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1.

Lorsqu’une zone cible est crédible :


a. Il s’agit d’une zone monétaire optimale
b. La mobilité des capitaux est parfaite
c. Le taux de change suit de façon linéaire l’évolution des fondamentaux
d. Le taux de change est de moins en moins sensible aux fondamentaux en
s’approchant des bornes de la zone
e. Le taux de change suit une courbe en « S »
f. La fixité du taux de change est garantie

2. Lorsqu’une zone cible n’est pas crédible :


a. Les banques centrales interviennent lorsque le taux de change atteint une borne
b. Le taux de change suit de façon linéaire l’évolution des fondamentaux
c. Les opérateurs spéculent à la hausse lorsque le taux se rapproche de la borne
supérieure
d. Les opérateurs spéculent à la baisse lorsque le taux se rapproche de la borne
supérieure
e. Les opérateurs anticipent l‘intervention des autorités aux limites des bornes
f. Aucune réponse ne convient

3. Une zone cible


a. Vise à encadrer les taux de change dans des bandes de référence implicites
arrêtées par les autorités monétaires
b. Permet d’accommoder les contraintes du triangle d’incompatibilité
c. Ne nécessite pas de coordination des politiques économiques
d. Vise à encadrer les taux de change afin qu’ils suivent l’évolution des fondamentaux
e. Accroît l’instabilité du taux de change si elle n’est pas crédible
f. Est sans effet sur les taux de change si elle n’est pas crédible
4. Selon le nouveau dilemme de Triffin,
a. La confiance dans les actifs sûrs émis par les États dépend de leur situation
budgétaire et niveau de dette publique
b. La confiance dans les actifs sûrs émis par les États dépend de leur taux d’intérêt
c. La confiance dans les actifs sûrs émis par les États dépend de leur taux d’inflation
d. La confiance dans le dollar en tant que monnaie de réserve est fondée sur la
convertibilité du dollar en or
e. La confiance dans le dollar en tant que monnaie de réserve est fondée sur le
niveau de PIB des États-Unis
f. La confiance dans le dollar en tant que monnaie de réserve est fondée sur la
capacité fiscale des États-Unis
5. Le dilemme de Triffin, dans sa version d’origine,
a. Montre les limites d’un système monétaire international fondé sur l’or
b. Montre les limites d’un système monétaire international fondé sur une monnaie
nationale
c. Montre l’impossibilité d’un système monétaire international stable
d. Souligne la possibilité d’un système monétaire international stable d’étalon-dollar
e. Souligne le rôle déséquilibrant du solde de la balance des paiements américaine
f. Souligne le statut du dollar comme liquidité ultime
6. La demande d’actifs sûrs au niveau mondial peut s’expliquer par :
a. L’accroissement des revenus dans les pays émergents
b. La volonté de ne plus acheter les bons du Trésor émis par les principaux pays
développés
c. L’appétit élevé pour le risque chez les investisseurs
d. L’instabilité du cours de l’or
e. La baisse du prix des matières premières
f. Une aversion au risque de plus en plus faible chez les investisseurs
7. Les accords de Bretton Woods tels que signés en 1944
a. Instaurent un système de change fixes
b. Instaurent un système de change flottants
c. Instaurent un système de change fixes ajustables à plus au moins 1% de la
parité déclarée
d. Instaurent un système de change fixes ajustables à plus ou moins 2,25% de la
parité déclarée
e. Désignent formellement la Banque Mondiale comme pourvoyeur des liquidités
internationales
f. Désignent formellement la Réserve Fédérale des États-Unis comme pourvoyeur
des liquidités internationales
8. Selon le problème de la Nème monnaie :
a. Le pays à monnaie de réserve doit fixer son taux de change sur cette Nème
monnaie
b. Le pays à monnaie de réserve est contraint de financer sa balance des paiements
c. Le pays à monnaie de réserve bénéficie de l’autonomie de sa politique
monétaire
d. Un excès de la balance des paiements du pays à monnaie de réserve permet
