasse a l'acide l,
nitrique, par la raison que trois l'emportentsur deux
neccMaironent.
{r
Il est beaucoup de circonstances, ou fattraction
c!ective double se lait remarquer dans les tabora-
toires de chimie mais c'est sur-tout dans les divers
combinés de la nature, qu'e!ie est plus 6'équente, t
et qu'e!!e vient importante, sur-tout a la formation
de certains corps minéraux.
NEUVIÈME LOI. ,j
J~Mr<M'<Kw de. co~/?MtKW est en raison
M~fe de ~i; M~r<ï~o~ Jej corps M7~
par les autres..
L'auteur de cette loi a voulu prouver deux faits,
qui se rencontrent dans toutes les espèces de com-
binaisons. Le prcnncr, que tous !cs corps, en se
combinant, sont soumis à des proportions de com-
binaison au-dc)à desquelles les combinés ne peuvent
plus prendre uue plus gmnde quantité de chacun
de ieurs composants. A'nsi, par exempte, i'acide
~ttfurique est composé de 69 parties de soufre et
de gt parties d'oxigenc cet acide, à ce tenue de
combinaison, est à son point de saturation il j)c
peut pas se charger d'une p!ns crande quantité Je ,c
soufré, sans luterpompre léquihhre qui le uo~ti- ;:1
1
tuait acide suimnquc et si on lui enlève une portion
de son oxigène, alors il devient acide sulhn'eux
et il s'éloigne d'autant de sou véritable point de
saturation. Voilà pour l'explication du premier fait.
Le second, c'est que la combinaisondes premières
mollécnles de chacun des corps composants, est
toujours plus forte que celle qui s'exécute entre les
dernières, à mesure qu'elle s'opère et qu'elle ap-
proche de la saturation. L'expérience ait voir à
chaque instant, qu'un corps combiné {usqu'a satu-
ration cède plus facilement une partie de l'un de
<saturë, et
ses composants, que lorsqu'il n'est pas
qn'u est très dUBcue, au contraire, de séparer ses
dernières monécules de décomposition, ou, si l'on
veut, sespremièresde combinaison. Je citerai encore
pour exemple l'acide sulfurique. Si l'on met cet
acide en contact avec le mercure, on obtiendra, à
l'aide du calorique de l'acide 8uHurcux et da
sulfate de mercure. H y a donc eu d'abord décom-
position de l'acide, oxidation du mercure, et ensuite
dissolution de ce métal pour en former un sulfate.
H résulte de ce fait, que les dernières mollécules
d'oxigène, qui se sont combinées au soufre pour
en faire deTacide sulfui-ique, sont plus faciles à
se séparer de la base
soufre, que les premières
<jni s y sont combinées.
DtXIEME LO!.
Cette loi est celle que le citoyen Fourcroy appelle
Mtti'act!onp~<7~oM/t<s.Ene s'exerce entre les corps
(lui n'ont pas de tendance a se combiner immédia-
tement, mais qui peuvent se combiner par l'inter-
mède d'un autre, sans lequel il ne se manifesterait
point d'attraction. Exempte, l'eau et le fer ne se
combinent point directement; mais si on ajoute de
l'acide sulfurique, celui-ci dispose le fer à décom-
poser l'eau le métal s'empare de l'oxigène de ce
llnide~ s'oxide, et peu après se dissout dans l'acide
sulfurique, avec lequel il forme du sulfate de fer.
Le gaz hydrogène de t'eau est mis & ua, et s'échappe
comme pfus !eger que les corps environnants. Antre j ',1
exemple, le soufre n'est point atta~ë par remt, et ..1
ne l'attaque point tna!s si on l'unit u Hn alcali, ce ;1
nouveau combine dcfomposc i'eau, s'empare de son j
hydrogène, iorme de 1 hydrogène sulfuré, et le
soufre l'état de sutfure est sotubte dans ce tMdo ¡,
l'
aqueux.
Troisième exempte l'acide carbonique n'est pM '.1
dëcomposabte par !c phosphore, et le devient s'it
est combine avec la soude on avec ia chaux,
s
CHAPITREE V ÏI.
· jD<?/rt~M~o/
De la réprclsion. :J
CHAPITRE VIII.
Des ~<H 0«~?M~CJ C/<M~KM.
JLES
gax ou fluides ëtastiques sont des corps dont !e):
mo!)ccuies soutdansnn ëtatde division tctfe qn'e!!es
jouissent d'une mobUite exu'entc.ct (ju'cHes sont
plus ou moins suscepttMes de conpt'ession. Leur
cotnpressibiiite est la cause immédiate de leuretasti~
cité. En effet, pour qu'un corps soit rcputë é!ast!-
qne, H faut fru Il pmssc être cofnprimc pour re-
prendre ensutte son état naturei des f~nc la tôt <'e de
compression cesse d'avoir tieu. Les degrés d'eiasti-
citë des gaz ou fluides aëriibrmes ne sont pas les
L
marnes pour tous ils varient nécessairement, en
conséquence de leur légèreté ou pesanteur spécin<
< que. Mais & quoi doit~on rapporter la cause de leur
état gazeux ? Point de doute que ce ne soit à ta quan-
tité plus ou moins considérable de calorique qui entre
dans la combinaison de ces corps et à la force
d'attraction qui existe entre ces corps d'une part et
i le calorique de l'autre. Il faut distinguer ici la dif-
ference qui existe entre ce que nous avons nommé
plus
<
haut) capacité et c&nducihititëdu calorique, ou
attraction pour If calorique. Lorsque les mollécules
d'un corps sont tenues écartées par le calorique de
manicre qu'elles jouissent de l'aréiformité par leur
cxtrcme~ivision, leur état gazeux n'estqu'acciden-
tel, et la rencontre d'un corps R'oid les retablit LIen-
tut dans rétat qui leur est plus naturel. Il n'en est
pas de même des uuidcs élastiques qui doivent leur
J état gazeux à leur véritable cotnbinatson avec le ca-
lorique pour que ceux-ci cessent d'être aérifor-
mes il faut que la soustraction du calorique soit
opérée par une véritable décomposition et combi-
naison nouvelle soit du calorique avec un autre
corps, soit de la base elle même du fluide gazeux
avec un corps avec qui il forme un nouveau com-
biné.Ainsi la distinction des fluides élastiquesgazeux
en permanents et non permanents est purement gra-
1 tuite chaque corps naturel est doué du genre d ag-
gt-cgation qui lui est propre; ses modificationsdans sa
consistance ne sont}amais que des accidents qu'ildoit
soit à la présence, soit à l'absence du calorique.
Il était bon de s'entendre sur la véritable signin-
cation des gaz ou fluides élastiques proprement dits.
¡ Essayons de les faire connaître maintenant pour ce
qu'ils sont en eux-mêmes et quels sont les caractè-
,I¡
res qui les distinguent entre eux.
Tout fluide élastique est composé d'une base ou
1.
simple ou composée, et de calorique dans l'état de
cond)ina!son. Ces bases exigent plus ou moinsde ca-
brique pourétre tenues en dissolution, et être ame-
r
néestt l'état aériïbrmc. On peut donc nttt'tbncr !em'
pins on moins grande tendance a la combinaison
avec cet agent de répulsion leur pésanteur spéciS-
que, !enr ressort, lorsqu'ils jouis<tent de l'état gazeux.
Nous avons dit que les ituides élastiques avaient
base ou simple on composée. Il est donc possibleune de
les distinguer entre eux en simples et composes.
Ceux que nous présenterons comme simples,
ne se-
ront que la dissolution d'une base unique avec le ça.
torique ceux que nous regardons comme
compo.
ses, sont le résultat de deux bases ou substances
simples, au moins, avec le calorique. Nous exami-
nerons d'abord les fluides Mastiquesles plus simples,
tels que les gaz oxigènc, azote, hydro~ne, afin
d en prendre occasion de parler de Tan'atmosphë'
ri({uc (lui est un compose d'o~igene et d'axote,
et
snccesstveïnent de l'eau qui est un composé d'oxi-
gène et d'hydrogène ce qui lui a fait donner le
nom d oxtde d'hydrogène. Quant aux autres gaz
acnfbrmcs plus composés que les trois
que nous
venons de nommer, nous les citerons à mesure que
la circonstance1 ordonnera, mais seulement
objetsessentielsà la pharmacie, lorsqu'il comme
ou
tion d'expliquer certains phénomènes sera ques-
chimiques, en
donnant la théoriedesopérations ou de leurs produits.
§. I. DM ~M <MC~eMC.
Le gaz oxigène est un fluide élastique invisiMe
inodore lorsqu'il est parfaitement
pur, et qui parti-
cipe de J'union d'une base particuhère
avec le calo-
nque_ M.
hu a donné !e nom ~o.y~
à qui l'on doit sa découverte,
1 ayant retné d'un oxide mctallique.ii parce que
était ~r-
suadé que cet oxide ne contenait point de phlogtsti-
~< et que ce qui en dérivait était nécessairement
~P"s~e.
t' à cause de
D'outrés chimistes, particulièrement
le célèbre ~~o/e/.lui ont. donné le
nom ~K/-
scséminentespropriétés pour la vie
animale nM~ ce qui a déternune à lui doMney
par
préférence lé nom de gax oxigène, c'est qu'on a re-
marqué qu'il était, ou du moms que sa base est un
des principes générateurs des acides, en sorteque ce
nom est composé de deux mots grecs dont le pre-
mier signifie acide, et le second ~M'r<M~r.
Ce fluide élastique joue un grand rote dans l'his-
toire naturelle et dans la chimie, à raison de sa grande
tendance à la combinaison avec presque tous les corps
de la nature. Nous allons essayer de le faire connattre
par ses cotes les plus saillants.
L'oxigène, autrement la base du gaz oxigène, est
un corps ~M'ïe/M, que l'on ne connait que par
ses propriétés physiques, et qui ne se rencontre
jamais hbre dans la nature. Combiné avec le calori-
que, il forme a!ors ce que l'on nomme gaz oxigène.
et c'est sous cet état de fluide élastique qm'ii peut être
considëre, après la lumière et le calonque,comme
J e premier et le principat agent des corps de ta nature.
En effet, ce gaz est le premier pnncipe de la vie
animale et végétale; il est pareillement celui de la
combustion et ce qu*3 y a de plus extraordinaire
c'est que s'U contribue & la iormation~audéveloppe-
ment ues organes de la vie, il fait insensiblement
par'
courir à celle-ci toutes les phases de l'âge, depms
le premier {usqu'au dernier; ensorte que de principe
générateur qml est d'abord à l'égard des corps orga.
nisés, il en devient insensiblement l'agent destruc-
teur. Son rôle, H régard des corps inorganiques,
n'est pas moins digne de remarque; il change les pro.
prietcs des corps snnpies en se combinant avec eux,
et il en forme des êtres tout-à-fait divers entre eux,t
non-seulement à raison de la diversité des matièresil,
avec lesquelles il se combine, mais même en consé-
quence du point de saturation dans lequel il se ren-
contre avec elles.
Ett posant comme une vérité démontrée que le
gaz oxygène est le principe essentiel de toute espèce
de combustion, nous annonçons réellement qu't! est
tout ~-la-ibis un agent de création et de destruction.
Si nous !e considéronscomme !e principe général de
la respiration, nous le reconnmssons po~u' l'agent
nécessaire etindispensablealavieanimale. A mesure
que nous avancerons, nous aurons occasion de traiter
plus en détail ce sujet, sur le compte duquel nous ne
pouvons nous permettre que des idées générales.
Voyez combustion, o:c~<MM)/~o~tW~o~ et ~<?<-
<~M/!<M.
Les corps dont on peut obtenir le gaz oxigène (t),
sont principalement les tendes metatliques ntats il
faut savoir que tous les métaux oxidés ne le cèdent
pas aussi facilement les uns que les autres; qu'il &ut,
a l'égard de certains d'entre eux, employer une très
haute température, afm de parvenir a T'en séparer,
et qu'il en est très peu en général qui n'exigent un
nouveau corps d'intermède, tant est grande rattrac-
tion que les métaux ont pour cemude élastique.
Parmi les métaux oxidës, on retire le gaz oxigène
t~. De l'oxide rouge de mercure ou précipite pur;
2". De l'oxide rouge de mercure par l'acide ni-
trique;
De l'oxide de manganèse seul, ou par l'inter-
mède de l'acide suMurique
4". Du muriate suroxigéné de potasse
5~. Des touilles des plantes exposées à la lumière.
Nous indiquerons les procèdes par la suite.
Le gaz oxigène combiné avec le gaz axote, dans
les proportions de 23 parties sur '73 de celui-ci et de
A d'acide carbonique, tonne de an'atmosphérique.
Dans les proportions inverses il torme du gaz nitri-
que. Avec l'hydrogène, il terme de l'eau avec les
ïuëtaux~des oxides.
$ H. Z)M ~<M A~ro~e/M.
Le gaz hydrogène est un Iluide cta-itique simple,
de nature inHamniaMe,qui est compose d'une basef
( ) ) Ce gaT. est phM pMitnt ')<))' l'air :ttmMj<hcn<}'«;.Un pied cupc fte gM
ot)gentp~t<'76!'gr:tin!. Un p!fd cubed'air Ht pe,<;tjue 7-0 g[Ma<. ]L<
oti~ae e<t un tUmntM Met acuf.
.fM ~Men'î, et de catorique dans Fêtât de combi.
naison.
Le gaz hydrogène, !p plus pur queFonpuisseobte-
nir, est celui que l'on retire du la décomposittun
Je t'cau mais on t'obtient eu assez grande quantité
de la vase qui procède de ia décomposttiondes ~égu-
taux, parsuitcde lafcnnf'ntatton putride. On obtient
encut'e ce gax par suite de t'unatyse des corps végé-
taux. et anunaux, par te ieu, a une température su-
périeure a ceHc de t'eau bouittante.
Le gax hydro~'nc combine avec te p;nz oxigenc par
<
rhucruu'de de t ctmccHc ctectrujUH, ibt'mc de ~enu
comhme avec t'axote, il tortue de l'attunouiac
conutme avec les onfre, tf phospuot'e, le carbone, H
H forme (te l'hydrogènesntturc, phosphore et carbone.
Le gax hydrogène est cotnhnstibte et n'est pas
i propre a la combustion une bougie athunëe et pton-
'1 gec dans ce thude s'y étemt aussitôt. H n'est pas uou.
p)ns propre a la respiration (î) )cs ammanx (me ~oo.
"1 plonge dans ce gaz éprouvent de violentes convul-
¡ sions et pénssent presque aussitôt. `
'1 Les caractères qm distinguent le gax hydrogène
sont son odeurt qui est assez dssagréaMe son Innant-
!n:th!iite avec Hanmics son eia'.ttdte et sa togerctc
'¡ sur taquette est ibndëe la tneorie des aérostats. Ce
gax est treize fois phts léger qne l'air at<nospnériqu&.
C'est au gax hydrogène qui s'élève de la terre, et q.uî
va occuper la région supériture de l'atmospliere,
~;}
qne l'on doit attnbncr la formation des metéorea
1 lumineux et aqueux dans l'air, tels que les éclairs,
ti le tonnerre, les aurores horéa)es, les gtobes de feu t
tuer,
t ces corps ennammés qm semblent et que le
\u!gaire nomme <~o//M ~oM/t~~ ennn ta sré!e et
les ptuies d'orage étoilessont occasionaécs par t tnttatn-
1 mation ins<ant<mceet rapide de ce gax par Fo~gcne
à t'aide de t'étiucette c!ectrique.
.¡
corps très simple en un mot, comme un étcmcm.
proportions de l'azote, d'après les dernières
expériences du citoyen Berthotct, sont de 73 parties
r' sur 23 d'oxisene, et 4 d'acide cm-bonique. Sans le
contact dp 1 étincelle électrique, l'axote et l'o&igene
ne se seraient pas combinés. Ces deux corps sont
j fondus dans 1~ calorique avec qui ils sont si parfaite-
])icnt combinés,qu'ils demeurent constammentdans
l'état de fluide gazeux, {usqu'à ce qu'on leuf présente
un autre corps qui en sépare ce principe (!e c<do-
rique) par la force d'attraction. Quant à l'acide
j honique, il paraît qu'il y est seulement dissout car-
sans
y être combiné.
Outre les principes que nous venons d*aunoncer
comme faisant parties constituantes de l'air atmos-
p~erique on doit y comprendre aussi t'eau, sfnon
comme principe composant, du moins eomme corps
d'accident a raison de!a propriété qu'at'airde t«d)s-
soudre,et comme nécessan'eM la respiration pour tem-
pérer t'et~et d'un ais- trop sec suri'organedu poumon.
Les propriétés physiques de i'air sont d'être invi-
StMc tnodot'e, mco!ore, grave ou pesant d'une
<'xtt'én<e mobilité, et susceptible de condensation et
de raréfaction. H est essentie) à la vegchttton A la
resTMrat!o)i,consequemment a la vie de'. animaux.
L'atr est le coudm-tem* de la tHnuère du son, du
ihudc éiectrique te priaotpc c<senttct de toute es-
pèce de co]'nhn''tint) ti se laisse facilement pénétrer,
et il pénètre !ni-tne<ue assez ~ci!ement les corps um
jouissent d'une certaine pennëaMitte. Cependant les
manères transparentes que )a ionuère traverse avec
protnpt!mdehti résistent; il en est même qui sont
traversées par l'eau, les dissolutions saunes, les hui.
tes, l'alcool, que l'air ne peut traverser.
Le pharmacten-chin~istealjesoindeconnaîtrerair,
d'abord comme natttraliste, ensuite comme pbyst'
cien et comme chimiste.
Comme naturaliste, il sait que l'air atmosphéri-
que, jnsqu'a !a hauteur d'une denu-tieue au-dessus
de notre honson. n'est pas pur à beaucoup près;
qu'outre rcau qu'i! tient en dissolution, H est chargé
de miasmes de toutes espèces, d'émanations qui see
<!égngent des Yf~taux et des animaux, tant a Fêtât
de vie qu'il ce!m de icrmentation putride qu*cnuu
cet atmosphère est un véritable cabos. H sait que
sa gravité ou pesanteur spéc!6que est ou rotative ou
absolue; que lorsque l'air, qm environne la ter~,
se meut et tourne avec elle par un mouvement égal
il existe alors un calme parfait que dans ce mo-
ment l'air }ouitde tout son poids, et que le mercure
est au maximum d'élévation dans le tube du baro-
mètre. Qu'au contraire il est an minimum lorsque
les couches d'air sont interrompuesdans leur gravité
par des vents hot'Ixontaux etc. etc. entiu il sait
apprécier les différents états de l'air, sec, humide
c on cotnptcttementsaturé d'eau. Cette connaissance
dé l'air lui est essentielle pour faire usage à propos de
ta vaporisation spontanée, pour !apréparation de cer-
tains médicaments que l'humidité peut altérer, etc.
L'examen de l'air comme physicien, outre les
premières idées générâtes que nous en avons données
plus haut porte principalement, à l'égard du phar-
!nacien, sur ses diverses températures.
En parlant du calorique, nous n'avons pas manqué
de distinguer le catorique libre ou thermométriqce
des deux autres espèces. Nous avons été p)t)s!om,
puisque nous avons cité J~M~MMr et ~<'<M'oo<7,
comme auteurs et inventeurs d'instmtments propres
à donner la mesure régulière des divers degrés de
tempérùture;maisc*estentraitant de l'air, le premier
conducteur du ea!oriqnè, que nous devons étahtir
les Inégatités les plus babituëttes de sa température
dans le cours des quatre saisons de Fanuée, et celles
1 que l'on peut déterminer par le secours de fart.
Il n'est personne qui ne connaisse l'instrument
nommé ~r/Ko/M~rf. Cet~nstrumëht marque o à !a
l, température de ta glace commentanteou fondante:
récheue de graduation ascendante est destinée pour
les températuresplus étevées; et celle qui est descen-
dante, pour les températures froides. L'application
des diverses températures & fart du pharmacien, est
non moins curieuse qu'importante.
Tous les degrés au-dessous de zéro sont des degrés
de froid. Les végétaux et les animaux vivants
ont un
terme de capactté pour supporter le 6-oid, comme
1" supporter le chaud. l'homme le plus robuste
pcnrait bientôt, s'il était dans une atmosphèrefroide
a 30, gt et 32 degrés au-dessous de zéro. C'est à ce
degré que s'opère ia congélationdu mercure.
~'est dans es températures froides, à des <!c;grés
plus ou moins éteignes de o que les
corps nuides, de
quelque nature qu'Us soient, peu .eut acquérir plus
1 ou moins de solidité. Le pharmacien sait tirer parti
t
de cette circonstance d'uncxcessifR'oid, pour con-
centrer du vinaigre pat* ta congcttation de l'eau; de
même pour iaireacquérirplus de degrés d'aciditéan~ u
i
sucs de citron et de berhenit; pour priver le viu de
n
sa surabondanced'eau pour rut~prochcr les sels dont 1 f
les mollécutes sont trop étendues dans l'eau potn-
réduire eu poudre les gommes resiues et les rëst. i
ncs.etc.o~a~ues
Tous les corps qui sont plongés dans (
f
sans pprouver d'itération seosibte, pourvu que d'ai).
Jtem's tis ne coNticwteut.p~sen eux-mêmes toutes les
c
conditions propt'e~à la iermentation. C'est ainsi que ¡
l'on conserve les pèches, les alu'Ieots~ la p!upartdc!t
iruits & pommes e.t.n ~~cs. C'est depuis cette ton-
pérature jusqu'à deg~~s au plus au-dessus de o,qtu}
Ï'on doit opérer tes n~~tions U'alcool aqueux~
a
ratcoot sec au vin au yiaaigre pour les espaces
de ratafias les vins et les ~Inatgres médicinaux ()).
La température de tp degrés est cette qui confient
ie mieux a la vte animale 'on peut-la supporter jusque
soettnémc 25 degrés; tt~o, elle estiusupportabte,
et à l'homme te plus robuste périrait.
Les corps organisés entrent en &rmcuiation à dix
degrés de température, et celle-ci augmente succès*
sivement, et s élève jusqu'à 60,70 degrés et au-de)~
suivantl'espèceet le volume du corps fermentescible.
C'est depuis t5, ~o z5. jusqu'à 80 degrés qu'on
opère les infusions; et si l'eau est maintenue pendant
tm certain tems à 80 degrés, alors commence ce que
Fou nomme décoction. VoyezyK<7<w~«~W/M.M/
1
~~06~0~.
L'air atmosphérique n'étant pas respirable à go
degrés nous renverrons, pom' les dctaits des tempe.
ratures plus hautes, aux mots ~M~o/~yM-Mo~
CHAPITRE IX.
De /*c<m, ou oxide ~</ro~eMe.
~J'EAU est unfluide transparent, inodore, inco.
lore, pesant, doué d'élasticité et d'une certaine sapi.
dité due tes buveursd'eau savent très bien dtsdn~ter,
snsceptMe de condensation et de t'arefucttoa, et que
l'on ne reueontre que très difficilement pur dans h
nature.
Les anciens physiciens regardaient t'eau comme
un corps simple, c)etncnta!re, destine par Ja nature
à faire une des parties constituantes de tous les corps
ou de presque tous les corps qui exigent. Cette opi.
nton était tbndée sur des vralsemijiances qui étaient
alors regardces comme des faits iticonh'shthics en
effet, ils rencontraient l'eau par-tout dans les mi-
néraux, dans les végétaux, dans les animaux. Mais
le fameux ~oe/e a d'ahordrectine cette opinion
des anciens qui pensaient que l'eau ponvalt se terri-
iier par des evaporations réitérées; et après lui i'im-
mortet Lavoisier, le père de la chimie pneumatique,
a
édairci tous les faits et levé toutes les incertitudes,
en fusant l'analyse synthétique de ï'eau il a prouvé
que c'étaitun corps composede 86 parties d'oxigène,
HMatorxe d'hydrogène, de calorique dans les pwpor-
uons de 60 degrés de plus que la glace, et d'au' at-
mosphérique d interposition.
L ean se présente, ou plutôt peut <:e présenter sous
mtatt'e états d'aggrégation savor, al'ctat solide,mon,
tiunle et aénibt'MC.Nous avons besoin de ta con)ta!t!'o
sous chacun de ces états, parce qu'it est bien cet'tam
que chacun d'eux a des propriétés physiqttesqui lui
sont propres, et que l'on ne peut pas se permettre de
gencraliitCr.
§ I* De la g~e.
La glace est de l'eau moins le calorique nëccssa!re
pour
la mamtentr à l'état fluide. L'opmion des cin-
nnstcs est que l'état de la plus forte aggrégattOM possi-
ble entre les mollécules des corps, est leur état na-
tutct en sorte que d'après ce principe, il s'en suivrait
de
qtte Ja glace serait l'état nature! eau. Assurément
il est bien
convenu que sans la lumière, tous les corps
de la nature seraient iaerts et sans ~Ie de même sans
te <dorlque, tous les corps de la nature ne forme-
nucut qu uue seule masse d'aggt'égation solide. Le ca-
t'))i<}uc, cet agent vivincateut' qui, de concert avec
h tmniëre, communique à tous les êtres organisés
l'impulsionle sentiment, irritabilité, la seniiibilité
dunt i)s sont doués diversement, qui règle et modifie
Ie~ forces d'attraction entre les mollécules des corps
inorganiques,n'est-il pas lui'meme un des premiers
principes de la nature'et peut-il être séparé des corps
de la nature? Remontons à l'origine de la cft'éntion~
du moins autant que nos faibles connaissances peu-
la
veut nous le permettre il est plus que probable que
chacun des êtres qui constituentl'ensemble de l'uni*
Teis n'a reçu ses tuodincations et ses propriétés pby-
t'qnes que création du calorique et de la
lumière. SI donc l'eau, pour jouir de ses propriétea
comme nqnidc, a besoin de 60 degrés de caturifmc
de pins que ce qu'il en appartient a ta ~tacc nom- etm
de J'eau solide, ne doit-on pas en condure que t'Oot
naturel de ta glace est d'être solide, mais que t'ét.it
naturel de l'eau est d'être fluide, parce que sans le
caractère de la fluidité, qui non seulement la distirt.
gtte, mais qui lui donne des propriétés physiques in.
uniment plus importantes et plus étendues, ce ne
serait point de l'eau, ce serait un corps solide?
La conversion de l'eau en elace présente des phé'
notnenes qui sont vraiment dtgnes de l'attention des
physiciens; De l'eau contenue dans un vase, aban.
donnée paisiblement a elle-même, et soumise à unc
tetnperauu'c qui passe par une graduation presque
insensible il cette d'un ou de deux degrés au-dessous
de zéro conserve sa transparence et sa ituidité ap.
parentes; mids pour peu qu'on touche au vase, on
qu'on agite t'eau, cette-ci se convertit en glace aussi-
tôt. L'explication de ce phénomène nous donner.)
!a mesure des antres nuauces de la conseUation de
l'eau.
II KtUt anticiper ici sur les connaissancesque
devons acquérir sur Feau, et savoir qne ce fluidenous
con.
tient beaucoupd'air d'interposé dans ses mojiécutes.
Lorsque la congeUntion de Ï'eau est ien~e, !e'déga"c.
ment de son calorique s'opère égatement dans tons
les points; les monccutes, en s'fg~régeant ptus inti.
mément, compriment rair d'interposttion mais ce-
!ni-ci, au lieu de s'échapper, se trouve retenu par la
monécutc (lui le recouvre, et l'eau, quoiqu'a la tem-
pérature d'un ou deux degrés au-dessous de la stace,
n'a point augmenté de volume; chaque mouécute est
comme juxta posée et casée l'une sur l'autre
aussitôtqu'on l'agite Fair retenu se ditate, et la con-
gellation a heu il l'instant mcmc.
Lorsque ta con~cttation de l'eau n'est pas gradnc<'
d'une manière insensibtc, niais quf cependant cite
ne s'opère pas brusquement, il se manifeste a ta su-
peruetc des filets de g!ace dont une' des extrémité
adhctt-e
adhèreauxparoisduvase ces 6!ets sont-tous diffé.
renuncnt inclinés sur ces parois, et forment avec
ciies des angles plus ou moins ouverts, mais rarement
droits; dans le même moment il s'élève des bulles
d'air qui se séparent des interstices des moHécu!ea
d'eau, îesquelJes bulles s'accumulentbeaucoup plu9
vers le centre et les parties intët'icurcs de rem, que
vefs ses extrémités et sa surfucci
Mais si la congellation s~opere brusquement, les
bulles d'air sont (Rsséminées dans toute la masse, et
si Feao. est contenue dans ~n vase de matière fra-
gi)e, ce vase se brise par la force d'expansion de la
g!acct
Cette théorie de ta congélation de l'eau donne
celle de sa !égèreté spéciHque conn)ar(je & uu nteme
volume d'eaUt Il est bien certain que la glace ne sur-
nitgc l'eau que parce qu'elle renferme de Fair qui y
Ci,t dans Fêtât ditaté, et non dans celui d'union de
sitopte interposition ensorte qu'il y a nécessaire-
ment Inégatité dans les pesanteurs spécifiques des
deux corps, eau et glace. Lancsanteur de l'eau com-
parée à la glace, est comme 8 est & g.
La glace sert en médecine comme médicamentin-
terne et externe. Elle est d'un grand usage en phar-
macie et en chimie, pour servu' de bain condensa-
teur des liquides doues d~une grande volatilité. Le
glacier s'en sert pour préparer ses fromages glacés.
Si !'on ptonge dans la ctace de Feau~de~e, de
l'alcool,des Hqueursalcoottqucsodorantes,on opère,
par cette immersion, un rapprochement plus intime
dans les mollécules du fluide, et la combinaisondans
les principes qu'euesretiennent unis, se perfectionne
autant en six heures de temps, qu'elle le ferait en
trois ou quatre ans dans une température ordinaire.
Le pharmacien conserve dans la glace les médica-
ments magistraux dont il craint l'altération par la
fermentation, sur-tout dans la saison de l'été. Il y
plonge le mortier dans lequel il doit triturer les ré-
sines et les gommes-résines pour les réduire en pou-
dre. Enfin, il est une infinité de circonstances où la
glace est nécessaire & fart du pharmacien. Souvent il
«nivc qu'il a besoin d'appliquer un froid plus consi-
dérable que celui de la glace .Kï~~c~estparvenu
à faire descendre la liqueurà ~o degrés au-dessous de
jR~'o~o.o~
Pour proMverensuite que l'eau est composéed'hy-
drogène et d'OTHgëne, on introduit dans une cornue
du gaz hydrogène, et du gaz oxigène dans une autre.
On fait rencontrer ces deux cornues en introduisant
le bec de l'une dans l'autre et à l'aide de l'étincelle
électrique on enflamme le gaz hydrogène qui brûle
par ia présence du gaz oxigene. H resulte de cette
combustion, un thude aqueux qui n'est pu toujours
très pur, (lui participe qnelquefoMderacidc nitreux <,
parce qn'it se sera forme de obt acide aux dépendsde
l'aMte de Fatr atmosphériq'iedes vaisseaux. Lorsque
les gaz nus en contact, sont trcs purs, on obtient
de 1 eau qui n'a besoin pour être de bonne quaitte
que d'être exposée et ttg~tee à raïr, et eusmtet
clarifiée.
Cette expérience anniytique et synthétique de
i'eau est plus que beUe et curieuse; elle est Mtc-
pour Ulastrer son auteur (Lavosler), qui a ouvert
6
par cette découverte toutes les portes des sciences
physiques et chimiques, anx personnes (pi les eut-
tivent. Je ne l'ai t'appe!cc ici, que pour otîtir aux
<:to~t:s qui lit'unt cet ou\'ï':)ge,tept'etnK'f mdimeat
de l'art pharmacçHto-ciunuqne,et de sa théorie.
CHAPITRE XL
~K M<2!M~ de ~Zf~nKCCtC-cA/~MC,
LE mannet de
cet art consiste dans Fexcrclc~
pratique de tontes les opérations qu'il comporte.
Cet art-pratique présente des difficultés dont on u&
connaît bien tonte l'étendue que lorsque, par u~
travalt suivi et long.,temps continuée on appris
ù les vaincre. Quelques nmttmUëes a
soient les
opérations pharmac~uto.cMmtques, que elles peuvent
cependnnt être comprises toutes sons deux
pm~
eanccs d'action savoir, rauah'sc et la synthèse.
$ 1~. De /~<?~
L'analyse est l'art de séparer îei! divers pnnc!pM
01 pitiés distinctes des corps, de mantcre a pouvon-
&en servn- te plus avantageusement possible. Le cit.
j'ourcroy a ëtaMI des difterences fondées les ré-
sultats de l'analyse, qui donnent lieu à dessurdévdop.
pementshie~ propres a iaeUiterFetude de rart. I! Ctt
tustmguc f~Mtrc genres ,savolt-,rana!ysc ttumédiate
en prochamc, et ranaiyse médiate et étonnée; en.
eutte, analyse simple
ou vraie, et l'analyse compU.
~uce ou fausse. Les chimistes mu ont écrit d'ap~s
lui ont contondu le genre d'analyse
d analyser~ ce qui assurément avec le mode
chose: nous ne tarderons
nest pas la même
pas à exprimer la différence
~nt extste entre l'un et l'autre.
La synthèse est la seconde puissance Faide de
htqncHe on opère toutes sortes d'unions on rétttuot)!
Etie peut être considérée sous trois état:: savon-,
< onme simple résultat du mélange on contusion (te
rhtsieurs corps et alors elle prend ie nom de mix-
</f/ comme restitution du corps dans son premier
état par le rapprochement de ses prinopes qui
avaient été obtenus séparément; alors eUe prend le
nom de ~co~o~Wo~ mais lorsqu'on opère une
i~nthese ou une union de deux on plusieurs corps qui
ne s'appartiennentpoint d'origine mais qui ont de
) attraction les uns pour tes antres; alors la synthèse
prend le nom de com~MMOK. Voyez ce n\ot.
Revenons sur les quatre genres d'analyse, pour
passer ensuite aux divers modes d'aua)yscr.,etst~na-
tcr bien précisément la différence qui emstc entre te
genre et ie mode.
i °. L'analyseImmédiateou prochaine est ccl!e nul
~eut s'exercer sur certains corps dont les partn's
constituantessont//?:w~/M~'M<d!stmctesics nnes
(les autres, et que l'on peut séparer sans changer
leur nature. C'est ainsi que l'on peut. séparer des
végétaux le suc la fécule le mucniage le sucre,
tes sels qui y sont contenus. Remarquons bien que
ces produits sont de véritahies composés et qu'en
indiquant ce genre d'anatyse nous n'indiquons an.
(nnemcnt le mode ou moyen a employer pour les
obtenir.
L'analyse médiate ou étoi~ée est le second
cenre d'analyse; elle s'exerce sur des corps composes
dont on veut connaître les principes qui les compo-
sent. Ainsi les sucs, la fécule, le sucre etc.~ des vé-
gctanx~sont Immédiats~etlaconnaissancequel'on en
acquiert est pareinement immédiate; mais celle des
principes qui constituent chacun de ces corps, de-
meure éloignée jusqu'à ce que par lun moyen con-
vcnab)e, on soit parvenu à l'obtenir.
3~. L'analyse simple ou vraie est celle qui nous
donne des produits tels qu'ils sont dans le corps com-
bine de mMucrc qu'en les rapprochant ou combl<
(90)
nant do nouveau on rétablisse
r<*tiihl! le corps dans soa
premtcr état. J/oxidc rouge de mercure !'ox!de
de nujrcurc sulfuré ronge fournissent des exemples
de corps propres à ce genre d'analyse.
L'analyse fausse on compliquée, est celle dont
les produits sont très différents de
dans les composés dont on les retire.ce qu'ils étaient
C'est ce qu'il
arrive u tous les corps organises, que l'on soumet à
une température supérieure a celle de l'eau bouil-
tante.
$ XI. Du mode <<ï~cA'
On distingue quatre modes d'analyses, c'est-à-dire,
<ntatre manières d'opët-cr la séparation, soit des
par.
ttes distinctes des corps, soit de leurs principes les
plus prochains; savoir, l'analyse mécanique t'aua-
Jyse par les réactifs, l'analyse
par le calorique et
1 analyse spontanée, dans laquelle est
comprise la
fermentation.
L'analyse mécanique est celle à l'aide de laquette
on parvient à séparer les parties distinctesdes corps,
en faisant usage des instruments appropriés, c'est
ainsi,par exemple, qu'on opère l'analyse mécanique
d un citron, en enlevant d'abord l'épiderme celitt.
laire, de couleur citrinc, qui renferme rhuile vola.
tde et auquel on donne le de zeste; ensuite
la seconde enveloppe qui estnom pultcuse et conacée,
que l'on rejette comme inutile; au-dessousImmédia.
tement est la substance pulpeuse succulente, qui
recèle dans son intérieur des semences
&j)art. On exprime le suc et on obtient que l'on met
la partie '1
fibreuse séparément. Cet exemple suffit,
idée de
pour don-
ner une ce mode d'analyse ma!s on doit
apercevoir en même temps, que ce n'est pas un
moyen propre à faire arriver àla connaissance des
parties Intégrantesdes corps, mais seulement à cetle
de leurs diverses parties.
Nous remarquerons que la décantation, la dép~
ration, l'expression, etc. etc. font partie de Fanasse
mécanique.
L'analyse par les réactifs, est celle à l'aide de la.
qncue on parvient à reconnaître la nature des pria.
fi;~<! qui constituent les corps combines par suite
de l'attraction élective, soit simple, soit double. Ce
genre d'analyse, n'est pas toujours certain ou fon-
cluant il a itcsoin, dans une infinité de circons-
tances, d'opérations nitérienres qui soient pro-
hantes pour confirmer ses premiers résultat!! mais
en général on peut regarder l'analyse par les réac-
tifs, comme la princtpale clef des connaissances
chimiques, c'est-à-dire cette partie de la science
du pharmacien, qui lui CNseigne l'action intime et
wtproque des corps les uns sur les autres, et leurs
diverses puissances d'attraction. Nous allons faire
connaitre les principaux réactifs.
Des réactifs.
Les sont des corps qui exercent une ac-
tion réciproque entre eux, du manière à en changer
lit nature, ou qui servent seulement la faire
a re-
connattt'c. Toutes les fois qu'il y a réciprocité d'ac-
tion, il y a changement et formation d'un nouvel
être. Toutes les fots, au contraire, qu'i! n'y a qu'une
action qui s'exerce, il n'y a que reconnaissance de la
nature du corps, et non pas changement. C'est par
des exemples, que cette distinction d'action ou de
réaction sera mieux sentie.
Exemple. Les acides changent les couleurs
bleues végétales en rouge, et les alcalis les
conver-
tissent en vert.
Dans cet exemple, il n'y a qu'une simple ac-
tion, qu'une simple conversion de couleur, et
non
une nouvelle combinaison donc il ne s'exerce p:M
précisément une reaction.
2' Exemple. Une solution de barite dans l'eau,
versée sur du sulfate calcaire, découvre à l'Instant
même la présence de l'acide sulfurif~tc, en formant
(9~)
1 1
avec cet acide un sulfateCt~'hn*
de barite qui, étant p~squo
insotub!e, se précipite très promptemcnt. Ici, it
y
a réaction entre la barite et le suinte calcaire, puis.
sauce d'attractioa et nouvelle combinaison la ha-
nte est donc un véritable reactif. Pour être ptus
exact, il convient de distinguer les réactifs en réac.
tiis d'essais et réactifs pt'oprement. dits.
Les réactifs d'essais sont
Les teintures végétâtes de tournesol.
'––––––––––
Les papiers colorés
de violettes.
!e ~rnamboue.
avec
ï'es teintures de femambourc.
de ten'a mérita.
Ces teintures se préparent par In&tsion aune
tem-
pérature de soixante degrés, dans l'eau distitlee.
CcHe de violettes est mdttfuëe à l'article
violette. syrop de
ce inot.
Les papiers cotores se préparent avec les même?
tontures rendues consistantes par l'amidon, et ëtea.
dues avec une brosse.
~V~. Les teintures de fernambouc et de ten-a
mérita, passent au rouge plus on moins foncé par
la présence des alcalis. 0
Les reactifs proprement dits, sont de quinze
so~
tes. pnncipa!cs, savoir:
t~. Les terres stuKucaJines dissoutes dans FcaH. t
)
La chaux, Ces terres décèlent l'acide carbo.
La magnésie.) nique.
2°. Les terres alcalines
La
La
baritc. Décèle l'acide suifurique.
I¡
potasse,
La soude,; ~Décomposentles sels bases ¡
L ammoniac, M ter'
t reuses et métaUiques. :I¡
La strontiane, )
3". Les acides ,1
Su!furique. Il décompose les sels neutres en
dep!acaat leurs acides.
~que" Décomposentle hydrogène stil-
Kitreux
Nitreux, t précipiteiit
gaz
mssoluuou dans lee
cn
précipitent le sooi're.
soufre.
Mm-iatique,)
Arsenique.. Il décèle la présence du soufre en.
tordant un sulfure d'arsenic.
Oxalique. Il décèle présence de la chaux
dans les sels.
Catbomque.)
Tartareux.
Cttnqnc
Malirlue
et pLosphorique.~
Aceteux.fc
réactifs tree
très
Mattque et phosphorique.
Les sets neutres a bases subatcaUues et alcalines
i,out des réactifstrès propres à t'analyse des eaux
minérales, à ra!so!i de leur ~acutte d'attraction
élective double.
rLa teinture de galle de chêne n Falcool,
M ––––––––––––– à l'eau.
Le prussiatc de potasse, Découvrent la pre~
(
6". Les sulfures.)~
––––– de chaux;. sënce du fer.
Hydrosulfm-es .{DeCoun-cnt lap~ese~
Les eaux hy<h.osu!furécs.~
ce des métaux.
Le mercure ~Décomposent en entier le gaz hy-
Le plomb, drogène sulfuré. Us absorbent te
Le cuivre, t gaz et laissent précipiter le
sou-
L'argcnt, ) h'e.
8~. Les oxtdes métalliques séparent le
gax hydro-
gène snlutré des~eaux, soit en le décomposant,
soit en rabsoriMnt.
9". Les dissolutions métalliques
CHAPITRE
CHAPITRE XII.
jDc.f o/~r~«w.y de /'A<?/WMCM-cA/yn/~Me.
( ) ) Les vins rouget M ftatiHcnt à freid avec les b)ancs (ro*')f< têt vins
H~nc< avec la colle du pcinott dmouM<J)mt une portion des tnemtt TM;.
6'0~0/C'
Temte te(.'hnl({ue qui signISe distillation réitérée
du produit obtenu, \crse a chaquefuis sur ta tnatiere
restée nu fond de l'aiembic, ou sur une nouvelle
quantité de la même matière.
Il est des circonstances ou la cohobation est d'une
grande importance pour le produit distillé. La disti!-
jation du gerolle eu offre nu exumptc bien sensible.
Ce n'est qu'à la quatneme, cinquième et s!xien~
cohobattou qHe l'on obtient rceHcmeat ritmie de gé-
rolle par la distillation.
L'eande!a!tnedisti!)eeetcohobeecmqa st&fotssur
de nouvelles laitues, acquiert une propriété narcoti-
que qu'elle u'oS'rcpasdans lesprenuet'csdistiUatious.
CoM~t~O/
La combinaisonest l'action intime et réciproque
qui s'exerce entre les moHecutes des corps de nature
(!issctnb!ab!e< conformément aux lois de l'attraction
<;hhniqnc, et d'en il résulte de nouveaux êtres on
corps qui ont des propnetcs toutes autres que celles
<{ui appartenaient a chacun des corps en particuHer.
un ne peut pas jnéntc dire que les propriétés nouve)-
les soient moyennes entre celles qui appartenaient
printiti~ement a chaque corps. Lorsque la cotnbi-
Maison est comp!ctte, c'est an être veritaMcment
Mou veau (nte l'on a crée, et ses facultés physiques et
<'hhniqut'& hti sont propres et ne ressemblentà aucune
autre.
On distingue les combinaisons en binaires ter-
naires, quaternaires, etc., suivant que les combinés
sont plus nombreux en uu seul corps.
~'OM/W~<(W.
La combustionest t'action qui opère la combinai.
son des corps de nature combustible avec l'cxigcne.
C'est une veritaMe oxigcnation mais plus ou moins
)'apidc, dont les phcnouicucs qui l'acconapagaeut et
~sprodnitsquien résultent, méritent d'être examina.
C'est de la propriété quiappartientaux divers com-
buiiubics de retenir ou Mer plus ou mom'i al)ond:ttn'
ment Foxi~ene, <{uc résultent les diHercnees que
)'un a etai)ties entre la combustion, l'oxidation et
t'aciditieation qui constituent les trois états d'exigé-
ttation ou combustion des corps combustibles.
Un distingue deux. sortes de combustibles, savoir
les iihnpt<'s et les composés. Les premiers sont an
nombre de sept l'hydroscue, l'azote, !e. soufre, le
phosphore, le diamant (f), le carbone et les métaux.
Les seconds sont la rëmnon de plusieurs combustibles
simples; ils sout cotupris dans les végétaux et les
.mi'naux.
Le caractère qui appartient exclusivement a la
combustion, c'est que je résidu de cette-c! soitcons-
t:t)nmcut une véritableincinération, et non une ox.i-
Jation, ni une acidification~
Les anciens contondalentta combustion avec la
fa)cination; mais aujourd'hui on connait bientadif*
f~t'ence qui existe entre elles. ~o~ez tous ces mot:!
~parement.
CoKe<t~'<<o~.
I,a concentration est une opération par laquelle
on rapproche les ntonccnles des corps, mn étaient
écartées pard'antres monëcutesaqneuses.ËHc s'opère
de deux manières, savoir par ta gelée et par l'action
du feu. Quoique soit le mode de concentration, tou-
jours est-H que sa fin est la soustraction de l'eau. A
rc:u'd de la concentration par la gelée, voy. c<w-
~<OM.
Ccue qui s'opère a l'aide du calorique est beaucoup
plus fréquenteet plus sure. Considérée généralement,
die a beaucoupde ressemblance avecievanoration,
)a~s, dans son acception particulière,elle s appliqnc-
plus spécialement a la concentration des acides, des
[ f) Le diamant est regardé, par les )')umi<t<!<, comme (lu carbone le ptut
f ~Uon eu ne compte ~'tut que su ccmLmtibtet tuMptef.
~qucurs alcalines et des sels neutres en solutiondans
l'eau. On e!eve la température à des degrés relatifs
n l'attraction des corps pour Feau. Dans la
coneen.
tration de Facide sulphurique et de l'acide phospho*
rique, on a besoin d'une tres haute température.
De la coregellation
La congélation est la conversion d'un corps fluide
en un corps demi-sojide ou solide, opérée soit par
!c froid, soit par le dégagement subit du cabrique
par le moyen Je J'étincelle électrique. Elle est on
natnreHe ou artificielle; elle peut donc être placée an
t'an~ des opérations nui tiennent à fart du pbanna-
cten. En traitant de t air, nous avons eu occasion de
nous étendre sur les inédites de température dont
il est snsceptihic mais il importe de faire connaître
les avantages que ron obtient de !a con2c!!ation. Les
acides qm sont étendus de beaucoup d~au, tels
que
le vinaigre, le suc de citron, les dissolutions salines
dans 1 eau, que t'en soumet a
une température de 5
H to, ou t5 degrés au-dessous de xero, du thermo.
mètre de Rëaumur, se convertissent en partie
g!a<;e. On remarque qu'il n'y a que Fcnn de en
ces fluides
t{Ut soit susceptihie de congcuation;il en résulte que
ce qui reste nuMe est ou plus acide, ou plus salé
c'est ainsi que l'on concentre le vinaigre et les
sucs
acides par la ~c!ce; que l'on diminue les frais d'cva.
t)oratton des hqucurs satines, les rapprochant
en par
la soustraction de Fcau qui tenait leurs monecu!es
très éloignées et qui a ctu convertie
portton de vin qui demeure fluide après en glace. La
ta gelée, a
acquis des qualités qui sont surprenantes.La congé!.
Jatton ome donc des cotes utiles à la pharmacie.
Les huiles qui sont concrëtécs
par le froid, se
conservent sans éprouver aucune altération. Nous
aurons occasion, par !a suite, de développer toutes
Jcs idées qm naissent natnrci!cmcnt des ineaantcs
dans les tetnperatnres. C'est à la congeUationaj tift.
cielle que t'on doit l'art du gheicr-cont~eur.
C(w~c//<~<w.
La coupellation est une opération chimique par
laquelle on parvient a purifier l'or et l'argent, et à
les séparer des autres métaux avec lesquels ils se
trouvent alliés. Le nom de cette opération lui a été
donne dp celui des vaisseaux dans lesquels elle se fait.
Co sont des vases préparés avec des os calcinésbien
tavfs, réduits en poudre extrêmement une, dont on
!a forme d'une petite coupe, c«/
tait une pâte avec de l'eau, et ù laquelle on donne
( < ) L<; MuCrt, le phosphore toat <fy<n)tif~Ut< dans les huiles i J'aide
<)uj:atofi~u<
recartcmchtdes mo!!ecutesdcscorps qnc t'en se pro.
pose de faire cryst!d!iser. La prennes eat duc un ça.
lot'iqueja seconde s'opère pari'fau.
On peut ctaM'r eu priuopes que tons les corps so-
udes et demi-sondes, queJqus soit !'or(h'ede ht na-
ture auquet ils appartiennent, et dont les ntoHecnteii
peuvent être tenues etoiguces !es unes des anhes,
soit par te ettiorique, soit par t'ean, sans avoir éprouve
tFautre c!)aHpement que cehu d'être devenus tnudes,
sontsusce))tib)es de prendtu
une forntG re~attere par
la soustraction spoutnuee du i!nide d'mtet'positif~t.
(~'ext ainsi, pa)' exempte, qne les citoyonï Bron~utajt
et Mottgez sont pat'enus n faire acquenr une ionue
t'c,,ntierc a tons les métaux, par l'internu'dc du ra-
lorifjue c'est à !'aidc du tuerne calorique que !'on
obtient !a cryst<d)!sation regn!iere dunmriated'atn-.
moniac, du nmriate suroxigene de mercure, de i'a.
ci<)c horaniquc, hcnxoiqtte, etc. etc. Mais cette opé-
ration la crystaUixation ) s'execntc d'une maniete
Infiniment p!us
etettdttc par ritUennedc de i'can et
notamment sur les espèces de sels, tant primitifs que
neutres et acidulés.
Nous devons aux octobres Rome Denitc et Hauy,
Jcs premict'cs connaissancesexactes qui aient été ac-
quises sur les configurationsregutières des crystaux
saJins. A cote des ouvrages de ces deux IHustres sa*
vauts, nous donneronsune ptace distinguée a un ou-
vrage présente arinstitutparlecit. <3~fe/'of,inu-
tutc De c/<7//o-~c~<c. Cet auteur nous a
appris que l'on pouvait, pour ainsi dire, ordonner
Ja crystatJisation regu!iët'edcssetscnplaçant un crys-
tatd'un même sel.(t'unecoungurationparfaitement
Ÿ.r"" conditions sont
1't'ois COridillUltS Il
tegu!!ère dans le ftuide saiin destine à eniitauiser.
&Unt essentieJics ~tour opcrcr !a
pour opérer
cn-staHisation, t°. tasohuloa qui ticut iesmo))e-
irt
Décantation.
C'est t'action de verser doucementune liqueur qui
s'est éclaircie p:u' le scut effet du repos, afin de !a i
séparer de ses fèces, ou de la poudre qui s'est preci*
pitce au fond du vase.
Ce mot vient de e<M~~ qui signine gou!ot,
t
parce que la décantation se fait par le moyeu d'un
goutot.
opération ( la décantation ) est très usitée en
Cette
pharmacie dans une infinité de cu'constancei;, elle
est employée pour séparer et recueillir la liqueur la
plus c!aire; dans une tnumté d'autres, au contraire,
en tongucur,
f)) longueur. tn largeur et (rroln"dcur;
en ).<rj;cur ¡ dodétaMll!, à4 douze ti~ge!,
hrofondc'))' <)oft<;Mt'drc, siézes ieic~-
cico-
Mtttff, A vingt sicjjct,potycdtt, & ['taHtnni «~<'<. p
elle s'opère dans l'intention de retenirla matière pro-
cipitét'. Tcttes sont les fécules et tout ce qui est cum<
pris généraioncnt sous le nom de ~c~c.
De la décoction.
La décoction est une opération dans taqneuc ott
toumet à Faction de Feau maintenue à Fêtât d'éhuUi-
tion pendant plus on moins long.temps, les corps,
soit végétaux, soit animaux, dont on a FIntention
(t'obtenir les pi-in(,-il)es les plus difficilementsotnb~s.
Cette opération ne doit s exercer que sur les cor))!)
qui ne sont poiut ponr~ns d'arôme, ou que l'on ti'.t
pts intention de retenir, s'i!s en contiennent.
On soumet à la décoction les racines inodores, les
hois rësino-cntractifs, et extractu-résineux, les feuilles
vesetates émollientes, les racines et les semences te-
cutiintes mais ii est des circonstances on l'on doit
soumettre à l'action d'une première eau bouillante,
certains corps végétaux dont on'ne peut que dinicilc-
mott séparer l'épidermc ou enveloppe, tels fRtc
Forge entier, le ctMendent, etc. Un emploie aussi la
décoction potu* cuire certains fruits, tels que les fruits
pntpcux, tëtmmineux, et les racines tégumineuscs.
Un remarque dans bien des circonstances que !a dé-
coction développe, ou plutôt contribue à des
prochements de principes qui constituent certains
rap-
produits des végétaux plus savomenx et ptus alimeli-
taires. C'est ainsi que les racines iegummcuses, les
plantes potagères, les fruits de terre, les graines fa-
rineuses ou légumineuses, acquièrent par la décoc-
tion une saveur douce sucrée qui n'existaitpas dans
leur état naturel il en est de même & régard des chaire
musculaires animales.
La décoction a beaucoup d'analogie avec la
coc-
ttou. Dans la première, l'eau est l'intermède néces-
san~; dans la seconde, le corps & cuire contient
<ot.)ttc)ue assez d'eau pour en
que son action sur sa pro.
pre substance, a Faldc du calorique, suffise pour
«nnonir. C'est ~nsl que Fou cuit sous la cendre
ou
1
dans un fonr dont !a température est élevée à ~o de'
grcs, tes pommes de terre, les oignons de lys, (le
sciile, certains fruits putpcu& comme potre~ et
punnnes, après les avoir enveioppés dans un papier
jnouiuc on dans une pAto de iariue et d'eau.
On cmpbie la décoction pour obtenir la gelatine
(les chaire mnscn)an'e!<, des vmeet'es abdotninaux,
des apoxt'vt'osuii, des pe~ux, des cornes, des dents et
dus os des auunanx. De lit natssent les homUons secs,
les colles de poisson, les colles fortes, et les gelées
tremblantesanimales.
JD<p<<~o/?.
Ce mot vient du latin cr~~re fpu signée pe-
tillcr il s'applique pat'tiealict'ctuettt ù l'operatton
dan-. taqueUe on prive le sel mat'hi ~mm'iate de
(iom!e ) de son eau de erystaUiiMUion pour ramener
à retat le plus sec poss!bie par t'actton dn feu. Le
retit bruit ou pétIUetaent que t'on entend lors du
t:outact du sel avec Je feUt est occasionné par !'eau
de crystaHisasion, qui, en se dilatant, brise Fag-
grégation des moHéodes saliaes qui s'opposent à son
expansion et Je craquement est d'autant plus fort,
que les crystaux du sel sont plus aggré~és. Ce qui
prouve d'uue manière bien eonvamcante tmil n'y a
d.e décrépitation qu'autant nn'it y a ségrégation a
t'ont pré c'est que si l'on réduit en poudre impal-
pable du munatc de sonde, et qu'on t'expose à l'ac-
tiou hnmédi:tte du teu, Fcau de crystalhsation s'é-
chappe sans manifesterle moindre petit bruit.
Le sulfate de potasse, les feuilles du laurier décré'
pitent au feu.
Le murlatc de soude dérrepite est d'un usage très
û-équent. Ou s'en sert pour toutes les espèces de
eahnsons, et pour les combinaisons ctumiques par
tuMhnatiou.
D~<i~r~f/oM.
La déftagration est uue inttammation rapide, mais
tans bruit, uccasiounécpar le contact itumédiat d un
corps combustiNe avec un corps mu contienne <te
rox'genc,et qui puisse le céder tacitement, ou avec
le g! oxigene eut})!oyu ù un et appUque sur un com-
bnstibte enitanune.
