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STATISTIQUE ET PROBABILITÉS

PARCOURS MIP : MODULE M147

Prof. AZIZA BELMAATI

A.U. : 2019-2020

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 1 / 105


Partie I

Statistique

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 1 / 105


Introduction

Plan

1 Introduction

2 Statistique descriptive à une dimension

3 Statistique descriptive à deux dimensions

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Introduction

Définition

Statistique
Statistiques

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Introduction

Définition

Statistique
Statistiques
- Une discipline scientifique.

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Introduction

Définition

Statistique
Statistiques
- Une discipline scientifique.

- L’ensemble des méthodes


permettant de recueillir, de
classer, de présenter et
d’analyser les informations
relatives à des phénomènes
que l’on cherche à expliquer
pour en tirer des conclusions,
faire des prévisions et prendre
des décisions judicieuses.

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Introduction

Définition

Statistique
Statistiques
- Une discipline scientifique.
- Un ensemble de données
- L’ensemble des méthodes chiffrées contenant des
permettant de recueillir, de informations sur un
classer, de présenter et phénomène précis.
d’analyser les informations
relatives à des phénomènes
que l’on cherche à expliquer -Les résultats calculés à partir
pour en tirer des conclusions, des données.
faire des prévisions et prendre
des décisions judicieuses.

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Introduction

Exemples

1 Etudier le réchauffement de la planète.

2 Eudier l’efficacilé d’un vaccin à stopper la progression d’un virus.

3 Etudier la relation entre le cancer du poumon et la fumée de la cigarette.

4 Améliorer la durée de vie d’une lampe électrique.

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Introduction

Exemple

Par exemple, si on fait de la santé publique, on peut s’intéresser aux troubles


psychiatriques que présentent les détenus incarcérés. Pour ce faire, on va
réaliser une étude à l’aide de questionnaires, où l’on va renseigner
l’âge des détenus,
leur profession,
leur nombre d’enfants,
l’existence d’une personnalité pathologique,
d’une dépression,
d’une schizophrénie,
etc.....

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Introduction

Exemple

Par exemple, si on fait de la santé publique, on peut s’intéresser aux troubles


psychiatriques que présentent les détenus incarcérés. Pour ce faire, on va
réaliser une étude à l’aide de questionnaires, où l’on va renseigner
l’âge des détenus,
leur profession,
leur nombre d’enfants,
l’existence d’une personnalité pathologique,
d’une dépression,
d’une schizophrénie,
etc.....

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Introduction

Exemple

Par exemple, si on fait de la santé publique, on peut s’intéresser aux troubles


psychiatriques que présentent les détenus incarcérés. Pour ce faire, on va
réaliser une étude à l’aide de questionnaires, où l’on va renseigner
l’âge des détenus,
leur profession,
leur nombre d’enfants,
l’existence d’une personnalité pathologique,
d’une dépression,
d’une schizophrénie,
etc.....

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Introduction

Exemple

Par exemple, si on fait de la santé publique, on peut s’intéresser aux troubles


psychiatriques que présentent les détenus incarcérés. Pour ce faire, on va
réaliser une étude à l’aide de questionnaires, où l’on va renseigner
l’âge des détenus,
leur profession,
leur nombre d’enfants,
l’existence d’une personnalité pathologique,
d’une dépression,
d’une schizophrénie,
etc.....

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Introduction

Exemple

Par exemple, si on fait de la santé publique, on peut s’intéresser aux troubles


psychiatriques que présentent les détenus incarcérés. Pour ce faire, on va
réaliser une étude à l’aide de questionnaires, où l’on va renseigner
l’âge des détenus,
leur profession,
leur nombre d’enfants,
l’existence d’une personnalité pathologique,
d’une dépression,
d’une schizophrénie,
etc.....

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Introduction

Exemple

Par exemple, si on fait de la santé publique, on peut s’intéresser aux troubles


psychiatriques que présentent les détenus incarcérés. Pour ce faire, on va
réaliser une étude à l’aide de questionnaires, où l’on va renseigner
l’âge des détenus,
leur profession,
leur nombre d’enfants,
l’existence d’une personnalité pathologique,
d’une dépression,
d’une schizophrénie,
etc.....

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Introduction

Exemple

Par exemple, si on fait de la santé publique, on peut s’intéresser aux troubles


psychiatriques que présentent les détenus incarcérés. Pour ce faire, on va
réaliser une étude à l’aide de questionnaires, où l’on va renseigner
l’âge des détenus,
leur profession,
leur nombre d’enfants,
l’existence d’une personnalité pathologique,
d’une dépression,
d’une schizophrénie,
etc.....

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Introduction

Exemple

Par exemple, si on fait de la santé publique, on peut s’intéresser aux troubles


psychiatriques que présentent les détenus incarcérés. Pour ce faire, on va
réaliser une étude à l’aide de questionnaires, où l’on va renseigner
l’âge des détenus,
leur profession,
leur nombre d’enfants,
l’existence d’une personnalité pathologique,
d’une dépression,
d’une schizophrénie,
etc.....

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Introduction

Exemple : Étude santé mentale en prison

L’étude a été réalisée pendant les années 2003 et 2004.


Certain nombre d’établissements carcéraux ont été tirés au sort parmi les
maisons d’arrêts, les centres de détention et les maisons centrales en
France.
Dans un second temps, 799 hommes détenus ont été tirés au sort parmi
ces établissements.
Chacun des détenu a été interrogé par deux enquêteurs l’un
psychologue et l’autre psychiatre.
retour

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Introduction

Exemple : Étude santé mentale en prison

L’étude a été réalisée pendant les années 2003 et 2004.


Certain nombre d’établissements carcéraux ont été tirés au sort parmi les
maisons d’arrêts, les centres de détention et les maisons centrales en
France.
Dans un second temps, 799 hommes détenus ont été tirés au sort parmi
ces établissements.
Chacun des détenu a été interrogé par deux enquêteurs l’un
psychologue et l’autre psychiatre.
retour

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Introduction

Exemple : Étude santé mentale en prison

L’étude a été réalisée pendant les années 2003 et 2004.


Certain nombre d’établissements carcéraux ont été tirés au sort parmi les
maisons d’arrêts, les centres de détention et les maisons centrales en
France.
Dans un second temps, 799 hommes détenus ont été tirés au sort parmi
ces établissements.
Chacun des détenu a été interrogé par deux enquêteurs l’un
psychologue et l’autre psychiatre.
retour

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Introduction

Exemple : Étude santé mentale en prison

L’étude a été réalisée pendant les années 2003 et 2004.


Certain nombre d’établissements carcéraux ont été tirés au sort parmi les
maisons d’arrêts, les centres de détention et les maisons centrales en
France.
Dans un second temps, 799 hommes détenus ont été tirés au sort parmi
ces établissements.
Chacun des détenu a été interrogé par deux enquêteurs l’un
psychologue et l’autre psychiatre.
retour

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Introduction

Etapes d’une étude statistique

1 Collecte des données : recueillir les informations adéquates mais


partielles sur le phénomène qui serviront de base à l’étude.

2 Analyse statistique :

1 Statistique descriptive : techniques permettant de dépouiller les données


recueillies, de les mettre sous forme de tableaux, graphiques. . .et d’engager
les caractéristiques essentielles (moyenne, proportion. . .)

2 Statistique inférentielle : tirer des conclusions sur tout le phénomène à partir


de données partielles.

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Introduction

Etapes d’une étude statistique

1 Collecte des données : recueillir les informations adéquates mais


partielles sur le phénomène qui serviront de base à l’étude.

2 Analyse statistique :

1 Statistique descriptive : techniques permettant de dépouiller les données


recueillies, de les mettre sous forme de tableaux, graphiques. . .et d’engager
les caractéristiques essentielles (moyenne, proportion. . .)

2 Statistique inférentielle : tirer des conclusions sur tout le phénomène à partir


de données partielles.

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Introduction

Etapes d’une étude statistique

1 Collecte des données : recueillir les informations adéquates mais


partielles sur le phénomène qui serviront de base à l’étude.

2 Analyse statistique :

1 Statistique descriptive : techniques permettant de dépouiller les données


recueillies, de les mettre sous forme de tableaux, graphiques. . .et d’engager
les caractéristiques essentielles (moyenne, proportion. . .)

2 Statistique inférentielle : tirer des conclusions sur tout le phénomène à partir


de données partielles.

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Introduction

Etapes d’une étude statistique

1 Collecte des données : recueillir les informations adéquates mais


partielles sur le phénomène qui serviront de base à l’étude.

2 Analyse statistique :

1 Statistique descriptive : techniques permettant de dépouiller les données


recueillies, de les mettre sous forme de tableaux, graphiques. . .et d’engager
les caractéristiques essentielles (moyenne, proportion. . .)

2 Statistique inférentielle : tirer des conclusions sur tout le phénomène à partir


de données partielles.

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Introduction

Vocabulaire

Population : Ensemble complet des personnes ou objets sur lesquels on


veut effectuer l’étude.

Individu : Chacun des éléments de la population.

Echantillon : Groupe restreint d’individus prélevés dans la population


définie au préalable.

Taille d’un échantillon : Le nombre de ses individus.

Caractère : Caractéristique relative à chacun des individus de la


population et sur laquelle on veut faire porter l’étude. Il est soit observé
soit mesuré.

Modalité : Les différents aspects ou valeurs que peut prendre un


caractère.

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Introduction

Vocabulaire

Population : Ensemble complet des personnes ou objets sur lesquels on


veut effectuer l’étude.

Individu : Chacun des éléments de la population.

Echantillon : Groupe restreint d’individus prélevés dans la population


définie au préalable.

Taille d’un échantillon : Le nombre de ses individus.

Caractère : Caractéristique relative à chacun des individus de la


population et sur laquelle on veut faire porter l’étude. Il est soit observé
soit mesuré.

Modalité : Les différents aspects ou valeurs que peut prendre un


caractère.

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Introduction

Vocabulaire

Population : Ensemble complet des personnes ou objets sur lesquels on


veut effectuer l’étude.

Individu : Chacun des éléments de la population.

Echantillon : Groupe restreint d’individus prélevés dans la population


définie au préalable.

Taille d’un échantillon : Le nombre de ses individus.

Caractère : Caractéristique relative à chacun des individus de la


population et sur laquelle on veut faire porter l’étude. Il est soit observé
soit mesuré.

Modalité : Les différents aspects ou valeurs que peut prendre un


caractère.

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Introduction

Vocabulaire

Population : Ensemble complet des personnes ou objets sur lesquels on


veut effectuer l’étude.

Individu : Chacun des éléments de la population.

Echantillon : Groupe restreint d’individus prélevés dans la population


définie au préalable.

Taille d’un échantillon : Le nombre de ses individus.

Caractère : Caractéristique relative à chacun des individus de la


population et sur laquelle on veut faire porter l’étude. Il est soit observé
soit mesuré.

Modalité : Les différents aspects ou valeurs que peut prendre un


caractère.

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Introduction

Vocabulaire

Population : Ensemble complet des personnes ou objets sur lesquels on


veut effectuer l’étude.

Individu : Chacun des éléments de la population.

Echantillon : Groupe restreint d’individus prélevés dans la population


définie au préalable.

Taille d’un échantillon : Le nombre de ses individus.

Caractère : Caractéristique relative à chacun des individus de la


population et sur laquelle on veut faire porter l’étude. Il est soit observé
soit mesuré.

Modalité : Les différents aspects ou valeurs que peut prendre un


caractère.

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Introduction

Vocabulaire

Population : Ensemble complet des personnes ou objets sur lesquels on


veut effectuer l’étude.

Individu : Chacun des éléments de la population.

Echantillon : Groupe restreint d’individus prélevés dans la population


définie au préalable.

Taille d’un échantillon : Le nombre de ses individus.

Caractère : Caractéristique relative à chacun des individus de la


population et sur laquelle on veut faire porter l’étude. Il est soit observé
soit mesuré.

Modalité : Les différents aspects ou valeurs que peut prendre un


caractère.

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Introduction

Vocabulaire

On distingue deux types de caractères :

Caractère quantitatif : Dont les modalités sont mesurables. Il est souvent


appelé variable statistique.
1 Variable statistique discrète : C’est une variable numérique discontinue dont
les modalités sont les résultats d’un dénombrement.
2 Variable statistique continue : Pour laquelle toutes les modalités sont a priori
différentes. Généralement, on est amené à regrouper les données en
classes.
Caractère qualitatif : Dont les modalités sont des qualités réparties en
classes, elles n’ont pas de valeurs numériques.
1 Caractère qualitatif ordinal : Dont les modalités peuvent être ordonnées
selon une certaine hiérarchie.
2 Caractère qualitatif nominal : Pour lequel les modalités ne peuvent pas être
hiérarchisées : elles sont nommées mais pas ordonnées.

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Introduction

Vocabulaire

On distingue deux types de caractères :

Caractère quantitatif : Dont les modalités sont mesurables. Il est souvent


appelé variable statistique.
1 Variable statistique discrète : C’est une variable numérique discontinue dont
les modalités sont les résultats d’un dénombrement.
2 Variable statistique continue : Pour laquelle toutes les modalités sont a priori
différentes. Généralement, on est amené à regrouper les données en
classes.
Caractère qualitatif : Dont les modalités sont des qualités réparties en
classes, elles n’ont pas de valeurs numériques.
1 Caractère qualitatif ordinal : Dont les modalités peuvent être ordonnées
selon une certaine hiérarchie.
2 Caractère qualitatif nominal : Pour lequel les modalités ne peuvent pas être
hiérarchisées : elles sont nommées mais pas ordonnées.

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Introduction

Vocabulaire

On distingue deux types de caractères :

Caractère quantitatif : Dont les modalités sont mesurables. Il est souvent


appelé variable statistique.
1 Variable statistique discrète : C’est une variable numérique discontinue dont
les modalités sont les résultats d’un dénombrement.
2 Variable statistique continue : Pour laquelle toutes les modalités sont a priori
différentes. Généralement, on est amené à regrouper les données en
classes.
Caractère qualitatif : Dont les modalités sont des qualités réparties en
classes, elles n’ont pas de valeurs numériques.
1 Caractère qualitatif ordinal : Dont les modalités peuvent être ordonnées
selon une certaine hiérarchie.
2 Caractère qualitatif nominal : Pour lequel les modalités ne peuvent pas être
hiérarchisées : elles sont nommées mais pas ordonnées.

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Introduction

Vocabulaire

On distingue deux types de caractères :

Caractère quantitatif : Dont les modalités sont mesurables. Il est souvent


appelé variable statistique.
1 Variable statistique discrète : C’est une variable numérique discontinue dont
les modalités sont les résultats d’un dénombrement.
2 Variable statistique continue : Pour laquelle toutes les modalités sont a priori
différentes. Généralement, on est amené à regrouper les données en
classes.
Caractère qualitatif : Dont les modalités sont des qualités réparties en
classes, elles n’ont pas de valeurs numériques.
1 Caractère qualitatif ordinal : Dont les modalités peuvent être ordonnées
selon une certaine hiérarchie.
2 Caractère qualitatif nominal : Pour lequel les modalités ne peuvent pas être
hiérarchisées : elles sont nommées mais pas ordonnées.

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Introduction

Vocabulaire

On distingue deux types de caractères :

Caractère quantitatif : Dont les modalités sont mesurables. Il est souvent


appelé variable statistique.
1 Variable statistique discrète : C’est une variable numérique discontinue dont
les modalités sont les résultats d’un dénombrement.
2 Variable statistique continue : Pour laquelle toutes les modalités sont a priori
différentes. Généralement, on est amené à regrouper les données en
classes.
Caractère qualitatif : Dont les modalités sont des qualités réparties en
classes, elles n’ont pas de valeurs numériques.
1 Caractère qualitatif ordinal : Dont les modalités peuvent être ordonnées
selon une certaine hiérarchie.
2 Caractère qualitatif nominal : Pour lequel les modalités ne peuvent pas être
hiérarchisées : elles sont nommées mais pas ordonnées.

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Introduction

Vocabulaire

On distingue deux types de caractères :

Caractère quantitatif : Dont les modalités sont mesurables. Il est souvent


appelé variable statistique.
1 Variable statistique discrète : C’est une variable numérique discontinue dont
les modalités sont les résultats d’un dénombrement.
2 Variable statistique continue : Pour laquelle toutes les modalités sont a priori
différentes. Généralement, on est amené à regrouper les données en
classes.
Caractère qualitatif : Dont les modalités sont des qualités réparties en
classes, elles n’ont pas de valeurs numériques.
1 Caractère qualitatif ordinal : Dont les modalités peuvent être ordonnées
selon une certaine hiérarchie.
2 Caractère qualitatif nominal : Pour lequel les modalités ne peuvent pas être
hiérarchisées : elles sont nommées mais pas ordonnées.

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Statistique descriptive à une dimension

Plan

1 Introduction

2 Statistique descriptive à une dimension


I- Organisation des données
II- Réduction des données

3 Statistique descriptive à deux dimensions

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Statistique descriptive à une dimension

Chapitre I

Statistique descriptive à une dimension

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Statistique descriptive à une dimension I- Organisation des données

Organisation des données

1 Tableau statistique

2
Représentation graphique

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Statistique descriptive à une dimension I- Organisation des données

Tableau Statistique

TABLE – Les statistiques des détenus vis à vis leur profession


Profession Effectifs Fréquences
ni fi
agriculteur 6 0,008
artisan 90 0,113
autre 31 0,039
cadre 24 0,030
employé 135 0,169
ouvrier 227 0,284
prof.intermédiaire 58 0,073
sans emploi 222 0,278
Total 773 1

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Statistique descriptive à une dimension I- Organisation des données

Tableau Statistique
TABLE – Les statistiques des détenus vis à vis le nombre d’enfants
Nombre Effectifs Fréquences Eff. cumulés Fq. cumulées
d’enfants ni fi (en %) Ni Fi (en %)
0 214 27,7 214 27,7
1 220 28,5 434 51,1
2 125 16,2 559 72,3
3 101 13,1 660 85,4
4 55 7,1 715 92,5
5 31 4 746 96,5
6 7 0,9 753 97,4
7 7 0,9 760 98,3
8 7 0,9 767 99,2
9 2 2,6 769 99,5
10 2 2,6 771 99,7
11 1 1,3 772 99,8
12 0 0 772 99,8
13 1 1,3 773 100
Total 773 100

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Statistique descriptive à une dimension I- Organisation des données

Tableau Statistique

TABLE – Les statistiques des détenus vis à vis leur âge

age Effectifs Fréquences Fréquences cumulées


ni fi Fi
[19, 29[ 212 0,266 0,266
[29, 39[ 214 0,269 0,535
[39, 49[ 185 0,232 0,767
[49, 59[ 115 0,144 0,911
[59, 69[ 49 0,061 0,972
[69, 79[ 18 0,023 0,995
[79, 89[ 4 0,005 1
Total 797 1

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Statistique descriptive à une dimension I- Organisation des données

Représentations graphiques

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Statistique descriptive à une dimension I- Organisation des données

Cas de caractère qualitatif


Diagramme en tuyaux d’orgue (ou à rectangle)

On représente chaque modalité par un rectangle de base constante, et de


hauteur égale à la fréquence (ou à l’effectif) de la modalité.

Exemple : Détenus vis à vis leur profession.


200
150
100
50
0

tre

e
an

r
e

r
ur

oi
ie

te
dr

oy

pl
te

au
tis

vr

.in
ca

pl

em
ul

ou
ar

of
em
ric

pr

ns
ag

sa

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Statistique descriptive à une dimension I- Organisation des données

Cas de caractère qualitatif


Diagramme circulaire (ou sectoriel)

Chaque modalité est représentée par un secteur dont l’angle est proportionnel
à l’effectif. La totalité de la circonférence (360◦ ) correspond à l’effectif total.

Exemple : Détenus vis à vis leur profession.


Profession Effectifs Fréquences Angle (en degré)
ni fi αi = 360 × fi
agriculteur 6 0,008 2,7
artisan 90 0,113 40,55
autre 31 0,039 13,97
cadre 24 0,030 10,81
employé 135 0,169 60,83
ouvrier 227 0,284 102,28
prof.intermédiaire 58 0,073 26,13
sans emploi 222 0,278 100,03
Total 773 1

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Statistique descriptive à une dimension I- Organisation des données

Cas de caractère qualitatif


Diagramme circulaire (ou sectoriel)

Chaque modalité est représentée par un secteur dont l’angle est proportionnel
à l’effectif. La totalité de la circonférence (360◦ ) correspond à l’effectif total.

Exemple : Détenus vis à vis leur profession.

employe
cadre
autre

artisan

agriculteur
ouvrier

sans emploi
prof.inter

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Statistique descriptive à une dimension I- Organisation des données

Cas d’une v.s.d


Diagramme en bâtons

Chaque modalité du caractère est représentée par un trait vertical dont la


hauteur est proportionnelle à l’effectif correspondant.
Exemple : Détenus selon le nombre d’enfants.
250
200
150
Effectifs
100
50
0

0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 13
Modalités

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Statistique descriptive à une dimension I- Organisation des données

Cas d’une v.s.d


Polygone des fréquences

Le polygone des fréquences est construit en joignant par des segments de


droites les sommets des bâtons du diagramme en bâtons.

Exemple : Détenus selon le nombre d’enfants. d’une localité.


250
200
150
Effectifs
100
50
0

0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 13
Modalités

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Statistique descriptive à une dimension I- Organisation des données

Cas d’une v.s.d


Courbe cumulative

Définition 1
A partir des effectifs cumulés Ni , on définit la fonction de répartition des
effectifs, notée G(x), définie de IR dans [0, N], par :
G(x) est égale au nombre des individus de la population pour lesquels la
valeur du caractère est inférieure ou égale à x (G(x) = effectif cumulé de x).

Définition 2
A partir des fréquences cumulées Fi , on définit la fonction de répartition des
fréquences, notée F (x), définie de IR dans [0, 1], par :
F (x) est égale à la proportion des individus de la population pour lesquels la
valeur du caractère est inférieure ou égale à x. (F (x) = fréquence cumulé de
x)

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 21 / 105


Statistique descriptive à une dimension I- Organisation des données

Cas d’une v.s.d


Courbe cumulative

Définition 1
A partir des effectifs cumulés Ni , on définit la fonction de répartition des
effectifs, notée G(x), définie de IR dans [0, N], par :
G(x) est égale au nombre des individus de la population pour lesquels la
valeur du caractère est inférieure ou égale à x (G(x) = effectif cumulé de x).

Définition 2
A partir des fréquences cumulées Fi , on définit la fonction de répartition des
fréquences, notée F (x), définie de IR dans [0, 1], par :
F (x) est égale à la proportion des individus de la population pour lesquels la
valeur du caractère est inférieure ou égale à x. (F (x) = fréquence cumulé de
x)

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 21 / 105


Statistique descriptive à une dimension I- Organisation des données

Cas d’une v.s.d


Courbe cumulative

D’où la fonction de répatition de effectifs est donnée par :


G(x) = 0 si x < x1
G(x) = Ni si xi ≤ x < xi+1 1 ≤ i ≤ k − 1
G(x) = N si x ≥ xk

Et la fonction de répartition des fréquences est donnée par :


F (x) = 0 si x < x1
F (x) = Fi = F (xi ) si xi ≤ x < xi+1
F (x) = Fk = F (xk ) = 1 si x ≥ xk
G(x)
on a : F (x) = N

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 22 / 105


Statistique descriptive à une dimension I- Organisation des données

Cas d’une v.s.d


Courbe cumulative

D’où la fonction de répatition de effectifs est donnée par :


G(x) = 0 si x < x1
G(x) = Ni si xi ≤ x < xi+1 1 ≤ i ≤ k − 1
G(x) = N si x ≥ xk

Et la fonction de répartition des fréquences est donnée par :


F (x) = 0 si x < x1
F (x) = Fi = F (xi ) si xi ≤ x < xi+1
F (x) = Fk = F (xk ) = 1 si x ≥ xk
G(x)
on a : F (x) = N

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 22 / 105


Statistique descriptive à une dimension I- Organisation des données

Courbe cumulative pour une v.s.d

Courbe des fréquences cumulées

1.0
0.8
Fréquences cumulées
0.6
0.4
0.2
0.0

0 5 10
Nombre d'enfants

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 23 / 105


Statistique descriptive à une dimension I- Organisation des données

Cas d’une v.s.c


Histogramme

Pour construire l’histogramme, on associe à chaque classe un rectangle dont


la base est égale à l’amplitude de la classe et dont la hauteur hi est telle que
sa surface Si soit proportionnelle à la fréquence (ou à l’effectif de la classe).

Si = ai ∗ hi = c ∗ fi (ou c ∗ ni )

hi est appelée la fréquence corrigée (ou effectifs corrigés) de la i ieme classe.

Pour le choix de la constante c on distingue 3 cas :


1 Cas d’amplitudes égales.
2 Cas d’amplitudes différentes et on ne veut construire que l’histogramme.
3 Cas d’amplitudes différentes et on veut construire l’histogramme et le
polygone des fréquences.

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 24 / 105


Statistique descriptive à une dimension I- Organisation des données

er
1 cas
Histogramme

TABLE – Les statistiques des détenus vis à vis leur âge

age Effectifs Fréquences Amplitude


ni = hi fi ai
[19, 29[ 212 0,266 10
[29, 39[ 214 0,269 10
[39, 49[ 185 0,232 10
[49, 59[ 115 0,144 10
[59, 69[ 49 0,061 10
[69, 79[ 18 0,023 10
[79, 89[ 4 0,005 10
Total 797 1

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 25 / 105


Statistique descriptive à une dimension I- Organisation des données

er
1 cas
Histogramme

Les amplitudes des classes sont toutes égales à ai alors on prend (c = ai ) et


on a hi = ni (ou fi ) pour tout i

250
200
150
Effectifs
100
50
0

9 19 29 39 49 59 69 79 89 99

Pr. A. BELMAATI age


MODULE M147 A.U. : 2019-2020 26 / 105
Statistique descriptive à une dimension I- Organisation des données

er
1 cas
Polygone des fréquences

Le polygone des fréquences est représenté en joignant les milieux des côtés
supérieurs des rectangles dans un histogramme. C’est une ligne brisée dont
les extrémités rejoignent l’axe des abscisses.
250
200
150
Effectifs
100
50
0

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 27 / 105


Statistique descriptive à une dimension I- Organisation des données

eme
2 cas
Histogramme seulement

On choisit parmi les ai une amplitude de référence que l’on note ar et on


prend (c = ar ), d’où on a
ar
hi = ∗ ni
ai
TABLE – Les statistiques des détenus vis à vis leur âge

age Effectifs Fréquences Amplitude hi = 10


ai
∗ ni
ni fi ai (ar = 10)
[15, 25[ 114 0,143 10 114
[25, 45[ 435 0,546 20 217,5
[45, 65[ 211 0,265 20 105,5
[65, 75[ 30 0,038 10 30
[75, 85[ 7 0,009 10 7
Total 797 1

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 28 / 105


Statistique descriptive à une dimension I- Organisation des données

eme
2 cas
Histogramme seulement

On choisit parmi les ai une amplitude de référence que l’on note ar et on


prend (c = ar ), d’où on a
ar
hi = ∗ ni
ai

250
200
150
Effectifs
100
50
0

5 15 25 45 65 75 85 95
age

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 28 / 105


Statistique descriptive à une dimension I- Organisation des données

eme
3 cas
Histogramme et polygone des fréquences

On choisit parmi les ai une amplitude de référence que l’on note


ar = p.g.c.d(ai ) et on prend (c = ar ), d’où on a
ar
hi = ∗ ni
ai
Faux
250

250
200

200
150

150
Effectifs

Effectifs
100

100
50

50
0

5 25 45 65 85

Pr. A. BELMAATI age MODULE M147 age A.U. : 2019-2020 29 / 105


Statistique descriptive à une dimension I- Organisation des données

Courbe cumulative

Comme pour le cas discret, on définit pour un caractère continu une fonction
de répartition à partir des effectifs cumulés ou à partir des fréquences
cumulées.
Par définition, on a :
Ni = G(xi+1 ), pour 1≤i ≤k
Fi = F (xi+1 ), pour 1≤i ≤k
G(x1 ) = F (x1 ) = 0

avec Ni (resp. Fi ) est l’effectif cumulé (resp. la fréquence cumulée) de la


classe [xi ; xi+1 [.

