MASTER 1 

: Finance
MATIERE : Gestion des flux bancaires et financement des professionnels

EXPOSE GROUPE 2

THÈME : LE CRÉDIT DOCUMENTAIRE

Membre du groupe :
N° Noms Prénoms
1 Rane TALIPOUO Hannatou Caliste
2 CHIDINMA
3 POUOKAM DJOMBOU Lise Ariane

ANNÉE ACADEMIQUE 2022 - 2023

THÈME : LE CRÉDIT DOCUMENTAIRE
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PLAN DE TRAVAIL
INTRODUCTION ................................................................................................. 2

I. DEFINITION ..................................................................................................... 3

II. INTERVENANTS ET DOCUMENTS NECESSAIRES ................................ 3

1. Les intervenants ........................................................................................... 3

2. Les documents ............................................................................................. 4
3. Les formes de crédits documentaires ........................................................... 6
III. MECANISME DU CREDIT DOCUMENTAIRE .......................................... 6

1. Déroulement du Credoc ............................................................................... 6

2. Mode de paiement ........................................................................................ 9
3. Analyse des textes d’ouverture du Credoc .................................................. 9
III. LES RISQUES .............................................................................................. 10

1. Les risques documentaires ......................................................................... 10

2. le risque de non-paiement .......................................................................... 11
IV. Avantages et Inconvénients ........................................................................... 11

1. Avantages ................................................................................................... 11
2. Inconvénients ............................................................................................. 11
CONCLUSION ................................................................................................... 12

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INTRODUCTION

Plusieurs moyens de paiement peuvent être utilisés dans les relations

commerciales internationales. Parmi eux, le crédit documentaire tient une place
prépondérante et est largement utilisé dans le monde entier. Bien maîtrisé, il offre
sans conteste la meilleure sécurité de paiement et est utilisable pour tout type de
contrat, de marchandises ou d’opération commerciale. Tous ces faits nous pousse
à se demander : Qu’est-ce que le crédit documentaire ? Comment fonctionne-t-
il ? Et quel sont les risques qu’il couvre ? Afin de répondre à ces questions nous
allons toute au long de notre travail présenter : Les intervenants du crédit
documentaire, en suite son mécanisme et enfin les risques couverts.

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I. DEFINITION

Le crédit documentaire est l’engagement pris par la banque de

l’importateur de garantir à l’exportateur le payement des marchandises contre la
remise des documents attestant de l’expédition et de la qualité des marchandises
prévue aux contrats.
Le crédit documentaire est l’engagement d’une banque de payer le montant
déterminé au fournisseur d’une marchandise contre remise dans les délais
fixer les documents conformes prouvant l’expédition de la marchandise. Le
crédit documentaire est soumis à une codification internationale
régulièrement mis à jour : ils s’agit des RUU (Règlement et Usance
Uniforme) de la CCI (Chambre de Commerce International) relative au
Credoc, les RUU ont été publiés pour la première fois en 1933 .la dernière
révision date de 2007 et elle définit 39 articles repris dans la publication
600.

II. INTERVENANTS ET DOCUMENTS NECESSAIRES

1. Les intervenants

Le donneur d’ordre (l’importateur) L’acheteur qui donne les instructions

d’ouverture du crédit documentaire à
une banque.

Le bénéficiaire (exportateur) Le vendeur en faveur de qui le crédit

documentaire est ouvert.

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La banque émettrice La banque choisie par l’acheteur

(généralement située dans son pays)
qui procède à l’ouverture du crédit
documentaire.

La banque notificatrice La banque correspondante de la

banque émettrice qui notifie le crédit
documentaire au vendeur

(généralement située dans le pays du

vendeur, qui peut être sa banque ou
non ou peut être une banque
internationale).

Le transporteur Organisme chargé du transport de la

marchandise du pays du vendeur
vers celui de l’acheteur.

2. Les documents du crédit documentaire

Lorsque le bénéficiaire est d’accord avec les termes du crédit documentaires il

peut procéder à l’expédition des marchandises et remets les documents à la
banque notificatrice designer qui est chargée de vérifier ces derniers et de révéler
les irrégularités si existantes.

Les documents principaux sont les suivants :

➢ Document de prix
• La facture commerciale est le document comptable le plus demandé par lequel
le vendeur demande à l’acheteur de payer la somme dus pour les marchandises
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ou service fournis. Elle doit être daté et signer (pas avant la date d’émission du
Credoc) et doit y figure une brève inscription des marchandises (ou service), les
coordonnées des parties, le numéro d’expédition, de la commande ou du contrat,
les modalités d’expédition ainsi que les termes et condition de livraison et de
paiement

➢ Documents de transport
• Le connaissement maritime : il est souvent émis en trois originaux et offre son
détenteur un droit juridique de garder provisoirement les marchandises.