Pour que ta deuagratton ait tieu, it Rmt necessairc-
de FetinccUe e)cctr!quc,
ttK'nt te concours ou t'ap-
ptic.'iton du t'en athune. Le nitrate de potasse en con-
(:tct avec du charbon aUmnc, occasionne la coxthus-
ttutt l'aptdc de ce derniet', parce f{uc l'actdc du
ntU'ate tnt ccde faci!ctncnt son oxigëne. 1-c même
tumUc de potasse metc avec un metat facHemcnt
u\n[:th)c, auqud on appHfnie te feu, opère une dé-
Ha~'a).ion, c'est-&-dire, une combustion rapt Je du
met.d, auu-oncnt une ox!dahon tcHc est Fondation
(te t'amintoinc, lors de sa combustion par !c mtrc. U
ne faut pas confondre la dëUagration avec la deton-
Nation.
D~M<Kï'07t.
La dëpMegmatton est une opérat!on dans laquelle
ou se propose de séparer le ph!eg<ne ou l'eau des
ttnides dont ou dcsit'c d'augmenter les degrés de !é~
getctë ou ceux de densité, cuvant leur m'.ure et Ie~
quafitcs ~u! doivent tcur appartenir.
On voit par cette dcfiratton, que tadëptdcgmattO~
peut s'opet'er en sens contraire, savoir, en retenant
t'can c't laissant
se volatiliser les uuidcs pnM légers,
ou en chassant t'eauet retenant les tluidesplus pesants.
Dans le premier cas, la dcphiegtnationse rapporte
anx!iquem'setherecs et a)cooiiques,a!orse!lc prend
le nom de /'cc~&'(w. /<M
ce mot.
Dans !c second cas, c'est rcau que l'on enlève par
)<t disti))ation ( voyez co~ce~f/oM),
ou que t'en sé-
pare par la gcice, voyez ~o/~c//<ï~b~.
Df~r~o/ï.
Ce mot est synonimc de defoécation} H tn'e son
etymotogie du verbe latm ~M<~re, qui sigmne ren.
(ItC put-.
Eu pharmacie, otiee Mrt parUcuUeremejatdu mot
dépuration & l'occasion des sucs exprimes des végé-
taux et des buites par expression, que l'on laisse se
dépurer, c'est-à-dire, dont on laisse opérer la sépa.
ration des fèces, on du parenchyme,par la résidence.
Voyez c~c<i:<ifo/: et~c~t séparément.
/3e la <~<<c<
Ladessicationest une opération vraiment chimi.
que et nou pas simplement mécanique comme on
la prétendu fort tons-temps. Ce n'est pas seulement
une soustraction de l'humidité que l'ou opère dam
les corps organiquespajt* lu vaporisation~ c'cst vérita~
blement une combinaison plus intime que l'on dé-
termine entre les principes constituants des corps.
Nous ne saunons trop multiplier les preuves de cette
assertion par des citations. La semence de coriandre
qui est encore adhérente à la tige, quoique arrivée
a sa maturité, a une odeur très désagréable qui de.
vient très suave à mesure qu'elle est desséchée par
l'art l'oignon de scille récent contient un sac végé-
tal, acre et corrosif qui cesse d'être vénéneux des
que l'oignon a perdu son humidité par la dessica.
tion:combien ne pourrions nous pas cttcrd'excmples
parmi les végétaux et les animaux que la desstca-
tion a rendus d'un usage infiniment précieux, de
redoutable qu'ils étaient auparavant! ~-o~ez d'auttc
part dessicatton page 27.
.D<~<M?~C/M~O~.
an~iefà de ~o à ~.o et
avec l'infusion. La digcstton est en effet une intu-
tioa prolongée dont 1 eau est le véh!cu!e mais ht
température de ce uuldc ne doit pas être élevée
peut lui être Inië-
tieure. Le but de cette opération est d'obtenir les
principes seulement sohiMesdans l'eau, à l'effet de
les isoler des autres principes dont les propriétés
physiques et médicinales sont opposées entre eMes,
C'est ainsi que le citoyen F<M~M~ s'est servi de la
digestion pour séparer la partie gommeuse de ru-
p!um, de son gluten. Ou peut prolonger la digestion
pendant une durée de six mois. Les nouvelles con.
uaissances en chimie ont fait naitre d'autres procè-
des plus simples, plus expëditits et plus sfu's, cnsorte
<~ue Ton lait peu d'UMtge de cette opération.
De ~~r~o/t OM </<W~w~.
l'oppose de Lit
La disgrégation ou division est l'action de séparer
ou d'éloii~net' les mottecnk's des corps les unes des
autres. C'est
J est oppose lc l'ag~t'egation. La 1\disgt'cga-
tiou peut s'upeter tHceaniquemcut, et chimique-
ment. CeHc qui s'opet'cmëcaniqttctuentcomprend,
ltIsgl'cga.
de
taux perdent totalement leur transpatence
on
t-ctie du soufre
c'est a
t-et état pulvérulent dont la ténuité est analogue M
l'oxide bhmc de xinc,
donnait anciennement le nomde~/cMr~
mtc Fott doit le nom d'~b~e~ce,
du verhc iaUn
<orMcere, ilennr. On sent )tMq~ t~et pomt peut
convenir cette dénomination.
Les sels (pi s'eMeurissent n l'air ne perdent pas
phosphate de
tous absolument teur aggrë~ation. Le
soude onï-e une exception d s'etUcurit, c est-à-dirc
ma~
(}uc ses crystaux perdent leur transparence
ils conservent leur forme, et ils ont assez de solidité
forte.
pour résister à une pression mcmc assez de soude
Un se sert avantageusement du sulfate
( n eutorcsceuce, pourdéuegtMer Falcool lors de sa
rectification.
Zn~oM~'o/ï ou ~~c'n-M~'o/t.
L'cvapoMtion ou la vaporisation quoiclue très
analogucs entre cHes, ne sont pourtant pas précisé-
ment reiTet d'une même action. Par le mot<4<7/'o-
r<~o~ on doit entendre une opération dans laquelle
les fluides qui jouissent d'uuecertaine élasticité et dis-
solubilité dans i'asmosphère, sont amenésà l'état de
vapeurs plus ou moins rareCéee, selon la quantité
de calorique qui !c9 ordonne, ou ia p!us ou moins
grande pression dont elles ont u triompher.
L'évaporation est spontanée ou précipitée. La pre-
mière s'opère d'une manière inscnsiMc, et prend le
nom de vaporisation. Voyez ce mot.
La seconde est excitée par l'application du calo'
nque,et peut parcourir tous tes degrés de \tesse et
hydrautiqne
de force imaginables. La physique a su
tirer un grand parti de Ja putssancc motrice de l'eau
en vapeurs qui traversent un canal étroit.
Tous les corps réduits en vapeurs parie calorique
ne laissent pas tou)ourn après eux des résidus Hxc$
l'eau, l'alcool, l'ether, le catnptu'e, sont excepta
de cette loi qu'on avait donnée comme constante.
Le pharmacien doit bien conmutre Faction phy-
sique de l'evaporation ou spontanée, ou precipitef:;
l'une et l'autre donnent des résultats bico: différents,
sur-tout à regard de la cryt;taHisatn)n.
C'est partcvaporatton que l'on concentre les aci.
des, que l'on donne de lu consistance aux syrons,
aux extraits, etc.
.C.r/e.M/<w.
Ce mot vient du latin c.Y'we/ en français,
presser ou exprimer. L'expression est une opération
tnecaniqueà t'aide de taqncHe on parvient à extraite
les fluides immédiats des végétaux, soit qu'ils soient
aqueux,soit qu'ils soient huileux. Elle se rapporte
principalement à l'extraction des sucs de plantes et
des huiles par expression.
L'expression fait partie de l'analyse mécanique.
~p~r~e~'oM.
Ce mot a une signification dont l'application est
extrêmementétendue. C'est en ~encraU art d'extraire
tes principes immédiats des corps par tous les ttuides
on vehicutes connus (mi soient propres il ce genre
d'opérations. Ainsi f'cxtraction comprend ia macéra.
tion, i'infusion, !a décoction et la digestion.. /"o~
chacun de ces mots séparément.
J''C/7M/~tMï(W.
La fermentation est un mouvement intestin ptus
nit moins tumuitueux qui s'excite spontanément dans
)m corps organisa vcgetat on animal, d'où il résulte
une désorganisationde principes et de nouveaux com-
bines.
La fermentation diffère de rébunitioa et de l'effer-
vescence, tant dans ses conséquences que par les lois
physiques ou chimiques qui lui sont particulières, et
Jont eue ne peut jatnais s'écarter. Je me réserve de
«'vetopper ht thcor'e de ta iennent.ttion ça traitant
df ses produits.
Boërhaave a admis trois sortes de fertnentation
<:tvoir, !:t iermentationvineuse, aceteuse, et ah'alcs-
rcnte on putride. Le cit. Fourcroy a cru devoir ajou-
ter la fermentationsaccharine, panaire et cohx'ante;
ntaii. ces savants n'ont-its uas prii. k's produits de t'ao-
tion pour Faction ettc-tnenic? Cottuncntpcnt-on su
))t')')ucttre de dit'e f~n'H y a ph~ic'm's sortes de icr-
«K'ntation? Assm'oucnt la fcnncntatiot est um', CE
oc peut ctrc ptnstcm s mais eUc s'exercesur <tcs rot'ps
~ni dmct'cnt. pat' lc nouthre et t'especc de ptincipL's
~ni tes composent, et tes produits sont nct'ess:un'<
/</y/o/
L'infusion est une opération qui consiste & sou-
mcHt'e u l'action de t'can, a <me température variée,
tes corps végétaux ou animaux dont on veut obtenu1
Je~ principes tes pius l~t-itcnïent soiubies. Qnetque.
toix on a aussi i'inteution d'obtenir le priucme co)o-
rant de certainscorps, particuHerctnent des végétaux,
<'o)nme il arrive d:ms rinfusion des violettes, des
tt'mcts, des (teurs de coquuncotoupavot rouge .etc.;
mais atorsia tetnpcraUn'e dei*cau,qui est 1'cx.cipicnt,
est efevce a des degrés varies.
A une température de to degrés Fcau ne dissout
que tu principe inuqucux e\tructif, a moins que
i inthsion n'ait une durée de pfusieurs heures.
Une température de ~o à Go degrés permet la dis.
hoimion de tarotuc, et des principes cxtractifs et
satin:).
Par uue température de So degrés a !aque!Je on
ei~vereau, on obtient le principe colorant, outre
cenxtjui viennent d'e'rc cites.
L'inimionest huinitttent avantageuse pour obtenir
tons les produits des végétaux même tes pJus difn.
t.itemcnt sotnbtcs il s'agit de la prolonger suSisam-
tueut.
Les bniicx et !<'s gmisses n<fm'nccs servent aussi
d excipients ponr certaines ini'ttsions. On counatt en
ptiaonacie les huiles fixes ou grasses par infusion il
cunvlt;ud!ait mieux, du dire par //Mff/'<~«/ parce
qne ces sortes d'imités doivent se préparer & froid.
t) n'enest pas de même des pommades dont t'axonge
ou les graisses sont l'excipient, telles que les pom-
mades de fleurs d'orango' de t'oses, etc. le beurre
de mai. Ces pommades se préparent par l'infusion it
Jittempérature du bain marie.
L'infusion s'exerce sur les racines, les Jcorces
odorantes; sur tes feuilles dont la texture est légère,
et ce!ies ~m conttennent de raronte, sur les pettdes
et les caHces de Meurs; sur les fruits et les semences
aromatiques,et sur quelques produits des animaux,
tels que la cochenille, le ~e~'mt's végétal, etc.
Z'~C~OM CM /70/~A) /M~<W.
Ce ne sont. pas deux opet'ations dont l'une (la ien-
gatiou) demanderait r!ntet'mededet'eau et t'autre
(ta porphyrisatton ), au coHtt'airc, s~opercralt a sec.
Le mot ~(~~o/ï tire son ëtymotosie de /cM~rc,
qui signme potir ou adoucir; et celui de MOf~M~
&b/~ du mot tatm/~o/M,en frauçfus porphyre,
parce que c'est prmctpatetnent sur eette pierre que
i'un rend les corps durs en poudre impatpahte, en
tes broyant avec une molette dont la surtace in(e-
r!cm'c est de même matière. H est donc h!en cons-
tant que ces deux mots ne doivent exprimer qu'une
ntoue idée, ou une même action. Ainsi, la porphy-
rbahoa est une opération par laqueUe on divise les
mni)ccu!es des corps de nature soiide eti'r!amc,}us-
fp'a ce qu'eites soient hupatpaMes. L'instrument
propre a cette opération est une tab!c de porphyre
et une molette de la même pierre, dont ou a prëa-
iahtcment poli les surfaces.
J es substances que l'on porphyrise sont eh généra.
feiics qui appartiennentau règne minera!, et celle
'tes autres règnes qui leur sont anatogues tels sont,
pom exemples pris dans le règne minéral, les espèces
(le terre, !es sels, les sulfures mctattiques, tes mines
t"et)i tiques, les métaux, les bitumes solides, tes
produit!; volcaniques; dans le res~c auhnal, tes co-
quilles d'oeufs, !cs pien'es d'ecrcvisse, les coranx, tes
tuadrépores, et les phosphates calcaires sépares de
leur gjlatiue par incinération. Parmi les végétaux,
ou ne soumet a laporphyrixatiou que les sels extraits
de quelques-uns d'eux., charbons et leurs ceu.
dres.
La porphyrisation s'opère soit à sec, soit à l'aide
de l'eau, seulement ce qu'il cn tant pour humecter
le corps A porphyriser, atin d'accélérer la division de
ses moitëcutes. Mais on doit observer de ne point
faire servir l'eau a cette opération lorsque ce fluide
peut apporter une altératiou sensible au corps à por.
phyriscr. Ainsi les sels, les sulfures alcalins, les oc-
taux i'acHctuent oxidubles, doivent être porphyrisM
sans eau.
.L~M~/O/t.
La !iqnation est une opérationdistincte de la !iquë-
faotion, et qui a beaucoup d'analogie aveciafuston.
(~ttc opération (ta liquatiou ) exige nac tempera.
turc beaucoup plus élevcc que pour une simpiehque-
faction, et une moindre que celle qui est nécessaire
ù la fusion des sels, et a celle du cuivre, du fer, etc.
C'est à l'occasion du matte de cuivre, ou plutôt du
cuivre noir allie et iundu avec le plomb, trois parties
.~le ce dernier sur une du premier, que l'on a adopte
ce mot. On nomme en effet/M~ de /M<tW 1 al-
liage ci-dessus, et
dessus duquel on
/e<m
place pains
de /«/K~o~ celui au-
ces pour en séparer, par
une sorte de fusion, le plomb et l'or et rargeut cotb
tenus dans le cuivre, sans que celui-ci éprouve le
degré de fusion. Le plomb entrant en fuston a uae
température bien au-dessousde celle qu'exige le cui-
vre ,on ne peut pasdit-e qu'il y ait précisémentfusion
dans cette opération, puisque le cuivre demeure d:ut!i
sou entier; mais il y a réellement une /~M<ï~<w du
plomb, expression qui semble plus propre que ccitc
de liqué&ction ou de fusion.
Zf'yM~C~'<M.
Z~K~C~'U~.
La liquéiaction est une opération par laqueltc on
parvient il rendre tluide un corps d'une constance
doni-sotidc et même solide, en écartant ses inoHc"
entt's par l'interposition du calorique.
Les conditions necessaites pour opérer la simple
liquéfaction, sont que les corps puissent devenir li-
quides en élevant leur température depuis quinze·
jusqu'à trente degrés seu)etnent du thermomètre de
/<A7/<yw~. C'est atnst,par c~tupte~ qu'on Hqttcnetes
Jutifes solides des ve~ctau~ !c hem-re les diverses
espèces d'axonges, la cire et f{uc!ques résines; ces
do'niercs ont besoin d'uft Intertnene huileux fixe ou.
vofati).
est une vëritaMe solution parie
ï.a!iq(té(act!on
ca)f)r!tj[uc, que l'on ne doit pas confondre avec la
i'u' ion, cncot-e moins avec la solution opérée par
t'<;<(u.
~~W<Ï<!OM.
C'est une opération par laoueUe on extrait les
tuaticres .salines des corps qui les contiennent par
fi))te)'n)ededet*cau soit à froid soit a chaud.
La MxhMttiott plus géncraiement appeUee/c~fe,
a))eaueoupd'ana!ogjie,pourtemodedc t~'uparation,
:ncc l'inR~ion mats on l'en distingue parce qu'elle
ne s'exerce t~ue sur les substances qui sont compri-
~s parmi les matières minërates; tandisquel'inftMioa
tierce sur les végétaux et les animaux. Dans la fa-
hrifation du nitrate dépotasse en grand, on fait.la
!cs~ve des terres nitreuset!, des piatres, des cendres.
Cnt'a!tdemo)nc)a lessive des terres aluminlères~
de'- sulfures de fer, de cuivre et de xinc,grHléset:
eH)euris, pour obtenir tes différents sutlates qui par-
ticipent de ces matières. On fait les lessives alcali-
!)e< de potasse, de soude, dans l'état de carbonate
o'! rend les mOncs lessives caustiques par l'mtQr.
)"cdc de !a chaux.
t~/ ~M<Ao~.
ZtO&'OM
( ) On!aït les ctoperttt, têt ven de tttTt daus le vin blanc, et ce tttntXt
"fote qMtqae< prop~Ht ce* nMHct«, que l'oa ttthtr pour ttt con-
S"Ter,
La troisième est celle qui se pratique a l'égard des
mines métalliques que l'on a bocardées, placées sur
dos plans inchnés dans de grandes ange: et sur
lesquelles on verse de l'eau pour les séparer de leurs
gaugues qui sont spécIËquementplus légères.
La quatrième enfin, est la séparation des corps
spécinquement plus légers, mêlés avec d'autre ma-
Heres p!ns pcsuntes, par l'Iatermède de l'agitation
ou trituradou dans rcau. C'est ainsi que cela se pra-'
tique pour les fécules amiiacees et les poudres colo-
rantes etc.
Le mot ~'oM~tcutdu verbe latin ~~e en fran-
çais, Javer; et celui <ï&/<(~u~,du verbe latin ~/«e/c
qu) s)gai6ede même, laver eusorte qu'ils sont tan-
tôt pns l'un pour 1'autre.
De yK~c~w~o~.
La macératton a beaucoup d'anatooe avec l'infu.
sion; cependant elle en differe parce qu'elle s'opère
constamment à froid. Elle a lieu dans eau a l'égard
de certtuns produits végétauxauxquels on se propose
de restituer une partie de l'hutnidtté qu'on Jeur a en-
levée par la dessication,tels sont généralement les lé-
gnmes secs. Mais on est convenu de comprendre plus
particulièrement sous le nom de macération les
extractions que l'on opère par l'intermède des vins
blanc, rouge, et de liqueurs, ou sucrés, les espèces
de vinaigre< l'eau-de-vie, l'alcool et les huiles par
expression. C'est par la macération à froid que 1 on
prépare les vins médicinaux, tes \'inaigresdu même
ttotn, les teintures à l'eau-de-vie & 1 alcool, et les
huiles de pharmacie.
Oa~~MW.
L'oiddationest l'espèce d'oxigénationlente c'est
en d'autres termes, la combinaison de l'oxigènc
avec les corps, sans dégagement sensible de calo-
rique ni de lumière.
L'oxidation pent s'opérer de deux manières sn.
voir lorsque l'oxigene déjà combine abandonne le
corps avec !e(mei il est uni, pour se combiner avec
un autre pour lefjruetil a le plus d'attraction, ou
lorsque la base de l'oxigene abandonne le ca!oriquc
ou la lumière pom' se combiner peu-a-peu et lente.
ment avec les corps avec qui elle est en contact.
Deux exemptes vont faice reconnaître ces deux gen.
t'es d'oxidatton.
i". Si l'on met un métal en contact avec un acide
dont l'attraction soit réciproque le thêta! en dé-
co<npo!iant l'acide, s'empare de la base de i'oxigeuc
de ce dernier, et s'oxide.
z". Si l'on expose tm métal oxidable à l'air libre
il s'empare de t'oxigèoe de l'air et de celui de
l'eau tenue en dissolution dans l'air, etil s'oxide. Ue
tnente si l'on soumet un métal facilement oxidabte
a l'action du teu, la hase de l'oxigene de l'air aban-
donne son calorique pour se nxcr sm' le mëtat et
l'onde. D'après ce qui vient d'être dit ou voit que
ï'oxidation est une opération totalement difterente,
et de la calcination, et de l'incinération que loin
de perdre de son poids par l'action du ieu, un corps
oxide est devenu ptus pesant; on aperçoit que l'oxi-
dation est une vérttaMe combustion,a fa vérité lente,
et par ce!a même, ne dégageant pas sensiblement
de calorique ni de lumière, mais le nouveau
corps qui en résulte, n'en est pas moins un corps
brute, devenu incombustible, dans un état d'agré-
gation faible, quelquefoissolide cassante, opaque
t)u transparente.
Les degrés d'oxidation peuvent varier ils dépen-
dent constamment de la quantité d'oxigcne re-
tenu, et chaque degré d'oxidation présente un ton
de couleur qui lui appartient. Un métal oxide à son
point de saturation oure, pour terme moyen, l'aug-
mentation d'un dixième de son poids. Un corps qui
peut se surcharger d'oxigenc au-delà du point de sa-
turation propre a t'oxidation, paMe a l'os.igenahon
nh"nd:mtG, et cette opération prend te nom d'aeidi-
(Ication. ~~ez ucidincution.
O.T/~t~~O~.
L'oxigenation est une opération par laquelle on
cotnbine t'oxigëne avec tes corps qm ont de la ten-
dance a la contbinaition avec cet agent principat de ta
\ic nui mate, de la respiration, de la combustion et
de J'afidineation. /~o~. oxigcne.
.L'ox!gënation s'opere de trois manières, savoir
raptdctncnt, )cntcnn:ttt et abondamment. “
L'oxiqcnation mpute est celle qui s'exerce sur !e9
corpi!, qui ont beaucoup d'attraction pour ce gaz acri-'
iorme, soit qu'ils soient mis en contact directement:
avfe hu, et secondes de )a puissance de l'etinccuo
ctectrique, telle est !a combustion du saxhYdt'ogfne
p<n' !e gaz oxigenc dans tes vaisseaux h'rtnes, d'en it
rt".n)te dereaa; soit qu*i)s soient mis eu contact avec
ie ~ax oxigenetïniiait partie de l'air atmosphérique~
toujours aides de I'e)ince)tc e)ectr!ftue on du fcn ac-
tttcDt'tnent atimnë, tel te est la comoustion des corps
organiques ou de ceux. qui en dérivent, d'en il rësuite
nue désorganisation totale, un dégagement de cato-
<
)()nc et de lumière plus ou moins considérante et de
j,ax aeri tonne de diverse nature. Il est nécessaire de
remarquer que dans Foxigenatiou de cette sorte, il
n'y a pas toujours nxation de la base oxtgenc. Souvent
il arnve que lorsque le combustibleabonde eu car-
bone, te gaz oxigèoe qui a favorise sa combustion se
combine avec ce principe, forme de l'acide carboni-
«uf qui s'empare d'une partie du calorique qui a été
tte~a~e, et s'échappe
sous l'état de gaz. n Hmt, pour
({ne
t'oxigeuation soit constante que l'oxieèue dc-
('père lacombustion..
'nenre dans l'état cotnj)iné avec le corps dont il a
I.'oxigcnauon lente est celle d'où il résulte une,
oxidation.
JL*oxiaenation abondante est celle
addIScatiou.
d~ il t'ësultc,
nne ~t~. ces mots.
Po~~rM~OT!.
La porphyrisation est une opération purement
'ntécamque au moyen de laquelle on parvient a se-
parer et atténuer les moDécutes des corps de nature
R'iable, en les broyant sur une. table de porphyre
parfaitementplaneavecunemolettedemémematière.
La molette doit avoir la forme d'un cône tronque
sa surface p!ane ou lisse intérieure doit être légère-
ment convexe, afin de pouvoir promener librement
et circnlairenient cet instrument diviseur sur la table
de porphyre et sur la matière à porphyriscr. Le nom
que l'on a donné a cette opérahonnu vient de celui
de la table sur laquelle on opère. C'est d'aIHeurs la
même chose que lévigation. ~o~. ce md~t.
~r~c~p~~o~ OM ~t~r~~o~ chimique
Que!ques auteurs ont placé ce genre de disgréga*
tion dans le rang de la pulvérisation;mais ils se sont
trompés quant a la signification propre et à la défini.
tion du mut. La division des mollecules des corps
aggrégés, portée a la plus extrême ténuité par une
action chimique,nepeut pas être considérée comme
identique avec la division qui n'est que mécanique:
dans celle-ci les corps n'ont éprouve aucun change.
ment dans leur nature, tandis que la disgrégatMn
cninuque ne peut avoir lieu qu'à )a suite d'une com-
binaison immédiate on réciproque entre deux corps
de nature dissemhlahle d'ou il est résulte un
nouvel être, un véritaMc combiné, et ce n'est qu'à
l'aide de l'attraction élective simple que l'on par-
vient à obtenir une poudre extrêmement nue par
précipitationdu premier corps que l'on avait primi-
tivement combiné avec un autre. Souvent encore il
arrive que cette poudre précipitée participedes pro.
priétés soit du corps avec qui clic étai~ combinée
auparavant, soit de celui qui a opéré sa précipitation
en se substituant à sa place. Deux exemples stnEront
pour démontrer ces divers phénomènes.
Premier exemple. Pour obtenir du corail en pou.
dre extrementent (ine, p.u' tadis~rëaation chinuque,
on sonruet du corail déjà en poudre à l'action du
vinaigre distitté cet acide eu opère la dissolution.
Ce))e-ci tittrée et reposée pendant un certain temps,
présente une liqueur transparente t[n! est un vét'iht-
le :M'ët!tc ctuctnre. Pom' en sëparet' et pt'éc!pitet' te
corail, on versera sur cette dissotatton detitpotaMe
en ti(~teur pareUtetnent filtrée. La potasse se cofn-
bmeraavectactdeacétenx, forntera un acétitede po-
tasse, et le corail se prëctpitefa en une poudre ex-
trêmement nne qu'a faudra tavcr dans plusieurs eanx,
pour t':tvou' la ptus pure possible (t).
DpM~/yM 6j?cwM/< bt l'on fait dissoudre du bis-
muth dans de l'acide nm'tfjue, et que l'on en opère
la précipitation par de l'acide mnnatique, ce ne sera
pas du bismuth supplémentdivisé, cesentdet'oxtde
de bismuth. Ce second exempte démontre que la di-
vision chtnuque des corps participe souvent de la
nature et du dissolvant et du préctpitaut. Il démon-
tre encore que toute division chimique uc s'opère
(me par une dissolution et une combinaison pruui-
thés, et ensuite par ta loi de l'attraction élective sim-
ple, et non pas par un simple eeartement de molle-
eûtes, opéré par un fluide quelconque.
/?c la ~~ar/ï~/h
Déjà nous avons donné ta déRn~tion de cette ope-
ration dans te premier chapitre de cet ouvrage. Nous
la considérons comme préuminah'e et indispensable
pour ta pcricctionde toutes ceitesqUctIedoitprécéder.
La préparation comprend,
r°. La monditicatiou qui est l'action de séparer les
parties impures ou inutiles d'un corps, pour n'eu re-
fusion et de i.'cmu!sion.
M'en est pas de même d'un
H
(t)Cetebttm~<tK<:)nd<D!jou.
( :) CoMtfe kt dottitttft.
)f& humeurs par iea selles; ilsappcHentproprctncnt
C~~7'A'<M.
Un conçoit <{U"U peut y avoh'beaucoup Je variétés
dans tes potions, tant M raison des medicamentsdout
);tte'* peuvent être composées qu'H raison des mala-
dies a ta cure desqnetles on les applique. En conse-
oncnce il y a (tes potions pectorates, cordiates.
(f))!<aii<{ncs, etomachifptes vutnëraires hystëri-
(~K's, anodines, carminatives, diaphorétiques, em-
umaagogues, cathartiqncs, ëmëUqucs, etc. etc.
O~C/V~/07M.
L~att de préparer une potion parait fort simple an
m-etnier aspect, et cependant ii exige des connai-
étendues tant en theot'ie ()U*en pratiftt'tf
!.utet's ti'cs
c'est cette dct'ntcrc sur-tout qui di~tinsnc te puar-
maciot vmituent habi!e dans son art. li est de ces
petit;' suins, de ces objets du détails dans ta disposi-
tiuu du \asc, dans sa capacité, dans sa netteté, sa
iechn'csse dans )a ibrnu: et !a iorce de son or!ti<c
f~ti le rcndp)ns ou m~ins ~citc a être bouche, qu'un
)wu pt'aticten est bien éloigne de regarder cotnmc
MMuutienx. Souvent on faitrencontret* dans les pres-
criptitUtS ma~istrates, des substances qui ne pcuveat
uisuuir.ni s'interposer; te catMphre, pat exempte,
prescrit en potions dan~ des eaux distittces et un
&Yrop approprie, ext imnnscIHe a Fcau, et lu surnage;
le tHedecIn qui ordonne compM sur i'artduphm-
tnacien et cchn-ci sait que, pour Inierposet' te ean:-
))hrc dans des mo!ccu]es aqueuses, H iaut qu'H ait:
tecoursa un corps prédisposant; il etuptoie en con-
séquence te jaune d œuf comme innocent et comme
txccnent intertncde. C'est dans les laboratoires et
dans les ol'ficines de pharmacie que je renvoie mou
tectem- ce n'est que ta et sons la blenveinantesur-
Yci))auce du maitrc, qu'il peut apprendre à e&crecr
avec une nmin ~abUc. J ai voulu seutement iairo
counaitrc que !a pmtiquc dcl*art<stessentlene, et
que sans elle on n'acquiert que la partie la moins
utile de la science (ï).
D~/M/t~M.
Les tuleps sont, rigoureusement parlant, des po.
tions altérantes mais on donne plus volontiers le
nom de /M/~M aux potions dont le Suide est trans-
parent et d'une saveur agréable, ou bien encore lors.
que le mélange est mucitlagineux ou émulsionné,
ou d'une saveur acidule. Ces sortes de potions sont
calmantes ou adoucissantes.
J~/<y /'<<~A~~M&
Prenez acide tartareux, a grammes (demi-gros
eau de cerises, s56 granunes (8 onces); syrop de.
framboises, 32 grammes (une once) metcx. Pour
un julep à prendre par cuillerées, une, toutes le&
deux heures.
~M/<~<ÏM~~P~MC (2).
Prenez de roléo-saccharum de citron, !<? gram-
mes (~. gros) de Feau de canelle vineuse !()&
grammes (6 onces ) syrop de capUiah'e, gz gram-
mes fune once), pour un julep, dont on preadraune
cuillerée toutes les trois heures.
<3~arf<!t<tO?M~
( t ) t) est de ces <!cn)p)M qu'il serait indiscret fte citer, tel que la m*-
niett de B'tfOtoemMcctne,une potion huileuse avec le ):trm<'t,<-tt. C<
sont des détails de ce geott qui font teeooMtHo r<iMve~Mt mt!u!M cho~
<ir'! Mta!trf!.
( ) PentHttnt.
pu!pe sa partie parencbymateusc.On délaie 16 gram-
tues (une demi-once) de cette matière dans le syrop,
et on ajoute l'eau distillée. Il est bon de remarquer
(lue ce julep a besoin d'être coulé & travers une eta-
ntine ou un blanchet, pour être transparent.
Ce julep est stomachtque cordial, propre
nitabhrles forces abattues. pour
De /M~«w.
L'émulsion est un médicament liquide interne,
de couleur Manche, semblable au lait des animaux,
mais dont les prinopes, ainsi nue les propriétés chi-
nuqucs, sont essentiellement différents.
On prépare les émulsions avec toutes les espèces
flc lunta ou semences qui contiennent de l'hutte
t-t
Jn tnacHIage, et qui sont connues ~ënëratemcnt
sous le nom de fruits émuisHs. On compte parmi les
imits et semences de cette sorte, les amandes douées
et amères, les quatre semences froides, les pignons
doux, h sapotille d'Amérique, tes pistaches tes
i-etnenees de pavot blanc de tin, de pourpier, de
chamre, de citron, de pivoine, etc. etc.
Nous ferons remarquer que t'cmulsion faite
)c!; pistaches est de conteur ~crte,
avec
fruits sont verts.
parce que ces
On doit distinguer l'émulsion en T~<~ï/e et
wa/< I.a ptonière ne contient que de l'huile
grasse
t'u fixe suspendue dans l'eau, a la laveur du mu-
cii)!)~e; elle s'aigrit par la fermentation, et elle ne
laisse dégager, lors de sa fermentation putride,
de l'acide carbonique et de l'hydrogène carbone.que V.
lait, pour connaurc rëmuhiou ammate.
L'onutsion est simplE ou composée. Ellc est sim-
pte, torsqu'cHe ne participe que des semences ëmnt-
sives eUe est composée, lorsqu'on lui ajoute quel-
<(u autre substance.
On doit préparer les émulsions dans des mortiers
<tc marbre, (t'agitthe,
ou de bois de garac, avec des
p!).ins Uc bois.
Pour obtenir une ëmutsion parfaitement blanche y.
et dont les principes ne se séparent pas très promn'
tement, le premier soin doit se porter sur le f'mit <
on la semence émulsive qui doit être le plus récent
et le ptus sain possible. Si ce sont des amandes qui i
en doivent faire le corps principal, il faut les choi-
sir pleines, entières, bien saines bien nourries,
les monder de leurs enveloppes ou péricarpes im.t J
médiats pour cela, on les pton~e dans t'ean bouit-
f,
tante, et on les presseentre iesdo)gt8:r€nvctoppese
déchire on les met à fure à mesure dans de l'eau j
froide, pour les refroidit' promptement, empêcher
le développement de l'huile, et prévenir la ranci<
dité. I.orst)H'e]tes sont mondées, on les retire de
l'eau, on les essuie, on les pile dans un mortier
de marbre. Lorsdu'elles commencent a se réduire
pâte on y ajoute un peu de sucre et. ensuite une
ot
petite quantité d'eau, aun do ne pas donner lieu
a la formation de l'huile, et de favoriser t'émuision;
on continue la percussion et l'addition de Feau en
petite quantité, )usqu~ ce que la pnipe soit en pâte
tmpa)pab!e. Eunn on y ajoute le reste de 1 eau
destinée, et ou passe a travers un Jin~e avec un
peu d'expression. On est dans l'usage d'edu!corer
Ï'enMusion avec du sucre 32 grammes à 6~.
gram-
mes ( t a2 onces) par kilogramme (2 livres on envi-
ron~.
L cmutsion se coagute par ta présence d'un acide,
et par celle de l'atcoot elle ne peut pas être con-
servée plus de vingt-quatreheures, sur-tout dans un
temps ou un lieu chaud. Mais si on sature une étnut-
sion, avec du sucre, on en fait un syrop qui peut se
conserver plus d'un an. Voyez syrop d'orgeat. Lé-
mntsion est rafratchissantc*; on en fait usage par
verres de la capacité d'un décilitre (3 onces t gros).
2?;<?e~A* ~'M~c cwM~w/~ ~MM/e.
Prenez amandes douées récentes mondées de leurs
pellicules 32 grammes (t ouee ); amandes ame-
res, n*\ in eau commune, kilogramme (2 ib);
Mtes uneémukion comme il est dit ci-dessus; ajou-
tez sucre biauc, 6~. grammes ( z onces ) eau do
fleurs d'orangers 8 gt'ammcs (2 gros).
2?MM/f<OM C<M7i~/t7't~.
~KM/H'o~ /!ïK~c
glandes pituitaires.
Sucs amers.
gto~so, du
A~c~ <
Ces sucs amers se préparent, avec les ptantes de
çuicoMe sauvage, de p~sentit, de iumeterrc.
~~M Jo/g'
Prenez de l'orge entier bien mondé de tout qui
penthu être étntngcr, ~2 grammes (t once); ce
par-dessus de l'eau boutHtmte versez
pour cntevcr un pria-
ctpe acre ~n: existe dans rëcorce du gt-ain Javex
dans une seconde eau; fitites bouillir ensuite dans
15 hectog.am.nes ( t ? et demie ) jusqu'à
i ft-ge ttuctussc a une légère pression, passezoe alors
que
à travers un linge, laissez
ntcttcx dans une bontci))e reposer, decautcx, et
romahscr avec un peu d'eauponr t'usa~c. On peut Fa.
de neurs d'orangers, et
i cduicoreravec du sucre et dtt miel.
Tisane COMTMM~.
Prenez de rorgc entier, 6~. (2 onces),
de la racmc tte chiendent grammes !avex te
3~ grammes,
chtendcnt dans de rean houÏHaute, u ptusicurs rc.
pt')ses, pom- tui cntever le principe acre nui réside
dans iecorce; Mtes de metneaTegard de rorgc;
faites cuire dans suçante (.uantitu d'eau tusqu'a
ce qu d restL- Mtograrmues de Hnide 6utes in-
iuser dans ta tiqucur houiiiante, de !a racine de
réglisse sèche, ratissëe et coupée tranches, t6
par
granuncs ( gros ). La tiqueur étant t-élbidie, on la
pa'.se& travers une ëtanum-; on husse
aeeantc, reposer, on
et on distribue pour t'usage.
JDccoc~bM <?// ~MMC pectorale.
Prenez du rix monde et hné, 32 Mtc!
d~ns grammes
cun'e quatre kitogramnit-s d'eau, }UM}u'à ce que
le riz soit pari~utonent crevé. Retircx ie vaisseau uu
feu et inites y infuser pendant nn quart d'heure, de
ta racine de réglisse rattsséc et coutusc, de !a racine
(je guimauve ëgatemeut ratissée, et qui n'ait point
(te tnedituHium ligneux; de chaque tti grammes,
((tenu-once ); du capH!aire de canada, 8 grammes,
(tes ncurs de pavot rouge grammes,dethussUage,
9
8 ~tammes passez & travers un iinge on une eta-
nuue; !aissez reposer, et décante:: pour l'usage.
37j<ï/ï<? CM <7ccoc~'o~ o~A<f<
7~<?M~MC~.
La corne de cerf et !'tvcire fouraissent ttem' geto-
ttneauim:uc; !c t'iz~sa gctatinc onnmtio.'c cottnme,
ctics racines, tcurs pt'mcipcs ash'mgcnts qui donnt'ot
à cette décoction nue nropriëtc tout a la iols astrit).
gcnn' L't <;o!mte,qni~n t'cndt'Mngc trcsitnportunt
(taus !cs ictAchcmcntsdes orgaucs g!andu!cnx dans
!cs falbicsscs d'estomac, dans les ucvoiemcntt!.
On prend un ou deux kilogrammes de cette tisane
par jour.
jD~coc~'o~ ~/<?/M/fc, c/.f dceoctum aibnm.
PrctK'x cot-ac de ccif cu!cinec, et réduite Ctt
fh-efinc, tngrannncs(~gt'os) nue do poin pun-
(
MaticJ~ gt'amwes s oaccs) eau, ï~ iiectogran~
M)cs(3tb~.
u-fs
par cuillerées.
'OK </e ntMr~~c Je M~c~'e ~o.E~
Prcnex du murlate de mercure suwxigëoë (
M)me corrosif) 3 dëcigramme8(u grains), candis-
ttHee,b hectogrammes(J ?). Faites dissoudre dans
un mortier de verre avec un pilon de la même ma.
<;cre, et conservez dans houteitie bouchée d'tm
une
~m~pte papier, pour t'usage.
(jemëdtcamentdoitêtre administre avec beaucoup
de cn-eonspection. On !u fait prendre
par cuiHeree
<t!)ns un vch)pn!c mucitiagineux,pourauénrJesma.
iamctisyphiHiti'(t)es.
~~r<r/ de y7M/c /yMc~, MM -?~met-
CM~-«?//<? /~M<?M/- </e y/'e.tMM~ ~ij.
Pour P~pai cr cette Ucnieur, on prend du mercu~
prcctp.tt.brut). chtenade tadissotutiondumercMc
ftans iactdc nitt'mnc par Je carbonate de
hfjucur, ht quantité que t'on {use potasse <')<
t( propos; le
met dans un vase de terre ,'vertuxsë on verseonpar.
dessus du très bon vinaigre blanc n'es
de tout acide mutërat; on iait boui))ir Jepur, exempt
tout tusqmâ
ce (me ie mercure précipite soit dissout;alors on filtre
la nqueur, ou vo-se par-dessus de la potasse
en I:.
(juenr: il se fait un précipite qu'on lave so:~nensc-
~Mcnt avec de Fcau cttande; ensuite on décante i'eau,
et on fait sécher ce précipite.
Ators on prend partie e~a!e de précipite et d'aci-
dule de potasse, on fait dissoudre ce
ce mélange daus
~ngt fois son poids d'eau distillée. LadiMoiutionëtaut
faite, on <Htre !a liqueur.
.~CM~e.
Ce remède s'emploie par cuillerée dans de !'eau,
savoir, deux cuilleracs par kilogrammed'eau dIstU)cc.
ce
( ) .McmhM .),t ro!f.M roy.)
ï
tutf;tt<) t!n
.c..Mk.) .)n, o,M
x.<ttr< eo t~o et ~o~~c< en
n.
< f;t,i.rg:).. Lyon.
~<<<. t/< mu<«<<tM t'cM<«-MKM
t~.
Ce rhin.mea.
.-Jitiu!) (:<- ~7': ,n3imt
Le do~v A«fMf fMait fait
c.~
Ou
On
Uo prend de. ce mélange trois ou quatre verres à ra-
tafia par pur, et on fait usage d'une boisson adou.
cisstmtc peadunt le traitement en question,
H faut éviter, pendant tout le temps du traitement,
de manger des aliments salés, parce que le muriate
de soude opérerait ia décomposttion de ce sel en li.
queur les acides des premières voies suinsent pour le
décomposer; aussi est-il sujet à exciter de violents
efforts pour le vomissement -et le vomissement lui-
mëme: souventil occasionnedes tranchées et des flux
de ventre.
Ce sel est susceptiblede crystalusation. L'oxide de
mercure obtenu d'un nitrate mercuriel par la po.
tasse, est soluMe dans les acides végétaux, par cela
seul que ce métal est déjà & l'état d'oxide et qu'il
ne se fait point de dissolution métalliquequelconque
que te métal ne soit oxidé auparavant soit aux dé-
pends de l'acide avec qui on le met en contact, soit
parce <m*it aura été oxtdë auparavant par un moyen
particulier.
Des bouillon.c
bouüloTU )W<~<C/MM;C,
Ce sont des préparations magistratea dans tes-
qucUes on fait entrer des matières annuates et vcgë-
tales.Les madères animaleyiei: pItMi en usage, sont
les chairs du veau, du poulet, de Ja tortue, des ecre.
la vipère, des cuisses de grenouilles, et des
visses, de
cotimacons de vig~te.
Les &ouiHbns médicinaux sont des médicaments
qui doivent jouir d'une grande considération dans
la médecine et. la pharmacie. La manière de les pré-
parer n'est parfaitementbien connue que des phar-
maciens; et n'en déplaise au plus grand nombre de
ceux qui les prescrivent, il faut beaucoup plus d'art
qu'ils ne le pensent pour bien préparer un houiUon
médicina!.
Il ~ut savoir préparer les matières, et opérer dans
des vases appropriés.
Quelque soiMa substance animale que l'on doive
employer, il faut lui faire présenter le plus de sttt~
faces passible ainsi l'on coupe la chair du veau, du
poutet, de la tortue, des grenouilles, de la vipère,
par morceaux on écrase les cotimacons de vtgnf,
les écrevisses on introduit les unes on les autres de
ces matières dans des boules d'étain soupape et à
vis, on ajoute les plantes, s'it y en entrer après leur
avoir fait subir la préparation préliminaire qui leur
convient; on verse par-dessus t& quantité d'eau égate
à celle du bouillon nue l'on se propose d'obtenir, et
on prépare son hounion au btun marie, en n<ainte<
nant'rebuIHtion de reau du bain pendant a heures.
pQ.est assure, par ce procédé, d'obtettir tous les
priacipe~6Ms et volatiles des substancesque t~on em-
ploie ~et.sur-tout leur principe aétatineux. On cot)to
ïe bouitton!lorsqu'il est demi"<rotd
on le laisse repo-
ser, et on décante poMrfasage. t)n l'échautïe au
~ain marie.
.DM~<7~c/<]t/
Prenez du tait de vached'une consistance moyenne,
tpu soit d'une saveur douce sucrée, aromatique, et
ttouvcttetnent trait, ce que vous voudrez mettez ce
lait dans un vase de faïence ou de terre vernissée placé
eur !e feu.
D'une autre part, détatez dans nn peu d'eau de
la présure de veau desséchée, ï gram. g décigrant. (2~
grains ) sur deux Mtogrammcs ( deux pintes) de tait.
Lorsque le lait est a la température de l'écitttitiôti
commençante, jetez-y la solution de la présure. La
partie caseuse se rassemble, se coagule, te ~rM~ na-
rait dissocié; on ajoute un peu d'eau froide que t on
irerse snr te bouittonnementdu lait; !& partie caseuse
se sépare autant que possible alors on retire !e vase
du feu, on laisse réfroidirà moitié; ensuiteon passe â
travers un couloir de terre vernissée, pour recueillir
le .!WMM séparément.
Ce premierpetit-tait est encorelactescent.ctàbcsom
d'être clarifie pour être employé avantageusement.
Pour clariner le petit-lait, on le rentCt sur le feu
dans le même vase, bien nétoye auparavant on le
làit bon!U!r, et on y ajoute pendant qu'U bout, et
{< plusieurs reprises, des blancs d'oeufs bien battus.
Qnetqucs cuiitcrces d'eau froide jetées & propos
sur
!e petit-lait, perisctionneat sa clarification. On le
j-curc du feu, on le laisse denn-refroidir, et on le
passe à travers un papier a filtrer sans colle, en re-
plaçant les prenuères colatures sw le t!!tre, tUMu*à
t'e f~U passe très clair. On le met dans des bon-
tciHespourt'usage.
Remarques.
Il faut, autant qu'il est possible, opérer la cla"
tincation du petit-tiut sans addition d'acidule ta<'ta<
rcnx, ni d'autres acides, quels qtt'i!s soioat, si l'on
veut que !e petit-lait jouisse de toutes ses propriétés.
Ce qu'ill y a de bien digne de remarque, c'est que
la présure dont on se sert pour faire oaiUer !e lait,
ptas d'attraction pour ia partie caseose du Jait que
a
pour les seis alcafins qu'il contient.
I.e;petit''ia!t clarine, bien prépare, a la propriété
de verdir te syrop de violettes. On a attribué cette
propriété an carbonate de potasse contenu dans le
petit-iait mais je peux assurer que ce phénomène
~c conversion de conteur n'est pas moins du au
car-
honate de soude que ibnrnissent les blancs d'œu&
!MKtas, qu'au carbonate de potasse dn lait tui-ntéme.
J'aurai occasion de t~ venir sur cet objet torsqu~ii sera
question des œu!s.
Ona avance une erreur dans la pratique, a. l'occa-
sion du sel de tait, qu'il est bon de rectiuer cette
erreur porte sur le sel on sucre de lait que l'on ob*
tient, disent quelques pharmaciens, en faisant éva-
porer iepetiMa!t ctarihé jusqu'à consistance de sv-
t'op, et en faisant crystatiiscr spontanément. Cette
a&~ertion n'est pas exacte le sel de tait est en qut'
que sorte enchainé par la matière caseuse encore
existante dans le petit-lait, quelque c!ariné qu'il soit.
On n'obtient des crystaux qu'après avoir obtenu Je
i'
sel de lait eu tablettes, et ensuite la dissolution dans
i'eau, la iiltration, l'évaporationet la crystallisation.
~t~fj: dans mon Cours ~~M/t~re ~'AMA n<MMr.
l'article ~M7'e </e lait.
La liqueur qui refuse de donner des crystaux, au-
trement appelée c<ï« mère du lait, distillée à un de-
gré de feu supérieur à celui de l'eau bouillante,donne
un peu d'huile, du carbonate d'amntomaque, du gaz
acide carbonique) et un peu de gaz hydrogène car-
Loné. Un trouve dans Ja cornue un charbon rare,
spongteux qui donne, par la lessive dans t'eau, la
tutrattonet la crysta!)!sattonproare~ivedu phosphate
calcaire, du muriatede potasse, du muriate de soude,
et du carbonate de potasse.
Lepetit-lait clarifié est rafraîchissant et légèrement
ïa~atif; on l'emploie ttussi avec succès dansles mala-
dies cutanées. Souvent il sert de véhicule pour en
ibrmer des médicamentsparticuliers.C'est ainsi qu'ou
prépare le Jpetit-lait aux tamarins, à la fumeterre,
avec les sucs de plantes, etc. etc.
Il est plusieurs substances qui ont !a propriété
de cailler le lait. On compte dans le nombre la ilear
d'artichaud, appelée c/Mtr~<wneMe le g~FtMnt /«-
~CM~, ou caille-lait la membt'ane gastrique des
oiseaux, plus connue sous le nom de g~t~r, tous
les acides en général mais on doit les proscrire
tous indistinctement, parce qu'ils changent .totale-
ment les propriétés du petit-lait.
Des prescriptions 7?MgM<r<M w~~Tte~ ~e
consistance wo~'enTîe.
Des gelées.
Les gelées sont des produits d'une opération, à
l'aide de laquelle on est parvenu à extraire la gélatine,
soit des végétaux, soit des animaux.
On peut donc regarder la gélatine, ou !e géla-
tineux~ comme un principe immédiat des végétaux,
et qui existe aussi dans certaines parties des am-
(oaux, d'où on doit eu tirer la conséquence qu*ii
existe deux sortes de gétatinû, savon', !a gélatine
végétate et la gélatine animale.
Les caractères qui distinguent !a ee!at!np en gê-
néral, c'est la faculté qu'a ce principe de devenir
ttuide par l'interposition du calorique, et de re-
prends une aggrégation de consistance trcmbtante
par le refroidisse méat. Ce caractère est tranchant,
pour le distinguef des mucilages, des extraits gom-
meux auxquels on l'assimilait anciennement. Mais
si l'on examme la gétatine végétale et celle aniinale
avec attention et de l'oeil du physicien-chimiste,t
on remarque des différences essentieUes entre elles.
La gétatine végétale est douce au toucher, et ne
dégage point d'azote, ni d'ammoniac, lors de sa
fermentationputride tandis que la gélatine animale
est rude au toucher, et donne de l'ammoniac,
soit par la fermentation. soit par l'analyse & ta
cornue. Nous ne ferons mention ici que des gc)ec'!
magistraleset vraiment médicinales. Parmi tes gelées
végétâtes nous connaissons la gelée de coratme de
Corse et de lichen d'Islande (t).
Parmi les selée$ animales, on compte celles de
corne de cerf, d'ivoire, les gelées d'osd~animaux,
de viande, et cette dernière amène tout nttturelte-
ment le blanc manger.
Gelée de COM/t'~ de Cot'~t* ou <9!~<!&e//?MM~HP.
Prenez l'helminthocorton ou mousse de Corse,
128 grammes (~ onces); eau commune, s kito~
~anunes (~.livres): fattes cuire dans nn vase de
iaience, sur un ieu modéré, jusqu'à ce qu'il ne
reste plus qu'un tiers de la liqueur passez à travers
nn linge avec expression. Laissez reposer décantez,
ajoutez sur 5 hectogrammes (une livre) de cette
décoction~ tzS grammes (~. onces) de sucre. Cta*
exactement.
7)~MMr~«e~. ;'1
.1
I.a potasse )one nn rôle importaMt dans cet e!cc-
tnaire c!ie s'unit à !a partie résineuse du quinquina,
et la rend miscible à nos liqueurs.
On remarque que la couleur du qninqttinadevient
très haute, et d'un rouge brun, par la présence de
la potasse.
On lait prendre cet etectnaire on opiat dans les
nèvrcs quartes. On partage cette dose eu ncufpri-~
fgatc~ que l'on prend cu trois jours de suite, savoir,
trois pnscs chaque matin à distance d'une heure,
avant t'uccèa de ta fièvre. ?:
.E/CC~M<we <M~~M'MC.
Prenez racines de )atap, de valériane, de chaque
~gt-antmes ( t gros ) sulfate de potasse, ~.gramme-!
oximet seillititlue, quantité suffisante pour un é!cc-
tuttire mou.
On prend toutes les trois heures de cet étectuah'e
la grosseur d'une noix.
U'est un puissant vcrmiRtge.
.M<!rM~/<M~e de <ro/ï~
Prenez huile d'amandcsdouces, syrop de capillaire,
manne en tarmea~ ptdpe de casse récemment extraite,
de chaque 64 grammes (2 onces); eau de Oeurs d'o-
t'angct! 8 grannnes (2 gros). Lorsque toutes ces
substances ont été pesées séparément, on piste !a
manne en larmes daos na mortier de marbre avec
son pilon de bois, en ajoutant un peu d'eau de fteura
d'orangers; ensuite on lit pulpe & travers ).m tamis
de c~'in renversé, pour être assuré de la pureté et de
ia finesse de ses mo!éçu!es. Alors on la ~met dans
le même mortier, qui a été bien nétoyé; on y mc)e
8 décigrammes de gomme adragant en poudre, et
on eu fait le mucilage avec ce qui reste d'eau de ttcm~
d~orangers. Ators on y incorpore la pu!pe de casse,
et successivementl'huile d'ama'ndcs nouces et ~e sy-
top de capillairé. Il résulte de ce mélange un é!ec-
tuairc mou tM~Hsse et très uni qni ne se dissocie pas,
parce que ses parties sontenchainées par le mucitage
de socime adragant.
Ce médicament est agréabte au goût, très adon.
cissant, et !égèrcment purgatif. On !e prend par cui)-
ierées d'heure en heure, dans !a tnattnée~ la moitié
en un jour, et l'autre le lendemain. Ce médicament
ne se garde,pas plus de deux )ours.
Hen!«f'~«~.
La pulpe de casse doit être extraite de la casse en.
bâton du Levant bien $aine et bien chargée de subt-
tance meduuaire. Il &tut ~06 grammes ( 8 onces ) Je
casse en bâton pour obtenir 6~. grammes ( 2 onces )
de pulpe. /~<y~ casse cuite pour la manière de pré.
parer cette puipc.
Des ~r~cn~'o/M magistrales internes /?M~M<
/e/~isy.
Souvent il arrive que le médecin prescrit. l'usage
il'nne pondre simp!e on composée) suivant !& nature
de la tnatad!e qu~tl a a combattfe ot suivant la re'
puguance du malade pour toute espèce de médica-
mcats en breuvage, en opiat, en bols ou pilules,
parce qu'il ne sait pas avaler sans mâcher. C'est ainsi
f~u'i! prescrttl'asagedeïarhnbarbe~dnquin({niou,etc.
<'utre deux soupes. D'aufres fois, it prescrit une pun.
tire pour être prise délayée dans de t'em/dans du
ïin; cette poudre peut être égaletnent simple ou com-
po8t;e.Lantagnestc,parexc)upIe,sepreaddansreau;
ta panet!c en pondre se prend dans du via, etc. etc.
Enfin, on prescrit t'Usagc de certaines poudres pour
<~tc prises dans du pain azyme, dans des confitures,
ou dn miel.
Poudre purgative M<?gM~<!t~.
Prenez rhubarbe cho~ië en poudre, 2 grammes 6
decigranuncs ( ~8 grains ) jalap en ppudtc, i gran)..
3 decigramme~f~-).mains); tartre actduiedeppta~se, 9
grammes bm!c de caneUe, goutte, n". i métez,
pour prendre en une sente dose.
r
Espèces <ïm'e~.
Prenez racine de gentiane coupée par tranches
8 sommes (a gros); sommités de centaurée mmeure
sèches, de chardon béni, de scordium zestes de
titrons de chaque 8 grammes. Cette dose est pour
deux. litres de boisson. `
JS~fCM~~C07'&M~MM.
Prenez racines de bai-datte de patience, de raifort
sauvage,de chaque 32 grammes (t once) des feuilles
rëcen tfs mondées et coupées de beccabunga, d'herbe
de Sainte-Barbe, de cochteana, de'cresson d'eau, de
menyanthe, de chaque M grammes, citron, N<* t.
On prépare avec ces espèces deux litres de boisson
auU-scorbutifme.
E~~CM émollientes.
Prenez feuilles de bête ou poiree, de mercuriale
de\inUcr,demauvc,de séneçon, de bouUton blanc,
<fe ammauve, de branche ursine, de pariétaire. On
choisit trois ou quatre de ces niantes, soit pour i<die
des eataplasaies des lavements des poudres émot-
licntes, on des boissons adoucissantes.
Lct semences de !iu les oignons de !ys~ sont au
tionibre de:} espèces émollientes,
jëj~éc~ C<itf/H<fM~fC~.
Ou y comprend les semences de fenouil, d'anis,
d'attetft; !es fleurs de camomtHc,de.mémot.
jE'CCJ WM~M<
Ces espèces oomprentient la pervenche la sani-
c]c, la ~eromque, la bngie, la pYt'oie, le ptt'd-de-
ian~uc
lion, Je tni!!cpcrtu!s, !a Je <:crf, les capii.