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 30 / 105


Statistique descriptive à une dimension I- Organisation des données

Courbe cumulative

La fonction de répartition des effectifs G(x) et la fonction de répartition des


fréquences F (x) sont définies par :
G(x) = 0 si x ≤ x1
G(x )−G(x )
G(x) = G(xi ) + (x − xi ) xi+1 −x i si xi ≤ x ≤ xi+1 1 ≤ i ≤ k
i+1 i
G(x) = N si x ≥ xk+1

Et la fonction de répartition des fréquences est donnée par :


F (x) = 0 si x ≤ x1
F (x )−F (x )
F (x) = F (xi ) + (x − xi ) xi+1 −x i si xi ≤ x ≤ xi+1 1 ≤ i ≤ k
i+1 i
F (x) = 1 si x ≥ xk +1

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 31 / 105


Statistique descriptive à une dimension I- Organisation des données

Courbe cumulative

La fonction de répartition des effectifs G(x) et la fonction de répartition des


fréquences F (x) sont définies par :
G(x) = 0 si x ≤ x1
G(x )−G(x )
G(x) = G(xi ) + (x − xi ) xi+1 −x i si xi ≤ x ≤ xi+1 1 ≤ i ≤ k
i+1 i
G(x) = N si x ≥ xk+1

Et la fonction de répartition des fréquences est donnée par :


F (x) = 0 si x ≤ x1
F (x )−F (x )
F (x) = F (xi ) + (x − xi ) xi+1 −x i si xi ≤ x ≤ xi+1 1 ≤ i ≤ k
i+1 i
F (x) = 1 si x ≥ xk +1

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 31 / 105


Statistique descriptive à une dimension I- Organisation des données

Courbe cumulative
Dans le cas d’une v.s.c, la courbe cumulative (ou la courbe des fréquences
cumulées) est la représentation graphique de la fonction de répartition, notée
F (x),
TABLE – Les statistiques des détenus vis à vis leur âge

age Effectifs Effectifs cumulés


ni Ni
[15, 25[ 114 114
[25, 45[ 435 549
[45, 65[ 211 760
[65, 75[ 30 790
[75, 85[ 7 797
Total 797

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 32 / 105


Statistique descriptive à une dimension I- Organisation des données

Courbe cumulative
Dans le cas d’une v.s.c, la courbe cumulative (ou la courbe des fréquences
cumulées) est la représentation graphique de la fonction de répartition, notée
F (x),

800
600
Effectifs cumulés
400
200
0

5 15 25 45 65 75 85 95
age
Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 32 / 105
Statistique descriptive à une dimension II- Réduction des données

Réduction des données

1 Les paramètres de position ou de tendance centrale sont :

−− Le mode
−− La médiane
−− Les quantile
−− La moyenne

2 Les paramètres de dispersion sont :

−− L’étendue.
−− L’écart inter-quantile.
−− La variance, l’écart-type.
−− Le coefficient de variation.
−− La boite à moustache (boxplot).

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 33 / 105


Statistique descriptive à une dimension II- Réduction des données

Paramètres de tendance centrale

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 34 / 105


Statistique descriptive à une dimension II- Réduction des données

Le mode

Définition
Le mode, noté M0 , est la modalité du caractère de plus grand effectif (ou la
plus grande valeur de la fréquence). C’est la modalité la plus fréquente.

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 35 / 105


Statistique descriptive à une dimension II- Réduction des données

Le mode
Détermination pratique : Cas d’un caractère qualitatif

Exemple : Les statistiques des détenus vis à vis leur profession


Le mode noté M0 =”ouvrier”

Profession Effectifs Fréquences


ni fi
agriculteur 6 0,008
artisan 90 0,113
autre 31 0,039
cadre 24 0,030
employé 135 0,169
ouvrier 227 0,284
prof.intermédiaire 58 0,073
sans emploi 222 0,278
Total 773 1

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 36 / 105


Statistique descriptive à une dimension II- Réduction des données

Le mode
Détermination pratique : Cas d’un caractère qualitatif

Exemple : Les statistiques des détenus vis à vis leur profession


Le mode noté M0 =”ouvrier”

200
150
100
50
0

tre

e
an

r
e

r
ur

oi
ie

te
dr

oy

pl
te

au
tis

vr

.in
ca

pl

em
ul

ou
ar

of
em
ric

pr

ns
ag

sa

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 36 / 105


Statistique descriptive à une dimension II- Réduction des données

Le mode
Détermination pratique : Cas de v.s.d

Les statistiques des détenus vis à vis le nombre d’enfants : le mode est
M0 = 1.
Nombre Effectifs Fréquences Eff. cumulés Fq. cumulées
d’enfants ni fi (en %) Ni Fi (en %)
0 214 27,7 214 27,7
1 220 28,5 434 51,1
2 125 16,2 559 72,3
3 101 13,1 660 85,4
4 55 7,1 715 92,5
5 31 4 746 96,5
6 7 0,9 753 97,4
7 7 0,9 760 98,3
8 7 0,9 767 99,2
9 2 2,6 769 99,5
10 2 2,6 771 99,7
11 1 1,3 772 99,8
12 0 0 772 99,8
13 1 1,3 773 100

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 37 / 105


Statistique descriptive à une dimension II- Réduction des données

Le mode
Détermination pratique : Cas de v.s.d

Les statistiques des détenus vis à vis le nombre d’enfants : le mode est
M0 = 1.

250
200
150
Effectifs
100
50
0

0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 13
Modalités

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 37 / 105


Statistique descriptive à une dimension II- Réduction des données

Le mode
Détermination pratique : Cas de v.s.c

On détermine d’abord la classe modale à partir de l’histogramme : la classe


qui correspond à la plus grande fréquence corrigée (ou plus grand effectif
corrigé). Puis, à l’intérieur de cette classe on détermine une valeur approchée
du mode soit par :
1 La méthode graphique.
2 La méthode algébrique (d’interpolation)
∆1
M0 = xi + ai ∗
∆1 + ∆ 2
avec ∆1 = hi − hi−1 et ∆2 = hi − hi+1

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 38 / 105


Statistique descriptive à une dimension II- Réduction des données

Le mode
Détermination pratique : Cas de v.s.c

Exemple : Les statistiques des détenus vis à vis leur âge.


age Effectifs Fréquences Amplitude hi = 10
ai
∗ ni
ni fi ai (ar = 10)
[15, 25[ 114 0,143 10 114
[25, 45[ 435 0,546 20 217,5
[45, 65[ 211 0,265 20 105,5
[65, 75[ 30 0,038 10 30
[75, 85[ 7 0,009 10 7
Total 797 1

La classe modale est [25, 45[, d’où

M0 = 25 + 20 ∗ (217.5 − 114)/(2 ∗ 217.5 − 105.5 − 114) = 34.61 ans

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 39 / 105


Statistique descriptive à une dimension II- Réduction des données

Le mode
Détermination pratique : Cas de v.s.c

Exemple : Les statistiques des détenus vis à vis leur âge.

250
200
150
Effectifs
100
50
0

5 15 25 45 65 75 85 95
age

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 39 / 105


Statistique descriptive à une dimension II- Réduction des données

La moyenne

Définition
La moyenne arithmétique d’une distribution statistique (xi , ni )1≤i≤n que l’on
note X̄ , est la modalité donnée par :
k k
1X X
X̄ = ni xi = fi xi
n
i=1 i=1

Les xi sont les modalités dans le cas d’une v.s.d et les centres des classes
dans le cas d’une v.s.c.

N.B

Ne jamais exprimer les fi en pourcentage pour calculer X̄ .

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 40 / 105


Statistique descriptive à une dimension II- Réduction des données

La moyenne
Détermination pratique : Cas de v.s.d

TABLE – Les statistiques des détenus vis à vis le nombre d’enfants


Nombre Effectifs Fréquences
ni ∗ xi fi ∗ xi
d’enfants (xi ) ni fi (en %)
0 214 0.28 0 0
1 220 0.28 220 0.28
2 125 0.16 250 0.32
3 101 0.13 303 0.39
4 55 0.07 220 0.28
5 31 0.04 155 0.20
6 7 0.01 42 0.05
7 7 0.01 49 0.06
8 7 0.01 56 0.07
9 2 0.003 18 0.02
10 2 0.003 20 0.03
11 1 0.001 11 0.01
12 0 0 0 0
13 1 0.001 13 0.02
Total 773 1 1375 1.76

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 41 / 105


Statistique descriptive à une dimension II- Réduction des données

La moyenne
Détermination pratique : Cas de v.s.c

Exemple : Les statistiques des détenus vis à vis leur âge.


age Effectifs Fréquences
ci ni ∗ ci fi ∗ ci
ni fi
[15, 25[ 114 0,143 20 2280 2.86
[25, 45[ 435 0,546 35 15225 19.10
[45, 65[ 211 0,265 55 11605 14.56
[65, 75[ 30 0,038 70 2100 2.63
[75, 85[ 7 0,009 80 560 0.70
Total 797 1 31770 39.86

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 42 / 105


Statistique descriptive à une dimension II- Réduction des données

Propriétés de la moyenne arithmétique


1 Si X est une v.s.(variable statistique) constante c.à.d chaque individu
dans la population admet la même modalité a, alors X̄ = a
2 Si X est une v.s. de moyenne X̄ , et a et b deux réels, alors la moyenne
de la v.s. Y = aX + b est :
Ȳ = aX̄ + b
3 Si une population P de taille n est composée de m sous-populations
P1 , P2 , . . . , Pm , de tailles respectives n1 , n2 , . . . , nm et de moyennes
respectives x̄1 , x̄2 , . . . , x̄m . Alors la moyenne x̄ de P est donnée par :
m
1X
x̄ = ni x̄i
n
i=1

Exemple
Soit P une population composée de deux sous-populations P1 et P2 de
moyennes et effectifs respectifs (X̄1 = 5.5 ; n1 = 10) et (X̄2 = 8.3 ; n2 = 14).
Alors la moyenne de la population est :
1
X̄ = (10 ∗ 5.5 + 14 ∗ 8.3) = 7.13
10 + 14
Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 43 / 105
Statistique descriptive à une dimension II- Réduction des données

Propriétés de la moyenne arithmétique


1 Si X est une v.s.(variable statistique) constante c.à.d chaque individu
dans la population admet la même modalité a, alors X̄ = a
2 Si X est une v.s. de moyenne X̄ , et a et b deux réels, alors la moyenne
de la v.s. Y = aX + b est :
Ȳ = aX̄ + b
3 Si une population P de taille n est composée de m sous-populations
P1 , P2 , . . . , Pm , de tailles respectives n1 , n2 , . . . , nm et de moyennes
respectives x̄1 , x̄2 , . . . , x̄m . Alors la moyenne x̄ de P est donnée par :
m
1X
x̄ = ni x̄i
n
i=1

Exemple
Soit P une population composée de deux sous-populations P1 et P2 de
moyennes et effectifs respectifs (X̄1 = 5.5 ; n1 = 10) et (X̄2 = 8.3 ; n2 = 14).
Alors la moyenne de la population est :
1
X̄ = (10 ∗ 5.5 + 14 ∗ 8.3) = 7.13
10 + 14
Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 43 / 105
Statistique descriptive à une dimension II- Réduction des données

Propriétés de la moyenne arithmétique


1 Si X est une v.s.(variable statistique) constante c.à.d chaque individu
dans la population admet la même modalité a, alors X̄ = a
2 Si X est une v.s. de moyenne X̄ , et a et b deux réels, alors la moyenne
de la v.s. Y = aX + b est :
Ȳ = aX̄ + b
3 Si une population P de taille n est composée de m sous-populations
P1 , P2 , . . . , Pm , de tailles respectives n1 , n2 , . . . , nm et de moyennes
respectives x̄1 , x̄2 , . . . , x̄m . Alors la moyenne x̄ de P est donnée par :
m
1X
x̄ = ni x̄i
n
i=1

Exemple
Soit P une population composée de deux sous-populations P1 et P2 de
moyennes et effectifs respectifs (X̄1 = 5.5 ; n1 = 10) et (X̄2 = 8.3 ; n2 = 14).
Alors la moyenne de la population est :
1
X̄ = (10 ∗ 5.5 + 14 ∗ 8.3) = 7.13
10 + 14
Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 43 / 105
Statistique descriptive à une dimension II- Réduction des données

Propriétés de la moyenne arithmétique


1 Si X est une v.s.(variable statistique) constante c.à.d chaque individu
dans la population admet la même modalité a, alors X̄ = a
2 Si X est une v.s. de moyenne X̄ , et a et b deux réels, alors la moyenne
de la v.s. Y = aX + b est :
Ȳ = aX̄ + b
3 Si une population P de taille n est composée de m sous-populations
P1 , P2 , . . . , Pm , de tailles respectives n1 , n2 , . . . , nm et de moyennes
respectives x̄1 , x̄2 , . . . , x̄m . Alors la moyenne x̄ de P est donnée par :
m
1X
x̄ = ni x̄i
n
i=1

Exemple
Soit P une population composée de deux sous-populations P1 et P2 de
moyennes et effectifs respectifs (X̄1 = 5.5 ; n1 = 10) et (X̄2 = 8.3 ; n2 = 14).
Alors la moyenne de la population est :
1
X̄ = (10 ∗ 5.5 + 14 ∗ 8.3) = 7.13
10 + 14
Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 43 / 105
Statistique descriptive à une dimension II- Réduction des données

Propriétés de la moyenne arithmétique


1 Si X est une v.s.(variable statistique) constante c.à.d chaque individu
dans la population admet la même modalité a, alors X̄ = a
2 Si X est une v.s. de moyenne X̄ , et a et b deux réels, alors la moyenne
de la v.s. Y = aX + b est :
Ȳ = aX̄ + b
3 Si une population P de taille n est composée de m sous-populations
P1 , P2 , . . . , Pm , de tailles respectives n1 , n2 , . . . , nm et de moyennes
respectives x̄1 , x̄2 , . . . , x̄m . Alors la moyenne x̄ de P est donnée par :
m
1X
x̄ = ni x̄i
n
i=1

Exemple
Soit P une population composée de deux sous-populations P1 et P2 de
moyennes et effectifs respectifs (X̄1 = 5.5 ; n1 = 10) et (X̄2 = 8.3 ; n2 = 14).
Alors la moyenne de la population est :
1
X̄ = (10 ∗ 5.5 + 14 ∗ 8.3) = 7.13
10 + 14
Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 43 / 105
Statistique descriptive à une dimension II- Réduction des données

La médiane

Définition
On appelle médiane la modalité, notée Me , qui partage la population en deux
sous populations de même effectif : le nombre d’observations inférieures à Me
est égal au nombre d’observations supérieures à Me .

Remarque

Cette définition n’a de sens que si les modalités sont toutes ordonnées par
ordre croissant.

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 44 / 105


Statistique descriptive à une dimension II- Réduction des données

La médiane

Définition
On appelle médiane la modalité, notée Me , qui partage la population en deux
sous populations de même effectif : le nombre d’observations inférieures à Me
est égal au nombre d’observations supérieures à Me .

Remarque

Cette définition n’a de sens que si les modalités sont toutes ordonnées par
ordre croissant.

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 44 / 105


Statistique descriptive à une dimension II- Réduction des données

La médiane
Détermination pratique : Cas de v.s.d

Soient x1 , x2 , . . . , xn la série brute d’une v.s.d et x(1) , x(2) , . . . , x(n) la série


ordonnée (ordre croissant) correspondante.
On distingue deux cas selon la parité de n :
n+1
1 Si n est impair, la médiane est la modalité de rang 2 , soit :

Me = x n+1
2

2 Si n est pair, on dit qu’on a un intervalle médian [x n2 , x n2 +1 ], et on prend


pour médiane le centre de cet intervalle, soit :
x n2 + x n2 +1
Me =
2

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 45 / 105


Statistique descriptive à une dimension II- Réduction des données

La médiane
Détermination pratique : Cas de v.s.d

Soient x1 , x2 , . . . , xn la série brute d’une v.s.d et x(1) , x(2) , . . . , x(n) la série


ordonnée (ordre croissant) correspondante.
On distingue deux cas selon la parité de n :
n+1
1 Si n est impair, la médiane est la modalité de rang 2 , soit :

Me = x n+1
2

2 Si n est pair, on dit qu’on a un intervalle médian [x n2 , x n2 +1 ], et on prend


pour médiane le centre de cet intervalle, soit :
x n2 + x n2 +1
Me =
2

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 45 / 105


Statistique descriptive à une dimension II- Réduction des données

La médiane
Détermination pratique : Cas de v.s.d : Exemples

Exemple1 : On considère le nombre de voiture louées par jour par un garage


pendant une semaine.
Série brute : 3, 2, 2, 3, 5, 6, 5.
Série ordonnée : 2, 2, 3, 3, 5, 5, 6.
| {z } | {z }

Me = x 7+1 = 3
2

Exemple2 : On considère les notes sur 20 de 8 étudiants.


La série brute : 9, 13, 11, 15, 9, 8, 12, 10.
La série ordonnée : 8, 9, 9, 10, 11, 12, 13, 15.
| {z } | {z }
Alors, on a un intervalle médian [x 8 , x 8 +1 ].
2 2

10 + 11
Me = = 10.5
2

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 46 / 105


Statistique descriptive à une dimension II- Réduction des données

La médiane
Détermination pratique : Cas de v.s.d : Exemples

Exemple1 : On considère le nombre de voiture louées par jour par un garage


pendant une semaine.
Série brute : 3, 2, 2, 3, 5, 6, 5.
Série ordonnée : 2, 2, 3, 3, 5, 5, 6.
| {z } | {z }

Me = x 7+1 = 3
2

Exemple2 : On considère les notes sur 20 de 8 étudiants.


La série brute : 9, 13, 11, 15, 9, 8, 12, 10.
La série ordonnée : 8, 9, 9, 10, 11, 12, 13, 15.
| {z } | {z }
Alors, on a un intervalle médian [x 8 , x 8 +1 ].
2 2

10 + 11
Me = = 10.5
2

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 46 / 105


Statistique descriptive à une dimension II- Réduction des données

La médiane
Détermination pratique : Cas de v.s.d : Exemples

Exemple3 :
Nombre Effectifs Fréquences Eff. cumulés Fq. cumulées
d’enfants ni fi (en %) Ni Fi (en %)
0 214 27,7 214 27,7
1 220 28,5 434 51,1
2 125 16,2 559 72,3
3 101 13,1 660 85,4
4 55 7,1 715 92,5
5 31 4 746 96,5
6 7 0,9 753 97,4
7 7 0,9 760 98,3
8 7 0,9 767 99,2
9 2 2,6 769 99,5
10 2 2,6 771 99,7
11 1 1,3 772 99,8
12 0 0 772 99,8
13 1 1,3 773 100

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 47 / 105


Statistique descriptive à une dimension II- Réduction des données

La médiane
Détermination pratique : Cas de v.s.c

La médiane est unique, c’est la valeur qui correspond à la fréquence cumulée


0.5, c’est à dire (F (Me ) = 0.5).
Elle peut être déterminée par l’une des deux méthodes :
1 Méthode d’interpolation : On situe d’abord la médiane à l’intérieur d’une
classe [xi , xi+1 [, appelée classe médiane telle que :

Fi ≤ 0.5 < Fi+1 ⇔ xi ≤ Me < xi+1

puis on calcule la médiane Me par interpolation linéaire dans cette


classe. D’où :
0.5 − Fi
Me = xi + (ai )
Fi+1 − Fi
2 Méthode graphique : On trace la courbe cumulative et on détermine Me
comme l’abscisse du point de la courbe d’ordonnée 0.5 (ou 50%).

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 48 / 105


Statistique descriptive à une dimension II- Réduction des données

La médiane
Détermination pratique : Cas de v.s.c

La médiane est unique, c’est la valeur qui correspond à la fréquence cumulée


0.5, c’est à dire (F (Me ) = 0.5).
Elle peut être déterminée par l’une des deux méthodes :
1 Méthode d’interpolation : On situe d’abord la médiane à l’intérieur d’une
classe [xi , xi+1 [, appelée classe médiane telle que :

Fi ≤ 0.5 < Fi+1 ⇔ xi ≤ Me < xi+1

puis on calcule la médiane Me par interpolation linéaire dans cette


classe. D’où :
0.5 − Fi
Me = xi + (ai )
Fi+1 − Fi
2 Méthode graphique : On trace la courbe cumulative et on détermine Me
comme l’abscisse du point de la courbe d’ordonnée 0.5 (ou 50%).

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 48 / 105


Statistique descriptive à une dimension II- Réduction des données

La médiane
Détermination pratique : Cas de v.s.c

La médiane est unique, c’est la valeur qui correspond à l’effectf cumulé N/2,
c’est à dire (G(Me ) = N/2).
Elle peut être déterminée par l’une des deux méthodes :
1 Méthode d’interpolation : On situe d’abord la médiane à l’intérieur d’une
classe [xi , xi+1 [, appelée classe médiane telle que :

Ni ≤ 0.5 < Ni+1 ⇔ xi ≤ Me < xi+1

puis on calcule la médiane Me par interpolation linéaire dans cette


classe. D’où :
N/2 − Ni
Me = xi + (ai )
Ni+1 − Ni
2 Méthode graphique : On trace la courbe cumulative et on détermine Me
comme l’abscisse du point de la courbe d’ordonnée N/2.

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 49 / 105


Statistique descriptive à une dimension II- Réduction des données

La médiane
Détermination pratique : Cas de v.s.c

La médiane est unique, c’est la valeur qui correspond à l’effectf cumulé N/2,
c’est à dire (G(Me ) = N/2).
Elle peut être déterminée par l’une des deux méthodes :
1 Méthode d’interpolation : On situe d’abord la médiane à l’intérieur d’une
classe [xi , xi+1 [, appelée classe médiane telle que :

Ni ≤ 0.5 < Ni+1 ⇔ xi ≤ Me < xi+1

puis on calcule la médiane Me par interpolation linéaire dans cette


classe. D’où :
N/2 − Ni
Me = xi + (ai )
Ni+1 − Ni
2 Méthode graphique : On trace la courbe cumulative et on détermine Me
comme l’abscisse du point de la courbe d’ordonnée N/2.

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 49 / 105


Statistique descriptive à une dimension II- Réduction des données

La médiane
Détermination pratique : Cas de v.s.c : Exemple

TABLE – Les statistiques des détenus vis à vis leur âge

age Effectifs Fréquences Fréquences cumulées


Ni
ni fi Fi
[19, 29[ 212 212 0,266 0,266
[29, 39[ 214 426 0,269 0,535
[39, 49[ 185 611 0,232 0,767
[49, 59[ 115 726 0,144 0,911
[59, 69[ 49 775 0,061 0,972
[69, 79[ 18 793 0,023 0,995
[79, 89[ 4 797 0,005 1
Total 797 1

La classe médiane est [29, 39[, d’où

Me = 29+10∗(0.5−0.27)/(0.54−0.27) = 29+10∗(398.5−212)/(426−212) = 37.

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 50 / 105


Statistique descriptive à une dimension II- Réduction des données

La médiane
Détermination pratique : Cas de v.s.c : Exemple

800
600
Effectifs cumulés

F(Me)
400
200
0

Me
9 19 29 39 49 59 69 79 89
Age

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 50 / 105


Statistique descriptive à une dimension II- Réduction des données

Les quantiles

Définition
Le quantile (ou fractile) d’ordre p (0 ≤ p ≤ 1), noté Zp , d’une série statistique
est la modalité déterminée telle que la proportion (resp. l’effectif) des individus
ayant une modalité inférieure ou égale à Zp soit égale à p (resp. Np). On écrit
F (Zp ) = p (resp. G(Zp ) = Np).

Remarque
La médiane est le quantile d’ordre p = 1/2 (resp. N/2).

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 51 / 105


Statistique descriptive à une dimension II- Réduction des données

Les quantiles

Quantiles particuliers
1 Quartile : avec, p = 1/4; p = 2/4; p = 3/4
on trouve les 3 quartiles respectifs, notés

Q1 = Z0.25 ; Q2 = Z0.5 = Me ; Q3 = Z0.75


2 Décile : avec, p = 1/10; p = 2/10; . . . , p = 9/10
on trouve les 9 déciles respectifs, notés

D1 = Z0.1 ; D2 = Z0.2 ; . . . ; D9 = Z0.9


3 Centile (ou percentile) : avec, p = 1/100; p = 2/100; . . . ; p = 99/100
on trouve les 99 centiles respectifs, notés

C1 = Z0.01 ; C2 = Z0.02 ; . . . ; C99 = Z0.99

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 52 / 105


Statistique descriptive à une dimension II- Réduction des données

Les quantiles

Quantiles particuliers
1 Quartile : avec, p = 1/4; p = 2/4; p = 3/4
on trouve les 3 quartiles respectifs, notés

Q1 = Z0.25 ; Q2 = Z0.5 = Me ; Q3 = Z0.75


2 Décile : avec, p = 1/10; p = 2/10; . . . , p = 9/10
on trouve les 9 déciles respectifs, notés

D1 = Z0.1 ; D2 = Z0.2 ; . . . ; D9 = Z0.9


3 Centile (ou percentile) : avec, p = 1/100; p = 2/100; . . . ; p = 99/100
on trouve les 99 centiles respectifs, notés

C1 = Z0.01 ; C2 = Z0.02 ; . . . ; C99 = Z0.99

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 52 / 105


Statistique descriptive à une dimension II- Réduction des données

Les quantiles

Quantiles particuliers
1 Quartile : avec, p = 1/4; p = 2/4; p = 3/4
on trouve les 3 quartiles respectifs, notés

Q1 = Z0.25 ; Q2 = Z0.5 = Me ; Q3 = Z0.75


2 Décile : avec, p = 1/10; p = 2/10; . . . , p = 9/10
on trouve les 9 déciles respectifs, notés

D1 = Z0.1 ; D2 = Z0.2 ; . . . ; D9 = Z0.9


3 Centile (ou percentile) : avec, p = 1/100; p = 2/100; . . . ; p = 99/100
on trouve les 99 centiles respectifs, notés

C1 = Z0.01 ; C2 = Z0.02 ; . . . ; C99 = Z0.99

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 52 / 105


Statistique descriptive à une dimension II- Réduction des données

Les quantiles
Détermination algébrique : Cas de v.s.d

Soit {(xi , ni )1≤i≤k } une distribution statistique discrète ordonnée : et soient


N1 , N2 , . . . , Nk les effectifs cumulés correspondants.
On distingue deux cas :
Le cas où p ∗ N 6= Ni ∀i = {1, . . . , k } : Dans ce cas, on considère que le
quantile d’ordre p est la modalité correspondante la plus petite valeur
d’effectif cumulé strictement supérieure à p ∗ N.

Le cas où il existe i = {1, . . . , k } tel que p ∗ N = Ni : Dans ce cas, on


considère qu’on a une classe médiane [xi , xi+1 ] et le quantile d’ordre p
est le centre de la classe médiane càd Zp = 12 (xi + xi+1 ).

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 53 / 105


Statistique descriptive à une dimension II- Réduction des données

Les quantiles
Détermination algébrique : Cas de v.s.d

Soit {(xi , ni )1≤i≤k } une distribution statistique discrète ordonnée : et soient


N1 , N2 , . . . , Nk les effectifs cumulés correspondants.
On distingue deux cas :
Le cas où p ∗ N 6= Ni ∀i = {1, . . . , k } : Dans ce cas, on considère que le
quantile d’ordre p est la modalité correspondante la plus petite valeur
d’effectif cumulé strictement supérieure à p ∗ N.

Le cas où il existe i = {1, . . . , k } tel que p ∗ N = Ni : Dans ce cas, on


considère qu’on a une classe médiane [xi , xi+1 ] et le quantile d’ordre p
est le centre de la classe médiane càd Zp = 12 (xi + xi+1 ).