• La lettre de transport aérien

• La lettre de voiture international (voie route CMR / par rail)
➢ Document d’assurance :
• La police d’assurance est le document plus lourd et contient
le plus grand nombre de page

• La déclaration d’assurance sous couverture ouverte • Le

certificat d’assurance étant le document le plus courant.

➢ Autres documents :
• La liste de coulissage / la note de poids : elle énumère la marque, le poids
de coli et les détaillé brièvement en indiquant la quantité. Elle ne comporte
aucune prescription particulière et rien n’oblige le document d’être signer
la note du poids mentionne le poids des marchandises ; la signature de
l’émetteur est préférable et est souvent exiger par la banque.

• Le certificat d’origine est une déclaration signe par l’autorité qualifier

(exemple : la chambre de commerce), comme exiger par le Credoc et
attestant l’origine des marchandises.

• Le certificat euro c’est un document de douanier

• Le certificat sanitaire / phytosanitaire

3. Les formes de crédits documentaires

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Les RUU 600 reconnaissent deux formes de Credoc :

➢ Le crédit documentaire irrévocable
La banque émettrice s’engage à maintenir le crédit en vigueur sans possibilité
d’annulation jusqu’à la date ultime de validité inscrite sur le Credoc.

C’est un engagement ferme pour la banque émettrice, elle ne peut annuler

son engagement même si son client est en position financier délicate.
Chaque modification apportée est subordonnée à l’accord de toutes les
parties.
➢ Le crédit documentaire irrévocable et confirmé :
Dans ce Credoc une banque située dans le pays de l’exportateur s’engage au
même titre que la banque émettrice a effectué le paiement dans les
conditions fixées dans le Credoc.
La conformité d’une Credoc par une banque a plusieurs effets :
• La couverture d’une éventuelle défaillance de la banque émettrice
• La couverture d’une défaillance économique du pays de l’acheteur •
La garantie de paiement en cas de retard causer par les risques de
guerre, mouvement populaire, Greve…

A noter que le crédit documentaire révocable, qui pouvait être amendé ou

annulé par la banque émettrice à tout moment et sans que le bénéficiaire en
soit averti au préalable, a été supprimé dans les RUU 600.

III. MECANISME DU CREDIT DOCUMENTAIRE

1. Déroulement du Credoc

Le Credoc se déroule en deux principaux moments

a. L’ouverture du Credoc

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Trois phases caractérisent l’ouverture du Credoc à savoir :

Phase 1 : l’acheteur envoie à sa banque une demande d’ouverture de Credoc celle-
ci doit être le reflet du contrat commercial

Phase 2 : La banque émettrice analyse la demande d’ouverture de son client et la

compare avec tous les documents accompagnants et ouvre le Credoc auprès de sa
banque correspondante dans le pays de l’exportateur

Phase 3 : la banque notificatrice notifie l’ouverture du Credoc au bénéficiaire et

éventuellement ajoute sa confirmation

b. L’expédition des marchandises

Ce moment se traduit par plusieurs phases à savoir :

Phase 4 : après avoir examiné les conditions énumérer dans le texte d’ouverture
du Credoc le vendeur prépare et expédit les marchandises en prenant soin de
respecter la date limite que lui est imposer

Phase 5 : en contrepartie de la prise en charge des marchandises le transporteur remet à

l’exportateur le document de transport

Phase 6 : le bénéficiaire joint au document de transport l’ensemble des autres

documents exigés par le Credoc et les remets à la banque notificatrice dans les
délais qui lui sont imposer

Phase 7 : la banque notificatrice examine l’ensemble des documents et s’ils sont

conformes à l’exigence du Credoc, elle paye l’exportateur

Phases 8 et 9 : la banque notificatrice transmets l’ensemble de ces documents à

la banque émettrice, celle si les examine à son tour et rembourse la banque
notificatrice
Phase 10 et 11 : la banque émettrice remet l’ensemble de ces documents à l’acheteur et
le débite dans ces comptes
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Phase 12 et 13 : en procession de son document de transport l’acheteur doit retirer

sa marchandise auprès du transporteur

Schémas

Légende

0) contrat commerciale
1) demande d’ouverture du Credoc
2) ouverture du Credoc
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3) notification
4) expédition des marchandises
5) remise de document de transport
6) relise des documents
7) paiement
8) transmission des documents
9) remboursement
10) remise de document
11) paiement
12) présentation du document de transport
13) remise de marchandise

2. Mode de paiement

Il existe quatre possibilités de réalisation d’un Credoc

➢ Le paiement a vue : l’émettrice est charge du paiement comptant à
l’échange des documents.

