Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
A.U: 2022/2023
ENIM Monastir, Rue Ibn Al Jazzar, 5019 Monastir
I. La Viscosité
1. Définition:
La viscosité est une propriété importante des fluides qui décrit une résistance des
liquides à l'écoulement et qui est liée à la friction interne qui a lieu dans le fluide. Le
type de comportement d'écoulement le plus courant est l'écoulement en
cisaillement où les couches de fluide se déplacent les unes par rapport aux autres
en réponse à une force de cisaillement. Cette force externe prend la forme d'une
contrainte de cisaillement définie comme étant la force agissant sur une unité de
surface de fluide. Ce phénomène donne lieu à ce qu'on appelle un gradient de
vitesse sur l'épaisseur de l'échantillon. La viscosité de cisaillement ou la viscosité
dynamique relative à ce processus correspond au rapport entre la contrainte de
cisaillement et le gradient de vitesse.
Une méthode consiste à calculer le temps d’écoulement d’un liquide à une certaine
température dans un petit récipient. L’instrument qui sert à mesurer la viscosité
des fluides est un viscosimètre.
La viscosité d'un liquide peut être mesurée de plusieurs façons par des dispositifs
appelés viscosimètres. Ceux-ci peuvent soit mesurer le temps qu'il faut pour un
fluide à déplacer sur une distance particulière à travers un tube ou le temps pris
pour un objet avec une taille et une densité donnée de tomber à travers le liquide
d'intérêt.
2
En générale, que ce soit le fluide reste immobile et un objet se déplace à travers
elle, ou que le fluide déplace d'un récipient à l'autre par l'écoulement. Cette
résistance est donc mesurée en termes de temps, de sorte qu'un liquide visqueux
va prendre plus de temps à se déplacer sur une distance donnée qu'une fluide
moins visqueux.
II. Pression
1. Définition
La pression est la force F exercée sur une surface donnée S. La formule pour
déterminer la pression est la suivante : P = F/S.
2. Mesure de la pression
3
Pressiomètre numérique Manomètre à aiguilles
Méthode maitrisée depuis des siècles, la méthode mécanique est toujours utilisée
par de nombreux industriels. Les manomètres à tube en U sont historiquement les
plus utilisés. De nos jours, ils servent principalement d’indicateurs locaux.
Figure 2 :
5
• Technique électrique
Pour mesurer la pression grâce à la méthode électrique, on utilise un transmetteur
ou capteur de pression à couche mince, à base de silicium, ou à base de céramique.
Les ferrofluides les plus répandus sont les solutions colloïdales de particules
stabilisées contre l'agrégation même dans les champs les plus forts. Pour ces
fluides non structurés il existe deux modèles qui considèrent différemment les
processus du transport entre le champ et le ferrofluide. Le premier modèle appelé
l'approche de quasi-équilibre considère que l'aimantation du ferrofluide est en
équilibre partout dans le fluide (Bashtovoi et al (1985), Rosensweig (1985)).
L'échange de moment angulaire entre le champ et le ferrofluide est absent,
l'échange de quantité de mouvement est pris en considération par l'introduction
de la force magnétique volumique 𝑓𝑚 = µ0𝑀∇𝐻 dans l'équation de Navier-Stokes.
Ce modèle peut être appliqué pour décrire la dynamique des ferrofluides à
6
particules magnétiques « molles» (pour lesquelles le moment magnétique peut se
réorienter sans rotation de la particule) aussi bien que pour la résolution de
problèmes de statique, de propagation des ondes et de convection
thermomagnétique dans des ferrofluides. Le deuxième modèle appelé « approche
de l'aimantation hors équilibre » tient compte de la relaxation de l'aimantation du
ferrofluide (Berkovsky et al (1980), Bashtovoi et al (1985), Rosensweig (1985)). Ce
phénomène est lié au retard de la vitesse de rotation du couple magnétique sur
une particule par rapport à la vitesse de rotation du champ La rotation des
particules a toujours lieu lors de l'écoulement du ferrofluide, donc même en
présence d’un champ homogène stationnaire il doit y avoir une relaxation de
l'aimantation du ferrofluide. On tient compte de l'échange de moment angulaire
entre le champ et le ferrofluide en introduisant un terme supplémentaire à
l'équation de Navier- Stokes: le couple (1/2)µ0∇ × (𝑀 × 𝐻). La force volumique
responsable de l'échange de quantité de mouvement prend la forme 𝑓𝑚 =
µ0(𝑀 ⋅ ∇)𝐻. Shliomis (1974) a considéré les processus de relaxation de l'aimantation
de façon plus détaillée. Ce modèle décrit bien les effets magnétovisqueux avec des
particules colloïdales magnétiques « dures» (pour lesquelles le moment
magnétique est attaché à un axe d'aimantation de la particule et donc ne peut pas
se réorienter) et donne une confirmation de l'effet de l'entraînement en rotation
du ferrofluide par le champ magnétique tournant (Moskowitz, Rosensweig (1967),
Zaytsev, Shliomis (1969)). A la différence des ferrofluides, dans des fluides MR les
forces d’interaction dipolaire prévalent sur celles du mouvement Brownien, c’est
pourquoi les particules d’un fluide MR s’agrègent facilement en présence d’un
champ magnétique. Comme indiqué par Shulman et al (1977, 1980), la
structuration du fluide MR induit une anisotropie de ses propriétés physiques.