d’augmenter la liquidité internationale pour les autres pays
e. Un déficit de la balance des paiements du pays à monnaie de réserve réduit la
liquidité internationale pour les autres pays
f. Le système monétaire international est symétrique
9. Dans le système de Bretton Woods :
a. Les États-Unis devaient garantir aux banques centrales étrangères la
convertibilité de leurs réserves de dollars en or à 35$ l’once
b. Les États-Unis devaient collaborer avec les autres banques centrales pour
maintenir les parités des monnaies étrangères vis-à-vis du dollar
c. Les États-Unis devaient assurer le bon fonctionnement des mécanismes
d’ajustement des balances des paiements
d. La clause d’exception permettait aux États-Unis d’être dispensés d’intervenir
sur le marché des changes, car sa banque centrale s’est engagée à acheter et
vendre librement de l’or contre sa propre monnaie à la parité-or déclarée
e. La clause d’exception permettait aux États-Unis d’être dispensés d’intervenir sur
le marché des changes, car sa banque centrale s’est engagée à acheter et vendre
librement de l’or contre sa propre monnaie à un cours inférieur à la parité-or
déclarée
f. La clause d’exception permettait aux États-Unis d’être dispensés d’intervenir sur
le marché des changes, car sa banque centrale s’est engagée à acheter et vendre
librement de l’or contre sa propre monnaie à un cours supérieur à la parité-or
déclarée
10. Toutes choses égales par ailleurs, selon le modèle monétaire à prix flexibles,
a. Une hausse du taux d’intérêt national tend à apprécier la monnaie nationale, car
davantage de capitaux étrangers sont investis dans le pays
b. Une hausse du taux d’intérêt national tend à déprécier la monnaie nationale,
car la demande d’encaisses réelles diminue, ce qui conduit à une hausse des
prix
c. Une hausse du taux d’intérêt national a un effet ambigu sur le taux de change
d. Une hausse de l’offre de monnaie du pays étranger tend à apprécier la monnaie
nationale, car les prix à l’étranger augmentent
e. Une hausse de l’offre de monnaie du pays étranger tend à déprécier la monnaie
nationale, car le niveau d’activité économique à l’étranger augmente
f. Une hausse de l’offre de monnaie du pays étranger a un effet ambigu sur le taux
de change
11. Dans le modèle monétaire à prix flexibles
a. Les taux de change sont déterminés par les déséquilibres des marchés de la
monnaie dans le pays domestique et le pays étranger
b. Les actifs domestiques et étrangers sont imparfaitement substituables
c. La parité non couverte des taux d’intérêt n’est pas vérifiée
d. La parité des pouvoirs d’achat est vérifiée à court terme et à long terme
e. L’écart d’inflation entre deux pays n’exerce aucune une influence sur le taux de
change nominal
f. La monnaie est non neutre
12. Toutes choses égales par ailleurs, selon le modèle monétaire à prix rigides
a. Une hausse de l’offre de monnaie nationale conduit à une sur-appréciation de la
monnaie nationale à court terme, suivie d’un réajustement avec une faible
dépréciation jusqu’à la valeur de long terme
b. Une hausse de l’offre de monnaie nationale conduit à une sur-dépréciation de
la monnaie nationale à court terme, suivie d’un réajustement avec une faible
appréciation jusqu’à la valeur de long terme
c. Suite à une hausse de l’offre de monnaie nationale, l’offre d’encaisses réelles
reste constante à court terme
d. Suite à une hausse de l’offre de monnaie nationale, l’offre d’encaisses réelles
reste constante à long terme
e. La surréaction des changes suite à un choc monétaire s’explique par la flexibilité
des prix et des taux d’intérêt à long terme
f. Une hausse de l’offre de monnaie du pays étranger n’affecte pas le taux de
change à court terme
13. Dans le modèle monétaire à prix rigides,
a. Les prédictions à long terme du modèle monétaire à prix flexibles ne sont pas
vérifiées
b. La parité des pouvoirs d’achat est vérifiée à court terme
c. La parité des taux d’intérêt non couverte est vérifiée à court terme
