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Le contenu manifeste est ce que l'on voit sur la planche et les sollicitations latentes sont ce à
quoi renvoient ces images dans l'ics.
RORSCHACH. Psychogramme : éléments quantitatif (réponses données, etc). Les banalités sont
assez anciennes (1975) et sont les réps les plus fréquemment données.
Etat-limite : angoisse de perte de l'objet (plus radical que l'angoisse de séparation). Il y a une
dépendance à l'objet qui fait penser, qu'une fois qu'il n'est plus là, il y a perte.
Les épreuves projectives permettent d'aller solliciter chez le sujets des réps qui ont à voir avec nos
mvts défensifs, avec notre histoire ainsi qu'avec nos pairs. C'est un double mvt perception –
projection càd que l'on perçoit un objet externe avec ses qualités chromatiques représentationnelles
et sur cette perception on projette par l'interprétation, qqlch de notre univers interne. Considérer
qu'il n'y a rien d'ics ds les réps du sujet serait considérer que l'ics n'existe pas. On ne peut pas
totalement masquer le fonctionnement interne/psychique.
Attention à l'argument du “hasard” : il n'y en a pas. Si les épreuves projectives ont un
intérêt c'est parce qu'elles vont interpeller l'ics.
Ces tests projectifs sont éprouvants et mettent le sujet à l'épreuve dans sa capacité de défense, de
réfexion, de son fonctionnement psychique.
2. PASSATION en 3 TEMPS :
• 1st passation spontanéee (1) :
Planches présentées et posées une à une. Pendant ce temps on commence par une consigne “je vais
vous montrer 10 planches et vous allez me dire tt ce à quoi elles vous font penser, tout ce que vous
pouvez imaginer à partir de ces planches”. On ne lui demande pas ce que c'est, cela demande de
lâcher prise. On lance alors le chronomètre dès lors que le sujet donne une réponse interprétable,
et on note tout ce que le sujet va dire. On note le temps de latence : temps entre le moment où on
pose la planche et où le sujet commence à dire quelque chose d'interprétable. On pose le moins de
questions possible. On peut néanmoins relancer le sujet s'il est angoissé. Il faut poser la planche
sur la table mais pas entre ces mains. Une fois une planche interprétée, on la pose à côté, à l'envers.
On mesure le temps de latence; le temps de réponse et le temps final.
Au moment de la planche 10 il faut annoncer “c'est la dernière planche” : elle n'est pas anodine.
• On procède par la suite à l'enquête (2) :
On reprend la planche une à une en repartant de la 1ère “souvenez-vous, qu'avez-vous répondu
?”. Y'a-t-il refoulement ou récupération de la trace ? Quel type de rép ? Est-ce lié à un déterminant
(forme, estompage, etc). L'enquête peut ê un moyen de reprise associative : le sujet revient sur
certaines de ces interprétations ou apporte des réps additionnelles.
Pendant l'enquête, sur les planches où il y a des banalités mais le sujet ne les a pas vu, on peut faire
une enquête aux limites (une recherche aux banalités).
Planche 8
Comment le “ça” y réagit ? Comment dans un registre csc et précsc le sujet y réagit ? Le fait de ne
répondre que par des “banalités” dénote d'une rigidité et d'une perte de perméabilité puisque
normalement en tant qu'ê-humain on se laisse aller, laisse libre cours.
Il y a également des refus de passation parfois qui s'illustre par des réps telles que “il y a une
symétrie”.
La 1st lecture clinique lors de la lecture d'un protocole : Quels sont les éléments qualitatifs ? On
regarde donc :
- éléments perturbateurs : si le sujet suit les consignes; fait-il beaucoup de retournements (signe
d'angoisse et d'appropriation du matériel)
- allongement du temps de latence (ex : réponse à la planche 5 – selon les chromatiques aussi le
temps diffère). Un sujet qui répond tout le temps avec le même temps de latence on pense à une
pensée opératoire
- la qualité de la verbalisation (discours du sujet fluide, laborieux, précipité, lent qui ne renvoie
pas aux mêmes pratiques défensives. Et ce au cours de la passation av et ap).
Tout cela nous donne des pistes, des hypothèses des 1st idées, qui vont renvoyer un fonctionnement
psychique particulier.