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 53 / 105


Statistique descriptive à une dimension II- Réduction des données

Les quantiles
Détermination algébrique : Cas de v.s.d

Exemple3 :
Nombre Effectifs Fréquences Eff. cumulés Fq. cumulées
d’enfants ni fi (en %) Ni Fi (en %)
0 214 27,7 214 27,7
1 220 28,5 434 51,1
2 125 16,2 559 72,3
3 101 13,1 660 85,4
4 55 7,1 715 92,5
5 31 4 746 96,5
6 7 0,9 753 97,4
7 7 0,9 760 98,3
8 7 0,9 767 99,2
9 2 2,6 769 99,5
10 2 2,6 771 99,7
11 1 1,3 772 99,8
12 0 0 772 99,8
13 1 1,3 773 100

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 54 / 105


Statistique descriptive à une dimension II- Réduction des données

Les quantiles
Détermination graphique : Cas de v.s.d

1.00
0.90
0.80
0.70
0.60
Frequence cumulee

0.50
0.40
0.30
0.20
0.10
0.00

Q1 Q2 Q3 D9 C99
D1
0 5 10

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 55 / 105


Statistique descriptive à une dimension II- Réduction des données

Les quantiles
Détermination pratique : Cas de v.s.c

1 Méthode d’interpolation : d’après le tableau statistique ou la courbe


cumulative, on détermine d’abord la classe [xi , xi+1 [ telle que :
Fi ≤ p < Fi+1 (resp. Ni ≤ np < Ni+1 ). Puis, par interpolation linéaire dans
[xi , xi+1 [, on calcule Zp tel que

p − Fi np − Ni
Zp = xi + (ai ) = xi + (ai )
Fi+1 − Fi Ni+1 − Ni
2 Méthode graphique : On trace la courbe cumulative, et on détermine Zp
comme l’abscisse du point de la courbe d’ordonnée F (Zp ) = p.

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 56 / 105


Statistique descriptive à une dimension II- Réduction des données

Les quantiles
Méthide d’interpolation : Cas de v.s.c : Exemple

TABLE – Les statistiques des détenus vis à vis leur âge

age Effectifs Fréquences Fréquences cumulées


ni fi Fi
[19, 29[ 212 0,266 0,266
[29, 39[ 214 0,269 0,535
[39, 49[ 185 0,232 0,767
[49, 59[ 115 0,144 0,911
[59, 69[ 49 0,061 0,972
[69, 79[ 18 0,023 0,995
[79, 89[ 4 0,005 1
Total 797 1

D1 ∈ [19, 29[, d’où D1 = 19 + 10 ∗ (0.1 − 0)/(0.26 − 0) = 22.85 Ans


Q1 ∈ [19, 29[, d’où Q1 = 19 + 10 ∗ (0.25 − 0)/(0.27 − 0) = 28.26 Ans
Q3 ∈ [39, 49[, d’où Q3 = 39 + 10 ∗ (0.75 − 0.54)/(0.77 − 0.54) = 48.13 Ans
D9 ∈ [49, 59[, d’où D9 = 49 + 10 ∗ (0.90 − 0.77)/(0.91 − 0.77) = 58.28 Ans

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 57 / 105


Statistique descriptive à une dimension II- Réduction des données

Les quantiles
Méthide d’interpolation : Cas de v.s.c : Exemple

TABLE – Les statistiques des détenus vis à vis leur âge

age Effectifs Fréquences Fréquences cumulées


ni fi Fi
[19, 29[ 212 0,266 0,266
[29, 39[ 214 0,269 0,535
[39, 49[ 185 0,232 0,767
[49, 59[ 115 0,144 0,911
[59, 69[ 49 0,061 0,972
[69, 79[ 18 0,023 0,995
[79, 89[ 4 0,005 1
Total 797 1

D1 ∈ [19, 29[, d’où D1 = 19 + 10 ∗ (0.1 − 0)/(0.26 − 0) = 22.85 Ans


Q1 ∈ [19, 29[, d’où Q1 = 19 + 10 ∗ (0.25 − 0)/(0.27 − 0) = 28.26 Ans
Q3 ∈ [39, 49[, d’où Q3 = 39 + 10 ∗ (0.75 − 0.54)/(0.77 − 0.54) = 48.13 Ans
D9 ∈ [49, 59[, d’où D9 = 49 + 10 ∗ (0.90 − 0.77)/(0.91 − 0.77) = 58.28 Ans

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 57 / 105


Statistique descriptive à une dimension II- Réduction des données

Les quantiles
Méthide d’interpolation : Cas de v.s.c : Exemple

TABLE – Les statistiques des détenus vis à vis leur âge

age Effectifs Fréquences Fréquences cumulées


ni fi Fi
[19, 29[ 212 0,266 0,266
[29, 39[ 214 0,269 0,535
[39, 49[ 185 0,232 0,767
[49, 59[ 115 0,144 0,911
[59, 69[ 49 0,061 0,972
[69, 79[ 18 0,023 0,995
[79, 89[ 4 0,005 1
Total 797 1

D1 ∈ [19, 29[, d’où D1 = 19 + 10 ∗ (0.1 − 0)/(0.26 − 0) = 22.85 Ans


Q1 ∈ [19, 29[, d’où Q1 = 19 + 10 ∗ (0.25 − 0)/(0.27 − 0) = 28.26 Ans
Q3 ∈ [39, 49[, d’où Q3 = 39 + 10 ∗ (0.75 − 0.54)/(0.77 − 0.54) = 48.13 Ans
D9 ∈ [49, 59[, d’où D9 = 49 + 10 ∗ (0.90 − 0.77)/(0.91 − 0.77) = 58.28 Ans

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 57 / 105


Statistique descriptive à une dimension II- Réduction des données

Les quantiles
Méthide d’interpolation : Cas de v.s.c : Exemple

TABLE – Les statistiques des détenus vis à vis leur âge

age Effectifs Fréquences Fréquences cumulées


ni fi Fi
[19, 29[ 212 0,266 0,266
[29, 39[ 214 0,269 0,535
[39, 49[ 185 0,232 0,767
[49, 59[ 115 0,144 0,911
[59, 69[ 49 0,061 0,972
[69, 79[ 18 0,023 0,995
[79, 89[ 4 0,005 1
Total 797 1

D1 ∈ [19, 29[, d’où D1 = 19 + 10 ∗ (0.1 − 0)/(0.26 − 0) = 22.85 Ans


Q1 ∈ [19, 29[, d’où Q1 = 19 + 10 ∗ (0.25 − 0)/(0.27 − 0) = 28.26 Ans
Q3 ∈ [39, 49[, d’où Q3 = 39 + 10 ∗ (0.75 − 0.54)/(0.77 − 0.54) = 48.13 Ans
D9 ∈ [49, 59[, d’où D9 = 49 + 10 ∗ (0.90 − 0.77)/(0.91 − 0.77) = 58.28 Ans

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Statistique descriptive à une dimension II- Réduction des données

Les quantiles
Méthide d’interpolation : Cas de v.s.c : Exemple

TABLE – Les statistiques des détenus vis à vis leur âge

age Effectifs Fréquences Fréquences cumulées


ni fi Fi
[19, 29[ 212 0,266 0,266
[29, 39[ 214 0,269 0,535
[39, 49[ 185 0,232 0,767
[49, 59[ 115 0,144 0,911
[59, 69[ 49 0,061 0,972
[69, 79[ 18 0,023 0,995
[79, 89[ 4 0,005 1
Total 797 1

D1 ∈ [19, 29[, d’où D1 = 19 + 10 ∗ (0.1 − 0)/(0.26 − 0) = 22.85 Ans


Q1 ∈ [19, 29[, d’où Q1 = 19 + 10 ∗ (0.25 − 0)/(0.27 − 0) = 28.26 Ans
Q3 ∈ [39, 49[, d’où Q3 = 39 + 10 ∗ (0.75 − 0.54)/(0.77 − 0.54) = 48.13 Ans
D9 ∈ [49, 59[, d’où D9 = 49 + 10 ∗ (0.90 − 0.77)/(0.91 − 0.77) = 58.28 Ans

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Statistique descriptive à une dimension II- Réduction des données

Les quantiles
Méthode graphique : Cas de v.s.c : Exemple

800
600
Effectifs cumulés
400
200
0

D1 Q1 Q3 D9
9 19 29 39 49 59 69 79 89
Age

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 58 / 105


Statistique descriptive à une dimension II- Réduction des données

Paramètres de dispersion

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 59 / 105


Statistique descriptive à une dimension II- Réduction des données

Paramètres de dispersion

Exemple introductif

On considère les notes obtenues sur 3 matières, A, B, C observées sur 6


individus.
indiv1 indiv2 indiv3 indiv4 indiv5 indiv6 Moyenne
A 12 10 7 11 11 9 10
B 20 0 0 20 0 20 10
C 10 10 10 10 10 10 10

La moyenne des 3 matières est la même mais la dispersion des notes des 6
individus est différente d’une matière à l’autre.

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 60 / 105


Statistique descriptive à une dimension II- Réduction des données

L’étendue

Définition
L’étendue est la différence entre la plus grande et la plus petite valeur de la
variable. pour une variable continue, l’étendue est la différence entre la borne
supérieure de la dernière classe et la borne inférieure de la première classe.
On note
e = xmax − xmin

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 61 / 105


Statistique descriptive à une dimension II- Réduction des données

L’étendue

Définition
L’étendue est la différence entre la plus grande et la plus petite valeur de la
variable. pour une variable continue, l’étendue est la différence entre la borne
supérieure de la dernière classe et la borne inférieure de la première classe.
On note
e = xmax − xmin

Exemple
indiv1 indiv2 indiv3 indiv4 indiv5 indiv6 Moyenne e
A 12 10 7 11 11 9 10 5
B 20 0 0 20 0 20 10 20
C 10 10 10 10 10 10 10 0

Ce paramètre présente un intérêt très limité parce qu’il est très sensible aux
valeurs extrêmes

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 61 / 105


Statistique descriptive à une dimension II- Réduction des données

L’écart inter-quantile.

L’écart inter-quantile est la différence entre le dernier et le premier quantile.


du coup, on définit :
1 L’écart inter-quartile, noté ∆Q est donné par Q3 − Q1

2 L’écart inter-décile, noté ∆D est donné par D9 − D1

3 L’écart inter-centile (ou percentile), noté ∆C est donné par C99 − C1

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 62 / 105


Statistique descriptive à une dimension II- Réduction des données

L’écart inter-quantile.

L’écart inter-quantile est la différence entre le dernier et le premier quantile.


du coup, on définit :
1 L’écart inter-quartile, noté ∆Q est donné par Q3 − Q1

2 L’écart inter-décile, noté ∆D est donné par D9 − D1

3 L’écart inter-centile (ou percentile), noté ∆C est donné par C99 − C1

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 62 / 105


Statistique descriptive à une dimension II- Réduction des données

L’écart inter-quantile.

L’écart inter-quantile est la différence entre le dernier et le premier quantile.


du coup, on définit :
1 L’écart inter-quartile, noté ∆Q est donné par Q3 − Q1

2 L’écart inter-décile, noté ∆D est donné par D9 − D1

3 L’écart inter-centile (ou percentile), noté ∆C est donné par C99 − C1

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 62 / 105


Statistique descriptive à une dimension II- Réduction des données

L’écart inter-quantile.

L’écart inter-quantile est la différence entre le dernier et le premier quantile.


du coup, on définit :
1 L’écart inter-quartile, noté ∆Q est donné par Q3 − Q1

2 L’écart inter-décile, noté ∆D est donné par D9 − D1

3 L’écart inter-centile (ou percentile), noté ∆C est donné par C99 − C1

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 62 / 105


Statistique descriptive à une dimension II- Réduction des données

L’écart absolu moyen.

Définition
L’écart absolu moyen d’un caractère statistique X, noté Em (X ), est la
moyenne arithmétique des valeurs absolues des écarts à la moyenne :
k
1X
Em (X ) = ni |xi − X̄ |
n
i=1

les xi représentent les modalités dans le cas discret ou les centres des
classes dans le cas continu.

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 63 / 105


Statistique descriptive à une dimension II- Réduction des données

Variance et écart-type

Définition1
La variance d’une distribution statistique, X = (xi , ni )1≤i≤k , que l’on note
V (X ), est donnée par :
k k
1X X
V (X ) = ni (xi − X̄ )2 = fi (xi − X̄ )2
n
i=1 i=1

Pour une v.s.c les xi sont les centres des classes.

Définition2
p
L’écart-type, noté σ(X ) = V (X )
L’écart-type est donc la moyenne quadratique des écarts à la moyenne
arithmétique.

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 64 / 105


Statistique descriptive à une dimension II- Réduction des données

Variance et écart-type

Définition1
La variance d’une distribution statistique, X = (xi , ni )1≤i≤k , que l’on note
V (X ), est donnée par :
k k
1X X
V (X ) = ni (xi − X̄ )2 = fi (xi − X̄ )2
n
i=1 i=1

Pour une v.s.c les xi sont les centres des classes.

Définition2
p
L’écart-type, noté σ(X ) = V (X )
L’écart-type est donc la moyenne quadratique des écarts à la moyenne
arithmétique.

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 64 / 105


Statistique descriptive à une dimension II- Réduction des données

Variance et écart-type
Détermination pratique : Cas de v.s.d
xi ni fi fi ∗ xi ni ∗ xi2 fi ∗ xi2
0 214 0.28 0 0 0
1 220 0.28 0.28 220 0.28
2 125 0.16 0.32 500 0.65
3 101 0.13 0.39 909 1.18
4 55 0.07 0.28 880 1.14
5 31 0.04 0.20 775 1
6 7 0.01 0.05 252 0.33
7 7 0.01 0.06 343 0.44
8 7 0.01 0.07 448 0.58
9 2 0.003 0.02 162 0.21
10 2 0.003 0.03 200 0.26
11 1 0.001 0.01 121 0.16
12 0 0 0 0 0
13 1 0.001 0.02 169 0.22
Total 773 1 1.76 4979 6.44
2 2
V (X ) = p √ − (1.76) = 6.44 − (1.76) = 3.36
(4979/773)
σ(X ) = V (X ) = 3.36 = 1.83 Ans
Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 65 / 105
Statistique descriptive à une dimension II- Réduction des données

Variance et écart-type
Détermination pratique : Cas de v.s.d
xi ni fi fi ∗ xi ni ∗ xi2 fi ∗ xi2
0 214 0.28 0 0 0
1 220 0.28 0.28 220 0.28
2 125 0.16 0.32 500 0.65
3 101 0.13 0.39 909 1.18
4 55 0.07 0.28 880 1.14
5 31 0.04 0.20 775 1
6 7 0.01 0.05 252 0.33
7 7 0.01 0.06 343 0.44
8 7 0.01 0.07 448 0.58
9 2 0.003 0.02 162 0.21
10 2 0.003 0.03 200 0.26
11 1 0.001 0.01 121 0.16
12 0 0 0 0 0
13 1 0.001 0.02 169 0.22
Total 773 1 1.76 4979 6.44
2 2
V (X ) = p √ − (1.76) = 6.44 − (1.76) = 3.36
(4979/773)
σ(X ) = V (X ) = 3.36 = 1.83 Ans
Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 65 / 105
Statistique descriptive à une dimension II- Réduction des données

Variance et écart-type
Détermination pratique : Cas de v.s.d
xi ni fi fi ∗ xi ni ∗ xi2 fi ∗ xi2
0 214 0.28 0 0 0
1 220 0.28 0.28 220 0.28
2 125 0.16 0.32 500 0.65
3 101 0.13 0.39 909 1.18
4 55 0.07 0.28 880 1.14
5 31 0.04 0.20 775 1
6 7 0.01 0.05 252 0.33
7 7 0.01 0.06 343 0.44
8 7 0.01 0.07 448 0.58
9 2 0.003 0.02 162 0.21
10 2 0.003 0.03 200 0.26
11 1 0.001 0.01 121 0.16
12 0 0 0 0 0
13 1 0.001 0.02 169 0.22
Total 773 1 1.76 4979 6.44
2 2
V (X ) = p √ − (1.76) = 6.44 − (1.76) = 3.36
(4979/773)
σ(X ) = V (X ) = 3.36 = 1.83 Ans
Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 65 / 105
Statistique descriptive à une dimension II- Réduction des données

Variance et écart-type
Détermination pratique : Cas de v.s.c

Exemple : Les statistiques des détenus vis à vis leur âge.


age Effectifs Fréquences
ci fi ∗ ci fi ∗ ci2 ni ∗ ci2
ni fi
[15, 25[ 114 0,143 20 2.86 57.21 45600
[25, 45[ 435 0,546 35 19.10 668.6 532875
[45, 65[ 211 0,265 55 14.56 80.85 638275
[65, 75[ 30 0,038 70 2.63 184.44 147000
[75, 85[ 7 0,009 80 0.70 56.21 44800
Total 797 1 39.86 1767.31 1408550

V (X ) = (1408550/797) − (39.86)2 = 1767.31 − (39.86)2 = 178.34


d’où p √
σ(X ) = V (X ) = 178.34 = 13.35 Ans

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 66 / 105


Statistique descriptive à une dimension II- Réduction des données

Variance et écart-type
Détermination pratique : Cas de v.s.c

Exemple : Les statistiques des détenus vis à vis leur âge.


age Effectifs Fréquences
ci fi ∗ ci fi ∗ ci2 ni ∗ ci2
ni fi
[15, 25[ 114 0,143 20 2.86 57.21 45600
[25, 45[ 435 0,546 35 19.10 668.6 532875
[45, 65[ 211 0,265 55 14.56 80.85 638275
[65, 75[ 30 0,038 70 2.63 184.44 147000
[75, 85[ 7 0,009 80 0.70 56.21 44800
Total 797 1 39.86 1767.31 1408550

V (X ) = (1408550/797) − (39.86)2 = 1767.31 − (39.86)2 = 178.34


d’où p √
σ(X ) = V (X ) = 178.34 = 13.35 Ans

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 66 / 105


Statistique descriptive à une dimension II- Réduction des données

Variance et écart-type
Propriétés de la variance

1 La variance d’une série statistique X s’écrit :


k k
1X X
V (X ) = ( ni xi2 ) − X̄ 2 = ( fi xi2 ) − X̄ 2
n
i=1 i=1

2 Soient a et b deux nombres réels, on a :

V (X + b) = V (X ), V (aX + b) = a2 V (X )
3 Soit P une population de taille n, composée de m sous-population
P1 , P2 , . . . , Pm , de tailles respectives n1 , n2 , . . . , nm , de moyennes
respectives x̄1 , x̄2 , . . . , x̄m et de variances respectives V1 , V2 , . . . , Vm .
Alors la variance V de la population p est donnée par :
m m
1X 1X
V = ni Vi + ni (x̄i − x̄)2
n n
i=1 i=1

1
Pm
où x̄ = n i=1 ni x̄i est la moyenne de la population P.
Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 67 / 105
Statistique descriptive à une dimension II- Réduction des données

Variance et écart-type
Propriétés de la variance

1 La variance d’une série statistique X s’écrit :


k k
1X X
V (X ) = ( ni xi2 ) − X̄ 2 = ( fi xi2 ) − X̄ 2
n
i=1 i=1

2 Soient a et b deux nombres réels, on a :

V (X + b) = V (X ), V (aX + b) = a2 V (X )
3 Soit P une population de taille n, composée de m sous-population
P1 , P2 , . . . , Pm , de tailles respectives n1 , n2 , . . . , nm , de moyennes
respectives x̄1 , x̄2 , . . . , x̄m et de variances respectives V1 , V2 , . . . , Vm .
Alors la variance V de la population p est donnée par :
m m
1X 1X
V = ni Vi + ni (x̄i − x̄)2
n n
i=1 i=1

1
Pm
où x̄ = n i=1 ni x̄i est la moyenne de la population P.
Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 67 / 105
Statistique descriptive à une dimension II- Réduction des données

Variance et écart-type
Propriétés de la variance

1 La variance d’une série statistique X s’écrit :


k k
1X X
V (X ) = ( ni xi2 ) − X̄ 2 = ( fi xi2 ) − X̄ 2
n
i=1 i=1

2 Soient a et b deux nombres réels, on a :

V (X + b) = V (X ), V (aX + b) = a2 V (X )
3 Soit P une population de taille n, composée de m sous-population
P1 , P2 , . . . , Pm , de tailles respectives n1 , n2 , . . . , nm , de moyennes
respectives x̄1 , x̄2 , . . . , x̄m et de variances respectives V1 , V2 , . . . , Vm .
Alors la variance V de la population p est donnée par :
m m
1X 1X
V = ni Vi + ni (x̄i − x̄)2
n n
i=1 i=1

1
Pm
où x̄ = n i=1 ni x̄i est la moyenne de la population P.
Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 67 / 105
Statistique descriptive à une dimension II- Réduction des données

Propriétés de la variance

Remarques
1 L’écart-type (ou La variance) est un indicateur de la dispersion d’une
série par rapport à sa moyenne.
2 La variance et l’écart-type tiennent compte de toutes les valeurs d’une
série statistique.
3 Si la variance (ou l’écart-type) est faible, cela signifie que les valeurs sont
assez concentrées autour de la moyenne.
4 Si la variance (ou l’écart-type) est élevé, cela veut dire au contraire que
les valeurs sont plus dispersées autour de la moyenne.
5 La variance (ou l’écart-type) est nulle si et seulement si toutes les valeurs
sont identiques et égales à la moyenne.

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 68 / 105


Statistique descriptive à une dimension II- Réduction des données

Propriétés de la variance

Remarques
1 L’écart-type (ou La variance) est un indicateur de la dispersion d’une
série par rapport à sa moyenne.
2 La variance et l’écart-type tiennent compte de toutes les valeurs d’une
série statistique.
3 Si la variance (ou l’écart-type) est faible, cela signifie que les valeurs sont
assez concentrées autour de la moyenne.
4 Si la variance (ou l’écart-type) est élevé, cela veut dire au contraire que
les valeurs sont plus dispersées autour de la moyenne.
5 La variance (ou l’écart-type) est nulle si et seulement si toutes les valeurs
sont identiques et égales à la moyenne.

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 68 / 105


Statistique descriptive à une dimension II- Réduction des données

Propriétés de la variance

Remarques
1 L’écart-type (ou La variance) est un indicateur de la dispersion d’une
série par rapport à sa moyenne.
2 La variance et l’écart-type tiennent compte de toutes les valeurs d’une
série statistique.
3 Si la variance (ou l’écart-type) est faible, cela signifie que les valeurs sont
assez concentrées autour de la moyenne.
4 Si la variance (ou l’écart-type) est élevé, cela veut dire au contraire que
les valeurs sont plus dispersées autour de la moyenne.
5 La variance (ou l’écart-type) est nulle si et seulement si toutes les valeurs
sont identiques et égales à la moyenne.

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 68 / 105


Statistique descriptive à une dimension II- Réduction des données

Propriétés de la variance

Remarques
1 L’écart-type (ou La variance) est un indicateur de la dispersion d’une
série par rapport à sa moyenne.
2 La variance et l’écart-type tiennent compte de toutes les valeurs d’une
série statistique.
3 Si la variance (ou l’écart-type) est faible, cela signifie que les valeurs sont
assez concentrées autour de la moyenne.
4 Si la variance (ou l’écart-type) est élevé, cela veut dire au contraire que
les valeurs sont plus dispersées autour de la moyenne.
5 La variance (ou l’écart-type) est nulle si et seulement si toutes les valeurs
sont identiques et égales à la moyenne.

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 68 / 105


Statistique descriptive à une dimension II- Réduction des données

Propriétés de la variance

Remarques
1 L’écart-type (ou La variance) est un indicateur de la dispersion d’une
série par rapport à sa moyenne.
2 La variance et l’écart-type tiennent compte de toutes les valeurs d’une
série statistique.
3 Si la variance (ou l’écart-type) est faible, cela signifie que les valeurs sont
assez concentrées autour de la moyenne.
4 Si la variance (ou l’écart-type) est élevé, cela veut dire au contraire que
les valeurs sont plus dispersées autour de la moyenne.
5 La variance (ou l’écart-type) est nulle si et seulement si toutes les valeurs
sont identiques et égales à la moyenne.

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 68 / 105


Statistique descriptive à une dimension II- Réduction des données

Coefficient de variation

Définition
Le coefficient de variation est un paramètre relatif de dispersion, utilisé
généralement pour comparer les dispersions de deux ou plusieurs séries
statistiques. On le note Cv et il est donné par :

σ(X )
Cv = (rapport sans unité)

Exemple :

Pour comparer entre la dispersion de nombre d’enfants chez les détenus et


leur âge, on a
Cve = 1.04 et Cva = 0.34
On dit, la variable nombre d’enfants est plus dispersée que l’autre.

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 69 / 105


Statistique descriptive à une dimension II- Réduction des données

Coefficient de variation

Définition
Le coefficient de variation est un paramètre relatif de dispersion, utilisé
généralement pour comparer les dispersions de deux ou plusieurs séries
statistiques. On le note Cv et il est donné par :

σ(X )
Cv = (rapport sans unité)

Exemple :

Pour comparer entre la dispersion de nombre d’enfants chez les détenus et


leur âge, on a
Cve = 1.04 et Cva = 0.34
On dit, la variable nombre d’enfants est plus dispersée que l’autre.

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 69 / 105


Statistique descriptive à une dimension II- Réduction des données

Coefficient de variation

Définition
Le coefficient de variation est un paramètre relatif de dispersion, utilisé
généralement pour comparer les dispersions de deux ou plusieurs séries
statistiques. On le note Cv et il est donné par :

σ(X )
Cv = (rapport sans unité)

Exemple :

Pour comparer entre la dispersion de nombre d’enfants chez les détenus et


leur âge, on a
Cve = 1.04 et Cva = 0.34
On dit, la variable nombre d’enfants est plus dispersée que l’autre.

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 69 / 105


Statistique descriptive à une dimension II- Réduction des données

Boı̂te à moustaches

Définition
Une boı̂te à moustaches est un récapitulatif graphique de la distribution d’un
échantillon, dont il indique la forme, la tendance centrale et la variabilité.
Il permet de comprendre la distribution statistique et de comparer un même
caractère au sein de deux ou plusieurs populations.

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 70 / 105


Statistique descriptive à une dimension II- Réduction des données

Boı̂te à moustaches
Méthode de construction

outliers

Q3+1.5*∆Q
age

Q3

Me

Q1

Q1−1.5*∆Q

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Statistique descriptive à une dimension II- Réduction des données

Boı̂te à moustaches
Méthode de construction

Remarque

Généralement, les valeurs Q1 − 1.5 ∗ ∆Q et Q3 + 1.5 ∗ ∆Q ne coı̈ncident pas


avec les valeurs observées. on remplace, donc,
Q1 − 1.5 ∗ ∆Q par la plus petite valeur observée ≥ (Q1 − 1.5 ∗ ∆Q)
Q3 + 1.5 ∗ ∆Q par la plus grande valeur observée ≤ (Q3 + 1.5 ∗ ∆Q)
Exemple

Pour l’âge des détenus, on Q1 − 1.5 ∗ ∆Q = 28 − 1.5 ∗ 20 = −2 sera


remplacée par la plus petite valeur 19.
Q3 + 1.5 ∗ ∆Q = 48 + 1.5 ∗ 20 = 78, or 78 n’existe pas dans notre base de
données, il doit être remplacée par 77.

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Statistique descriptive à une dimension II- Réduction des données

Boı̂te à moustaches
Méthode de construction

Remarque

Généralement, les valeurs Q1 − 1.5 ∗ ∆Q et Q3 + 1.5 ∗ ∆Q ne coı̈ncident pas


avec les valeurs observées. on remplace, donc,
Q1 − 1.5 ∗ ∆Q par la plus petite valeur observée ≥ (Q1 − 1.5 ∗ ∆Q)
Q3 + 1.5 ∗ ∆Q par la plus grande valeur observée ≤ (Q3 + 1.5 ∗ ∆Q)
Exemple

Pour l’âge des détenus, on Q1 − 1.5 ∗ ∆Q = 28 − 1.5 ∗ 20 = −2 sera


remplacée par la plus petite valeur 19.
Q3 + 1.5 ∗ ∆Q = 48 + 1.5 ∗ 20 = 78, or 78 n’existe pas dans notre base de
données, il doit être remplacée par 77.

