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TPE MECANIQUE DES FLUIDES

NIVEAU: 1ere année génie énergétique G1

Réaliser par: Seif Eddine Guetiti

A.U: 2022/2023
ENIM Monastir, Rue Ibn Al Jazzar, 5019 Monastir

Tunisie Tél : (+216)73 50 05 11 - (+216)73 50 05 14 Fax : (+216)73 50 05 14


TPE FLUIDE

I. La Viscosité
1. Définition:

La viscosité est une propriété importante des fluides qui décrit une résistance des
liquides à l'écoulement et qui est liée à la friction interne qui a lieu dans le fluide. Le
type de comportement d'écoulement le plus courant est l'écoulement en
cisaillement où les couches de fluide se déplacent les unes par rapport aux autres
en réponse à une force de cisaillement. Cette force externe prend la forme d'une
contrainte de cisaillement définie comme étant la force agissant sur une unité de
surface de fluide. Ce phénomène donne lieu à ce qu'on appelle un gradient de
vitesse sur l'épaisseur de l'échantillon. La viscosité de cisaillement ou la viscosité
dynamique relative à ce processus correspond au rapport entre la contrainte de
cisaillement et le gradient de vitesse.

2. Méthodes de mesure de viscosité

Une méthode consiste à calculer le temps d’écoulement d’un liquide à une certaine
température dans un petit récipient. L’instrument qui sert à mesurer la viscosité
des fluides est un viscosimètre.
La viscosité d'un liquide peut être mesurée de plusieurs façons par des dispositifs
appelés viscosimètres. Ceux-ci peuvent soit mesurer le temps qu'il faut pour un
fluide à déplacer sur une distance particulière à travers un tube ou le temps pris
pour un objet avec une taille et une densité donnée de tomber à travers le liquide
d'intérêt.

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En générale, que ce soit le fluide reste immobile et un objet se déplace à travers
elle, ou que le fluide déplace d'un récipient à l'autre par l'écoulement. Cette
résistance est donc mesurée en termes de temps, de sorte qu'un liquide visqueux
va prendre plus de temps à se déplacer sur une distance donnée qu'une fluide
moins visqueux.

II. Pression
1. Définition

La pression est la force F exercée sur une surface donnée S. La formule pour
déterminer la pression est la suivante : P = F/S.

L’unité du système international de mesure de pression est le Pascal. 1 Pa équivaut


à une force d’un Newton appliquée sur une surface d’un m².

2. Mesure de la pression

Parmi les différentes techniques de mesure de pression, on peut citer :

• Méthode à base de liquide:

Pour mesurer une pression, on utilise un pressiomètre ou un manomètre.

• Relier par un tube le pressiomètre à un entonnoir muni d’une membrane.


• Plonger l’entonnoir dans le liquide.
Grâce à la membrane, la pression de l’air emprisonné tend à s’égaliser avec
la pression du liquide. Le pressiomètre mesure donc une pression de gaz
dont la valeur est égale à celle du liquide.

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Pressiomètre numérique Manomètre à aiguilles

Figure1 : Mesure de la pression dans un liquide avec un pressiomètre


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• Technique mécanique:

Méthode maitrisée depuis des siècles, la méthode mécanique est toujours utilisée
par de nombreux industriels. Les manomètres à tube en U sont historiquement les
plus utilisés. De nos jours, ils servent principalement d’indicateurs locaux.

Pour mesurer la pression grâce à la méthode mécanique, les professionnels utilisent


dans la grande majorité des cas la jauge de pression à tubes de Bourdon. Ce tube est
élastique et prend initialement la forme d’un C. Lorsqu’une pression est exercée, elle
se déforme. Sa déformation est alors utilisée par le dispositif pour mesurer la
pression mécanique. La valeur de la pression est clairement indiquée sur l’affichage
de l’appareil. De nombreuses entreprises spécialisées proposent des instruments de
mesure de pression mécanique adaptés à de nombreux secteurs et industries.

Figure 2 :

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• Technique électrique
Pour mesurer la pression grâce à la méthode électrique, on utilise un transmetteur
ou capteur de pression à couche mince, à base de silicium, ou à base de céramique.