d. Le marché des changes est efficient
e. La surréaction est la conséquence des différentes vitesses d’ajustements entre
marché des biens et marché de la monnaie
f. La parité des pouvoirs d’achat n’est pas vérifiée à long terme
14. Selon les approches en termes de microstructure des marchés des changes,
a. Le marché des changes est efficient
b. Le taux de change est déterminé à court terme par la confrontation d’agents
hétérogènes
c. Le taux de change est déterminé à court terme par la convergence des
anticipations rationnelles des agents
d. Les noise traders ont un impact stabilisant sur le marché des changes en
corrigeant les surévaluations ou sous-évaluations du change causées par de
mauvais choix de politiques monétaires
e. Les tendances passées des changes ne donnent aucune information sur
l’évolution future des cours
15. Dans le modèle de Frankel et Froot (1986),
a. Une bulle spéculative se forme lorsque les fondamentalistes et les chartistes
anticipent tous deux une appréciation à venir
b. Les bulles spéculatives ont plus de chance de se former lorsque les
fondamentalistes ont une influence prédominante
c. Les bulles spéculatives ont plus de chance de se former lorsque les chartistes
ont une influence prédominante
d. Il est toujours dans l’intérêt des investisseurs d’aligner leurs anticipations sur
celles des fondamentalistes
e. Il est toujours dans l’intérêt des investisseurs d’aligner leurs anticipations sur
celles des chartistes
16. Dans le modèle de crise de la balance des paiements de Krugman (1979)
a. La crise est évitable, c’est la spéculation qui provoque l’effondrement du régime
de change
b. La crise est inévitable, et la spéculation ne fait qu’accélérer l’effondrement du
régime de change
c. La crise est inévitable, et la spéculation retarde l’échéance afin de générer
davantage de profits
d. La date de l’attaque spéculative est déterminée par les anticipations
rationnelles des agents
e. La crise survient lorsque les spéculateurs achètent massivement la monnaie
nationale, avant une réévaluation de la part de la banque centrale
f. La crise survient lorsque les spéculateurs achètent massivement la monnaie
nationale, avant une dévaluation de la part de la banque centrale
17. Dans les modèles de crises de change auto-réalisatrices
a. La crise peut survenir indépendamment de l’état des fondamentaux
b. La crise est évitable, c’est la spéculation qui provoque l’effondrement du
régime de change
c. La crise est inévitable, et la spéculation ne fait qu’accélérer l’effondrement du
régime de change
d. La crise est inévitable, et la spéculation retarde l’échéance afin de générer
davantage de profits
e. La crise de change est justifiée ex ante
f. La crise de change est justifiée ex post
18. Dans les modèles de crise de change de 2ème génération :
a. Il est possible de prévoir le moment d’une crise auto-réalisatrice
b. La date de survenue de la crise auto-réalisatrice est totalement aléatoire
c. La crise dépend du coût pour la banque centrale de défendre le régime de change
d. L’occurrence de la crise requiert une dégradation des fondamentaux ex ante
e. Aucune réponse ne convient
19. Un système monétaire international unipolaire se caractérise par :
a. Sa plus grande équité entre les pays
b. Sa symétrie dans les ajustements face aux déséquilibres économiques
c. L’existence d’une devise-clef
d. La présence du dilemme de Triffin
e. Aucune réponse ne convient
20. Un système monétaire multipolaire se caractérise par :
a. Une plus grande stabilité en raison dans la mesure où les problèmes posés par le
dilemme de Triffin sont dilués sur plusieurs pays fournisseurs de liquidités
internationales
b. La présence d’une asymétrie liée à l’existence d’un étalon international
c. Une capacité fiscale accrue du point de vue de la demande d’actifs sûrs
d. Un régime de changes fixes entre les devises-clefs utilisé dans les transactions
internationale
e. Aucune réponse ne convient

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