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Statistique descriptive à une dimension II- Réduction des données

Boı̂te à moustaches
Méthode de construction

Remarque

Généralement, les valeurs Q1 − 1.5 ∗ ∆Q et Q3 + 1.5 ∗ ∆Q ne coı̈ncident pas


avec les valeurs observées. on remplace, donc,
Q1 − 1.5 ∗ ∆Q par la plus petite valeur observée ≥ (Q1 − 1.5 ∗ ∆Q)
Q3 + 1.5 ∗ ∆Q par la plus grande valeur observée ≤ (Q3 + 1.5 ∗ ∆Q)
Exemple

Pour l’âge des détenus, on Q1 − 1.5 ∗ ∆Q = 28 − 1.5 ∗ 20 = −2 sera


remplacée par la plus petite valeur 19.
Q3 + 1.5 ∗ ∆Q = 48 + 1.5 ∗ 20 = 78, or 78 n’existe pas dans notre base de
données, il doit être remplacée par 77.

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 72 / 105


Statistique descriptive à une dimension II- Réduction des données

Boı̂te à moustaches
Méthode de construction

Remarque

Généralement, les valeurs Q1 − 1.5 ∗ ∆Q et Q3 + 1.5 ∗ ∆Q ne coı̈ncident pas


avec les valeurs observées. on remplace, donc,
Q1 − 1.5 ∗ ∆Q par la plus petite valeur observée ≥ (Q1 − 1.5 ∗ ∆Q)
Q3 + 1.5 ∗ ∆Q par la plus grande valeur observée ≤ (Q3 + 1.5 ∗ ∆Q)
Exemple

Pour l’âge des détenus, on Q1 − 1.5 ∗ ∆Q = 28 − 1.5 ∗ 20 = −2 sera


remplacée par la plus petite valeur 19.
Q3 + 1.5 ∗ ∆Q = 48 + 1.5 ∗ 20 = 78, or 78 n’existe pas dans notre base de
données, il doit être remplacée par 77.

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 72 / 105


Statistique descriptive à une dimension II- Réduction des données

Boı̂te à moustaches
Interprétation

La médiane nous renseigne sur le milieu de la série.


La boı̂te nous renseigne sur la dispersion de la série. Il contient 50% de
l’ensemble des observations : 25% avant la médiane et 25% après.
La longueur des moustaches renseigne sur la dispersion des valeurs
situées au début de la série (correspondant à 25% des observations) ou
à la fin de celle-ci (les valeurs plus grandes correspondant aussi à 25%
des observations)
La boı̂te et les moustaches seront d’autant plus étendues que la
dispersion de la série statistique est grande.
Les valeurs situées à l’extérieur du diagramme sont appelées valeurs
aberrantes (anormales, extrêmes ou outliers).

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Statistique descriptive à une dimension II- Réduction des données

Boı̂te à moustaches
Interprétation

La médiane nous renseigne sur le milieu de la série.


La boı̂te nous renseigne sur la dispersion de la série. Il contient 50% de
l’ensemble des observations : 25% avant la médiane et 25% après.
La longueur des moustaches renseigne sur la dispersion des valeurs
situées au début de la série (correspondant à 25% des observations) ou
à la fin de celle-ci (les valeurs plus grandes correspondant aussi à 25%
des observations)
La boı̂te et les moustaches seront d’autant plus étendues que la
dispersion de la série statistique est grande.
Les valeurs situées à l’extérieur du diagramme sont appelées valeurs
aberrantes (anormales, extrêmes ou outliers).

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Statistique descriptive à une dimension II- Réduction des données

Boı̂te à moustaches
Interprétation

La médiane nous renseigne sur le milieu de la série.


La boı̂te nous renseigne sur la dispersion de la série. Il contient 50% de
l’ensemble des observations : 25% avant la médiane et 25% après.
La longueur des moustaches renseigne sur la dispersion des valeurs
situées au début de la série (correspondant à 25% des observations) ou
à la fin de celle-ci (les valeurs plus grandes correspondant aussi à 25%
des observations)
La boı̂te et les moustaches seront d’autant plus étendues que la
dispersion de la série statistique est grande.
Les valeurs situées à l’extérieur du diagramme sont appelées valeurs
aberrantes (anormales, extrêmes ou outliers).

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 73 / 105


Statistique descriptive à une dimension II- Réduction des données

Boı̂te à moustaches
Interprétation

La médiane nous renseigne sur le milieu de la série.


La boı̂te nous renseigne sur la dispersion de la série. Il contient 50% de
l’ensemble des observations : 25% avant la médiane et 25% après.
La longueur des moustaches renseigne sur la dispersion des valeurs
situées au début de la série (correspondant à 25% des observations) ou
à la fin de celle-ci (les valeurs plus grandes correspondant aussi à 25%
des observations)
La boı̂te et les moustaches seront d’autant plus étendues que la
dispersion de la série statistique est grande.
Les valeurs situées à l’extérieur du diagramme sont appelées valeurs
aberrantes (anormales, extrêmes ou outliers).

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Statistique descriptive à une dimension II- Réduction des données

Boı̂te à moustaches
Interprétation

La médiane nous renseigne sur le milieu de la série.


La boı̂te nous renseigne sur la dispersion de la série. Il contient 50% de
l’ensemble des observations : 25% avant la médiane et 25% après.
La longueur des moustaches renseigne sur la dispersion des valeurs
situées au début de la série (correspondant à 25% des observations) ou
à la fin de celle-ci (les valeurs plus grandes correspondant aussi à 25%
des observations)
La boı̂te et les moustaches seront d’autant plus étendues que la
dispersion de la série statistique est grande.
Les valeurs situées à l’extérieur du diagramme sont appelées valeurs
aberrantes (anormales, extrêmes ou outliers).

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Statistique descriptive à une dimension II- Réduction des données

Boı̂te à moustaches
Exemple de comparaison entre distribution

F IGURE – Comparaison entre la distribution des ouvriers détenus schizophrènes


versus ceux qui ne le sont pas
80
70
60
50

48 49
40

38

33
30

27 27
20

0 1

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Statistique descriptive à une dimension II- Réduction des données

Boı̂te à moustaches
Exemple de comparaison entre distribution : Interprétation

On remarque une légère différence entre l’âge médian chez les non
schizophrènes (38) et celui des schizophrènes (33).

Il y a une symétrie d’âge par rapport à la médiane chez les non


schizophrènes. Par contre, les détenus âgés entre 33 et 49 sont les plus
atteints par la schizophrénie.

L’âge des détenus est plus dispersé chez les non schizophrènes.

On a trois âges aberrants chez les non schizophrènes.

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Statistique descriptive à une dimension II- Réduction des données

Boı̂te à moustaches
Exemple de comparaison entre distribution : Interprétation

On remarque une légère différence entre l’âge médian chez les non
schizophrènes (38) et celui des schizophrènes (33).

Il y a une symétrie d’âge par rapport à la médiane chez les non


schizophrènes. Par contre, les détenus âgés entre 33 et 49 sont les plus
atteints par la schizophrénie.

L’âge des détenus est plus dispersé chez les non schizophrènes.

On a trois âges aberrants chez les non schizophrènes.

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 75 / 105


Statistique descriptive à une dimension II- Réduction des données

Boı̂te à moustaches
Exemple de comparaison entre distribution : Interprétation

On remarque une légère différence entre l’âge médian chez les non
schizophrènes (38) et celui des schizophrènes (33).

Il y a une symétrie d’âge par rapport à la médiane chez les non


schizophrènes. Par contre, les détenus âgés entre 33 et 49 sont les plus
atteints par la schizophrénie.

L’âge des détenus est plus dispersé chez les non schizophrènes.

On a trois âges aberrants chez les non schizophrènes.

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Statistique descriptive à une dimension II- Réduction des données

Boı̂te à moustaches
Exemple de comparaison entre distribution : Interprétation

On remarque une légère différence entre l’âge médian chez les non
schizophrènes (38) et celui des schizophrènes (33).

Il y a une symétrie d’âge par rapport à la médiane chez les non


schizophrènes. Par contre, les détenus âgés entre 33 et 49 sont les plus
atteints par la schizophrénie.

L’âge des détenus est plus dispersé chez les non schizophrènes.

On a trois âges aberrants chez les non schizophrènes.

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Statistique descriptive à deux dimensions

Plan

1 Introduction

2 Statistique descriptive à une dimension

3 Statistique descriptive à deux dimensions


I- Tableau de contingence
Paramètres d’une série double
III- Ajustement linéaire

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Statistique descriptive à deux dimensions

Chapitre II

Statistique descriptive à deux dimensions

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Statistique descriptive à deux dimensions

Introduction

On considère l’étude simultanée de deux variables statistiques sur la même


population. On cherche à :
1 Étendre les notions de la statistique descriptive à une variable au cas
d’un couple de variables.
2 Déterminer la liaison qui peut exister entre elles.
3 Pouvoir expliquer les variations de l’une des variables en fonction de
l’autre.
On s’intéresse à deux variables X et Y . Chacune d’entre elles peut être, soit
quantitative, soit qualitative.
La série statistique est alors une suite de N couples des valeurs prises par les
deux variables sur chaque individu :

(x1 , y1 ), (x2 , y2 ), . . . , (xi , yi ), . . . , (xN , yN )

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Statistique descriptive à deux dimensions

Remarques

1 Pour les caractères quantitatifs, on peut procéder à des regroupement en


classes pour l’un des caractères ou pour les deux caractères. On peut
ainsi, dé ?nir des séries doubles semi-continues (un seul caracère est
continu) ou continues (les deux caractères sont continus).
2 Le regroupement en classes correspond à une perte d’informations par
rapport aux données initiales. Le travail avec un tel regroupement impose
alors l’hypothèse de la répartition uniforme des données à l’intérieur de
chaque couple de classes.
3 Ainsi, à toute partie A = [a; b] × [c; d] ⊂ [xi ; xi+1 [×[yj ; yj+1 [ correspond un
effectif n(A) dé ?ni par :

(b − a)(d − c)
n(A) = nij ∗
(xi+1 − xi )(yj+1 − yj )

avec nij = effectif de la modalité ([xi ; xi+1 [, [yj ; yj+1 [) du couple (X , Y ).

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Statistique descriptive à deux dimensions

Remarques

1 Pour les caractères quantitatifs, on peut procéder à des regroupement en


classes pour l’un des caractères ou pour les deux caractères. On peut
ainsi, dé ?nir des séries doubles semi-continues (un seul caracère est
continu) ou continues (les deux caractères sont continus).
2 Le regroupement en classes correspond à une perte d’informations par
rapport aux données initiales. Le travail avec un tel regroupement impose
alors l’hypothèse de la répartition uniforme des données à l’intérieur de
chaque couple de classes.
3 Ainsi, à toute partie A = [a; b] × [c; d] ⊂ [xi ; xi+1 [×[yj ; yj+1 [ correspond un
effectif n(A) dé ?ni par :

(b − a)(d − c)
n(A) = nij ∗
(xi+1 − xi )(yj+1 − yj )

avec nij = effectif de la modalité ([xi ; xi+1 [, [yj ; yj+1 [) du couple (X , Y ).

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 79 / 105


Statistique descriptive à deux dimensions

Remarques

1 Pour les caractères quantitatifs, on peut procéder à des regroupement en


classes pour l’un des caractères ou pour les deux caractères. On peut
ainsi, dé ?nir des séries doubles semi-continues (un seul caracère est
continu) ou continues (les deux caractères sont continus).
2 Le regroupement en classes correspond à une perte d’informations par
rapport aux données initiales. Le travail avec un tel regroupement impose
alors l’hypothèse de la répartition uniforme des données à l’intérieur de
chaque couple de classes.
3 Ainsi, à toute partie A = [a; b] × [c; d] ⊂ [xi ; xi+1 [×[yj ; yj+1 [ correspond un
effectif n(A) dé ?ni par :

(b − a)(d − c)
n(A) = nij ∗
(xi+1 − xi )(yj+1 − yj )

avec nij = effectif de la modalité ([xi ; xi+1 [, [yj ; yj+1 [) du couple (X , Y ).

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Statistique descriptive à deux dimensions I- Tableau de contingence

Tableau de contingence

Définition
Les données statistiques relatives à deux variables X et Y , considérées
simultanément, sont présentées sous forme de distributions d’effectifs ou de
fréquences dans un tableau statistique, appelé tableau de contingence.

A partir de ce tableau, on peut déterminer :


1 La distribution conjointe.
2 Les distributions marginales.
3 Les distributions conditionnelles.

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 80 / 105


Statistique descriptive à deux dimensions I- Tableau de contingence

Tableau de contingence des effectifs conjoints et


marginaux
Y y1 y2 ... yj ... yp Total
X
x1 n11 n12 ... n1j ... n1p n1.
.. .. .. .. .. ..
. . . . . .
xi ni1 ni2 ... nij ... nip ni.
.. .. .. .. .. ..
. . . . . .
xk nk 1 nk2 ... nkj ... nkp nk .
Total n.1 n.2 ... n.j ... n.p N
nij l’effectif conjoint de xi et yj .
p
X
ni. = nij , i = 1, . . . , k l’effectif marginale de xi .
j=1
Xk
n.j = nij , j = 1, . . . , p l’effectif marginale de yj .
i=1
k Xp
X
N= nij L’effectif total.
i=1
Pr. j=1
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Statistique descriptive à deux dimensions I- Tableau de contingence

Exemple : Tableau de contingence des effectifs


conjoints et marginaux

Dans l’étude santé mentale en prison, on s’intéresse à une éventuelle relation


entre l’âge (la variable X) d’un détenu et son niveau de gravité (la variable Y).
Le tableau de contingence extrait à partir de la base de données est :
grav.cons 1 2 3 4 5 6 7 Marginale
age (age)
[19, 29[ 5 8 7 19 13 11 1 64
[29, 39] 10 6 9 14 16 6 2 63
[39, 49] 5 12 5 11 22 4 0 59
[49, 59] 1 7 1 6 8 3 1 27
[59, 69] 2 1 3 1 3 2 0 12
[69, 79] 0 0 0 1 1 0 0 2
Marginale
(grav.cons) 23 34 25 52 63 26 4 227

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 82 / 105


Statistique descriptive à deux dimensions I- Tableau de contingence

Tableau de contingence des fréquences conjointes et


marginales
Y y1 y2 ... yj ... yp Total
X
x1 f11 f12 ... f1j ... f1p f1.
.. .. .. .. .. ..
. . . . . .
xi fi1 fi2 ... fij ... fip fi.
.. .. .. .. .. ..
. . . . . .
xk fk 1 fk 2 ... fkj ... fkp fk.
Total f.1 f.2 ... f.j ... f.p 100%
nij
fij = N la proportion conjointe de xi et yj ensemble.
p
ni. X
fi. = = fij , i = 1, . . . , k la proportion marginale de xi .
N
j=1
k
n.j X
f.j = = fij , j = 1, . . . , p la proportion marginale de yj .
N
i=1
k p p
k X
X X X
fi. = f.j = fij = 100%.
i=1 j=1 i=1 j=1
Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 83 / 105
Statistique descriptive à deux dimensions I- Tableau de contingence

Exemple : Tableau de contingence des fréquences


conjointes et marginales

H Y
H
1 2 3 4 5 6 7 ni.
X HH H
[19, 29[ 0.022 0.035 0.031 0.084 0.057 0.048 0.004 0.281
[29, 39] 0.044 0.026 0.040 0.062 0.070 0.026 0.009 0.277
[39, 49] 0.022 0.053 0.022 0.048 0.097 0.018 0 0.26
[49, 59] 0.004 0.031 0.004 0.026 0.035 0.013 0.004 0.0117
[59, 69] 0.009 0.004 0.013 0.004 0.013 0.009 0 0.052
[69, 79] 0 0 0 0.004 0.004 0 0 0.008
n.j 0.101 0.149 0.11 0.228 0.276 0.114 0.017 0.995

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 84 / 105


Statistique descriptive à deux dimensions I- Tableau de contingence

La distribution conditionnelle de X sachant Y = yj

Définition
On appelle distribution conditionnelle de X sachant Y = yj , la distribution de
X obtenue en restreignant les modalités de Y à l’observation yj . Elle
correspond aux effectifs nij du jème colonne dans le tableau de contingence.
On la note aussi : (xi |yj , nij )1≤i≤k .

La distribution conditionnelle de X sachant Y = yj peut être présentée avec


des fréquences conditionnelles. On la note : (xi |yj , fi|yj )1≤i≤k avec

nij fij
fi |yj = =
n.j f.j

fi|yj représente la proportion des individus ayant la modalité xi du caractère X


parmi les individus ayant la modalité yj du caractère Y .

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 85 / 105


Statistique descriptive à deux dimensions I- Tableau de contingence

La distribution conditionnelle de X sachant Y = yj

Exemple : L’effectifs d’âge des détenus ayant le niveau de gravité 4


grav.cons 1 2 3 4 5 6 7
age
[19, 29[ 5 8 7 19 13 11 1 64
[29, 39] 10 6 9 14 16 6 2 63
[39, 49] 5 12 5 11 22 4 0 59
[49, 59] 1 7 1 6 8 3 1 27
[59, 69] 2 1 3 1 3 2 0 12
[69, 79] 0 0 0 1 1 0 0 2

23 34 25 52 63 26 4 227

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 86 / 105


Statistique descriptive à deux dimensions I- Tableau de contingence

La distribution conditionnelle de X sachant Y = yj

Exemple : La fréquence d’âge des détenus ayant le niveau de gravité 4


grav.cons 1 2 3 4 5 6 7
age
[19, 29[ 5 8 7 19/52 13 11 1 64
[29, 39] 10 6 9 14/52 16 6 2 63
[39, 49] 5 12 5 11/52 22 4 0 59
[49, 59] 1 7 1 6/52 8 3 1 27
[59, 69] 2 1 3 1/52 3 2 0 12
[69, 79] 0 0 0 1/52 1 0 0 2

23 34 25 1 63 26 4 227

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 87 / 105


Statistique descriptive à deux dimensions I- Tableau de contingence

La distribution conditionnelle de Y sachant X = xi

Définition
On appelle distribution conditionnelle de Y sachant X = xi , la distribution de
Y obtenue en restreignant les modalités de X à l’observation xi . Elle
correspond aux effectifs nij du ième ligne dans le tableau de contingence. On
la note aussi : (yj |xi , nij )1≤j≤p .

La distribution conditionnelle de Y sachant X = xi peut être présentée avec


des fréquences conditionnelles. On la note : (yj |xi , fj|xi )1≤j≤p avec

nij fij
fj |xi = =
ni. fi.

fj|xi représente la proportion des individus ayant la modalité yj du caractère Y


parmi les individus ayant la modalité xi du caractère X .

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 88 / 105


Statistique descriptive à deux dimensions I- Tableau de contingence

La distribution conditionnelle de Y sachant X = xi

Exemple : Le niveau de gravité chez les detenus âgés entre 39 et 49 en


effectifs
grav.cons 1 2 3 4 5 6 7
age
[19, 29[(24) 5 8 7 19 13 11 1 64
[29, 39](34) 10 6 9 14 16 6 2 63
[39, 49](44) 5 12 5 11 22 4 0 59
[49, 59](54) 1 7 1 6 8 3 1 27
[59, 69](64) 2 1 3 1 3 2 0 12
[69, 79](74) 0 0 0 1 1 0 0 2

23 34 25 52 63 26 4 227

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 89 / 105


Statistique descriptive à deux dimensions I- Tableau de contingence

La distribution conditionnelle de Y sachant X = xi

Exemple : Le niveau de gravité chez les detenus âgés entre 39 et 49 en


fréquence
grav.cons 1 2 3 4 5 6 7
age
[19, 29[(24) 5 8 7 19 13 11 1 64
[29, 39](34) 10 6 9 14 16 6 2 63
[39, 49](44) 5/59 12/59 5/59 11/59 22/59 4/59 0/59 1
[49, 59](54) 1 7 1 6 8 3 1 27
[59, 69](64) 2 1 3 1 3 2 0 12
[69, 79](74) 0 0 0 1 1 0 0 2

23 34 25 52 63 26 4 227

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Statistique descriptive à deux dimensions Paramètres d’une série double

Paramètres d’une série double

Introduction

On distingue deux types de paramètres :


1 Les paramètres qui concernent une seule variable.
2 Les paramètres qui décrivent les relations qui existent entre les deux
variables considérées simultanément, ils caractérisent la distribution
conjointe.

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Statistique descriptive à deux dimensions Paramètres d’une série double

Paramètres des distributions partielles : Moyenne


La moyenne marginale de X est donnée par :
k k
1X X
X̄ = ni. xi = fi. xi
N
i=1 i=1

La moyenne conditionnelle de X sachant Y = yj est donnée par :


k k
1 X X
X̄j = nij xi = fi|yj xi
n.j
i=1 i=1

La moyenne marginale de Y est donnée par :


p p
1X X
Ȳ = n.j yj = f.j yj
N
j=1 j=1

La moyenne conditionnelle de Y sachant X = xi est donnée par :


p p
1 X X
Ȳi = nij yj = fj|xi yj
ni.
j=1 j=1

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Statistique descriptive à deux dimensions Paramètres d’une série double

Paramètres des distributions partielles : Moyenne


Exemple
Moyennes Marginales des âges des détenus :

8648
X̄ = = 38.1
227
Moyennes Marginales de la gravité des détenus :

873
Ȳ = = 3.85
227
Moyennes conditionnelle de l’âge des détenus ayant le niveau de gravité 4 :

19 14 11 6 1 1 1878
X̄Y =4 = 24∗ +34∗ +44∗ +54∗ +64∗ +74∗ = = 36.11
52 52 52 52 52 52 52
Moyennes conditionnelle de la gravité des détenus âgés entre 39 et 49 ans :

222 5 12 5 11 22 4 0
Ȳ39≤X ≤49 = = 1∗ +2∗ +3∗ +4∗ +5∗ +6∗ +7∗ = 3.76
59 59 59 59 59 59 59 59

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Statistique descriptive à deux dimensions Paramètres d’une série double

Paramètres des distributions partielles : Variance


La variance marginale de X est donnée par :
k k
1X 1 X
V (X ) = ni. (xi − X̄ )2 = ni. xi2 − (X̄ )2
N N
i=1 i=1

La variance conditionnelle de X sachant Y = yj est donnée par :


k k
1X X
Vj (X ) = nij (xi − X̄j )2 = fxi |yj (xi − X̄j )2
n.j
i=1 i=1

La variance marginale de Y est donnée par :


p p
1X 1 X
V (Y ) = n.j (yj − Ȳ )2 = n.j yj2 − (Ȳ )2
N N
j=1 j=1

La variance conditionnelle de Y sachant X = xi est donnée par :


p p
1X X
Vi (Y ) = nij (yj − Ȳi )2 = fyj |xi (yj − Ȳi )2
ni.
j=1 j=1

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 94 / 105


Statistique descriptive à deux dimensions Paramètres d’une série double

Paramètre de distribution conjointe : Covariance

Définition
La covariance entre deux variables statistiques X et Y , notée Cov (X , Y ), est
donnée par :
k p p
k X
1 XX X
Cov (X , Y ) = nij (xi − X̄ )(yj − Ȳ ) = fij (xi − X̄ )(yj − Ȳ )
N
i=1 j=1 i=1 j=1

On a aussi la formule développée :


k p p
k X
1 XX X
Cov (X , Y ) = nij xi yj − (X̄ Ȳ ) = fij xi yj − (X̄ Ȳ )
N
i=1 j=1 i=1 j=1

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 95 / 105


Statistique descriptive à deux dimensions Paramètres d’une série double

Paramètre de distribution conjointe : Covariance

Propriétés

1 Si X = Y alors Cov (X , Y ) = V (X ) = V (Y )
2 |Cov (X , Y )| ≤ σ(X )σ(Y )
3 Si X 0 = aX + b et Y 0 = cY + d (a, b, c et d des constantes) alors :
Cov (X 0 , Y 0 ) = acCov (X , Y )
4 La covariance est positive ou négative selon que la relation entre les
variables est croissante ou décroissante, c’est à dire selon que les deux
variables varient dans le même sens ou en sens inverse.

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Statistique descriptive à deux dimensions Paramètres d’une série double

Paramètre de distribution conjointe : Covariance


Exemple : La covariance entre l’âge et la gravité des détenus
PP Y 1
PP P
2 3 4 5 6 7 ci j nij yj
X(ci ) P PP
[19, 29[(24) 5 8 7 19 13 11 1
[29, 39](34) 10 6 9 14 16 6 2
[39, 49](44) 5 12 5 11 22 4 0
[49, 59](54) 1 7 1 6 8 3 1
[59, 69](64) 2 1 3 1 3 2 0
[69, 79](74) 0 0 0 1 1 0 0
P
yj i nij ci
PP Y P
P PP 1 2 3 4 5 6 7 ci j nij yj
X(ci ) PP
[19, 29[(24) 5*1*24 8*2*24 7*3*24
[29, 39](34) 10*1*34 6*2*34 9*3*34
[39, 49](44) 5*1*44 12*2*44
[49, 59](54) 1*1*54 7*2*54
[59, 69](64) 2*1*64 1*2*64
[69, 79](74) 0*1*74 0*2*74
P
yj i nij ci

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Statistique descriptive à deux dimensions Paramètres d’une série double

Paramètre de distribution conjointe : Covariance


Exemple : La covariance entre l’âge et la gravité des détenus
HH Y P
1 2 3 4 5 6 7 ci j nij yj
X HH H
[19, 29[ 120 384 504 1824 1560 1584 168 6144
[29, 39] 340 408 918 1904 2720 1224 476 7990
[39, 49] 220 1056 660 1936 4840 1056 0 9768
[49, 59] 54 756 162 1296 2160 972 378 5778
[59, 69] 128 128 576 256 960 768 0 2816
[69, 79] 0 0 0 296 370 0 0 666
P
yj i nij ci 862 2732 2820 7512 12610 5604 1022 33162
La covariance entre l’âge et la gravité des détenus est :

33162
Cov (X , Y ) = − 38.1 × 8.85 = −192.1
227

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Statistique descriptive à deux dimensions Paramètres d’une série double

Coefficient de corrélation linéaire

On mesure le degré de la liaison entre X et Y par le coefficient de corrélation.

Définition
Le coefficient de corrélation associé à X et Y , que l’on note r , est donné par :

Cov (X , Y )
r= (sans unité).
σ(X )σ(Y )

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Statistique descriptive à deux dimensions Paramètres d’une série double

Cas particulier

Si la série double est donnée sous la forme (xi , yi )1≤i≤N , c’est-à-dire par un
tableau sous la forme :
Série X x1 x2 ... xi ... xN
Série Y y1 y2 ... yi ... yN

Alors on a un couple de variables sans pondération, dont les paramètres sont


donnés par :
N N
1 X 1 X
X̄ = xi ; Ȳ = yi
N N
i=1 i=1

N
1 X
Cov (X , Y ) = xi yi − X̄ Ȳ
N
i=1

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 99 / 105


Statistique descriptive à deux dimensions III- Ajustement linéaire

Ajustement linéaire

Démarche

1 représenter le nuage de points (xi , yi ).


2 Chercher s’il existe une courbe qui passera le plus proche possible parmi
tous les points du nuage des points.
3 mesurer le degré de liaison entre les deux variables.

Prévoir l’une des variables si on connaı̂t l’autre.

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Statistique descriptive à deux dimensions III- Ajustement linéaire

Ajustement linéaire : Définitions

La droite utilisée pour expliquer Y par X est appelée droite de régression


(ou d’ajustement) de Y en fonction de X .

On dit que X est la variable explicative ou indépendante ou exogène


alors que la variable Y est dite variable à expliquée ou dépendante ou
endogène.