Maires, la pulmonaire, l'annoisc, !a bonnette, la
hctonie,!av('r\e!ne~ta8cropbn!alrc, Fatg~entomeja
petite centaurée, le pied-de-chat, la pttoseUe, la
jmcnthe.
On récolte ces plantes dans le wtonent voisin de
leur floraison on îes tnoude, on les tait sécher sëpa-
temcnt; on en prend parties égates; on les conpe
nvec des c!seanx pour en faire un mélange exactt
du poids de ~a, 6. tso grammes ( i
ensuite ou en imt; des paquets de forme cyhndrtque,
onces).
Ces espèces vulnéraires, connues sous le nom de
'ïw//M/<iw<* ~wj~e ou/<McA, sont propres pourtes
iaibiesses d'estomac, dans les engorgementsdes vis-
cères, dans !a suppresstondes règtcs, étant prises en
iafusio.n theHorme.
Leur Intusion dans Fcau de-vie est souveraine poaf
t'afFermIr les gencives, pour guérir les coupures, les
écorchures, pour dissiper les cxtravasions à la suite
des chûtes.
L'luttMion de ces espèces prise tous les jours pen-
dant un an et même deux ans sans interruption, est
propre aux femmes qui sont à l'époque naturelle de
ta cessation du <!ux périodiquedes règles.
Le nom de Mtrauck est un mot atletnand, com-
posé de/a~c/t,tomber, et de <r<McA, boisson, parce
tjue l'infusion des espèces vulnénureaest bonne pour
ftupu'her tes accidents des chûtes.
JDfj' résines ~~fo/?7~M~
Médicaments magistraux qui participent de la
combinaison des résines avec du savon médicinal
ut amenés à nue consistance solide.
L'atcoo! est le Httide d'intermède A Faide duquel
ou parvient à unir les résines au savon; U y a plus
qu'une unxtiou il s*opet'eune vëntaj~e combtaai-
~n; et par suite de cette opérattoo, il résulte mte
les résines deviennent tniscibtes à l'eau. Cet ~[ t pt'a-
tiffuc, dont on est redevable au docteur ~/aMe~,
t<ttt~ a la tuëdcc!ne des moyens curatifs d'un genre
uiKotnment neuf, et qu! prouve en tneme temps com-
bien ratt phartnaccutique exerce par des mains
hahiles, peut devcun' uti!c à t'hutnamtc souftj'ante.
No)M citerons deux exemples à l'appui de ce que
nous venons d'avaacer.
<T<?w~ de jalap.
Prenez résine de )alap,saTonam!sdaIin,de chaque
32 jîranunes ( ï ouce ) alcool 36 degrés, ~56 gram-
mes (8 onces). Faites diKsoudre dans un matras de
verre dont Formée est bouche avec un vaisseau de
rencontre; filtrez la solution, et faites évaporer jus-
(~u'n siccité au bain marie.
jRcM<M'<y~
On petit conserver la moitié de la solution, et faire
évaporer l'autre moitié jusqu'à siccité on réduit
cette dernière en poudre, et on la conserve dans un
ftacon exactement bouché. Alors on a un même mé-
<)i('amcnt sous deux formes~ savoir, d'une part, la
teinture savonneuse de jalap, et de l'autre la poudre
tavonneusc et résineuse de jalap.
La teinture prise à la dose de à .6 gfammes (d'un
6<'os un gros et demi), étendue dans six partie.
(i96)
e i4 l'effet
d'eau et nnpeu de syrop,w.u~~m
produit d'un purgatif.
La poudre savonneuse purge sans cohqne tes
adultes ,n ladosedeciuqdccigranttnesa un~carnoK!
( !0 a 20 grains), et les grandes personnes a celle de
0
2 grammes (~C grains).
Savon <w~c.
On prend de la résine de gayac, et le procède est
en tout semblable au précédent.
Ce remède est propre pour la goutte.
Des pilules magistrales.
Lc<: pllulessont des medtcameats d'une cons!staucc
assez terme pour être roulées sous le doigt, et (lui
ont été ttuagmécs pour être prises mteneuretneut,
en les allant avec protnptiunje, afin d'épargner au
;[u:'tade les désugretuents d'mtc saveur repoussmue
<ute la plupart des médiccuacnts h~prunent. sur l'or-
gnne du goût.
Les pUutes sont lu reuuîon des poudres dans un
.e&clpleut convcnaMe. Qae!(ïueim& il n'est question
que d'une seule substance, ntor$ les pilules sont situ-
ples d'autrefois elles participent de plusieurs subs-
tances alors elles sont composées..
Le choix des excipients est d'autant plus impor-
tant, que souvent il est très ditlicile de donner ):t
consistance pUulairc à certaines poudres rassem-
blées. C'est par l'excellence du cituix, que l'on re-
connaît le verlt&ble praticien. Le médecin prescrira
<tes pilules avec des oxidcs métalliques. par exem-
ple, a ia dose d'un quart de grain, ou d'un cenli-
~ratume cluel excipient le pharmacien choisira-t-it?
s'il veut conserver la blancheur de l'oxide, il pren-
dra de la nue de pain, et il se contentera de tes faire
sécher & l'air, sans les rouler dans aucune poudre.
Si les poudres qui doivent faire la base des t'Unies,
sont sèches et h'iab!es, il choisira pour excisent un
corps de nature visqueuse ou tenace, tel que le
miel, une conserve, un clectuan'c. bt la hase cs&
it~se ott onctueuse tel que le bfanc de batcine, ii
étonnera tous les corps aqueux,etil preicreraruui!M
d'tunandes douées pour excipient. Si le corps pul-
\n uteut est résineux. H !e rainotlira par la chaleur
M ta hase est savonneuse il préterera l'huile à tout
autre iluide.
L'enveloppe des pilules est encore un objet quî
cxi~edescouuaissaueesdela part du pharmacien. Il
n'~ pM la liherté de !es rouler dans telle ou telle pon-
dre, tt moins que la poudre qu'il emploiera, ne soit
nulle à ~c"ard de ses propriétés, ou tout au moins
<~t'e))c n~att point une action bien sensible sur nos
organes. Les seules poudres dont on puisse taire
u~e sans crainte sont les poudrer de regUssc,
d'ins, le lycopodium.
Souvent on recommande d'argenter ou de dorer
!c'! pilules pour les rendre d'un usa~e plus agréable
m!)!s il faut remarquer que toutes !es masses de pi-
h))es dans lesquelles il entre des préparadonsmcr-
<m'tc!)cs, noircissent les&uules daraent qui Ie&re*
couvrent: il en est de même des pilules dans Ics-
')n<!)ps on tait entrer le 80uCre,Ies stillitrcs et les
hydro-sulfures. Toutes les pilules de cette sorte doi-
vent être dorées, et non t'rgentees. Toutes les au"
très espèces peuvent être argentées.
pendant un quart
d'heure, dans trois litres d'eau bouillante passez à
travers un Hnge ajaMtex & ta cotature, nwriate d'ani.
moniac, t98 grammes (~. onces); esprit de génie.
vrc, 5o8 grammes ( ?} ).
~CM~r<yMM.
On incise les plantes et <m concasse les flitits
pour soumettre le tout & riu~tsiou de i'cau. tnaiute-
aue à rëtat debuiiitiou.
Des 7o~'oM~ médicales.
Ce sont des médicaments liquides p!ns ou tnoins
actifs dont on montre ou dont on iave les parties
exterienrcs du corps.
Z.0&'0/t <?/ï~-</<i!r/TfM~.
Prenez muriate de mercutre suroxigéné (snbnmé
corroMi ), oxide de cuivre(vert de gris), de chaque 3
décigramBies (6 grains) eau distille, i kiiogranune
( ? ) faitesla sotution selon Fart.
Tïc/M~r~M~.
Le innriate suroxigénë se dissout dans reaa,mai!
l'oxide de cuivre n'y est qu'Interposé. Ou triture ces
deux substances dans un mortier de verre, avec un
pilon de métne matière. On ajoute l'eau peu a peu.
On se sert de cette liqueur, en trempant un hnge
on nne éponge dedans, et en épongeant les parties
dartreuseSt plusieurs fois par jour.
JOf~c~~yM ou y~t~we~~ et injections.
Ce sont des médicaments liquides fàits pour être
Injectés par te moyen d'une seringue dans quelque)
cavités du corps.
Ceux de ces médicaments qui sont destinés pour
être injectésdans l'intestin rectum, prcnnende nom
de c/~ j~'M ou &H~MC~. Ceux qui sont desunc:' a
être injectés dans l'intérienr des partiesgénit~es des
deux. sexes dans les cavités des plaies, prennent le
Mm <7'fC~'o/M.
On dott avoit' pour loi que la quantitédeHuidepour
les clystères, sot proportionnée à Fage du malade.
Pour un entant nouveau né ï décnitre (g onces
t };t'os); pour au adolescent, 2 dccHitrcs; potu'nn
ndu)te, 5 décilitres ('t chop. ) pour nne personne
&itc, 7 décHttres (environ 3 dettu-~cttcrs les iave-'
n~nts sont de plusieurs sortes à raison de leurs pro-
pnctés. Ily cnad'ëmo)li<;nts,decatmams,de ratrat-
c)t)).sants, de,toniques, de pm'gatiis,de drastiques,
dcmctiqMes,ctc. etc.
ReHMr~Mû~.
La chaleur que doit avoir un lavement ne doit na«
être plus étevée qu'à trente degrés an thermo!neHR
de Réaumur.
Dans ceux de ces fluides oit l'on fait entrer des
résines liquides ou sèches,teMc que la térébenthine,
entre autres it ~nt délayer cette résine avec du
{imne d'ceuf, afin de la rendre miscible a l'eau.
'j
chante.
JvoM. Il est des couvres à l'état de vapeurs qui s
Dcj~<H. ~~<c<!Mïe7t~~c.
Sorte de médicaments (nu exhalent des nuifïcs
aitxcu~ dont les propriétés physiques sont de puriner
nut iut'ecte de miasmes putrides, tels que dans les
hospices ou il y a beaucoup de malades rassembles
dont q'tctqueii-uns ont des hévres malignes ou d'au-
tres sont morts de maladies putrides. Ou bien encore
dans le cas contraire, c'est'a-dirc lorsque l'air est
H'op vif, tel est celui des lieux étevës, qui est contraire
aux phthis!qucs,ou aux personnes qui sont couvertes
de dartres ou de ga!e. A cette occasion je citerai avec
distioion les savants G/~o~Tt~ort'e~M ctCA<MM~<e/
qui ont indique des moyens de répression contre
i')sn)ubrite de !'air ces moyens font i'eioge de icurs
tatentsetdc !eurpu)!antropie
Gaz ac~/i~MC ou sel volatil de T/M<?~T6.
Ce pretfndu sel volatil n'est autre chose que du
suuMtc de potasse en pondre grattutée que l'on intro
duit dans un Maçon à tar~e ori6ce garni de son
bouchon de crystal, et sur iequet sel on a versé de
l'acide acétique ou vinaigre radtca!,de manière qu*H
en soit monHté.
Cet acide volatil est très propre a neutraliser lea
taode..
décompose reau. L'hydrogène de t:nnidc s'entpare
f'
"t'-e ce
et torme un hydro-suii'nre qu: se dégage
de gaz, lors de la prccipttatiou du soa~-e Mi-
Ce gaz répandu dans la chambre des malades pht:.
st<ptM,dartreux~ougateux,matsaveccit-conspectton.
'tn.unuc ractn-ité de l'an-, et le rend plus propre &
1 "rgane de la t-espiration de
ces malades.
f <D~M~w~~ ~/ërMM M~i~H~, co/MM-
<
tance wo//<
t Les mëdtcamcnts que l'on comprend dans
division sont les médicaments pommadesprescnts cette
selon la maladie du .moment,oules digestifs, les lim.
tt i
tnents, les haumcs odorants les cataplasmes tc<
ëptou-nes, tes sinapismes, les epithèmcs et les fron.
taux..Nous citerons des exemples de chaque espèce.
O/~cnt ou ~OHMM(/e O~/t~/MMMC.
Prenez axongc doie, 32 grammes (t once); oxide
rouge de ~~et-cme, un dëe:gm)nme (2 grains); oxide
de x)nC) sraxuncs.
Cht bro:eies oxidcs dans un mortier de porcelaine
ou de -verre, ou metc awc Faxonge, et on distribue
dans des yeUtes boîtes.
Pour eu iau-e usage, on abaisse la paupière infé.
rtem-e et on y app!itjuc de cette pommade
barbede plume, ettot sque les paupièressontavec une
fernléee,
on frotte FœH avec le doigt et avec cette pommade.
la gt osseHr d'un pois.
Cette pommade jouit d'une grande réputation à
raison des bons effets qu'eiïe procure dans les mata.
dtes des yeux.
~c~
Espèce d'onguent ou de liniment qu'on applique
<ur les plaies pour en mûrir la matière et la prëparer
il Ja suppuratton.
Un digestif ordinaire est composé de térébenthine
~qutde, blanche et transparente, 6-
at-ammcs (2 on.
ces ); jaune doeuf, u.. i; huite~satoudemUtc.
pertuis, q.s.
Quelquefois on anime ce digestif
teinture de myrrhe ou d'atoës. avec un peu de
On étend de ce digestif sur des plumasseaux
< apphqucr pour
sur les pta!es.
Zt/M'/M~/ï~
Médicament externe de consistance
entre ics huiles et tes onguents. Son nommovenM
tuf vient
de son usage, du latin ~wc, qui signiue oimttc doH-
eomcnt.
Liniment ~o~Mï?.
Prenez ammoniaque nuor, ~2 grammes (t once)
hni!e d'amandes douces, tz8 grammes (~. onces).
Un pèse l'ammoniaque dans une bouteille courte
et de verre blanc très fort, garni de son bouchon de
liège, et assez grande pour contenir le tout. D'<m
aune cote, on pese l'hude d'amandes douces, on la
verse sur l'ammoniaque,on bouche la bouteilleet on
:tg)te pour opérer le mélange qui est laiteux, d'une
consistance un peu plus épaisse que celle de l'huue;
enfin c'est un comttme savonneux.
Ce Uniment est un puissant résolutif.
Liniment C~C~C pour la ~/M/'C.
Prenez eau de chaux, cinq hectogrammes (? ));
)uu)e d'olive, t6 gramtnes (~. gros) mciez
en agitant
k tout dans une nouteiHe.
C'est un savon calcaire, souverain pour la brûlure.
Des baumes odorants.
Espèces d'onguents d'une odeur tantôt aaréaMe,
tantôt désagrëabie, selon l'application queTon doit
en faire dans la cure des maladies.
Les bases de ces baumes unguentaires sont les
huiles essentielles l'ambre gris, le
musc, le casto-
t cmn, le camphre, le baume du Pérou, etc., etc.
Oa applique ces baumes ou aux. narines, ou l'on
en notte les tempes.
~Mwe <ï~<M<
Prenez huile de noix par expression sans feu, 8
grammes (2 gros); castorcum en jpoudre) z grammes
6 décigrammes ( ~8 grains ) sel de corne de cerf ou
carbonate d'ammoniaque huileux empyrcumatiquc,
6 dccigt'ammes ~2 grains); mêlez; faites un baume
que l'on applique sous le ne.
Des (M~/tt-yMM
Méd~~ment externe magistral, ainsi nommé du
mot grec r~y/Mo, qui signine/M<.(n/<
~/«y«~ dessus. C'est en effet un produit phartnaccu-
tiqaed'nneoonsisttUtccpuheuse oudc honni ie épaisse,
que l'on applique c~tcrietn'ement. J.a base habituettc
<ïes cataplasmes est un des icuilles de plantes, on des
inuts, on des t'acmcs b))!heui!es d'autres fois c'est )a
nue de pain, les furinesrésolutives d'orobe,de lupin,
de R'nugrsc, celles dn un, (Forge, de froment, etc.
Le vëhictite, pour lit ptnptu't, c'ust le lait et i'tiau.
Les auxiliaires sont ceftanics poudres gotnnio-rës!-
neascs on autres, quelques ougnents, baumes, hui-
les, matières salines, extratt<s, teintures, eaux a!coo-
hfjnes, etc. On distingue encore les cataplasmes en
cuits on crndjf. Les prenncrs sont dans nn état de
ptdte dont les mn!ectdcs sont liées les unes aux au.
tre< par une tnaticre collante on principe fëcn!:mt:
cpttx-ci s'appliquent a chand, soit n un, soit entre
deux nn~cs.
Les seconds sont préparés avec des plantes récen-
tes, mondées et écrasées, ou avec des poudres ré-
dnitcs en pâte avec nn véhicule approprié, et s'ap-
pliquent froids.
Les pharmaciens ne négligent pas de réco!ter les
p!antes étnoUicntes dans fenr saison, telles qnc la
manve, !a guimauve, le bontHon blanc, de les mon-
der et de les (ah'e scchRt'ponr tes rcdun'e en pondt'H,
aun d'en taire des catapmsmes l'hiver, en associant
fette poudre à un peu de nn'inc qui par son côté
féculant, faisant cottcavec l'eau chaude, t'estitncaut
ptantes ce principe mnciiagineux qu'elles ont perdu
par la de~catiou.
~JMB émollient.
Prenez racine de guimauve, fleurs de sureau, pou-
dre de icunles de mauve, de jusqmatne,farine de Iht,
t
(te chaque G~. gram. (2 onces). On rcunit !cx poudres,
excepte la fanue de !in on détale cette derntere dans
sntnsantc quantité d'eau; on la (ait cuire }us(}u'a ce
qu'eite (brnm une colle; alors on y apute les autres
poudres, que l'on tient quelques moments sur le feu
pourdévetoppcf tours pnncipcs, et pénétrer kur tex-
ture ou reurcdu t'en, et on y ajoute de t'oogucutde
guimauve, ï6 grammes ( 4 gros).
~Vc&z. Dans un eataplasntc bu l'on fait entrer Fot-
on de tys, on <a!t cuire celui-et fu t'envcbppnut
d'u)~ papier moulHe, et le ptacant sous la cendre
en
chaude. Ou reconnaît qn'u est cuit Jorstfu'une paille
~M'ntitrc facilement ie uulbe alors on entête ie:! pré'
micres couches bn!beusps on piste ccnes de rinte-
ncur dans un mortier de marbre avec un pihm do
hois, et on en fait la pulpe pour le faire entrer dans
le cataplasme.
Cataplasme /o~~
Prenez feuilles de ciguë, de )usquiantc, de chaque
C~ grammes ( 2 onces ) mondez-!cs de !eurs tige~
faites houillir dans une suffisante quantité d'eau, jus-
<p'à ce qu'ettes cèdentfacilementsous le dornt; iaites-
f)t nue pulpe, en la passant à travers un tauus de crut
a targcs mailles; ujoutex de la gomuic ammotnaquo
ttissoutc dans du vinaigre et pareiuctueut puipec, ga
t;ranunes ( i once ).
Ce catap!axtuc s appUquc tiède il est propre pour
n:judre les g!andcs engmgëes,ctsur-toutpom'ceHcB
des mameUcs. 0
C<!<ne crM.
Prenez racine de daucns, ou carotte, q. v. rapez-
I:t; étendez cette rupurc dans une quantité suHIi<aute
d'une forte décoction de ciguë, jusqu'à consistance
de cataphsme. On t'applique àiroid; u est résolutif.
Des ~«?~pM.
Les cptcarpes sont f!es espèces de cataplasmescrut
que Fon apphquc & froid sur le poignet. Ce nom leur
vient de deux mots grecs, < sur, et de c~n~,
prend ic nom de j~e.
poignet. Lo~tjU'it s'appHque a la plante des pieds, il
H est des personnes qui
ont cooiianreà ce ~eurc de médicamentspour guérir
la nevre et calmer les crises ëpiteptiques.
~<c~/y~e <ï/<?~~M~.
Prenez des feuilles de rhuc récente 6~ gramnic:
( 2 onces ) réduisez en pâte avec un peu de bon vin
rouge; mctex-y du musc, 5 dfcigrammes ( to grains);
camphre, 8 grammes; ntict b]a~~c, gagram. (t onc.);
vinatgre, quantité suffisante pom'en ~aire une pâte
que 1 un app!iquc sur t'arterc du poiauct. On dtvise
le camphre et le musc dans un peu d'atcool on metc
ces deux substances au m ici, et ou y interpose peu à
peu la rhue réduite en p&tc.
Epicarpe <!7Ï~
Prenez des sommités de houblon, des raisins de
Cnrinthe, du mm iate de soude, de chaque S~gram.
( 2 onces ); pilez les sommités de houblon jusqu'à ce
<m'eJtcs soient réduites en pâte; d'une autre part,
diviscx le muriate de soude ajoutez tes raisins de
Corinthc, faites de ces deux substances une seule
masse meiez-y peu à peu les sommités de houblon
réduites en Hutes du tout une pulpe que vous
p&tc
passerez ta travers un tamis de crin renverse.
On apptique cet ëpicarpe sur les deux poignets, à
l'endroit du poulx, deux heures avant le retour de la
fièvre.
JDM ~~<~MMC.
uuuunc .f/
ot i'ctendant sur une table ume de porphyre ou de
xutt hre, avec nn cylindre de Yen'c on de bois.
On a imagine déplus quelque temps un instrument
dont ta table est très t!ssc, et
<tt)i est garnie d'un châssis, tcqnc! est arme d'une tanic
ftne de tnetat ou de bois que l'on élevé et que t'eu
h:n';se à votonté en sorte qu'en pressant la toitc !m-
ptcgoee torstpt'fttccstdenu-rëhoidie, on entevetee
«'achfs d cmptâtre saittantes au-deta de t'intervatte
qu'on a tnenagc pour t'atHrer a soi par une de ses
extrémités.
On coupe te sparadrap en petits carres ponr apptt-
fpcr stn- tei) fonticntes vmgatretnent appelées <:w~<?<
H est bon d'observerf~u'Mn sparadrapdoit être sonpte,
n la (onmdc 11 après rempMt tre~ hten les coudi-
lions requises.
tS~yW~'<~ ~/U/77!M/<*~'</M~.
Prenei'. cire jaune igz grammes ~C o~"<;s), s))!F
de cerf, G~. grammes ( 2 oucce ) tft'cbenthim;, tnutu
d'olives, de chaque~ ~Utuncs (t <t'' -).nn)s); mi.
tnmn en pondre tre': nue, 128 ~t'anuncs ~.{. oticc';).
Fattcs ttquëHcr les corps gras et rc~t'n'~ a !a ))ins
douce chtdcm' possible rctircK du feu <.ihis(;x ta
poudre de minium.
On trempe de la toile m:uv< 'titc (k' ~'or~, ')~
cet Ct!ip!atrc nquëno~ et on ht p"iit cununc il est dit
ci-dessus.
Toile <'M~/<</«<?.
Espèce de sparadt'up qui n'est garm que d'un '.eut
côté de la toile. Cc~ surtcx de toiles !<ouL hL';tucutt() p[u!
commodes dans t'nsagc <fne les sp:u'adt;tpi) t'ujtt'c-
tnettt dits, et sont pretet'ecs ~encudonciit. Un pcm
cntpioyer tel on tel empêtre a vo!otttc, t-cion rhtdi.
catton présente mais Tempiatre diaj)a))nc est échu
avec ieqnei on prépare le plus habttne~emeut ces
sortes de toiles.
On fait tiquëncr au baïn marie de remp!Atrc dia.
palme, t28 grammes (~. onces ), avec smfdc mou-
ton, tC grammes (~.gros). D'une autre part, o); a
Hxe une toile, que 1 on a bien tendue, sur un chassi!
!or<!que i'cmpiAtre est à demi-froid, on l'étend rapi-
dement sur !a toile, avec une spatule, en couches très
nnnce<et avec une lame très fine on ëgate tes cou-
ches d'emplâtre ensuite on le lisse avec un rouleau
de verre ou de bois.
Cette toile empiustiquc se distribue en morceaux
carrés longs, roules sur eux-mêmes.
Elle est dsssicativc. On rappnqne sur les phuM
couime sur les cautères.
Taffetas ~n~~rr~.
G'fst une espèce de sparadrap d'un seul côté, dont
la b:'sc est la colle de poisson,et l'cMiptent le taftet~
On y ajoute des baumes alcooliques ou résineux sur
fitcouche supérieure, pour lui donner pins de vertus.
Prenez colle de poisson, 36 grammes ( ï once
~-o< ) alcool u 20 degrés, gb8 grammes ( 12 ono. )
teinture de benjoin, b~. grammes < 2 onces ). Mettez
ic tout dans un matras, et faites fondre la colle de
poisson à la chaleur du bain mat te. D'antre part, pré*
nez teinture de bemoin, ïgz grammes ( 6 onces) te.
réhenthine fine liquide, bien transparente, î20 gram.
(ronces ). Mêlez pour servir de vernis.
.Rc/<M~MM.
et
!<; plus également possible
sur le taHctas. Dès que la
première couche est sèche, on en applique une se-
ainsi de suite jusqu'à six couches. C'est à
cette époque que Fon applique successivement deux
couches du vernis qui a été décrit. Nous remarque-
")ns que la térébenthine qui entre dans ce vcnns
c'Xrettent le taSetas ainsi préparé dans une ilcxibilité
tjtu est une de ses perfections, tandis
que lorsqu'on
se contente de le vernir avec une solution de baume
du Pérou dans Falcool,
ce vernis s'écaille.
Le taffetns ainsi préparé,
on le coupe en petits
can é& longs, et on le roule sur lui-même lorsqu il est
1
encore un peu tlexiMe, saus cependant qu'il adhère
aux doigts.
He taSetaa est bon pour réunir les chairs écartées
par suite d'une coupure; il est vulnéraire et balsa.
mtque. Une de ses exceuentes propriétés est d'adhë.
rer tortentent~ ia peau, et cependant de se prêter
a ses divers mouvements. Un mouille légèrement ce
tafietas pour l'appliquer avec ptus de sûreté.
jR<*w<M~M<M.
et
par-dcssusunmëttmgc d'une partie de camphre nitri.
que (hui!e de camphre) ,ct sept parties d'atcoot saturé
de camphre. Le cahout-chouc ne tarde pas à s'amol-
lir on le sépare du fluide qui
on verse
par-dessusde t'esscncede térébenthine cette dernière
opère une solution compote; et, à i'aidcd'un pin-
ceau on applique plusieurs couches successivement
sur le tissu soutenu par le fil de fer.
Ces bougies creuses sont infiniment utiles,
en ce
(jttettes tiennentlecunalde t'mfthrc ouvert etqu'eUet
pennettent le passage des urines.
<yM/yo~~o/
nom porte sa detinition il vient du mot latin
Ce
j'yw7!c, qui signifie substituer. C'est en effet te
nom d'un médicament que l'on substitue a un autre.
11 s'entend particnnèrcmcnt d'un médicament
ex-
terne qui n'est ni trop dur, ni trop mou, que l'on
introduit dans l'anus pour suppléer aux lavements.
Les suppositoires sont de formes coniques, de ia
tourneur de ~5 millimètres ( to lignes ) ou environ.
La hase des suppositoires est le suif, l'huile et ia
cire IIquënes ensemble, le beurre de cacao, le miel
épaissi et le muriate de soude. On fait des supposi.
toit'esdomestiquesavecdes morceau&de savon blanc,
de lard gras, que l'on taille avec uncontcauenibrme
depetit cône. Quelquefois on présent l'aloës, la colo.
quinte, la scammonëe, l'agaric en pondre interposés
dans du miel ou des corps gras Osposés en suppo-
sitoires mais ceux dont on fatt le plusd'usage actuel-
lement, sont ceux de beurre de cacao, de suif et de
nuct caramëté.
Quelque soit la matière dn suppositoire, on dispose
d'abord des petits cornets de papier ou de carton
mince on pîace ces petits cônes renversés sur un
support percé de petits trous propres à les recevoir,
et on coule dans ces moutes le beurre, le suif etautrt":
matières qui sont liquides étant chaudes, et qui
deviennent solides par le refroidissement.
~o~~o/re ~w/~M!~
Prenez murlatede soude, 6 decigranun. (t& grains);
nut:I b!anc, 8 grammes (2 gros). Faites évaporer le
miel jusqu'à consistance d extrait coulez le mé-
lange encore chaud dans les petits moules coniques.
Remarques.
Le sel se dissout dans le miel; mais celui-ci, en
perdant son humidité par l'évaporatton, restitue le
sel a l'état cristallin,en sorte qu'il se trouve interpose
et non dissout dans le miel qui est caratnële.
Des pessaires.
Les pessaires sont des corps solides, de forme
cylindnque, fuits pour être introduits dans le vagin.
()n ne fait plus d usage (les pessaires contpos~ de
poudres irritantes;mais on en fait d'épongé,de linsc,
de taffetas, en forme de sachets garnis de poudre
appropriée. On en fait usage dans lcs cas de relaehe-
ment Je lamatrice, ou de son col, ou dans les hé-
morragiesde ce viscère.
J~.r~'c~wf.).
Médicaments destinés à être macbés pour exciter
la sauvation.
Les masticatoires doivent avoir une certaine tén&'
cité de partie, etétre de nature Acre, tel que la racine
de pyrèthre, de gingembre, de pimprenelte, de
tmoc. Mais les pharmaciens préparent des pastlllcs
aen-
nMHticatoh'es dans la composttion desquels la cit'c
ttic miel sont placés connue auxitiulrcs. Exemple:
T~'oc/M~M m~~p~~o/r~.
Prenez mastic eu larmes, cire b!auc!te, gingembre,
de chaque 32 grammes (~. gros'). 0
On réduit eu poudre le mastic et la racine de giu~
gentbrc séparément on réunit ces deux poudres
nom- n'en faire qu'une; on fait liquéfier la cire au
Mia marie, et on y incorpore la poudre;
on en fait
des pasti!tes en les roulant
sur un marbre. Chaque
p~uue du poids de deux grammes.
Des err/MMcj.
erruines sont des médicamentsdestinés à être
Les
introduits dans le nez pour faire moucher et éter-
Huer, ctquelquetbispour arrêter les hémorrhagics.
Les errhines sont en poudre, et alors ils rentt'ent
'~s la classe des sternatatoires; ou ils sont eu on-
guents et ils rentrent dans la classe des onguents
ou ils sont limtides, et alors ils prennent un rang
t'arxu les intusions, les décoctions et les mucéra-
tioH!
.De~/MyM~&w~f.
Sortes de médicamentsdestinés u être brûlés pour
'~pandre une fumée agréable ou désagréable, selou
1 exigence des
cas.
La base de
ces médicamentsdoit comprendra ceux.
«Ht sont taotctnent initanuuabies ou conbnstihtcs
Parnu les ntatieres contbustibteti qui répandent
i'unfeed'nnu odeur a~-eabte un remarque testons une
ic benjoin, le mastic, l'ambre, !c musc, etc. Pan~
ccu~ du ntëme gcm-e qui cxbatent. une odeur des~
~-éabtc, ondistiugnuJc !;uc(.n, t'ussa{cHda,)at-csine
cnmsoc.
Les tnnu~ttoit-e)} sont en poudre, en trocM<mei!,
cy!!ttdrcsoa petits butons. ea
<PoM~ ~Mw~c.
Prenez tunstir, cucc-ns,. be))j<uM, ba!es de génie.
Y)-C), de chaque 6~ gnnatuct. (i: onces). Reduiscx
ces
)n~tist'cs,scpaténtent,eu pondj'c trcs-gt'ossiet'c;)~.
lez ensuite fa quantité présente~ ctcouset'vcxpour
rusage.
Ou jette un peu de celte noudre sur du charbon
bien aUmne, et on dttigc la tnmee du cote matudc,
ou bien on en hnptf~ttc un !it)gc que FoH p)ic sue.
cessn émeut en f~uatt-c, et que l'on apptique sur )a
partie tuatadc.
jF~to~'c ~<?~c (i).
Pt-coex item-s de souire, nitrate de potasse pur!(!c,
myrre choitiic, en poudre gros~t-e, de ebaquc gz
grammes ( t once). Métex, pour n'en iaire qu'une
poudre. On jette quetques pinceM de cette poudie
sur dci! chat-bons ardents, et on en dirige la fumée
sur les nk, deux fois par jour.
C/U<~ O~O/W!
Prcncx benjoin choisie 256 ~amn~es ~8 onces );
storax calamité, ~8 grammes ~2 gt-os~ iabdanum,
otiban, mastic acroncs, de chaque U
~un gros ctdcnu); de;!
charbons de tiHcui, nz8
st'anuHCS
( t) ~<<t,cçn(rc ~o;)o<t,pc$t<o(tcotHitgioa.
Jemélange, et on eu luit une u~(c avec du mucilage
de gomme adrngaut. Ou en Rut des cylindres ou
bâtons, en les ruttlaot sur une pierre unie avec un
rouloir; et pou leur donner ta ionne d'un clou, on
roupe ct's Mtons de la longueur de to millimètres
itgnes ), et on forme la pointe à une extrémité.
On l'ait brûler ces clous odorants pour parnunef
!< nppartements; mais it ne faut pas crore qu'ils
~'ient propres u corriger !e mauvats air; ils ne ibnt
~u'en t~asquer l'odeur.
C<Mjo/<?~c o« 'Vase o~or<ïnt.
Vase rempli de matièresodorantes, propres & par-
fumer l'air.
Les cassolettes sont des vases de luxe, dont les
odeurs sont plus propres à ilatter délicieusementle
sens de Fodorat qn'a contribuer à la bonne santé
mais un pimrtnacteo doit être en état de fournir tout
ce qu'on lui demande. Voici une formule de casso-
tette entendement agréable
Prenez storax calamite, ~a grammes (une once);
benjoin, baume de tolu de chaque ï6 grammes
(-~gt'os) racine d'iris de Florence, gérone, de cha-
que 8 grammes (2 gros)ambre gris, musc,de chaque
~decigrammes (6 grains). On met en pondre toutes
ces substances, et on les mêle soigneusement. Ce
mélange est un parfum très-agréable. On peut, si
on le juge à propos, eu faire uue pâte avec un peu
d'eau de roses et au moment d'en faire usage, on
verse par-dessus un peu de cette pâte une petite
ouantité d'eau de roses, et l'on soumet ce mélange
1 action du calorique. H s'exhale une odeur qui est
délicieuse.
jP~~ e~rM&f.
Sorte de médicaments destiner l'embellissement
de la peau. Les pâtes de ce genre sont on adoucis-
santes, ou caustiques. Nous citerons un exemple de
chaque espèce.
D
J~e ~/K~w/<M pour les 77M/
P)Cnc:< des amandes douées, amèrcs, de chaque
]ra8 grammes (~ onces). Moadez-!es de leurs enve-
loppes, eu les trempant dans l'eau botuUante,comme
~o~
uous l'avons indiqué à l'article /ooc/t. ce mot.
On p!te ces amandes dans un mortier de marbre
avec an piton de bois jusqu'à ce qu'eues soient ré-
duites en pâte, en observant cependant d'ajouter de
temps en temps un peu d'eau, et alternativement du
eue de citron bien transparente dans ics proportions
de 6~. grammes de suc sur gz grammes d'eau (dem
onces sur une). Lorsque les amandes sont bien pi-
lées, on y introduit de l'huile d'amandes donces, 06
grammes (3 onces). Lorsque l'huile cstMenmetéc~
on y ajoute tga gramntes (6 onces) d'eau-de-vie à
xg ou so degrés. Un conserve cette pâte dans un pot
couvert avec un papier builé.
Cette pâte est adoucissante et blanchit la peau.
L'eau-de-vieempêche ht fermentation, ettaprëserve
de la contagion. On en met un peu dans sa main,
et on s'en frotte les mains, les poignets et les hras,
sans addition d'eau, et jusqu'à ce que toute la pâte
employée soit absorbée.
jP~e ~<<re.
Prenez suliure d'arsenic jaune 32 grammes
(i once) chaux vive, 5oo grammes (f hvrc)
«midon hianc en poudre, 320 gram. (10 onces'.
On réduit !e sulfure d'arsetuc en poudre !mpa!-
pabte, par !e moyen du porphyre oh passe la
chaux vive à travers un tamis de soie, l'anitdon est
également en poudre tresnne. On fait promptement
le mélange, et on en forme une pâte avec quantité
suS~ant~ d'eau. On conserve cette pâte datts uu
vase qui bouche cxactemeut.
~<?~Mn/</M.
De /M/ ~'e~M/e.
Nous adopterons la méthode du citoyen Fourcr~T,
relative à t'analyse végétale. Ce chimiste lait bien re-
marquer la dif~rence des moyensanalytiquesqu'em-
ploie la nature, d'avec ceux qui sont dus à tun. J1
établit Luit espècesd'analyse.
La première est l'analyse mécanique uaturene
celle-ci s'opère naturellement.On y comprend tous
les produits excrétoh'es qui exsudent d'eux-tnëmes
par les seuls efforts de lu nature. C'est ainsi que la
vigne cous donne au printemps un tluide séveux assez
abondant que nous voyons des arbre' tels sont les
cerisiers~ les abricotiers, qui exsudent de lu gomme.
Ces sortes de produits qui s'excrètent naturellementt
ttc sont en général que très peu abondants.
La seconde est l'analyse mécanique arttuctcUc. n
la divise en deux genres savoir, en analyse arttM-
cielle immédiate sur le végétal vivace, et sur le vé-
gétal séparé de terre. La première division com prend
généralement tous les principes qui exsudent des vé-
gétaux par une excrétion forcée opérée par les ins-
truments. Ces produits sont d'autant pins abondante
et perfectionnespar la ttatm'e, que celle-<:t a pt is tout
le temps nécessaire pour les claborcr ils sont d'au-
tant pins pnrs, que les incisions ont ctc faites dans une
pins belle saison; teDcs sont Jes espèces de mannes,
')
les baurnes, les gommes, îes gonuncs-résincs, les ré-
sines liquides,les résines sèches, etc. etc. La seconde
division comprend les principes immédiats que l'on
peut recueillir sur les végétaux séparés de terre, on
qui ne sont plus dans l'état vivace c~est ainsi que l'on
peut obtenir les sucs de plantes, les huiles uxes et
volatiles, le muc!iagc,ratbununc végétal, etc. etc.
La troisième est l'analyse par le feu. Celle-ci est
soumise à des divers décrus de températurequi don-
nent naissauce à une intinité de moyens de pratique
à l'aide desquels on obtient ou rou peut obtenir le
muqueux, le sucre, le gélatineux, l'extractif, le ta-
nin, l'eau essentielle, 1 arôme, les huiles volatiles;
et en élevant successivement la température au-des-
sus de celle de l'eau bouillante, on obtient tous les
produits que j'ai nommé d'accident.
La quatrièmeest l'analyse par la combustion. Elle
comprend l'incinération des végétaux. Nous remar-
querons qu'il n'y a point de combuctton sans le cou-
tact de et que convcrsiou d'un ve~tid en
)n
charbon ne peut s'c~ectuer que dans les \i(!ssc<utx
tct'mcs, et sans combustion.
Dans cettc quatrième sorte d'analyse, on peut )'<
cotnnuh'e la quantité de cendre que donne un ve~
tat, sa natm-c, sa k~urete ou sa planton', i'esjwcti
st'
d';ttca!i q')i 01 tait ptu'tie ainsi que [c:: )tfutn'.<
«tu s'y rencotttt'eut, !cs métaux ott les oxides mc(H!.
htjucs qu'elle peut receler.
La ctttqmcme anatyse est celle qu! s'o~rc par rm.
tM'tucde de Fcau. Si rcau est ftuptoycc a iro!d, alors
c'<t une ~)acët'ation, àtme tetnpcratttt'e inf(u'!cun:
et cg:t)c A l'eau houillante, elle prend le nom d'hdu-
s!on et de décoction. Voyez ces mots. L'e:m cicvec n
UM ptus on moins haute temperatutc, donne des te.
~u!tats diffët'cnts.
,V" L'actiotlictitcdc l'eau et long-temps conti-
nuée sm' ccrtatus bots~ !cs charbone.
La s!xtème est rauaïysc par les acides et par les
se~.Cc genre d'anah'se vegeta!e est actuellement bien
coanu, mais avait Lesom de l'ctre. Les acides végé-
taux ne ~bnt que dlm!nuet'de tbrce d'acidité, ntais Ho
se décomposent point torsqu'on les met en contact
avec des végétaux récents, et ne perdeut rien lors.
que ceux-ci sont bien sec~: H n'eti est pas de ntëntc
des acides minéraux qui se décomposent iot'sqa'Hi.
sont eu contact avec les végétaux. St ron met de !'a.
cide sulfurique en contact avec de !a gomme arahi-
que, la gomme se convertit en charbon; celui-ci de.
compose l'acide sulfm'ique; il y a formation d'acide
carbonique, d'acide accteux enun l'action des
acides ntmëraux sur les végétaux est telle, qu'en vtt<
riant les proportious, on peut obtenir à votontH de
l'acide tartarcax, de l'acide maHquc, de l'acide oxa.
!iqnc, de Facide acctenx. Toutes ces phases d'acidin-
cahou dépendent de ce que le carbone et l'hydrogène e
forment h base de tons les acides végétaux, et qu'un
peu plus ou un peu moias de l'un ou de l'autre, co<n*
Mm' avec t'oxigcne, change nécessairement la nature
(ht combiné.
L'atMth se par tes sels est moins une nnatyse qu'un
moyen de conservation. Les sels n<'ntt'< se substi-
tuent a la place de t'eau Je vé~ctation, et préservent
les végétaux de la fermentatiott putt-idt'.
La septième espèce d'analyse végct!t)e est cette oui
-opère par des produits des vém''t:'ux. ("est ainsi, psr
exempte, qu'on extrait les principes de certains vc-
i~fbtn~ par des vins, par (les acides végétaux, par du
huiles ~\es, par de Mcool, de l'éther. De Ht les vins,
tes vinaigresmcdicmmx, Icshuito. pttam~accutiqueii,
tes teintures alcooliques, les teintures ëtherecs.
La huitième espèce d'analyse e$t ta tenneutation.
es ce mot. Ettc se rapporteà l'analyse spontanëf.
t)s'opère une dissociation de principes et (le nou-
veaux combinés qai tendent, par une iermentntio<t1
})ro)ongée,a8cconYcrui'pre6quentIèremcBten corps
~xcux aénforntes.
Nota. La réunion de ces huit espèces d'analyses,
funue l'analyse végétale compte te.
EXPUCATÎON DES PRINCIPES ïMMEDiAtS
DES VÉGÉTAUX.
De la ~~c.
La sève est un principe inunédiat qui s'éteve de
la racine pour se porter dans la tige du végétât, et se
distribuer dans toutes ses parties. Avant de passer à
l'examen chimique de ta sève, il est bon d'observer,
f. que ce fluide ofli e autant de vat~étés qn'H y a d'es-
))cccs végétâtes ~o. nn'it participe des sucs propres ou
perfectionnés du vc~tai que la !mture a mis en ré-
serve dans la racine, ou ce suc me me acquiert plus
<!c perfection
encore ~r Ic repos et le temps; g", que
cette sève est, a pr«) ment parier, un suc végétât
ftcndn dans t'cau ({ui < ~t aspircc de ta terre par les or-
ganes sucoircs des raciacs, que ta sève est aux
ptantM ce qu'est le luit aux jetutcs animaux c'est.~ )
dire, la première substancedont elles s'atimentent.
L'analyse de la sève doit doue offrir des produit!
analogues aux principes qui appartiennentM chacune
des espèces végétales, et que 1 on a reconnus existants
dans quelques-unes de leurs parties. C'est ainsi, par !j
exemple, que la sève du hêtre, du chêne, contient
de l'acide gatiique et du tanin que celle de l'ét-abtp,
du bouleau, est un peu douce et sucrée que la sève
<
de la bourrache contient du nitrc.
On peut poser en principes que la sève qui con.
dent du tanm ne contient poiutJ'athumine, et wce
T~cr~. ¡
La sève qui est d'une saveur doucc sucrée contient
de l'albumine, passe promptement M ta iermentatioti
aceteuse, et donne, par t'analyse, asse~ordinaironent
de t'acétite de pobMse, de chaux, et quelquefois de ¡.
l'acide acéteux en excus (t).
Du muqueux. i
JDK ~«cre.
Le sucre est un principe immédiatqui est très abon.
damment répandu parmi les végétaux. C'est
assez
( ') CettegoNtme découle d'une t~p~t d'attn.gtUt, ettfaM~~
~"Ma du Le~nt. DtOff~A, d~ojd. d. UaK«. ~o-
mat-a-propos qu'on lui donnait ic nom de sel essen*
tic!, car n'a rieu qui ressembte aux. sets c'est, un
H
suc Rucrë ou uu suc mëduHairc que l'ou renconu'e,
pnt'm! les racines, dans celle de ratisse, dans les ra-
cines légumineuses tciïcs que les panais, la carotte,
la betterave Ie~ racines de eherut, de satsifi parmi
les tiges, datis ceUcs du ma)' Juhoutcau, du tréne,
de rm'undo-saccitat'ifct'a;paruu les fruits, dans ceux
a pepms, tch: que ta j~oh f, ta pomme; dans ceux a
baiei;, !cs ft'aixcs, tes n-:tmbt)i~c~, tes mure!, tesrai-
fiios, les Mgucs datts tes t'nnts a uoyaux tels que les
<;C)'iscs les prunes, etH. partni les semences, dan<
tous !cs ft-umcntacces ou gtaiucs cercates, le ns. On
Ju rcnconUe ausstdans qucitjues ijubst~nces animâtes
telles que le lait; dans lus urodaitR de certaiusa'nl-
m!tUï,tt'tf)<ic)c!niMi.
La manière trexh'ai~'e le suc de t'arundo'saccuari.
fcta est consignée dans fcs ouvrages de matière mé-
dicatc. Quant à la wauicrc de re&trah'c t-bImiquG.
utent, on v p.<t't icnt, suit pat' Fatcuoi, soit par un-
tcnncdc de t eau et la urystanis~tion.
Le sucre c)'yt,ta))Ise en ot'ta~u'cs cuitëUbrntcs in.
compicis à !c"rs deux. sommets, do<tt citacun est
retuptace piu' un ) ectangte, ou eu pnsmjes hexaèdres
temuncs par des soumets dihedres.
Le sucre pur, bien pnve de muqucux, n'est pns
icrmcutcscibte. il se conportc an tcu a peu prt",
< omtuc !c muqueux et donne k's mêmes produits
«uaud on te traite avec les acides, cxceptequ'u donac
nés rapidement de t'acide oxalique.
Le sucre détonne iortcmeut par la percussion avec
ic muriatc suroxis;enc de potasse.
7~~t~M<e~' a trouve que le sucre était compose de (~
parties d'oxigeue, 28 de carbone, 8 d'hydrogène.
Le sucre est un exccttentanmentdans tcsvé~ëtaux,
et un asreabte assaisonnement dans les cuisines, dam!
tes mots d'ofuees, dans tes pâtisseries, etc. etc. Il est
ht base des conserve: des étcctuah'es des syrops
c'est avec le sucre que les confiseurs préparent ces
Idéaux ouvrages en sucre qui font i'adtniration de;
atttitteurs d!i,tin~t<és. Le suo'e est J'ame des conn-
tm-t" le correct) t'des iiqucm's amércs ouatcootiques
i)t".t un puissant préservateur de ta~ermcutation. On
&u entrer le sucre dans les teintures noires pour )eur
donner du brinant.
une
une Iwilc
<!e
volatile
CMp!,t.~tAton[n.Mvc
hudc votante t)u<ncre,Mt)<'
)':))<-«(.), ve~Mut,
comme,
dM
aci~MnneretiM.t)MuaehtuttCte,
vfjjtMttt
scidmvégétaux,des régétaut
rlw
ettï.m~Me.,
euxtndlige4,
w ''t.. Q.t'it!t hth..)
.~),[ ~tt-nt~-r
.fc )<-< n.ediUcation<
pMui les combi«M
n.~nt i. et ce so.tt cet modUK.ttioM dt(i ap~Knt toHMttM~tit.
tM ['i.r«n les <u'M cum))')f<t.
<aMaMe, mais avec surabondance d'acide non com-
biné, ceux-ci posent le non d'acidntes tels sont ic&
acidules de potasse ou tartareux, et oxalique.
y. Les acides végéto-empYrenmatiques. Ceux-ci
étaient compris sous les noms de pyro-mnqnenx
pyro-tartareux, pyro-ngneux mais us sont de )a na-9-
ture de l'acide acéteux uni a de t'huiJe enmyreunta-
tique.
4". Les acides factices ou artificiels qui ne se ren-
contrent pas dans h nature, mais que ron forme par
le tranq)ort de i'oxigène .déjà combtnc sur une bitso
actdinab!c. Te!s sont les acides camphoriqne et snhë<
nqne. L'acide ninquen~ n'est presque pas connu, on
du moins ses propriétés sont encore ignorées, et
on
ne le prépare pas dans les laboratoires.
5". Lectnquiemcgenre comprend lesacidesfactices
eemMaMes à ceux qu'on trouve tout donnés dans la
nature; tels sont les acides ma!Ique, tartareux et oxa-
h()ue.
b". Le sixième genn~e enfin est celui qui procède
de !« fermentation; tel est l'acide acéteux. L'acide
acétique est actuellement contesté par les chimistes
ptns modernes, qui ne pensent pas qu'H y ait ptus
<t'oxigene conthiné dans run que dans l'autre. Nous
MisifOMS ce moment pour faire conna!tre ces acxtes
plus particn!iercment, ctsur-tontpari'art-nratitMe,
t
pour les obtenir.
De. l'acide ~<~M~.
Cet acide est ainsi nommé du nom de la galle de
chêne dans iaqnctte il se tencontre tout formé. M:tM
Cette excroissance végétatc n'est pas la seule subs-
tance où cet acide existe à l'état natif; on le t'encott-
tre dans plusieurs racines, telles que ceUcs du fraisier,
de la !)I'itorte, de ta tormentH!e, dans les ~moidc
!'iris des marais, de Faruica, dans les écorcee du chë-
ncau, du simarouba, dans les fleurs de camomille,
49 rose~, d<} uénuphar, de sun~c, de grenadier,
t
connues sous le nom de ~Aw-f/iM, parmi les truite,
(tans le périra pe pulpeux de la noix le brou ), etc.,
en gcnerat dans tous les végétaux ou les parties des
vitaux qui fournissent~ t'eauou a l'alcool un prin~
cq'e qui précipite en noir les solutions saHnes ien'u-
gineuses, dans t'eau.
Le pt'océdé de ~'c/~c/c pour obtenir l'acide ga!il-
<)ue prouve que cet acide est Immédiat, il cousMteà
p'cndre
Noix de galle, 32 grammes (t once) eau distil-
tcc, ïgz grammes ( 6 onces).
On met la noix de galle dans un vase d')nRts!on
on verse par-dessus l'eau distillée; on méle Jes deux
nudieres et on les laisse macérer pendant quinze
jours dans les vaisseaux fermés, & une température
t~ t5 a 20 degrés. Au bout de ce temps, on coule la
fiqttcur à travers un linge, ou la filtre et on l'expose
)):ms une capsule de verre ou de gré a l'évaporation.
spontanée. La liqueur s'épaissit, se couvre de moi-
assuré H se forme une pcuicu!c qui devient énais'ie,
il se précipite des flocons muqueux qui procèdent de
)a désorganisation intestine. Les parois du vase se
recouvrentd'une matière brune qut sert de support à
(tes petits crystaux grenus, brillants, gris-jaunâtres
tes mêmescrystaux adhèrent en assez grannequantité
n'ustapéUictuc; on décante ce qui peut être reste dit
Ouidc en dessous, et on verse de t'aicoot sur toute la
sttb':tancesot!dechargée de ces crystaux cemenstrue
dissout !a partie sn!ine sans toucher a la matière ex-
traetive alors on filtre la solution, on i'ëvapore et
on obtient des crystaux grenus d'un gris un peu jaune
briuant.
J'
Mre des remarques a l'occasion de ce produit acide.
remarfptc entr'antres, qne sur ia ih) de !*aua!yst'
i!t) formait de Fcan qui le dissoh'ait en pMsant (t~tx
~cs 'récipients. J'ai aussi remarque que iesquantite.
ëgatcs en poids de succin, ne donnaient pas des quan-
tités constantes d'acide succiniqnc concret.
Cet acide est-il natif dans le sneciu, eonnnc i'nci()e
bpnxoïquc l'est dans le benjoin ? On n'obtient pas
)'nclde succinique par rintcnnede de l'eau bouij-
!:mh:, et ponrrohtcnir sublimé lors de J'anah se, a
la cornue, il faut une très hante température. Ë'nht,
cet acitte ne scrait-i) pas plutôt un produit médiat
qu'on produit hnmediat ?
L'acide succinique contl)iné avec les bases saUna-
f'tes forment des ~<ccw~& mais ces sels ne sont
point en usage.
I.'acide succintque est anti-spasuiodique et anti-
putride.
~c«~e M<?~Mc.
Cet acide est ainsi appelé, du mot latin 7M~7/M.
en irancais /?owM< parce qu'on le rencontre très
nbondauunent dans les fruits de ce nom. Mais it
n'est pas moins abondant dans une Innuite d'autres
fruits, têts que la fraise, k framboise, tous les fruits
rouges, !oug-temps avant leur maturité, dans !a
Yi~ne, dans le vinaigre, etc.
Cet acide est plutôt destiné aux usages chimique~
qu'a celui de la médecine et & la préparation des
jtuédieaments mais il est de toute nécessité qu'un
phannacieu le connaisse par ses attractions chitni-
ques, et sache l'obtenu' M part au besoin.
Pour préparer l'acide malique, on prend des pom-
mes acerbes, on les râpe, on eu exprime le suc.
Ce suc étant dépure, on lui ajoute de la potasse car-
bonatée, suivante quantité pour saturer racide;
ators on filtre cette liqueur qui est un malate du
potasse.
D'une autre part, on prend de l'acétite de plomb
eu liqueur, on en verse peu a peu sur le malate de
potasse, jusqu'à ce qu'H ne se iassc plus de }M'ecip!te.
L'acide ~ceteux se porte sur !a potasse, et forme de
l'acëtite de potasse, tandis que l'acide maUque se
porte sur l'ox.ide de plomb et forme un )ua!ate de
pb)nb<pu, étant Inso!ub)e, se précipite au ibudde
ta liqueur. On décante, on lave ce ma~ate de plomb,
t't on verse par-dessus de Facide su!furique étendu
d'eau, jusqu'à ce que la liqueur ait acquis une saveur
acide bien prononcée. Il résulte de cette addition
d'acide suliurique sur le malatc de plomb, un std-
tàte de plomb et l'acide maliquc est ini$ à un.
<~omme cet acide maliquccst incrystallisabte,!) reste
dans l'état liquide. On filtre la liqueur et on obtient
l'acide maliquc. Si cet acide était attéré par un peu
d'acide sulfurique, on séparerait ce .dernier, en
ajoutant un peu de malate de plomb.
.n<'HM/MM.
Acide C/MC.
Acide concret, qHe t'en obtient de t'acide du
ritron. On doit à <Sc/~e/e le premier procède, à
}'!ûdc duquel on soit parvena à se procurer de l'acide
citrique, libre,crystanisé,etbien séparé du nmeHage
<jni raccompagne dans tes sucs des fruits qui le con-
tiennent. Voici quet est son procède.
Un sépare la partie pulpeuse des citrons et !hno))t
tic leu rs écorces, autant <}u*U est possible. On récrase
(tans une terrine de gré ou de terre vernissée, ou
dans un vase de faïence, on abandoune le suc à lui-
))n''n<e pendant 2~ à g6 heures ensuite on le nhrc
il travers un papier sans colle.
C'est avec le suc clarine que l'on fait un ( itrato
c.)it'aire, en le saturantavec de la craie ou carhon:u''
cajcaire. Ce citrate calcaire étant insob.thte, se préci
])itc a mesure que la combinaison s'opère. On lai~e
dcposer comp!ettetnent,dlnde pou~otr séparer con
Ycnabiament la liqueur surnageante pat la décan'
tation. Ce déput est lavé dans de l'eau, a ptusiem~
rcprises pour le bien débarrasser du mélange qu't)
aurait pu retenir, et tusqn~ce qu'il n'ait [)!us <)<
Mveut', et qu'il soit tres blanc.
Alors on étend de l'acide su!furitpe à 66 degrés,
dans 6 parties d'eau on en ajoute moitié du poids
sur le citrate calcaire, on tait ctiauf~er tégèrement
Facidc snhurique délace l'acide citriqtte du <;itratc
calcaire, et ibrme Mn sntfate calcaire qui se préci-
rite à son tonr comme peu soluble l'acide citritpe
deveMu iibre, reste dissout dans I*HaM. On le ti!tre,
et on le ia!t évaporer just~'n conststaacc de syrop
un peu clair; on obtient, par le l'ë&'oidtssetMent,
descrystaux.