Pour le transmetteur électrique de pression à couche mince, le calcul de la pression


repose sur l’usage des composants sensibles résistifs. Les jauges se trouvent
directement sur la membrane entre l’appareil et le process. Pour le capteur de
pression à base de silicium (piézoresistif), une puce conçue à partir de ce matériau
intègre les éléments sensibles résistifs. Un liquide spécial est utilisé pour transmettre
la pression vers ces éléments. On l’appelle également capteur de pression à couche
épaisse.

Enfin, les capteurs de pression à base de céramique utilisent un capteur (en


céramique) faisant office d’élément résistif. Ce matériau est idéal pour mesurer la
pression absolue et la pression relative.

III. L'influence de champ magnétique sur l’écoulement

Rhéologie des fluide magnétiques

Modèles physiques des fluides magnétiques

Les ferrofluides les plus répandus sont les solutions colloïdales de particules
stabilisées contre l'agrégation même dans les champs les plus forts. Pour ces
fluides non structurés il existe deux modèles qui considèrent différemment les
processus du transport entre le champ et le ferrofluide. Le premier modèle appelé
l'approche de quasi-équilibre considère que l'aimantation du ferrofluide est en
équilibre partout dans le fluide (Bashtovoi et al (1985), Rosensweig (1985)).
L'échange de moment angulaire entre le champ et le ferrofluide est absent,
l'échange de quantité de mouvement est pris en considération par l'introduction
de la force magnétique volumique 𝑓𝑚 = µ0𝑀∇𝐻 dans l'équation de Navier-Stokes.
Ce modèle peut être appliqué pour décrire la dynamique des ferrofluides à
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particules magnétiques « molles» (pour lesquelles le moment magnétique peut se
réorienter sans rotation de la particule) aussi bien que pour la résolution de
problèmes de statique, de propagation des ondes et de convection
thermomagnétique dans des ferrofluides. Le deuxième modèle appelé « approche
de l'aimantation hors équilibre » tient compte de la relaxation de l'aimantation du
ferrofluide (Berkovsky et al (1980), Bashtovoi et al (1985), Rosensweig (1985)). Ce
phénomène est lié au retard de la vitesse de rotation du couple magnétique sur
une particule par rapport à la vitesse de rotation du champ La rotation des
particules a toujours lieu lors de l'écoulement du ferrofluide, donc même en
présence d’un champ homogène stationnaire il doit y avoir une relaxation de
l'aimantation du ferrofluide. On tient compte de l'échange de moment angulaire
entre le champ et le ferrofluide en introduisant un terme supplémentaire à
l'équation de Navier- Stokes: le couple (1/2)µ0∇ × (𝑀 × 𝐻). La force volumique
responsable de l'échange de quantité de mouvement prend la forme 𝑓𝑚 =
µ0(𝑀 ⋅ ∇)𝐻. Shliomis (1974) a considéré les processus de relaxation de l'aimantation

de façon plus détaillée. Ce modèle décrit bien les effets magnétovisqueux avec des
particules colloïdales magnétiques « dures» (pour lesquelles le moment
magnétique est attaché à un axe d'aimantation de la particule et donc ne peut pas
se réorienter) et donne une confirmation de l'effet de l'entraînement en rotation
du ferrofluide par le champ magnétique tournant (Moskowitz, Rosensweig (1967),
Zaytsev, Shliomis (1969)). A la différence des ferrofluides, dans des fluides MR les
forces d’interaction dipolaire prévalent sur celles du mouvement Brownien, c’est
pourquoi les particules d’un fluide MR s’agrègent facilement en présence d’un
champ magnétique. Comme indiqué par Shulman et al (1977, 1980), la
structuration du fluide MR induit une anisotropie de ses propriétés physiques.