L’équation (y = ax + b) de cette droite est déterminée par la méthode des


PN
moindres carrés, telle que i=1 (yi − axi − b)2 soit minimale. On a, en fait,

Cov (X , Y )
a= et b = Ȳ − aX̄
V (X )

La valeur de y calculée à l’aide de la droite d’ajustement est appelée


valeur ajustée et est notée ŷ .

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Statistique descriptive à deux dimensions III- Ajustement linéaire

Ajustement linéaire : Exemple


On mesure le poids Y et la taille X de 20 individus.
xi 155 162 157 170 164 162 169 170 178 173
yi 60 61 64 67 68 69 70 70 72 73
xi 180 175 173 175 179 175 180 185 189 187
yi 75 76 78 80 85 90 96 96 98 101
On commence par représenter le nuage de points : diagramme de régression.
Le nuage de points du poids en fonction de la taille Le nuage de points de la taille en fonction du poids

190
● ●
100


185
● ● ●

180
90

● ● ●

175
● ● ●
poids

● ●

taille
80

170
● ● ●


● 165


70

● ●

● ● ●

160




155
60

● ●

155 160 165 170 175 180 185 190 60 70 80 90 100

taille poids

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Statistique descriptive à deux dimensions III- Ajustement linéaire

Ajustement linéaire : Exemple

Après, on détermine les équations des deux droites D et D 0 :


Equation de la droite D : y = ax + b avec

Cov (X , Y ) 105.84
a= = = 1.18
V (X ) 89.67

b = Ȳ − aX̄ = 77.45 − (1.18 × 172.9) = −126.57


D’où l’équation de D : y = 1.18x − 126.57

Equation de la droite D 0 : x = a0 y + b0 avec

Cov (X , Y ) 105.84
a0 = = = 0.65
V (Y ) 162.15

b = Ȳ − aX̄ = 172.9 − (0.65 × 77.45) = 122.56


D’où l’équation de D 0 : x = 0.65y + 122.56 ou y = 1.54x − 188.55

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Statistique descriptive à deux dimensions III- Ajustement linéaire

Ajustement linéaire : Exemple


Puis, on trace sur le même graphique les droites de régression :


100

● ●
90


poids

80

●G ●



70

● ●



60

155 160 165 170 175 180 185 190

taille

Plus les droites sont proches l’une de l’autre, meilleur est l’ajustement linéaire.
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Statistique descriptive à deux dimensions III- Ajustement linéaire

Coefficient de corrélation linéaire

Propriétés
1 r a le même signe que a, a0 et Cov (X , Y ).
2 On a r 2 = aa0 .
3 0 ≤ r 2 ≤ 1, c’est-à-dire, −1 ≤ r ≤ 1.
4 Plus |r | est proche de 1 (resp. proche de 0) plus la liaison linéaire entre X
et Y est forte (resp. faible) et donc la qualité de la régression est bonne
(resp. mauvaise).
5 Si r = ±1 on dit qu’on a une liaison linéaire totale, donc tous les points
sont alignés : corrélation parfaite.
6 Si r = 0 aucune dépendance linéaire entre les deux variables :
corrélation nulle.
N.B : Une corrélation proche ou égale à 0 ne signifie pas nécessairement que
les deux variables sont indépendantes, cela signifie seulement qu’il n’y a pas
de dépendance linéaire.

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 105 / 105


STATISTIQUE ET PROBABILITÉS

PARCOURS MIP : MODULE M147

Prof. AZIZA BELMAATI

A.U. : 2019-2020

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 1 / 92


Partie II

Probabilités

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 1 / 92


Introduction

Plan
1 Introduction

2 Espace probabilisé

3 Dénombrement

4 Conditionnement et Indépendance

5 Variables aléatoires discrètes

6 Lois discrètes classiques

7 Couples de variables aléatoires discrètes

8 Variables aléatoires continues

9 LoisPr.continues
A. BELMAATI usuelles MODULE M147 A.U. : 2019-2020 2 / 92
Introduction

Définition

Théorie des probabilités


La théorie des probabilités fournit des modèles mathématiques permettant
l’étude d’expériences dont le résultat ne peut être prévu avec une totale
certitudes.
Exemples
Expérience Résultat observable
Lancer d’un dé

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 3 / 92


Introduction

Définition

Théorie des probabilités


La théorie des probabilités fournit des modèles mathématiques permettant
l’étude d’expériences dont le résultat ne peut être prévu avec une totale
certitudes.
Exemples
Expérience Résultat observable
Lancer d’un dé Un entier k ∈ {1, . . . , 6}

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 3 / 92


Introduction

Définition

Théorie des probabilités


La théorie des probabilités fournit des modèles mathématiques permettant
l’étude d’expériences dont le résultat ne peut être prévu avec une totale
certitudes.
Exemples
Expérience Résultat observable
Lancer d’un dé Un entier k ∈ {1, . . . , 6}
Prélèvement de n objets en
sortie d’une chaı̂ne de production

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 3 / 92


Introduction

Définition

Théorie des probabilités


La théorie des probabilités fournit des modèles mathématiques permettant
l’étude d’expériences dont le résultat ne peut être prévu avec une totale
certitudes.
Exemples
Expérience Résultat observable
Lancer d’un dé Un entier k ∈ {1, . . . , 6}
Prélèvement de n objets en Nombre d’objets défectueux
sortie d’une chaı̂ne de production dans l’échantillon

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 3 / 92


Introduction

Définition

Théorie des probabilités


La théorie des probabilités fournit des modèles mathématiques permettant
l’étude d’expériences dont le résultat ne peut être prévu avec une totale
certitudes.
Exemples
Expérience Résultat observable
Lancer d’un dé Un entier k ∈ {1, . . . , 6}
Prélèvement de n objets en Nombre d’objets défectueux
sortie d’une chaı̂ne de production dans l’échantillon
Lancer d’une pièce de monnaie
jusqu’à la première obtention de pile

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 3 / 92


Introduction

Définition

Théorie des probabilités


La théorie des probabilités fournit des modèles mathématiques permettant
l’étude d’expériences dont le résultat ne peut être prévu avec une totale
certitudes.
Exemples
Expérience Résultat observable
Lancer d’un dé Un entier k ∈ {1, . . . , 6}
Prélèvement de n objets en Nombre d’objets défectueux
sortie d’une chaı̂ne de production dans l’échantillon
Lancer d’une pièce de monnaie Un entier k ∈ N : le temps
jusqu’à la première obtention de pile d’attente du premier succès

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 3 / 92


Introduction

Définition

Théorie des probabilités


La théorie des probabilités fournit des modèles mathématiques permettant
l’étude d’expériences dont le résultat ne peut être prévu avec une totale
certitudes.
Exemples
Expérience Résultat observable
Lancer d’un dé Un entier k ∈ {1, . . . , 6}
Prélèvement de n objets en Nombre d’objets défectueux
sortie d’une chaı̂ne de production dans l’échantillon
Lancer d’une pièce de monnaie Un entier k ∈ N : le temps
jusqu’à la première obtention de pile d’attente du premier succès
Mise en service d’une ampoule

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 3 / 92


Introduction

Définition

Théorie des probabilités


La théorie des probabilités fournit des modèles mathématiques permettant
l’étude d’expériences dont le résultat ne peut être prévu avec une totale
certitudes.
Exemples
Expérience Résultat observable
Lancer d’un dé Un entier k ∈ {1, . . . , 6}
Prélèvement de n objets en Nombre d’objets défectueux
sortie d’une chaı̂ne de production dans l’échantillon
Lancer d’une pièce de monnaie Un entier k ∈ N : le temps
jusqu’à la première obtention de pile d’attente du premier succès
Mise en service d’une ampoule Durée de vie T ∈ R

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 3 / 92


Introduction

Définition

Théorie des probabilités


La théorie des probabilités fournit des modèles mathématiques permettant
l’étude d’expériences dont le résultat ne peut être prévu avec une totale
certitudes.
Exemples
Expérience Résultat observable
Lancer d’un dé Un entier k ∈ {1, . . . , 6}
Prélèvement de n objets en Nombre d’objets défectueux
sortie d’une chaı̂ne de production dans l’échantillon
Lancer d’une pièce de monnaie Un entier k ∈ N : le temps
jusqu’à la première obtention de pile d’attente du premier succès
Mise en service d’une ampoule Durée de vie T ∈ R
Relever l’état d’une case mémoire

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 3 / 92


Introduction

Définition

Théorie des probabilités


La théorie des probabilités fournit des modèles mathématiques permettant
l’étude d’expériences dont le résultat ne peut être prévu avec une totale
certitudes.
Exemples
Expérience Résultat observable
Lancer d’un dé Un entier k ∈ {1, . . . , 6}
Prélèvement de n objets en Nombre d’objets défectueux
sortie d’une chaı̂ne de production dans l’échantillon
Lancer d’une pièce de monnaie Un entier k ∈ N : le temps
jusqu’à la première obtention de pile d’attente du premier succès
Mise en service d’une ampoule Durée de vie T ∈ R
Relever l’état d’une case mémoire k ∈ {0, 1}

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 3 / 92


Introduction

Notions de base
Expérience (ou épreuve) aléatoire :
Une expérience dont on ne peut pas
prévoir le résultat de façon certaine.
On la note E.

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 4 / 92


Introduction

Notions de base
Expérience (ou épreuve) aléatoire :
Une expérience dont on ne peut pas
prévoir le résultat de façon certaine.
On la note E.

Univers de E : Ensemble des résultat


possible de E, appelé aussi ensemble
fondamental, on le note Ω.

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 4 / 92


Introduction

Notions de base
Expérience (ou épreuve) aléatoire :
Une expérience dont on ne peut pas
prévoir le résultat de façon certaine.
On la note E.

Univers de E : Ensemble des résultat


possible de E, appelé aussi ensemble
fondamental, on le note Ω.

Ensemble des parties de Ω :


Ensemble, noté P(Ω), constitué de
tous les sous-ensemble (parties) de Ω.

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 4 / 92


Introduction

Notions de base
Expérience (ou épreuve) aléatoire :
Une expérience dont on ne peut pas
prévoir le résultat de façon certaine.
On la note E.

Univers de E : Ensemble des résultat


possible de E, appelé aussi ensemble
fondamental, on le note Ω.

Ensemble des parties de Ω :


Ensemble, noté P(Ω), constitué de
tous les sous-ensemble (parties) de Ω.

Résultat possible de E : L’élément


ω ∈ Ω.

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 4 / 92


Introduction

Notions de base
Expérience (ou épreuve) aléatoire :
Une expérience dont on ne peut pas
prévoir le résultat de façon certaine.
On la note E.

Univers de E : Ensemble des résultat


possible de E, appelé aussi ensemble
fondamental, on le note Ω.

Ensemble des parties de Ω :


Ensemble, noté P(Ω), constitué de
tous les sous-ensemble (parties) de Ω.

Résultat possible de E : L’élément


ω ∈ Ω.

Événement : Un sous-ensemble de Ω.
{w}, est appelé événement
élémentaire de Ω.
Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 4 / 92
Introduction

Notions de base
Expérience (ou épreuve) aléatoire :
Une expérience dont on ne peut pas Exp1 : E = ”jet d’une pièce de
prévoir le résultat de façon certaine. monnaie”
On la note E. Ω = {P, F }.
P(Ω) = {∅; {P}; {F }; {P, F }}
Univers de E : Ensemble des résultat ω = P, est un résultat possible.
possible de E, appelé aussi ensemble A=”obtenir deux piles”=∅
fondamental, on le note Ω.

Ensemble des parties de Ω :


Ensemble, noté P(Ω), constitué de
tous les sous-ensemble (parties) de Ω.

Résultat possible de E : L’élément


ω ∈ Ω.

Événement : Un sous-ensemble de Ω.
{w}, est appelé événement
élémentaire de Ω.
Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 4 / 92
Introduction

Notions de base
Expérience (ou épreuve) aléatoire :
Une expérience dont on ne peut pas Exp1 : E = ”jet d’une pièce de
prévoir le résultat de façon certaine. monnaie”
On la note E. Ω = {P, F }.
P(Ω) = {∅; {P}; {F }; {P, F }}
Univers de E : Ensemble des résultat ω = P, est un résultat possible.
possible de E, appelé aussi ensemble A=”obtenir deux piles”=∅
fondamental, on le note Ω.
Exp2 : E = ”jet de deux pièces de
Ensemble des parties de Ω : monnaie distinguables”.
Ensemble, noté P(Ω), constitué de Ω = {(P, P); (P, F ); (F , P); (F , F )}
tous les sous-ensemble (parties) de Ω. ω = (P, P), est un résultat possible.
A=”On obtient deux piles”={(P,P)}.
Résultat possible de E : L’élément
ω ∈ Ω.

Événement : Un sous-ensemble de Ω.
{w}, est appelé événement
élémentaire de Ω.
Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 4 / 92
Introduction

Notions de base
Expérience (ou épreuve) aléatoire :
Une expérience dont on ne peut pas Exp1 : E = ”jet d’une pièce de
prévoir le résultat de façon certaine. monnaie”
On la note E. Ω = {P, F }.
P(Ω) = {∅; {P}; {F }; {P, F }}
Univers de E : Ensemble des résultat ω = P, est un résultat possible.
possible de E, appelé aussi ensemble A=”obtenir deux piles”=∅
fondamental, on le note Ω.
Exp2 : E = ”jet de deux pièces de
Ensemble des parties de Ω : monnaie distinguables”.
Ensemble, noté P(Ω), constitué de Ω = {(P, P); (P, F ); (F , P); (F , F )}
tous les sous-ensemble (parties) de Ω. ω = (P, P), est un résultat possible.
A=”On obtient deux piles”={(P,P)}.
Résultat possible de E : L’élément
ω ∈ Ω. Exp3 : E = ”lancer d’un dé régulier”
Ω = {1, 2, 3, 4, 5, 6} = [1, 6],
Événement : Un sous-ensemble de Ω. ω = 2, est un résultat possible.
{w}, est appelé événement A=”le lancer est pair”={2,4,6}.
élémentaire de Ω.
Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 4 / 92
Introduction

Correspondance entre événement et ensemble

Les opérations logiques sur les événements : ”et”, ”ou”, ”négation” se


traduisent par des opérations ensemblistes : intersection, réunion, passage
au complémentaire. Voici un tableau de correspondance entre les deux
langages.

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 5 / 92


Introduction

Correspondance entre événement et ensemble

Notations Vocabulaire ensembliste Vocabulaire probabiliste


∅ ensemble vide événement impossible
Ω ensemble plein événement certain
ω élément de Ω événement élémentaire
A partie de Ω événement de Ω
ω est une des réalisations
ω∈A ω appartient à A
possibles de A
A⊂B A inclus dans B A implique B
A∪B réunion de A et B A ou B
A∩B intersection de A et B A et B
Ā complémentaire de A dans Ω événement contraire de A
A∩B =∅ A et B sont disjoints A et B sont incompatibles

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 6 / 92


Introduction

Correspondance entre événement et ensemble

Notations Vocabulaire ensembliste Vocabulaire probabiliste


∅ ensemble vide événement impossible
Ω ensemble plein événement certain
ω élément de Ω événement élémentaire
A partie de Ω événement de Ω
ω est une des réalisations
ω∈A ω appartient à A
possibles de A
A⊂B A inclus dans B A implique B
A∪B réunion de A et B A ou B
A∩B intersection de A et B A et B
Ā complémentaire de A dans Ω événement contraire de A
A∩B =∅ A et B sont disjoints A et B sont incompatibles

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Correspondance entre événement et ensemble

Notations Vocabulaire ensembliste Vocabulaire probabiliste


∅ ensemble vide événement impossible
Ω ensemble plein événement certain
ω élément de Ω événement élémentaire
A partie de Ω événement de Ω
ω est une des réalisations
ω∈A ω appartient à A
possibles de A
A⊂B A inclus dans B A implique B
A∪B réunion de A et B A ou B
A∩B intersection de A et B A et B
Ā complémentaire de A dans Ω événement contraire de A
A∩B =∅ A et B sont disjoints A et B sont incompatibles

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Correspondance entre événement et ensemble

Notations Vocabulaire ensembliste Vocabulaire probabiliste


∅ ensemble vide événement impossible
Ω ensemble plein événement certain
ω élément de Ω événement élémentaire
A partie de Ω événement de Ω
ω est une des réalisations
ω∈A ω appartient à A
possibles de A
A⊂B A inclus dans B A implique B
A∪B réunion de A et B A ou B
A∩B intersection de A et B A et B
Ā complémentaire de A dans Ω événement contraire de A
A∩B =∅ A et B sont disjoints A et B sont incompatibles

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Correspondance entre événement et ensemble

Notations Vocabulaire ensembliste Vocabulaire probabiliste


∅ ensemble vide événement impossible
Ω ensemble plein événement certain
ω élément de Ω événement élémentaire
A partie de Ω événement de Ω
ω est une des réalisations
ω∈A ω appartient à A
possibles de A
A⊂B A inclus dans B A implique B
A∪B réunion de A et B A ou B
A∩B intersection de A et B A et B
Ā complémentaire de A dans Ω événement contraire de A
A∩B =∅ A et B sont disjoints A et B sont incompatibles

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Correspondance entre événement et ensemble

Notations Vocabulaire ensembliste Vocabulaire probabiliste


∅ ensemble vide événement impossible
Ω ensemble plein événement certain
ω élément de Ω événement élémentaire
A partie de Ω événement de Ω
ω est une des réalisations
ω∈A ω appartient à A
possibles de A
A⊂B A inclus dans B A implique B
A∪B réunion de A et B A ou B
A∩B intersection de A et B A et B
Ā complémentaire de A dans Ω événement contraire de A
A∩B =∅ A et B sont disjoints A et B sont incompatibles

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Correspondance entre événement et ensemble

Notations Vocabulaire ensembliste Vocabulaire probabiliste


∅ ensemble vide événement impossible
Ω ensemble plein événement certain
ω élément de Ω événement élémentaire
A partie de Ω événement de Ω
ω est une des réalisations
ω∈A ω appartient à A
possibles de A
A⊂B A inclus dans B A implique B
A∪B réunion de A et B A ou B
A∩B intersection de A et B A et B
Ā complémentaire de A dans Ω événement contraire de A
A∩B =∅ A et B sont disjoints A et B sont incompatibles

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Correspondance entre événement et ensemble

Notations Vocabulaire ensembliste Vocabulaire probabiliste


∅ ensemble vide événement impossible
Ω ensemble plein événement certain
ω élément de Ω événement élémentaire
A partie de Ω événement de Ω
ω est une des réalisations
ω∈A ω appartient à A
possibles de A
A⊂B A inclus dans B A implique B
A∪B réunion de A et B A ou B
A∩B intersection de A et B A et B
Ā complémentaire de A dans Ω événement contraire de A
A∩B =∅ A et B sont disjoints A et B sont incompatibles

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Correspondance entre événement et ensemble

Notations Vocabulaire ensembliste Vocabulaire probabiliste


∅ ensemble vide événement impossible
Ω ensemble plein événement certain
ω élément de Ω événement élémentaire
A partie de Ω événement de Ω
ω est une des réalisations
ω∈A ω appartient à A
possibles de A
A⊂B A inclus dans B A implique B
A∪B réunion de A et B A ou B
A∩B intersection de A et B A et B
Ā complémentaire de A dans Ω événement contraire de A
A∩B =∅ A et B sont disjoints A et B sont incompatibles

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∅ ensemble vide événement impossible
Ω ensemble plein événement certain
ω élément de Ω événement élémentaire
A partie de Ω événement de Ω
ω est une des réalisations
ω∈A ω appartient à A
possibles de A
A⊂B A inclus dans B A implique B
A∪B réunion de A et B A ou B
A∩B intersection de A et B A et B
Ā complémentaire de A dans Ω événement contraire de A
A∩B =∅ A et B sont disjoints A et B sont incompatibles

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∅ ensemble vide événement impossible
Ω ensemble plein événement certain
ω élément de Ω événement élémentaire
A partie de Ω événement de Ω
ω est une des réalisations
ω∈A ω appartient à A
possibles de A
A⊂B A inclus dans B A implique B
A∪B réunion de A et B A ou B
A∩B intersection de A et B A et B
Ā complémentaire de A dans Ω événement contraire de A
A∩B =∅ A et B sont disjoints A et B sont incompatibles

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∅ ensemble vide événement impossible
Ω ensemble plein événement certain
ω élément de Ω événement élémentaire
A partie de Ω événement de Ω
ω est une des réalisations
ω∈A ω appartient à A
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A⊂B A inclus dans B A implique B
A∪B réunion de A et B A ou B
A∩B intersection de A et B A et B
Ā complémentaire de A dans Ω événement contraire de A
A∩B =∅ A et B sont disjoints A et B sont incompatibles

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A∩B =∅ A et B sont disjoints A et B sont incompatibles

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ω est une des réalisations
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A⊂B A inclus dans B A implique B
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Ā complémentaire de A dans Ω événement contraire de A
A∩B =∅ A et B sont disjoints A et B sont incompatibles

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ω est une des réalisations
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A⊂B A inclus dans B A implique B
A∪B réunion de A et B A ou B
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Ā complémentaire de A dans Ω événement contraire de A
A∩B =∅ A et B sont disjoints A et B sont incompatibles

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A partie de Ω événement de Ω
ω est une des réalisations
ω∈A ω appartient à A
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A⊂B A inclus dans B A implique B
A∪B réunion de A et B A ou B
A∩B intersection de A et B A et B
Ā complémentaire de A dans Ω événement contraire de A
A∩B =∅ A et B sont disjoints A et B sont incompatibles

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A⊂B A inclus dans B A implique B
A∪B réunion de A et B A ou B
A∩B intersection de A et B A et B
Ā complémentaire de A dans Ω événement contraire de A
A∩B =∅ A et B sont disjoints A et B sont incompatibles

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ω est une des réalisations
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A⊂B A inclus dans B A implique B
A∪B réunion de A et B A ou B
A∩B intersection de A et B A et B
Ā complémentaire de A dans Ω événement contraire de A
A∩B =∅ A et B sont disjoints A et B sont incompatibles

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A⊂B A inclus dans B A implique B
A∪B réunion de A et B A ou B
A∩B intersection de A et B A et B
Ā complémentaire de A dans Ω événement contraire de A
A∩B =∅ A et B sont disjoints A et B sont incompatibles

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A partie de Ω événement de Ω
ω est une des réalisations
ω∈A ω appartient à A
possibles de A
A⊂B A inclus dans B A implique B
A∪B réunion de A et B A ou B
A∩B intersection de A et B A et B
Ā complémentaire de A dans Ω événement contraire de A
A∩B =∅ A et B sont disjoints A et B sont incompatibles

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A partie de Ω événement de Ω
ω est une des réalisations
ω∈A ω appartient à A
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A⊂B A inclus dans B A implique B
A∪B réunion de A et B A ou B
A∩B intersection de A et B A et B
Ā complémentaire de A dans Ω événement contraire de A
A∩B =∅ A et B sont disjoints A et B sont incompatibles

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ω élément de Ω événement élémentaire
A partie de Ω événement de Ω
ω est une des réalisations
ω∈A ω appartient à A
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A⊂B A inclus dans B A implique B
A∪B réunion de A et B A ou B
A∩B intersection de A et B A et B
Ā complémentaire de A dans Ω événement contraire de A
A∩B =∅ A et B sont disjoints A et B sont incompatibles

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∅ ensemble vide événement impossible
Ω ensemble plein événement certain
ω élément de Ω événement élémentaire
A partie de Ω événement de Ω
ω est une des réalisations
ω∈A ω appartient à A
possibles de A
A⊂B A inclus dans B A implique B
A∪B réunion de A et B A ou B
A∩B intersection de A et B A et B
Ā complémentaire de A dans Ω événement contraire de A
A∩B =∅ A et B sont disjoints A et B sont incompatibles

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ω élément de Ω événement élémentaire
A partie de Ω événement de Ω
ω est une des réalisations
ω∈A ω appartient à A
possibles de A
A⊂B A inclus dans B A implique B
A∪B réunion de A et B A ou B
A∩B intersection de A et B A et B
Ā complémentaire de A dans Ω événement contraire de A
A∩B =∅ A et B sont disjoints A et B sont incompatibles

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ω élément de Ω événement élémentaire
A partie de Ω événement de Ω
ω est une des réalisations
ω∈A ω appartient à A
possibles de A
A⊂B A inclus dans B A implique B
A∪B réunion de A et B A ou B
A∩B intersection de A et B A et B
Ā complémentaire de A dans Ω événement contraire de A
A∩B =∅ A et B sont disjoints A et B sont incompatibles

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ω élément de Ω événement élémentaire
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ω est une des réalisations
ω∈A ω appartient à A
possibles de A
A⊂B A inclus dans B A implique B
A∪B réunion de A et B A ou B
A∩B intersection de A et B A et B
Ā complémentaire de A dans Ω événement contraire de A
A∩B =∅ A et B sont disjoints A et B sont incompatibles

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ω élément de Ω événement élémentaire
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ω est une des réalisations
ω∈A ω appartient à A
possibles de A
A⊂B A inclus dans B A implique B
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A∩B intersection de A et B A et B
Ā complémentaire de A dans Ω événement contraire de A
A∩B =∅ A et B sont disjoints A et B sont incompatibles

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ω élément de Ω événement élémentaire
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ω est une des réalisations
ω∈A ω appartient à A
possibles de A
A⊂B A inclus dans B A implique B
A∪B réunion de A et B A ou B
A∩B intersection de A et B A et B
Ā complémentaire de A dans Ω événement contraire de A
A∩B =∅ A et B sont disjoints A et B sont incompatibles

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Correspondance entre événement et ensemble

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∅ ensemble vide événement impossible
Ω ensemble plein événement certain
ω élément de Ω événement élémentaire
A partie de Ω événement de Ω
ω est une des réalisations
ω∈A ω appartient à A
possibles de A
A⊂B A inclus dans B A implique B
A∪B réunion de A et B A ou B
A∩B intersection de A et B A et B
Ā complémentaire de A dans Ω événement contraire de A
A∩B =∅ A et B sont disjoints A et B sont incompatibles

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Introduction

Correspondance entre événement et ensemble

Notations Vocabulaire ensembliste Vocabulaire probabiliste


∅ ensemble vide événement impossible
Ω ensemble plein événement certain
ω élément de Ω événement élémentaire
A partie de Ω événement de Ω
ω est une des réalisations
ω∈A ω appartient à A
possibles de A
A⊂B A inclus dans B A implique B
A∪B réunion de A et B A ou B
A∩B intersection de A et B A et B
Ā complémentaire de A dans Ω événement contraire de A
A∩B =∅ A et B sont disjoints A et B sont incompatibles

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Espace probabilisé

Plan
1 Introduction

2 Espace probabilisé

3 Dénombrement

4 Conditionnement et Indépendance

5 Variables aléatoires discrètes

6 Lois discrètes classiques

7 Couples de variables aléatoires discrètes

8 Variables aléatoires continues

9 LoisPr.continues
A. BELMAATI usuelles MODULE M147 A.U. : 2019-2020 7 / 92
Espace probabilisé

Tribu d’événements

Définition
On appelle tribu d’événements, notée T , toute famille de parties de Ω (i.e.
T ⊂ P(Ω)) vérifiant les propriétés suivantes :
1 Ω∈T
2 ∀A ∈ T , Ā ∈ T
3 Pour toute suite (An )n∈N d’éléments de T , ∪∞
n=1 An ∈ T

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 8 / 92


Espace probabilisé

Tribu d’événements

Définition
On appelle tribu d’événements, notée T , toute famille de parties de Ω (i.e.
T ⊂ P(Ω)) vérifiant les propriétés suivantes :
1 Ω∈T
2 ∀A ∈ T , Ā ∈ T
3 Pour toute suite (An )n∈N d’éléments de T , ∪∞
n=1 An ∈ T

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 8 / 92


Espace probabilisé

Tribu d’événements

Définition
On appelle tribu d’événements, notée T , toute famille de parties de Ω (i.e.
T ⊂ P(Ω)) vérifiant les propriétés suivantes :
1 Ω∈T
2 ∀A ∈ T , Ā ∈ T
3 Pour toute suite (An )n∈N d’éléments de T , ∪∞
n=1 An ∈ T

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 8 / 92


Espace probabilisé

Probabilité

Définition
Soit Ω un ensemble fondamental et T une tribu d’événements de Ω. On
appelle probabilité sur (Ω, T ) toute application IP de T dans [0, 1] vérifiant :
(i) IP(Ω) = 1
(ii) Pour tout ensemble dénombrable d’événements deux à deux disjoints
(incompatibles) :

X
IP(∪∞
n=1 An ) = IP(An )
n=1

Le triplet (Ω, T , IP) s’appelle espace probabilisé.