Le c!t. Dizé recommande un excès d'acide M)tu-
)!qne dans la décomposition du citrate catnairenont
détruire la portion du mucHage que Facidc rcttcut,
<'t favoriser ia crysta!!isat!on. Le même chhniste ns.
sm'c que pour o!)temr des crystaux biert purs d'acide
citrique, il faut le &ire dissoudre et crypta! use)' ptu-
sicurs fois de suite.
On prépare avec cet acide une Umonadc tresn~)'ea-
b!e true l'on peut rendre d'une taiNc «n forte actdite
en dnninuant on en augmentant la dose de !'itcide,
et en faisant un o/co'.Mcc/t~M/Mavec i'ecorce de ci-
tron rapëe sur du sucre.
L'acide citrique se dtssou~ très tacitement danx
!'ean 25 parties d'acide se dts'.ofvcnt dans une ))ar)i''
d'ean,a degrés de température, et il seprodnit t~
degrés de froid pendant la dissolution. (~'qn~t Y a (te
rcmarquabicdanscet acide, c'est qu'ii s'etUcuntdan'.
une atntosnht're sèche, et qu'il s'humecte dans une
atmosphère humide.
Cet acide peut être amené a !'cLat d'acide aceteux
par l'intermède de l'acide sut~uitjne concent~, et
si on !e fuit chauf<er long-temps et da)!~ une ~ande
quantité d'acide nitrique, i) y a peu d'
i oxalique,
mais beaucoupd'acide acéteux de fut utc.
~/c/~ o.c~c.
Je ne fera! pas t'histoire de racidtttL' .~atifjuc, oa
fiel d'oselHe du commerce, d~ut }~t ii<tt mcuuon
dans la prcnuerc partie de cet ouvrage. Je ne m'oc-
papfrai (lue de l'acide oM!iquc et des procédés indi-
qm's pour iu préparer.
\1M. ~OM~~ et JD~c~A ont trouve cet acide dana
le dnvct des pois chiches; un !c trouve dans toutes les
(Mciites, ft
sur-tout dans io~M <ïce~ et !«
«(Mc.u t!Cftû~~ de Unuce mais il y est pâme corn-
))i)icc avecia potasse.
Un connaît. p!usiem'8 procédés pom' obtenu' i'acide
o\:t)n{ue. En citet cet ac!de p~nt se préparer de
tontespièces. Mais avant de decnt'e l'acide oxalique
tintu'e, nous devons indtnner la manière de l'ex-
tMhe de racidu!o oxalique ou sel d'oscille du cum-
tnc't'ce.
T~occ~/J <7c Sclleèle:
Saturez raptdute ox:)!tqnc avec de l'ammoniaque,
~ousubt!ef)dr<'x un sel tnstde, c'est-à-dire, unoxatate
d'ittntuouiaqnc et de potasse.
Versex sur la solution de ce sel, du nttrate de barite;
rapide mtnqne s'empare des deux. bases de !'o~a!atc
tristile, et l'acide oxalique se porte sur ia hante, et
iot'tne de l'oxatate de baritc qui se prcctp!te.
Faites dissoudre dans l'eau bouiUantc Foxatatc de
tante, versex par-dessus de J'acide sutturi~ne; il se
forme aussitôt un stutate de bante, et l'acide uxaH-
({m' reste dtssout dans la Hqueur. On essaie si t'acidt:
snttntiqne exi&tc dans ta tifjueurqm tient eu sotutioa
f':M'!de sntfnrique, en ajoutant
uu peu d'oxat~te de
l'Kutc. La terre barittque sunpie ou combiaec de-
ronvre la présence de i'actde sulfurique par-tout où
ii se fCMContt'c.
Lat~(}U*It ne se fait plus de prectpitë, on filtre la
tiqtMUt', ou tint évaporer, et on obtient des cn'staux
en prismes tétraèdres, tcrmmes par un sonnnet di-
hcdrc.
/')'')Ce~
C7~ !M/~e J< les ~~or~fOM'û.! de C~7!/<
Prcnex sucre une partie; acide tutrique&~Gdcgrcs,
S parties; mem'xte tout daus une cornueque vouspl~-
ccrM sur un bain de sabte. Adaptex un récipientnvcc
l'appareil Je ~~x~'on t'appareii hydro-pneumati-
que distillez à une chak'ur modérée. H se dégage du
eaz nitreux par ta raison que !e caritone du sucre et
jtuydrogene, en s'emparant de t'oxigènc du l'acide
nitrique 1 déptacent sa base azote qm passe dans les
réciptents sous l'état de {;az nitreux. On entretient lu
distiHation jusqu'à ce que le résidu soit assez rappro.
eue pom'déterminer unc.crysta!ti!<ationpar!e retro!-
dissement. On verse ce res)dtt 'tans une capsute de
~cn'e, et il se forme des crystaux que l'on sépare par r,
ht décantation, nne t'on tait égoutter sur du papier
Joseph, que i'on fait dissoudre, filtrer et évaporertte
ttonvean pour obtenir de plus I)eaux. crystaux.
It paratt, d'à près les recherches des ctt. /~M~c/M
et /'bwc/ que l'acide oxauque est &rmé de
parties d'oxigene, sur de carbone et to d'hydro*
~"c. It
On peut encore obtenir de l'acide oxaUque en fai.
sant un métange de deux parties d'alcool sur une
d'acide nitrique. On introduit ce métange dans une
cornue, et on distille jusqu'à siccitc. On trome dans
la cornue un résidu qui est de couleur rousse on
fnit dissoudre ce résidu dans t'eau; on filtre, et on fait gp
rn
le tanns, et celui-ci n'est traversé que par la fécule.
On taisse reposer, on décante la liqueur, on ramasse
.~M~c'/t de froment.
Le procédé des pharmaciens, pour séparer la
de connaître l'un et Le
iecule de la iarine de itoment, dititîre beaucoup do
celui qui est pratique parles atnidonnios. Il impôt te
pharmacien fitit une
\<'mab!c analyse mécaniquede lit tarinc du n'omcat,
iors({u'i! veut eu extraire la tëctne.
Ou tait une pâte avec la iurlue et t'cau, et on la
tnataxe sous un filet d'eau', en p!acant au-dessous
uu ) récipient pour recevoir l'eau et ia tccule a mesure
({u'cHe se détache, par suite du pétrissagcdc lu pAtc
ii~us te ntet d'eau. Lorsque ccUc-d n'est ptus trou-
hlée, il reste dans la mmu une matière tenace, ductile
st très ela~tinuc, connue sous le nom df ~«~cM
––/
n6us ferons mentionde ce dernier dans un moment.
La madère qui dépose an fond de l'eau du lavage,
est la Pécule ou l'amidon. Il reste dans cette eau de
Falbumine et du macoso-sucré. Si l'on fait chauler
et évaporer cette eau, l'albumine se montre sous
forme de flocons. Si l'on porte l'ëvaporation jusqu'à
siccité, on obtient le mucoso'sucrë.
Cette analyse prouve que la farine de froment
contieut de la fécule, du gluten, de l'albumine et
du mucoso-sucrë. Le citoyen Vauquetiu y a trouvé
du phosphate de chaux tout forme.
L amidon que préparent !es amidonniers est de
deux espèce:. savojr, l'amidon fin et l'amidon
connnun.
Le premier se tait avec des recoupettes et des
gruaux, il sert pour !es objets les plus délicats le
second se fait avec des Mes gâtés, et sert à faire do
la colle pour les cartonniers, les relieurs et les
atHcheurs.
Quelque soit l'une ou Fautte de ces matiéres que
Fon prenne pour en obtenir ramuiou, on ne peut
y parvenir que parrintermcded~.neeau sure. CeUe
eau se prépare avec de ta pâte de iarine aigne
(du tcvain), dans les proportions d'un kUogranune
(~2 livres environ), sur deux. myria~mmmes (.).! ti-
tres environ) d'eau cbandc. On dëtaie la pute, et
on l'abandonne à elle-même, dans une tcmpëratmc
de to à 12 degrés pendant deux {ours au bout
de ce temps on ajoute trois ou quatre fois autant
d'eau chaude que pour la première on trouble le
mélange, et on le laisse à lui-métne encore pendant
deux. ~urs le mélange s'aigrit, et l'eau sure se
fait. Le citoyen VauqueUn, qui a fait l'analyse de
Fcau sure des anudonuiers, dit qu'eue contient de
Facide acëtcux, de l'ammoniaque, de l'alcool, une
matière semblable aux substances animales, tom
produits de la i'crmentatiou, et du phosphate de
chaux, qui existe tout ibrmë dans la larine.
Potw préparer l'anudou, on se procure des ton-
ncaux défoncés d'un cûté et bien propres en dedans:
on y met ï2 litres d'eau sure, et on ajoute de t'cau
de rivière jusqu'à la bonde alors ou emptit chaque
tonneau avec parties égales de rccoupcttcs et de
gruaux pour l'amidon fut, et de h!é ~atc pour 1 ami-
don commua. Unubandonne ce mélange asoi-m~me
jnsqu'à ce que la matière se précipite, que la tiquent'
qui surnage soit claire, et qu'elle fasse apercevoir
f~~ bTlrSSe,
P(rrl n et
a sa surface une sorte d'ceumc, que l'on nomme
."7YM.M. Un sépare l*cau et1't-etiiiie comme inu
récumccoiiiiiie
tHes. D'une autt'epart on dispose des tonneaux, sur
lesquels on pose des sacs de toite de erilt, qui ont
111(\, ·
Des AM<Ve~.
Les huiles sont des corps innammaHes composes
d'hydrogène, de carbone, et d'ox.!genc, dans des
pt~portions diverses, d'où il résulte autant de diffc-
rcm'es entre eUes qu'i! y a d'espèces.
On distingue ~éncra!ement les huiles, en huiles
végétâtes et en hmtes animâtes. Nous ne rappellerons
ici (juu les huiles végétales. On peut les com.id'(.'r,
en t.tnt que principes immédiats, sous trois rapport;
MYoi)', comme huiles fixes ou srassej, connue huiic!!
Y")ati!t:s, et conunu huiles nu~tes, c'est-à-dire qui
participent dcJ'huHc volatile et de t'hniic fixe. I!
<)ste une quatrième sorte d'huiie, que {c nomme
wW/ parce qu'en effet elle est un produit d'ac-
ffdcttt.ou si ou raimu mieux le produit d'um;
rcn.
contre tbrtuite~ lors de Fanatyse des corps organi-
ses, au degré supérieur a cctui de l'eau buuiHuute.
Nous nu parferons ici <{ue des huiles grasses hxes
ou
nous reservant de parler des autres, dans le chapiu-e
qui doit leur appartenir.
JVM<~ de /~«r<er.
On prépare de la même marncre l'huile de laurier,
(['u doit ctrc extraite de t*am:mdc mcme du fruit de
lam !er, appctc improprement Z'<H<?~ /~«/7cr.
L'huile de tanner, tirée des semences, n'est pas
d'une couleur verte bien prononcée sa conleur tire
un non sur cette du jaune.
Cotte hnitc est nervatc, propre pour ~ucrir~e!
donlenrs sciatiques, pom' la colique venteuse. On
rappMquc extérienrement, on en mctt; dans des
tavonents. C'est en ItaUe et dans nos pays mer).
dionunx que l'on prépare t'huitc de tauricr mai!
la p)ns grande partie de celle qui nous arrive par
la voie (Ïn commerce, est préparée avec les iruth,
les feuilles de taut'Ier, et l\etw~<? ~e porc.
( < ) !t est bien <NMat!<) que nous pM-tea' tte la te!ttt)ith<t <!aQ< J'ttroot.
conxequcmment beaucoup de speciucit~de poids. Ce
mode de distillation,qui offre des produits tnexacts,
tu- pouvait plus être employé par des pttarmaeiens
<mi r.asonncut leur pratique, et il y a plus d'un
u~t-sicctu que, dans les laboratoires bien dirigés,
tnntfs ces prétendues huiles pesantes sc distittent
cunnue toutes les huiles volatiles de nos plantes
m'ti~'tcs, et cm<I{'s sont reconnues pour suntager
r'att< lorsqu'encs sont nouveHetuem distiHees H la
tcmputatm'c simple de l'eau homnantc dans les vais.
scaux. fermes nous conviendrons qu'avec le temps,
exposée:; a ta hunierc, et en contact avec t'air at-
mosphérique des vaisseaux, elles acquièrent de la
consistance mais alors elles se rcsiniiient par i'oxi.
Hcnation, elles acquièrent de la couteur et de ta
plantent' spécidque et elles otTreot des corps
principe. Voyez ~M<'A< '<?
absolument autres que ce qu'elles étaient dans te
//o ~c/-o/?cf.
On lit dans les livres de chimie, que les h'tites
voh):ites ont chacune une conteur qui lui apparticut.
("est ainsi, par exemple, que l'on établit pour ca-
/He
) .(cti't distinctif, la couleur à rhuitc de la-
Y.)ti(tu, /w~' aux. tmites de canette et de gerofle,
~/t~/f a celle de camomUIc, ~~c-MM~~e a cette
de )ni!)epcrmis, verte à cette de persil mais je
puis bien assurer que les couleurs que les hui!cs
Y")atilcs laissent apercevoir, ue teur apparticnncut
}':tscssentict!ement;ou, en d'autres termes, que cps
couleurs tie teur sont pas absolues. J'ai t'etu'e des
huiles volatiles de toutes les substances désignées
et par la seule rectification, par la distillation avec
t'intt'rntcde fie l'can boniuantc, j'ai constamment
ohteun des um)esvotatitc$incotoresptuste~m'es, d'une
odënr plus suave et d'une saveur moins acre.
Les huiles votatHcs sont tt~s abondantes dans tes
v~ctaux elles se rencontt'ent dans leurs parties
diverses mais rarement dans toutes leurs parties
en métne temps on ne cotinait guère que l'ttnpc-
tiquc qui en contienne dans sa racme, daus sa ti~e,
(~8o)J
dans sa Seur et dans su Cii semence.
C<tt~t~ Mais !c principe
htti!enx volatil réside et peut s'obtenir par la distu-
tationuieu nu, par rinterniède de l'eau bouillante
D..–––S~M.
Des rneînes
fd'aogëUque,
de henoite,
(de valériane.
f de cèdre,
Des bois de rhode,
de sassafras.
/decKne!!e,
de cassiaHgnea,
Des écorces de !acanene-gn'oHee,on seconde
ëcorce du ravcnd-sat a,
de whtter.
/d'absynthe,
de bas!Jic<
~decajepnt (ï),t
de marjotaine,
le menthe,
MerotnartQ,
Des Cultes <je.bne,
t
de sabine,
desange.
de serpolet,
de tuncsie,
de thym.
D.
des cubèbes.
Des péricarpes <des amandes amères,
de fruits (des bayes de laurier.
d'anis,
de fénouil,
d*amomum,
Des
semences (le cardamome,
d'aneth,
de cumio,
de carvi.
Ce principe huilcux volatil se rcucontre encore
dans les téstues tiquides, teUe que la tembentbine
et ses analogues.
On le trouve aussi dans les gommes résines, tels
que le galbanum, le sagapenutn.
J~e~<t~MM.
Les huiles volatiles odorantes pensent s'obtenir
de deux manières savoir, par distillation et
par
expression. Mais il est bon d'observer que, pourJes
obtenir très pures et trcs légères, on doit !cs recnfk'r
par !a distitiation.
Toutes les huites votatHes des racines, de< bo!s,
des ëcorces, des fouines, des ea!!<'<i.,dcs pctaks (k's
vegët&ux~ et des péricarpes des fruits, s'obtiennent
nécessail'emcnt par la distinction.
Les huttes voiatites des ccorces de ffnits, de h)
pulpe des fnïits et des semences, p~uv~nt ~'obtenir
par t'expression.
11 est des moyens de pratique it J'cgat'd des hui)e&
volatiles, qm sont relatt~ non scutt~nint à lu snh-
tance [jni doit la prodaire, mais encore à la uatinu
de riinde nm sera ou ethërëe, ou itulde, on eoncrftt'.
Les protxere.s attentions se portent sur Ja texture
de la matière à d!sti!!er. On doit la prendre sèche,
par préférence, si c'est une plante, et ia cunpet';
!a percuter dans un mortier, si c'est un imit la
concasser, si c'est une ecorce la râper, si c'est
un bois.
Il faut ensuite verser de l'eau par-deMns, sc)on
la texture du corps u distittcr. On peut ët.ahth' en
principe, qu'il faut ptus d'eau pour les ptante'! ou
les ttem's qui contiennent beaucoup d'enn de \e"t'-
tation, et une beaucoup moindre quantité pour te'.
matières sèches, ï) sumt que ces dernières soiet)t
recouvertes d'un peu d'eau.
Les matières sèches doivent être sou'nises a h
macération, pendant un temps p!us ou moins !ong,
avant que d'être distillées ceci e<it rotatif a la durttc
ou à la <tcxihinte dn corps à dixtiJier.
Dans la conduite de ht distillation, il faut tenir
constamment tiède, presque froid, !e réfrigèrent de
Falambic, et coui,ta'nuncut froide i'eaudu t-erpenti~
pour toutes les hniies légères itnides, et d'une
odeur fugace ad contraire il tant que t'can du rëfri-
gcreutetcetie dn serpentin,soientmaiatenne< à une
température de go ou ~o degrés, pour tes hulies vo-
~at~!e~ concrètes~ tettes que cc))es de rose< d'im's,
funoui) etc.. On les sépare de t'eau qu'eues sur*
nagent, soit en les aspirant avec tin syphon, soit
e:t tes pompant avec une mèche de coton qui tou'
ctie a ttuite par une extrémité et qui ptongc dans
uu récipient par i'autt'e.
Les huttes volatiles obtenues des pinntcs de la fa-
mille des tablées taisent déposer en vieitiissant,
du camphre, à la vente en très petite quantité. Celles
des écorces déposent de l'acide benxofque.
Si l'on ajoute à ces espèces d'huiles, quelques
gouttes d'acide nitrique, i! se forme presque aussi-
tut ou de l'acide camphot iqnc, ou un autre acide,
ou une huile concrète..
Les huiles volatiles s'épaississent a rair, se rési-
ntucut en s'oxigënant. S~ ou les ntet en contact avec
l'acide nitrique concentré, eues s'emttamfuent et se
convertissent en une résine très rarctiee, connue
5ous }c uom de c/~w/(w~/<</<Mo~/<f<yMp.
Elles sont Inso!ub)cs dans t'eau, sinon par rh).
tcrmedede la d!sti!!ation mais l'ean acquiert l'état
hutcux, et ce n'est pas précisément une dissotn-
tton ce n'est qn'nuc llivision et suspension opét'ee
)):tr la présence d'un peu d'acide aceteux, qm s'est
iuttnc pendant la distiHation.
Les huiles volatiles s'unissent à l'eau par t'intpr-
)nc()e du sucre avec lequel elles font un oAw-.x~-
t/~rM~, et par l'intennede du ntucHu~e.
Les huiles volatiles dissoutes dans ra!coot et pré-
cipitées dans t'eau, demeurent suspendues dans la
iiqueur et donnent à l'eau un état tnetescent. Les
huiles volatiles dissoutes dans t'éthcr, et étenduct
dans l'eau, reprennent leur éta), nature!,
b)cr la transparence de l'eau.
sans trou-
Si on les combine avec le gaz o\i~enc, eUcs
quièrent les propriétés des résines. ac-
Elles sont tes dissonants des ré<.hu's, du camphre,
de la cire des
axou~s. Elles dissolvent a chnud te
soufre et tonnent, des sulfures huileux votatits.
Les huiles volatiles s'emparent de t'or di~cut dans
J'acide nitro'ïnnriatiquc, et unies ensuite à Faicoo!,
font l'or potable. Vo~ez or/c'<«<ïZ'/c.
~<Ve <7e' g'<?/?M.
Prenex des gorottes bien entiers, récents et odo'
rants, la quantité que vous voudrez.
Brisez-tcs dans un mortier de fer ou de marbre,
versez par dessus de l'eau, une quantité propor.
< ionnee à celle de geroite, c*est*&-<lhe, huit & dix
fois son poids. Laissez macérer dans une cacurbite
d'etam pendant trois jours mettez ensuite ce më-
tange duns un atambic montez !'appare!t dist!J!a.
toire adaptez un récipient florentin et procède: à
la distiJiatton par l'action dn ca!onquc.
La proniere eau de la distillation sera blanche,
!!UtetMf, d'nae odeur suave de gérotle, d'une saveur
acre, piquante sans aucaoLC apparence d'huile vo*
ta(i!e.
Cette lactescence d& Fean distiUée est dae à
rhuHc du gémtte tuéme, rendue miscible à l'eau
par un peu d'acide acétenx qui se forme daus
!'intët'iem' des vaisseanx'distiliatoires.
On prend cette première eau distillée laiteuse,
on rintrodnit dans la chaudière de t'a!anthic, sans
démonter l'appareil, à la faveur de la tuhni'u'e qui
<*st située a sa partie supérieure. Par ce moyen Ja
distillation n'est pas interrompue et il n'y a ni
temps, ni combustible de perdu, Il faut avoir soin
de mettre dan<; le récipient italien, de )'cau au.
dessus de l'orifice du syphon qui se courbe en de-
hors.
Cette seconde distillation, produit un peu d'huile
qui surnage, on cohobc jusqu'à sept à huit fois t'eaa
distiHee sur h' même eerottc et on remarqne qu'il
distille de i'huite volattle Jusqu'n ta dermèrc coho*
bation.
Cette huile est tegerc, sm nage rean, d'une cou-
leur citrine~ d'une odcur e~t~ntement agréable,
d'une saveur piquante. On peut l'obtenir très Man-
che, en la rectifiant par une dernière distillation,
par l'intermède de l'eau et dans une cucurbite de
vcn'c phtcée au bain de saMe.
Que!qnes praticiens recommandent d'ajouter à
l'eau d'Intermède du mnriatc de soude (sel w~n'~
ponr la rendre plus douce et augmenter sa ca-
pacité pour !e caton~ue mais ce unoyen qui peut
être propre à produire plus d'huile 'distiuee ne
convient pas & )a quatité de ta même huile que l'ou
doit t&cber d'obtenir la plus tëgere et la p!us suave
possib!e. Une plus haute température ionrmt des
produits qui ne sont pas essentiets, et c'est ce que
ton doit toujours éviter.
On peut distiller par le même procédé; tes huites
~d'angé!!qne,
~de benoîte,
de racmes
(de dictame blanc,
valériaune ·
(de cèdre,
de bois .de rhode,
sassafras,
~de
~de caaeUet
desécorcesS~S"
jdu ravcndsara,
(de wloter.
A'b& Les huiles volatiles de roses pâles, et celles
que l'on tire par la distillation des semences d'anis,
Knouit, et autres plantes de la famille des ombel-
titeres, étant un peuconcrètes natureUement.doivent
être distillées et traverser un serpentin entretenu
chaud de ~o à 5o degrés. On ne doit pas non plus ré-
firoidir comptètement t'eau du rëirigërent.
Les huiles volatiles distillées des feuilles de plan-
tes, étant plus limpides et plus légères, demandent
à traverser un serpentin dont le bain soit toujours
froid.
Les huiles volatiles sont de puissants remèdes tant
Internes qu'externes. Ou les <tp!o!o Intérieurement
avec du sucre, dans des potion; avec des muclla~;
et extëriem'emeut, dans les parlums, et pour le mit!
de dents.
Du C<z7?yyA/'p.
~/C/</C C~0/~M~/
Acide végétal iacticc dont le camphre est la base
acidniable, et l'o~gene le prinope aetdtilant. Pour
le préparer,
Prenez catnphrc ï partie;
Acide nitrifjne, u gC dci;)-es. parties.
Mettez le camphre dans une cornue vcrsux par-
dessus de Facide nitrique adaptez l'appareil pnen<
mato-chinuque, si vous voûtez recueiihr les ftuide~
ébstiques, et procédez a la distillation au bain de
sable, après a\'oir lutté les )ointurc~, en appliquant
graduellentent le calot'iquc.
JRe/M<MCJ.
c
Il se dégage du gax nitreux et de l'acide cnrbon)-
que. Ce gaznitrcux est produit parcequc Iccatnphrc
s empare de l'oxigène de l'acide nitrique, et 1 atnènc
à l'état de gaz nitreux de même l'acide carhotuquo
s'opère au dépend de l'oxigene de l'acide nitrique et
du carbone du camphre. Une partie du camphrese
voiatitlsp tandis qu'une autre partie s'acidifie.
lorsqu'il ne se dégage plus de vapeurs, on déhtte
1 appareil,f
FappareHon détache te campht'e tpu ~M'sûMime;ç
oQ~eMt tomberdans~a cornue; on vct'separ-'dcssus
uac noaveUe quantité d'acide mtricptc, et pareHte à
ta prctttièt'e. (Jn distiftc comme fa premiers ibis, et
ou répète tu mente cperatton }ns(~~ ce que tout le
campare soit acidifié. Vingt parties d'aride nitrinuc~
<t g8 degré: sufjHseat po~r acidih~t'nnp par(!e de
cumphrc. Un Ytd<* ccqm'estrestëdanf la cornue, t!aus
une capsuie de 'verre, eK)nia!<set'rv.«f)t!ise< J'om'
lui enicver !'actde nitrique qm annut pu rostet',
on
tuvc ce n'! avec de i ean, nn te ittit égotitter sur mt
t!)trc; easHttc, pou!' Je puritier, on Je <a)t dt&!H)udrc
dans de i'eaM disunce chaude, on (Utre ia sohttiun,
on IevnpotH;Ut!<m'apcHtcuic,et~ on obtint parte
t'ct'rotdissctncnt de Facide camph~ffqne crystn!)!sc.
C'cst avec cet acide camphorique f(ncj'aî prépare
Syrop ~ui estdturctK~ueet aott-phtogisdquc,et dont
un
}cdeet'traiiaibrnMdearat'ttcte~r(~.
I
·
J~OMM~M~r~We~t
Les gommes resmes sont des prmc!p(is~mtmed!aM
des végétaux ~Utparttcipentdci'untOttde!a~on))ue
et de ia m~tuc. Ce sont. dea produhs qw ticunent: le
MiJIcH entre les gommes dt les t~stne'; propwiient
diteh. En examt~ant de !'œ!t du ])h~ s!< :en. naturatt'.te
ces sucs que ttons ocrent ics dn urscs t'spHces Tp.'ë-
tates, il sembtc ~e ia namre :.it ~iibil avec !utent!ott
(tci! textures
~'at'jees entre elk's, pour uous onrir des
exemptes bien seos~bies dn passage d'un corps
mu-
<{ncnn. a i'ctatmncoso-resiueux,etdeceiut-ci {') retat
resmeux proprement dit. Cc<)uH-y a de certain,
<Mt que îcs cIJnlunts qm constituent h's gammes,
les gonnnt's-resiueset les rcs!ne6, se tou'heut (te trèst
près, et que toute la différence qnc l'on remarque
entre cUes tient u ce)ie des quautitos d'hydrogMe
qui Jcs constituenten moins ou en plus Jes unes eties
autres.
Les gom.mcs-resmc$sont des produits que la naHu'9
.n
V
pr!s le temps d*élaho)*er dans les végé~nx à qa;
aetfea
appartiennent, et elles ne se montrent jamais
dans toute leur valeurouleur richesse physique, que
torsque les végétauxqui doiventles onrir sont arrivés
ù leur matante que j'ai nommée ~<w<~c il y a
plus encore; le moment où elles abondent dans la
partie du végétal,cstconstammentceluioù ce végéta!
a consomme tous les actes de la végétation, c'est-à-
dire jusqu'à !a fructification.
La plupartdes gommes-résines ont leur&ycrprin.
cipal dans les racines des plantes, et a Fendroit <Kt
coUet qui distioeuc cea dernières de leurs tiges. On
les obtient par le moyen des incisions que Pon fait
ittunëdiatement au-deesous du collet ce n'est d'abord
qu'un suc laiteux plus ou moins blanc on colore, qui
acquiert de la constancepar lavaporisationdunuide
opérëc par la température de l'atmosphère, ou par
celle que l'un élève par l'application du feu.
Nous ne distinguerons pas les gommes résines par
leurs propriétés médicinales, uons en ferons trois
ordres etabUs d'après la quantité de chacun de leurs
composants.
Le premier ordre comprend les gommes-résines
molles ou agglutinatives. Celles-ci sont plus gom*
meuses que reoineuses, et leur mollesse vient de leur
attraction pour l'Humidité.
De ce nombre sont le galbanum,
le saaapenum,
lebdeHium,etc.
Le second ordre comprend les gommes-résines
qui pardcipentdel'unionde la gomme et de la résine
a.peu-pres dans des quantités égales telles sont les
gommes ammoniaque, assa-foétida, etc. elles ont
moins d'attraction pour l'humidité.
Le troisième ordre comprend les résines extrac-
tives c'est-à-dire .quiabondent en résine et qui con-
tiennent moins de gomme telles sont entre autres
ia myrrhe, Ja scammonée, etc. ~o~e& la première
partie de cette ouvrage.
La lumière attaque sensiblement les gommes-rési-
nes elle les colore.
Le dissolvant le plus appropriédesgommes-résines
n'est pas, comme on le dit perpétueltement, le vin
et le vinaigre. Ces fluides ne font que les diviser et
écarter leurs molécules sans les faire disparaître.
L'atcoot aqueux serait leur dissolvant le plus vrai.
Si l'on veut réduire les gommesrésines
en poudre
il faut légèrement les triturer dans un mortier de fer
avec un pilon do même matière, pendant la saison
la plus froide de l'année, ou en tenant le mortier
ptoogé dans la gtacc si la saison est chaude.
Les gommes-résines appartiennent généralement
aux plantes de la&mittedesconvolvulus et de celles
des férules (r~.
Des r~M'/Mj.
Les résines sont des produitsimmédiats dos végé-
taux qui ont des caractères particuliers qui les dis-
tinguent des autres produits que peut oBru'cetordre
de corps organisés.
Quelques chimistes considèrentles résines comme
<t< huites volatiles résinmées;maM cette opinion est
tout au moins hasardée tes savants qui l'ont émise
n'ont assis leur assernon que sur des apparences
d'analogie, et non sur un examen bien approfondi.
H y a des différences sensiblement remarquables
entre les résines elles-mêmes, qui ne permettent pas
qu'on leur attribue une origtne commune entre
c!tes.
résmes sont de deuTt sortes, liquides et solides.
Les
Les premières, qui semblent se rapprocherdes huiles
volatiles du moins sous le rapportde la fluidité,
ne
2)c~ Z'<M~/M~.
Les Laumcs sont des produits excrétoires des veec.
taux, que ron oLticnt par te moyendes incisions que
l'on {mt & certains arbres destines par la nature a en
jburntt'.
Les baumes sontounquidcs ousoHJes.Usontqnet-
qu*ana!o~ie avec tes résines; mais ils out un caractcre
partM'nner qui les distingue, savoir, de donner de
t acide hcnxoïque par !a sublimation,ou ~r la disso-
lution dans ]*cau et la crysta!)isation.
Les cotes par !esqucts Us ressemblent aux résines
sont, :t l'égard des baumes sondes, ta iriabU'te la
sohtbUitc dans r:dcoot, t'innannnatMJitë et ta (acu)te
odorante. Ma!s i)s portent beaucoup plus loiu cette
dernière propriëtc qucicf: résines, par la raison qu'Us
recèJeut un acide particutier qui jouit d'une sorte de
dem~votatilhé, et qne cet acidedispose la partie qui
est analogue ù la résine ù une dissotutiou touMm'a
prochame.
sont
Les eûtes par tesquels ]es baumes différent des
donc detre beaucoup plus odorants,
'tetrc d'une consistance demi-uniaedan-: !'or!ginc,
et de ne devoir kur sotiditë et MabHité qn'u ta vapo.
nsntion de t'ItnUe volatile qui )cs constituait dans teuf
état natif de t'om'nn-, paria tinhiimation o') staUl-
~ahon, nn acide pat'tictdiet' connu ou
/'e/«c;de sous nomd'acide
le
tonrn!r aFcan nn état iiatcscentet
tres-odotant,({u: prouve fjnnuc partie du bamnccst
m~cd)!e a reau it raison de ]a présence de
Les bantnes les plus connus et les plus son acide.
en usage sont
le benjoin, le I~amne de toht, du Pérou, ie" tiqui-
damhat-, ic storax calamite le storax
~t~ ex. la prennerc partie de cet ouvrage.
rouge, etc.
Du C~OM~-C/iOMC.
Principe inuuëdiat, substance sui generis qui n'a
pf~nt d*ana)ogucs,<mc t'on ne peut rapporter ni aux
gonunes,ni aux résines, qui decouie partncision d'un
arbre appc!e par les Indie~~s du Para, M<~
par tes habitants de !a province d'Esmërtddas, pro-
vince de Qnito.et c~AoMt-c/MMcpar ceux du Maïnas.
Le cahout-chouc est. un suc blanc dans son état
natif: t'arhre dont il découle est, au rapport tic
M. Richard, de ta famille des euphorbes.
Le véritable dissolvant du ('~ahout-ehom:n'est biett
connu que depuis mes nombreuses expériences sur
le camphre. mon A/e~o</o ~c c<~M~<
Recucifde tnédecme, tom. to, pag. sf)-~ Voici quel
est mon procédé:.
On prend du cahout-chonc, on le coupe par mon-
ceaux, on le met dans un matras, on verse par-
dessus un mëtanged'unepartie de catnptn'e nitriquo,
w<~o huile de ca<np!n-c et de sept parties d'alcool
saturé de camphre. Lu cahout-chou.c se ramoUit
ramomt très
3a
promptcment on !e sépare dn Stude qut surnage,
et on 1 expose it l'action de Fessence de térébenthine
la dissolution s'opère & froid.
De F~MMK/M végétale.
Ce principe analogue à l'albumine animale, se
reconnaît dans la plupart des plantes potagères, sur-
tout dans celles de la famille des crucifères.
Les propnétés de l'albumine animale sont d'être
solubles clans reau froide et de se coaguler dans
l'eau chaude et dans l'alcool. Dans cet état, il se pré-
cipite sous forme de flocons, et il n'est plus soluble
ni dans l'eau froide ni dans t'eau chaude. Il diffère
du gluten en ce que ce dernier n'est pas soluble dans
Fatcaii caustique à moins qu'il ne son porté H rebut.
lition, tandis que l'albumine s'y dissout parfaitenient.
JDe/o!~c/ïew~
La gélatine vëgëtate est un principe particn!!e)*
que l'on rencontre dans t{nc!({ues végétaux. Je crois
que l'on n'a pas tracé la véritable tigne de démarca-
tion qui distmgue les ge!écs proprement dites des
produits qui auraient, avec elles. que!queapjMrence
de ressemblance. Etablissons d'abord les dli'terences
que Fon remarque entre la gétatine végétale et Ja
gélatine anhnate. La première est douce au toucher,
d'une consistance tremblante et se liquéfie à la plus
douce température. Les gelées végétales ne tournis-
sent point d'ammoniac par la fermentationputride.
La gélatine animale, au contraire, offre une sorte
d'aspérité au toucher, peut acquérir plus de sotidité,
donne de l'ammoniac par la fermentation putride,
et brûle de la même manière que les cornes animales.
Le caractère tranchant qut distingue la gélatine
de quelque ordre qu'elle soit, c'est de se liquéner
par la chaleur, et de prendre une consistance ferme
par le réâ'oidissemcat.
D'après ces propriétés phy~ues bien si~'Mtccs,
n'a-t-on pas abusé un mot, et compris au rang des
gélécs on sous !e nom de gé!atiuc des produits qui
M'en étaient pas? Les gelées de lichen dTstaude de
mousse de Corse sont-elles de véritaNes geÏées? Ne
soMt'co pas plutôt des produits d'une matière col-
iante (pte d'une matière gëta~hoase?
La ~éritab!e gétatioe se tire de certains fruits, tels.
que les potrcs, les pommes les coings les groseitles~
les framboises, les cerises, etc. Les ccMes fausses,
on matières collantes,se rencontrent dans tes mous-
ses, les champignons, les fungus. On prépare des
gelées de moussede Corse, de Hchen d'ls!aade etc.
/c. gelée de lichend'Islande.
De fea~MC~
Le véritable extractif des végétaux est rc <pic ïn
<e!ebre jRoMe//e nommait l'extrait savonnenx< L'ex-
h'actif est soluble dans Feau comme dnns ra)cooi.
Ln nature nous présente des modèles de vét'ita))ics
extractifs, tels sont ratoës naturel et le suc épaissi de
ia plante de ce nom, l'extrait de safran ou ~ocM
t<<&f, etc. La condition nécessaire pour qu'mie
matière extractive prenne le nom d*~E~c/<f/ est sa
sotubUité dans l'eau et l'alcool. Cet extractifs'oxigcRe
avec le temps et par son contact avec l'air extérieur,
ou directement avec le gaz oni~ene ators il devient
insolnble dans Feau, dans l'alcool; il n'est soluble
que par !'intermede des acides et des alcalis, et en
général, après avoir été désoxigéné par un moyen
quetconaue.
On doit donc distinguer l'extractif en
j°. Extractifpur,
2°. Extractifoxigéné.
Le second ordre d'exu'actif comprend les extrait-:
savoneux saturés d'o~igène, et les matières cola*
rantes.
~t~~rc~ c'o/oywï&*j.
Substancesextraites des végétaux et qui se sépa-
rent du.unidc~dauslequel elles étaient tenues en so.
httion, pat ce qu'elles sont devenues Insolubtes par
leur cputbiaaMOti avec l'ox.i~ène. On a donne aux
matière:. de ce gem'c le nom de/~cM/e~, avec addi*
tion da n~ot co<o/?&'A pour les dtsHOguer des ië-
cuie% Manches atitttentHu'et. Mais ce ne sont pas des
it;cn!e$ sojn~ .~ttcun rapport, ni comme solubles daas
rcau chaude. m cothutc fèces ou Ucs, putsque ce sont
df!. tnatieres precicm-es, ntais ce sont des prcctpités
d~xh'aits savoneux smmcs d'o&tgène qui, dcvcaus
jn.fottthtcs dans i'can comme d~ns i'atcoo),ontëtë
fot'cc'! tic se scpiu'er du f!tude dans lequel ils <e sout
satures tPoxt~f'ne..
Les chinustps modernes ont pt'ts occasion de cette
prëcipitattoadenumejcs colorantes par suite de têtu-
oxige~ation pom' mtroduu'e une nouveHe espèce de
ierntcntattoa on'its out uoatmëe/~WM/?~~OMco/o*
7Wt/ Pounjuoi fo/u/w~ et pom'qnoi ~/7Kf/
~<b/? aupfn'avaut? Tontes les matict'cs colorantes sont-
<'Hcs <tcs produtt'. de !a ierntcutatton? Le fouge vë-
~ctat, !H camun, sont-ils des pt'oduits de la fermen*
tn~oB? L~extt'ait savoQcnx,ensesaturautd'oxigcne,
iitibit it t'ëcHentent une i'ernteûhttlou?SIcetaestaios!,
H n'y am'a point d'oxigfnatton pm'nu les corps orga-
n!~cs qui ne soit un produit de la iermentation. Mais
je l'ai de}à dit bien des ibis< la fermentation o'est
qu'une, et ne peut être plusieurs il n'y a que
produits t{ni varient,parce qu'elle s'ex.ercc sur des
corps dont les priueipex ne sont: pas les mêmes, et
l'erreur uc s'est propagée que parce qu'on a p'is le
produit de l'onet'ation pout'.l'operatiott elle-même.
1)
est ptusque temps de ranteuer la~ scieoce&I'e&acte
preeistoa et puisqme toutes les matières colorantes
ne sont pas des produits immédiats de la fermenta-
tion ne les nommerait-on pas nueux w<i~Mr<M c~*
~'MC~t'ej c.c~c/ ?
Voyez/ec«/ej' co/o-r~tM, dans !a premièrepartie
(te cet ouvrage, pour les cononitru par icuM notnsct
tems procèdes.
D~ tanin.
Le tauiu est un principe ~<:t ~c~er~,qui a la pro-
priété de précipiter la gétatinc des animaux et de
donner de la consistance à leurs peaux. Pendant
long temps on a confondu le principe gaUique avec
)c tanin. Le citoyen Seguin a fait les découvertes tes
plus heureuses et les plus importantes sur le compte
Je cette dernière substance, et il en a fait i'apphca-
tion la plus satisfaisante pouf tes jM'ogres et Ïe per-
~ettonnementdc l'art de la tannerie.
On sait actueHetnent <{ne toutes les plantes (lui
rontiennent ie principe fanant contiennent aussi de
iafide gaHifjne Mtais il est phtsicur. snLsMnccs %c<
~tates um contiennent de l'acide gallique et qui na
contiennent pas de tanin. Le quinquina les ncm's
(le cajuotn!Uc d'arnica, les sentences du café, coa-
Henucntde l'acide ganiqne, mais non du ttnnn ces
tuhstances ne changent pomtles peaux des anunnux.
eu cuir.
Cette propriété (jn*a le tanin de précipiterla geta-
tion aniomtc~ et de lui donner une consistance solide
in~tubic dans t'can le rend trcs-a~antagt'ux. daus
)':n't de la tannoic; mais en tnetue tctups, elle en
ihitnn réactif propre a rcconnaitrc ia présence déjà
gratine anintaic soit dans les bouinons,soitdansles
syrops, ou il entre des matières animales.
Les matières dans lescmeMes on rencontre le prin-
cipc astringent, c'cst-a-dire la réunion du principe
tanant et ne l'acide gauiquc, sont principalement
tLtns la t;at!c de chone, dans.l'écorce de cet arbre,
<!atx ecnc du maronicr d'tnde, du saule, de Fot'me,
'ht hnuieau~ dans l'écorce de grenades, dans la l'a-
rine de tur)nenti!!e, de bistorte, dans les pétâtes
t!cs rosés rouges, lesbalaustes, les icuH!es du noyer,
!e (he bon, te raisin (Tours, le sumac, l'oignon de st.
seille, etc. etc.
Les chimistes se sont occupés des moyens de scpa. 1
Î,
sur le n!tre une sub&tance putvét'utentc, noire, brU-
lante, ayant une saveur acerbe et légèrement amerc, r
~ni n'est autre que du tanin. Pour avoir ce tanin pins j
ce fluide le
pur, on le soumet à l'action de l'alcool siccité.
dissout on filtre, et on évapore jusqu'à On t
obtient da tanin très pur.
Le tanin précipite le muriate sur oxigene d'étain à
l'état ge!attnenx.
l
) L< tM est <te rceettt de tMae <o pondre. I.t meillcur Mt le r~
nouveau.
Z?M /A~ CM ~K~<
Du ~TM'M~
e
C'est la fibre végétale proprement dite, privée de
sesprincipes Immédiats, et que l'on peut convertir
01 charbon ou en cendre par la combustion.
CHA FIT RE XV.
JO~ ~ro~f /~<MWMc<?MAyMe.f c~<~ Tt~.
taux.
Apnès nvoir Mt connattre les produits immédiats
des végétaux, il parait dans l'ordre (t'indiquer les
moyen'; de t'art a t'aide desquels OM peut parvenir a
]es extraire, pom' )<'s prcseatet' comme médicaments
d'abord simples, ensuite composés. Nousr:)ppe))e-
rons, it cet e~atft, ce que nous avons déjà ditdans ic
fhapitt c p~Ct'dent, en traitant de t'anatyse ~egctaie. j
Nous avons etahti huit modes <Tanat\se, savoir, i
ï~. ranatysc mécanique natm'eUe 2". f'anatyse mé-
<'auique attiHcieHc; g". Fatiatyse par le feu; fana-
Jyse p~r la conthnstion 5". l'analyse par t'inter-
tuede de Fcau, f~. i'nnah se par tes acides végétaux,
rana!ysc par tes produits des ve~ctanx, tels fjne
paf tes vins, les actdes, les huiles iixes l'alcool,
l'ethet t~. i'aHatyse par la fermentation.
JVo~ï. Nous donnerons ta priorité a cette dernière
sur te sixième et septième mode d'ana)yse, parce
tm'itcnnvicntdc faire connaitt'etcs produits immé-
diats de la fermentation, avant que de traiter fte
l'analyse ou des composes qui participent de tours
propres substances.
$ I" ~a~~ ~c<M~Me M~Mr<e.
Ccttc-ci comprend tous les produits cxcretoi t'es des
vëgëtau&donuespar t~ uature. Us font partie deruM-
toirc naturelle.
$ II. ~/M~.M ~C<MM</MC~?C/C/
CcHc-cI est de deux sortes. La première s'exerce
sur les végétaux .à l'état vivace, a t'aide des Instru-
ments appropries. Elle comprend tes produits d'une
CM retioa forcée; ceux-ci sont plus abondants; ils
tout parUe de ta matière mcdlcaie.
La seconde sorte d'anatyse mecanîtpc artificielle.
t'exerce sur les végétaux ou parties des végétaux se-
))tne!i de tet're, on qui ne );ont plus dans l'état vivace:
cest ainsi que !'ou pent obtenh' les sucs de p!autes,
k4 [nu[e<; fixes et ~oiatUcs, t'albumtnc vegétate, etc.
Dfja t'ons avons ea occasion de traiter de ces divers
~wtmts de t'anatyse mécanique artificielle; on peut
consatter chacun de ces articles séparément. Mais
xant de passer la troisième secuon, nous nous
muterons sur les produits de Ja division mécanique
des Yegétanj[.,genëraletnent compris
sous le no<n
de /)<w~'o, et sur cet autre
genre de division q<n
Nomdoune les sucs par expression.
D~ow7/'<?~
I,c'; poudres sont des produits de h) division on dis-
pt~hou des molecuh's des c<')'ps at))''nc<' :'t têt on
tel ()c~)'e de finesse, par snite de la pntverhation et
(le la iauu~ation
~o) f~ chacun de ces mots séparé-
ment.
Les poudres sont snnples ou composées, destineea
'] fi"
àt'tba~u externe on interne on les distingue encore
"1'
Ntpoudrcs nta~)stra!cs et onlcln:des. 1 0
Les poudres sont simples, torsqu'eues ne parti-
''ipmtt que de la division mccamqnc d'une seule
<"))-.)!tncc on les nonnne poudres composées, lors-
~'c)ics patticipcnt de piusicnts substances.
~ous avons consigne !cs divers modes de pnt-
wi~'rles corps, eu traitant de la disgrëgation et
de la putvcrMation, T<<?z cfs mots. Mais i! nom
~t:ste plusieurs observations à t'ahc a l'égard des
poudres composées savoir, t'attentiou que l'on doit
avoir Je ne pas introduire dans ces poudres aucm~
t~rps qui aient ia propneté d'attirer l'humidité de
Fan', teUes que les bases satinaNes, résultantes de
rinciuération des végétaux qui donnent par la U&
viation, de !a potasse ou carbonate de potasse, au-
cune espèce de sets neutres dëtiquescentt',parce que
ces substances sat!t!aMe& et saunes pouvant b'lm-
pregaer de t'humMite de t'air, deviendraient la
cause prochame et immédiatede la fermentation des
poudres et de tcur altération.
Une poudre com~Msëe, auet!eqa*e!!c soit, parti-
cil nécessairetnent du ntélange de plusieurs subs-
tances dont la ténacité des parties varie essentieHe-
ment, en sorte qu'un corps dur placé à côté d'un
corps tendre, exigera un effort plus considëntbte
et plus long'temps continue pour être réduit en
poudre, et il résulterait de cette union prématurée,
une poudre qui ne contiendrait pas les quantités
précises de chaque cspccc detcrnnnée dans la !br-
mutc prescrite. Il convient donc de réduh'e en pou-
dre, scparentcnt, cnuquc substance, sauf à peser
ensuite chacune d'elles pour n'en ibrtncr qu'un sent
tout par la trituration, et mëtneau moyeu d'une
uouvc!!e tamisation.
Un doit de même éviter d'introduire dans tes
poudres destinées a être conservées, toute espèce
de semences cmuhivcs, par la raison que le cote
huileux de ces semences ,nc manque pas de se rancir
avec le temps, et d'apporter une altération au corps
de !a poudre, qui en dénature les propriétés.
Si les corps u réduire en poudre se volatilisent
iacHe'uent, soit a raison de !a të~ercte de !eufS
uto!éeuics, soit à raison de Jcur extrême séchere;sc,
ii vaut mieux, les plier dans un mm't~'r ganu d'un
couvercle ou d'une ~cau qui rctif'mu la ponnre,
.nuandes,
que d'v ajouter, soit de i'huuC) iioi). dus
comme cela se pratiquait anciennement par la
métnc raison que nous avons établie ci-dessus.
Dans nne poudre ou il entre des matières miné~
tales et végétales, on doit avoir l'attention de
phyriser les premières jusqu'à ce que leurs mole*
uor*
eûtes soient impalpables,avant d'en faire le mélange,
et de porpbyriser ensuite ce mélange pour avoir une
poudre partaitement uniforme.
Nous ne pouvons trop recommander le choix des
mortiers, selon la nature des corps à pulvériser, et
)t<:r reaction sur la matière de t instrument de di-
tMton. Ainsi les sels neutres, à bases alcalines ou.
terreuses, doivent être tritures ou pités dans du
marbre tous les sels à bases métalliques, dans des
mortiers d'agate ou de verre; les corps végétaux
d'une tenture solide, dans des mortiers de 1er, et
les mélanges de poudres avec des excipients, des-
tinés pour l'usage interne, dans des petits mortiers
demarbre ou d'argent.
Nous avons indiqué tes moyens de pulvériser les
gommes-résines et tes résines, et nous avons recom-
mandé la saison froide ou le bain de glace, et la
trituration.
L'o&idc Manc de plomb présente une exception
tu mode habituel de pulvérisation. Cette mattere,
f[u! n'est pas susceptible de tamisation, doit être
promenée sur un tamis de crin pour être réduite
en poudre une.
Le talc de Venise, qui fait le corps d'Interposition
du rouge de Carthame ou rouge végéta!, doit être
réduit en poudre par frottement. On fait usage de
la ti~e de la prête ou queue de renard,
avec laquelle
on tnne ou on use les surfaces du talc, qui est la-
mcHeux et gras au toucher.
Enfin pour terminer l'article des précautious &.
prendre dans l'acte de la pulvérisation, nous dirons
<~u<; tes corps végétaux et animaux dont l'aggrésa"
tion des parties est par couches filamenteuses ou
hbrcs atongées, doivent être coupés tt'ansver<ale-
ïnent, en tranches extrêmement minces, afin tme
la poudre soit p!us éga!e et ptus atténuée. Nous ajou-
terous qu'il faut, autant qu'il est possible, cnoisir
gcncnd.
1
et
une température sèche pour opérer les poudtes en
Oa doit conserver les poudres dans des Oacons
ftUt soient hipu autant que pOMlh!e
abri du contact de la iunno c.
Les poudres composées parhctpûut de p)nHeurs
substances qm n'upparttenncut pas tou}on)-s
à
i
<
¡
f
1
e
mente ordre ht nature. Sonveat ntetnc elles sont
le résultat d'une réunion fjui semble toujours es.
nu
-–––de
gentiane.
racines de
mineure
ccntant'ée
~a~z
ronde.
––––d'anstotoche
d'oristolochc
feuniesdcpctttchctte
y(~'<ï
nrties
parties
cgïdcs!.
––– de chamœpitys, ou ivette. B
sonnnttes de centaureM mitteurc. 3
J'aites du tout une poudre.
~~dr~–
.––––-de carthame. )~8gram.(gij).
acidule de potasse
d
caneHcnne.
séné
(crème
~gt'ammes.
) chaque
S!'ammes.
–––––––de tana.ic
des teumcs de scordtum
––––––dcsëue.
dclarhuhiubc.
~MMt/M<M.
Toutes ces substances se réduisent en poudre
scparétnent, excepte la semence de citron eue ton
monde de son eovctoppe. On réduit eu p&te L subs-
tance pntpeuse et on la divise da~ts )a pondre. Un
tannse de nouveau ec tneiauge, pour avoir une
poudre très une, t~ue l'on ëotMcrve dam, de$ Maçons
Mcn bouches.
Cette poudre est stontactii<j[ue et citasse les vers,
a la dose de g décigrantmes pauf les euhus, et
)us~u'à .j. grammes pour ies grandes personnes.
jP<wJ/'fcoM~<ïrAy<?.
y dM ~cuHJcs de thue
––––– de vcrvehx'
.–––––desaugc.
–––––
-––––
de
d'absinthe.
menthe.
––––- de
pta'Xatn
chaque
–.–––deu~hMe. p~ ~ate.
––––– darmoste
n i
––––– debe!o!nc.
-––––
de nu)i~pertnis
.–––––decent.'m'eeuuneutC
po!ypode dcChiue.
JReM<~M<t.
On doit cueillir chacune de ces plantes dans le
m&mëht de leur pleine vigueur, c'est-à-dire à
l'Ihstant prochain de leur novaison. On les fait
hpcher ensuite, d'après les préceptes que nous
avons établis, et M fait du. tout une poudre
uuiiorme.
(Téttë -poudre, dont la prescription est due très
anciennement à M..<~a /~M~ était réputée p!'opre
ccintr'e ? morsure des cMens enragés mais cette
propriété n'est pas connrmée, à beaucoup près
du reste e!!e est alaxi-pharmaque,et emniénagogue
pt-I~e, à la dose de jusqu'à grammes, dans du
'nn Mane.
JPoMjre J<~r~<ïc<ï/ï~efroide.
possible.
gomme adragant, la plus blanche
amidon.Manche.
.gomme-arabique
32 gràmmes.
so grammes.
8 grammes.
Mâno.
racine de réglisse d'Espagne,9
sacre
sèche, rattssée
jRe~Mr~Me~.
grammes.
~.Sgram.~ji!.
gutte.
y racines de jalap
'–––Je mechoacau
{)
8 grammes.
grammes.
t gramme.
de chaque 5 granunes 3 deci.
grammes, ~)v).
ieuHIe de sotdanefle ..)
setnenccs d'hièhie. de chaque 4 grammes.
–––– d'anis.)
Ï'Mtcs du tout une pondre, conformément aux règles
que nous avons etaMies.
Cette poudre est un purgadf drastique, qui con-
vient dans les hydropisies cuttmëes, dans les mala*
dies des vers depms la dose de g dedgraounet
~qu'à celle de g à ~.gt-anuncs.
Poudre d'iris co~o~ce, dite <oj.
y poudre
yacine diatragacantbe ii'ç!de de
d'u-:s e~ poudre chaque
Mêlez
sucre candL g~s.
seiou l'art.
Cette poudre a les propt'!etes de celle dite diatra-
gacanthe elle est de p)us apéridve et propt'e pour
rasthtue. Elle a une odeur de violettes.
.{
~'OM<7re ~~r/~M~2&C.
..)
y feu!Hes sèches de manotaiue
de
–––––––debetoine
fleurs sèches de tnumet. ë~mes.
feuilles desséchées d~asarum. 2 grammes.
Faites une pendre selon l'art.
Cette poudre est passée a travers uu tamis, qui
ne soit pas trop serre, afin d'obtenir une pondre
lit 6ne, ni grosse.
On en prend par Je nez, à Ja manière du tabac,
tnais de très petites prises chaque fois, elle excite
féternuement eUe débarrasse le cerveau et dissipe
les mau~ de t~te.
Poudre c~~e de .S~M~c.
y feuilles d*asarum 32 grammes,
racines d'eUéboro blanc j~ g décigrammes.
Faites une poudre selon t'art.
Cette poudre a reçu son nom de celui d'un em-
pynque,qui lui donna dans le temps beaucoup de
credtt. Elle produit des éternuetnents plus violents
que la poudre précédente, parce que la racine
d'hellébore la rend ptas active.
Poudre j'~yMM~e
y
?,t feuilles
fëu!)!cs
––– de marjotuiae}
f!eu)'s de îavanue )
·
~o?<c~
d'asarmn.).].
d'asarttm.. de chaque
t
la violette.
“S$o 6~
–
gram.
.)
Cette poudre est agrcaUe à l'odeur, et moins ir-
ritante que les autres.
'4~.
Poudre <M~
semences de coings
––––de pavot Manc~ de clia(jue~gram.
.<
amidon
amandes douce; écossëes u sec 8 grammes.
sucre candi
adrasauth~
26 grammes ( 3 vj ).
)e
réghsse d'Espagne 2 grammes.
Faites du tout une poudre selon t'art.
Cette poudre est souveraine dans les crachements
de sang, dans les dévotement: dans les faiblesses
d'estomac, de poitrine. Ou la prend à la dose de z
grammes, jusqu'à et même 6 grammes par pur.
<
.PoM<c content.
Cette pondre reçoit son nom de ses bons effets qui
rendent te matade content.
denx.
y sucre blanc
Heurs de riz, autrement
fine
gérottes.
cauelle nne
farine
32 grammes;
z4 grammes;
ï g~' .3 dëc.
6 dëc){;t'am;
van!t!e 3 dëcigram.
Faites une pondre selon Fart.