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L’hydrodynamique de ces fluides ressemble à celle des cristaux liquides; la
différence étant que les agrégats de fluide MR peuvent se détruire et se reformer
en cours de l'écoulement et que leurs dimensions dépendent du champ appliqué et
de l'intensité de l'écoulement. Shulman et al (1984, 1986) ont proposé d'utiliser un
modèle de suspension de particules ellipsoïdales pour déduire le tenseur des
tensions visqueuses dans le fluide MR. Ce modèle développé par Pokrovskiy (1978)
est en fait l'analogue du modèle de Leslie-Ericksen (voir de Gennes (1977)) pour
des cristaux liquides. Cette approche a été utilisée aussi par Halsey et al (1992),
Martin, Anderson (1996), Volkova et al (2000). Notons également une étude de
Shulman et al (1985) du processus de relaxation de l'aimantation d’un fluide MR. A
la différence des ferrofluides non agrégés la relaxation de l'aimantation d’un fluide
MR est lié à la dynamique de structuration des particules dans un champ variable
mais pas au retard du couple magnétique par rapport au champ. Les suspensions
de particules non magnétiques dans un ferrofluide appartiennent aussi aux fluide
MR. Ces systèmes possèdent toutes les propriétés des fluides MR classiques
(suspensions des particules magnétiques dans un fluide non magnétique): ils
s'agrègent à cause de l'interaction dipolaire, leurs propriétés physiques sont
anisotropes, le comportement rhéologique en présence du champ magnétique est
aussi viscoplastique. Les modèles physiques de ces suspensions se construisent de
la même façon que pour des fluides MR classiques (voir Volkova et al (2000))

Écoulements de Poiseuille dans des canaux et milieux poreux

Il y a de nombreuses études de l'écoulement de ferrofluides dans des canaux de


différentes sections en tenant compte de la force magnétique volumique et des
tensions visqueuses asymétriques.

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Bashtovoi et al (1985), Blums et al (1989) ont considéré des écoulements dans des
canaux rectangulaires et cylindriques, Nalyotova, Shkel (1987) et Komiyama, Kioke
(1996) ont étudié cet écoulement dans des canaux cylindrique

IV. Masse volumique


1. Définition

La masse volumique d'une substance, aussi appelée densité volumique de masse,


est une grandeur physique qui caractérise la masse de cette substance par unité de
volume. C'est l'inverse du volume massique. La masse volumique est synonyme des
expressions désuètes « densité absolue », « densité propre », ou encore « masse
spécifique ».

Cette grandeur physique est généralement notée par les lettres grecques ρ (rhô)
ou µ (mu). Leur usage dépend du domaine de travail. Toutefois, le BIPM
recommande3 d'utiliser la notation ρ.

2. Unité de mesure

L'unité de mesure de la masse volumique dans le Système international est le


kilogramme par mètre cube (kg/m3). Dans le système CGS, elle s'exprime en
g/cm3, ce qui a l'avantage de donner des valeurs numériques de l'ordre de l'unité
pour les solides dans les conditions normales de température et de pression
(CNTP).

On utilise couramment le g/cm3, le kg/l ou la t/m3 (ces dernières unités étant


numériquement équivalentes) ou toute autre unité exprimée par le rapport d'une
unité de masse et d'une unité de volume.

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3. Instrument de mesure

La masse volumique d'un liquide, d'un solide ou d'un gaz peut être déterminée à
l'aide d'un pycnomètre ou par le débitmètre à effet Coriolis. Pour les solides, il est
également possible d'utiliser une balance et d'effectuer une pesée dans l'air puis
une pesée dans un liquide (l'eau de préférence), cette méthode permet une plus
grande précision. En ce qui concerne les liquides, il est possible d'utiliser un
hydromètre mais la mesure ne sera pas aussi précise que lors d'une mesure simple
avec un récipient étalon.

Un densimètre automatique pour du gaz et du fluide qui utilise le principe du tube


en U oscillant.

Une autre possibilité pour déterminer les densités de liquides et de gaz est
d'utiliser un instrument numérique basé sur le principe du tube en U oscillant, le
densimètre électronique dont la fréquence résultante est proportionnelle à la
masse volumique du produit injecté.