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 9 / 92


Espace probabilisé

Propriétés d’une Probabilité

Proposition
Soit IP une probabilité sur (Ω, T )
1 IP(∅) = 0
2 IP(A ∪ B) = IP(A) + IP(B) − IP(A ∩ B)
3 IP(Ā) = 1 − IP(A)
4 A ⊂ B ⇒ IP(B − A) = IP(B) − IP(A) et IP(A) ≤ IP(B)
B − A étant le complémentaire de A dans B.

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 10 / 92


Espace probabilisé

Propriétés d’une Probabilité

Proposition
Soit IP une probabilité sur (Ω, T )
1 IP(∅) = 0
2 IP(A ∪ B) = IP(A) + IP(B) − IP(A ∩ B)
3 IP(Ā) = 1 − IP(A)
4 A ⊂ B ⇒ IP(B − A) = IP(B) − IP(A) et IP(A) ≤ IP(B)
B − A étant le complémentaire de A dans B.

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 10 / 92


Espace probabilisé

Propriétés d’une Probabilité

Proposition
Soit IP une probabilité sur (Ω, T )
1 IP(∅) = 0
2 IP(A ∪ B) = IP(A) + IP(B) − IP(A ∩ B)
3 IP(Ā) = 1 − IP(A)
4 A ⊂ B ⇒ IP(B − A) = IP(B) − IP(A) et IP(A) ≤ IP(B)
B − A étant le complémentaire de A dans B.

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 10 / 92


Espace probabilisé

Propriétés d’une Probabilité

Proposition
Soit IP une probabilité sur (Ω, T )
1 IP(∅) = 0
2 IP(A ∪ B) = IP(A) + IP(B) − IP(A ∩ B)
3 IP(Ā) = 1 − IP(A)
4 A ⊂ B ⇒ IP(B − A) = IP(B) − IP(A) et IP(A) ≤ IP(B)
B − A étant le complémentaire de A dans B.

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 10 / 92


Espace probabilisé

Probabilité sur Ω fini


Pour Ω fini ou dénombrable, on convient de choisir T = P(Ω)

Proposition
Soit Ω = {x1 , x2 , . . . , xn } un ensemble à n éléments. Alors toute probabilité IP
sur (Ω, P(Ω)) est entièrement déterminée par les valeurs
pi = IP({xi }), 1 ≤ i ≤ n vérifiant

pi ≥ 0 et p1 + p2 + · · · + pn = 1

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 11 / 92


Espace probabilisé

Probabilité sur Ω fini


Pour Ω fini ou dénombrable, on convient de choisir T = P(Ω)

Proposition
Soit Ω = {x1 , x2 , . . . , xn } un ensemble à n éléments. Alors toute probabilité IP
sur (Ω, P(Ω)) est entièrement déterminée par les valeurs
pi = IP({xi }), 1 ≤ i ≤ n vérifiant

pi ≥ 0 et p1 + p2 + · · · + pn = 1

Si de plus, on a équiprobabilité (i.e. tous les événements élémentaires ont la


même probabilité d’être réalisés, on a

1 1
pi = = , ∀i ∈ {1, . . . , n}
CardΩ n

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 11 / 92


Espace probabilisé

Probabilité sur Ω fini


Pour Ω fini ou dénombrable, on convient de choisir T = P(Ω)

Proposition
Soit Ω = {x1 , x2 , . . . , xn } un ensemble à n éléments. Alors toute probabilité IP
sur (Ω, P(Ω)) est entièrement déterminée par les valeurs
pi = IP({xi }), 1 ≤ i ≤ n vérifiant

pi ≥ 0 et p1 + p2 + · · · + pn = 1

Si de plus, on a équiprobabilité (i.e. tous les événements élémentaires ont la


même probabilité d’être réalisés, on a

1 1
pi = = , ∀i ∈ {1, . . . , n}
CardΩ n
Donc,
CardA
∀A ∈ P(Ω), IP(A) =
CardΩ

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 11 / 92


Espace probabilisé

Probabilité sur Ω fini

Exemple

On jette deux dés équilibrés de deux couleurs différentes et on note leurs


faces supérieures. Soit Ak l’événement ”la somme des deux dés est égale à
k”. Calculer la probabilité de l’événement Ak pour chaque valeur possible de
k.

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 12 / 92


Espace probabilisé

Probabilité sur Ω infini dénombrable

Proposition
Soit (Ω, T ) un espace probabilisable avec Ω = {xi , i ∈ N} un ensemble infini
dénombrable (xi 6= xj , pour i 6= j) . Alors, il existe une probabilité IP sur (Ω, T )
telle que pi = IP({xi }), si et seulement si les nombres pi vérifient :
1 pi ≥ 0 pour tout i,
2 La série de terme général pi converge et sa somme est égale à 1.

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 13 / 92


Espace probabilisé

Probabilité sur Ω infini dénombrable

Proposition
Soit (Ω, T ) un espace probabilisable avec Ω = {xi , i ∈ N} un ensemble infini
dénombrable (xi 6= xj , pour i 6= j) . Alors, il existe une probabilité IP sur (Ω, T )
telle que pi = IP({xi }), si et seulement si les nombres pi vérifient :
1 pi ≥ 0 pour tout i,
2 La série de terme général pi converge et sa somme est égale à 1.

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 13 / 92


Espace probabilisé

Probabilité sur Ω infini dénombrable

Proposition
Soit (Ω, T ) un espace probabilisable avec Ω = {xi , i ∈ N} un ensemble infini
dénombrable (xi 6= xj , pour i 6= j) . Alors, il existe une probabilité IP sur (Ω, T )
telle que pi = IP({xi }), si et seulement si les nombres pi vérifient :
1 pi ≥ 0 pour tout i,
2 La série de terme général pi converge et sa somme est égale à 1.

Exemple

On considère E l’expérience aléatoire suivante : ”On joue à Pile ou Face


jusqu’à obtenir Pile”. Quels sont les résultats possibles de cette expérience ?
Soit l’application IP qui fait correspondre à chaque événement élémentaire
{wn } le nombre 21n . Montrer que l’on a défini une probabilité sur l’espace
(Ω, T ) associé à l’expérience aléatoire E

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 13 / 92


Dénombrement

Plan
1 Introduction

2 Espace probabilisé

3 Dénombrement

4 Conditionnement et Indépendance

5 Variables aléatoires discrètes

6 Lois discrètes classiques

7 Couples de variables aléatoires discrètes

8 Variables aléatoires continues

9 LoisPr.continues
A. BELMAATI usuelles MODULE M147 A.U. : 2019-2020 14 / 92
Dénombrement

Principe de multiplication

Principe
Lorsqu’un événement est la conjugaison de n étapes présentant
respectivement n1 , n2 , . . . , nn possibilités, le nombre total de possibilités
correspond au produit n1 × n2 × . . . × nn

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 15 / 92


Dénombrement

Principe de multiplication
Application1
Une association de consommateurs note un produit selon 3 critères :
- Facilité d’utilisation (F) : Bonne (F1), Moyenne (F2), Mauvaise (F3).
- Prix (P) : Cher (P1), Pas cher (P2).
- Coût de maintenance (C) : Cher (C1), Moyen (C2), pas cher (C3).
Combien y a t-il de possibilités de classement pour un produit ?

Application2
On a un code à 4 caractères issus de la grille suivante :
1 2 3
4 5 6
7 8 9
A 0 B

Combien de codes peut-on former ?


Si le code est composé d’une lettre suivie de 3 chiffres. Combien y-a-t-il de
codes possibles ?
Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 16 / 92
Dénombrement

Principe de multiplication
Application1
Une association de consommateurs note un produit selon 3 critères :
- Facilité d’utilisation (F) : Bonne (F1), Moyenne (F2), Mauvaise (F3).
- Prix (P) : Cher (P1), Pas cher (P2).
- Coût de maintenance (C) : Cher (C1), Moyen (C2), pas cher (C3).
Combien y a t-il de possibilités de classement pour un produit ?

Application2
On a un code à 4 caractères issus de la grille suivante :
1 2 3
4 5 6
7 8 9
A 0 B

Combien de codes peut-on former ?


Si le code est composé d’une lettre suivie de 3 chiffres. Combien y-a-t-il de
codes possibles ?
Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 16 / 92
Dénombrement

Principe de multiplication
Application1
Une association de consommateurs note un produit selon 3 critères :
- Facilité d’utilisation (F) : Bonne (F1), Moyenne (F2), Mauvaise (F3).
- Prix (P) : Cher (P1), Pas cher (P2).
- Coût de maintenance (C) : Cher (C1), Moyen (C2), pas cher (C3).
Combien y a t-il de possibilités de classement pour un produit ?

Application2
On a un code à 4 caractères issus de la grille suivante :
1 2 3
4 5 6
7 8 9
A 0 B

Combien de codes peut-on former ?


Si le code est composé d’une lettre suivie de 3 chiffres. Combien y-a-t-il de
codes possibles ?
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Dénombrement

Principe de multiplication
Application1
Une association de consommateurs note un produit selon 3 critères :
- Facilité d’utilisation (F) : Bonne (F1), Moyenne (F2), Mauvaise (F3).
- Prix (P) : Cher (P1), Pas cher (P2).
- Coût de maintenance (C) : Cher (C1), Moyen (C2), pas cher (C3).
Combien y a t-il de possibilités de classement pour un produit ?

Application2
On a un code à 4 caractères issus de la grille suivante :
1 2 3
4 5 6
7 8 9
A 0 B

Combien de codes peut-on former ?


Si le code est composé d’une lettre suivie de 3 chiffres. Combien y-a-t-il de
codes possibles ?
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Dénombrement

Principe de multiplication
Application1
Une association de consommateurs note un produit selon 3 critères :
- Facilité d’utilisation (F) : Bonne (F1), Moyenne (F2), Mauvaise (F3).
- Prix (P) : Cher (P1), Pas cher (P2).
- Coût de maintenance (C) : Cher (C1), Moyen (C2), pas cher (C3).
Combien y a t-il de possibilités de classement pour un produit ?

Application2
On a un code à 4 caractères issus de la grille suivante :
1 2 3
4 5 6
7 8 9
A 0 B

Combien de codes peut-on former ?


Si le code est composé d’une lettre suivie de 3 chiffres. Combien y-a-t-il de
codes possibles ?
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Dénombrement

Principe de multiplication
Application1
Une association de consommateurs note un produit selon 3 critères :
- Facilité d’utilisation (F) : Bonne (F1), Moyenne (F2), Mauvaise (F3).
- Prix (P) : Cher (P1), Pas cher (P2).
- Coût de maintenance (C) : Cher (C1), Moyen (C2), pas cher (C3).
Combien y a t-il de possibilités de classement pour un produit ?

Application2
On a un code à 4 caractères issus de la grille suivante :
1 2 3
4 5 6
7 8 9
A 0 B

Combien de codes peut-on former ?


Si le code est composé d’une lettre suivie de 3 chiffres. Combien y-a-t-il de
codes possibles ?
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Dénombrement

Principe de multiplication
Application1
Une association de consommateurs note un produit selon 3 critères :
- Facilité d’utilisation (F) : Bonne (F1), Moyenne (F2), Mauvaise (F3).
- Prix (P) : Cher (P1), Pas cher (P2).
- Coût de maintenance (C) : Cher (C1), Moyen (C2), pas cher (C3).
Combien y a t-il de possibilités de classement pour un produit ?

Application2
On a un code à 4 caractères issus de la grille suivante :
1 2 3
4 5 6
7 8 9
A 0 B

Combien de codes peut-on former ?


Si le code est composé d’une lettre suivie de 3 chiffres. Combien y-a-t-il de
codes possibles ?
Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 16 / 92
Dénombrement

Principe de multiplication
Application1
Une association de consommateurs note un produit selon 3 critères :
- Facilité d’utilisation (F) : Bonne (F1), Moyenne (F2), Mauvaise (F3).
- Prix (P) : Cher (P1), Pas cher (P2).
- Coût de maintenance (C) : Cher (C1), Moyen (C2), pas cher (C3).
Combien y a t-il de possibilités de classement pour un produit ?

Application2
On a un code à 4 caractères issus de la grille suivante :
1 2 3
4 5 6
7 8 9
A 0 B

Combien de codes peut-on former ?


Si le code est composé d’une lettre suivie de 3 chiffres. Combien y-a-t-il de
codes possibles ?
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Dénombrement

Principe de multiplication
Application1
Une association de consommateurs note un produit selon 3 critères :
- Facilité d’utilisation (F) : Bonne (F1), Moyenne (F2), Mauvaise (F3).
- Prix (P) : Cher (P1), Pas cher (P2).
- Coût de maintenance (C) : Cher (C1), Moyen (C2), pas cher (C3).
Combien y a t-il de possibilités de classement pour un produit ?

Application2
On a un code à 4 caractères issus de la grille suivante :
1 2 3
4 5 6
7 8 9
A 0 B

Combien de codes peut-on former ?


Si le code est composé d’une lettre suivie de 3 chiffres. Combien y-a-t-il de
codes possibles ?
Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 16 / 92
Dénombrement

Principe de multiplication
Application1
Une association de consommateurs note un produit selon 3 critères :
- Facilité d’utilisation (F) : Bonne (F1), Moyenne (F2), Mauvaise (F3).
- Prix (P) : Cher (P1), Pas cher (P2).
- Coût de maintenance (C) : Cher (C1), Moyen (C2), pas cher (C3).
Combien y a t-il de possibilités de classement pour un produit ?

Application2
On a un code à 4 caractères issus de la grille suivante :
1 2 3
4 5 6
7 8 9
A 0 B

Combien de codes peut-on former ?


Si le code est composé d’une lettre suivie de 3 chiffres. Combien y-a-t-il de
codes possibles ?
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Dénombrement

P-listes

Définition
Une p-liste est une collection de p objets pris successivement et avec remise
parmi n objets en tenant compte de l’ordre d’apparition.
Le nombre de listes à p éléments est np

Exemple

Une urne contient 8 boules numérotées de 1 à 8. On en tire successivement


5, en notant après chaque tirage le numéro obtenu puis en remettant la boule
tirée dans l’urne avant le tirage suivant. Combien y-t-il de possibilités ?

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 17 / 92


Dénombrement

P-listes

Définition
Une p-liste est une collection de p objets pris successivement et avec remise
parmi n objets en tenant compte de l’ordre d’apparition.
Le nombre de listes à p éléments est np

Exemple

Une urne contient 8 boules numérotées de 1 à 8. On en tire successivement


5, en notant après chaque tirage le numéro obtenu puis en remettant la boule
tirée dans l’urne avant le tirage suivant. Combien y-t-il de possibilités ?

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Dénombrement

P-listes

Définition
Une p-liste est une collection de p objets pris successivement et avec remise
parmi n objets en tenant compte de l’ordre d’apparition.
Le nombre de listes à p éléments est np

Exemple

Une urne contient 8 boules numérotées de 1 à 8. On en tire successivement


5, en notant après chaque tirage le numéro obtenu puis en remettant la boule
tirée dans l’urne avant le tirage suivant. Combien y-t-il de possibilités ?

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Dénombrement

Arrangements

Définition
Un arrangement est une collection de p objets pris successivement et sans
remise parmi n objets en tenant compte de l’ordre d’apparition.
Le nombre d’arrangements de p éléments distincts choisis parmi n est

n!
Apn = n.(n − 1).(n − 2). . . . .(n − p + 1) =
(n − p)!

Exemple

Après les prolongations d’un match de football, l’entraı̂neur doit choisir les 5
tireurs de penaltys parmi les onze joueurs et l’ordre de passage. Combien de
choix a-t-il ?

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 18 / 92


Dénombrement

Arrangements

Définition
Un arrangement est une collection de p objets pris successivement et sans
remise parmi n objets en tenant compte de l’ordre d’apparition.
Le nombre d’arrangements de p éléments distincts choisis parmi n est

n!
Apn = n.(n − 1).(n − 2). . . . .(n − p + 1) =
(n − p)!

Exemple

Après les prolongations d’un match de football, l’entraı̂neur doit choisir les 5
tireurs de penaltys parmi les onze joueurs et l’ordre de passage. Combien de
choix a-t-il ?

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 18 / 92


Dénombrement

Permutations

Définition
Tout classement ordonné de n éléments distincts est une permutation de ces
éléments.
Le nombre de permutations de n objets est n!

Exemple

on a 5 puces électroniques distincts mais interchangeables. De combien de


manières peut-on les aligner ?

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 19 / 92


Dénombrement

Permutations

Définition
Tout classement ordonné de n éléments distincts est une permutation de ces
éléments.
Le nombre de permutations de n objets est n!

Exemple

on a 5 puces électroniques distincts mais interchangeables. De combien de


manières peut-on les aligner ?

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 19 / 92


Dénombrement

Permutations

Définition
Tout classement ordonné de n éléments distincts est une permutation de ces
éléments.
Le nombre de permutations de n objets est n!

Exemple

on a 5 puces électroniques distincts mais interchangeables. De combien de


manières peut-on les aligner ?

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 19 / 92


Dénombrement

Permutations avec répétition

Définition
Le nombre de permutations que l’on peut constituer si certains des éléments
sont identiques est plus petit si tous les éléments sont distincts.
Lorsque seuls k éléments sont distincts (k ≤ n), chacun d’eux apparaissant
n1 , n2 , . . . , nk fois, avec n1 + n2 + · · · + nk = n et ni ≥ 1, on a :
n!
P¯n (n1 , n2 , . . . , nk ) =
n1 ! n2 ! . . . nk !

Exemple

Une urne contient 3 boules rouges identiques et 6 boules noires identiques.


De combien de façons peut-on choisir les 9 boules ?

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 20 / 92


Dénombrement

Permutations avec répétition

Définition
Le nombre de permutations que l’on peut constituer si certains des éléments
sont identiques est plus petit si tous les éléments sont distincts.
Lorsque seuls k éléments sont distincts (k ≤ n), chacun d’eux apparaissant
n1 , n2 , . . . , nk fois, avec n1 + n2 + · · · + nk = n et ni ≥ 1, on a :
n!
P¯n (n1 , n2 , . . . , nk ) =
n1 ! n2 ! . . . nk !

Exemple

Une urne contient 3 boules rouges identiques et 6 boules noires identiques.


De combien de façons peut-on choisir les 9 boules ?

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 20 / 92


Dénombrement

Permutations avec répétition

Définition
Le nombre de permutations que l’on peut constituer si certains des éléments
sont identiques est plus petit si tous les éléments sont distincts.
Lorsque seuls k éléments sont distincts (k ≤ n), chacun d’eux apparaissant
n1 , n2 , . . . , nk fois, avec n1 + n2 + · · · + nk = n et ni ≥ 1, on a :
n!
P¯n (n1 , n2 , . . . , nk ) =
n1 ! n2 ! . . . nk !

Exemple

Une urne contient 3 boules rouges identiques et 6 boules noires identiques.


De combien de façons peut-on choisir les 9 boules ?

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 20 / 92


Dénombrement

Permutations avec répétition

Définition
Le nombre de permutations que l’on peut constituer si certains des éléments
sont identiques est plus petit si tous les éléments sont distincts.
Lorsque seuls k éléments sont distincts (k ≤ n), chacun d’eux apparaissant
n1 , n2 , . . . , nk fois, avec n1 + n2 + · · · + nk = n et ni ≥ 1, on a :
n!
P¯n (n1 , n2 , . . . , nk ) =
n1 ! n2 ! . . . nk !

Exemple

Une urne contient 3 boules rouges identiques et 6 boules noires identiques.


De combien de façons peut-on choisir les 9 boules ?

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 20 / 92


Dénombrement

Combinaisons

Définition
Une combinaison est collection de p objets pris simultanément parmi n, donc
sans tenir compte de l’ordre d’apparition.
Le nombre de combinaisons de p éléments choisis parmi n est :

n!
Cnp =
p!(n − p)!

Exemple

De combien de façons peut-on choisir 3 assistants de laboratoire parmi 20


pour assister dans une expérience ?

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 21 / 92


Dénombrement

Combinaisons

Définition
Une combinaison est collection de p objets pris simultanément parmi n, donc
sans tenir compte de l’ordre d’apparition.
Le nombre de combinaisons de p éléments choisis parmi n est :

n!
Cnp =
p!(n − p)!

Exemple

De combien de façons peut-on choisir 3 assistants de laboratoire parmi 20


pour assister dans une expérience ?

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 21 / 92


Dénombrement

Combinaisons

Définition
Une combinaison est collection de p objets pris simultanément parmi n, donc
sans tenir compte de l’ordre d’apparition.
Le nombre de combinaisons de p éléments choisis parmi n est :

n!
Cnp =
p!(n − p)!

Exemple

De combien de façons peut-on choisir 3 assistants de laboratoire parmi 20


pour assister dans une expérience ?

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 21 / 92


Dénombrement

Combinaisons

Propriétés
1 Cn0 = Cnn = 1
2 Cnp = Cnn−p (complémentaire)
3 Cnp = Cn−1
p p−1
+ Cn−1 (triangle de Pascal)
4 Apn = p!Cnp
Pn
5 (a + b)n = i=0 Cni ai bn−i (formule de binôme)
En raison de la dernière propriété, le nombre Cni s’appelle coefficient binomial.

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 22 / 92


Dénombrement

Combinaisons

Propriétés
1 Cn0 = Cnn = 1
2 Cnp = Cnn−p (complémentaire)
3 Cnp = Cn−1
p p−1
+ Cn−1 (triangle de Pascal)
4 Apn = p!Cnp
Pn
5 (a + b)n = i=0 Cni ai bn−i (formule de binôme)
En raison de la dernière propriété, le nombre Cni s’appelle coefficient binomial.

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 22 / 92


Dénombrement

Combinaisons

Propriétés
1 Cn0 = Cnn = 1
2 Cnp = Cnn−p (complémentaire)
3 Cnp = Cn−1
p p−1
+ Cn−1 (triangle de Pascal)
4 Apn = p!Cnp
Pn
5 (a + b)n = i=0 Cni ai bn−i (formule de binôme)
En raison de la dernière propriété, le nombre Cni s’appelle coefficient binomial.

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 22 / 92


Dénombrement

Combinaisons

Propriétés
1 Cn0 = Cnn = 1
2 Cnp = Cnn−p (complémentaire)
3 Cnp = Cn−1
p p−1
+ Cn−1 (triangle de Pascal)
4 Apn = p!Cnp
Pn
5 (a + b)n = i=0 Cni ai bn−i (formule de binôme)
En raison de la dernière propriété, le nombre Cni s’appelle coefficient binomial.

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 22 / 92


Dénombrement

Combinaisons

Propriétés
1 Cn0 = Cnn = 1
2 Cnp = Cnn−p (complémentaire)
3 Cnp = Cn−1
p p−1
+ Cn−1 (triangle de Pascal)
4 Apn = p!Cnp
Pn
5 (a + b)n = i=0 Cni ai bn−i (formule de binôme)
En raison de la dernière propriété, le nombre Cni s’appelle coefficient binomial.

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 22 / 92


Dénombrement

Combinaisons

Propriétés
1 Cn0 = Cnn = 1
2 Cnp = Cnn−p (complémentaire)
3 Cnp = Cn−1
p p−1
+ Cn−1 (triangle de Pascal)
4 Apn = p!Cnp
Pn
5 (a + b)n = i=0 Cni ai bn−i (formule de binôme)
En raison de la dernière propriété, le nombre Cni s’appelle coefficient binomial.

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 22 / 92


Dénombrement

Combinaisons

Propriétés
1 Cn0 = Cnn = 1
2 Cnp = Cnn−p (complémentaire)
3 Cnp = Cn−1
p p−1
+ Cn−1 (triangle de Pascal)
4 Apn = p!Cnp
Pn
5 (a + b)n = i=0 Cni ai bn−i (formule de binôme)
En raison de la dernière propriété, le nombre Cni s’appelle coefficient binomial.

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 22 / 92


Conditionnement et Indépendance

Plan
1 Introduction

2 Espace probabilisé

3 Dénombrement

4 Conditionnement et Indépendance

5 Variables aléatoires discrètes

6 Lois discrètes classiques

7 Couples de variables aléatoires discrètes

8 Variables aléatoires continues

9 LoisPr.continues
A. BELMAATI usuelles MODULE M147 A.U. : 2019-2020 23 / 92
Conditionnement et Indépendance

Probabilité conditionnelle

Problème

Comment doit-on modifier la probabilité que l’on attribue à un événement


lorsque l’on dispose d’une information supplémentaire ?

Exemple

Une population est formée de 40% d’hommes et de 60% de femmes. On sait


que le pourcentage de fumeurs parmi les hommes est 50%, et parmi les
femmes, de 30%. Quelle est la probabilité qu’un homme choisi au hasard soit
fumeur ?

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 24 / 92


Conditionnement et Indépendance

Probabilité conditionnelle

Problème

Comment doit-on modifier la probabilité que l’on attribue à un événement


lorsque l’on dispose d’une information supplémentaire ?

Exemple

Une population est formée de 40% d’hommes et de 60% de femmes. On sait


que le pourcentage de fumeurs parmi les hommes est 50%, et parmi les
femmes, de 30%. Quelle est la probabilité qu’un homme choisi au hasard soit
fumeur ?

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 24 / 92


Conditionnement et Indépendance

Probabilité conditionnelle

Problème

Comment doit-on modifier la probabilité que l’on attribue à un événement


lorsque l’on dispose d’une information supplémentaire ?

Exemple

Une population est formée de 40% d’hommes et de 60% de femmes. On sait


que le pourcentage de fumeurs parmi les hommes est 50%, et parmi les
femmes, de 30%. Quelle est la probabilité qu’un homme choisi au hasard soit
fumeur ?

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 24 / 92


Conditionnement et Indépendance

Probabilité conditionnelle

Définition
Soit (Ω, T , IP) un espace probabilisé, B un événement dont la probabilité est
non nulle. Soit A un événement, on appelle probabilité de A sachant B, et on
note IP(A|B), le nombre défini par

IP(A ∩ B)
IP(A|B) =
IP(B)

N. B : L’écriture A|B ne désigne pas un nouvel événement différent de A. Il


serait plus correct d’écrire IPB (A) que IP(A|B). Néanmoins,on conservera
cette dernière notation pour des raisons typographiques : IP(A|B1 ∩ B2 ∩ B3 )
est plus lisible que IPB1 ∩B2 ∩B3 (A)

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 25 / 92


Conditionnement et Indépendance

Probabilité conditionnelle

Définition
Soit (Ω, T , IP) un espace probabilisé, B un événement dont la probabilité est
non nulle. Soit A un événement, on appelle probabilité de A sachant B, et on
note IP(A|B), le nombre défini par

IP(A ∩ B)
IP(A|B) =
IP(B)

N. B : L’écriture A|B ne désigne pas un nouvel événement différent de A. Il


serait plus correct d’écrire IPB (A) que IP(A|B). Néanmoins,on conservera
cette dernière notation pour des raisons typographiques : IP(A|B1 ∩ B2 ∩ B3 )
est plus lisible que IPB1 ∩B2 ∩B3 (A)

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 25 / 92


Conditionnement et Indépendance

Probabilité conditionnelle

Proposition
L’application IPB : T → [0, 1], définie par

∀A ∈ T , IPB (A) = IP(A|B)

est une probabilité appelée probabilité conditionnelle de A sachant B.

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 26 / 92


Conditionnement et Indépendance

Probabilité conditionnelle

Proposition
L’application IPB : T → [0, 1], définie par

∀A ∈ T , IPB (A) = IP(A|B)

est une probabilité appelée probabilité conditionnelle de A sachant B.