Cette poudre cstagrëabtc a l'odeur à la saveur;
eUe est un pmssant cardiaque, et stomachique. On
en prend 3 il 6 decigrammes, daus son potage au ri:
au vernucael, dans les déjeuners chauds, comme
chocolat, crèmes d'offices, etc.
J°0t<~re de des 7~
torréfie. ~<ïe<M*<ï
vantHe.
cacao
t'an(~!c i!uc
sucre
64 grammes;
8 grammes;
z grammes;
ï~G grammes;
amhre gns
musc
.30 mIHigrammes(3 grains);
t5 rnUUgrimmics.
Faites nue poudre selon l'art.
~C/7M/MM.
Le nom de cette poudre lui ~ientde sa propncte
digestive, qm est si puissante qu'on éprouve le besoin
demaagertrèsprotuptementaj'rësen avoir faitusage.
Ou ajoute Tam~rc gris et te musc, si on l'aime.
La dose de cette poudn' est de 6 décigriuumes dans
une tasse de chocolat, te matin, à déjeuner.
jPo?/<7rc de ~/r&~ composée.
2~ de turhuth des Indfs, )) gram.
racines d'hci'modutcs. de chaque
(~)3'J).
~o
derhn!Mrbc.2~grammc<t
scatttnu!nce.Kogranunes*f
einnembre.),
t'ftticHe.
gIJ1HCIll})¡,(~
sct~~es~is Il~ v
(~YIIS
v
Sgmn.mes;
8n ~t·gilltllt5
~.grammes.
Ftutcs une pouJre selon t'art.
(~tte poudre pm'~e les phuites et les h«Tneut''i du
cerveau sans fatignet' t'estomac, & la dose de 2 u
grammes.
° Des yoM~ f~y~t/M~
Nous comprenons sons cette acception tes poudres
qnt participent simuttanëntent des végetanx et des
animaux.
~M~C.
y cane)teime.
xcdoan'e.
.POM<7/'<*
gëroites.
tnaeis. de chaque t2 gramm.
muscade ou g i~.
battnunt.
fcniUe indienne ou ma):t-
gdanga tmacur.
bo!sd*a!oës.)
sautai citrin .de
secs.)
zestes de citron
bois de sassaR'as.)
chaque 8 grammes.
cardamotuc tnaieur.(.]<
––––– nuneur.<~
raineur grammes.
ambre gris
Faites subn' & chaque substance ropératton preU
~nnait'e qui lui coHvtcnt fanes ensuite une pondre
selon l'art.
Cette pondre, extrêmement agœaMe à l'odem',
étant pnse li la dose de 6 à t2 décigt'anttnes, div!séc
dans (tu sncte, est un puissant stotuacniqne,et t'éta-
blit les forces.
y gn! de
~e~
~cw/
ch~nc. 1
t'actne de dict:uxe
–––de rivome ,dc chaque !6gram. (§~).
]nâte.
semences de pivoines
Mmences d'attriptcx)~
d'étiut.
coau rouge
out.If
prépare)5
g grandes;
a
tG grammes.
On më)e toutes Ct's substances que l'on a puiveri-
sées séparémeat, et on en fait une poudre.
Remarques.
L'onze d'ë!fm se prépare à !a ]!me pour être
rcdmt eu poudre. On hn attribue en général peu de
propriétés, parce qu'Oti ue le considère que comme
uoe iMtbstam'e cornée nui ne contient que de la gé!a-
tine mais cet ongle d ctan contient aussi un peu de
phosphate calcatt'e, et nous savons maintenant que
les sels dont l'acide ptiosphotiuue est l'acide combi-
naut, ont des propriétés médicinales réelles. Au
total, la poudre de gutt&te est c)Ut'!oyée pour les
convulsions des enfants et tes maladies ëpnepnques,
On s'en sert en poudre ou dans des potions appro-
pnëes~ à la dose de dëcigtannncs jusqu'à gram<
mes.
AutreMson introduisaitdes <euin<?s d'ordanscette
poudi'c, tnais on les a supprimées connue inutiles.
PoM~-c /e~M/e.
1; safran du Gat!no!s..t
racine de xëdoahc
ho!sd'a)oës.y
ge)'u)!es.
de ci trou. Je chaque ~ogram. (gv.)
ze-stes
gataoga miocur.
ntacis.A
storaxcalaaate.J
eemenoes de ha8t!ic,\
–––– <fan!s.
d'ivoh'c.(,
rapm'e
thy'n chaque
< 8“ grammes,
~r~trnmes;
<ï~i'hyme.t.
pettcs pt'ëparëes.J
os de cœur de cerf,)
camptne.(,
ambre s!s.("~ chaque
masc.) chaque 4 gramme:.
grammes.
.Re~MT~e-f.
Cette pondre est composée de substances dont la
nature et la texture varient sin~ulicrpment et le
pharmacien a besoin de réunir, pour taprëparer, des
conxaissances qui se rapportent au choix et à la
pré-
pt'ation ~rénminah e. D'une autre part, !a division
des molectiles de chacune de ces substances exige
ptttsou moins dcQorts
(lui ne permettent point qn'~t
pile tontes ces substances enscmMe. Quand bien
Même nous n'aurions p:« déjà t'ccounnaadc Lien des
fois rindjspeusal)!c uece-;sitë de pu!venser t~s ics
cops i-cpat-ëluent. pom- faire des pondt'es <'o~n posées,
tx'ns saisirions cette occasion pour le t'ecomutando-.
Nous ohservet-ons cependant le macis, ta nuts-
cade, le storax. et le camput-eque setcJniscnt pM
hus facilement en poudre;
ne
~'orax, (le râper la muscade, on est ohH~ë de n-itmer
députer le maris,
de divi<cr te camphre t
avec un pcud'atccot, cnsuttc
on mtopose toutes ces poudres avec k-s autres pon-
drcs méfces d'avance. Un triture et
on tanusc d'; non-
~fan, jusqu'à ce que le tout soit en poudre (lue. Un
ohhent par ce moyen
La poudre tëtinante une poudre homogène.
a des propnctcs t'aintent
intéressantes, et que l'on ncg)I~c Jx-aucoup trop.
~em~tre est-ce parce
que le s~'steme de v~utuir tout
stmpuiter, secoude pM-celui de la nouveauté, osons
trancher îc mot, desomnettre la ntedec!ne a rempirp
de la mode subjugue automd'hui les ttOtmnes on!
forcent t'honor.tb)c et utde onction de médecin
mais la même science qui M Eut Mre un si gt~nd p!~
dans la cotUMtMancc des corps physiques et chuxi-
ques t'amènerat~t OH tar~l an pomt (fou t'on est nat t!
}M)m' n« pas s'cn e!o)g')er cottHue on la iuit~vcc tant
de vitesse et de ie~eretc.
Cette pondre facHnc la d!gcst!on, excite raj)pet!t,
répare te< forces ncrdnes par des épuisements ou de
tournes mittadies.Un tn! n domte le nont de !étit!ante,
parce f{n*on ta croit propre pom' d!ss)pef ta métitM-
cotic. La dose est depuis 6 jusqu'à gta<mucs.
Poudre pectorale ou /occ~ sec.
nacre de pertes. )
corne de cerfséparée
de soneptdet'me (t ), de charte 4 gram. ( g j ).
cheur.)
candi.
ivoire calciné à btau-~
xuft'e
i,
!0 gramntcs.
hui!econcrete(hem're)deeacao, 6 gratuntcs.
racine de guimauve,)
–––de rcgtissc. de chaque 2 gramme! 6
~ottune ara)jK{ne decigratum. g j.
––––. adragant
cachou pHt'iGt;
racnK* d iris de Ftorence 2 granuncs.
t granitne.
7{d~M/'<yMe~.
·
Pour préparer cette poudre on râpe et on I!me
les matières testacées ou cornées; on ratisse rhni!e
de cacao. Toutes les autres substancesétant réduites
.)
La dose estdepuis6 decigrammesjusqu'à ~grmntncs.
FoM<7/'e des ~'OM ~)!~M.X-.
y santal ronse
citnu.
citrill.
––-
––.Munc.·! ~chaque
ae chttquet2gram.
rt (3 iiuj). 2 ~ram. (g j~.
rosés rougesmondées~
rhubarbe choisie.
prépa-~
mcines de
(t.).r"~
spode d'ivoire
rë
réglisse..)
chaque 8 ~1·ammes.
grammes.
Faites du tout une poudre selon rart.
(Jette pondre est stomachique, astringente for.
tt&'nte. Ou remploie depuis
et
2 grammes jusqu'à
-P<w<7r~ '?'<~c~o.Mw~
Nous comprenons sous cette acception les pond rci.
fomposéesqui participent de l'union des végétaux
acs minéraux. et
JPoMj/'<? cA<z/~c.
!imai)!edcferporphyrisee 6~.gram. (~i}\
canelle Cnc ~~ramm.;
myrrhe 16 gramm.;
i'~ ivoire
Mme
~Kr: f'Mt
u<mtenttb)-)))(;<;o)upittt<:)M)ttta
.tH ptt<hMe ttttMe de tuoitt
gtbUtx.
ronde.
racines d'aristoloche)
––– de garance.. de chaque 8 gramm.
––– de punpreA
neUe saxiirage.)
semencesdelivëcbe,)
––– d*ache.de chaque 6 gt'anim.
-––– de sesdi.
dessommitesdethym
––– de rhue.<
de matricaire
'––-– de calanteut~dc chaque ï6 gramm.
––-– d'armo!se ..t
mads.
'––– de népeta.
'–––de sabinc
Faites du tout une poudre.
~gramm.
J~e/7Mr<yM<?.f.
Pattes
queiavc.
une pomh'c selon l'art.
.ft~M/Cf.
Chacune de ces substances doit être en poudre
impalpable, et mêlée ensuite sur ie porphyre.
Ou a prétendu que cette poudre devenait émëti-
que avec le temps, parce qu'il se formait un tartrite
dépotasse antunonié: mais it faut, pour qu'il en soit
ainsi< que t'oxide d'antimoine puisse se combiner
avec l'acide en expès du tartre of cette combinaison
ne peut avoir lieu que dans le cas où Foxide blanc
~ntinloiae aurait retëhu un peu de potasse malgré
?! lotions. Si l'oxide a été bien prépare, par&itement
layé,.et quela poudre soit d'autre part conservée dans
une température sèche, & coup sur il ne s'opérera
pas de combtaaisbn antimoni~
Cette poudre purge &a dose de grammes. Eue
est propre dans les tnabdies cutanées.
PoM~r~~r~~e~~M~a~'eJ'~fe~uy.
quinquina. ~gram. (3~)).
potasse. gzgramm.
sulfate de
nitrate de
safran
potasse.
du Gatinois)
gramm.
mondé.
rësinegutte
)de chaque 6 dëcigramm.
diagrèdeouscammonëe. 16 gramm.
acidule tartareux 56 gramm.
tartrite de potasse et de soude m gramm.
d'aii.
tartrite de potasse antimonié.. 8 gramm.
]a!ap.6~gr6mim.
ox!de de mercuresuifuré rouge, ~92 gramm.
suc gz gramm,
JÏe~Mr~M~.
On pile toutes ces substances séparément on pile
on on rape l'ail pour en retirer une once de suc par
expression on broie les poudres muiél'atcs sur le
pm'phyre; ou en fait le mélange avec les poudre;
v~ëtates on ajoute le suc d'ail, et on conserve cette
poudre dans des flacons qui bouchent bien. Chaque
MtG..
prise d'un gramme ou. ï8 crains contient x' cen.
tigratumes environ de tartrtte de. potasse au~o.
~s~
Cette poudre convientdansées navres interniittea*
tes et pour chasser les vers de l'espèce'dtttoems;
La dose est depuis un gramme jusqu'à deux.
jPoM~e~ow~.
l,
fi grainm.
nïtrcttë d~ potasse.. S
poudre.
pm'Ine. sdëûtgraMuh~
ipeeacuana en ..1ïite 6 grainai.
g.t'amtït.~
optmn
Faites une'poudre selon l'art.
On en i'att ~age dans~ rhttthës'etd!Ht& les'dou'
leurs de fhumat!s)ue..
PoMjrc ~M&ue..
y nitrate de mercure liquide zS gramm.
iement Hqutdc.
ti!tro~mut'iated'anHmoIne~ega..
Etende:tdanssnulsahtequant!téd*èau
zogramm.
pour detcrminerun précipite. Lavez
ce prcdpitc dans plusieurs eaux jus-
ftu'à nst pidite de reau. FaUcs sécher
< oxide; et sur quatre gram. d'oxidc,
ajoutez scammonce en poudre. i gramm.
7}<?HM/MC~
On prend cette poudre a!a dose de g on déci.
grammes, divisée dans du sucre (~. ~rmntncs), parta-
ge on trois prises, une le matiu, une à midi, et la
troisième le soir.
~OM<7~ TJOW~'a J'f~/J.
tat'tnte Je potasse antimonie 32 gratn. (~ ;).
i))ccacuana.t6gt'anun.
acidule de potasse. ~oSgram. v!i)).
ReduKex chaque substance en poudre separctuent
faites ensuite le mélange et passez de nouveau à tra-
un tamis de soie pour ~tre sûr q~ii est exact.
Y('t'<
La (!ose est d'ut) gt~mmc.
Ccttepou<h'e fait vonursans occ&stonneï'dc sccotM.
~M; qne)quetb!s
eHc devient purgadve.
~cre TWMt~h~c.
'M
()t)
mCtcHt'etK's
sucre tt'cs
pur.
!)!anc. gzgranim.
u~. ~t'anuM.
t)tpt!u men'nre dans u )t morUer <lc tt)a) htdont
!etond est p!at;.on Je.<l)tMC avec une ;Mjt'ttO)ndu
Mtc' c, en il huraut avec un piton de bois tm peu an-
p)M) a sa base. On a;outc !e ccstc.<l~ sucre )ot'squc!c
oK'tcuœ est tota!emeut ctej~t.
Pf~M T~~dtc' ~M~Mcro ~~u~M/et.
Les poudres comprises sons pe litre, participent
<tc !')unon des c~rps <jui àppiu'Homcnt aux t.roia
t)tJ)c:i de la nature.
.PûM~C ~~tt-MO/~MC.
gu! Je chêne.
raetne de vateriauu sauvage
48 gram. (~{R)
––- <l!etam.
de f de chaque
–––Jepivome.( t6gt'anuttes.
ongle
semence
d'e~M.)
d'attnp!ex 8 grammes~
succm jaune.
coratt t onge
de chaque
6 graunnes.
e~dut'tnc.
corne de cerfsëparëe de son
3
cartoféum.
oxtdc de mercure eulfnré
Mdecigram.
rouge ou cinabre. 6
8 gt-ammea.
JR~M~MM. r
On doit pornhyt-iser tous les corps friables,
dune eu p~tc les sonences de pivoine t-e-
que l'on a
nton'Jécs Ue !eu<' enveloppe on les divise ensuite
dans la poudre comptette et mélangée, et la
de nouveautravers mt tanus de soie. 00 passe
Cette pondre jnu!t d'une bonne réputation
guent- les spasmes, pom- les convt~sions, pour
et les
matadtes de vapeurs. Elle est hystérique, tonique <
et a~trmgente.
Po~/e ~MM co~o~e, ou ~~<ïc~Mw de
~7C/7M~.
y racles d'arum 64 grammes.
1
–––– de
de calamus
catamtM ou j clmgue
<?corM~¡ ) ~chaque
trcoru,r de o
––– de saxtft-age verus. 3~
gratumes.
pierres djécrëvtsse t6
grammes.
canelle fine
sulfate de potasse. grammes.
8 grammes.
-t~.w~<t:mtu,
muriate d ammontaque
w"11. _1_I_
Faites une poudre selon t art. 0
décigram.
Cette poudre est propre pour les ma!ad:es de
1
.).)
~OM~C ~~f/~C/7~.
tot'mcnt!)~)
y ––––dcg.audeconsoude.
racines de
~?. raci*nes
?,t cle toi-iiientille
––––de bt.sto.tc
de OISIOI'tc iz graliiiiies.
g'-ammes. 1
fleurs de hatanstes 4
galle de kemiès.
n!antain
semences de
t de chaque
8 g~~ntes.
de chaque
–––––de hcrbcris.)
1,
grammes.
rapure
s
il
mastic.
)~putû)ï'ivo!re
saugdedt~on.
sncpin.)
.(,
bot d'Arménie
6gramm.;
Sgramm.;
~.gramm.;
laudanum sec.
punHc.
coraU rouge.) j
cachou
1
t2dëc~gram.3j;
gdécigramm.
Faites une poudre d'après les rentes que nous
awns présentes.
HeMe pondre n'est pas assez connue des médecins,
ou h<e~ cUc est tjop MgtMët:. Elle convient dans Je
o)n)sse<nent,da))Sle cracbetnentde sang, les hémor-
rhagiej, tes pertes edesnem's blanches: elle convient
pour arrêter les goaon'bées.
Poudre absorbante.
sulfate de fer dessèche. ~arainnu;
ëcamesd'huttreiitcat-
Ctnëes.
pierre d'ecrev!sses,
cora!!rous~ det ~~< gram.
b)auc.<
ox.dc d'aumuoiue
oxidc demercuret
“ 1'1
su!furcrongc.J
rôties.)
huile voiatdc de ge-.de chaque gramm.;
7!ey7M~
Toutes les poudres étant faites, pesées et mêlées~
on ajoute !'hnUe de gérotles, et on la conserve dans
un (tacon qui bouche bien, afin d'empêcher qu'elle
n'attire rimmhuté de ra!r.
Cette poudre est absorbante, sudoMËque et cal-
ynante. Eite confient dans les palpitations de coeur,
à lu dose d'nn & <). grammes.
Le sulfate de fer est décomposé par les terres cal*
caires, et le fer s'y trouve a l'état de carbonate.
~OM~rf absorbante de <y~Ae/M.
y coquiUes d'œu<s calcinées 384 gram. x;j,
t
tunacons de vi gttes entters, bru-
tes non à bfancheur. 6~ gramm.
Cette poudre doit être de couteur grise cendrcc
c'est un métange de terre calcaire et de charbon. Oa
en fait usage dans les dévotements qui surviennent
pendant le traitement du gravier, d'après le remède
de mademoiselle Stephens.
.f'OM< <&~r~o~o/t ou de roses co~o~c.
y rosés rouges sèches mondées, 32 gramm.
.)
santal rouse<
–––-citrm.jde chaque 6 gramm.;
gomme arabique ..)
gl'amnt.;
tvoirebrMéàMancb.)de chaque z~dëcigram.;
tnastic
semencesdefenoul!, ) }
-–––de basilic
–––-de scariote. de chaque a gramm.
'–––de pourpier
–––de p!antain
semenc.deberberis,)
<:anene.F
bold'Arméniû .de chaque ïzdécigramm.
terresigmée.
perles préparées t
yaites une poudre selon l'art.
Remarques.
Dans cette poudre il entre des substancesterreuses
absorbantes,qui absorbentles aigreurs de FestOMac.
outrée qui sont odorantes et astringentes.
Elle aide à !a digestion, elle aiTete les vomisse~
ments, les pertes et les Meurs blanches. La dose est
depuis 6 decigrammes jusqu'à
grammes.
~OM~<? de GfWM/~<.
résine de seammonée
o~ide de fer jaune prépare à la
7y2 gt'am.Si) K)31
1
rosée ï44gram.Sivi;;
magneste blanche gram.;
acidutetai'tareux. 3232 gram.;
noir de fumée
rées .)dc.)
pertes Snes prépa-)
Dexoardor!entah
hutJc voiatHe de ge-
<io
chaque 32 gram.;
sram.,
.)n:èvt'e
~dc
chaque ï2 graim.;
baume de copahu
J~CW~MC~.
On ajoute l'huile et le baume de copahu aux
poudres méiangces on triture et on passe de
nou-
veau a travers un tanus.
Cette poudre est propre pour les maladies cuta-
nées, et pour la nèvre. La dose est de g grammes.
Poudre d'or de Zel, pu des Allemands.
y oxidedemercnresuiiurérouge~32 gram.;
––d*aatimo!ne su!&ubrun,
ou ciuabred'antimoine, 2 gram.
ambre gr!s.
sucre candt
huile essentielle de de chaque
64 gram.;
caneHc.1
Cette poudre doit
gram.
être po~thyrisée et mêlée avec
rhui!e et l'ambre, ensuite tamtsée de
Elle est sttdonnque, propre pour lesneuveau.
palpitations
de coeur. Elle convient dans le$ ind)gestion$, dana
les coliques, et on prétend même qu'eue éloigne
les accès de l'épitepsie.
Poudre pour les embaumements.
Nous présentons les formules de poudres destinées
M'embaumement comme un article supplémentaire,
par la raison que ces poudres ne font pas partie des
médicaments, mais qu'elles remplissent les fonctions
de condimentou de préservateur contre la contagion
des corps animaux morts. Un pharmacien doit savoir
embaumer les corps ou les parties des corps qu'on
lui oHre à conserver par l'embaumement.
Poudre pour CM~WMer le c<BMr.
m~ne.~ :}~chaq..56gram.~i:i;
'.Ide chaq. z56gmm. viij;
n\yt'rbc.
tadanum.
~eroS de
muscades.)de ~t-
benjoin.
noix CI.-
uuq, S~
I2 gram.
naix muscades.
Faites une poudre très Une.
.R<MM<M~MM.
rn~t6.
-–.d'asat'um.
<~cha~,5.ogram.~
t––d'h'isdeFtorence
–– de gingembre..
duhoisdesassatrae.
–––~desaota!c!tnn
aentèvre.de chaque t Mbg.
–––Je
–––de Rbode
–––de cèdre.
des socemutes de ïa-
vaade.
–––de sabine~
–––de menthe
–––de thym..de chaque 5hecteg.
–––de romarin on<oogram.i&{i. i
––– de sauge
––– de stoéchas
––– d'absinthe )
Faites une poudre selon l'art.
Ou se sert de cette poudre pour remplir lés cavttes
du corps après les avoir lavées et hissé macérer
dans nae dissolution de natrum pendant eoixaate-
dtX JOM'S.
~Xj.
costus
Poudre pour farcir les c&<M~.
fine.
canelle
–––Mauche..j[
–––géroUee.. <
amer. · · dechacp~2oSg,ram.Ïlffi~
poivre noir
racines d'énula cam-
paaa.tt..jr
racines d'iris de Flo-
––– rence.
de souchet
long.
–––d'~corM~TfrM
dechaque2o8gram.ib~;
géroiles.
ïmMcade.
S~
ïiotx
stloës chaque 3 hect. ? iij¡
41
Judée.
benjoin.
bitume de
tacamabaca
ladanmn.
olihan
de chaque t Mogram.,
feuilles de laurier.
marjoi&iue~de
––– de chaque 5 hectog.;
–––de thym.
lavande.
itf~:t~i-<-
fleurs de
«
fattes une poudre selon l'art.
i kilogram.
°
Cette poudre est destinée pour farcir les chairs.
On peut remarquer qu'ciie est composée d'aromates
plus piquants et plus résineux que !a poudre qut
précède, parce que les chairs animales sont plus
1)
sujettes à la fermentation putride.
~Vo~Les poudres minét-a!cs et animales sont
placées dans les ordres qui leur appartiennent
na-
turettemcnt. Et les poudres minero-animales leur
succèdent par uue conséquence uéccssaire.
Des ~~cj par expression. 1
"–
'–––––de co!oqnmte,
d'agaric.
J~CW<ï/Me~
(t)QmoMOMpit.
rang des objets de matière médicate comme clro-
guerie.
Cet entrait n'est, à proprement parler, clue l'aies
succotriu du commerce purISë.Onprendcetteespt'ce
d'atoës on le fait dissoudre dans l'eau; on passe la
sotution & travers un linge; on laisse reposer; on
décaute, et on fait évaporer jusqu'à consistance pres-
que soUde, par l'intcrtnède du bain marie.
L'extrait d'aloës est purgatif, tonique, vernufHs:p,
stomach!c[ue, et propre a exciter l'évacuation des
rec!cs. H entre dans fa composition de l'extrait paa-
ciHtnagogue,despHn!esbalsamiques de Stahl.
Extrait de c<ïe~CM.
Le cachou du commerce est lui-même un extrait
du fruit d'une espèce de palmier appc!é ~M< q'u
croit dans les Indes orientales. L'extrait du cachou
prépare partes pharmaciens, n'est doue que le cachou.
puruié. Le procédé est le même que celui pour rcx-
(rait d*a)oes.
Un pharmacienexact n'emploie, dans aucune des
préparations dans lesquelles le cachou entre pour
quelque chose, que son extrait qu'il a prépare lui-
ntëme.
L'extrait de cachou est un fort hon stomachique
il est astringent propre dans la dysenterie. Il cor-
rige la mauvaise odeur de l'haleine,
On en fait des trochisques des tablettes et pas-
~IHcStetc.etc.
Extrait ~c.
Pour préparer cet extrait, on prend par préférence
les feuilles sèches d'absynthe, grandes et petites; on
les brise, et on les soumet à I~ction de 1 eau houil-
lante en prolongeant l'infusion dans les vaisseaux
de faiencc on autres appropriés, pendant quatre ou
six heures, à une température de 60 degrés. Ensuite
on passe l'infusion; on laisse reposer, on décante
ot ja fait évaporer ~asqu'à consistanced'extrait. Cet
extrait est chaud, tonique, vermifuge, stomachique,
propre pour rappeler les rè~es supprimées. On le
Mit entrer dans la composition des pilules haJsanu-
ques de 6~/t/, de j&<'cc/tf/
~~«< d'armoise.
Cet extrait se prépare de la même manière que le
précèdent.
l! est vu!néraire, apéritif; il excite les mois aux
fetnntcs et il convient dans les maladies de vapeur.
~;c~v~ ~M~~c~e.
Cet extrait se prépare avec Ja racine sèche de ce
nom on la hrl~e, et on eu fait la décoction dans
rean a deux reprises. On passe la décoction à tra-
vers un drap de laine; ensuite on la Mt évaporer
jusque consistance d'extrait, à la chaleur du bain
marie.
(Jet extrait est un puissant emmënagogue; il est
vutncraire, vermifuge; il convient daus l'asthme
humide.
E~<7~ centaurée.
On prend les fleurs de petite centaurée sèches
les coupe menues, et on se comporte de la même on
mantère que pour t'extrait d'ahsynthe.
Cet extrait est vermifuge, stomachique et iehn.
luge.
.Er~
r,, <~ de
zti-ait /'<
cliai-(Ioit bêni.
cle C/«HY/OM
Le procédé pour préparer cet extrait est le même
que celui pour t'ahsynthe.
Il est d'unesaveur amère, stomachique, et propre
pour iaciiiter ladigcstiou et faire couler la bile.
~.K~r<M~e coquelicot, ou <7<0!f0~ /'0~"S.
On doit prendre des Hcurs de pavot rouge, sechées
par le procède que j'ai indiqué dans ta première par-
tie de cet ouvrage; tes soumettre à rinÏusion~ ensuite
à répression. Ou laisse reposer ia Hqueur; on dé-
cante, et on tait évaporer au bain marte.
2~r<M~or~g~c~
Le procédé pour préparer cet extrait est le mente
qne pour ceuxque ron prépare avec les sucs expri-
més et dépurés des plantes.
Cet extrait est apéritif et astringent on t'emploie
dans les crachements de sang occasionnés par la nm-
ture de quelques vaisseaux~ à la dose d'un gramme
jusqu'à quatre.
~~r<Mfdb~~<M)M.
Cet extrait se prépare avec ta racine de gentiane
sèche et coupée en lames très minces. On la fait infu.
ser dans l'eau bouillante en prolongeant l'infusion
jusqu'à ce que la racine ait fourni son principe ex~
(t actif; alors on passe l'infusion on la laisse se dé.
purer par le repos; on décante, et on fait évaporer
jusqu'à consistance d'extrait (t).
L'extrait (le gentiane est stomachique, vermifuge
et (ëbrifuge. La dose est depuis 6 décigrammes jus-
qu'à deux grammes.
Extrait de houblon.
On emploie les feuilles et les tteurs du houblon
pour préparer cetextrait. On fait bouillir cotte plante
ans i'eau on laisse dépurer la décoction qui a été
coulée à travers un linge, et on la fait évaporer jus-
qu'à consistance d'extrait.
L'extrait de houblon est propre pour guérir les
obstructionsdu foie et de !a rate il excite les urines,
et il fait paraître les mois aux femmes.
Extrait de valériane.
Cet extrait se prépare avec la vatériane sèche et
concassée; on choisit par préférence la racine de la
petite valériane; oh la fait infuser dans plusieurs eaux
bouillantes, afin d'en épuiser tous les principes. On
passe toutes les infusions à travers un drap de laine t
ensuite on fait évaporer jusqu'à consistance requise.
L'extrait de valeriane est un puissant médicament
pour la médecine c'est un excellent anti-spasmodi-
que il convient dans i'épitepsie it excite tes mois
aux~ femmes, et on l'emptoie avec succès dans les va-
peurs hystériques. La dose est depuis 6 décigrammes
jusqu'à 12.
Zt.:)!~r/H~<f~!M&ïcampana
ou af*~MM~C.
On prépare cet extrait avec la racine d'éuula cam-
pana récente ou sèche mais je puis assurer, par ex-
( < ) Une fois dite pont toutes, t'evapotittita dit denuer tiers de la Mqutat
doit M CuM au bain mane.
yériencc, que la racine sècbe est préfëraMe. On la
coupe ou ou la réduit en poudre grossière, on verse
par-dessus de l'eau houittante, et on protonge l'infn~
tiion pendant cinq a six heures; <~n passe a travers un
linge, on laisse reposer ia co!ature, on décante, on
passe à travers un dt'ap de hune, et on fait évaporer
au bain marie jusqu'à consistance d'extrait.
L'extrait d'énu)a cantpana est stotnachiqae~ diuré-
tique, et propre dans les maladies dt: l'asthme.
Extrait ~M ~A~ M~<c<ï/M ou ~~<co</<?/o~.
Nous devons an cit. 7~Mo~, célèbre chimiste
de BruxeUeSt un métnoire Intiuintent importaut sur
le r/<M~ /wy<c<?/M on to~icodendron. Cette plante, qui
<;ro!t naturellement dans la Cabotine, es.t ia tncme
que celle que LInnee a nommée AM?<co~<M/o/<Yf
<i! /}'MC~ pM/yWCO ~W< ~J'0.
Europe, long-temps
Cette ptante, transportéeen a
été regardée comme une plante vénéneuse; et jusqu a
la découverte faite par le cit.Z)~cj/ de remea'
cité du /«.y /'<ï<c~/M contre la paralysie et les dar*
très, on ne lui attribuait aucune vertu médicina!e.
Les effets dététercs de cette plante pa'. aissent avoir
pour cause une émanation gaxeuse qui s'opère, soit
Jorsqu\'ne est en activité du végétation,soitiorsqu'on
la casse suy pied. On a remarqué qne les tcuinc<; se'
~ches ou seulement ianées ne causaient jamais d'in-
commodités.
V oici le résultat de i'analysc chimique qu'à prc-
eenté le cit. Van-Mons. La substance dominante est
un hydro-carbone entièrement combustible, lequel
existe dans la tise connue dans tes feuilles de cette
Tjtantc, elle contient beaucoup de tanin, d'ac'ide gai-
Ïique, peu de fécule verte, maigre la coutcur ibncée
de ses feuilles, très peu de résine et de substance
gommeusp.
Les effets de cette émanation vénéneuse du rbns
radicans, dans la CaroHnc, sont des cpnuemcnts à
ta tète, des demaugc.usone cuisantes et des ampoH!
Ï):UM nos climats, ce gaz dététère ne produit le plus.
souvent qu'une démangeaison aux avant-bras et au
cou, démangeaison qm disparatt en peu d'heures.
La meiitfure méthode d administrerle rbus radi-
caos, est sans contredit en entrait..
L'extrait de rhus radicans peut se préparer de cinq
manières, savoir avec tes fenUIcs intiches,.avsc !cs
ieuittcsoxidëcs, c'est-A-dire, qui cotnmencunt u chan-
fct de Routeur sur ie végétal même; avec tes ifniUea
~chcs infusées a chaud, et. avec les mëtncs mfu~ées
a froid.
Nous ne nous permettrons aucune observation sur
c~s divers n)odes de préparations, quoiqu'ils
oitrent
une ample utaticre a discussion re!ativement a celui
nui mët'itcrait d'être prdfct'ë. Nous suivrons te ci-
t(n en Vnu-Mons hti-mémc, qui s'est pronont'e très
auirmntivemcnt dans sa P/MnM<7co/~ 7H~<Mc//c.
Pour faire t'extrait du rhus radicans, on prend des
feuilles de cette plante récemment cuciHtM, et au
moment d'un heau soleil, ou les pile dans un mortier
de marbre avec nu pilon de bois on étend cette
ph)ntc pifëe sur une pterrc on la retourne de tcmrs
& amrf pour renouveler les surfaces a t'air; on ty
Jaisse tus()n'a ce qu'on remat-que qu'eUc ne se noircu:
pm da\ nntagc alors on la mmct dans !c mortier oït
tabroie avec de rcau, on la passe au tamis de crin, et
on répète ce travail jusqu'à ce que toute la
matière,
noire soit enlevée par cette espèce de !ava..e. Dans
cet état, on fait bouiHir Lt matière qui reste dans su~
nsante quanti té d'eau, et à plusieursreprises,, on réu-
nit tontes les décoctions, on les clarifie, et on.les rap-
proche par une évaporation tente et douce, jusqnà
consistance.
Cet extrait est propre pour la paralysie, les dartres
et les maladies convuJsives. Ces vertus ont été contir-
mées par un grand nombre d'expériences qui ont été
faites sous les yeux des ptns célèbres médecins
de
Va)encien[ics,BruxcUcs,Londres, Edimbourg c~
$~eurSt
-1
Le c!t. DM/TMno~ a joint a ce médicament m.
terne, que l'on emploie depuis un gramme jusqu'à gz,
sans inconvénient, une huile de rhus radicans par in.
aCfeotfcs. Voyez /c
fusion, avec laquelle il fait des fictions sur les parties
de rAt~ radicans,
L'extrait de rbus radicans préparé dans notre pays
a paru très semblable & ce!m qui nous a été apporté
de la Caroline.
~Vo~. J'invite mes lecteurs & consulterles actes de
la société de médecine de BtuxeUes sur le rhus radi.
cans, dans les volumes de l'an '7.
Extrait de m~<!M~e ou ~b//MW~rM!MM!.
Cet extrait se prépare avec le suc exprimé de la
plante de ce nom, et par le procédé ct-dessus in.
diqué.
Il convient dans la jaunisse, dans les engorgements
de la rate, dans les douleurs néphrétiques. La dose
est depuis G décigrammes jusqu'à 3 grammes.
Extrait de C/kïM~/M'
On le prépare comme l'extrait de petit chêne.
Cet extrait est arthritique, vulnéraire et apéritif,
à pareille dose que le précédent.
Extrait de Jo~~s-fe/M~ ou vincetoxicum.
On prépare cet extrait avec les racines sèches,
le procédé ci-dessus indiqué. par
îl est légèrement sudorinque il lève les obstruc-
tions et il excite les mois aux femmes. Même dose
que dessus.
Extrait de millefeuilles.
Cet extrait se fait avec le suc exprimé et déparé.
U est vulnéraire, astringente
les cours de ventre. propre pour arrêter
Extrait de racine de patience.
On doit préparer cet extrait avec la racine séchée
d~ cette plante. On la couùe en lames minces on eu
fait une infusion prolongée on une décoction, et ou
rapproche cette dernière par l'évaporation.
L'extrait d~ patience est dépuratif, vermifuge et
fébrifuge. On le prend depuis bdécigrammesjusque
g grammes.
Extrait de ~<t~<?~r~
Prenez des racines de smitax dite salsepareille;
coupez-les lonsitudinaiement et transversa]entent s
faites bouillir dans plusieurs eaux ponr épuiser la
racine; rassemblez les cotatures, ctarinez-ies, et
faites évaporer jusqu'aux deux tiers à feu nu par
ébullition, et le dernier tiers a la chaleur du bain
marie jusqu'à consistance d'extrait. Il y en a qui le
font évaporer jusqu'à siccité.
Cet extrait est un puissantdépuratifdu sang. On en
fait usage dans les doses ci-indiquées. D'après l'exa.
mcu qu en a fait le cit. ~Ot~y, il parait que l'extrait
de satsepareitte contient tous tes éléments propres à
produire de l'ammoniac.
2!c/r<H~ de saponaire,
Cet extrait se fait avec la racine de la plante de
ce nom, par les procédés indiqués, et aussi avec les
feuilles sèches séparément; mais la racine est la par-
tie du végétât dont on se sert !e plus habituellement.
L'extrait prénat'&avec tes temttes, conformément
au procédé indiqué par le cit. Van-Mons, s'opère
avec les feuilles de saponaire pilées avec addition
d'eau, afin d'en obtenir tout le suc par l'expression.
D'une autre part, on fait houi)hr le marc avec
partie égale en poids de feuilles sèches de la mëtne
plante, dans suffisante quantité d'eau. On expose le
suc exprimé à la qhateur du bnin marie, afin de coar
gu!er la partie verte on la sépare eu coûtant le fluide
r
à travers nn linge. Alors on mcte ce suc avec la dé-
coction ou c)arine, et on évapore jusque consis.
tance de syrop. Dan? cet état, on ajoute Ja fécule
verte, et on continue de faire évaporer jusqu'à con'
sistance pilulaire.
~M~M~.
On ne voit pas trop pourquoi l'addition de cette
partie colorante verte. Ce procédé est ana!ogue
a celui de Stcrk. mais il n'est pas généralement
reçu.
L'extrait de saponaire est diurétique, anthetmin*
tique p) opre pour h's !na)adics cutanées, syphyJtiu-
ques. La dose est de 6 decigrammes à a grammes.
Extrait ~/yo/!p.
On prend de la racine de bryoue an'arhee de terre
récemment; on!a tave; on en sépare le collet, les
chevelus les extrémitésinférieures on rape !c corps
de la racine; on t'étend dans un peu d'eau, afin d'en
obtenir tout le suc propre par l'expression.
Le suc ainsi e&pnme laisse déposer une fécule que
l'on sépare par la décantation. ~!ors on nitre te suc,
et on le fait évaporer jusqu'à consistance d'extrait
ou pitulaire.
Cet extrait est un violent purgatif. On le faitpren-
dre à la dose de g décigrammes jusqu'à to à i~ déci-
grammes.
On en fait usage dans l'hydropisie cutanée, dans
tes engorgementsdes glandes, dans les maladies can'-
céreuses.
Extrait de (le pavots blancs,
Le cit..C<M<M~, dans ses Eléments de ~<ynM~c<
dit avoir préparé l'extrait des tètes de pavots blancs,
et avoir retit'é ï~ onces gros (~28ptutot grammes) d'ex-
traits sur trois livres de ce fruit, ou de ce péri*
carpe de fruit. Mais le cit. 7~Moyï, pharmacien
très instruit, a fait l'extrait de têtes de pavots blancs
Avec tout te sont et tout Je talent de fart pratique, H
a moins cherché la quantité que la quailté, et il tt
pt'océtté par l'Infusion prolongée au Iteu de t'éhutti-
tion. Il a employé de heUes têtes de pavots blancs
de nos départements du côté du midi comme étant
mieux éiuborécs par la nature et, en procédaut ta
!a contection de t'extrait par i'évaporatton lente du
b:un marie, il a obtenu un extrait dont les vertus
mëd!cma~s ont paru plus certaines que celles de
t'opimn du commerce, pur!né du moins tel est le
të)tw!goage qu'en ont rendu tes médecins qui eu ont
fuit faire usage a leurs nMuades.
Cet cxtt'aitest calmant, excite !e sommeil à la dose
tt'un centigrantme(unquart de gra!n), que l'on peut
élever graducUeinent comme pour n)ptum.
Extrait de c<M.K'.
H y a long ten~ps que l'on a reconnu que l'extrait
de casse est d'un usage plus tntércssaut pour la mé-
decine que la pulpe, parce que celle-ci n'est pas di-
~estiMc en totatite aussi les médecins instruits pré-
tèrent-us l'extrait a la pulpe de casse.
Pour procéder à cet extrait, on prend de la casse
en Mtou du Levant, bien saine, bien pleine et ne
faisant point la sonnette. On en sépare la moct!je
âpres l'avoir ouverte en deux. H tant s'interrompre
ici nécessairement pour es.pruner la manière de
xeparcr les deux panneaux. On frappe légèrement
sur les deux sutures; !es panneaux se détachent très
tacitement;c'est alors qu on en sépare tonte ta partie
médullaire. On verse par-dessus de i'cau; on fait
macérer pendant 2~. heures.On passe cette première
macération à travers un tamis de crin à mailles non
croisées. Pour ne pas perdre de matière extradée,
on verse sur le marc une nouvelle quantité d'eau, et
on laisse macérer pendant le même temps on passe
la liqueur comme dessus on rapproche tes deux
liqueurs, et on les coûte à travers un drap de laine.
Toute la pulpe reste sur le drap, et la liqueur qui
le traverse est une solution de t'extrait de Ja casse.
On procède à t'ëvaporation d'abord à feu un,
et ensuite au bain marie, jusque consistance d'extrait.
Ça obtient habitueitemeutle quart d'extrait en poids
sur la quantité de casse que t'en a employée.
L'extrait de casse est prétërabte a la pulpe, mais
il est dimcile de triompher de l'usage très ancien que
l'on a adopté en faveurde la pulpe.
L'extrait de casse est un très bon purgatif~ doux,
minoratif, qui convient aux tempéraments qui ontt
la libre très irritable. I! purge à la dose de 32 gram-
mes (une ouce), sans occasionnerni vents ni trao.
chées.
Extrait de ~ï~~n/MJ~.
L'extrait de tamarind se prépare de la même ma-
nière que l'extrait de casse. Il est même nécessaire,
lorsque le tamarind est malheureusement a!tëré
par
la présence du cuivre, d'étendre la pulpe dans beau.
coup d'eau, de la faire passera travers un tamis de
crin et de le traiter à la manière d'un extrait
pour
séparer ce dernier des corps étrangers avec lesquels
ta putpe se trouvait mélangée.
Cet extrait est acide, rafraîchissant, propre dans
les maladies putrides.
JT~<ï~e/~w~o~Mc (t).
Cet extrait tient un rang particulier parmi les ex-
traits en sénérai, par la ratson qa'it participe de la
réunion de ptusieurs extraits simples.
Pour préparer cet extrait, prenez coloquinte mon-
dée de ses semences ~.8gram. (2} &).
senné mondé.
racine d'heHébore noirf “ gram. ë~
agaric gz gram.
résine de scammonée
d'a!oes.
extrait
poudre diarrhodon.
gram.
o.}.
gram.
32 gram.
~f~M~
Par !e procédé que nous venons d'indiquer, on
voit très clairementque le but que l'on se propose est
de n'obtenir que ie principe gommeux de quinquina.
Maigre les précautionsque l'on prend il y a toutom'8
une petite quantité de résine qui s'y trouve mêlée.
Les anciens formulistes et praticiens recomman-
daient de faire évaporer le produit de la macération
sur des assiettes au bain marie ou de vapeurs, mais
ce moyen ne peut convenir que lorsqu on agit sur
L:en peu de qumquina a la fois. Lorsqu'on travaille
en plus grand, on ne peut se dispenserd'établir une
etu\e pour procéder & l'évaporation.
Il est facile de reconnaître,à la seule inspection
si cet extrait a été préparé
par la macération du
quinquina dans l'eau à froid. L'extrait qui en resnhe
est d une belle couleur jaune dorée, et les petites
écal!!es micacées sont transparentes. Si cet extrait
contient de la résine, il est d'une couleur plus fon-
cée, et quelquefois même d'une couleur Urant sur,
le brun.
Le ntoyen de dessicationque l'on emploie !n<tue
<'u<sl beaucoup sur sa coloration c'est à tort qu'on le
fait dessécher sur des assiettes à feu nu ou au bam
de'sable. Le calorique ne se distribuant pas éga!e<
ment sous les surfaces inférieures et supérieures, il
y a des places qui sont très tbncées en couleur à côté
d'autres qui sont plus légèrement colorées ensorte
(pu cette Iné~atite dans in nuance est une imperiec-
Hon. Mais souvent il arrive qu'une portion de l'ex.
trait est brutée, et il n'eu faut pas davantage pour
rejeter ce mode de dessication.
Vextrait sec de quinquina est un très bon fébri.
luge, moins irritant que l'extrait mou qui participe
de la gomme et de la résine on le (ait prendre aussi
comme stomachique.La dose est depuis 6 décigram*
mes jusqu'à t8(t).
Tous les ex-traiteommeux résineux que l'on
~Vo~<<.
traiterait de !améme manière, oth iraient des extraits
secs aaatogues à celui de quinquina, quant au prin.
cipe extractif, mais ils différeraient necessaiïement
quant aux propriétés. Le cit. Baume a traité t'articie
des extraits mous et des extraits secs avec beaucoup
de soins. Nous invitons nos lecteurs a consulter ce
travail dans ses jE/J~ne/M ~7M<zc/e.
On prépare de la même manière les extraits secs
de fumeterre de gratioie d'oignons de parcira-
brava, de rhubarbe, de réglisse, de senne.
Il serait à propos de rappeler l'usage de ces extraits
secs que les médecins ont laissé tomber en désuétude
deputs quelques années. Si ces ministres de santé
s'appliquaientun peu plus à l'étude des médicaments
simples et composés, ils mériteraient bien davantage
de leurs concitoyens.
Des c~r<ït~ résineux.
Ces sortes d'extraits diffèrent de tous ceux dont
il vient d'être fait mention, par des caractères bien
teuse.
nage la liqueur sous ta terme d'huite, et on pcat la
recueillir M part; tandis que la même sotutum M-
sineuse par 1 atcooi, étendue dans l'eau, devient lai.
Ce
Ce phénomène chimique de la part de l'ether se
t'apporte a deux causes priacipates ta première se
recouvre dans la manière d'agir de t'ether, qui ne
peut dissoudre que la substance résineuse propre-
ment dite;la seconde existe dans la nature cUe-mëme
de t'ctttCt'~ qui n'est pas miscible a i'eau comme t'a!-
cool, et qui, en conséquence, ne favorise pas l'in-
terposition des résinesdansic metange.Passons main-
tenant au procède à l'acide duqm'i on peut obtenir
tontes les espèces de résines d'usage en pharmacie et
en médecine.
.R(~/M ~/<Z/
Prenez du ;a!ap, le phts sec et le plus rcsinettx
possible; redutscx-Ie eu poudre grossière; ïnettex-Ie
ditns un matras; versez par-dessus de t'alcoo! à 36 on
37 degrés; bouchez le matras a~ec une noie renver-
sec on uti second matras que l'on introduit dans Je
premier, et que l'on lute soigneusement avec du
papiercollé. Laissez macérerpendantplusieurs jours,
cu agitant le vase de temps en temps, pour reoou-
veleries suriaces. Lorsque l'alcool para!t bien charge
de la substance résineuse, ce qui se reconnait u la
cou!eur ambrée de la teinture, on décante !a hqueu)'
qui s'est dépurée pur le repos, on verse de nouvel
alcool sur le marc afin de dissoudre toute la résine
contenue dans le jalap; et lorsque ce!ui-ci ne four-
nit plus de teinture a t'alcoot, on réunit tous les pro-
duits de la macération, on les filtre, et on procède a
la distillation ait bain marie, jusqu'à ce qu'on ait
obtenu les deux tiers du volume de la teinture. Alors
on laisse refroidir les vaisseaux disti!!a<oircs, jusqu'à
ce qu'on puisse les démontersans se brtuer;ontrouve
dans rintérieur de la cueurbite ta résine du }a!ap,
divisée ou étendue dans la portion d'alcool qui u'a
pas distillé. Un ajoute à cette teinture rapprochée, de
l'eau bictitimpide: au moment du më)aoge,Jatein~
turc se trouble; elle devient laiteuse la chaleur qui
existe dans les deux Uqueurs, détermine raggtome-
fatiom de la résine elle se pelotonne, et va occuperla
place du fond oa la rassemble avec les mains; la
tave dans l'eau tiède, et ensuite dans ptusiennt on
froides jusque ce que toute ta somme en soiteaux par-
iaitemeot séparée (t). Cette première opération faite,
on donuc u la résine une forme quetcooque.ouon la
coule dans des moules, et on la porte dans une étUYe
où on la fait sécher à une température de 20 à ~S
deerés, jusqu'à ce qu'ellc soit cassante.
On prépare de la mêmemanière
toutes les résines
artt(ieicl!es. Celles que l'on est dans l'habitude de
préparet- dans les laboratoires de pharmacie, sont
la résine de
cotoquiute,
-–– de gayac,
–– de scammonée,
–– de turbith végétal, etc. etc.
Toutes ces résines, excepté celle de gayac, sont
de relents purgatifs drastiques. On ne doft les
em-
ployer qu'à très petite dose, depuis 3 décigrammes
~sqn a o et ïo. On les divise dans du sucre, dans du
)aune dœui', dans de l'alcool, dans de l'éther, et on
en fait ou des poudres, ou des potions, ou des pi-
hdes.
Des robs sapa et <}-MM.
Le mot rob ou /-o~ est arabe, et été conservé
latin a
en comme en français, pour exprimer les sucs
de fruits rapprochés par l'évaporation jusqu'à
sistance de miel épais. con-
Sous ie nom de rob, on ne comprend
que les sues
de fruits évaporés jusqu'àconsistance d'extrait,
sans
y comprendre le suc de raisins, à qui on donne les
noms de <M<Mw et de Mpc, comme nous allons
l'expliquer dans un moment.
Il y a vér"ab!ement quelques différences entre les
la du
tionnes par !a uature, plus homogènes dans leurs
principes. Remarquons, d'antre part, q~~on n~a pas
choix à regard du m~yen conservatoire
des principes contenus dans ces fruits; qu'ils sont
'nécessairement le produit du suc du fruit évaporé à
la manière des sucs épaissis, tandis qu'on peut pré-
parer tes extraits des plantes par l'tnhMion ou la dé-
coctioti avec les plantes sèches.
Parmi les robs de pharmacie, on compte plus par-
td'yèMe,
tIcuHcrement les robs de nerprun,
(de sureau;
(de censés,
ceux. 'de coings,
~'epioevinette,
fde groseilles.
Mais ces derniers sont le plus habituellement unis à
du sucre, et ils rentrent dans la série des conserves
ou condits.
Le defrutum est du suc ou moût de raisins cuit
tusqu'à consomption seulement du tiers; c'est ce que
'on appelle autrement du vin cnit.
La plupart des pharmaciens n'ont que des idées
assez imparfaites sur le compte du deûntum ou vin
cuit. Le moût du raisin est plus ou moins sucré, sui-
vant la qualité du raisin et Je sol sur lequel la vigne
est implantée. On né peut donc pas toujours calculer
sur la somme d'évaporation portéeau tiers pour avoir
ce que l'on nomme du vin cuit ou defrutum d'uno
saveur douce ancrée; de même on ne peut pas dire
avec assurance que toutes les espèces de moûts ou
sucs de raisins soient propres à tonner du dé&utum.
ou vin cuit de honne quauté. Les conditions néces-
saires sont que le sue de raisina soit d'une saveur
sucrée dans son état naturel, et qu'il ne contienne
i
x! beaucoup d'eau de vésétation, ni beaucoup de
tartre il tant en outre qu il soit pourvu cl'un arome
particulier qui soit agréable. Lorsque toutes ces con~
<!itiotM se reucontrent, on le &ut évaporer sans le
ialrf bouillir, et autant qu'il est possible dans les
vaisseaux termes, auxquels on ménage une issue pour
que. le fluide vaporise puisse s'échapper facilement.
On reconnaît que ce moût de raisins est assez rap*
proche, lorsquit offre an pèse~vin ou o~ow~e de
B a 6 degrés de pesanteur spécifiqueau-dessous de o.
Alors on retire le vase du feu; ou couic le dëfrutum
ou vin cuit dans des récipients d'une capacité con*
veoaMe on le laisse s'écfaircir par le repo!} le
tire' a clair, en bouteilles, pour le conserverou
t'usage.
pour
Ce défrutum ou vin cuit est une liqueur précieuse
~rsqu'ette a été gardée un an ou deux dans une cave
dont la température n'excède pas 4 degrés au-dessus
de o. Ce vin a beaucoup d'analogie avec tes vins su
~t es d'Espagne, les vins grecs et autres du mémo
-genre.
Le sapa est un produit de révaporauon du même
.eue de raisins, portée jusqu'aux deux tiers; c'est-à'
,dire, jusqu'à cequ'il ait acquis la consistance du mk'J.
Lorsque cette évaporation a été imtc au bain marie,
~e sapa qui en résulte est d'une saveur extrêmement
agréable. On lui donne quelquefois le nom de gelée
de rait-ius; mais la consistance du sapa n'est pas trcm'
Mante comme les autres gelées végétâtes.
Z~MM'fyKM.
Le troisième état de l'évaporation du suc de rai-
eins est celui où on le rapproche jusqu'à la consis-
tance d'ua ëlectuaire mou alors il prend le nom
de raisiné mais il est bon de prévenir que l'extrait
de cette sorte n'est pas d'une saveur, ni d'une con-
sistance analogue à celle du raisiné que Fou distribue
pour l'usage de la table. Ce dernier est toujours mëté
~vec d'autres fruits, tels que coings, poires, pon-
méSt e~corés avec du sucre on du miel, C!t aronut..
tisé avec de la canelle et autres atromats.
Le raisiné est plutôt destiné à l'usage de ta table
qu'à celui de la pharmacie.
il nous reste a signaler les propriétés médicinale~
des rubs de pharmacie proprement dits, mais à indi-
quer auparavant Fart de lescoufectionner~ Un exem-
ple sutura pour tous.
Rob de ~Mr<'<7M.
Prenez des baies de sureau mures ,~a quantité qu'il
vous plaira pilez dans nn mortier de gayac avec un
pi!on de même matière; laissez le suc se dëiccerpar
Je t'epos; passer à travers un linge, et faites cvaporet:'
jusqu'à consistance de miel ëpats.
Le rob de sureau est tooique, diapboretique et
astringent; il convient dans les dysenteries. On pré-
pare de la mente tnaniero les robs de-berberis on
epine-vinette,d'yebte,de nerprun.
Le rob de berbct'is est astringent, rafraîcUssant,
et ptopre pour appaiser les soits ardentes.
Le rob d'yèMe a les propriétés analogues s celles
du rob de sureau.
Le rob de nerprun est purgatif-bydragogue il
convient dans t'hydropisie, ta paralysie et les rhu-
matismes, La dose en est depuis un gramme jusqu'à
4 ou 6.
~o~. Il est pent-étr& des extraits dont tes noms
auront échappe; il nous suffit de prévenir que toutes
tes parties des plantes peuvent être amenées à Fêtât
d'extraits.
.O&f <!a!M7 essentielles <?.f.
On comprend, sous cette acception, jcs produits
de la distillation immédiate des végétaux ou de <{H(-'t-
qucs-uncs de leurs parties distinctes. Ces pt'oduit~
sont aqueux, et chargés en outre d'un princu)c plus,
ou moins scnsib)e et odorant.
Les eaux essentielles peuvent s'obtenir eu immd-~
(374)
\tJ/T~
diatement ou médiatcment. Le< premières qu! mën'
nent. Les
tent de porterjustementle nom d'c<ï«jc essentielles,
sont les produits distillés du végétai lui-même, que
ï'on a soumis à l'action du feu à une température
égale à 60 degrés du thermomètre de A~Mi~r, qui
est celle du bain marie. Les secondes s'obtiennent
par la distillation à la même température, mais avec
l'Intermède de l'eau.
Le code médicamentaire ou dispensaire de la fa.
culté de Paris cite des exemples de l'une et de l'autre
manière d'opérer, et il était nécessaire de le<! rap-
peler pour exprimer toutes les idées qu'elles font
naître naturellement.
Ce mode d'analyse des végétaux par le calorique,
dans les vaisseaux distiuatotrcs, sans aucun Inter-
mède ni aqueux ni alcoolique, peut s~exercer sur tou-
tes les parties distinctes des végétaux; on doit même
le considérer comme plus exact, puisqu'il ne donne
pour produit que ce qui appartient au végétal même
ou à la partie du végétal que l'on soumet à l'analyse:
mais il y a quelques constdératious générâtes à éta-
blir pour ne pas entreprendre un travail qui, dans
quelques circonstances, pourrait bien ne pas offrir
un résultat satisfaisant.