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Figure 3 : Pycnomètre

Figure 4 : Densimètre numérique automatique

4. Conclusion

La masse volumique est une grandeur physique qui caractérise un matériau ou une
espèce chimique et qui permet de les comparer à d'autres. Cette propriété est très

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importante en physique et permet de mieux comprendre le fonctionnement du
monde qui nous entoure.

V. Densité
1. Définition

La densité (ou densité relative) d'un corps est le rapport de sa masse volumique à
la masse volumique d'un autre corps pris comme référence.

Pour les liquides et les solides, le corps de référence est l'eau pure à 4 °C.

Pour les gaz, le corps de référence est l'air, à la même température et sous la
même pression.

La densité d'un corps est une grandeur sans dimension et sa valeur s'exprime sans
unité de mesure

2. Expression de la densité

La densité, notée d, s'exprime par :

S'agissant d'un rapport entre deux mesures de même unité, la densité s'exprime
par le rapport de deux grandeurs de même dimension et donc n'a pas d'unité.

La densité des gaz est calculée à partir de la masse volumique de l'air. La valeur de
référence prise est la masse d'un litre d'air à 0 °C sous une pression de 760 mmHg,
soit 1,293 49 g.

On a ainsi :

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Il existe une façon commode de relier la masse molaire M d'un gaz et sa densité. En
effet, en considérant un gaz parfait, d’ou

On a donc :

Pris identique pour l'air et le gaz considéré.

VI. Manomètre
1. Introduction

Le manomètre est un instrument qui est de plus en plus utilisé au quotidien. Mais
son utilisation nécessite un prérequis pour pouvoir lire et interpréter correctement
ce qu’il indique. Il existe de nombreux types et modèles de manomètres dans le
commerce. Découvrez tout au long de cet article comment utiliser ce type
d’instrument et comment interpréter la valeur qu’il indique pendant les mesures.

Un manomètre est un outil qui sert à mesurer la pression des liquides et des gaz. Il
est utilisé dans de nombreux domaines et métiers : plomberie pour mesurer la
pression d’eau, météorologie pour mesurer la pression atmosphérique, services
pour mesurer la pression d’air (station de service, services pneumatiques d’un
garage…) Il existe différents types de manomètre pression :

• Le manomètre de liquide : manomètre en U, manomètre à tube incliné ou


manomètre à tore oscillant
• Le manomètre d’air : manomètre à plaque flexible, manomètre bourdon,
manomètre à capsule.
• Le manomètre électronique à sonde ou à capteurs en inox ou en acier

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• Le manomètre hydrostatique

L’unité de mesure employée par le système international sur un manomètre est le


pascal (Pa) ou le Psi- pression atmosphérique. Dans l’usage courant, la pression du
gaz naturel est mesurée en Bar en France et dans les pays francophones et en inch
dans les pays anglo-saxons. En plomberie, la valeur de pression des réseaux de
canalisation est limitée à trois bars. Un dépassement est un risque potentiel
d’accident et d’autres conséquences sur le circuit d’eau des installations.

2. Lecture de manomètre

Le manomètre est utilisé à de nombreuses applications. En plomberie, il sert à


mesurer la pression d’eau dans les maisons d’habitation et dans les réseaux de
distribution d’eau. Si la pression est inférieure à 3 bars dans une installation sanitaire,
il est important d’installer un surpresseur. Dans le cas contraire, il est plus prudent
de mettre en tête d’installation un système de réduction de pression.

Dans l’usage courant, la plupart des instruments de mesure se lisent soit par
l’indicateur à aiguille en acier soit par un écran électronique. Les capteurs de sonde
de pression transforment la pression en unité de mesure. Le manomètre calcule la
pression de l’eau et le transmet au cadran que l’utilisateur peut lire facilement.

Il existe deux types de manomètres de précision très pratique : le manomètre à


cadran et le manomètre à bain glycérine.

Le manomètre à cadran sec - à aiguille en acier est sans doute l’instrument le plus
utilisé actuellement. Il se sert d’un raccordement axial ou radial. Sur le marché, son
prix est le plus abordable et les moins chers par rapport aux autres types de
manomètres.