➢ L’acceptation d’une traite : le vendeur tire une traite sur une banque qui
l’accepte en échange des documents conforme au Credoc.

➢ Le paiement différer lors de la remise des documents en banque, la banque

notificatrice remet à l’exportateur une promesse ferme de paiement à l’échange
ou une simple lettre mentionnant la date prévue pour le paiement

➢ Le paiement par négociation : la banque notificatrice peux alors être

autorise à négocier les documents à ces caisses et à payer l’exportateur en
escomptant la traite.

3. Analyse des textes d’ouverture du Credoc

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Le crédit documentaire est une technique de règlement sûre aussi bien

pour le vendeur, car il couvre tous les risques d’impayé, que pour l’acheteur
qui reçoit dans les délais qu’il a souhaités, une marchandise conforme en
qualité et en quantité à sa commande. Mais c’est une technique
contraignante, coûteuse et il convient donc de bien connaître les règles et
usances, de prendre de nombreuses précautions, d’être rigoureux et de
porter une attention particulière à certains points.

Le vendeur doit respecter les délais et notamment trois dates principales :

- La date limite d’expédition des marchandises : elle est fixée en
fonction de celle à laquelle l’acheteur souhaite disposer des marchandises.

- La date butoir d’envoi des documents : cette date n’est pas

systématiquement précisée les RUU indique qu’en absence d’information à
ce sujet les documents devrons être présenté en banque au plus tard 21 jours
après la date d’expédition dans la limite de la validité du crédit
documentaire,

- La date de validité du crédit documentaire : tout crédit

documentaire doit préciser une date limite de validités, c’est la date au-delà
de laquelle le crédit documentaire n’est plus valide.

III. LES RISQUES

Il existe deux types de risque de crédit documentaires à savoir :

1. Les risques documentaires

Le risque documentaire prévoit une différence entre les mentions porter sur les
documents et la marchandise réellement expédier

➢ La mauvaise qualification de produits

➢ L’escroquerie sur la marchandise
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➢ Erreur de déchiffrage de document.

En cas de doute au moment de la vérification des documents, le banquier du
bénéficiaire ou sont correspondant doit interroger l’acheteur afin d’obtenir son
apport malgré d’éventuel irrégularité dans les documents. Toute fois si le
banquier est responsable de la vérification des documents il ne l’est pas de la
non-conformité des marchandises reçu avec celle qui sont annoncé dans le
document

2. le risque de non-paiement

➢ Le banquier correspondant en payant le vendeur cours le risque de ne pas être

rembourser par son donneur d’ordre (le banquier de l’importateur). Il peut en
effet, par exemple, y avoir les difficultés de transfert du pays vendeur vers le
pays acheteur ou un risque d’insolvabilité de l’importateur.

➢ Le banquier importateur risque, en toute états de cause de ne pas être rembourser

par son client sauf s’il a pris la précaution de bloquer les fon correspondants. A
ce risque, il faut ajouter éventuellement le risque de change si une couverture à
terme n’a pas été prévue.

IV. Avantages et Inconvénients

1. Avantages
Comme avantages nous avons :

- Très bonne sécurité de paiement du crédit qui est confirmé ; sinon la sécurité est
suffisante

- Technique de paiement universelle

- Contrôle de la conformité apparent prestations documentaires
- Seule la fraude permet l'opposabilité des paiements

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2. Inconvénients

- Formalités administratives lourdes et complexes

- Techniques parfois mal perçues par l’acheteur (Manque de confiance)
- Coût élevé

CONCLUSION

En somme il était question pour nous de présenter le crédit documentaire

dans sa globalité à savoir le définir, donner ses intervenants, ses formes, son
fonctionnement, ses avantages et inconvenants ainsi que ses risques. De ce fait, il
en ressort que le crédit documentaire est un moyen de paiement à disposition des
professionnels, il permet de sécuriser les transactions international sous condition
de fiabilité de banque intervenant à l’opération il fait également figure de garanti
bancaire et protège non seulement le vendeur mais aussi son client.

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