Tous les végétaux et toutes les parties des végé-
taux qui ne contiennent presque pomt d'eau de végé-
tation, telles que les racines odorantes sèches, les
écorces des tiges, les bois odorants et les fruits aro-
matiques, ne peuvent pas fournir lenr /ome, du
moins de manière à pouvoir le recueillir facilement
et sans perte, à moins qu'on ne fasse intervenir soit
Feau, soit l'alcool, pour Intermède alors ce n'est
plus une eau essentielle immédiate, c'est une eau
essentielle médiate,
Les végétaux à tiges tendres, les feuilles des végé-
taux qui contiennent beaucoup d'eau de végétation,
quelle qu'eusoltla nature, odorante ou nonodorante,
peuvent donner, parla distillation,uneeau~ustcmcnt
appelée e~c~cAc.
Les fleurs odorantesqui sont d'une texture tendre,
donnent de même facilement leur principe aroma-
tique par la distillation sans intermède, et à la tem-
pérature de 60 degrés.
Les fruits succulents peuvent être distillés pareil-
lement au bain marie, sans l'Intermède de l'eau, et
donner pour produit des eaux vraiment essentielles.
Mais il n'en est pas de même des feuilles,des fleurs
et des ûult<, dont la texture est presque sèche. On
peut bien les soumettre à ce mode d'analyse pour en
obtenir tous les produits immédiats séparément;
mais y aurait-il un véritable avantage de retirer ces
eaux essentielles immédiatement? c~st ce qu'il con-
vient d'examiner.
Il faut bien distinguer entre les produits d'une
analyse immédiate et ceux que Fon désire d'obtenir
par un Intermède approprie. H s'agit, par exemple,
de l'analyse complète du romarin, qui est une plante
d'une texture sèche et très aromatique II ny a pas
de doute qu'on comniencera par le distiller au bain
marie sans intermède d'aucun fluide, ni aqueux,
ni alcoolique, aGn d'obtenir d'abord tout ce qu'ils,
peut produire qui lui soit propre- ou essentiel a ce
degré de température alors il passera dans les réci-
pients un Stude odorant un peu lactescent, et en
très petite quantité, qui ne sera autre chose que l'eau
de vecétation de romarin, chargée d'une petite quan<
tité d~uile volatile rendue miscible à f'eau par la
préscNce d'un peu d'acide acéteux qui se sera forme
par le Mt de la distillation même. Mais, par cette
manière d'opérer, on cherche à obtenir séparément
chacun des produits distincts de la plante dont on
fait l'analyse; on obtient en effet de l'eau essentielle
du rotnarm. Ce produit obtenu est bien peu de chose
en soi, si on le compare à celui qu'on obtiendrait
par l'intermède de l'eau et à l'aide d'une tempéra-
ture plus élevée. Pour obtenir l'buite volatile de la
même plante il faut élever la température à 80~
degrés;oa est donc oHigé~non-se~Ctnentde changea
l'appareil distlUatoirc et lemode de distillation, mais
encore de se servir d'eau d intermède, afin d'obtenir
cette huile volatile. Que couclute de tout cela? ()a
doit en tirer tes conséquences cl après, savoir
j". que les plantes ou les parties des plantes end con-
tiennent des huiles volatiles que l'on peut obtenir palt
la distitlation, et (ml généralement sont pourvues de
très peu d'eau de végétation, ne doivent pas êtr&
distillées sans l'intermède de l'eau qu'alors toutes
les eaux de cette sorte seront des eaux aromatiques
sans être réputées des eaux essentielles.
t
2". Qu'on Me donnera le nom d'c<MM? essentielles
qu'à celles de ces eaux qui auront été des produits
Je Ja distillation de J'eau immédiate des plantes, ou
parties des plantes, a la température du bam marie
sans nul intermède.
g", Qu'on ne doit soumettre à la distillation, pou~
obtenir des eaux essentielles, (me les feuilles, tes
ileurs et les fruits qui contiennent, outr& un prin-
cipe odorant ou volatil, assez d'eau de végétation
pour le cocrcer. et le faire arriver dans les réci-
pient sous l'état liquide, par suite de la distillation.
.Re?M~r~<M.
L'eau élevée à 60 df'grcs de température, est
à son premier degré d~Hmdité aénfbrme; elle ne
peut ~voriser alors que l'ascension des corps qui sont
de nature volatile ou ne doit donc pas espérer que
les ptantcs inodores soumises à ta distillation au bain
marie, avec ou sans intermède de l'eau, puissent
offrir des produits distillés bien Importants. Nous
reviendrons sur cette rcmai'nue lorsque nous traite-
rons des eaux distiHécs par l'tntennède de l'eau.
Nous diviserons les eaux essentielles en trois ~en<
res; savoir les eaux essentielles de feuilles, de iteurs
et de fruits.
Des
Nous avons
<r ojMM&'c/A?j <ycu<~<M.
en principe, dans les généralités
posé
cl'dcssus énoncées que les conditions nécessau'c&
pour obtenir des eaux essentielles étaient ï". que les
ptantcs continssent une certaine quantité d'eau Je
végétation; 20. un principe volatil susceptible d'as-
c~sion à 60 degrés de température les propriétés
nécessaires d'une eau essentielle sont donc d'être
sensiblement odorante ou pénétrante, et de ne de"
voir son existence qu'à sa propre subtance.
ParmUes plantes dont on obtient par la distillation
au bain marie l'esprit odorant ou volatil, nous dis-
tinguons Je cresson,
Je heccabunga,
Ja het'!c~
Je cochléaria
la ményante,t
la passG'rage~
le raifort sauvage.
La manière d'opérer estextrémemeat simple et &-
cile. On place dans tin bain marie d'étain ,la pJante
~nondëe de tout ce qui lui estetranger, on ne prend
que les itonnnite&Jes ptustendres~ les feudJes lc8ptns
saines et les plus ennètes. On ne doit ni les piler ni
les couper on hacher pour les introduire dans le bain
marie. Le moment où l'on doit récolter ces.-plaiite4
est celui où elles annoncent l'état prochain de leur
Uoraison. Toutea ces conditions remplies,
on monte
1 appareil distitlatoire; onajuste les recipents;
on lute
t-~Ktement les {ointures avec du papier collé, et on
d!stii)e ait bain tnarie jusqu'à siccité. La liqueur qui
est distillée est légèrement nébuleuse, d'une odeur
ncnéttante, et elle est vraiment esscatieHe.
.RoTMr~Mcj.
Les eaux essentielles des plantesdénonnuees ticn-
ncntun peu de la nature de l'ammoniac. Les citoyens
Hamuc et Déyeux, ont prouvé l'cxi<tencc du soun-e
fans j'csprit de coctuéana.
Nous remarquerons, ii l'égard de la racine de rai-
fort sauvage, qui est extrêmement odorante dont
le prmcipo est très volatil, et
que, potu- en obtenir l'eatt
essentielle, ou la coape par tranches, on la pile très
promptement dans un mortier de marbre avec un
piton de bois, et on la met dans la cucurbite avec du
cochléaria pil&. Le produit distillé qu'on en obtient,
est ce que Ion conuait sous le nom d'esprit de raifort
sauvage. Les pharmaciens mêlent un peu de cette
racine de raifort aux feuilles de cochlearia pour ob-
tenir un esprit de cocMér:a plus pénétrant.
Nota. 2o. Les plantes très succulentes, telles que
le pourpier, peuvent ctrc distillées au bain marie de
Ja même manière.
Des eaux e~c/ï~tW/f~ ~y?c~
En persistant dans notre opinion sur le comptedes
canx essentielles, nous n'admettrons comme telles
que celles des uent's (ml auront ét&distiHées sans eau.
La.premiei'e condition est que les fleurs soieut
yécoltees a demi-épanonicssentemen t nous en excep-
tons pourtant les roses pâtes qui fournissent plus
codeur lorsqu'ellessont epanouies.
La seconde, que ces ileurs soient très récemment
cueillies, afin qu'elles soient pourvues de toute !eur
eau de végétation.
On met ces fleurs dans un bain marie d'etain on
monte l'appareil distillutoire, et on distille a la cba-
leur du bain marin. On obtient environ un tiersd'eau
essentielle sur la totalité de la Heur.
C'est ainsi que l'on obtient les eaux essentielles
de Ueurs d'orangers,
–– d'oeitiets rouges
-–– de roscs paies,t
–––––– routes t
'––––––muscates ou de Damas, t'
––––––de sureau, etc.
.R<-wMr<M<M.
Ces eaux essentielles sont toutes autres que les
eaux distillées des mcmes fleurs, dont nous donne-
rons la nomenclature dans la cinquième section de
l'analyse végétale elles sont innnimentp!us odoran-
tes, on plutôt leur principe odorant est teUement
accumulé, qu'I! a besoin d'être étenduou divisé pour
se faire reconnaître d'une manière agréitMc.
Le dispensaire de Paris fait rénumération de plu-
sieurs fleurs dont la texture est beaucoup plus serrée
que celle des précédentes, et dit que t'en peut en
obtenir une eau essentielle mais nous ne partageons
pas cette opinion; nous en avons établi les motits
dans les faits établis ci-dessus nous terminerons par
la description des eaux essentielles extraites des
fruits.
Des eaux (?~<7/<J de fruits.
Ces eaux distillées essentielles sont d'un Intérêt
beaucoup ptus important que les méttics eaux distil-
lées avec Intennede de t'eau. Dans le nombre de ces
eaux, ou compte les eaux d'aJke~enge,
–– de cornouules,
.–– de nèues,
–– de fraises,
–– de framboises,
–– de cerises noires,
–– de nielon,
.–– de cItrouiHes,
–– de concombre, etc.
7ïëW!<~Mc.y.
Les fruits d'n!~cnge, de cornouilles, de nèucs,t
6'écrascnt dans un mortier.
Les fraises et les framboises s'écrasent entre les
doigts.
Les melons, tes citrouilles les concombres, se
coupent par tranches après avoir été mondées de leur
enveloppe.On distille chaque fruit d'après !c procède
indique plus haut.
Les eaux essenticHes qu'on obtient par la distilla-
tion sont mnnimentptus suaves, et etfcs ont ptus de
propriétés médicinales que les eaux du même nom
disttUées par l'intermède de l'caa.
~VoA!. Nous rappeïteronsencore une fois l'histoire
des eaux distiUëes tof~e nous traiterons de Fana-*
Jyse végétale par Fcau.
/2<7~c <~r~ ~/ûM
~e/
Des ~/w/«~
C6/M< de /'<?<ÏM
ait
~OM<<
Jusqu'ici nous avons extrait des végétaux tout ce
qui leur appartenait ioirnediatentent, c~est-à-dire' )
–– de iahdanum,
–– dede myrrhe,
–– poix,
–– de benjoin,
'–– de gatbanum.
]\lHts, il ia)tt Ot convenir,
ces huiles
ne sont pa~
<~utitrès grand usage à présent, excepté l'huile de
tcrebenth!ue, qui sert eu pharmacie, eu médecine et
dans les arts.
$ IV. Cc/M~M~'o/ï des ~M~.
La combustion des végétaux est le mode d'analyse
par lequel oit soumet ces corps organises à une tem-
po'nture qui peut être élevee progressivement jus.
<)u'a t'Incandescence dans les vaisseaux fermes, et
jusqu'à t'enUère désorganisation dans les vaisseaux
ouverts, c'cst-u~dirc, à i'air libre.
la combustion peut donc être sous trois états,
savoir; commencée, parvenue u un degré moyen et
cotupiette. 0
Il est nécessaire de connaître les tro!s degrés de la
combustion des végétaux pour distinguer les produits
que chacun tl'eu~ peut ourir.
Nous avons fait connn!tre dans la section précé- 1 1
dente que !es produits de l'analyse par l'action tmntë-
diate du calorique se manifestaient constamment
<te!ot) les degrés de température auxquels on élevait
ce dernier; nous avons vu qu'en trattant les végé-
taux dans les vaisseaux fermes, nous obtenions d(".
produits qui n'existaient pas dans ces corps, mais
<~u'i)s se formaient par ht rencontre des principes qui
y existaient isolément, et que le calorique dégageait
progressivement et selon la puissance qu'il exerçait.
Nous allons actuclleutent reconnaitre que la combus-
tion est conuncncante lorsque le corps que t'en Hua;-
lyse dans les vaisseaux fermés tend a se t-eduh'c en
charbon. Dans cet état, ce n'est encore que du char-
bon ibndu ou interpose par plus on moins d'huile
médiate, c'est-à-dire, une assex grande tpantite d'hy-
drogène nme au carbone du végéta), et qui en t'ait
un corps combustible mixte ptn:: ou moins contpact,
et brMant avec inméc, noirc!ssant tes corps Mânes
une t'en place par-dessus an moment oit il bnde.
Ce pretn!er degré de carbonisation se montre scn-
sibtement dans tous les corps végétaux dont on n'a
pas cotnptettë !'aHaiysc. C'est niusi, ~ar
exempte,
qneies Hottandais convertissent !esnccin enaspbattc
on prétendu b!tnme de Judée, en anatysant ce pre-
mier bitume par la distlltation il la cornue, avec
l'attention de ne pousser cette analyse que jusqn'u
tnoitinde la distillation (le l'huile de suçon. Ce que
!'on trouve dans la cornue âpres le refroidissetnott
des vaisseaux, n*cst<ju\m charbon coxuncncc, c'est-
à-dire, compact, contenant beaucoupd'buile d'inte!-
position,f[ui!ui donne unpcassm'evttrcusectict'cnd
-iuscephMc de poli.
Tous tes végétaux anatyses a !a cornue iaissent,
t
pour résidus dc& charbons plus ou moins ~erteu-
tiouncs.
Z~M C/M/OM.
Le charbon est le degré moyen de la co)n!)uxtiot~
des végétaux. C'est nu corps mixte qui participedu
carbone, d'une terre inso!ublc,de potasse et de sels
neutres particuliers, selon la nature du végétal qui
a servi à sa. confection.
Nous considérons le charbon comn~& étant dans
un de~re moyen de combustion, parce qu'il est tota-
lement prive des principes huileux et les p)ttsp)o-
chains des végétaux. parce q~u'il est un combustible
w~c~e/ftut procède réeHctncMt de laconu'ustion
des végétaux soumis à l'action du calorique portée
~usqu'~l'iucandcscctice dans les vaisseaux tenues ,.c&t
p<u'ce que ce degré de combustion peut être suivi
d'un troisième, fju! est généralement connu sons le
nom d'Incinération.
Le carbone est ta matière combustible du charbon.
Le caractère physi<~t: qui le distingue c'est su n'es
grande tendance àta combinaisonaveule gaz oxigene,
en sorte qu'it répand beaucoup de ttnonquc lors du
sa combustion. Cette quaiitéie rend d'un service bien
importantdansietravail des mines métattiqucs, dans
les nrts chimiques et dans l'économie domestique. f.e
charbon de!a meilleure qualité est celui qui est sec,
!ë~cr, sonore et très-poreux.Si l'on examine unclnme
de charbon avec nu microscope, on voit qu'il est
})erntcabie a !a htmio c chaque morceau de charbon
est forme d'une tnuttitndc prodigieuse de fibres on
tubes cnpiHitires appliqués les uns contre les antres,
qui présentent tous comme autant de petites pompes
aspirantes, en sorte q~'I! ne tant que îc contact d un
très petit morceau de charbon rouge de teu au mi-
lieu d'un vojumc quetconqnede charbon non aUumé
pour occasionner un ieu très actif, sans avoir besoin
de !c soufuer. A mesure que te charbon prend ien,
il rougit,Uscintiticquc!quetbisavecune flamme sen-
sible, mais qui ne répand pas beaucoupde lumière.
Tout le monde sait qu'if n'y a jamais de combus-
tion sans la présence de l'air ou du gaz oxigènc con.
tenu dans t'ait. Dans la combustion du charbon r
roxisène det'air, font en la déterminant, rencontre
dans le carbonedu charbon une base acidifiable avec
laquelle il commence à former de t'oxide de carbone~
et ensuite de l'acide carbonique. Cetul'ci s'entjMre
d'une portion du calorique qm se dégage du gaz oxi-
gène tui-memc il mesure que sou radtcaf se combine
avef te carbone, et se convertit en gaz acide carbo-
nique. Ce gaxacidc carbonique,ëtantspéci6quement
plus pesant que l'air atmosphérique déplace ce
dernier, et forme une atïnosphercd un gaz acide non
yesph'abtc, capable d'asphyx<er les êtres vivants qui
y sont plonges, et de tour donner la mort, si ou ne
yenouvdte pas promptemeut l'air, et si on ne tcur
donne pas les secours nécessaires en pareil CM tc!t
que les ablutions d'eau et la neutralisation de l'acide
carbonique par t'ammoniac ou fluor ou gaxcux.
Le charbon a des propriétés physiques et chimi-
ques très étendues.Outre ses usages, connue comhus-
ttbte, il sert dans les travauxdcs mines en grand pour
la fonte et la réduction des métaux. On mëtc !e cha~
hou en poudre avec la mine de fero~idéargUteuse,
pour en taire du fer de fonte. C'est par le moyen du
charbon que l'on réduit les oxides de plomb en mé-
tat on s'en sert pour brasquer les creusets, pour les
essais des mines metathques: ie cbarbondc bots blanc
sert de support pour les essais à la tantpe des émail-
leurs. Le charbon décompose l'acide su) furique, et
en taitdc l'acide sut~reux, ou le convertit totalement
en acide carbonique, en s'emparant de son oxigcnc,
et met à nu la base soufre de cet acide, ce qui Ic rend
très propre à décomposer h's sulfittes.
Le charbon entre dans la composition de la pou-
dre à canon, dans !cs proportions de t5 parties sur
7.5 de uitrute de potasse bien pur et bien sec, et g r de
tiuufre.
C't'st avec le charbon bien sec que l'on puriGe
t'acide benzoïque, tes buites volatiles et médiates
( o!orccs, te carbonate d'ammoniacobtenu de l'ana-
lyse des animaux au degré de feu supérieur à celui
de l'eau houU!ante.
C'est avec le charbon que l'on dégage l'cau-dc-vie
de sa couleurétrangère, et non de son odeur, comme
l'a annoncé M. Z.ot'<7x (t).
C'est encore avec !c charbon rouge de icu que t'oti
6tc à !a viande, qui a éprouvé un commencententde
iermentatiou son odeur d'hydrogènecarboné.
Le charbon du bois de bourg-épine ou ne) pruu
est celui que l'on préierc pour la poudre à canon.
(t)McmoiK:<Kr)'M'"t'~H'!«t'!q'!etqa<:tf~°'
f& ~«<<t., tMU. X, p. 4e3.
dit encore à l'occasion de t'eau ess<*ntiet!e Je la bouf*
fâche qu'i! adistiMéesatMFintet'me'ied'aucun itnide,
que cette eau essentielle lui a donné un fluide aéri.y
forme semblable à Foxigène, en la distillantà Fappa-
reit pneKmato~him!que,&une température de 45 d<~
grés. Voilà de ces faits qui étonnent, et qui prouvent
que le vrai n'est pas toujours vraisemblable. Mais re-
tenons fum eaux distiUées prétendues inodores; je ue
partage pas t'opinion du cet. Dc/M)~ mu propose
de distinct' les plantes de t'espèce dont )! s'agit & la
chaleur du bain marie après les avoir pHées, pour
mettre à an leur eau de végétation; je partage au
contraire celle tle tous les pharmaciens qui propo-
sent de distiller toutes ces plantes à la température,
et par l'Intermèdede l'eau bouillante, par cohobatioa
jusqu'àdeux ou trois.On cite entre autres pour exem.
pie, l'eau de laitue, qui, distinéc jusqu'à trois fois par
cnhobation acquiert des propriétés vraiment cal-
mantes.
Pour distiller les plantes à ieu nu par Fintermède
de l'eau, H est des conditions générales & faire con-
naih'e, et sans JcsqueUes non seulement les prodaitit
ne seraient pas uniformes, mais on pourrait bien ne
pas toujours opérer avec sitreté pour les produits.
On peut etabHr comme un précepte qui ne peut
pas varier~ que toutes les plantes qui contiennent
Lcaucoup d'eau de végétation exigent beaucoup plus
d'eau d'intermède pour leur distillation, que ceIJes
qui sont d'une texture plus serrée en sorte que les
ptantcs du premiergenre, telles que la laitue, le pour-
pier, l'oseille, qui contiennent beaucoup d'eau de
végétation, ontbesoind'être baignées danst'eau, dans
la cucurbite de rahmbic, afin d'être distillées avec
st'ucté pour le produit: il est bon de savoir que les
piantesqui sont spéoiuquementptustégeresque t'cau,
a surnagent; que !e catoricnte, qui augmente le vo-
hnne de i'eau et celui de la plante se trouvant re-
tenu par une couche de ce)te-ci, et tendant toujours
à se dégager la soulevé et peut la faire passer en
partie
~rt!èdahs !csreë!ptet]ft8, tant e~RrandéyascensMn
dh ~Matière contenue dans l'intérieur des YMsseaux
distitiatoires tandis qu'avec la prëcaùtion de h iair~
baiser dans l'eau, te caloriqao s'echappe'ptus Jibre-
ment, et M ne s6 Jhit que très peu de tume~cttqn m-
tw!enrethbat.
jLe~ p!an~s~cn.t d'une textaremoj'~e, c'est.
à-dit'e'A'< tt'op ~~tie ni' trbp aqueu~, ont atié pësan-
teuf ëp<Ey[eù<~ permet (M'eUes soient tmtttergees
daas'uhb'm~hMt'eTqoàuttte
d'eau: U stt.tBt qu'elies
so)ë~récMvert~ Mgèt'emeutpar ce tidide.
Lc~!hntM, enAti, d'une texture plus sèche, te!~
~<ë ë~Mësde ta&fhiHe'Jcis lab~s n'é donnent au-
chné c~a!nte pb<M- ëvënenlent~ de ia dtst)UatIon.
I.cuï'pésanteu~pedi!(~ue, et ta forcé d~ggt'égation
dart~ f6ut's paï't{ë6 drgaoiqHCs, nepermctteat
an ca-
bnqaé <~ue l'aseenstën <le !'eau d'mtet'mède chargée
<!espt'!a<npcs !es pÏnsyoMHs; d'oà i!~sn!te qu'il ne
~Uit d'eàa d'int~rposittOt) que ta quaUttts
–
i-<–deptvotne,
de pavot§ rouges, etc.
~~«r~M~.
'Ces neurs doivent être réçotteesdentt.epMou!es
couv:ent de separet.tbs caUces des petutes, mais
non pas de tes rejeter. Çes~ dans t'intëncur du
calice
que réside la parttu odoraute de ces sortes de ueurs.
Ou met donc les pëta!cs et les c~ice! detapitës les
un~dcs autres, dans t'atambic;on verse de Feau par<
dessus,. cou!bnaëniettt ~Q& lois
que nous
Khes jit ranson de la texture ou de la quantitéavons
éta~
d'eau des
végétaux et ou procéder !a disHuation.
~~M~ <~7~Q<~w~.y oM aromatiques.
I! &tit distinguerles eaux d!stH!ëcs essentielles
odorantes, des eaux aromatiques. Le dispensaire
recommande la distu!at;onau ))a:n marie. Nous nous
somme~deja assez exp)!quëssurcctnodc dedistiHer;
fot' d'auteurs e~Mc~o~.
H est bien certain que la distillation & la tempéra-
ture de Fcau houHtante donne des produits d'une
~ar!e..
tonte'dutre uature que celle qui s'opère
i t au baiu
Par la d!stiUationpar riotermèdede l'eau, à feu
et
un, les produits distillés se succèdent, et sont plus
ou Moins odorants, suivant le degré de volatilité qui
appartient à t'arome du végéta!, ou, st t'on veut
encore, suivant la puissance qu'exerce t'eau secondée
da caloriquepour déterminer sa volatuisation. L'eau
u'întennede, &vaat d*etre~.719
portée &ïatMnpëMtm'ede
l'eau bouillante éprouve nécessairement les pre-
miers degrés. Il arrive aussi que constamment les
premiers produits d'une distillation dp plantes aro.
matiques sont t'at'ome le plus suave que la liqueur
distillée est btaocue, comme un peutaK~eusc, et que
ce n'est que lorsque i'eau est parvenue à Fébuttittom
que l'huile volatile passe dans les récipients.
On peut bien regarder le premier produit qui dis-
tille, comme l'arôme de la plante c'est une petite
portion de l'huile la plus ëthcrëe (te la plante, ren-
due nuscibtc a Fcau parla présence d'un peu d'acide
aeëtcux qui se forme dans Fintët leur des vaisseaux.
L'eau qui distille ensuite avec l'huile votatite est
extrêmement odorante, et on donne le nom d'eau
doubte il cette première eaudistiiice, doutie produit
egate en j)oids celui de la plante.
L'eau qui distiUc lorsque toute rhu!!e t'o!ati!eest
passée dans les récipients, est encore très odorante,
mais elle n'a que moitié moins d'ode~, et cette
odeur se passe avec le temps.
Pour dtstiDer une plante odorante, il faut consul.
ter sa texture pour décider ia quantité d'eau néces-
sah'e à faite servir d'Intermède. La piante basilic m'a
fourni l'occasion d'une remarque bien précieuse.
Cette plante contient MatureUement beaucoup d'eau
de vësétation je la distillais dans l'intention d'ob-
tenir de l'huile volatile; elle ne se trouva pas assez
baignée d'eau dans l'alambic au premier mouve-
ment de l'ébullition, la plante, l'eau de la décoction,1
tout s'éteva~ tout passa dans le récipient. Il M'y avait
qu'un parti à prendre, c'était de recommencer
c'est ce que je fis. Je supprimai le feu; j'introduisis
det'eaa froide dans Fatamt~ic je démontai te rëfn-
gérant dont je nétoyai promptement t'intérieur, je
yemontaiavecune égale vitesse t'appareit distiHatoire~
et je repris la distillation par l'application du feu.
J obtins~malgré tous ces petits événements qui m'a-
vaient beaucoup contrarié tous les produits que je
pouvais espérer ~e recueillis beaucoup d'huile vola~
<iie. Ce fait, qui est étoigné de moi de pins de trente-
quatre ans m'est aussi présent que s'il venait de se
passer, et il m'a beaucoup éclairci la théorie de la
distillation.
Le procédé pour la distillation des plantes odo*
rantes ou non, est le même nous expriquerons les
principaux phénomènes de la distillation dans les
remarques générales.
Les plantes odorantes dont on prépare les eaux
distillées sont
l'absinthe, le scordium,
FangéHque, la tanésie
la catnomiite le romarin,
!e cerfeuil, le thym,
l'anis. le myrthe,
le fëaoui!, la sabine;
rhyssopet tes sommitésd'orangere,
la matiolaine, –––––de citroniers
la KtéhMe, p –––––– detauners,
la menthe,0 –––––– delent!sc!;
la rhue, les racines et les feuilles
!a sauge, t
d'angélique.
–Lorsque
–Q~ tea
unes ou les autres de
y
~M~<
ces plantes sont,
en quelque sorte, !mperméaMes & reau, on les &!t
macérer pendant 4etr& oa trois jours dans Featt avant
de procéder à !a distillation.
.De.f e<HM!d~~e/~Mr~~r~t'a~M~e <~ /'e<M<.
Nous reconnaMsons payml les ftears odorantes qut
s6nt pourvues d*ane certaine quaBtité d'eau de végé-
tation,
les fleurs d'orangers, le&iteurs de rosés p&tes,
-–––d'œillets, Da-
––––––––de
–––– de gëroMee, mas ou mus-
––– d'acacia, cates,
––– de muguet, de sureau,t
––– de lys blancs, de HUeui,
–––' de rosés rou-
ges,
· –.–– deetc.
primeverre,
Dans le nombre de ces Heurs, 3 en est qaeÏqoet~
unes dont l'odeur est très-fugace, telles que les lys t
d'autres qui sont peu odorantes étant récentes, et
qui ne fournissent qu'une faible odeur, telles que le
muguet, !e sureau le tilleul, la fleur d'oeillet, u est
donc des moyens de pratique & préférer suivant la
Heur que l'on doit distiller.
L'eau de fleurs d'oranges ou d'orangers doit se dis-
tiller avec la iieur detm-épanome, et récemment
cueillie. On sépare tes pétales du caUce, mais on dis-
tiite le tout ensemble.
Ce que l'on nomme eau de fleursd'orangesdouble,
c'est te premier produit distiUé égal en poids à celui0
des Heurs d'oranger. Si l'on a mis trente Mogrammea
de fleurs d'orangersavec ses calices dans un atamMe,
onaura versé le douMe en poids d'eau; tes trente pré*
miers tutogrammes en produits distiHés sont ce que
l'on distingue sous le nom d'eau double. On continue
la distillation, et ce qui se rend dans les récipents est
une eau de fleurs d'orangessimplequi ne peut pas se
conserver, et qui est très peu odorante.
Ou distille de la même manière tes oeiUets les
roses pâles, les roses muscates, les gëronées,les fleurs
d'acacia.
Les lys blancs se distillent sans intermède d'eao.
~o~M eaux essentielles.
Les eaux de roses rouges, de sureau, de muguet
1>
de tilleul, doivent être préparées avec ces fleurs,
sechées avec soin à l'abri du contact de la lumière,
pour être ensuite distillées par t'mtermède de l'eau.
J'ai pratiqué ce moyen avec succès pendant que
j'exerçais la pharmacie les eaux distillées que en
obtenais se conservaient deux ans, et même davan-
tage~).
il est d'autresfleurs dont les pétalessontd'une tex-
ture plus serrée, elles ont besoin de moitié moina
t
( ) J'etn&m qtt'OM )ear on KeeanattmMec BMi ~ne h dtMieat!on Mt
BM opération VNiNentch!tttiqne,etqn'M'~M~~tttMp"~o'M"a,~W
fo'&eti'MMt&ttMMatI<t p)tin<~e*.
d'eaudansïenrdistittation. Ordinairementon n'ajoute
de ce fluide que ce qu'il en faut pour que i«s Heurs
eu soient couvertes de la hauteur d'un pouce au-
dessus. C'est ainsi; que l'on distille
les Meurs de souci, tes~ fruits ou baies de lau-
––de camomille, rier,
––de lavande, les semences d'ache,
––dematricaue, ––d'aagctique,
––de met ilôt ––-d'ams,
––deronana, ––deearvj,
––destuëchas, –––decot-iandre,
–– de thuMiiage,
ie ealices de roses,
–r– de caïtniu,
–– de fenouil
les fruits onbaies de génie- –- desesciidcMa~
vre. seille.
E<ÏM des ~'OM KO~P.
L'eau des trois noix se préparé à trois époques
différentes, et vaut une description à part. Pour dis-
tiller cette eau on commence par mire une forte
décoctionde chatonde noyer; on fait infuser d'autres
chatons de noyers dans cette décoction pendant
heures} ators 6n distitte, et conserve tes produits
on
distillés jusqu'à ce que le moment du fruit du noyer
soit propre a la seconde distillation. On cUeille. ce
fruit torsqu* est vert; c'cst'à-dirc, torsqu'H n'est en-
core qu'a son second aqc.
On le pile et on le lait infuser avec !a première
ead distUjëe.
Eonti lorsque les noix sont presque ~ures, on tes
cueitie, on les écrase, et on futre pour ta troisième
fois,après avoir fait macérer pendant 2~ heures au~
'paravaht.
L'ean~qué l'on obtient a de l'odeur, de. ta saveur et
de ta couteur elle est apéritivesa couleur tire cette
de l'aniBre jaune.
Des eaux <7c~ écorces ~?~
.Nosheaux. fruitsdc Matte,derot'tugat, d'Espagne,
de nos département d~ Midi., têts que les oranges,
.¡".1' ,~1
1
lM citrons, les ber~amottes, sont couverts extérieu-
rement d'une écorce qui abonde en principe aroma-
tique etenhuite volatile. On distille cesécorces sèches
ou récentes par l'intermède de l'eau.
Les écorces récentes fournissent beaucoup d'huile
volatile par la distillation. Les écorces sèches donnent
~noinsd huile volatile et plus de principe aromatique.
Les proportions d'écorce et d eau sont d'une partie
Je ta première sur cinq & six de la seconde pour
obtenu' par la distillation à-peu-près la moitie du
Ouide.
Ces eaux sont extrêmement agréables à l'odeur
cttcs servent à faire des pastillesauxquelles cites don-
Hent leur nom. On les tait entrer dans des potions
cordiales. On obtient par la distillation les eaux des
écorces de citrons,
d'oranges,
de bergatnottcs, etc.
D<M M'M~ </<e~ des bois odorants.
La matière médicale nous offre des bois odorants
qui entrent dans plusieurs compositions de pharma-
cie, et dont on peut extraire par ladistillationet par
l'intermède de l'eau élevée à la température de 80
degrés, principe aromatique et moue une huile'
votatite. un
Mais ce mode de distillation demande des
soins et une pratique particulière.
Les premiers soins portent sur la préparationpré-
litninan'c de ces bois. Leur texture est naturellement
senée; it faut donc commencer par leur faire pré-
senter beaucoup de surface, soit en les rapant avec
l'escouène, soit en tes réduisant en poudre avec la
lime à bois.
Les seconds soinsse rapportenta la solidité de leuM
moléculesqui ne se laissantpas pénétrer facilement,
demandent a être maintenues en immorsion dans
l'eau pendant quelques jours auparavant la distilla-
tion. afin de donner à 1 eau le temps de les écarter
et de mettre plus à découvert leurs principes volatils.
Toutes ces précautions préliminairesétant pr!<ea, ea
procède à la djstillatioo mais les produits de la
pré.
mière distillation ne sont encore que très peu char.
gés d'arôme ce n'est qu'à la troisième, quatrième
et cinquième cohobation que l'eau de la distillation:
devient odorante et laiteuse quelquefois elle laisse
paraître un peu d'huile volatile quisurnage l'eau dans
le moment de la distillation mais qm ayant une
très grande attraction pour Foxigène, se combine
avec ce principe, acquiert bientôt une pesanteur
8péci6(jue plus grande que celle de l'eau, et va se
rendre au tond du vase qui contient les deux ttui-
des. C'est par ce procéde que l'on distille les eaux
de bois de Rhôde 011. de rose,
d'aloës,
de santal citno,
d'aigte,
de bainte-Lucie ou mabaleb.
~3~ MMc <&<f~M diM écorces.
Le procédé pour la distillation des écorcesde boit
odorants est le même que celui pour les bois. C'est
ainsi que Fon obtient les eaux distillées des écorcet
de sassafras,
de chacrille ou cascanlle
de costus blanc,
de canelle, etc. etc.
Nous remarquerons,à l'égard de l'eau de canelle,
qu'il n'est pas indifférent d'employer telle ou telle
canelle. On doit prendre la canelle la plus nne, celle
qui a été récoltée sur les jeunesbranches du canellier,
et dont l'odeur soit suave et la saveur aromatique
un peu acre et légèrement sucrée.
L eau de canelle n'est pas transparente comme les
eaux distillées en général. Elle est laiteuse,.parce
qu'elle tient de l'huue volatile en snspeMMth Yoya
huile de cauelle.
'R~?Mr~M<M gdndrales ~r c<M<a! <<~M.
La distillation est une opération pharmaceuto-
chimiquedes plus importantes et des prus utiles. Elle
intéresse en même temps les sciences physique et
chimique, et l'art de guérir. C'est par la dtstillation
que l'on sépare les principes volatils des principes
fixes; la distillation est donc sous ce rapport, un
mode d'analyse à l'aide duquel on peut parvenir se
procurerles principes les plus prochains, ou les plus
munédiats des corps. Cette vérité est trop bien re-
connue et trop bien sentie pour nous appesantir sur
elle mais te manuel de la distillation ne peut pas être
trop exprime sous ses rapports physiques.
La conduite d'une distillation demande des con-
naissances de la part de l'artiste, qui soient vraiment
très étendues. U a & exercer son génie sur la forme
des vaisseaux dirtillatoires, sur la disposition des
fourneaux sur l'applicationdu feu, et sur le besoin
plus ou moins pressant de changerl'eau du réfrigé-
rant de l'alambic. Nous n'entrerons pas dans tous les
détails qui se rapportent à la forme des vases, à la
constructiondes fourneaux; mais nous nous an~te-
rons avec plus de complaisance sur les phénomènes
de la distillation.
L'action du calorique sur les fluides détermine
leur vaporisation. L'eau et les liqueurs aqueusesne
commencentà entrer dans t'ëtat de fluide élastique
qu'au soixantième degré du thermomètre de Réau-
mur il faut donc d'abord ménager l'action du feu
de manière à élever la température à 60, et ensuite9'
à 80 degrés. Dans le premier cas, la. distillation
s'opère au bain marie, et on est parfaitement tran-
quille sur l'uniformité de la température dans le
second cas l'applicationdu feu se fait à na, et l'ar-
tiste doit snrveiller sans cessé la matière qui est con-
tenue dansl'alambic, dans la crainte qu'elle manque
d'eau, ou qu'il ne se dépose au fond du vase une
matière qui, en recevant directement le calorique,
ne soit exposéeà se brûler, et à communiquer au pro*
duit qui distIHe une odeur de brnté.
Quel que soit Je degré de température, dès quête
nuide est amené M l'état élastique par la présence du
calorique, alors les vapeurs aénibrme:. tendent à
s'éloigner du centre du foyer, elles s'éteveut dans
rintét'ieurdes vaisseaux, et e les vont frapper, même
avec assez de ibrce, la voûte du chapiteau. C'est ici
<ju*U iantdetcrmhtcrsi un froid constant, entretenu
par un filet d'eau qui tombe sans cesse sur ia tête du
ï'etngërant, est non ~eutement d'une nécessité abso-
]uc, mais avantageuxaux produits de la distillation. t
Le passage très rapide de l'état de Huide élastique
à celui de ttuide liquide ne se fait jamais à l'avantege
du dernifr. Les vapeurs condotsct's brusquement
retombent pcrpcndfcuiahemeut sur le centre d'où
elles s étaient ëfcvefs; et si ce n'est pas une perte,
c'est au moins un retard pour l'obtentiondu produit..
Il me sendde qu'il y a bien de ta sagesse a s'etoigner
des extrêmes; la physique des corps naturels nous
donne d'excellentes teçcns, dont nous ne faisons
pas assez notre pt'ont. Si nousavions toujours présents
mençante de Feau~ et l'autre son état commençant
d'ëtasticité; si nous nousrappfUions que !e pretnier
ft
ces deux points, dont l'un constitue la solidité com-
",(: t
(t)J'<n)-<nMnqa<<ttM<t)*pT~t!<Nf.. ~)!!)<tt'taa
"~t<
<<e roses <t do
Btund't<ntnt:e«. qu'en 'ntetUtntdMt't'Mthtbh-Mtifon ')'):<<)'<-onrMd'a)-
MetMr qaitttt Ht)-et d'ean )'obtea!MMM«~ 4c roses et de ~eun t)'<<rat)~
f~"qtt « c~MttYtieM, Mut ttfeMt~t*, n<udeotp))tMe<trt)mat<!«)e
pérature déposent au fond et contre les parois des
vases, nne substance verdâtre que l'on a long-temps
regardée comme une ruche ou habitation d'animal'
cme, et que les botanistes ont déclaré être une vé-
gétation commencée et avortée, qui est reconnue ;y
pour un conferva.
Des syrops.
Les syrops sont des conserves liquides qui s'opè- t
rent à la faveur du sucre ou du miel.
On distingue deux sortes de syrops, savoir, les sy- f
rops simples et les syrops composés ceux-ci étaient x,
encore distingues en syrops simples altérants, syrops
composés altérants, et syrops composés purgatiK. 1;
Mais on s'est aperçu que cette dernière distinction (,
était purement gratuite, parce qu'il n'existe aucun
corps mëdicamentaire qui, pris intérieurement, n'ap. Lj
porte qnetqu'altération sensible sur nos organes, en
sorte qu'où l'a supprimée totalement. Mais on dis. j
tingueies syrops par leurs modes de préparations.
On en compte six; savoir, par infusion, par décoc-
tion par l'tntcrmède de la distillation, par celui de
la fermentation par celui de l'alcool, et parles pro-
duit&~lc la percussion et de l'expression.
J~r<~M~!rM~M'KMï.
Les syrops par infusionsont ceu~ qjni se préparent
avec 1 iufuston d'une ou plusieurs substances.
Ces sortes de syrops oe participent que des prin-
cipes les plus facilement splubles des substances que
l'ou a sounnses à l'action dé l'eau dont la température
a été élevée depuis 40. et 60 jusqu'à 80 degrés. Quel-
quetols il arrive qu'outre le pnncipe extractif, on
obtient encore le principe colorant, c'est ainsi que
cela arrive pour les syrops de violettes, d'oeillets,de
coquelicots, de pavots rouges, etc. etc.
Syrop de tw~~M.
Prenez des fleurs de violettes récemment cueillies
dans les premiers beaux jours du printemps et par
an temps sec, ce que vous
voudrez; mondez*le8 de
leurs calices et de leurs onglets. Pesez les pétales
mettez-les dans un vase de Menée, de porcelaine
de terre vernissée ou d'étaiu, à volonté. Versez par.
dessus de l'eau bouillante, seulement ce qu'il en faut
pour les mouiller; laissez infuser pendant 4. on 5 se-
condes au plus; passez à travers un liuge bien blanc,
avec une légère expression.
Cette première infusion n'est point colorée en Meu
Mt violet elle n'a qu'une légère couleur rouss~tre
qui participe du principe muqueux qui recouvre les
pétales delà violette, et que l'eau a dissout. Qn di-
vise les pétales de la violette qui ont été comprimer
par la première pression on les met
dans te vase
d'infusion; on verse par-dessus le douHe en poids
d'eau bouillante; on agite avec une .cuiller d'argent
pour faire le mélange; on couvre le vase, et on pro~
bnge l'infusion ù une températnre de- 30 à 40 degrea
pendant t'espace de 8 à iz heures. Au bout de ce
temps, on passe a travers un linge blanc, avec une
!egë)'e expression. On s'est assure que le Unge n*a<
vait pas retenu de lessive alcaline, en le trempant
dans l'eau, ~t en le laissant sécher avant de s'en ser-
tir. L'infusion exprimée, on la laisse reposer; on la
décante; on retient un liquide verdâtre q<u se trouve
au fond du vase, et que l'on a
grand som de mettra
a part, comme pouvant occasionner beaucoup d'al-
tération à la couleur du syrop.
Sur un kilogramme (2 ? ) de cette infusion, «m
ajoute ï8 hectogrammes 8~ srammea ( ~ib t& onc~
de sucre le plus Manc posstHe, concassé. On le &dt
fondre au bain marie; ensuite on le laisse réiroidire
on enlève l'écume qui est à la surface, avec una'
cuiDer, et on la coule dans des bouteillesbien pro~
près et bien sèches on bouche avec de bons bou<
choas de liège, après avoir mis dans le goulot de la
bouteHIe un peu de sucre en poudre et on le con<
<erve dans une cave dont la tewpetataM eatde~ de<
p~ <HM~<M
JReM~MC~.
Parmi les pharmaciens qui sont occupés de !a
se
théorie de l'infusion de violettes pour la contectio~
du syrop de ce nom, on doit distinguer honorante-.
ment les cit. ~'<!M~e/ Z~M~Mc de Koucn, et te
cit. Lescot, pharmacien de Paris, praticien d'une
recherche minutieuse dans l'exercice de son at't. Je
pourrais en citer un grand nombre d'autres encore,
M cela pouvait ajouter quelque chose a leur gloire et
~ia bonne réputation dont tis jouissent; mais la liste
eu est trop nombreuse pour décliner leurs noms.
Cependant je dois un premier hommage à monoot.
!egue fw~e~ qui, depuis plus de ~o ans, nous a ia-
difmë le metneur et le sent ~rai procédé pour faire
!e syrop de violettes d'âpres l'art pratique que j'ai dé.
crit, plus haut. Et ~otM mon u!ustre confrère et
mon ancien maitre, citoyen D~e~ l'art du phar-
macien ne vous doit-U pas lameitleurc part de ses ri-
chesses pratiques? Votre nom serait nnUe et mille
fois cité dans chacun de mes ouvrages, si je signalais
chutent' de toutes tes découvertes qui vous apliar-
tiennent, et qui ont reculé les limites de notre utile
'proR'ssIon.
A tout ce qu~ont dit mes savants confrères,j'oserai
ajouter quctques observations qui nte sont person-
neHes sin' te compte du syrop de violettes. Un s'est
demandé bien dt's fois pourquoi 'et dans quelle
circonstance tes vases d'étain devaient être preieres
boftr
lO~'s préparer l'infusion
1,(! j)- 1).ar-'1ttddi de violettes avant d en fau-e
tion dti
d~~syrcpparradditioa du de "Ioleltes
sucre. Pourresou(h~
r résou(ls-# cette
cette
question, je pense qu'il convient d'examiner ce qui
te passe dans Facto de !a végétation de la viotettë
cHc-meme. tics pteintes ont, cdntme les animattX,
leurs époques d'adotescencc, de maturité, de vieit-
ïcssë et de caducité. Chaque produit <l*aneptante
passe successivementde !a première époque à fadë)~
nière. Les pétales des.nears sont sounns, conmte
leurs feuilles et leurs irtuts, aux mêmes viciMitudës
quJL
nu! appartiennent & chacun de leur âge; t'instantde
ht pins parfaite vigueur des pehd~sd'nue Ut'ur, cefui
de leur maturité bieu prononcée, est peur le ptus
gramt nombre ]f moment un. tu ttem* est dfnn-etosc:
u cette époque tespëtatcsjouissentpieinetncntde fcur
arotne, de fa perteetion de leur pnncipe cot' raut: to
)MOtneut(j[ni succède est déjà un conuucnccment d'a!-
tJt'adon~oH,
MtCttt ett c'e~tnicn
d'o~&o/ï.' t.Ct'mc p)us c~uct,
t'ee)!fmeut une oxidtt-
tni commencc-
utcut (.l'oz~idrxtivrz: c'est )!C'tl réellement une oridci-
l!on contme~cantc, car tcite est ia marche que suit
ja nature J'egard des corps organujnes, qu'Us s*oxl-
dcnt peu ù peu a mesure qu'its viedtisseut, c'cst-à-
d!re, qu'Us s'cioigncut du po!nt de leur mutm'hé pM'-
faitc par le protongctuctit de leur cxit-tence. St ou
Ja!s!;c une Heur parcomu' tous les période!) de sa vie
jusqu'à la iructincation, on voit ses pctatcs se dcco-
iorcr, s*o~< et cousonnner leur existence. Exami-
nons maintenant la violette eu naturatistc observa-
teur nous !a verrons d'uuc hellc couteur btcue
t'hacgce de beaucoup d arôme, !orsqu*eneest u pcinM
cntr'ouverte si au contraire cite est ëpanome ses
pctate~ nous paraisseat pourpres, et leur odeur est
!no!as suave. DWt vtent ce cuan~en~nL de couleur,
cette perte d'arôme ? De sou oxidat!on.
U resu!te de cette obser~tiou f{uc les violettes
CHCuucs a l'époque fixe de icur maturité, c'est-à-dire~
m cu-dcca m au-de!a fout'nu'tuent jtecessairement
une heltc coutcur violette a l'eau, par smte de leur
Int'usiou dans ce uuide, et les vases de porcf;tinne, de
iaïcaec scratent aussi propres à leur infusion due les
vases d'cta!u. Mais comme ti est impossible que tou-
tes les Heurs de viotcttes que J'en recohe soient an
même période de maturité, it s'ensuit que qoeiques-
unes sont plus avancées, et sont déjà un peu oxtdëes;
alors la temiure à reau ne peut pas être Uniterme j
Itv a necessairemeut un metange de Heu et de rongeJ
qui donnent la nuance du pourpre pour éviter cet
accident; U est donc à propos de procéder a l'mfu*
sion daus les vases d'ëtaïa.
Tt
Voyons maintenant en quoi les vases d'étain de-
viennent préterabtes. Il est reconnu nue la couleur
pourpre de la violette fst dm- il ht partie oxidéc de
la ttem t'étain étant un mctat tacitement oxidablc,
tt'empare de t'exige ne de !'u\idc de ta Heur, et t'es.
titue a son infusion la couleur qui lui est propre, par
ta souttractionde t'oxi~'nc de t'oxide de la tieur, le.
quel oxigeueahien t'eJttcmcntox!dc rëtalu, comme
1 a très bten pt'oave )c cit. /~M~e/
Le choix du sucre a'cst pas indifiët'eHt dans la con-
fecttott dnsyrupde violettes. C'est une remarque (me
beaucoup (le pharmaciens ont faite, mais que ie
cit. 7~'co~ a justitice par plusieurs cxpericaces de
comparaison qu'il a tëpetecs, et dont m'areudu le
tétnom observateur. Il a tait son Infusion de viotettes
avec les precannons que j'ai annoucëes plus haut,
et il !< fractionnée de manière à ea faire du syrop
avec pmsiem's quaUtes de sucre. Le sucre demi-hîanc,
le sucre de Hambourg, le sucre superfm, dit /'o~
et le sacre cr\ stattise ou candi b)auc, sout les espèces
de sucre qu~it a employées pour ses expériences.
Chaque syropaété fait par t'intermède du bain ma-
rie, en plongeant tes matras qui contenaientl'infu-
sion et tes quatre sortes de sucre, dans t'eau dont la
température n'était élevée qu'a Co degrés. Les quan-
tités en poids de sucre et d'Infusion de violettes uëter-
minëe~ pour la confection du syrop étaient égales
entre ctte') (t), et tes diverses quatitës de sucre avaient
été granulées d'un égal volume en les passant à tra-
vers un même cribie.
~rf~M/f/'e o~en'on. La !!qué letton du sucre
demi-htanc s'est faite en 17 minutes.
Cette du sucre de Hambourg, eu so minutes;
Cette du sucre ro\at, en 22 minutes;
Et celle dusnere crystatt!<é,en zg minutes.
Ces différences dans l'espace de temps nécessaiM
)"r,
tten. !.mtp)--f)))fn.t)po~ <; <t.'sut'M,f.ntLc<uin d'cttcct.tritiM, parce
que t.-m- t-effe [ran~parcncr ~.[ .nK..).. ),n- pcrt<'etiutt. L.no.. te svft.))
o:t t~ntd.tnsutt f.Kc, ?«: <)c~oi,dMUan'-<
d cub bien t~iUttu, et (m tn ajoute tte t~)*
ea tt;tn"t '~nchjuc netit,;
Mt
<
Ce syrop est extremon~nt agt-eaMo, (Tune saveup
un peu astrmgente. Il contient de l'tK-Idc guUiquc.
tite avec le fbntt d'Otier qui n Mtti if ).~ battre ou avec une cuiXt-t on )o
mf-te avec le tnop. ).a ctiateur '-oaf:u)<; t'atbumine qut retient dans
te* < t')-
)ntM fM corp! Mettant! dans )e )iq!!ide cet athumim-. <peei(iquetuent p)m e
t'~er. sut nage )e ~'rop on ajoute te tette <)t< btanc d'œut' battu sur h) mr-
hc<' du ~rop, it t tn'troit même du honiUon et qo<')qu< cttittoeet d'en't
fMi'te, jttcts il propo:, dttfrttti~fntnxe ctiiritit'ation j):u)Mte; ~tnrson rctiro
)r !.yro[' dr <))'~u< f<' tôt c[ totT-~M'i) c~<- de bnui))h-, on te )NMC a trawn
un <)r~' (le htine fnc sur un cas-ré atn~tte quatre j'oitttet. pour t'obtftnr
t[M cfon'. t')-e«jut' toujoHn un est ohti~c de tepa~ft-ln ptcmiett colature sur
le tt~fnc dr.tp, pour avoit tm M'ro~ d'm« tNrt'ttc tufi'Ute.
)~otM ferons remarquer q~)'ot)<!arifi<' les m')))S<)o))trinfu!)o)to«t<
()tf('ftion n'et( )):< tr<; charg~t df p)i)t'i))t' )'<~tjn'i)< sont cuiM si M ccn-
<r:irt' t'un<: ou t autrp est tris )hu)'i:cf d'r~tt~rtt)', on )ci ctanfic Mnnt ([tt'Ut
soient cuits parce (jM le ox-rc ajoMt:tm & tfttt vi~eom< te! tend tuoitu
jtr)))~"L)<s tt travcrt )e )ing<
Mi"t tjuctt !onttcx si;K't.t r:)id<' <)c!<[M);)~OK tccoHoatt ~c que r~n appelle
la cu!te d'tm sytoji, <[ qndt':i sont les et<))di(ioa! n<;ccM!nrc9 qui établisst-ut
h CHitc d'un Mroj) ?
On refontMit ).) mhe d'un !yrop par les signes tuifant~, savoir, tcnqtt'ctt
en prenant atn' mx- cuitttt-, et le hi<M))[ totober de )mm sur une assiette
il fit? Mns '.nh~ion <)<- patlie!, il tou< ht !< la 6mr.t<'e de t'atm-ttt sans faifo1
<)c firnit, stnsrfjaittifde droite
on de~nrhe; torique la dernière goutte
<jui 'échappe dt; la CttiUer sttobk'
M nmo- sur ctk'-mctue, fait ta jx'rfe
tccutup:tj;ucc d'uuf petite ;)ucm:. 0~ K<:<.Mtt:dt tm-ore la cuite d'un s\[0p
ptr h pt'hi't))''qHi se prescutt-1):i turt'are «-tu; pejtift))~ est d'ahord e~t)~-
)utf)n-ut tinc, ce n'est a)n)5 qu'un <;of<uu<'uccmcutd< .<ntur.n!on dt't'MCtpient
)ar le Mt-rM on prokHjic i rtKporatinu dc t'huntitHte la pt'tticuie paratt
pin! coni.i~taMtc, c est )\;pcqt)c de la cuite du rop i c*<tt )e commcncttoeot
de la cry'taftbation du
sucre.
On rcconnait encore i!t cuite d'un SYrop en v p!ongea')t un instrament dat
):rntc des arton~'trcs, et (juc l'on )!"tnt)! pr!c-rop. Ud')it)uarqu<'r
tr<:u~-undt'g)M.'tc)Mnd,cttrt<)tc-quat)C d<t~ttt f'rotd. Mit)! ce ngno
p''tttctt~sotnt-'t)tinH'tett',p.<rtatabOtt f)n\!n s~topqui est charade Leatt-
coup de pnnfijx: cftr.n'ti), oO'ttptmde dcn'.itc q')e celui dont t'e\cipient M~
~ht~ pr<:f <)c f'cut afptf-tx. 0« fjtt.ce iUjet one r<*n)a)que bien senstb)<. Lea
j~oj'ortiofj!, du turre a )\'{:ard de t'catt ou dM taux odorantet, ou des inftt–
Mfh. fret )~<;r<-<, font de dcu': parties sur une de ces Uuide~ <i au contraire
)<tt )[.icnt est rharRc df principe ou ruuquem ou c~tractit', il (am pour
h- attirer, de!'t Mizi'mc~A'
t'f'rc de tuoin'. Ces deux seizièmes de sucre en
moius d.ut< umvrop <)ont t'eteipit'utest aqueu-t, sont "ue prentiere came <t<t
di~pu~ition prot haine a ta fermentation, p'tisquf )'' sucre ne t'y trouve
)fî< dans le juste point (lui appartient a ]~Mtutation;aus~i tout te~tyropt
'"f.tctit.i qui sonten tuidanM dans des Paroles out une doubte tendance a la
t:mtft)tauon la pretuicre est due a ta pretenfe du principeentraetifqu'it!.
'otttienneot, la seconde à )a moindre quantité de surre qui les constituo
'trup! non tatore<. )) n'en ttt pa:i de metue pour les <yropt dont l'excipient
est uu tineutou acide, ceux-ci n'eticentptt te doubte en poidsde sucre,
)' la raifon que ce!- eteipieutsemtticnuentde l'alcool qui est tui-tneme un
pTitut contre la feftnen[:uion.
On dcn)an<)e f'i) est plus i~anta~em de faire cuire un ~'rop p)nt6tp)m que
))Min!- Cette qu~tion se retout, pour ainsi dire d'e))t-attM)e. L<-< deux
ttttpotiqont iom <;g~etataK:0[HtMt«ith ptt(t(:nou ~u tymp. S'il tt'ttt ytt
n est tëgèrement purgatif et fbrtiSant. La dose est
depuis gz grammes jusqu'à 6~.
t~rc~ ~c~7cM/'j Jf ~c~<?~.
Lesyropde (tem-sde pêchers se prépare de !ame)ne
ïnaniere queic syron de rosés pûtes, c'est-à-dire,par
le moyen de t'infaston répétée. Mais j'ai remarque
ou'en procédant M !a coutection de ce syrop par
1 intermède de )ndist!!)ittion, et en suivant
eu tout
point tu ['t océdë due j'ai décrit pour le syrop de roses
ptHes, j'obtenais un syrop de Hcars de pefhcrs qui,
en réunissant les principes iixes et volatils de ces
iteurs, réunissait aussi rarement de ta saveur qui a
beaucoup de resscmb!ancc avec celle du t'amande
amere et du laurier cerise, et les propriétés médici-
nales qui tui sont propres.
sxfThao'ntentt-nit,il n'est
pas dans t'Oat de
ronserve liquide
proprement
d!te,eti<~era))iemutah<!te))arhh-)nx'nt.ttiot).S'HMtp)ttsqnec'iit.)e
sucre se rrY<t:d)i~ra. et )M proportion! dnprinfipetOMquemettractit't~
trt'mant p)u< cot~tderabtL's sons !m tttuindre votunx; <am eue protcRct.tpjr
le sut'r'fa disposition de ce primipe.'t).t)ennea[atiot)sera d'autant p(u<
fro<)<ait)e, qu'd off ira plus de surfaces en contact avec les agents <)e la fer-
!t)Ct)t.nio<t.