Le manomètre à bain glycérine est un manomètre liquide. L’instrument est rempli


de glycérine, un liquide particulier qui peut amortir les vibrations de l’aiguille. Cet
outil est idéal pour les applications dans des environnements froids ou glacés. Le
manomètre à bain glycérine est parfait pour une utilisation industrielle où les
vibrations et les pointes de pression se produisent fréquemment et régulièrement.
Grâce aux propriétés de la glycérine, il est possible de mesurer avec précision la

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pression d’eau dans des environnements mouvementés où les vibrations sont
monnaie courante.

VII. Les miroirs liquides


1. Définition

Un miroir liquide est une technique particulière qui permet de former un miroir
parabolique parfait, et dont on peut régler la courbure. Développée par la NASA et
l'UBC depuis 1982, la technique LMT (Liquid Mirror Technology) a fait ses preuves.

2. Le principe du miroir liquide

En effet, si l’on fait tourner un liquide selon un axe de rotation parallèle au champ
gravitationnel terrestre, la surface de ce liquide épouse la forme d’une parabole
parfaite. Et si liquide est réfléchissant, vous avez votre miroir ! Le rayon de courbure
du miroir, et donc sa focale, peuvent être réglée simplement avec une grande
précision, en ajustant la vitesse de rotation du liquide.

On utilise aujourd'hui du mercure, métal liquide à température ambiante, mais


refroidi pour limiter les pertes par évaporation. Une fine couche, d'environ 0,5 mm
à 1 mm est placée dans un récipient parabolique en rotation. Le liquide, soumis à
cette rotation uniforme, prend la forme parabolique de la surface sous l'effet de
forces volumiques : nous avons ainsi un miroir presque parfait : la dérivation par
rapport à une parabole mathématiquement idéale est inférieure à l/20 (CSL et Laval,
1992). En faisant varier la vitesse de rotation, on peut faire varier la courbure de la
parabole et donc la distance focale du miroir. Plus la couche de mercure est épaisse,
plus le champ de variations peut être important. Le reste de l'installation est celle
d'un télescope conventionnel. Pour éviter toute variation de la distance focale le
moteur qui entraîne le miroir en rotation doit-être extrêmement régulier. Ce fut la
limitation majeure qui empêcha le développement de tels télescopes avant une
époque récente.

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Figure 5 : miroir de liquide

3. Conclusion

Les miroirs primaires de télescope doivent être parfaitement stigmatiques ainsi ils
ont la forme d'une parabole. Il s'agit de réaliser un miroir qui ait un grand diamètre
afin d'obtenir des images lumineuses mais qui soit aussi le plus lisse possible pour
optimiser la résolution.

VIII. Aérostat
1. Définition

Un aérostat est un aéronef dont la sustentation est assurée principalement par une
force aérostatique, la poussée d'Archimède, contrairement aux aérodynes, dits «
plus lourds que l'air », qui utilisent la portance aérodynamique de leur voilure. Cette
catégorie d'aéronefs, parfois appelés « plus léger que l'air », inclut les ballons (non
motorisés) et les dirigeables (motorisés). Le pilote d'un aérostat est un aéronaute, le
terme « aérostier » désignant plus spécifiquement un aéronaute militaire.

2. Principe

Une partie importante du volume d'un aérostat consiste en une ou plusieurs


enveloppes remplies d'un gaz plus léger que l'air ambiant, tel que de l'air chaud (dans
le cas des montgolfières), de l'hydrogène ou de l'hélium.

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La force qui permet à un aérostat de s'élever et de se maintenir en altitude est la
portance aérostatique. C'est la poussée d'Archimède découlant de la différence de
masse volumique entre l'air chaud ou le gaz contenu dans l'aérostat par rapport à de
l'air extérieur, plus dense. À l'équilibre, elle compense exactement le poids des
autres éléments de l'aérostat, qui n'est donc pas alors « plus léger » mais « aussi
léger » que l'air.

Le nom d'« aérostat » a été inventé par l'Académie des sciences dès 1783, pour
désigner ce type d'appareil.