7
L’hydrodynamique de ces fluides ressemble à celle des cristaux liquides; la
différence étant que les agrégats de fluide MR peuvent se détruire et se reformer
en cours de l'écoulement et que leurs dimensions dépendent du champ appliqué et
de l'intensité de l'écoulement. Shulman et al (1984, 1986) ont proposé d'utiliser un
modèle de suspension de particules ellipsoïdales pour déduire le tenseur des
tensions visqueuses dans le fluide MR. Ce modèle développé par Pokrovskiy (1978)
est en fait l'analogue du modèle de Leslie-Ericksen (voir de Gennes (1977)) pour
des cristaux liquides. Cette approche a été utilisée aussi par Halsey et al (1992),
Martin, Anderson (1996), Volkova et al (2000). Notons également une étude de
Shulman et al (1985) du processus de relaxation de l'aimantation d’un fluide MR. A
la différence des ferrofluides non agrégés la relaxation de l'aimantation d’un fluide
MR est lié à la dynamique de structuration des particules dans un champ variable
mais pas au retard du couple magnétique par rapport au champ. Les suspensions
de particules non magnétiques dans un ferrofluide appartiennent aussi aux fluide
MR. Ces systèmes possèdent toutes les propriétés des fluides MR classiques
(suspensions des particules magnétiques dans un fluide non magnétique): ils
s'agrègent à cause de l'interaction dipolaire, leurs propriétés physiques sont
anisotropes, le comportement rhéologique en présence du champ magnétique est
aussi viscoplastique. Les modèles physiques de ces suspensions se construisent de
la même façon que pour des fluides MR classiques (voir Volkova et al (2000))
8
Bashtovoi et al (1985), Blums et al (1989) ont considéré des écoulements dans des
canaux rectangulaires et cylindriques, Nalyotova, Shkel (1987) et Komiyama, Kioke
(1996) ont étudié cet écoulement dans des canaux cylindrique
Cette grandeur physique est généralement notée par les lettres grecques ρ (rhô)
ou µ (mu). Leur usage dépend du domaine de travail. Toutefois, le BIPM
recommande3 d'utiliser la notation ρ.
2. Unité de mesure
9
3. Instrument de mesure
La masse volumique d'un liquide, d'un solide ou d'un gaz peut être déterminée à
l'aide d'un pycnomètre ou par le débitmètre à effet Coriolis. Pour les solides, il est
également possible d'utiliser une balance et d'effectuer une pesée dans l'air puis
une pesée dans un liquide (l'eau de préférence), cette méthode permet une plus
grande précision. En ce qui concerne les liquides, il est possible d'utiliser un
hydromètre mais la mesure ne sera pas aussi précise que lors d'une mesure simple
avec un récipient étalon.
Une autre possibilité pour déterminer les densités de liquides et de gaz est
d'utiliser un instrument numérique basé sur le principe du tube en U oscillant, le
densimètre électronique dont la fréquence résultante est proportionnelle à la
masse volumique du produit injecté.
10
Figure 3 : Pycnomètre
4. Conclusion
La masse volumique est une grandeur physique qui caractérise un matériau ou une
espèce chimique et qui permet de les comparer à d'autres. Cette propriété est très
11
importante en physique et permet de mieux comprendre le fonctionnement du
monde qui nous entoure.
V. Densité
1. Définition
La densité (ou densité relative) d'un corps est le rapport de sa masse volumique à
la masse volumique d'un autre corps pris comme référence.
Pour les liquides et les solides, le corps de référence est l'eau pure à 4 °C.
Pour les gaz, le corps de référence est l'air, à la même température et sous la
même pression.
La densité d'un corps est une grandeur sans dimension et sa valeur s'exprime sans
unité de mesure
2. Expression de la densité
S'agissant d'un rapport entre deux mesures de même unité, la densité s'exprime
par le rapport de deux grandeurs de même dimension et donc n'a pas d'unité.
La densité des gaz est calculée à partir de la masse volumique de l'air. La valeur de
référence prise est la masse d'un litre d'air à 0 °C sous une pression de 760 mmHg,
soit 1,293 49 g.
On a ainsi :
12
Il existe une façon commode de relier la masse molaire M d'un gaz et sa densité. En
effet, en considérant un gaz parfait, d’ou
On a donc :
VI. Manomètre
1. Introduction
Le manomètre est un instrument qui est de plus en plus utilisé au quotidien. Mais
son utilisation nécessite un prérequis pour pouvoir lire et interpréter correctement
ce qu’il indique. Il existe de nombreux types et modèles de manomètres dans le
commerce. Découvrez tout au long de cet article comment utiliser ce type
d’instrument et comment interpréter la valeur qu’il indique pendant les mesures.