Kon< tct tnineron! r~ttc nnte pat une obsenation qui en )c fruit de t'«nc-
trit'nn- (<fa<itjt!< ft n'y it point d'cfooontiea faire lus syrop: atec le
tu'-re de
quatite in!'<;tMnrc on :nm t:t ca~oun~de <]))<;))<; <[uc soit fa <)tKdit< et il f
<
tonjoutt. de t'i)t«)<n<;t)K'nt d'ompto~er du ittt're qui n'«[ pas parhitoufnt
l~t.tt~ctM-r.
Les rastounadM routienncnt tx'aoronpdt' principe mnqufu' des corpt
~tr.tn~rri.ndc )'))tn)<iditetpn!t)t)tyt)[)mept'rtcp0t~t''produit
du !!V)')p,
j';trfjr.)i<u!t<jucrt'dentiern't-stdaxst'ctat partait de f)rt)p(jMejt)«])t't!.t
Ct~tMtti'atiot) HtMtuentamf. D'antr': part t-c pritx'ipc tMuqucm dt~ <mr':<
trtturifnrx est ntt apvnt de tcrnu'ntation et t~Ott
ne pcm pas compter sur la
~arattt!<; df pan'its su< t<t, (pti portc'tt avec cm r.cm puiMitut t)'Mno dcs-
t.runionptnrhaiMctimntittx~uahte.
La cuite du sucre ~'o~ere e') n ron ou a )a nappe c'est le sucre cuit jusque
p<-)tit-u)c.
En .m-tc a ta petite p)[!)))C oa perte c'est le degré de cuite qui succède
ty)'op.Lor!,fp<'ot)C)<p)eudatecut)ecni)ter,itfait)apcrt<'<'ntout)Mt)t.aa
j~u tucrc a la p)u«te. Si on te jette en rair, il s'étend et se concrète comme
des (i)et:de)ici df ptume.
i;t) <«'-re à la grande plume jttte en l'air il fait t eOet d'une toile
~'araignée.
Eu mcrc ait caramet, il est teg~emtatbtûH et colore il est MUdt tott"
<!uite!tfrcnd.
.Bt ea tUCte c~-itatUit.
Le syrop de flenrs de pêchers est légèrement pur-
gatif et vermifuge. On le donne depuis j[6 grammes
jusqu'à 6~.
On prépare aussi un syrop de (eniHes de pêchers.
~o) <:j5 syrop de feuilles de pêchers.
~ro~ wn~ ~/eH/e~ ~fcA~ par /o/
Les syrops de cette division offrent une série de
produits pharmaceutiques qui participent, de la sim.
p)e Infuston de feuilles sèches de certaines piantea
Syrop <f<ï~~M~.
Prenez de l'absyntbe grande, petite, sèche et mon-
dée de leurs tiges ligneuses, de chaque 96 gramm.
hnte.][
<'§"!)'
Mettez-les dans un vase d'infusion de faïence ou
de terre vernissée versez par-dessus de Feau bouii*
Mtogramme.
Faites infuser pendant heures à une température
sucre.
six~
de quarante degrés. Passez ensuite à travers un.
linge. Laissez reposer la liqueur; décantez. Ajoutez
2 M!ogram. (~ ?).
Clarifiez avec des Mânes d'œufs :t la manière accou-
tumée faites cuire en consistance de syrop passez
ensuite plusieurs reprises, it travers un drap de
tainc, pour obtenir un syrop très c!air eufennez
dans des bouteillesbien propres et bien sèches; con-
servez à la cave.
jRtWM/'<y~
Ce syrop est aromatique et amer, mais !I n'a pas
ecuesin'etu' repoussante qu'à le même syrop prépare
par l'intermède de la distnhttion.
Le syrop d'absyntue est stomachique, vernufuge,
emtnëna~o~ue. I,a dose est depuis m'animes jus.
<j[u'a ~.8.
<o/; ~'<?/<?<ye.
Ce syrop se prépare de la m~tne man!&M que le
syrop d'ab-iynthe, et se prend à la même dose.
ii e~t propre pour les ma)ad!es des fcnunes, pour
ï-appefcr ics Mgtes et pour abattt'c les vapeurs uvsté.
rir[ues.
<<y7 Je M/?<<ï/c.
Prenez du capUbtre du Canada.. 32 g)'a'u. (§ ));
eau bMu)!ante kHo~ra)n.
Faites mtuser dans u't vase de t'mcncc,t pendant deux
heures; cnutex à tr:tver.{ un Jin~e taissex reposer;
dë"antc/. Faites fondre dans 2 h.ifogra)u)nes de cette
infusion, du sucre blanc concasse, 2 kittMranunes.
Cfar!t!ux )e s~rop avce (tes blancs d'œnts laites
cu'rc en contistan<'e de syrop passcx a travft's na
blattcuct on drap de taine, sur Je'n)t'! vous aurex nii<
du capittaire bien sec et bien odorant, brise en mor.
ceaux,pour rcstituerau syrop, i'aromc de cette plante,
dont il se perd toujours une petite quantité malgré
tes précautions que r«n prend.
Ce syrop est pectoral et d*uae saveur très agréa'
Me.
On prépare de la même marnère les syrops
de rossolis,
d'o'ysimuftt,
de vetar ou herbe aux chantres,
de lierre terrestre,
de ouUe-ieuiUes. t
.R~/M~MC-f.
Le srrop de rossons ou herbe Je la goutte est neo-
tot'at, propre pour la phthisle.
Ce)m d érysimum est souverain pour guérir !a
toa\ pour les ma!ad!es de poitriue.
Le syrop de Hêtre terrestre se prépare !e pJns fré*
tnn'mmcnt avec le suc exprimé de ia ptunte; il est
~utHetaue, detersit', propre pour lusthme, ia
scorbut.
C(-')ui de m!e-ft'u!I!es est propre po~r arrêter !es
cours de ventre, les hétnoi't hagies.
<C'~ J/e~ de ~CMM par <~COC~O/
Les syrops par decoct!on sont ceux que ron pré-
pare avec certains produits des végétaux dont on se
propose d'extraire les principes )cs ptusdiHictieuK'ttt
~ofubtes couse~uemtucnt tes plus (Ixes. Un ne doit
jamais compter sur tes principes votatusonarotnatl-
ânes des végétaux toutes tes lois (ju'ou les scmnct
action de 1 eau mahuenue en ébullition pendant un.
certain temps. ~<~ cz décoction. Mais il ne suint pas
toujours de faire honitlir un corps dans de Fcau pour
avoir ce que l'on apneHc une décoction; il peut suu-
Tent arriver qu'une (tëeoctiou trop proiongeeapporte
()ue)uu'a!tëratioudans la nature du pt'Ineipe même
que on se propose d'extraire. C'est ainsi, par exem-
?)< que si l'on faisait bouHHr trop long temps des
tm'ets, de la carotte, on obtteudt'att plus que !c
principe e~tracnf sucré que ces racines contiennent,
et la décoction n'en serait ni agrëahie, ni satutahe. Il
est donc un terme où l'on doit arrêter ladécoction.
On peut ëtab!!r pour donnée généraJe, à régard des
racines, par exemple, de nature mucuagineuse et
de nature sucrée, que !eur décoction est laite dès
qu'elles néchissent sous la moindre pression. Les
racines d'une texture plus soude, et dont les princi-
pes sont de la nature de Fc~tractif proprementdit,
sont réputées cultcsouavoir assez bouilli,lorsqu'ellea
ont donné toute leur teinture à l'eau: telle est entre
autre:} la racine de salse-pareille.
Syrop ~e ~Mt~n~M~e.
Prenez racine de guimauve récente, mondée de
ligneux.
son épiderme, pleine et charnue, sans méJItutlium
tgz gratumes (§ v{).
Coupez cette racine long!tu(Unalement et tt'ansvcr-
salement; tait~ bomUu'datM une quantité suf6sante
d'eau, jusqu'à ce que la racine fléchisse sous le doigt,
et qu il rexte environ 16 hectogrammes de décoction
(? tij iij ) ajoutex 3 kilogt-ttuunes ( ? v} ) de sucre:
chu-thex avec des blaucs d'oeuf, et fuites cuire
consistance de syrop. en
J~eM~r~M~.
Lesyrop de guimauve est mucitag!neux,etil
rait en impo~r pour la cuite, si ou s'arrêtaitpour-
aux
Signes ordinaires, tels que de ntcr en tombant de
haut, et de faire la petite perle à la cuiller. On doit
s assurer de la cuite du syrop de guimauve, Í
imnant s'il fait la neUicule. H convieat de leen exa.
'1
Syrop de C~7M~M.M.
On prendiamemequantitede racine decynoglosse
que celle indiquée pour le syrop de guimauve; lors-
t que la racine est cuite c'est-à-dire, lorsqu'elle ne
résiste pas à la pression, on y ajoute des feuUles de
cynogiosse la moitié du poids des racines; on fait
j infuser une demi-heure;on coule a travers un linge,
et on fait un syrop avec le sucre la manière accou-
tumée.
Ce syrop est narcotique. On l'emploieà la dose de
S 4 grammes jusqu'à 32.
Syrop de M~e-~rc<7/c.
Salse-pareille t kilogramme.
Coupez en long, en travers, afin de lui faire pré-
senter beaucoup de surfaces.
Faites bouillir dans quatre kilogrammes d'eau jus-
qu'à réduction de deux. Passez la décoction à travers
un linge; faites bouillir la racine dans une nouvelle
quantité d'eau, afin d'en extraire tous lee principes.
Conlex de nouveau; t'approchez les deux coutures;
battes évaporer; ajoutez deux kilogrammes de
clarinex taites cuire en consistance de svrop.
sucre;
Ce syrop est actuetlementd'un grand usage dant
le traitement des maiadies syphIDttiqucs, dans les
engorgements lymphatiques/dans les maladies de la
peau; c'est un excf lient sudurinque. On l'emploie &
îa dose de tti jusqu'à g2 grammes, dans de l'eau
dans une boisson appropriée. ou
2?<?~ syrops d'écorces d'arbres.
Les écorces d'arbres sont bien recoonnes an}onr-
d'tmi pour être les réservoirs des sucs végétaux les
plus pericctionnes par la nature. Quelques soient ces
écorces, on sensiblement odorantes, ou peu odoran-
tes, on cxtractives, ou extracto-rësiaeuses,il est bien
certain qu'eltes recèlent étninemmentles principes
Immédiats des végétaux auxquels eUesapparticnnent,
consequemmenttenrs propnctes les plus essentielles.
Le dispensaire de Paris prescrit la formule de quel-
ques syrops prëpa)~s avec certaines ëcorces, mais il
est des ohservattons de pratique qu'éclaire la théo-
rie, et (lui ne peuvent être consignées que dans un
ouvrage ëtëtnentuirp.
Toutes les ëcorces d'arbres qui sont de nature pu-
rement extractivc et mucitagineuse, fournissent leur
principe a l'eau; il est possible d'en préparer des
syrops par la décoction ou l'infusion prolongée.
Les ëcorces qui sont extrncto-résincuses et que-
l'on soumet à Faction de Fean maintenue en ëbmtl-
tion pendant un certain temps, donnent à l'eau an
état lactescent qui prouve que Ja partierésineuse n'y
est qu'en suspension.
Les mêmes, soumises il Faction du vin de bonne
qualité, qui présente à Foïnometre quatre & cinq
degrés deîëgeretë.donncntà ce menstrtie leurs prin-
cipes gommenx et ruineux, et n'en h-oablent point
la transparence.
On
Olê
On doit inférer de ces observations que la manière
d'opérer les syrops doit se rapporter à la nature dt's
principes de ces écorcea, et a la solubilité de ces
principes dans tel ou tei menstrue.
Les ocorces des végétas qui abondent en arome,
en principe huileux volatil, mais dont on ne désire
obtenir que le principe odorant, telle que la canelle,
doivent être soumises à la distillation par l'intermède1
de l'eau, afin de préparer avec le produit de cette
distillation et le sacre, le syrop dont on se propose
l'usage. r. syrop par l'intermède de la distillation.
Syrop de c~MnMe ou c~c/c.
Prenez cascaritte oa cnacri!!e,96gram.. iij);
detegereté.
vin rouge de la Côte-d'Or, marquant de 4 à 5 degrés
i MJoaram.
Faites macérer à froid dans un matras bten bouche
par un vaisseaude rencontre, pendant quatre ou cinq
jours, en ayant soin d'agiterle mélange de temps en
temps. Lorsque le vin parait bien chargé des princi-
pes de la.ehacrUle, co que l'on reconnaît à sa cou-
leur, qui est plus ambrée, à sa saveur qui estamère,
un tant soit peu Acre, alors on filtre la liqueur, et
on fait un syrop avec ce vin et du syrop de cliacrille
à l'eau, évaporé jusqu'à consistance d'clectuaire dans
les proportions convenables, c'cst.-à-dire environ
deux parties sur une.
Remarques.
Si Fon préparait ce syrop selon les règles de l'art-
pratique, II ne faudrait pas de syrop de cascariHefait
a Feau, et évaporé jusqu'à consistance d'éjectuaire
solide, pour être ensuite dissout dans le vin de cette
ecorce~ Ce mode de préparation semble tout-à-fait
contraire à la perfection de l'art. Il conviendrait
infinimentmieux de chargerle vin autant qu'il serait
possible des principes de ta chacrUIe, en le faisant
mfuser à plusieurs reprises sur cette substance: alore
r.
on ferait fondre dans ce via 920 gram. (? j. § xjv~
desucresur5oo~ram.('tb{)detMde.
Le viu dechacnlle est tortinaot, stimulant, propre
dans les digestions difnciles, dans la dianhée, dans
les tièvres intermittentes et remittentes bilieuses.
La dose est do 16 à 32 grammes matin et soir.
Syrop de sassafras.
On prépare ce syrop avec le vin rouge chargé des
principes du sassafras, de la même manière que le
précèdent.
Le syrop de sassafras est dépuratif, anti-scorbuti.
que et sudorifique, à la même dose que le syrop de
cascarille.
~r<y quinquina à ~<H<.
Prenez quinquina du Pérou, bien choisi et
cassa con-
128 gram. (ïlv).
Faites macérer dans une suffisante quantité d'eau
iroide, pendant trois ou quatre jours, dans un
convenable, en ayant le soin d'agiter de tempsvase
en
temps passez cette macération is travers un Ilnee;
versez de nouvelle eau sur le résidu faites macerer
de nouveau pour obtenir tous les principes
quinquina peut donner à l'eau; coulez une seconde que le
fois; laissez reposer les liqueurs; tirez à clair; mé!ez
et filtrez. Faites évaporer msqu'a rédaction de la
moiué la liqueur se troublera par le refroidisse.
ment.
Si vous voulez avoir un syrop qni soit trouble,
continuezl'évaporation au bain marie; atoutez alors
du sucre très blanc, 5 hectogrammes (?}) pouï~
suivez l'évaporation jusqu'à consistance de
Si au contraire vous désirez obtenir syrop.
syrop qui
soit clair, faites évaporer le produitde launmacération
à différentes reprises, et laissez réfroidir la liqueur
à chaque fois, afin de laisser précipiter la résine qui
n'y est que suspendue,et qui se sépare par le Mfroi-
dissemeut, Pour plus de sûreté, on filtre cette mace'
ration à chacune d~s évaporations, et on n'ajoute le
sucre qu'aprèsla troisièmenitration; alors on obtient
un syrop qui est très clair.
Remarques.
La manière de faire le syrop de quinquina à l'eau
est encore un problême à résoudre. Ce syrop doit-il
être trouble, ou doit-i) être clair ? Les sentiments
sont partages a cet égard.
Les pharmaciens qui raisonnent toutes leurs opé-
rations disent, avec raison si l'eau est le véhicule
qui doit être le dissolvant des principes d'un corps
soumis à son action, surtout à froid, sans donte on<
n'a pas eu l'intention d'extraire un principe résineux
qui ne se rencontre là que par accident qui y est
seulement suspendu à la faveur dn principe gom-
meux, qui tend sans cesse à s'en séparer par !a lof
dessfavttës, et qui d'ailleurs n'y est qu'en b<en petite
partio, si on la compare avec ce qui reste à e&traitx*.
L'eau n'ayant pas la faculté de dtssoudre la résine
on est en droit de supposer que la première inten-
tion fut de ne pas l'obtenir, et il en serait du syrop
de quinquina a l'eau, comme de l'extrait sec de la
même substance que l'on désire qu.i ne soit que gom-
meux. Je pense qu'il serait plus convenable que le
syrop de quinquina à l'eau fut trauspareutt et ne
contînt pas de résine en suspension. Je fonde mon
opinion sur ce que l'on peut avoir du syrop de quin-
quma qui participe de 1 union de la gomme et de la
résine a volonté en changeant le menstrue qui doitt
servir d'excipient.
Le syrop de quinquina à l'eau est stomachique et
fébrifuge II convient dans la fièvre Intermittente,
et il excite l'appétit. La dose est depuis 8 erammes
jusqu'à 40 (3~à§,R).
Syrop <~ ~MM~MMM avec le M/ï.
y quinquina choisi et concassé, ïgz gram. (§ v{ )
vin rouge de Bourgogne,de 4, à 5 degrés de légèreté
à roiuomètre t Mogram~
Faites macérer dans an matras pendant sept a huit
jours, en agitant de temps en temps le vase pour
renouveler tes surfaces. On doit tenir le matras bou-
ché et dans une température qui soit au plus de 8
l'eau.
à io degrés. Alors on passe à travers un linge; on
filtre ensuite la liqueur, et on obtient un vin de quin.
quina très clair et très chargé de ses principes.
D'autre part, prenez du syrop de quinquina à
s kilogram.
Faites évaporer au bain marie jusqu'à consistance
d'électuaire, et ajoutez du vin de quinquina prépare
comme il est dit ci-dessus, ce qu'il en faut pourame.
ner le premier syrop évaporé, à la consistance d'ua
syrop ordinaire.
.ReMM~MM.
Ce syrop est, comme il est facile de s'en aperce--
voir, chargé du principe résineux et du principe
gommeux du quinquina. C'est alors que l'on peut
dire qu'il jouit de toutes les propriétés médicinales
de cette écorce. On peut remarquer encore que l'on
a eu le projet de charger ce syrop du principe gom-
meux du quinqniua, puisque 1 on fatt évaporer le
syrop de ce nom fait à l'eau jusqu'à consistance
tTéIectuaIre pour le mêler avec le vin. On ne doit
ajouter le vin que lorsque le syrop est à demi ré-
froidi.
Le syrop de qui au vin a les mêmes vertus
que le précédente mais dans un degré plus énergi- {
que.
Nota. Il est des écorces odorantes des tiges de cer-
tains végétaux, dont on prépare des syrops mais
ceux-ci se font par l'intermède de la distillation. Tel
est, pour exemple, le syrop de canelle.
<o~.f .n~Ze-y Jc~M~.
Les fruits fournissent à la médecine des vertus
propres à Fart de guérir, dont le pharmacien sait
T~
tirer partie en soumettant les premiers à l'empire de
son art. Tantôt il en extrait les principes par un
véhicule approprié pour en faire des syrops ou des
extraits; d autres fois il les associe de plus près avec
le sucre, et il en fait des conserves, des condits des
tablettes etc. etc. Mais n'anticipons pas sur les pro
duiMd'opératMMMpharmaceutiquesquidoivent céder
la priorité aux syrops. On prépare de beaucoup d'es-
pèces de syrops avec les 6'nits, et le mode de prépa-
tion ne laisse pas que d'en être assez varie.
On peut distinguer les syropsque l'on prépare avec
les fruits,à raison du mode de préparation,savoir,
par macération, par infusion, par décoction, par
l'expression et par l'intermède de la icnncntation.
Syrops <hM~ par MMCdr~KW.
Ces syrops participent des principes d'un fruit
quelconque que l'on a soumis a l'action d'un véhi-
cule approprié. Exemple
Syrop de MM~~M.
Prenez muscades.
râpez-les placez
6~.gramtn.(~ij);
dans un
°;
cette rapure matras ver-
et demi de légèreté.
sez par-dessus du vin rouge de Bourgogne ,a~. degrés
5 hectogram.
Faites macérer pendant trois jours dans le vase
soigneusement bouché; coulez, et exprimez ..laissez
reposer; décantez; faites, fondre du <acre"Nanc,
Mo gram. (ï ? § xiv ) sur 5 hectogrammes de ce vin
de muscades.
Ce syrop est un puissant stomachiqueetcarmina-
tif il arrête les cours de ventre et les vomisse*
ments.
On le prescrit dans des mixtures ou des elec-
tuaires.
Syrops <r«t~ par <y~M<o~
Les syr<ms de cette espèce se préparent avec !es
produits dune mfnsKMt plus ou moins prolongée et
t &
o
le sucre. Nous citerons, pour exemple, !e syrop de
jujubes.
Syrop de jujubes, simple.
Prenez ;ujahes récentes ïz8 gram. ~{v);
pressez-les entre les doigts pour eu séparer le noyau,
et faire présenterplus de surfaces a!asubstaace char.
nue. Mettez dans un vase d'Infusion versez par.
dessus de l'eau bouillante, y5o grammes (?)&),
prolongez l'infusion pendant quatre ou six heures à
une température de quarante à cinquante degrés;
fondre sucre b!anc.
passez & travers un Ituge avec expression laites
t Miograuune.
CtanNez avec des blancs d'ceu&, et coulez a travers
un drap de laine pour l'obtenir très clair.
Ce syrop est pectoral il convient dans la toux
sèche dans les épuisements de poitrine.
lante.
récemment séparés du fruit J
Coupez par morceaux mettez dans un bam
(S v.)
marie d'étain versez par dessus de Feau bouit-
7aogram.(tbjR.)
Proiongczl mfustonpeodantdouxeheures.àune tem-
pérature de ~o à 5o deg~s passez ensuite à travers uu
Hn~e; ajoutez du sucre blanc, ï kuogram. (?!}).
Faites cuire ait bain marie, en consistancede syrop;
lorsque ce syrop est ré&'oidi, ou l'aromatise avec
u&
peu d*espnt de citron.
I! y a des-personnes qui lui donnent l'odeur du.
citron en faisant un oiéo-saceharam; mais le syrol)
n'est jamais cla~par ce procédé, et l'huile volatile
se sépare et &mt par surnager le syrop. D vaudrait
innmment mieux frotter l'ecorce du iruit avec du
sucrequi ferait fonction de râpe, etl'ajouterà l'écorce
eur la fin de l'infusion.
Le syrop d'écorce de citrons est cordial, anti-scor-
butique, carminatif et vermifuge.
La dose est depuis 8 grammes jusqu*à ga.
Syrops d'écorces ~or~Mg'c.f.
Ce syrop se prépare de la même manière que le
précédent, et ses vertus sont les mêmes.
-Dc.t.ro~M/M'~Mr~.f<M'<?c des ca'f.
Tous les extraits des végétaux, tant ceux qui sont
préparcs dans les laboratoires particuliers que les
extraits qui nous viennent de étranaer peuvent
servir u préparer une c!asse particuUere de syrop.
C'est aiatti que l'on prépare avec t'extrait des têtes
de pavots le ayrop d'opium, le syrop de karabé a~ee
t'extrait de l'arèque, le syrop de cachou, etc. etc.
Syrop <0'~MM.
Prenez extrait gommeux d'opium, ïjt grammes5
faites dissoudre dans un peu plus d'un kilogramme
d'eau de rivière ajoutez sucre M. 2 kilogrammes
clarifiez avec quelques blancs d'œnfs faites cuire
en consistance de syrop et passez à travers un
Manchet.
Ce syrop est calant c'est un somnifère doux
qui convient dans tous les cas où il s'agit de calmer
quelques douleurs vives soit internes soit ex"
ternes.
Le syrop d'opium contient environ un decigram.
d'opium par grammes ( deux grains par once).
La dose est depuis 8 grammes jusqu'à 32.
Syrop de ~r<t~.
Prenez syrop d'opium. 5 hectojgra!n.(it{);
esprit desuecin..2 gram. 4 dectgram. ( 31} )'
Mélez exactement.
Ce syrop a les propriétés du précédent, et il est,
de pins, sédatif, propre pour calmer les spasmes, les
agitations des nerfs. OnTemploie à la même dose.
Syrop dextrait de C<M~OM.
Prenez extrait de cachou.. t6gram.;
faites dissoudre dans, eau ..a56gram.;
ajoutez sucre blanc 5 hectogr. ( ? { )
dariËcz avec des blancs d'oeu&, et coulez à travers
in drap de laine.
Ce syrop est tégèrement amer, excellent stoma-
chique. La dose est une cuiller à bouche tous les ma-
tins à jeun, ou un moment avant dé manger.
Syrop par ~~enHe(&! de la <t&~o/t.
Les syrops par l'Intermède de la distillation diSe-
reat de ceux dont il a été fait mention jusqutici sous
pImIeuM rapports. Ds sont simples on composés;
mais le but que l'on se propose dans la confection
de ces syrops, n'est pas constamment le même.
Parmi les syrops simples qui s'opèrent parUnter-
mède de la distillation, on remarque les syrops de
fleurs d'orangers, de canelle, etc., qui ne participent
que du sucre et de l'eau distillée des fleurs, ou autres
parties odorantes des végétaux. Bien certainement
on a eu intention dans Impréparationde ces syrops,
de ne recueillir que les principesles plus volatils, et
de les enchaîner par le moyen du sucre dans cette
circonstance, on n'a point voulu des principes &M<
des mômes substances, par ta raison que leurs pro-
priétés physiques et médtcinales sont rée!!ementen
opposition. Nous aurons occasion de le &ire remar-
quer, en citant ces syrops en particulier.
H est des syrops par distillation d'un second ordre,
qui, tout en conservant leur simplicité, participent
de l'arôme d'une part, et des principes fixes de l'au.
tre. On peut dire que l'intérêt qu'ilsprésentent à l'art
de guérir, va en augmentant; nous aurons soin de
développer cette assertion. Enfin la troisième sorte
de syrop par distillation, qui comprend les syrops
composés de cet ordre, sont des produits d'une pra.
tique parfaitement raisonnée ils participent des
pnnc!pes volatils et des principes uxes simultané.
incut.
PREMIER ORDRE.
~~<~c<Me//eoH<ïA';r<MM&'w.
eau de canelle, simple, 5 hectogrammes ( ? ) )
sucre très blanc. t kilogt'amïne.
On met l'eau distilléede canelle dans un matra~
jong col; on y introduit le sucre après l'avoir con.
cassé, on bouche le vase avec un bouchonde papier,f
et on fait fondre le sucre en plongeantle matras dans
l'eau dont la température n*est élevée qu~à 70 à 75
degrés.
Lorsque ïe syrop est froid, on le passe a travcn
une étamme pour teséparerd'une matière spumeuse
qui !e surnage, et oh le conserve dans une bouteille
qui bouche exactement.
Ce syrop est un.puissant cordial et stomachique
i! rétablit les forces abbatues on ne doit pas le pres-
crire dans les maladies inflammatoires.
On lui a donne le nom <ï/eaMtK~wt, parce qu'on.
!'à jugé digne d'être présente &
Alexandre-le-Grand
& cause de ses grandes propriétés. Ce même nom
(alexandrin) a aussi été opnnç npç att syrop de roses
oistIHees.
Syrop de roses <~f~~e~.
delacanellenne.
des oranges amères ou bigarades
orge entier.)
Syrop <HMMCOt~oo~ ou <~ cAw~rc (t).
.de
raisins de passes mondes
}
cha<f. 6~ gram.
bourfache.).,
rëgiissesèche, ratisseeetcontnse)
cMcoree.cha~. c
~i(ÏUrI'aClle v 1 v
(~ ij ).
-jd e c
er)
des
s!mut&
es racinM
Mcent.
entier
d*auoec.) c,pm.
.}de.t.t~ ~8~
b an. 96
g6 gram.
t5 hectog.
––– de tusUage.}-
racmes o.une~ chaq. 64
cap!hure de Canada
–––––––~
SClnences
Mmeoces anUl.
d'ania.
sonnuitess~chees de romarin..)de ehaq. ï6graïnt
de Moechas.. )
des iteuM sèches de violettes.)i
––––––~– bourrache .~de chaq. 8 gram.
24 gram
34 gram
'–––~––– de bttgtûMe.)
J~~M~MM.
Le dispensaire de Paris recommandede faire une
décoction de l'orge, de la re~UMe des raMinaf de la
bourrache et de fa chicorée. Mais je pense que roo.
peut se dispenser de faire cette decoctton. L'oa anra
soin de laver Forge dans plusieurs eaux chaades,a&t
de lui eniever un principe acre qtu réside dans son
enveloppe cette précaution prise cm monde les
raisios on ratisse et ofi coupe la régtisse on monde
et on pile la bourrache,J'erysimum; on coupe menu
les racines d'aunée et de tussilage, on frotte dana
ses mainste capitiaire de
Canada~leesomautessechea
de romarin, de stoéchas on écrase les semences
d'anis,et on mêle au toutles fleurs sèchesdeviolettes,
de bonn~chet debug!ose. Tontescessnbstances ainsi
ptéparées~ sont ptacées dans un bain marie d*e<a!n;
CM verse par-dessus 4 kilogrammes d'eau; om monte
(< Oo
tM
<t)M<)e
ph.1t
MdattnettneMdt~~
dl8ulrtf
apode aus th<ntM<
iu'
~eAoafM,
y! eat teet <aM<t*<.
fIUOuft.
'°1& p<~e})))t'<fh)MMt~
yappareudisdUatoire,~tet ce n'est qu~près~neore~
de macération que l'on procède à la distillation M
bain marie. On retire 208 grandes de produit dis-
tiUé (tb &), dont on fait un syrop à part avec le dou-
bie de son poids de sucre.
On fait un second syrop avec la liqueur qui reste
dans la cucurbitC)et que l'on a séparée de dessus le
marc en la contant à travers nn hngë on y a}oate
t5 hectom'amtnes de sttcre (? "j ) et 5 hectogrammes
demiel Manc.Oti c!~n6e,eton faitcmrcseloni'art.Oa
méte les deux syrops lûrsqn'Hs sont presque n'otds.
Ce syrop est trè~estHnë ponr guér!rl'eoronement,
pour rétablir la voix qui est perdue pour exciter
<
rexpectoratton. Cn ttssure (pl'il provoque le lait aux
moumccs.
épi.
<fe ~c~<M.
y des fleurs sèches de stoéchas
g6~ram. (~ i!)).
en
des somoutés fleuries et séchécs~
de thym.tf<
c~nant. t 48n 8~
––––– de
<–––- d'or!gan.)
––––< de sauge.).
~-––– de hétoine.de chaq. t6 gram.
rhue.
––––– de romarin.)
.)
des semences de
avoine mâle.dt!
––~–– de chaq. I2 gram.
~anelle.<)
-––– ieaonu.)
gtngcmbre.1.de
de
chaq. 8 gram~
<:alatnus odorant
Oh mc!se ïes nëurs de stéchas, les sommttës Sea~
<~es des plantes; on concassé les semences, la canelle,
Je calamus on enlève l'épiderme conacé du gin-'
j~embre;on concasse cedermer; on inet le tout dans
un baiït marie d'étain on verse par*dessus de Fean
denvière, kHogrammes; on monte l'appareil dis*
tillatoire, et on laisse le tout en macet'ation pendant
~ingt-quatr&heHtee. Après ce.<emps, on procède e
h distillation M bain marie pour retirer to8 gtam'
mes f8 onces ) de lif~ear aromatique,avec laquelle
on fait un syrop particulier avec !e double en poids
de sucre. que l'on a concassée et que l'on fait fondre
au bain marie.
D'une autre part on passe à travers un linge ce
(pu est resté dans la cucorbite; on laisse reposer; on
décante,et on fait un syrop avec deux kilogrammes
de sucre, que l'on c!art6e avec des blancs d'oeufs à
!a manière accoutumée, et que l'on fait cuire en
consistance de syrop. Lorsfrue les deux syrops sont
refroidis, on les mêle pour n en faire qn'un seul que'
fon conserve dans des bouteiUes bien sèches, bien
nettes et parfaitementbouchées.
Ce syrop convient dans les maladies du cerveau et
des nerfs qui procèdent d'une cause froide il fortifie
l'estomac, chasseles vents il convientdans l'asthme,
et il excite la transpiration.
Syrop <Zt/eM~Mde pêchers par i<Kt~&td!M.
Ce syrop est placé ici par omission & sa véritable
place puisque c'est un s~rop simp!e, et non pas Utt
syrop composé. Mais il importe de le consigner à
raison de ses bons eftets. Sans doute il est bien connu
de mes confères; mais il n'en est fait mention dans
aucun dispensaire, et j'en dois la connaissance à un
ancien phnnnacien dont {'états l'élève, et qui le pré-
parait dans son laboratoire comme un syrop de sa
praticme particulière.
Prenez feuilles depechers dans lem' pleine yi-
gueur.Mogrammes(ibv!ij).
Mettez dans le bain marie d'étam d'un atambic~ ¡
versez par-dessus le double de son poids d'eau; dis-
tillez au bain marie pour en retirer cinq hectogram-
mes (ibj)de liqueur aromatique faites un syrop
avec te douMe de sucre en poids au bain marie.
D'autre part, passez ce qui reste dans la cucurbite
à travers un !inge faites an s~fop avec Mogrammes
de sucre mêlez les deux syrops loMq<)*us<Kmtpres<
,<pic iroi(b.Ce<yMpest porga~fà la dosede ga gram.
mes it a une odeur asMZ agréable une saveur
d'amande amère; il est fort estimé contre les vers.
~M y~ûjp~ co~po~ par ~MM~.
Ou prépare des syrops par in&nion qui ne laissent
j~as que crètre composés~ et on se demande pour*
quoi on remploie pas la distillation à leur égard,
comme on l'a recommandéepourles syrops qui pré-
cèdent
Dans les syrops par !ntermède de la distillation
ou se propose pour butla réunion certaine des pria*
cipes ses etvo!att!s. Dans ceux par l'In&sion, on
ne cherche qu'à obtenir les principesles plus facile.
ment sotuMes l'intention n'étant ~as la même, Je
mode de préparation devattetM différent. Combien
n*e~!ste-t-U pas de substances qui contiennent des
Principes dont les uns sont <ncréa, d'autres extrac-
dfs ~q~elqnes'nnsodorants, et qui cèdent &c!Ïemeot
ces principes Si on Mamettait ces substances à
t'ébtuMon, songent il arriveKdtqn'diesdonneraient
des produits de toute autre nature que celle que l'on
désirerait, d'obtenir il n'e<t donc pas indifférent
d'employerFinSMion ïoKqn'eDe est recommandée.
~ro~ J'<3(&~H~e e&~o~
des. eommdtes séchées et con-)
pées d'absynthegrande~de chsq. ta8 atanh
-J-–––-––pet:t<~ (~j.).
caneHe&M.
tosM Toeges moadéM et séchees
On concasse
64 gram.
~.grant.
la caneUe on incise les &niHes et les
ilenrs; on met!e tout dans un tnatrM,oa verse par'*
dessus du vin blane qui ait au moina degrés de
légèreté, du snc de com~ déport, de chaque t i~a6
grammes (? i j )v). Faites macérer pendant deux ou
trois }onrs coulez avec expression ÏaissM reposer;y
décantez faites on syrop Mt bain aMïie avec le d$a.
Jtteen.poi<k4eatcre<
Ce syrop donnedu ton aux viscères du bas ventFC~
tbrtiSe Festotnac,excite l'appétit, provo
ie&mci~.
MX iemmes; il convient dans la cachexie.
Syrop de ~~r~ coM~o~.
y
encore
<antaï citnn Mpe.
da
H'cnt8<hihe)f!)érM.t
)Kunach.
t.
baieft de myrthe ou myrth!Mea,80 gfam. (~} C~
neûet on fruits du neiKer nom
M6M.
*t
ga gcaat.
baï<MMte$ ae<tM}dechaq.C~am.
ou
doubles..
du grenattier.~
roses ronges mondées.~
Toutes ces matières étant cotthtses en dM~efs con~
veoabicment, on les fait in&tser dans un vue cloa
pendant Tingt-mMtre heures~ à une chaleur douce
de ~o & 45 degMs~ daiM duscëdecoinga etde poiret
MmvageSt de chaque t mogpaaMnc. AtoM en coule
cette tn&MMn à travers un huge; on la Msse l'eposer;
on la décante, et on ajoute a5 hectogrammes(ibv.)
de sacre que l'on ctanRe avec des blancs d*oea&, et
Le syrop de m
que l'on fait cuire à con$M<ance de syrop.
composé est astringent. H
convient dans les mtx de ventre immodérés, d&tM les
écoulements des CeuM blanchesdans iea pertes de
eang.
La dose est depuis t6 ~u$qu*à 24 grammes.
<S~p de W~0/~ ou ~&t <~ la ~OM~.
du rossolis récent exactement
des feu!cs
mondé. izSgram.~iv.)
128
récentes d*ér)'<uuum, ~8
gram.
–––––––––depulmonaire, 32 gram~
dehracinedecurcumapuiverMe, ïz uëcig.
.–––––~ de rëgUsse sèche efïU. 8 gram.
des raisins de Damas, mondés
de Jeurs pépins~ M grant.
1.
des CeoM eèahes de tussilage. M gram.
du 8<uraM du Gatinois ï eram.
Faites infttser à la chaleur du bain marle, pendant
six heures, dans z5 hectogrammes (ib v. ) d'eau
coulez avec expression latssez reposer décantez
faites fondre sucre Manc, Miogrammes clarifiez
desyrop.
avec des blancs d'oea&, et faites cuire en consistance
Ce syrop est recommande ponr l'enrobementin-
vetere, pour l'asthme et la foux rauque.,
~o~ comtpo~~ ~r~coc~on c~ ~M~oK.
L'intérêt de l'art du pharma'Men se manifeste oa
s'accroît à chaque opération qu'exécute ce.dernier.
Déjà nous avons fait remarquer, à l'égard des syrops
qui préoedent, combienl'exercioepratique exige de
<:onna!ssance et d'habileté de la part dtt praticien:
plus nous avancerons plus noua reconnaîtrons que
c'est ujte vérité qui ne peut être contestée.
Ce'nouvel ordre de eyrops composés que 1*0? opère
par la décoction et par l'tn&Mion, semblerait avoir
<me!qu'apalogie avec les syrops confectionnés par
t intermède de la distillation,en ce que, comme ces
derniers,ila partictpent de principes fixes et volattls:
:mais il existe cotre les uns et les autres des di6e-
yences sensIMes que je crois très importantes à
&Ire remarquer pour la plus ample instruction des
elèves.
II y a loin de la décoction à l'infusion, et il n'y a
pas moins loin de l'iufusion à la distillation. 11 est
vraimentdes substances qui ontbesoind'être soumises
& une ebullition long-temps continuée pour donner
Ïeurs principes, tandis que d'autres les cèdent très
aisément. C~st lorsqu'un pharmacien a plusieurs de
ces substances à employer pour en extraire lesprin-
cipes les plus utiles, qu'il remplit une tAche difucile.
D doit d'abord distinguerles corps odorants de ceux
qui ne le sont pas consulter cnsmte leur texture pour
détennmer retendue des sur&cM qu'il leur fera pre<
senter, et pour nxer a-peu-près la dm ee de la decoc<
tion pour les corps qui ne sont point odorants et
celle de l'infusion pour ceux qui ont quelque odeur
ou qui cèdent facilement leurs principes. Dans le~
syrops, que l'on opère par l'Intermède de la distilla-
uon, if entre necessatrement des corps dont !ea
priadpes sont odorants et quelques autres qui ne te'
sont PM i. 1~ distillations'opère au bain marie; le pro-
duit axtIUë est ce qtte les matières contiennent dw
plus volatil, et ce qut reste dans la oocurhite nepeM
~n'Uctncp que des principes fixes soluMesdansrea~
élevée a une température de 60 degrés, qui est celle
du bain marie.
Dans les syrops pap décoction, la températurede
Feauest maintenue à 80 degrés pendant pins omnoina
de temps et sam cette action immédiate de reau eK
ébullltion sur certains ~corpson n'obtiendrait nulle.
ment leurs prinçtpes; il est donc des cas ou la décoc-
tion doit être préférée mais comme tons lescorM
ne soutiennent pas impunément la décoction, il en
résulte que ceux qui sont dans cotte dasse sont sou-
mis à l'infusionet que cela formè une décoct4nf<t-
sion dont on peut tirer un très grand parti dans l'art
ment..
de amerir tels sont tes sytops composés d'après
sur te compte desquels nous nous expliqoerons plus9
particuHèrenienten traitant de chacun d'eux sépare~
Maac.
tartre blanc contus ï6 gram.
v
sucre Mogr.
On prend des roses pales epanotnes et mondées
de leurs calices, 6 kilogrammes;on les met dans uue
cucurMte d'étalu on verse par-dessus autogrammes
d'eaa bouillante, et on procède à l'infusion, le vase
bien clos à une température de ~o à 5o degrés,
pendant douze heurea ensuite on passe cette infusion
avec expression.
C'est avec cette infusion tirée a ciau', que l'on fait
bouiitir le senne monde avec le tartre blanc, pen-
dant un petit quart-d'heure. Alors on retire le vase
du feu et on procède à une nouvelle infusion en
ajoutant à cette décoction l'agaric, ia semence d'anis
et le gingembre concassés; on prolonge l'infusion
pendant douze heures on passe le tout à travers un
Rnge avec expression; on latsse reposer; décante,
on
et on ajoute deux kilogrammes de sucre que l'on
ctariSo avec des blancs d'ceu&, et que l'on rappro-
che par l'ébullition jusqu'à consistance de syrop.
Ce syrop est un très bon purgatif On le prend à
la dose de 8 grammes jusqu a 6~.
TïeMMr~M~.
On fait bouillir le senné avec le tartre blanc, a6n
démettre en contact l'acide tartareux en excès avec
la partie cxtractive résineuse du senné, et à l'effet
de rendre misciMe à l'eau Ja partie extractive des
rosés mêmes, et de former comme une sorte de
savon acide. Sans la présence de l'acide tartareux
ce syrop serait trouble par la suspeMion d'une pattie
résineuse uaturellement insoluMedans Feau.
t~~ 4e c~cor~~ec la rhubarbe.
y racines de chicorée sauvage, ta8gram. (~ }T.)
––– de
-–– de
pissenin. ),
cbit.ndcDt. <~<I'
< n48g~.
'feniUes de cb!corée\
sauvage,
–––de fumeten-e~de chaq. 96 gram.
––– de scoïopen-~
dre.)
cuscute.L
baies
sucreblnnc.3
d'a~ekenge.echap.64gram.
cbo!s!f;
rhubat'te
kilogr.
~1~S6~.
citrin. ae
santal
tgz gt'am. (§ vj.)
chaI>' 16 gram.
Remarques.
Le dispensaire de Pans indique un procède qut
t~est pas conforme aux règles de l'art. Le citoyen
Beaurnd dans ses ~Ma~ ~~n?MK?<c, reetUto
le procédé du Codex mais il laisse encore beaucoup
& désirer aux praticiens exacts.
Le cit. Granet, phat'macienaMonaco,&cons!gne
dans le Tour/M~ ~<<MMc~, page 243, un procède
qui e<t préférableà tout ce qui est connu jusqu'à ce
~ur. il fait trois syrops séparément; l'un avec la
décoction un second avec riniusion de rhnharbe,
et un troisième avec i*ij)ifusion du santal et de la
cauelle. Le procédé de ce pharmacien démontre un
praticien instruit, dont la main est conduite par l'es-
prit de la méthode b~sée sur des connaissances
exactes mais ma pratique particulière m'a fait con.
naître qu'il était possible d'être aussi exact que le
citoyen Gr<Mct, et d'opérer d'une manière beau-
coup plus eimple. Il y a plus de vin ans que je fais
le syrop de ducoré~ <:9mposç de ïjEubarbe, par ua
procède que les élèves qui ontsuivi mes cours sesont
empresses d'accueillir, et qui est tel que je vais le
décrire.
On prend les racines de chicorée, de pissenlit;
tes ratisse pour leur enleverl'épiderme; les on
ïongttudmaIenMnt et transversalementon coupe leur
&tre présenter plus de surfaces. On lave le pour
chiendent
dans plusieurs eaux chaudes. ou mieux
''atMse l'épiderme, qui récèle encore o~ r
uu principe acre que 1
1 on doit en séparer oo
coupe cette racine par mor. 'j'
ccau~ On fatt bouillir le tout dans une suffisante i
quantité d'eau (environ trois Miogrammes), KMqii'a
ce que les racinessoient HexiMes sous le doigt. Alors )
un passe la décoction à travers un linge, et on la
verse
toute bouillante sur les feuilles des plantes qui en.
trent dans la compositioa de ce syrop, ainsi que sur ¡,
ïes fruits de i'atkckenge. -On a eu de hacher les
feuilles et d'écraser les &uits. On somfait infuser à
température ~t0 à 60 degrés pendant deux heures.
de une.
une autre part, on déchire la rhubarbeavec des
tenailles ou concasse la canelle on rape le santal
citrin on met ces trois substances dans
Mïeace; on verse pap-dessus S hectogrammes un vase de
d'eau
bouillante,on prolonge t'in&Mion à une température 1
de ~<t à 5o degrés, pendant ou heures.
C'est alors que Poa procède à la confection du
syrop. On coule à travers un linge avec expression
~a prenuère décoet-infasion; on laisse
décante onya}oute le sucre; on clarifie reposer; on
blancs d'œufs; on passe a travers un blanchet avec des
drap de laine, {asau'A ce que le syrop soit clair: ou
le&tt cuire jusqu'à consistance d'électuaire. Lorsque ou
~svrop est presque réfroidi on y mêle l'infusion de
rhubarbe et autres aromates que l'on conlec &
a
travers un linge et dépurée parle repos. Il faut que
le syrop soit assex cuit pour que l'addition de l'infu-
tion ramène à la consistance d'un syrop ordinaire.
Par ce procédé, on obtient un svrop qoi pat-ticine
de lextractif des racines des plantes, de tous 1<~
ynactpesdc la rhubarbe, de Faronte au santal et de.
la cancHe. Ce syrop doit être très transparent. Lors-
qu'il est iroid, on ic coule & travers une étamine, et
ou le conserve dans des bouteilles soigneusement
bouchées.
Le syrop de chicorée purge doucement la bile; tt
coMYtcat aux enfants nouveaux-nés pour purger ie
tnccomtun,pourappa!6e!est)'anchëes,pourdissiper
les convulsions. La dose est depuis t6 grammes tue-
~48.
~f rhubarbe
<caneHe 6t!e
.)
t~y<)p de ~~r~c de Z)~o<&!&
cho!s!c.)
&'UtMesdesconenton'~dechaq. 48 gram. (§ j.
de
potasse carbonatce
g!ngembrc
~in~embre
6 gr:nn. (g ).
~grant.~decig.
&)
1.
( ) C. lui été daneO p~ que M composition <t< MmatM «t
ww <tt nom
« t<M <t« Mtdtt. <
et on coûte h travers le drap de laine le syrop avant
mi'i! soit cuit, parce qu'étant chargé de'beaucoup
d'extractif, il passerait plus ditÏtcuement s'il était
d'nne consistancede syrop.
Sur la fin de la cuite du syrop, on met le fenouil
et le géroite concassés dans un Hnge en forme de
nouet, assez lâche pour que la matière puisse s'im-
prégner librement du ilufde syrupeux et lui commu-
niquer son odeur. Lorsque le svrop est cuit, on ie
retire du feu; on attend* qu'il soit rétroidi pour le
mettre en bouteilles. On te conserve bien bouche
dans une température fraiche de g ou degrés au
plus au-dessus de o, par la raison qu'il a beaucoup
de disposition & !a fermentation.
Le syrop de pommes composé cstnnpnrg~tifdoux;
I! est apontif et hystérique. La dose est de 32 il 6~.
grammes (§)&§i)).
Syrop de ~OMtM<M /tey~0~
racine d'helléborenoir 32 gram. (§j ).
potasse carbonatée gram.
On monde la racine, on la coupe par tranches,
et on l'écrase dans un mortier de marbre avec un
t
pilon de bois. On place cette racine dans un vase
d'infusion qui puisse être bouché convenablement
alors on ajoute la potasse carbouatée, et on verse
par-dessus de l'eaubouillante. On prolonge rintusion
pendant 2~. heures; ensuite on coule à travers un
linge avec expression. Cette infusion étant clarinée,
d'abord par le repos, ensuite par le drap de laine ou
blanchet on la fait évaporer au bain marie, jusque
consistance d'extrait sirupeux;~n !a m6!e avec du.
tyrop précédent, t Utogramme (? ij ), et on ajoute
de la teinture de satran, 2 grammes.
.RenMryM~f.
j~
La racine d'helléborecontient un suojaere de na-
ture résineuse, qui est un drastique putssant; mais
la potage, en <a combinant avec cette substance
ïamaae & t et«t savouneux ou! la rend miscible &
l'can et à nos !!queurs, et a&aihHt beaucoup !& pro-
priété purgative. La teinture de safran ajoute aux
vertus de ce syrop, qui est plus purgattf que le sïrop
de pomme* cot~pose. On le reconnuanJopourîever
les obstructions des viscères, pour exciter les ëva<
enations périodiques des femmes, n purge la tnë)an-
co!ie. On en Eut tan'e usage aux fous et aa& tempë<
raments atrabilaires.
<S~rc~ <~c MercM/'M/e vulgu <Zc/<Mg~eMe~caZ~ra
dc ~e/He.
OM
y du suc dépare de ntercutiale, t Mtogr.(lblj).
'–––-–- de bourra-)
che.de chaq. 256 gram. (? ij ).
-––––debu~tose)
des racinee d'Ins nostras. 6~ gram.
––––– de gentiane. ~2 gratn.
dum!eîMancchoist. t~hectogr.
dn vin btanc gS~ gram. (§ xi{).
n est & propos de prendre les racines secLes par
préférence, alors ou n'en pèse que te quart (te ce qm
est présent dans la fbrnuue. On met ces ractaesen
Tnaceratton dans le vin blanc pundant ~.). hetTres;
ensuite on con!e cette macération, et on la taisse
dépurer par le t'epos.
D'une autre part, on fait Hqnéner le miel dans Jes
<ncs des plantes, et après une légère éhuHttioo, on
cooteà traversandrapdelame pourpuri6erlesyrop.
On fait cuire ce syrop bien au-deta de la coite d'an
ayrop ordinaire afin de pouvoir y ajouter Je vin
MancchaTgedes pnncipesdel*n'l8 et de la gentlane,et
que le syrop soit encore assez cuit pour se conserver.
D vaudrait innniment nuenx &h'c cnjre beaucoup
plus Je syrop, ann de ne pas faire évaporer ia macé-
ration vfneuse.
Si Fon veut rendre ce syrop purgatif, on <a!t in-
&Mei' daa~lM sucs de plantes dëpurés, 'tes fenUi~
<~senaeatondë.Sgram. (§) R).
Ou
On prolonge cette infusion pendant quatre heures,
& une température de ~.o à 5o degrés.
t
Le syrop de mercuriale a reçu ptusieurs dënotni-
nations, que nous avons citées aRn de le connaitre
sous tous les nomsqu'ita p!u aux divers auteurs de
lui donner. Ce qu'il y a de certain, c'est qu'U a des
propriétés importantes, telles que eenes de purger
tes sérosttés, de chasser les vers, d'excitert'appetit.
}t convient dans t'asthme, dans la suppression des
règles. On le donne à la dose depuis t6 jusqu'à ~8
grammes.
Remarques.
Ce syrop serait mieux placé parmi les miels de
pharmacie que parmi les syrops, puisque !e!n!e! en
est !c condiment et non pas le sucre mais t! est géné--
ralement connu sous le nom de ~'r<M'. H n'a pas
besoin d'être clarifié avec des blancs doeu& comme
la plupart des autres miels, parce que le vin qu'on
lui ajoute sur la fin, fait précipiter i'alDumine des
sucs de plantes, soit par son côte alcoolique, soit par
son cote acide qui se forme ou se développe des que
le vin éprouve a plus tégère action du calorique.
Syrop M<~f/r< <M~'Mg'C~.
de la rhubarbe choisie, cou-
menue.
pée
santatcitrinrapé. »
~Sgram.
caneHe~oncassée.chaque m.
myrobolans citrins. gz gram.
4
~gram.
decoction de plantain. 5 hectogr.
D'autre part
rosesrouges sèches, mondées
ongtets.
balaustcs.
de leurs 6~. gram.
32 gram.
groseiHes.chaq.MSgra.n.
suc de bcrbéris )
–de
eau de
sucre très
roscs.
b!anc.
n gram.
128 gram.
y5o gram. (? {!.)
On fait une forte décoction de plantain, que Fon
j
irerse, à la température de l'ean bouillante, sur les r
myrobotans citrins mondésde leurs Boyaux, et sur
Ja rhubarbe, qui a été tenaillée pour la réduire
en
petits morceaux. On prolonge HnMsion pendant
douze heures & une température de go & ~o degrés.
D'un autre cuté, et pendant ~e nième temps, on
fait infitser les roses rouges, les bataustes, le santfd >.
citrin et la canelle dans 1 eau de rosés, et les sucs de
groseilles etde berbéns alors on passe les deux in- f
fusions, et ou fait deux syrops séparément; c'est-a. ij
dir e, ~ue l'on prend 2ô6 grammes de sacre, qnc
l'on fait fondre nu bain marie dans i'Infuston dont
les sucs et l'eau de roses sont l'excipient. Le second J
syrop se fait avec l'infusion de rhubarbe et le reste }
du sucre ~hectogrammes ) on le fait évaporer nu
bain marie jusqu'à consistancede syrop. j
Lorsqueles deux syrops sont reiroidu, on les mëte j~'
i'i
deux parties de sucre et une de sucs de ces plantes.
Les syrops ému!s!fs participentd'un principe hui-
!enx et mucitagmcux obtenus par l'intermède de
J'eau et la percussion. Le ayrop d'amandes, dit d'or-
geat, nous servira d'exempte a citer.
Syrop <ye/MM~cr/
Prenez de la fumeterre dans sa pleine vigueur;
pi!e<, exprimez,et ctariRe~ !e suc exprime, en le tai-
sant chaaHer et en le passant à la chausse ou& travers
uu Manchet, tusqu'a ce qu'il découle très clatr. Alom
sucreblanc.
~sttcdeftuncterre. 3 parties;
2 parties.
Faites cuire ce mélange jusqu'à consistancede syrop.
I.e syrop de i'tnneten'e est dépuratif, il convient
dans les maladies cutanées, dans les affections dar-
–
treuses, et dans les dartres mêmes. On prépare de
la même manière les syrops de bourrache,
de buglose,
de chtcorée,
d'ortie mineure.
Syrop <7e bourrache.
(~e syrop porte à la peau; il est dépuratif et apé-
ritif.
<S~ro~ de buglose.
Les propriétés de ce syrop sont égales à ceUcs du.
eyrop de bourrache.
Syrop de cAtcori~<?t
Ce syrop est tonique, stomachique et antelmenti*
que, ou propre contre les vers il est recommandé
dans les maladies cutanées.
Syrop d'ortie mineure.
Le syrop d'ortie mineure est astringent il est
recommandé dans les relâchements desgfandes~
9 dans
les écoulements blancs des &mmes.
t J~fap <~s lierre yerr~~ra ~fcc
j
t.
¡
l'
f
F
¡~
a
-1
<;t avec addition d'un peu d'eau, et ensuite FexprM.
&ion mais t'ai remarque que
ce syrop n'avait ni la
Mvcut', ni lodeur de celui qui est'fait comme il est
dit ci-dessus. La chaleur du bain marie suËit pour
opérer un commencementde coction des choux, et
cette actionducalorique donnelieu à des développe-
ments, a des combinaisons entre les principes du
chou lui-même. Ce qu'it y a de certain, c'est que ce
syrop à une odeur dnydrogènesulfuré qui n'est paar
JeveJoppé dans le syrop de chou que l'on n'a pas
ramoih par le calorique.
Syrop de TMCO/MM~
du suc de nicotiane. t kilogr.
de l'hydromel simple 'y5ograto. (&jH.)
de l'oximct simple. tzS gram. ( iv. )
Faites digérer dans une cucurbitecouverted'un linge,
a une température de 20 à 25 degrés séparez la
liqueur qui surnage la matière qui s'est précipitée;
continuezla digestion jusqu'à ce qu'il ne se précipite
plus rien dans le vase de digestion alors ajoutez le
double de sucre en poids sur une partie de suc de
nicotiane, et faites fondre au bain marie.