Remarque : Ce qui fait l’intérêt du concept de probabilité conditionnelle, c’est


qu’il est souvent plus facile d’attribuer directement une valeur à IP(A|B) en
tenant compte des conditions expérimentales (liées à l’information B) et d’en
déduire ensuite la valeur de IP(A ∩ B)

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 26 / 92


Conditionnement et Indépendance

Probabilité conditionnelle

Proposition
L’application IPB : T → [0, 1], définie par

∀A ∈ T , IPB (A) = IP(A|B)

est une probabilité appelée probabilité conditionnelle de A sachant B.

Remarque : Ce qui fait l’intérêt du concept de probabilité conditionnelle, c’est


qu’il est souvent plus facile d’attribuer directement une valeur à IP(A|B) en
tenant compte des conditions expérimentales (liées à l’information B) et d’en
déduire ensuite la valeur de IP(A ∩ B)

Exemple

Une urne contient r boules rouges et v boules vertes. On en tire deux l’une
après l’autre, sans remise. Quelle est la probabilité d’obtenir deux boules
rouges ?
Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 26 / 92
Conditionnement et Indépendance

Probabilité conditionnelle

Corollaire
L’application IPB vérifie :
1 L’application IP(∅|B) = 0, et si A ⊃ B, IP(A|B) = 1.
2 Si les Ai sont deux à deux disjoints :
n
X
IP(∪ni=1 An |B) = IP(Ai |B)
i=1

3 Pour tout A ∈ T , IP(Ac |B) = 1 − IP(A|B).


4 Pour tout A, D ∈ T , si A ⊂ D, IP(A|B) ≤ IP(D|B).
5 Pour tout A, D ∈ T ,

IP(A ∪ D|B) = IP(A|B) + IP(D|B) − IP(A ∩ D|B)

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 27 / 92


Conditionnement et Indépendance

Probabilité conditionnelle

Corollaire
L’application IPB vérifie :
1 L’application IP(∅|B) = 0, et si A ⊃ B, IP(A|B) = 1.
2 Si les Ai sont deux à deux disjoints :
n
X
IP(∪ni=1 An |B) = IP(Ai |B)
i=1

3 Pour tout A ∈ T , IP(Ac |B) = 1 − IP(A|B).


4 Pour tout A, D ∈ T , si A ⊂ D, IP(A|B) ≤ IP(D|B).
5 Pour tout A, D ∈ T ,

IP(A ∪ D|B) = IP(A|B) + IP(D|B) − IP(A ∩ D|B)

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 27 / 92


Conditionnement et Indépendance

Probabilité conditionnelle

Corollaire
L’application IPB vérifie :
1 L’application IP(∅|B) = 0, et si A ⊃ B, IP(A|B) = 1.
2 Si les Ai sont deux à deux disjoints :
n
X
IP(∪ni=1 An |B) = IP(Ai |B)
i=1

3 Pour tout A ∈ T , IP(Ac |B) = 1 − IP(A|B).


4 Pour tout A, D ∈ T , si A ⊂ D, IP(A|B) ≤ IP(D|B).
5 Pour tout A, D ∈ T ,

IP(A ∪ D|B) = IP(A|B) + IP(D|B) − IP(A ∩ D|B)

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 27 / 92


Conditionnement et Indépendance

Probabilité conditionnelle

Corollaire
L’application IPB vérifie :
1 L’application IP(∅|B) = 0, et si A ⊃ B, IP(A|B) = 1.
2 Si les Ai sont deux à deux disjoints :
n
X
IP(∪ni=1 An |B) = IP(Ai |B)
i=1

3 Pour tout A ∈ T , IP(Ac |B) = 1 − IP(A|B).


4 Pour tout A, D ∈ T , si A ⊂ D, IP(A|B) ≤ IP(D|B).
5 Pour tout A, D ∈ T ,

IP(A ∪ D|B) = IP(A|B) + IP(D|B) − IP(A ∩ D|B)

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 27 / 92


Conditionnement et Indépendance

Probabilité conditionnelle

Corollaire
L’application IPB vérifie :
1 L’application IP(∅|B) = 0, et si A ⊃ B, IP(A|B) = 1.
2 Si les Ai sont deux à deux disjoints :
n
X
IP(∪ni=1 An |B) = IP(Ai |B)
i=1

3 Pour tout A ∈ T , IP(Ac |B) = 1 − IP(A|B).


4 Pour tout A, D ∈ T , si A ⊂ D, IP(A|B) ≤ IP(D|B).
5 Pour tout A, D ∈ T ,

IP(A ∪ D|B) = IP(A|B) + IP(D|B) − IP(A ∩ D|B)

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 27 / 92


Conditionnement et Indépendance

Formule de probabilités composées

Proposition
Soient n événements A1 , . . . , An tels que IP(A1 ∩ A2 ∩ · · · ∩ An ) 6= 0. Alors :

IP(A1 ∩A2 ∩· · ·∩An ) = IP(A1 )IP(A2 |A1 )IP(A3 |A2 ∩A1 ) . . . IP(An |A1 ∩A2 ∩· · ·∩An−1 )

Exemple

Une urne contient initialement 7 boules noires et 3 boules blanches. On tire


successivement 3 boules : si on tire une noire, on l’enlève, si on tire une
blanche, on la retire, et on ajoute une noire à la place. Quelle est la probabilité
de tirer 3 blanches à la suite ?

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 28 / 92


Conditionnement et Indépendance

Formule de probabilités composées

Proposition
Soient n événements A1 , . . . , An tels que IP(A1 ∩ A2 ∩ · · · ∩ An ) 6= 0. Alors :

IP(A1 ∩A2 ∩· · ·∩An ) = IP(A1 )IP(A2 |A1 )IP(A3 |A2 ∩A1 ) . . . IP(An |A1 ∩A2 ∩· · ·∩An−1 )

Exemple

Une urne contient initialement 7 boules noires et 3 boules blanches. On tire


successivement 3 boules : si on tire une noire, on l’enlève, si on tire une
blanche, on la retire, et on ajoute une noire à la place. Quelle est la probabilité
de tirer 3 blanches à la suite ?

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 28 / 92


Conditionnement et Indépendance

Formule de probabilités totales

Définition
Un système complet d’événements (ou une partition) est une famille
d’événements (Ai )i∈I (I ⊂ N) qui sont incompatibles deux à deux et dont la
réunion est l’ensemble Ω, c’est-à-dire

Ai ∩ Aj 6= ∅, ∀i 6= j, et ti∈I Ai = Ω

Proposition
Soit (Ai )i∈I un système complet d’événements d’un espace probabilisé tels
que IP(Ai ) 6= 0, ∀i ∈ I. Alors, pour tout événement B on a :
X
IP(B) = IP(Ai )IP(B|Ai )
i∈I

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 29 / 92


Conditionnement et Indépendance

Formule de probabilités totales

Définition
Un système complet d’événements (ou une partition) est une famille
d’événements (Ai )i∈I (I ⊂ N) qui sont incompatibles deux à deux et dont la
réunion est l’ensemble Ω, c’est-à-dire

Ai ∩ Aj 6= ∅, ∀i 6= j, et ti∈I Ai = Ω

Proposition
Soit (Ai )i∈I un système complet d’événements d’un espace probabilisé tels
que IP(Ai ) 6= 0, ∀i ∈ I. Alors, pour tout événement B on a :
X
IP(B) = IP(Ai )IP(B|Ai )
i∈I

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 29 / 92


Conditionnement et Indépendance

Formule de probabilités totales

Exemple

Une population est formée de 40% d’hommes et de 60% de femmes. On sait


que le pourcentage de fumeurs parmi les hommes est 50%, et parmi les
femmes, de 30%. Si on choisi un individu au hasard,
1 Quelle est la probabilité de choisir un fumeur ?

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 30 / 92


Conditionnement et Indépendance

Formule de probabilités totales

Exemple

Une population est formée de 40% d’hommes et de 60% de femmes. On sait


que le pourcentage de fumeurs parmi les hommes est 50%, et parmi les
femmes, de 30%. Si on choisi un individu au hasard,
1 Quelle est la probabilité de choisir un fumeur ?

Formule de Bayes
Soit B un événement de probabilité non nulle. Si les événements
Ai , (1 ≤ i ≤ n) forment une partition de Ω et aucun IP(Ai ) n’est nul, on a tout
j = 1, . . . , n :
IP(B|Ai )P(Ai )
IP(Ai |B) = P .
i∈I IP(Ai )IP(B|Ai )

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 30 / 92


Conditionnement et Indépendance

Formule de probabilités totales

Exemple

Une population est formée de 40% d’hommes et de 60% de femmes. On sait


que le pourcentage de fumeurs parmi les hommes est 50%, et parmi les
femmes, de 30%. Si on choisi un individu au hasard,
1 Quelle est la probabilité de choisir un fumeur ?
2 Quelle est la probabilité qu’il soit un homme, sachant qu’il est fumeur ?

Formule de Bayes
Soit B un événement de probabilité non nulle. Si les événements
Ai , (1 ≤ i ≤ n) forment une partition de Ω et aucun IP(Ai ) n’est nul, on a tout
j = 1, . . . , n :
IP(B|Ai )P(Ai )
IP(Ai |B) = P .
i∈I IP(Ai )IP(B|Ai )

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 30 / 92


Conditionnement et Indépendance

Indépendance d’événements

Définition
Deux événements A et B d’un espace probabilisé sont dits indépendants
lorsque :
IP(A ∩ B) = IP(A)IP(B)

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 31 / 92


Conditionnement et Indépendance

Indépendance d’événements

Définition
Deux événements A et B d’un espace probabilisé sont dits indépendants
lorsque :
IP(A ∩ B) = IP(A)IP(B)

Proposition
Si A et B sont des événements de probabilité non nulle, les trois égalités
suivantes sont équivalentes :
1 IP(A ∩ B) = IP(A)IP(B)
2 IP(A|B) = IP(A)
3 IP(B|A) = IP(B)

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 31 / 92


Conditionnement et Indépendance

Indépendance d’événements

Définition
Deux événements A et B d’un espace probabilisé sont dits indépendants
lorsque :
IP(A ∩ B) = IP(A)IP(B)

Proposition
Si A et B sont des événements de probabilité non nulle, les trois égalités
suivantes sont équivalentes :
1 IP(A ∩ B) = IP(A)IP(B)
2 IP(A|B) = IP(A)
3 IP(B|A) = IP(B)

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 31 / 92


Conditionnement et Indépendance

Indépendance d’événements

Définition
Deux événements A et B d’un espace probabilisé sont dits indépendants
lorsque :
IP(A ∩ B) = IP(A)IP(B)

Proposition
Si A et B sont des événements de probabilité non nulle, les trois égalités
suivantes sont équivalentes :
1 IP(A ∩ B) = IP(A)IP(B)
2 IP(A|B) = IP(A)
3 IP(B|A) = IP(B)

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 31 / 92


Conditionnement et Indépendance

Indépendance d’événements

Exemple

On jette deux fois le même dé. Les événements


A =” obtention d’un chiffre pair au premier lancer”
B=”obtention du 1 au deuxième lancer”
sont indépendants.

Remarques
1 Si A est un événement tel que IP(A) = 0 ou IP(A) = 1, alors il est
indépendant de tout événement, y compris de lui même.
2 Deux événements incompatibles A et B avec IP(A) > 0 ou IP(B) > 0 ne
sont jamais indépendants.

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 32 / 92


Conditionnement et Indépendance

Indépendance d’événements

Exemple

On jette deux fois le même dé. Les événements


A =” obtention d’un chiffre pair au premier lancer”
B=”obtention du 1 au deuxième lancer”
sont indépendants.

Remarques
1 Si A est un événement tel que IP(A) = 0 ou IP(A) = 1, alors il est
indépendant de tout événement, y compris de lui même.
2 Deux événements incompatibles A et B avec IP(A) > 0 ou IP(B) > 0 ne
sont jamais indépendants.

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 32 / 92


Conditionnement et Indépendance

Indépendance d’événements

Exemple

On jette deux fois le même dé. Les événements


A =” obtention d’un chiffre pair au premier lancer”
B=”obtention du 1 au deuxième lancer”
sont indépendants.

Remarques
1 Si A est un événement tel que IP(A) = 0 ou IP(A) = 1, alors il est
indépendant de tout événement, y compris de lui même.
2 Deux événements incompatibles A et B avec IP(A) > 0 ou IP(B) > 0 ne
sont jamais indépendants.

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 32 / 92


Conditionnement et Indépendance

Indépendance d’événements

Définition
Trois événements A, B, C sont dits mutuellement indépendants (ou
indépendants dans leur ensemble) lorsqu’ils vérifient les quatre conditions :
1 IP(A ∩ B) = IP(A)IP(B)
2 IP(B ∩ C) = IP(B)IP(C)
3 IP(C ∩ A) = IP(C)IP(A)
4 IP(A ∩ B ∩ C) = IP(A)IP(B)IP(C)

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 33 / 92


Conditionnement et Indépendance

Indépendance d’événements

Définition
Trois événements A, B, C sont dits mutuellement indépendants (ou
indépendants dans leur ensemble) lorsqu’ils vérifient les quatre conditions :
1 IP(A ∩ B) = IP(A)IP(B)
2 IP(B ∩ C) = IP(B)IP(C)
3 IP(C ∩ A) = IP(C)IP(A)
4 IP(A ∩ B ∩ C) = IP(A)IP(B)IP(C)

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 33 / 92


Conditionnement et Indépendance

Indépendance d’événements

Définition
Trois événements A, B, C sont dits mutuellement indépendants (ou
indépendants dans leur ensemble) lorsqu’ils vérifient les quatre conditions :
1 IP(A ∩ B) = IP(A)IP(B)
2 IP(B ∩ C) = IP(B)IP(C)
3 IP(C ∩ A) = IP(C)IP(A)
4 IP(A ∩ B ∩ C) = IP(A)IP(B)IP(C)

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 33 / 92


Conditionnement et Indépendance

Indépendance d’événements

Définition
Trois événements A, B, C sont dits mutuellement indépendants (ou
indépendants dans leur ensemble) lorsqu’ils vérifient les quatre conditions :
1 IP(A ∩ B) = IP(A)IP(B)
2 IP(B ∩ C) = IP(B)IP(C)
3 IP(C ∩ A) = IP(C)IP(A)
4 IP(A ∩ B ∩ C) = IP(A)IP(B)IP(C)

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 33 / 92


Conditionnement et Indépendance

Indépendance d’événements

Définition
Trois événements A, B, C sont dits mutuellement indépendants (ou
indépendants dans leur ensemble) lorsqu’ils vérifient les quatre conditions :
1 IP(A ∩ B) = IP(A)IP(B)
2 IP(B ∩ C) = IP(B)IP(C)
3 IP(C ∩ A) = IP(C)IP(A)
4 IP(A ∩ B ∩ C) = IP(A)IP(B)IP(C)

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 33 / 92


Variables aléatoires discrètes

Plan
1 Introduction

2 Espace probabilisé

3 Dénombrement

4 Conditionnement et Indépendance

5 Variables aléatoires discrètes

6 Lois discrètes classiques

7 Couples de variables aléatoires discrètes

8 Variables aléatoires continues

9 LoisPr.continues
A. BELMAATI usuelles MODULE M147 A.U. : 2019-2020 34 / 92
Variables aléatoires discrètes

Chapitre II

Variables aléatoires discrètes

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 35 / 92


Variables aléatoires discrètes

Introduction

Exemple 1

On jette deux dés équilibrés de deux couleurs différentes et on note leurs


faces supérieures. Soit Ak l’événement ”la somme des deux dés est égales à
k”. Calculer la probabilité de l’événement Ak pour chaque valeur possible de
k.

Somme 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
1 2 3 4 5 6 5 4 3 2 1
IP(Ak ) 36 36 36 36 36 36 36 36 36 36 36

Soit X la variable aléatoire désignant la somme des deux valeurs obtenues


par les deux dés. On a donc

{X ((1, 1)) = 2} = A2 ; {X ((1, 2)) = 3} = A3 ; {X ((2, 2)) = 4} = A4 ; . . .

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 36 / 92


Variables aléatoires discrètes

Introduction

Exemple 1

On jette deux dés équilibrés de deux couleurs différentes et on note leurs


faces supérieures. Soit Ak l’événement ”la somme des deux dés est égales à
k”. Calculer la probabilité de l’événement Ak pour chaque valeur possible de
k.

Somme 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
1 2 3 4 5 6 5 4 3 2 1
IP(Ak ) 36 36 36 36 36 36 36 36 36 36 36

Soit X la variable aléatoire désignant la somme des deux valeurs obtenues


par les deux dés. On a donc

{X ((1, 1)) = 2} = A2 ; {X ((1, 2)) = 3} = A3 ; {X ((2, 2)) = 4} = A4 ; . . .

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 36 / 92


Variables aléatoires discrètes

Introduction

Exemple 1

On jette deux dés équilibrés de deux couleurs différentes et on note leurs


faces supérieures. Soit Ak l’événement ”la somme des deux dés est égales à
k”. Calculer la probabilité de l’événement Ak pour chaque valeur possible de
k.

Somme 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
1 2 3 4 5 6 5 4 3 2 1
IP(Ak ) 36 36 36 36 36 36 36 36 36 36 36

Soit X la variable aléatoire désignant la somme des deux valeurs obtenues


par les deux dés. On a donc

{X ((1, 1)) = 2} = A2 ; {X ((1, 2)) = 3} = A3 ; {X ((2, 2)) = 4} = A4 ; . . .

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 36 / 92


Variables aléatoires discrètes

Génératiltés

Définition 1
Soit (Ω, T , IP) un espace probabilisé. Une variable aléatoire réelle (en abrégé
v.a.) est une application X : Ω → R telle que pour tout intervalle I de R,
l’ensemble X −1 (I) = {ω ∈ Ω, X (ω) ∈ I} soit un événement de T auquel on
peut attribuer une probabilité IP.
L’ensemble de valeurs prise par la variable aléatoire X est noté X (Ω).

Si X (Ω) est au plus dénombrable, on dit que X est une variable aléatoire
discrète.

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 37 / 92


Variables aléatoires discrètes

Génératiltés

Définition 1
Soit (Ω, T , IP) un espace probabilisé. Une variable aléatoire réelle (en abrégé
v.a.) est une application X : Ω → R telle que pour tout intervalle I de R,
l’ensemble X −1 (I) = {ω ∈ Ω, X (ω) ∈ I} soit un événement de T auquel on
peut attribuer une probabilité IP.
L’ensemble de valeurs prise par la variable aléatoire X est noté X (Ω).

Si X (Ω) est au plus dénombrable, on dit que X est une variable aléatoire
discrète.

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 37 / 92


Variables aléatoires discrètes

Génératiltés

Définition 2
Soit X une variable aléatoire discrète sur (Ω, T , IP). On lui associe la fonction
d’ensemble IPX définie sur la famille de toutes les parties de R, en posant :

IPX ({X = xk }) = IP(Ak )

qu’on note pk , avec Ak ∈ T


et pour tout B ⊂ R :
X X
IPX (B) = IPX (X = xk ) = pk
xk ∈B xk ∈B

La fonction d’ensembles IPX ainsi définie est une probabilité sur la famille de
toute les parties de R. On l’appelle la loi de probabilité associée à la variable
aléatoire X .

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 38 / 92


Variables aléatoires discrètes

Génératiltés

Exemple 2

On lance un dé. On s’intéresse au gain.


Supposons que :
si l’on obtient 1 ou 2, on gagne 2dh,
si l’on obtient 3 ou 4, on ne gagne rien,
si l’on obtient 5 ou 6, on perd 3dh.

Exemple 3

On lance 2 dés de deux couleurs différentes. Avec quelle probabilité le produit


des points obtenus est égal à 12 ?

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 39 / 92


Variables aléatoires discrètes

Génératiltés

Exemple 2

On lance un dé. On s’intéresse au gain.


Supposons que :
si l’on obtient 1 ou 2, on gagne 2dh,
si l’on obtient 3 ou 4, on ne gagne rien,
si l’on obtient 5 ou 6, on perd 3dh.

Exemple 3

On lance 2 dés de deux couleurs différentes. Avec quelle probabilité le produit


des points obtenus est égal à 12 ?

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 39 / 92


Variables aléatoires discrètes

Génératiltés

Remarques
1 Soient X et Y deux v.a. d’un espace probabilisé (Ω, T , IP) on a :
1 ∀ω ∈ Ω, (X + Y )(ω) = X (ω) + Y (ω)
2 ∀ω ∈ Ω, λ ∈ R, (λX )(ω) = λX (ω)
3 ∀ω ∈ Ω, (XY )(ω) = X (ω)Y (ω)
2 Si X est une v.a. d’un espace probabilisé (Ω, T , IP) et f une application
sur R, f (X ) est aussi une variable aléatoire définie sur Ω.
On a
∀ω ∈ Ω, f (X )(ω) = f (X (ω))

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 40 / 92


Variables aléatoires discrètes

Génératiltés

Remarques
1 Soient X et Y deux v.a. d’un espace probabilisé (Ω, T , IP) on a :
1 ∀ω ∈ Ω, (X + Y )(ω) = X (ω) + Y (ω)
2 ∀ω ∈ Ω, λ ∈ R, (λX )(ω) = λX (ω)
3 ∀ω ∈ Ω, (XY )(ω) = X (ω)Y (ω)
2 Si X est une v.a. d’un espace probabilisé (Ω, T , IP) et f une application
sur R, f (X ) est aussi une variable aléatoire définie sur Ω.
On a
∀ω ∈ Ω, f (X )(ω) = f (X (ω))

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 40 / 92


Variables aléatoires discrètes

Génératiltés

Remarques
1 Soient X et Y deux v.a. d’un espace probabilisé (Ω, T , IP) on a :
1 ∀ω ∈ Ω, (X + Y )(ω) = X (ω) + Y (ω)
2 ∀ω ∈ Ω, λ ∈ R, (λX )(ω) = λX (ω)
3 ∀ω ∈ Ω, (XY )(ω) = X (ω)Y (ω)
2 Si X est une v.a. d’un espace probabilisé (Ω, T , IP) et f une application
sur R, f (X ) est aussi une variable aléatoire définie sur Ω.
On a
∀ω ∈ Ω, f (X )(ω) = f (X (ω))

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 40 / 92


Variables aléatoires discrètes

Génératiltés

Remarques
1 Soient X et Y deux v.a. d’un espace probabilisé (Ω, T , IP) on a :
1 ∀ω ∈ Ω, (X + Y )(ω) = X (ω) + Y (ω)
2 ∀ω ∈ Ω, λ ∈ R, (λX )(ω) = λX (ω)
3 ∀ω ∈ Ω, (XY )(ω) = X (ω)Y (ω)
2 Si X est une v.a. d’un espace probabilisé (Ω, T , IP) et f une application
sur R, f (X ) est aussi une variable aléatoire définie sur Ω.
On a
∀ω ∈ Ω, f (X )(ω) = f (X (ω))

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 40 / 92


Variables aléatoires discrètes

Génératiltés

Remarques
1 Soient X et Y deux v.a. d’un espace probabilisé (Ω, T , IP) on a :
1 ∀ω ∈ Ω, (X + Y )(ω) = X (ω) + Y (ω)
2 ∀ω ∈ Ω, λ ∈ R, (λX )(ω) = λX (ω)
3 ∀ω ∈ Ω, (XY )(ω) = X (ω)Y (ω)
2 Si X est une v.a. d’un espace probabilisé (Ω, T , IP) et f une application
sur R, f (X ) est aussi une variable aléatoire définie sur Ω.
On a
∀ω ∈ Ω, f (X )(ω) = f (X (ω))

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 40 / 92


Variables aléatoires discrètes

Fonction de répartition d’une v.a.d.

Définition
Soit X une v.a. d’un espace probabilisé (Ω, T , IP). On appelle fonction de
répartition de X , la fonction numérique FX définie sur R par :

∀x ∈ R, FX (x) = IP(X ≤ x)

Exemple 1

On jette deux dés équilibrés de deux couleurs différentes et on note leurs


faces supérieures. Soit Ak l’événement ”la somme des deux dés est égales à
k”. Calculer la probabilité de l’événement Ak pour chaque valeur possible de
k.

Somme 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
1 2 3 4 5 6 5 4 3 2 1
IP(X = k ) 36 36 36 36 36 36 36 36 36 36 36

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 41 / 92


Variables aléatoires discrètes

Fonction de répartition d’une v.a.d.

Définition
Soit X une v.a. d’un espace probabilisé (Ω, T , IP). On appelle fonction de
répartition de X , la fonction numérique FX définie sur R par :

∀x ∈ R, FX (x) = IP(X ≤ x)

Exemple 1

On jette deux dés équilibrés de deux couleurs différentes et on note leurs


faces supérieures. Soit Ak l’événement ”la somme des deux dés est égales à
k”. Calculer la probabilité de l’événement Ak pour chaque valeur possible de
k.

Somme 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
1 2 3 4 5 6 5 4 3 2 1
IP(X = k ) 36 36 36 36 36 36 36 36 36 36 36

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 41 / 92


Variables aléatoires discrètes

Fonction de répartition d’une v.a.d.

Définition
Soit X une v.a. d’un espace probabilisé (Ω, T , IP). On appelle fonction de
répartition de X , la fonction numérique FX définie sur R par :

∀x ∈ R, FX (x) = IP(X ≤ x)

Exemple 1

On jette deux dés équilibrés de deux couleurs différentes et on note leurs


faces supérieures. Soit Ak l’événement ”la somme des deux dés est égales à
k”. Calculer la probabilité de l’événement Ak pour chaque valeur possible de
k.

Somme 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
1 2 3 4 5 6 5 4 3 2 1
IP(X = k ) 36 36 36 36 36 36 36 36 36 36 36

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 41 / 92


Variables aléatoires discrètes

Fonction de répartition d’une v.a.d.

Théorème
Soit X une v.a. et soit FX sa fonction de répartition. Alors FX possède les
propriétés suivantes :
1 FX est une fonction croissante.
2 FX est continue à droite en tout point de R.
3 limx→−∞ FX (x) = 0 et limx→+∞ FX (x) = 1

Toute fonction F définie sur R à valeur dans [0, 1] vérifiant les 3 propriétés est
une fonction de répartition d’une v.a.

Proposition
Soit X une v.a. et soit FX sa fonction de répartition. Alors
1 ∀(a, b) ∈ R2 avec a < b, IP(a < X ≤ b) = FX (b) − FX (a)
2 ∀a ∈ R, IP(X = a) = FX (a) − limx→a− FX (x)

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 42 / 92


Variables aléatoires discrètes

Fonction de répartition d’une v.a.d.

Théorème
Soit X une v.a. et soit FX sa fonction de répartition. Alors FX possède les
propriétés suivantes :
1 FX est une fonction croissante.
2 FX est continue à droite en tout point de R.
3 limx→−∞ FX (x) = 0 et limx→+∞ FX (x) = 1

Toute fonction F définie sur R à valeur dans [0, 1] vérifiant les 3 propriétés est
une fonction de répartition d’une v.a.

Proposition
Soit X une v.a. et soit FX sa fonction de répartition. Alors
1 ∀(a, b) ∈ R2 avec a < b, IP(a < X ≤ b) = FX (b) − FX (a)
2 ∀a ∈ R, IP(X = a) = FX (a) − limx→a− FX (x)

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 42 / 92


Variables aléatoires discrètes

Fonction de répartition d’une v.a.d.

Théorème
Soit X une v.a. et soit FX sa fonction de répartition. Alors FX possède les
propriétés suivantes :
1 FX est une fonction croissante.
2 FX est continue à droite en tout point de R.
3 limx→−∞ FX (x) = 0 et limx→+∞ FX (x) = 1

Toute fonction F définie sur R à valeur dans [0, 1] vérifiant les 3 propriétés est
une fonction de répartition d’une v.a.

Proposition
Soit X une v.a. et soit FX sa fonction de répartition. Alors
1 ∀(a, b) ∈ R2 avec a < b, IP(a < X ≤ b) = FX (b) − FX (a)
2 ∀a ∈ R, IP(X = a) = FX (a) − limx→a− FX (x)

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 42 / 92


Variables aléatoires discrètes

Fonction de répartition d’une v.a.d.