Un manomètre est un outil qui sert à mesurer la pression des liquides et des gaz. Il
est utilisé dans de nombreux domaines et métiers : plomberie pour mesurer la
pression d’eau, météorologie pour mesurer la pression atmosphérique, services
pour mesurer la pression d’air (station de service, services pneumatiques d’un
garage…) Il existe différents types de manomètre pression :
13
• Le manomètre hydrostatique
2. Lecture de manomètre
Dans l’usage courant, la plupart des instruments de mesure se lisent soit par
l’indicateur à aiguille en acier soit par un écran électronique. Les capteurs de sonde
de pression transforment la pression en unité de mesure. Le manomètre calcule la
pression de l’eau et le transmet au cadran que l’utilisateur peut lire facilement.
Le manomètre à cadran sec - à aiguille en acier est sans doute l’instrument le plus
utilisé actuellement. Il se sert d’un raccordement axial ou radial. Sur le marché, son
prix est le plus abordable et les moins chers par rapport aux autres types de
manomètres.
14
pression d’eau dans des environnements mouvementés où les vibrations sont
monnaie courante.
Un miroir liquide est une technique particulière qui permet de former un miroir
parabolique parfait, et dont on peut régler la courbure. Développée par la NASA et
l'UBC depuis 1982, la technique LMT (Liquid Mirror Technology) a fait ses preuves.
En effet, si l’on fait tourner un liquide selon un axe de rotation parallèle au champ
gravitationnel terrestre, la surface de ce liquide épouse la forme d’une parabole
parfaite. Et si liquide est réfléchissant, vous avez votre miroir ! Le rayon de courbure
du miroir, et donc sa focale, peuvent être réglée simplement avec une grande
précision, en ajustant la vitesse de rotation du liquide.
15
Figure 5 : miroir de liquide
3. Conclusion
Les miroirs primaires de télescope doivent être parfaitement stigmatiques ainsi ils
ont la forme d'une parabole. Il s'agit de réaliser un miroir qui ait un grand diamètre
afin d'obtenir des images lumineuses mais qui soit aussi le plus lisse possible pour
optimiser la résolution.
VIII. Aérostat
1. Définition
Un aérostat est un aéronef dont la sustentation est assurée principalement par une
force aérostatique, la poussée d'Archimède, contrairement aux aérodynes, dits «
plus lourds que l'air », qui utilisent la portance aérodynamique de leur voilure. Cette
catégorie d'aéronefs, parfois appelés « plus léger que l'air », inclut les ballons (non
motorisés) et les dirigeables (motorisés). Le pilote d'un aérostat est un aéronaute, le
terme « aérostier » désignant plus spécifiquement un aéronaute militaire.
2. Principe
16
La force qui permet à un aérostat de s'élever et de se maintenir en altitude est la
portance aérostatique. C'est la poussée d'Archimède découlant de la différence de
masse volumique entre l'air chaud ou le gaz contenu dans l'aérostat par rapport à de
l'air extérieur, plus dense. À l'équilibre, elle compense exactement le poids des
autres éléments de l'aérostat, qui n'est donc pas alors « plus léger » mais « aussi
léger » que l'air.
Le nom d'« aérostat » a été inventé par l'Académie des sciences dès 1783, pour
désigner ce type d'appareil.
Ballon :
On distingue :
Les fluides complexes sont des mélanges binaires présentant une coexistence entre
deux phases : solide-liquide (suspensions ou solutions contenant des
macromolécules telles que des polymères ou des micelles géantes), solide-gaz
(milieux granulaires), liquide-gaz (mousses) et liquide-liquide (émulsions).
Les fluides complexes, dont la structure, les propriétés d'écoulement et les lois de
comportement restent un sujet de recherche très actif tant du point de vue
fondamental que de celui des applications, sont omniprésents dans de nombreux
domaines : alimentaire (crèmes, pâtes, mousses, sauces, purées), cosmétique
(shampoings, dentifrices, gels...), produits industriels (peintures, matières
plastiques, aérosols...), fluides biologiques (sang, mucus...).
𝑝 = 𝑑𝑔ℎ
Exemple
18
Un exemple typique du paradoxe hydrostatique est celui de baril pascal: Considérons
un cylindre rempli d'eau, dont la pression sur la partie inférieure est légèrement
inférieure à la limite d'endurance du canon lui-même. Si au-dessus du cylindre (bien
sûr fermé) se pose d'un tube mince et remplit progressivement avec de l'eau, on
atteint un quota de limiter la pression de fluide provoque la rupture du canon. Mise
en place des tubes de diamètres croissants et de formes diverses, vous remarquerez
que le canon ne viendra pas à briser sinon lorsque le fluide atteint la limite de
fréquence déterminée précédemment.
Le paradoxe réside dans le fait que, malgré être entré quantité d'eau du poids de
plus, la partie de limite de fluide qui correspond à la rupture du tube est toujours le
même.
Conformément à Stevino, à savoir, la pression exercée par le fluide sur le fond d'un
récipient est indépendante de la quantité de fluide au-dessus, et ensuite par le poids
de la même, mais dépend exclusivement par l'enfoncement de la surface inférieure
de surface libre.
19
20