JÏCM~~M~~
Ce u'cst pas une simple digestion qui s'opère par
lu présence de l'hydromel et de Foxtmel, c'est une
vëntab!e fermentationqui sature d'oxigène l'extractif
de la nicotiane, et le précipite comme devenu inso-
iubtc dans !e fluide aqueux. Cette oxigénationdereT:-
traetifde lanicoHane corrige beaucoupla force dra&-
tiqae de son suc.
Le syrop de nicotmne préparé par le procédé qut
vient dctre indiqué, est recommandé dans les affée-
tions de l'asthme, de la toux humide, dans les mala-
dies catharatcs ,et même pour guérir répitcpsie. Ott
le prend depuis ~8, t2 )usqu';n6 grammes. Il fait
évacuer par haut et par bas..
Lorsqu'il excite des. nausées ou le vomîssemcDt~
on les dissipe bientôt en prenant tin verre de vin
chaud aromatise avec l'eau de Heurs d'orange ou de i
canelle.
~v'e~ de coc/t/M.
suc dépure de cochlearia.. ~S6 gram. (2 viit).
sucre btanc concasse ~6 gram. (2 xv).
Faites un syrop suivant Fart.'·
JRe~<7~MM.
On doit employer le coch!éana lorsqu'il est dans
sa plus grande v!mteur. On ie monde, et on en tire
le suc par expression, que l'on dépure a &'o!d par ta
<tration alors on Cut fondre le suc dans les vais-
seaux clos. On peut y ajouter, lorsqu'il est froid, un
peu d'esprit ardent de cochléaria.
Ce syrop est un excellent dépuratif du sang et de
!a lymphe, il est apéritif, auti-scorbutique; il lève
les obstructions de la rate, du mésentère. La dose
est depuis 8 grammes jusqu'à gz.
On prépare de ia même manière
deLeccabunga.u
cresson.)
tes syrops de
de cerfeuil .i ~cocMeana.
Syrop ~/)'M~ ~crj.
que
sucre blanc.
inanicre des sucs vineux.. ïS hectogramme~~
i MIogramme.
Faites évaporer jusqu'à consistance de syrop.
Remarques.
La manière d'employer le suc dé nerprunapporte
des différences bieu sensibles dans le syrop.
Le dispensaire recommande le suc vineux de. ner-
prun. Lecit.Déyeux a fait de !a préparation du suc des
haies de ce fruit, pour en faire un syrop, le sujet d'un
mémoire très intéressant qui est consigné dans ïo
/OM/7M/ <~ ~wwcc~ pag. 80. L'expérience lot
démontré qne ce suc, fermenté jusqu'à ce qu'H ~)t
amené l'état vineux, formait avec le sncre uu syrop
sur iesvertutiduqucjon pouvaitcompter.Long-tftnps
avant quête citoyen Deyeux n'eût rendu puMiques
ses expénences, nous avions remarqué, plusieurs
pharmacienset moi, que lesyrop de nerprun n'était
pas !e même dans toutes les pharmacies quoique
préparé avec du suc de ce fruit, et nous avions pensé
que cela pouvait dépendre de deux causes la pre-
ttuère, de la difïërence dans la maturité du 6-uit
la seconde, de la manière de dépurer son suc ex-
primé. En effet, !e suc du nerprun qui n'est pas
mûr, est de couleur saf&anée; si ie frmt est mûr~ H
est de couleur verdâtre, et s'il est plus que m&r, il
donne une couleur écar!ate.
Si l'on fait le syrop avec du suc nouvellementex-
primé du fruit de nerprun et le sucre ce syrop con-
serve )a couleurverte du suc; mais si l'on fait fermen-
ter ce suc jusqu'à ce qu'il ait acquisune odeurvineuse,
alors le syropprend une couleur rouge. On pense
bien que la dtfMrenee ne doit pas être moins sensi-
Me dans la saveur que dans la couleur. Le syrop de
nerprun, dont le suc a fermenté est d'ane saveur
amere qui ne laisse rien de résineux dans la bouche,
tandis que l'amertume du premier syrop est forte et
Acre sur l'organe du gofit.
On doit préférer le syrop de nerprun dont !e suc
a fermente,parce que ses propriétés médicinales en
sont plus constantes.
Le syrop de nerprun est un excédent purgatif
hydragogue qui convient dans i'hydrcpisie, dans les
matadtes de la peau; c'est un excellentarthritique.
Sa dose est depuis grammes ;usqa'& .(S.
.Des syrops. ~nM&{/f.
Ce sont les syrops du second ordre de ceux que
l'on obtient par l'intermède de la pen'ns.sion et de
l'expression.Ici, ce n'est pas le suc aqueux des végé-
taux, c'est leur suc huileux et mucilagineux que 1 on
obtient par l'intermède de la percussion et de Jeun
hahUenteot incorporée avec la substance émulsive.
Toutes les substances qui contiennent un principe
mucnagincnx et huileux peuvent servir à prépamr
(ies syrops émulsifs; mais on désigne plus particuliè-
renient les syrops d'amaudes ou (Forgeât, les syrops
de pistaches.
Syrop <~oy~M~ ou <f<t?M<ïM~.
des amandes douces bien saines, bien Nourries,
sèches de
amandes
l'année.
amères. 286 gram. (§ viij ).
t~S gram.
auatt-e semences froides.. gzgt'am.
Mondez ces amandes de leurs pellicu!es les plon-
dans l'eau chaude, en
acant
do)gts. et ensuite les en les pressant entre les
en mettant dans l'eau froide,
comme nous l'avons indiqué en parlant de l'étnal-
sion. Retirez ces amandes de l'eau; séchez-les dans
un linge; pilez-les dans un mortier de marbre avec
les quatre semences n-oides, avec
un pilon de bois,t
en mterposant leurs molécules avec une partie du
sucre destiné pour le syrop, et aussi un peu dcan
pour faire une parfaite émulsion et empêcher <)ne
1 hune ne se développe. La quantité d'eau destinée
pour celle des amandes est de 9~4. gram. (tb ) S xiv)t
et celle du sucre est de. ïôhectog. (~jij).
Lorsque l'émulsion est en p&te impalpable, on
passe à travers un linge avec expression;ensuite on
y fait fondre le sucre au bain marie. Lorsque le sucre
est ibndu, on le laisse refroidir; il se présente M la
surface une pellicule saccharine qui est assez solide:
d oranges.128
on verse par-dessus un mélange d'eau de i!curs
cttrons.
esprit de
grammes,
26 grammes.
Cette eau dissout la surface crystalline sucrée
agite le tout pour former un mélange exact, et on on
le
met syrop ou en roulots, ou en bouteilles.
J!w«~<yM~.
C'est mal'à-propos que l'on prétendrait fitire un
syrop qui uc se séparât pas &vec te temps. La partie
<!uiu!s!(.)nnée ne demeure interposée dans le sucre
qu'autant qu'elle s'y
de trouve enchaînée par le sucre
1 ui-mëmea raison sa consistance sy rupeuse.Quel-
ques praticiens font leurlait d.'amandes.avecl'eau de
chaux~ ou de l'eau de potasse; mais il faut rejeter ces
tuayens connue contraires et préjudiciables à lu
bon te de
ce syrop.
Quelques personnes d'une profession étrangère &
ïa p!iat macio &lsi6ent ce syrop~ et le font avec du lait
<ic vache et un peu d'émulsion d'amandes mais I&
lait ne peut pas se conserver par le sucre, et le syrop
de lait se gâte et fermente de lui-même parce que
le lait contient par son union avec le sucre tous.
les étements qui doivent donner naissance à la fer-
mentation.
1/oxigène du sucre et l'azote du lait forment de
l'air atmosphérique, l'un des pretniers agents de la.
iermentation. L'hydrogène du sucre et l'azote du lait.
formentde l'ammoniaque,etbientôt tousles eSluvea.
de puti'tditc sont eu jeu.
Le syrop d'orgeat a été ainsi appelé, parce que 1~
<!ccoctîond'orge est recommandéepour faire l'émul~
siun d'amandes mais on supprime généralement
cette décoction,comme nt, dUn'etitilit4
otre d'une,
ne pouvant èlie utitito
absolue.
On doit remarquer que, dans la confection du
syrop d'org~t, le sucre ne se rencontre pas dans les
proporttons qui appaftienuentauxsyrops en gênerai. 1
Dans cette cIrcou'Hance, l'eau est déjà tcÛemsnt
chargée du principe émulsif des amandes qu'elle
t~est plus habile à tenir en solution une plus gt-ande
quantité de sucre mais aussi ce syrop n'est pas pro"
tégé parle sucre, etn'est pas d'une très longue garde.
On doit le renouvelertous les six moi~ au plus tard
1 1
et ne jamais le tenir dans des bouteilles qui ne soient
pleines.
Le syrop d'orgeat est rairaMussant. On peut le
substituer aux ëmutsions en en prenant un peu avec
de l'eau, ~o~~ émulsion.
Syrop de /yM<McAM.
Le syrop de pistache est de couleur verte; il par-
ticipe de cette qui appartient a ce fruit émutsl~ On
prend les tnemes doses d'amandes de pistaches qun
ceitesqutsont désignées ci-dessus est amandes douées
et amères pour le syrop d'orgeat et la ntémc quan.
tité de sucre. On iaft uquéucr le sucre au bain marie.
Le syrop de pistacues est tempérant, rairaicaissant.
On en fait usage comme du syrop d'orgeat.
Des syrops par /*w~M<Me /e7 MeK~~o~.
Les syrops de cet ordre comprennent les espèces
de syrops qui sont confectionnés avec les sucs expri-
mes de certains fruits acides dont le suc augmente
d'acidité -par la fcrmenttttiou, ou qui sont préparés
sncrc très
(:).
avec des produite immédiats de la fermentation.
ro/) &?'07M.
suc de timons rccemmentMprime
et dépure
Hanc. partie.
parties.
Faites tiqnenet' le sucre après l'avoit' concaiise dans
ce suc, a une chaleur de 40 degrés au plus. Lorsque
1
sucre blanc.
vinaigre rouge ou blanc, 5 hectog. ( ? ).
t 95~ j
gram. (? j §xiv).
Faites tondre le sucre à une chaleur extrêmement
douce; laissez réiroidir, et coulez & froid & travers
une étamine.
Le syrop de vinaigre est anti-putride~ calme les
ardeurs de la fièvre et la soif brûlante.
Voyez tWïWFre pour connaître les qualités que ce
fluide acide doitavoir pour étre employé avec avan"
tage.
Syrop de f~y/M~OM~.
Prenez du vinaigre frambroisé bien filtré et Jn
sucre Hanc dans les proportions semMaMes a celles
ci-dessus. Faites un syrop selon rart.
Ce syrop ne dtf!ere du précédent que parce qu'il
participe de la saveur et de l'odcur de la framboise.
Voyez w/M~fe<WK~oMc.
.D&f syrops acidules.
Ces syrops participent d'nn acide et d'une base,
mais avec exces d'acide; quelquefois ils sont le sim-
ple produit d'Moeunion du sucre avec un acidelibre,
seulement étendu dans Feau tel est, par exemplei
le syrop de camphre.
Nous avons pensé que Jes syrops de cette sorte
devaient être rangés sous une acception particulière,
par la raison que, quoique d'une saveur acide, et
ayant sous ce rapportqueJqu'anatogie avec les syrops
qui précèdent, Tus en différent t". en ce que s il en
est qui participent uniquement d'un acide, l'acide
n'est ni naturel, ni le produit de la fermentation;
tel est le syrop acide de camphre 2". en ce que les
autres syrops acidules partictpent d'une base avec
excès d'acide; tels sont les syrops de corail et de
phosphate acidule calcaire.
Syrop <!CM?e de camphre.
y t
acide catnpborique ( ) t6 gram. (§ ).
eau distillée ~56 sram. ( $ vi!}
sucre blanc 5 hectogr.
Syrop de corail.
Prenez du corail rouge en pondre, 6.{. gram. (§ t)).
Mettez dans un rnatras; versez par-dessus du suc de
Lcrbet'Is ce <m!i ça fitut pour dtssoum'e contptettc- L
tneut le corau, et au-dc!a pont' conserver au tnëiange
un peu d'acidttë ilitrcx !a dissc!ut.ion ajoutez du
sucre blanc, g5z {~'aannes (? { xjv) par chaque a
hectogrammes ou 100 gramme de suc faites fou- 1
dre le sucre au bain mmie laissez refrotdtr; cou!ex t¡
à travers une étonne; ~joutu<!SYi'op de kermès, 38~
granunes ( xtj ), et conservez'pour l'usage.
Tïew~r~Mej. ¡
sucre.
Prenez gomme arabique
eau commune
tzSgram. (~)v)
a Mtogr. (&iv)
2 kitogr.
faites fondrela gomme dans de l'eau coulez a travers
Mn linge avec expression ajoutez !e sucre; clariCex
,avec des Mânes <fœuïs, et ïtutes cuire en consistance
.de syrop. ·
~~cr~MM.
Remarques,
On est oHigé d'empïoyeruneplus grande quantité
d'eau qu'il n'en faut relativement an sucre pour faire
ce syrop, parla raison que la gomme a besoin d'être
cartaitement dissoute. Un ne craint pas de faire
~ouiUir
la gomme, parce qu'elle ne contient rien de
volatil.
Ce syropest d'un grand usage actuellement; on
remplote dans la toux, les maladies de poitrine, les
crachementsde sang, les retacbements des glandes
ïes écoulementsde ucurs blanches, i
etc.
Syrop <f<Hn)MOMM~M~ ou contre f<M~)Mf.
y gomme ammoniaque en larmes S~gram. (~ij).
légèreté.
6 degrés
vin blanc de 5 à de
z5ogram.(~vii)]f
Divisez la gomme ammoniaque; faites-la dissoudre
dans le via, en triturant dans un mortierde marbre:s
coulez à travers un linge introduisez cette solution
dans un matras; ajoutez !e double en poids de sucre
concassé faites fondre au bain-mane coulez le
syrop ïoMqn'il est froid à travers une étamine
conservez dans des bouteilles bien bouchées.
Ce syrop est incisif, détersif et désobstructif. M
passe pour être specinquecontre l'asthme et les aSec-~
tions hypocondHaques.
La dose est depuis ~grammes jusque g~.
Syrop de ~MM~c.
y du mastic choisi en larmes
et un peu contas. < 6~gram.
384 gram. ~xlj).
eau de mastic (1)
Laissez macérer pendant trois jours dans un matras
bien bouché coulez ensuite, ajoutez le double dtt
poids de sucre.
Ce syrop est recommandé dans les maladies qui
procèdent d'une cause froide, dans les catharres, e~
pour fortifier le cerveaa.
La dose est depuis t6 jusqu'à ga grammes.
~ro~&ec~MeJe ~~TSM~cM~~K~M~Ja/?o~M~
Prenez sulfure depotaMe. tShectogï'.fibii}).
vIndeCanarie,
< 6Agram.
M.
Prenex acide aceteux distit!é. a56 gram. v!i}
oxide rouge maron de
mercure ou précipité
per 2 gr.6déc!gr. i}~.
Taites dissoudre complettementa 1 aide d'une dooce
chaleur.
D'autre part
Prenez du mercure très pur. 96 gram. li)
acide mttigne précipité, 38.). ~ram. § x!jj.
Faites ega!etneatdtMOudre. Atoutctalcoot & trente-
sept dearés, t5 bectog. ~ib !i} On introduit ce mé-
tange dans une comuc, que ron place sur un bain
de sable on adapte un recipient, et on distille jus-
qu'à siccité.
Pour confectionner le syrop dit de JE~/et, on
prend de la première dissolution, a~ gram. ~5 v<
ae!aseconde,dlstil)éeavecra!coo],6.tgratn.(~ t)~.
On mêle ces deux liqueurs, et on les ajoute cinq
dëcititres de syrop simple de sucre ~ib )).
DeMa~Me rece~?.
Prenez acide aceteux distiue. 38~ gram. x!{
oxidemaronde mercure
~e. a gr. 6 dec! g. n~
pur.
ou précipité ~w
mercure très
<cide nitrique précipité
oj5 gram.
768 gram. ~x~v~.
tij
blanc.
6 grammes ~g }
etherottrtqucrecttRa. a grammes~ S
&
5 uectogram. ~ib )
syrop de sucre
(Jn JMitdtssoudre le n!ttate de mercure dans uu mor-
tier de verre, avec le moins d'eau posstMe, et on
tnéte cette solution avec le syrop H'old ot l'étber
mtnque, en Fagitant dans la bouteUlc même oit on
doit M conserver.
Ce syrop peut se conserverpendant quelques jours
«ans perdre sa transparence, conséquemmentsans
éprouver de décomposition mais comme !'& fort
bien remarqué BotMMO~tLagrange lui.même,toutes
les fois que les nitrates mercuriels sont mêlés à des
liqueurs alcooliques ,et même seulement à ream ett<
sucre, il est presqa'impostible qt*U$ ne <e décom-
posent pas.
Le citoyen Chaussicrn'hésite pas de dire que toutes
les précautions possibles prises soit pour être bien
assuré de la pureté des méuicamentssimples poureu
faire des combinés, soit l'exactitude dans la prépa-
ration ne suffisent pas pour donner une garantie
positive de la fidélité du médicament. Il propose
d'administrer le nitrate de mercure, en en saturant
de l'eau distillée, et eu le faisant prendre par gouttes
dans de l'eau d-Mullée sucrée sauf & en au~ueuter
la dose progressivement.
Nota. On prépare quelquefois nn syrop mercu-
riel avec une solution de mnriate snr-oxi~ëoëde mcr-
cure, au lieu de nitrate mercuriel et le sucre. On
reconnaîtrafacilement la substitutionen versant sur
ce syrop quelques gouttes de nitrate d'argent; il du
se
précipitera aussitôt des flocons blancs qui seront
muriate d'arBent.
Le syrop de Belet est recommandé dans les ma!a-
di«s sypbiUitiques.
Syrop cA<t/<&
Prenez suttate de fer bien pur. 32 gram. f § )
Faites dissoudredans de l'eau très pure, z56 gratumes
~"J laissez reposer la solution jusqu'à ce que
tout l'oxide }aune, qui s'est formé, soit pMciptté.
Décantez la solution faites-y dissoudre gonnne ara-
bique Manche, 6A grammes (§ ij~; sucre blanc
ï kdogramme (? ij). Faites un syrop à la plus douce
chaleur possible.
~MM~MM.
La gomme arabique donne de la consistance à ce
syrop, et empêche que le sulfate de fer ne se couver-
tMse en oxide.
Ce syrop convient beaucoup mieux auxpersonnex
d'oji tempérament br&lant, que le syrop mit avec le
vin chalibé.
Il atténueles humeurs, purifie le sang, désobstrue
les glandes et les vMceMs, donne du ton à la RbM;i
il convient dans rhémorrhagie,tacachexie, t'hydfo*
ptsie, les p&Ies couleurs, les aHections hypocondrta-
t{ues, et ttutite fortement les afteotions hystéri-
ques.
Ce tyrop, au rapport de ~<V~<M~, ne convient
pas aux cotMtitutioMs t~s délicates.
<y~ro'p ~M~M~.
Pt'enM oxide d'anttmoinc tulture
vitreux gram. ~§'!).
du Rhiu.
versez par-dessus du vin
38~ gram. (~ xi) ).
Faites macft'er pendant trois )0t)rs & une tempéra-
ture <ie t5 à 2o dceree. Fthrex ensuite à travers un
papier sans cotie. Ajontex sucre Maoc concassé, 67~
~ratn. ( ? ) ). Faites fondre le sacre au bain-
matic.
~c/M~r~Me~.
On doit employer l'oxide d~autimoine sulfuré vi-
treux, ou ven~ d'antimpine <'ou!eur d'hyaciate en
poudre impatpabtc on l'introduit dans un matras;
on verse par-dessus le vin du Rhin;l'onon bouche le
tnatras avec un vase de rencontre, que lute exac-
tement. On a soin d'agiter circulairementle rnatras
de temps en temps, ann de mettre l'oside en contact
avec le vin )usquc dans ses molécules les plus ulti-
mes. On élevé !a température a ï5 ou M degrea pour
d'acettS-
faire éprouver au vin un commencement
cation. H s'opère une vé< itaMe combinaison nn acé-
t!ted'anttmomequi&etrouveédulcoréparlaprésence
du sucre.
Ce syrop est destiné pour les tempéraments déli.
cats. n excite le vomissement à la dose de aufsi
gram.
jusqu'à d'g t à 3 v). On le fait prendre eu
lavement dansiapoptexte $oreu$e, depme gz gram..
~qu'&~Sd~ta~R.
~r<~ <M<tp~or~Me<ït~/mo~oK~cG/<ï«&e~.
Prenez oxide d'antimoine sublime
tttnomc.
ou ileujrs argentines d'an-
a gram.
On réduit cet oxide en poudre hnpatuable en l'in-
3 & ).
troduit dans un matras ou dans un poètou d'argent;
,on verse par-dessus de l'eau bouillante axo gram.
( § x ) on iaitbouillir un instant; on filtre ianqueur;¡
on en pèse 286 gram. (~ )~, que l'on met dans un
matras avec sucre 6n conçusse, 5 hectogram U;
on fait fondre !e sucre au bain-marié, et lorsque le
eyrop est froid, on le passe travers une étaunne~
et on le conserve pour l'usage dans des petites bou-t-
teilles, afin de les maintenir toujourspleines.
Ce syrop est estimé (ëbrifnge dans les Sevrés Intcr-
mtttentes on lui attribue la vertu diaphoretique et
celle de convenir dans les maladiei; scropitulenses.
La dose est depuis 8 gratn. jusqu'à C~gjià ~i~,
Des ~ro~ qui participent des végétaux et des
tM~MK-y.
Nous avonsdûfaire une classeparticulière de syrop;
~e cette sorte, parce qu'en effet ils sont pourvus des
principes qui appartiennent aux animaux et aux vé-
gétaux simultanément, et qu'ils ont des propriétés
chnniques qui les distinguent. Ces syrops sont plus
sujets que les autres espèces qm précèdent a subir les
diverses loisdelafertntintation.Os contiennent, outre
la gélatine animale dont on rcconna!t par tout la
présence par l'addition du tanin,quia la propriété de
jui donner de la consistance et de la précipiter du
fluide qui la tenait en solution, ils contiennent le
principe azotique qui caractérise les matières anitna-
îes, et la disposition très prochaine de ce principe à
la combinaison, a l'oxigene, à l'hydrogène, avec
qui il forme de l'air atmosphérique du ranunonia-
<tue, etc. donne lieu à des causes d'altération, que le
pharmacieu doit. connaître et prévoir.
Panni les syrops de cet ordre on distingue les
ropa de tortues et de vipères, et le syrou Je ker-
mès.
~rop de Ac/'w~
Le syrop de termes ne se prépare pas dans les
laboratoires particuliers des pharmaciens il nous
vient assez tnai apprêté pour avoir besoin d'être pn-
t'Itié et pt'rtectionné par le praticien qui se prépose
<)e t'etuptoycr. Volet ponune it se
pt'cpare en Lan-
gm'dnc et en Provence, (Fou on)c fait arriver dans
tous les départements de la Fr:mce.
Un rectute le kermès ou graine d'cnariate, espèce
de ga!! -inscete qui naitsur les temiies d'une espèce
de < !x''ne vert que l'on nomme <?<?<~M~M cocc<-
~/f?/M/<<ï, dans le momeut oit ce gall-insecte est
rempli de son suc. H est bon de savoir que cette
galle, qui est de la grosseur d'un gros pois et de cou-
leur rouge, est le produit d'une excrétion iorcée,
opérée par la piquurc de la femelle de l'insecte cA~y-
qui vient piquer la feuille de cette espèce de
chêne avec sa trotnpe, et y déposer ses oeufs. Le suc
que renferme cette gane participe donc du végétal
et de t'animai on en pile une certaine quantité daus
un mortier de marbre avec un pitou de bois on
rahandonnc a tni-mëme pendant quelques heures
pour taiMer éprouver au suc un cotumencemeut de
fermentation alors on soumet le tout it la presse
on laisse reposer; on décaute pom' en séparer la fé-
cule colorante que l'eu conserve à part. On ajoute
au suc exprimé un poidii égal tle sucre M on rap-
proche la liqueur par une évaporatioutente jusqu'à
consistance d'un syrop épais.
Ce syrop est sujet à s'altérer, maigre qu'il soit plus
euttque les autres syrops, parce qu'il tient de la
tiature des animaux, et qtt'il reni'ertne tous les prin-
cipes qui donnent naissance à la iunnentation.
On doit choisir le syrop de kermès d'un rouge
tïtM~ UNnt suy lepouj-pre, «tit: plus pur poMtbIe
mais il est prépare avec si peu de soin de la part dee
ouvr!ers qmsout charges de ce travaiJ que lesphar-
tnaclens ne peuvent pas en faire u<agc sans 1 avoir
purifié.
~<–
Le syrop de kem~cs est cordiat et stomachique
il entre dans la composition de la contection atker-
mes~ à qui il donne eon uoMt.
~'c/' de ~or~Me~.
y de la chair de tortues. 5 hectog. ~!b j.
de l'orge mondé..}d 6 grain. ( il
~S?:
chaq.
secs.
des raisinsde Damas~
ratissec.
deTre~sse 'seehe~ clia
· ae
s
3~ ram.
8~.
des séhestes ,1d
des jujubes. e chaq, 1 6 gram.
des ptgnoas doux..)
des pistaches ntun-;de chaq. t6 gran~.
du
dées.IllIII.
mondé de
cacao
––
lon.
~dechaq. 8gram.
son enveloppe
de concombre.
–– de citroutUc..
–– delaitue.)
.––de mauve .dechaq. ~gram.
–– de pavot Manc.)
des temUes de pulmonaire tC gram.
Mcre
.)
-"±"d..c:
des fleurs sèches de)
ec q. 4~.
nuphar 0 de 4 né- 9~
fosat.
MUpoar
<–––––– ou récentes. gzzMogr.
gram.
t).uie velatiie de fleurs d'oranges, gouttM.
4 gram-
·
TïûMK~M&f.
On doit d'abord taire la dispensation de toutes Jes
tubstanccs qui outrent dt<ns la composition de
ce
$yrop, aSn non seulement de leur fan'e subit' l'ope-
ration préliminaire qui leur convient, mais encore
de les employer successivementshoote rang qui leur
appartient.
On commence par laver l'orge mondé dans p!n-
ticurs eaux bouillantes, pour !ut enlevcrunprincipe
ocre qui Mside dans son enveloppe ou en fait une
décoction, jusqu'à ce que le gram soit crevé; peu-
dant ce temps, on prépare les tortues; on les choisit
d'une grosseurmoyenne etbienifivcs. Oncomntence
par leur coupef ta tète avec des ciseaux on sépare
es deux écailles en portant le tranchant d'une lame
de couteau à l'endroit des satures qui font adnërcr
récaille intcricnt'e à 1'écaIUe supérieure et, avec des
<i')€aux.pointns,on détache !a chair des deux écailles.
Apres lavoir pesée, on !a coupe par morceaux, et
on la met dans une boule d'etaiu garnie dcsa soupape
et de son couvercle fermante VM on verse par-des-
sus de la décoction d'orge, environ t5 hectogt'tun.
( ib Ii~; on introduit dans la même boule tes dattes
séparées de leurs noyaux, les raisins secs mondes,
la regtissc ratissce et concassée, !cs fmits ouutsttx,
les semences émulsives, contus séparément; ht put-
monaire, coupée un hachée; les tleurs sc't'hc's, mon-
dées de leurs c.Jice~. Alor'!on ~Bme la bou!e, et on
la plonge dans un bain-marié ,donton nminticnt !'eaa
en ébuUition pendant trois lieurcs on p!)xsc avec
expression on ajoute le sucre, et on c!anuc le tout
avec plusieurs blancs d'oeuts on conte à travers un
htanchet, et on achève de faire cuire en cnnsistance
de syrop. LorM}Ue le syrup est froid, on l'arotnatisc
avec quelques gouttes d'huile volatilede tieursd'oran*
gM, divisée dans un peu de sucre.
J'ai
J'airetnarqnë
remarqué que cc fttit'ttu
syrop, fait
ce s-rrop" au bain-marie,
bain-marié,
jouissait de toutes les propriétés qu'il pouvait avoir.
La
La chair de tortue !u~ fournit eon extrait et M ge*
latine; mais les autres substancesdonnent à ce syrop
des propriétés vraiment importantes.
t~e syrop de tortues est nutritif et espectoratif; il
rétablit les forces épuisées après de ionanes mala-
dies. I! est recommande dam la phthyMe. La dose est
depuis 8 grammes jtMqu'à 48. On do!t distribuer ce
syrop dans trusteurs boute~es, parce qu'il ne peat
se garder dans une bouteuÏe qui cesse d~tre
pleine.
~T<~ t~~f.
y des vipères d*one longueur et
d'une grosseur moyenne N" ~!}.
Une.
santal citrin fap~
.aneHe
..)
Mcines de squine
~t..t, S'
ret!!e.)
.––– de salse -pa-~de chaq. gjt ~raxn.
mineure
cardamome
muscades.dechaq. 8 gram.
~S~a-
Lots d'aloës.
,vin blanc. }d ha
Nanc.
"V"-
leilogrart.
eucre candi en poudre. ~ao gram.
<acrc
x).
hectog.
~Ïe~Mr~Me~.
Pour préparer ce syrop conformémentaux reg!e<
de l'art, il faut trois opérationspart!cM!!èrcs, savoir,
rtofoston à la température de l'eau bouillante par
!ntermède du bain marie; secondement, ia decoc-
tion; troisièmement, la distillation.
On prend les vipères; on leur coupe !a tête on les
depoutUe de leurs peaux on les vide de leurs Intes-
tins on conserve la graisse le foie, le cœnr à part
enfin on coupe les troncs en morceaux de ialongueur
de 30 millimètres ( t pouce); on les met dans une
touie d'etain, et ott a~nte tuNisamme~t d'eau pour
les &:re cuire à la cba!eur du bai!n marie. On main-
tient i'ehuHition de l'eau du bain pendant trois
heures.
Par ce procédera obtient tons les principes des
opères, stnguticrement Jour sétatine. Lorsque
boutHon de vipères ~st lait, ou le coule a ce
travers un
Imge, et on le conserve pour en faire l'usage qui va
être mdiquë dans un moment.
D'un autre côte, on fait bouiUir les racines de
squtnc et de salse-pareiJIedans une sufHsante quah.-
Ute d'eau jusqu'à ce qnc.par !ehr ébaUhiondan&
<ie uonvelic eau, dies
ne donnent presque plus de
r
tcmture. t
Pendant tout ce trayait, ou procède & une tro!sième
opération, qui est ta dist~atton. Pour cela, ou met
dans une cueurbite d'ëtam toutes les substances
jnattques aëstgnccs, et disposées chacune selon aro-
le
mode de préparation le plus cquvenaMe
on verse
par-dessus le vin Mauc et l'eau de Heurs d'oranges;
on monte l'appareit 'd!stithtolre,et on ret~'e par la
dtstiHattou environ 3x0 grammes ( § x) de liqueur
aromatique spiritufuse, dont on fait un syron & part
~vecie sucre candi.
Ce qui reste dans ia cucor~Ite esCreçueilli a
on le coule;on laisse reposer la colatm'e~
part;
on décante;
ou mête avec ]a decochon des racines on ajoute le
encre on clarUIc avec d~s blancs d'œuts. Lorsque le
e~ro~ est presque cuit,on ajoute le bouilton de~i-
peres; ou H~t bpui!!u- un tour ou deux; on passe &
travers un Manchet~ et on continue revapofation
6nr. Je icu psqu'tt
ce que te syrop soit cuit.
Lorsque les deux-syrops sont presque froids, on
les )t<Mtc ponr n'en iau'e t~'un seuî, et on !e distnbue
dahs~usKE~rs petites boutclUes, anndf' Ip
plus ~t'entent. On peut rarb)uat!ser avec conserver
de )ateln~
ture d'tu~hre mais u convient m!cu~. d'attendre que
cem soit adonne par le médecin.
J~o~~ T~KsIes syropsqni participent dcsprincipë~
<MS Matière ~nhhales ne'peuveat passe conserver
dans des bouteilles qui aesoM~pMploiNtea.iO~ doit
en oatrc les maiatet~r, dans une tempofature qtK i
n'excède pas ciuqdegcesw~SHsde~o.
ItC ~ypQp de opères est s<MMei-ain pour réparer les
forces ~pmsces par Fab~ des puissances physiques,
ou à la suite; de maladies m'aves et loogtMSt ~et: pour
t
donner de ,J'embonpoint.La doseestd~ne ctuller
touche tïna~nL et soir. C'est un éxc(~eotdépui'a~f
4\\ sang.
du sang.,
Z)e~tMM&<7~~M<?CM. ·
On.oompTend sptM cette acception les espèces d&
conserves iiqaides dont le miel est l'intermede con-
servateur ou prëservate~r< Ce sont dus espèces de
syrops prépares avec ce~uquemL sucre, au Heu de
t'être avecle sucre..
Les principes qui constituent !e miel sont< ~a
~aelque sorte, analogues a. ce~x qui appaftieaheot
au st!cre mais les autantites s'étant pas les m~oMS,
il en résulte que ni la saveur~ ni l'odeur ni les pror
pnét~sphysiques en ~ën~ral ne peuvent M ne doiyeht
être comparer Le .sucre < lorsqu'il est bien raSine,
n'est pas ~ermentcscINe~emiet, ao; con~aice,quel"
qo~ pur qu'il ~oit, estun cocps ~ecessaire~e~ &
ïnentesoiM& aussi arrive-t-ir~nstam~utque les
syrops dent le miel est-rint~Me coMer~ur, ae
sont &repreuve ni du temps,ni.destempératures qui
s*etèvent au-dessus de ïo degrés du tnermontett'e,'et
que maigre Ïes.préc~ttiotM pnses pour!a,Quitede ces
sortes de syrops~ ~t ou-taM Ils iejonenteAt et s'alte-
reat~nsU)lemeut.
Le just;e poiot de !a cuite des miels de pharmacie
8ere<~omna!t anx signes smvaNts-: t"par la)Cocs<statt-
ce eUe estteHeque, Tefses'de iMUtavec uoe~uilleif, o
iIsnIeatsaBS di<con~naMetde.p<Mi€s,.etHM'etendeut
a~r la~uriacè del'~ssiette'qut les-reçcit, sans manir
f€sterenaiMMte!ma)M~re]a&cuMe!aatiqne:a
on opero la &o!~Qn de cont<MW~ 'deleu~ parttes en
pro~MJat~t~ .CHiU~ JsSjïMKt~s~tS~
est de l<t peiae &seréanir y. une bouteille qui con-
tient a< mes d'eau (~ ~doit contenir 4a gram-
mes (3 & & environ )) la température du syrep étantb
à to degrés au-dessus de o <)". le moyen le plus car-
tain et !cphM&c!te, c'est t'e~ai au pèse-syrop. Ott
retire un mstant la bassine du feu pour donner aa
syrop le temM d'appaMer!e mouvementd*ébut!!don;
alors on y plonge le pèse-syrop <pu, à chaud, doit
tnarqner ao degrés et g<). à la tetnpet'ature de t~
degrés. Mais avant de consigner les divers syrop~
faits avec le miet, il convient de dire un mot sur le
un pharmacie.
mict !ui-méme,aBn de connattre ses divers usaget
JPttMte~
Le miel est one substance muqueuse sacrée, qoe
t*onpeut justementregarder comme nn produit tm-
tnedtat des végétaux, n est en eNet le produit d'une
anatyse mécanique opérée sor les nectairs et les
ovaires des végetaux par l'action ;qu'exercent les
abeilles sur ces organes de la fructincation. Ces io-
eeotes tétrapteres aspirentavec leurs trompesla. su ct-
tance sucrée des fleurs, l'avalent et la reçoiventdans
leur estomac, où elle éprouve une élaboration con-
venable pour constituer le miel qu'ils déposentdans
leurs alvéoles pour servir a leur aliment. Tout s ac-
corde pour assurer que le miel est purement végétal
et ne participe en rien du règne animal, qne l'esto-
mac de l'abetllû ne fait que combiner d'une manière
plusintime le corps mnqueux avec le sucre. Eneffet,
e miel retient l'arôme, le principe colorant, et même
jusqu'aux propriétés des plantes sur lesquelles la
abeilles out été lerécolter. Un reconnalt.dans le miel
de Narbonne, l'arôme des plantes du pays; dans les
miels jaunes la couleurdes fleurs de genêt sur les-
quelles les abeilles se sont arrêtées< dans le miel de
Colchidet la vertu narcotique du cbamérodendrot.
Les miels sont connus par les noms des lieux d*où
Ne aoutt viennent Tels sont le miet de Nar&onM,
«M est récité au v!l!agede CourMeres,trois Keuea
de cette vUte; les mieis quî nous viennent du ci-
devant GattnoM Provence,Languedoc,CbampagBet
Touraine, Picardie et Normandie.,
Le miel peut être présenté sous trois états, savoir
à l'état vierge; c'est celui qui décou!e des gAteam
ou rayons sans nul ett~rt à <état crud ce!ui-e! a été
exprime, et est altère par nn peu de cire enfin à
t'etat dépMre; c'est cettu que l'on a MqueUeet écorné.
Le onel contient du sucre que l'on peat sëpat~*
pM' diveM procédés. Si ï'oo soumet du miel blano à
Faction de Taiccoi ce fluide dissoot le sacre et om
t'obtient par révaporatioM, 1a solution dans t'ean, )a
filtration et la clarincatMnt Il est très diffitile de
l'obtenir par la simple despomation, évaporation et
crystaHisation. Mais si on ajoute à du miel dépurédew
coquines d'oeufs en poudre, il se précipite au fond
du vase,du malate calcaire, la Mquea!* s'ëchuMit on
la ctaruie; on la fait évaporer, et on obtient du trè.
beau sucre par crystallisatian.Ce procédé nous a été
donné par Cavezzali.
Le miel de Narbonncet les miels blancs sont e<n*
ptoyés avec succès dans les boissons tnédicamenteu-
ses, comme bécMqueSt détersifs, émoHients. On a<
sert des miels communs en lavements. On fait avew
le miel de l'hydromel simple, vineux,de t'atcooi,
des syrops appetés mM~t de c~MWMCM; il sert d'exf-
cipient dans certains étectnatrea on en fait des sap-
positoires, du carmeh
Le miel est matif,détersif,apénmfet pectorat.
.Mfc/d~M~.
C'est du miel blanc que l'on a fait liquéfier dans ie
quart de son poids d'eau, et que fou a fait bouillir
pendant qneiques moments pourdonner&récumele
temps de se rassembler à la sur&ee. On retire ce
mier du feu; on !e laisse ré&*o!dlt, et on le coule à
travers une étam!ne.Ce miel ne diHerë du précèdent
que parce qu'il est plus par.
fMM4~~M.
–. n
0'
.M~.
t;
:j 7.
L'hydromel simple d~re
(~
portioMde <nid d& Narbonne,48 gfanMnea
eaucomïnuKe. tMogram~mit).
',i'
t'"
&);ç
eMentielleméntde.l'hy-
drometvinea~, qa} estttneJiqneH~fennentée~ce
m*est t & proprement paH€r,qo~de l'eaa etda miel;
c'est ua médicament! magM<raIi qui peut:ser~lr dé
ttoiMontm lieude ttsanne.'Ons'en sert dans la toux.
Onenprend de temps eniiientp~ uae'tasse pa~préië~
rence, à chaud, de manièreà ne pouvoir être avatee
.w;I.~L
quepà'~M'gee.'
ê
JMM~<M~JM<~ romarin..
~Qe~ de rq~narin avec leurs
,eaH<M~~ 256gt'am.(~v!i}).
.&t)t!l)es,delà m~me plante~ ïa8gram.(~)v).
Pitez ces ~t!~s et ces Heurs récentes dan$un mor-
tier demarbre;
t1er de mettez dans
mar.pl-1;;,~ett~~ dnn~ un yase.de
u~ y,ose. de iaience;
faï~~c~; yer-
ver-
chaud
aex
gtammcs j
par-dessns du miel depnre
Louchez ?
encwe
vased'mfusMn
~56
;maiu--
f-~<chaleur de go & ~o degrés
possible.
tenezriolustonà une douce
pendant ~4. heures. Coulez avec'expression; !atssez
déppser, et dëicantez pour avoir ce nueUe plus cta!r
Le m!el de romarm est mommé ~!ft<&o~o< de <Nt'
~o~, mu .est le nom que l'on donne 6 là Heur de
cette plante. On ne s'en sert qa*e& lavenrent pour la
cohq~e venteuse, la paralysie la letharg!&; et
~€na~adteshystéf~q~~e8.. pour
~adose estdepuit.~z gram. ;asqQ'aj[z8(~t ~iv).
.M~<'o/tco~ra<
du con6othl)re sauvage pres-
que mur 5 ~ectogr.t ),
On le pile dans un mortier de
marbre avec du nUel jaune ~tha!s w
fettneetpur ï~MIogp.! (?!) ).
Lorsque ces deux substancesont été Me~ battues~n
les met dans un lio~e sut' un vase' de &ït:~c&,ctj0n
ïës enp<ee a 1'a~r de ta o~~ pour peMjadre nitM
en ~queur. On pMsq le t~ut avec express!on, et on
~t ëvaporer~usq~a ca~tance d~~e~e~MM~ ·
~e~qh
Le miel de concombre, e~~ un. purgatif drasttque
~cpnv)entdansl~}~ro{~Ste..
On n~ l*en~p!ate.qh*en mvemeht
.~Ri9~ëh!~<
a~~~o' de A
mepcanatej.
t.Fde
phaq.~Mtbg!
(?
iv~
suc de ta plante de ta~`.
mtetchoMl~ie~ne~.1,
Métez~ f~t'es ouîreen conststance de mtel en-ayrop
ecumex à &ofd, oacoute&à travers un Imge lorsque
lesyroptestcncore.chaud<
Le tA<el demetourtaleest purgat!f~ Onie recom*·
mande dansées cottques venteuses. La dose est~teputt
~~mnMspsqu*a:tz8(~à~Mr)t
J~K~~W~M~~rC~.
y des Bears de Nénuphar. 6 kiÏogr. (? xit~
Mettez dans un vase de faïence
J'eau. bouillaute.
ou d'etaiu versez par-dessus de
3 ki!ogr.
Faites infuser pendant ï~ heures à une température
de ~) à So degrés. Fasses ensmte à travers un linge;,
laissez reposer; décantez ajoutez miel, de botïoe
qualité,6 tulogr. Faites évaporer jusqu'à oonsMtance
de syrop très epa!s.
Le miel de nénuphar est ra&~icMssaDt. On le
recommande dans Jes coura de ventre, pour en mo-
derer ïe ituï. Les doses sont semblables à celles du
miel qui précède.
Miel nM~ ou ~0<<b~~
desroses roages sèches. 5hectogr.(~)).
Faites infuser pendant douze hettres~ dans 3 hecto-
~ratnmes d'une forte décootion de calices de roses.
a une températore de ao & 40 degrés coulez, et
ajoutez du très bon miel, g Miogram. clarifiez ~veo
~'MM~«~.
des Nanes d'<en6 coûtez, et 6ntes paire eo syrop.
vu)tatgredevia.blanc(if).. t56.gram.
de syrop.
faites cmre sur un feu très doax, }usqa*à consistance
L oxhuclest inc!s!f,detacheîes ho~Murs ytsquco$e&
deJagor~eetd~tap6!tru<
t.' ,40: Il
<3.ca~MW.
<
(Uttft~
( t ) t) &nt<t"<' te "!n9i~< tutt~M to<!<SM«M-<te<!WM deo &t'<Ma<~
'o
piM~aMa~ eaatM~es e~ .ven~np~.de cette Mi
<iine.
O.CMM~C<MM~MC.
Preneida~n~gt'cscHHttt~e.. t Htôgr.
~ami~ très Maac_ aM~8'
de syrop, par le moyen
On &ît cairé eh conMBtahcë
d~une ëvaporatton tente.
L'oximel sc!UItiqee convient dans rasthme, et
pour évacuer les homeaK ~isqaeusea des poumons
etderesto~~
~ïei~M~Me~.
Noos aunonapù attendis, pour <ai!re mention des
oximeb, que noaseass'o.ns jEut connaître !e ymai~ret
maM'a nous' a sentbta ptds conrenaNe de completer
t t–
Ja liste des espëcee de syrdM dh ~hserves Uq~des
en ceoerah <B
t
)
EX P L IC A TI ON
DES NOUVEAUX POÏDS~#
X T
RÉDUCTION w
m!ienies.
jR. Le gramme est égal a ï8 grains 8~t m!l!iêmes
des poids anciens, c'est-à-dire, tg grains moins ïSg
~7'</M<M~.
R. Ce mot <;st le nom srec du poids que les Ro-
ma!tS nonnnalcnt~c~!<A* ou~cr~'M/c, c).qui repré-
sentait iaving-qnatneMc partie deronce. EnFrance,
le scmpn!e ut~!t, dans~crtaitts èndi'ot'ts,.dc 20 gt-ains
salement., et c'est parce qu'il se r~pprocnel~ptùs
generaleBMMt <ht poids médicinal, qu'on l'a adopte'
pour unité fondamentale.
D. Mats les fractions duodécimales auxquelles
<ont soumis les anciens poids connus sous le nom de
poids de marc, et dont l'usage est anciennement et
eigénértjement répandu, n'ont aucun rapport avec
IesfractionsdécimaIe~,commLeMtpoun'a-t-onréduira
les anciens poids en nouveaux?
/Ï. Il est certain que les unîtes et les diviseurs
n'étant pas let.mêmes~les nactions ne peuvent pas
s'opérer delamemcïnttnière. Mais il est bien certain.
aussi que le ca!cnl décimal, par la nature même du
diviseur, oSre dans ses fractions, des unités constan-
tes ce .qui ne peut pas toujours avoir lieu dans le
calcul duo~-décitnal. Cubions qu'H a existe des
poids de marcs,, et nous ne tarderons pas à nous
convaincre que les nouveauxpoids ont une précision
dans leurs'R'aotibns, qui leur donne l'avantage sur
j,cs anciens..
D. Mais toutes les dosesdes médicamentsqui sont
décrits dans les anciennes Pharmacopées, dans le
Code ïnédicamentaice,comment parviendra-t-onà
les peser avec les poids décimaux
A. II ne faut que le bien vouloir, pour le pouvoir.
Quoique les unités ne soient pas les mêmes dans les
deux genres de poids, ils sont néanmoins susccpti-
Hes <Tun rapprochement tel, que les différences
relativésla juste précision sont si peu importantes,
qu'où peut les regardercomme nulles, Four s'assurer
de cette vérité, iïsufHt de bien connaître les valeurs
attachées à chaque poids du nouveau système; en-
suite il sera facile d'etablir les calculs approximatifs.
C'est principalementsur les poids de la plus petite
valeur qu'il Importe d'observer la plus exacte préci-
sion. Par les fractions décimales, on peut porter la
division {usqu'a un cinquante-troisièmetie grain, qui
est représenté par un mHli'gramme. tandis que par
les tractions duo-decimalëa on n'allait que Jusqu'à nu
~I~emedejgrain.
D. Etablissez d'abord les vateort èMetes de cha-
cun des poids du nouveau système.
R. Je commencerai par les poids inférieurs.
Le miUi-gramme répond à un cinquante-troisième
de grain.
jLepharmactea a peu d'occasions de se servir de
ce potth ;~t ne peat être utile que dans les matières
pt~oeuses, ou dans les analyses dont on veut offrir
les produits rigoureusement exacts. Cependantite<t
bon de le connattre,parce que la boite des
nouveaux
poids contient des petits poids en laiton, numéroter
jr, et 5 miUi.grantntes, en nombre suffisant pour
représenter dix. mtlii-grammes:or, dix miiii-gram.
mes équivalent a un centigramme, et cinq nuBi-
grammes à un demMenti-gramme ou de Main.
Le Centi-~raninne équivaut &~ de graint quelque
chose de moins mais il n*y a jamais d'inconvénient
dans le morns; sur tout en fait de médicamentsdont
l'action sur nos organes est sensible & la plus petite
d<M<~
Les cinq Centi. grammes, d'après les prinoipea
ci-dessus énonces, équivalent à un grain,
un peu
4.
moins.
Si le Pharmacien avait & peserune substance quel-
conque par demi-grain, il mettrait deux poids d'un
cent)-gramme chaque, dans un des bassins de la
balance, ou trois BtiU~gramme< pour un grain un
peu fort.
o.t0
Le Deci-grammeéquivaut à s grains.
2 Dec!.gramm. représentent 4.
3 6
8
·
6
8
9 ou un Gramme faible. t8
Il est facile d'apercevoir qu'en, augmentant tou.
JOUK
w
'jours d'un décî-grammë, i v
oo augmente la valeur de
deuxgrains.
Remarquons, maintenant, qu'il y aurait quelques
difficultés & vaincre, s! l'on pretentMit repréxct'ter la
tnéme valeur pohdérique entre les poids nouveaux et
les anciens, parce qu'ds n'ont ni la même nuitée ni
le même divtseur cependant cela ne serait pas im-
possible ù ia rigueur. Mais il faut en co~emr, cette
exactitude rigoureuse rie devient a~sOtuë qu'à l'égard
de certains médicaments; et nous avons prëterë le
moins, au plus, dans la va!eur pondenquf, pour
éviter toute espèce d'inconvénient- Nous dbsct've-
yoas le même mode d'approximation dans Jés poids
supérieurs.
D, Si vous suivez le même mode a l'égard des
poids supérieurs, vous vous éloigne)! hien davantage
de ïa précision dans les approximations~ à mesure
que vous parcourez les degrésde rëcheUe ascendante,
J~. Cette objection est juste; mais cUe a été prévue.
Déjà )e l'ai dit, on ne doit prétendre qu'à des ap-
proximations en faisant usage des nouveaux poids;
mais ce qu'il importe, c'est que les rapports avec les
anciens soient te)s,qu'M n'y att que peu de différence
dans les eiTtets, sottphystqûes, soit chimiques, des
tnédicamentssimples ou composés.
Les effets physiquesd'un nïédx'amentdont la dose
peut être prescrite à la quantité d'un gramme, ne
seront pas sensiblement différer pour être d'un
cinquante-troitième de grain supérieurs a ceux qui
appartiennent à une quantité absolue de dix-huit
crains. Quant aux mélanges et aux cothbihai&ons
chimiques, les produits qui doivent s'en opérer
seront constamment exacts, puisque dans tous les
cas il y aura ou mixtion relativennUbrmet ~u com~
MnaisoH positive, de la même maniera quelle
6'opcrc avec les anciens poids.
/). Continuez de nous donner le tableau des va.
teurs attachées aux nouveaux poids.
7Ï. Pour avoir des données exactes, i! estindi:
pensable de faire abstraction des petites valeurs oa
fractions qui excèdent le poids principal qui repfé-
8.
~6
tente Ja quantité ex-primëe par l'unité. AtnsI, par
.t.
exemple, le gramme est réputé corrMpondre à i~
grains on négligera de compter les 8~t mHiièmes
de gramme, ou près d'un cmquantc.troisième de
gram que ce poids contient de plus de t8 grains et
i
1
1
gram.18
on dira
deci'gt*
g
b –––
2~
30
gralos.
gmins.
4 t
6 j gros~
`
ci.
nnUi-grammes
~,es déci-grammes M convertissent en cen-
ti-gran~me~.
Maintenant pour réduire ces ~g~jo rniHi-gvammea
engraï~nnes, on snppritne Je denuer chi~'oû, ce
qui forme a~ centi-graTntneSt Or, nous savons qu'il
&at ïo centt-gmmmes pour faire un déci-gramme;
et noKs disons: dans quatre, combien de fois dix?1
ïi n'y est pas une Ms~ posons donc 4 Genn-gram*
tues, oenti.gr.
Dans~o, il y est trois fois ci gdëcl-gp.
Da)M~b<~ vtnt-ibis, ci.
ToTAt.< j:o
~dcci-gr.~cent~
Combien faut-il de déci-grammes ponc &iM: un
gramme? Il en faut dim. Or le total ci~dessMS forme
grammes 3 déci-gammes centigrammes.
~<y~ !e tableaa c~après, pour réduire ces poîda
en potds ancieas<
Lorsque !{t virgule est précédée par plusieurs
c~ifnes dm <~te de la gauche, le premier chiŒre est
toupnrs le p!hs fort, et le plus près de l~ yirgu.le est
cc!tu qui exprime les unîtes des grammes~ ï.~ m.a-
nière de compter est la mcme que çeUe am est
depuis ïong.temps connue.
D. Qu.cHe est la nalcur du ~UorgratUtne?
/?. Le MIo-gratMne est égal à 100 spantmes;
équivaut: a a hvres 5 gros ~Q grains. ("est aussi le
polus d'un decl-mett-e cabe <Veau (ti~tilice à la tem-
pérature de la glace fondante.
JO. Quelle est la valeur du myriagramme ?
P~ poids, est égal a f0,oop granuncs il est
le décuple du MIo-gramme il cqui~aut zc Uvrcs
'y onces 58 graitts,
J&. Vous ne m~avez pas tepréeenté le poids qtd
équivaut à la livre.
Z?. Ce poids est feppéeeïtte par 5 hecto-grammea
ou denu-MIo-gramme.
loi se termine ce que nous avons à dire sur les
approximations des poids nouveaux à l'égard des
anciens. Nous invitons le lecteur à consulter le
tableaa.
OMISSION~
Syrop CMMMM~
salsepareittc t ]nlogr.(ibi))
fleurs de bourrache.
senë. ~s~.
J
––debugJosse.t.
~––de roses blanches. ~dcch. 64 gram<
setnenced'anM.
miel blanc
On coupe la salsepareme ioamUntinaIemeot et
transversalement; on ]a fait boniïf!r dans suivante
qttaattté d'e~u, jusqu'à ce qu'on ait qKUSc toute
la parité eïtraettve de cette racine, ensuite pn rap-
proche ta décoction, an moyen, d'une eyapo~tton
gramme de Uquide.
lente, {usqu'à ce qu'U ne reste qu.*enwu'QB <m!nio-
D'une aotre part, on &tt bou!I!h' le séné .bien
~bien
mondé, dans i kilogrammed'eau pendant un dc<m-
quart d'heure on verse te tout sur les fleurs et la
semence d'auis concassées, dans un vase d'infusion,
ou prolou~ cette inmsion pendant une heure à
une température de ~o à 5o degrés: ensuite on
coule la décoct-infusion, ou laisse reposer on dé-
cante, et oa la mêle avec la décoction de sa!sepa-
feiJIc. On ajoute le sucre et le miel
on c!art6e
avec du blanc d'oeuf, et on fait cuire en consis-
tance de syrop à la manière accoutumée.
Ce syrop est un puissant dépuratif et sndor!n*
que on le prescrit dans les muhd!es SYphiutdques.
Le c!toyeu FoM/~ pharfnac!en de Pans, a
&!t conuattre dans uu très bon mcmo!re qm
imprimé dans le recueil për!odique de médecine, est
que le nmnrate sur oxigénë de mercure que l'on
ajoutait ù ce syrop se convertissait en muriate de
mercure doux par la raison que Foxigène e'i excès
de l'acide muriatiquc, se portait sur rextractifdn
syrop et en formait un extractif in$oiub)e: en-
sorte que le syrop perdait de sa couleur en perdant
été son extractif, et l'on n'y trouve p!us !e muriatc
suroxigëné que l'on avait intention d'administrer.
~ro~ ~c.
du syrop de sucre tMs blanc.. i MIogram.
éther sumirique t6 gram.
Mé!ez ces deux iluides dans un flacon garni de
son bouchon de cryptât, et à sa base~ d'un robinet
qui permette de ~irc écouler au dehors le syrop
contenu dans le flacon.
On agite iortemeut le syrop et l'éther, pour ea
opérer le mélange. Le syrop se trouble, quelque
purifié qu'ait été le sucre que l'on a employé on
laisse le tout en repos, et on remaruqe que le me*
lange s'éclaircit de bas en haut, et non ds !mut
en bas on ouvre lé robinet situé à la base du Hacou,
et on reçoit le syrop daus un autre tlacon.
Cette préparatton de syrop éthërë, étéitnas!-
nee par le citoyen Bouthy ci.dessus acité
rendre lus commode et plus agréttMe l'usage pour
de
réther. L'appan'il dont il se sert, prouve tout
au
moins le praticien ëctau'é qui raisonne le manuel
de son art.
Le SYmp éthéré a les propriété
hne à Ï'et!tpt'. que l'ou atH't-
_––-< <· ~––––– §i~
.<
~–=**=*S!=S'~
s g ,n
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1111 .<J.I)" (II R e R R R R R fi R R et R a R rt R a I R R R fi C R R R R R R
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