3. Différents types d'aérostats

Ballon :

Un ballon est un aérostat non motorisé. ce peut être :

• un ballon libre, qui dérive en subissant la vitesse et la direction du vent, mais


peut se diriger en faisant varier son altitude. Du fait qu'un ballon libre vole à
la même vitesse que le vent, pour les passagers, le vol est très calme car il n'y
a aucun vent relatif. Ces ballons furent utilisés en tant qu'armement par les
Japonais (projet Fugo) ;
• un ballon captif, maintenu par câble, Sa hauteur est contrôlée par un treuil, sa
portance équilibre son poids et la traction du câble. Les ballons captifs ont été
utilisés en tant que ballons d'observation, ballons de barrage, ballons
d'espionnage.

On distingue :

• montgolfière (Ballon à air chaud) ;


• ballon à gaz Ou « Charlière » ;
• rozière, un ballon mixte comprenant une enveloppe à gaz entourée d'une
montgolfière ;
• ballon solaire, utilisant le rayonnement solaire pour chauffer l'intérieur du
ballon ;
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• ballon stratosphérique, un ballon à gaz conçu pour monter dans la
stratosphère, dont le ballon-sonde.
IX. Fluide Complexe

Les fluides complexes sont des mélanges binaires présentant une coexistence entre
deux phases : solide-liquide (suspensions ou solutions contenant des
macromolécules telles que des polymères ou des micelles géantes), solide-gaz
(milieux granulaires), liquide-gaz (mousses) et liquide-liquide (émulsions).

Du point de vue rhéologique, contrairement aux fluides simples (newtoniens) qui


sont définis par une viscosité constante, les fluides complexes sont généralement
non-newtoniens et peuvent présenter une grande variété de comportements en
écoulement. Leur viscosité peut ainsi varier avec le taux de cisaillement ou la
contrainte, varier dans le temps (thixotropie) par des mécanismes de structuration
ou d'agrégation internes, et ils peuvent également développer des contraintes
élastiques (viscoélasticité).

Les fluides complexes, dont la structure, les propriétés d'écoulement et les lois de
comportement restent un sujet de recherche très actif tant du point de vue
fondamental que de celui des applications, sont omniprésents dans de nombreux
domaines : alimentaire (crèmes, pâtes, mousses, sauces, purées), cosmétique
(shampoings, dentifrices, gels...), produits industriels (peintures, matières
plastiques, aérosols...), fluides biologiques (sang, mucus...).

X. Les paradoxes hydrostatiques


Un paradoxe hydrostatique est un paradoxe de leur 'hydrostatique. Il est une
conséquence directe de la Stevino, qui indique que la pression causée par une
colonne de fluide haut h et densité ré constant dépend exclusivement à partir de ces
deux facteurs, en fonction d'une proportionnalité directe. Qui est, dit p la pression
relative, h la hauteur de la colonne de fluide, ré densité et g l'accélération de la
pesanteur, vous avez:

𝑝 = 𝑑𝑔ℎ

Exemple

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Un exemple typique du paradoxe hydrostatique est celui de baril pascal: Considérons
un cylindre rempli d'eau, dont la pression sur la partie inférieure est légèrement
inférieure à la limite d'endurance du canon lui-même. Si au-dessus du cylindre (bien
sûr fermé) se pose d'un tube mince et remplit progressivement avec de l'eau, on
atteint un quota de limiter la pression de fluide provoque la rupture du canon. Mise
en place des tubes de diamètres croissants et de formes diverses, vous remarquerez
que le canon ne viendra pas à briser sinon lorsque le fluide atteint la limite de
fréquence déterminée précédemment.

Le paradoxe réside dans le fait que, malgré être entré quantité d'eau du poids de
plus, la partie de limite de fluide qui correspond à la rupture du tube est toujours le
même.

Conformément à Stevino, à savoir, la pression exercée par le fluide sur le fond d'un
récipient est indépendante de la quantité de fluide au-dessus, et ensuite par le poids
de la même, mais dépend exclusivement par l'enfoncement de la surface inférieure
de surface libre.

Figure 6 : Exemple du paradoxe hydrostatique

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