Théorème
Soit X une v.a. et soit FX sa fonction de répartition. Alors FX possède les
propriétés suivantes :
1 FX est une fonction croissante.
2 FX est continue à droite en tout point de R.
3 limx→−∞ FX (x) = 0 et limx→+∞ FX (x) = 1

Toute fonction F définie sur R à valeur dans [0, 1] vérifiant les 3 propriétés est
une fonction de répartition d’une v.a.

Proposition
Soit X une v.a. et soit FX sa fonction de répartition. Alors
1 ∀(a, b) ∈ R2 avec a < b, IP(a < X ≤ b) = FX (b) − FX (a)
2 ∀a ∈ R, IP(X = a) = FX (a) − limx→a− FX (x)

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 42 / 92


Variables aléatoires discrètes

Fonction de répartition d’une v.a.d.

Théorème
Soit X une v.a. et soit FX sa fonction de répartition. Alors FX possède les
propriétés suivantes :
1 FX est une fonction croissante.
2 FX est continue à droite en tout point de R.
3 limx→−∞ FX (x) = 0 et limx→+∞ FX (x) = 1

Toute fonction F définie sur R à valeur dans [0, 1] vérifiant les 3 propriétés est
une fonction de répartition d’une v.a.

Proposition
Soit X une v.a. et soit FX sa fonction de répartition. Alors
1 ∀(a, b) ∈ R2 avec a < b, IP(a < X ≤ b) = FX (b) − FX (a)
2 ∀a ∈ R, IP(X = a) = FX (a) − limx→a− FX (x)

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 42 / 92


Variables aléatoires discrètes

Fonction de répartition d’une v.a.d.

Théorème
Soit X une v.a. et soit FX sa fonction de répartition. Alors FX possède les
propriétés suivantes :
1 FX est une fonction croissante.
2 FX est continue à droite en tout point de R.
3 limx→−∞ FX (x) = 0 et limx→+∞ FX (x) = 1

Toute fonction F définie sur R à valeur dans [0, 1] vérifiant les 3 propriétés est
une fonction de répartition d’une v.a.

Proposition
Soit X une v.a. et soit FX sa fonction de répartition. Alors
1 ∀(a, b) ∈ R2 avec a < b, IP(a < X ≤ b) = FX (b) − FX (a)
2 ∀a ∈ R, IP(X = a) = FX (a) − limx→a− FX (x)

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 42 / 92


Variables aléatoires discrètes

Fonction de répartition d’une v.a.d.

Théorème
Soit X une v.a. et soit FX sa fonction de répartition. Alors FX possède les
propriétés suivantes :
1 FX est une fonction croissante.
2 FX est continue à droite en tout point de R.
3 limx→−∞ FX (x) = 0 et limx→+∞ FX (x) = 1

Toute fonction F définie sur R à valeur dans [0, 1] vérifiant les 3 propriétés est
une fonction de répartition d’une v.a.

Proposition
Soit X une v.a. et soit FX sa fonction de répartition. Alors
1 ∀(a, b) ∈ R2 avec a < b, IP(a < X ≤ b) = FX (b) − FX (a)
2 ∀a ∈ R, IP(X = a) = FX (a) − limx→a− FX (x)

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 42 / 92


Variables aléatoires discrètes

Espérance et moments d’une v.a.d.

Définition
Soit X une v.a.d.
P P
1 Si xk ∈X (Ω) |xk |IP(X = xk ) = xk ∈X (Ω) |xk |pk < ∞, le nombre réel
X
E(X ) = xk pk
xk ∈X (Ω)

(somme fini si X (Ω) est fini et somme d’une série convergente si X (Ω)
est dénombrable) est appelé espérance (ou moyenne) de X .
2 si E(X ) = 0 on dit que v.a. est centrée.
Pour r ∈ N, le nombre E(X r ) = xk ∈X (Ω) xkr pk , lorsqu’il existe, est appelé
P
3

moment d’ordre r de X .
Le nombre Var (X ) = xk ∈X (Ω) xk2 pk − E(X )2 , lorsqu’il existe, est appelé
P
4
p
variance de X et σX = (Var (X )) est l’écart-type.

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 43 / 92


Variables aléatoires discrètes

Espérance et moments d’une v.a.d.

Définition
Soit X une v.a.d.
P P
1 Si xk ∈X (Ω) |xk |IP(X = xk ) = xk ∈X (Ω) |xk |pk < ∞, le nombre réel
X
E(X ) = xk pk
xk ∈X (Ω)

(somme fini si X (Ω) est fini et somme d’une série convergente si X (Ω)
est dénombrable) est appelé espérance (ou moyenne) de X .
2 si E(X ) = 0 on dit que v.a. est centrée.
Pour r ∈ N, le nombre E(X r ) = xk ∈X (Ω) xkr pk , lorsqu’il existe, est appelé
P
3

moment d’ordre r de X .
Le nombre Var (X ) = xk ∈X (Ω) xk2 pk − E(X )2 , lorsqu’il existe, est appelé
P
4
p
variance de X et σX = (Var (X )) est l’écart-type.

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 43 / 92


Variables aléatoires discrètes

Espérance et moments d’une v.a.d.

Définition
Soit X une v.a.d.
P P
1 Si xk ∈X (Ω) |xk |IP(X = xk ) = xk ∈X (Ω) |xk |pk < ∞, le nombre réel
X
E(X ) = xk pk
xk ∈X (Ω)

(somme fini si X (Ω) est fini et somme d’une série convergente si X (Ω)
est dénombrable) est appelé espérance (ou moyenne) de X .
2 si E(X ) = 0 on dit que v.a. est centrée.
Pour r ∈ N, le nombre E(X r ) = xk ∈X (Ω) xkr pk , lorsqu’il existe, est appelé
P
3

moment d’ordre r de X .
Le nombre Var (X ) = xk ∈X (Ω) xk2 pk − E(X )2 , lorsqu’il existe, est appelé
P
4
p
variance de X et σX = (Var (X )) est l’écart-type.

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 43 / 92


Variables aléatoires discrètes

Espérance et moments d’une v.a.d.

Définition
Soit X une v.a.d.
P P
1 Si xk ∈X (Ω) |xk |IP(X = xk ) = xk ∈X (Ω) |xk |pk < ∞, le nombre réel
X
E(X ) = xk pk
xk ∈X (Ω)

(somme fini si X (Ω) est fini et somme d’une série convergente si X (Ω)
est dénombrable) est appelé espérance (ou moyenne) de X .
2 si E(X ) = 0 on dit que v.a. est centrée.
Pour r ∈ N, le nombre E(X r ) = xk ∈X (Ω) xkr pk , lorsqu’il existe, est appelé
P
3

moment d’ordre r de X .
Le nombre Var (X ) = xk ∈X (Ω) xk2 pk − E(X )2 , lorsqu’il existe, est appelé
P
4
p
variance de X et σX = (Var (X )) est l’écart-type.

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 43 / 92


Variables aléatoires discrètes

Espérance et moments d’une v.a.d.

Exemple 4

On lance trois fois une pièce régulière. Soit X la variable aléatoire qui note le
nombre de piles obtenus.
Calculer l’espérance et la variance de X .

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 44 / 92


Variables aléatoires discrètes

Espérance et moments d’une v.a.d.

Propriété
Soient X et Y deux variables aléatoires définies sur un même espace
probabilisé et a et b deux nombres réels, on a :
1 E(aX + b) = aE(X ) + b
2 V (aX + b) = a2 V (X )
3 E(X + Y ) = E(X ) + E(Y )
4 Si X et Y sont indépendantes alors :

E(XY ) = E(X )E(Y )

V (X + Y ) = V (X ) + V (Y )

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 45 / 92


Lois discrètes classiques

Plan
1 Introduction

2 Espace probabilisé

3 Dénombrement

4 Conditionnement et Indépendance

5 Variables aléatoires discrètes

6 Lois discrètes classiques

7 Couples de variables aléatoires discrètes

8 Variables aléatoires continues

9 LoisPr.continues
A. BELMAATI usuelles MODULE M147 A.U. : 2019-2020 46 / 92
Lois discrètes classiques

Chapitre III

Lois discrètes classiques

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 47 / 92


Lois discrètes classiques

Loi uniforme discrète sur un ensemble fini

Définition
On dit qu’une v.a. suit une loi uniforme sur {1, . . . , n} si X (Ω) = {1, . . . , n} et

1
∀k ∈ {1, . . . , n} IP(X = k ) =
n

Proposition
Soit X une v.a. suivant une loi uniforme sur{1, . . . , n} alors

n+1 n2 − 1
E(X ) = et Var (X ) =
2 12

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 48 / 92


Lois discrètes classiques

Loi uniforme discrète sur un ensemble fini

Définition
On dit qu’une v.a. suit une loi uniforme sur {1, . . . , n} si X (Ω) = {1, . . . , n} et

1
∀k ∈ {1, . . . , n} IP(X = k ) =
n

Proposition
Soit X une v.a. suivant une loi uniforme sur{1, . . . , n} alors

n+1 n2 − 1
E(X ) = et Var (X ) =
2 12

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 48 / 92


Lois discrètes classiques

Loi de Bernoulli

Définition
La v.a. X suit la loi Bernoulli de paramètre p (p ∈ [0, 1]) si elle ne dépend que
de deux valeurs 0 et 1 c-à-d X (Ω) = {0, 1} avec

IP(X = 1) = p et IP(X = 0) = 1 − p = q

On notera X ∼ B(p)

Proposition
Soit X une v.a. suivant une loi de Bernoulli de paramètre p alors

E(X ) = p et Var (X ) = pq

Exemple
1 Lancer une pièce de monnaie.
2 Obtenir un 5 après avoir lancé un dé.
Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 49 / 92
Lois discrètes classiques

Loi de Bernoulli

Définition
La v.a. X suit la loi Bernoulli de paramètre p (p ∈ [0, 1]) si elle ne dépend que
de deux valeurs 0 et 1 c-à-d X (Ω) = {0, 1} avec

IP(X = 1) = p et IP(X = 0) = 1 − p = q

On notera X ∼ B(p)

Proposition
Soit X une v.a. suivant une loi de Bernoulli de paramètre p alors

E(X ) = p et Var (X ) = pq

Exemple
1 Lancer une pièce de monnaie.
2 Obtenir un 5 après avoir lancé un dé.
Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 49 / 92
Lois discrètes classiques

Loi de Bernoulli

Définition
La v.a. X suit la loi Bernoulli de paramètre p (p ∈ [0, 1]) si elle ne dépend que
de deux valeurs 0 et 1 c-à-d X (Ω) = {0, 1} avec

IP(X = 1) = p et IP(X = 0) = 1 − p = q

On notera X ∼ B(p)

Proposition
Soit X une v.a. suivant une loi de Bernoulli de paramètre p alors

E(X ) = p et Var (X ) = pq

Exemple
1 Lancer une pièce de monnaie.
2 Obtenir un 5 après avoir lancé un dé.
Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 49 / 92
Lois discrètes classiques

Loi de Bernoulli

Définition
La v.a. X suit la loi Bernoulli de paramètre p (p ∈ [0, 1]) si elle ne dépend que
de deux valeurs 0 et 1 c-à-d X (Ω) = {0, 1} avec

IP(X = 1) = p et IP(X = 0) = 1 − p = q

On notera X ∼ B(p)

Proposition
Soit X une v.a. suivant une loi de Bernoulli de paramètre p alors

E(X ) = p et Var (X ) = pq

Exemple
1 Lancer une pièce de monnaie.
2 Obtenir un 5 après avoir lancé un dé.
Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 49 / 92
Lois discrètes classiques

Loi binomiale

Définition
Une v.a. X suit une loi binomiale de paramètres n (n ∈ N∗ ) et p (p ∈ [0, 1]) si
l’ensemble des valeurs possibles est X (Ω) = {0, 1, . . . , n} et

∀k ∈ {0, 1, . . . , n} IP(X = k ) = Cnk pk (1 − p)n−k

On note X ∼ B(n, p)

Proposition
Soit X une v.a. suivant une loi binomiale de paramètres n, p alors

E(X ) = np et Var (X ) = npq

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 50 / 92


Lois discrètes classiques

Loi binomiale

Définition
Une v.a. X suit une loi binomiale de paramètres n (n ∈ N∗ ) et p (p ∈ [0, 1]) si
l’ensemble des valeurs possibles est X (Ω) = {0, 1, . . . , n} et

∀k ∈ {0, 1, . . . , n} IP(X = k ) = Cnk pk (1 − p)n−k

On note X ∼ B(n, p)

Proposition
Soit X une v.a. suivant une loi binomiale de paramètres n, p alors

E(X ) = np et Var (X ) = npq

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 50 / 92


Lois discrètes classiques

Loi binomiale

Le modèle

On répète n fois, dans les mêmes conditions et indépendamment les uns des
autres, une expérience à deux issues (expérience de Bernoulli) dont la
probabilité de succès est égale à p. La variable aléatoire qui compte le
nombre de réalisations de succès est dite une variable binomiale de
paramètres n et p.
Exemples

1 On lance 10 fois un dé, quelle est la probabilité d’avoir 3 fois le chiffre 5 ?


2 On dispose d’un lot de 100 articles dont 5 sont défectueux. On tire au
hasard et avec remise 20 articles. Quelle est la moyenne des articles
sans défaut ?

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 51 / 92


Lois discrètes classiques

Loi binomiale

Le modèle

On répète n fois, dans les mêmes conditions et indépendamment les uns des
autres, une expérience à deux issues (expérience de Bernoulli) dont la
probabilité de succès est égale à p. La variable aléatoire qui compte le
nombre de réalisations de succès est dite une variable binomiale de
paramètres n et p.
Exemples

1 On lance 10 fois un dé, quelle est la probabilité d’avoir 3 fois le chiffre 5 ?


2 On dispose d’un lot de 100 articles dont 5 sont défectueux. On tire au
hasard et avec remise 20 articles. Quelle est la moyenne des articles
sans défaut ?

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 51 / 92


Lois discrètes classiques

Loi binomiale

Le modèle

On répète n fois, dans les mêmes conditions et indépendamment les uns des
autres, une expérience à deux issues (expérience de Bernoulli) dont la
probabilité de succès est égale à p. La variable aléatoire qui compte le
nombre de réalisations de succès est dite une variable binomiale de
paramètres n et p.
Exemples

1 On lance 10 fois un dé, quelle est la probabilité d’avoir 3 fois le chiffre 5 ?


2 On dispose d’un lot de 100 articles dont 5 sont défectueux. On tire au
hasard et avec remise 20 articles. Quelle est la moyenne des articles
sans défaut ?

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 51 / 92


Lois discrètes classiques

Loi de Poisson

Définition
Une v.a. X suit une loi de Poisson de paramètres λ > 0, si l’ensemble des
valeurs possibles est X (Ω) = N et

λk
∀k ∈ N IP(X = k) = exp(−λ)
k!
On note X ∼ P(λ)

Proposition
Soit X une v.a. suivant une loi de Poisson de paramètres λ > 0 alors

E(X ) = Var (X ) = λ

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 52 / 92


Lois discrètes classiques

Loi de Poisson

Définition
Une v.a. X suit une loi de Poisson de paramètres λ > 0, si l’ensemble des
valeurs possibles est X (Ω) = N et

λk
∀k ∈ N IP(X = k) = exp(−λ)
k!
On note X ∼ P(λ)

Proposition
Soit X une v.a. suivant une loi de Poisson de paramètres λ > 0 alors

E(X ) = Var (X ) = λ

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 52 / 92


Lois discrètes classiques

Loi de Poisson
Le modèle

On répète, dans les mêmes conditions, indépendamment les uns des autres
et pendant une période donnée, une expérience à deux issues (expérience
de Bernoulli) dont la moyenne de succès pendant cette période est égale à λ.
La variable aléatoire qui compte le nombre de réalisations de succès durant
cette période est dite une variable de Poisson de paramètre λ.

Exemples

1 On admet que le nombre d’appels téléphoniques reçus par un standard,


durant une période de temps T (heures) suit une loi de Poisson de
paramètre λ = 10T . Donner la probabilité que le nombre d’appels reçus
dans une période de 6 min soit ≥ 4
2 On admet qu’on observe en moyenne une étoile filante toutes les 2
minutes. Quelle est la probabilité d’observer au moins 5 étoiles filantes
en 10 minutes ?

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 53 / 92


Lois discrètes classiques

Loi de Poisson
Le modèle

On répète, dans les mêmes conditions, indépendamment les uns des autres
et pendant une période donnée, une expérience à deux issues (expérience
de Bernoulli) dont la moyenne de succès pendant cette période est égale à λ.
La variable aléatoire qui compte le nombre de réalisations de succès durant
cette période est dite une variable de Poisson de paramètre λ.

Exemples

1 On admet que le nombre d’appels téléphoniques reçus par un standard,


durant une période de temps T (heures) suit une loi de Poisson de
paramètre λ = 10T . Donner la probabilité que le nombre d’appels reçus
dans une période de 6 min soit ≥ 4
2 On admet qu’on observe en moyenne une étoile filante toutes les 2
minutes. Quelle est la probabilité d’observer au moins 5 étoiles filantes
en 10 minutes ?

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 53 / 92


Lois discrètes classiques

Loi de Poisson
Le modèle

On répète, dans les mêmes conditions, indépendamment les uns des autres
et pendant une période donnée, une expérience à deux issues (expérience
de Bernoulli) dont la moyenne de succès pendant cette période est égale à λ.
La variable aléatoire qui compte le nombre de réalisations de succès durant
cette période est dite une variable de Poisson de paramètre λ.

Exemples

1 On admet que le nombre d’appels téléphoniques reçus par un standard,


durant une période de temps T (heures) suit une loi de Poisson de
paramètre λ = 10T . Donner la probabilité que le nombre d’appels reçus
dans une période de 6 min soit ≥ 4
2 On admet qu’on observe en moyenne une étoile filante toutes les 2
minutes. Quelle est la probabilité d’observer au moins 5 étoiles filantes
en 10 minutes ?

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 53 / 92


Lois discrètes classiques

Approximation de la loi binomiale par la loi de Poisson

Proposition
λ
Posons pn = n alors pour k entier fixé, on a

λk
limn→∞ Cnk pnk (1 − pn )n−k = exp(−λ)
k!

Lorsque n devient grand (en général, dès que n ≥ 50, p < 0.1(On peut se
contenter de ces deux conditions pour approximer une loi binomiale par une
loi de Poisson.)), On peut approcher la loi binomiale de paramètres n et p par
une loi de Poisson de paramètre λ = np.

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 54 / 92


Lois discrètes classiques

Loi géométrique

Définition
Une v.a. X suit une loi géométrique de paramètres p (0 < p < 1) si l’ensemble
des valeurs possibles est X (Ω) = N∗ et

∀k ∈ N IP(X = k ) = pq k−1

On note X ∼ G(p)

Proposition
Soit X une v.a. suivant une loi géométrique de paramètres p alors

1 q
E(X ) = et Var (X ) = 2
p p

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 55 / 92


Lois discrètes classiques

Loi géométrique

Définition
Une v.a. X suit une loi géométrique de paramètres p (0 < p < 1) si l’ensemble
des valeurs possibles est X (Ω) = N∗ et

∀k ∈ N IP(X = k ) = pq k−1

On note X ∼ G(p)

Proposition
Soit X une v.a. suivant une loi géométrique de paramètres p alors

1 q
E(X ) = et Var (X ) = 2
p p

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 55 / 92


Lois discrètes classiques

Loi géométrique

Le modèle

On répète, dans les mêmes conditions et indépendamment les uns des


autres, une expérience à deux issues (expérience de Bernoulli) dont la
probabilité de succès est égale à p. La variable aléatoire qui compte le rang
du premier succès est dite une variable géométrique de paramètre p.

Exemple

Une urne contient 5 boules blanches et 10 boules noires. On tire des boules
au hasard et avec remise jusqu’à ce qu’on obtienne la première boule
blanche (succès). Quelle est la probabilité que la première boule blanche soit
tirée après 4 tirages ?

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 56 / 92


Lois discrètes classiques

Loi géométrique

Le modèle

On répète, dans les mêmes conditions et indépendamment les uns des


autres, une expérience à deux issues (expérience de Bernoulli) dont la
probabilité de succès est égale à p. La variable aléatoire qui compte le rang
du premier succès est dite une variable géométrique de paramètre p.

Exemple

Une urne contient 5 boules blanches et 10 boules noires. On tire des boules
au hasard et avec remise jusqu’à ce qu’on obtienne la première boule
blanche (succès). Quelle est la probabilité que la première boule blanche soit
tirée après 4 tirages ?

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 56 / 92


Lois discrètes classiques

Loi Hypergémétrique
Définition
Une v.a. X suit une loi hypergéométrique de paramètres N1 , N2 , n si
l’ensemble des valeurs possibles est
X (Ω) = {max(0, n − N2 ), . . . , min(N1 , n)} et

CNk 1 CNn−k
∀k ∈ X (Ω) IP(X = k) = 2

CNn 1 +N2

On note X ∼ H(N1 , N2 , n)

Proposition
Soit X une v.a. suivant une loi hypergéométrique de paramètre N1 , N2 , n alors

N1 + N2 − n
E(X ) = np et Var (X ) = npq
N1 + N2 − 1
N1
où p = N1 +N2 et q = 1 − p

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 57 / 92


Lois discrètes classiques

Loi Hypergémétrique
Définition
Une v.a. X suit une loi hypergéométrique de paramètres N1 , N2 , n si
l’ensemble des valeurs possibles est
X (Ω) = {max(0, n − N2 ), . . . , min(N1 , n)} et

CNk 1 CNn−k
∀k ∈ X (Ω) IP(X = k) = 2

CNn 1 +N2

On note X ∼ H(N1 , N2 , n)

Proposition
Soit X une v.a. suivant une loi hypergéométrique de paramètre N1 , N2 , n alors

N1 + N2 − n
E(X ) = np et Var (X ) = npq
N1 + N2 − 1
N1
où p = N1 +N2 et q = 1 − p

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 57 / 92


Lois discrètes classiques

Loi Hypergémétrique

Le modèle

Soit une population contenant N1 + N2 individus, dont N1 individus possèdent


une caractéristique ” C ” et N2 individus ne possèdent pas la caractéristique ”
C ”. Nous procédons à n tirages sans remise. La variable aléatoire ”nombre
d’individus possédant la caractéristique ” C ” parmi les n individus extraits
simultanément et au hasard ” suit une loi hypergéométrique de paramètres
N1 , N2 , n.

Exemple

Un groupe est composé de 20 hommes et 10 femmes. on veut former une


équipe de 5 personnes. Quelle est la probabilité d’avoir 2 femmes dans cette
équipe ?

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 58 / 92


Lois discrètes classiques

Loi Hypergémétrique

Le modèle

Soit une population contenant N1 + N2 individus, dont N1 individus possèdent


une caractéristique ” C ” et N2 individus ne possèdent pas la caractéristique ”
C ”. Nous procédons à n tirages sans remise. La variable aléatoire ”nombre
d’individus possédant la caractéristique ” C ” parmi les n individus extraits
simultanément et au hasard ” suit une loi hypergéométrique de paramètres
N1 , N2 , n.

Exemple

Un groupe est composé de 20 hommes et 10 femmes. on veut former une


équipe de 5 personnes. Quelle est la probabilité d’avoir 2 femmes dans cette
équipe ?

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 58 / 92


Couples de variables aléatoires discrètes

Plan
1 Introduction

2 Espace probabilisé

3 Dénombrement

4 Conditionnement et Indépendance

5 Variables aléatoires discrètes

6 Lois discrètes classiques

7 Couples de variables aléatoires discrètes

8 Variables aléatoires continues

9 LoisPr.continues
A. BELMAATI usuelles MODULE M147 A.U. : 2019-2020 59 / 92
Couples de variables aléatoires discrètes

Chapitre IV

Couples de variables aléatoires discrètes

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 60 / 92


Couples de variables aléatoires discrètes

Couples de variables aléatoires discrètes

Représentation sous forme d’un tableau

On représente la loi du couple sous forme d’un tableau :


XXX
XXX Y (Ω) y (valeurs prises par Y )
X (Ω) XXX

x (Valeurs prises par X ) P(X = x ∩ Y = y )

on obtient donc les lois des variables X (respectivement Y ) en additionnant


les lignes (respectivement les colonnes). On parle de lois marginales :
P
P(X = x) = P(X = x ∩ Y = y )
Py ∈Y (Ω)
P(Y = y ) = x∈X (Ω) P(X = x ∩ Y = y)

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 61 / 92


Couples de variables aléatoires discrètes

Couples de variables aléatoires discrètes

Représentation sous forme d’un tableau

On représente la loi du couple sous forme d’un tableau :


XXX
XXX Y (Ω) y (valeurs prises par Y )
X (Ω) XXX

x (Valeurs prises par X ) P(X = x ∩ Y = y )

on obtient donc les lois des variables X (respectivement Y ) en additionnant


les lignes (respectivement les colonnes). On parle de lois marginales :
P
P(X = x) = P(X = x ∩ Y = y )
Py ∈Y (Ω)
P(Y = y ) = x∈X (Ω) P(X = x ∩ Y = y)

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 61 / 92


Couples de variables aléatoires discrètes

Couples de variables aléatoires discrètes

propriétés
1 ∀x ∈ X (Ω), ∀y ∈ Y (Ω), P(X = x ∩ Y = y ) ∈ [0, 1].
P P P
x∈X (Ω),y ∈Y (Ω) P(X = x, Y = y) = y P(X = x, Y = y ) = 1
2
x

Théorème de transfert pour un couple de V.A.


Soit X et Y deux V.A. discrètes définies sur un même espace probabilisé et φ
une application dans R. On a :
X X
E(φ(X , Y )) = φ(x, y )P(X = x, Y = y )
x∈X (Ω) y ∈Y (Ω)

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 62 / 92


Couples de variables aléatoires discrètes

Couples de variables aléatoires discrètes

propriétés
1 ∀x ∈ X (Ω), ∀y ∈ Y (Ω), P(X = x ∩ Y = y ) ∈ [0, 1].
P P P
x∈X (Ω),y ∈Y (Ω) P(X = x, Y = y) = y P(X = x, Y = y ) = 1
2
x

Théorème de transfert pour un couple de V.A.


Soit X et Y deux V.A. discrètes définies sur un même espace probabilisé et φ
une application dans R. On a :
X X
E(φ(X , Y )) = φ(x, y )P(X = x, Y = y )
x∈X (Ω) y ∈Y (Ω)

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 62 / 92


Couples de variables aléatoires discrètes

Couples de variables aléatoires discrètes

propriétés
1 ∀x ∈ X (Ω), ∀y ∈ Y (Ω), P(X = x ∩ Y = y ) ∈ [0, 1].
P P P
x∈X (Ω),y ∈Y (Ω) P(X = x, Y = y) = y P(X = x, Y = y ) = 1
2
x

Théorème de transfert pour un couple de V.A.


Soit X et Y deux V.A. discrètes définies sur un même espace probabilisé et φ
une application dans R. On a :
X X
E(φ(X , Y )) = φ(x, y )P(X = x, Y = y )
x∈X (Ω) y ∈Y (Ω)

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 62 / 92


Couples de variables aléatoires discrètes

Couples de variables aléatoires discrètes

propriétés
1 ∀x ∈ X (Ω), ∀y ∈ Y (Ω), P(X = x ∩ Y = y ) ∈ [0, 1].
P P P
x∈X (Ω),y ∈Y (Ω) P(X = x, Y = y) = y P(X = x, Y = y ) = 1
2
x

Théorème de transfert pour un couple de V.A.


Soit X et Y deux V.A. discrètes définies sur un même espace probabilisé et φ
une application dans R. On a :
X X
E(φ(X , Y )) = φ(x, y )P(X = x, Y = y )
x∈X (Ω) y ∈Y (Ω)

Conséquence :
∀a ∈ R, ∀b ∈ R, E(aX + bY ) = aE(X ) + bE(Y )

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 62 / 92


Couples de variables aléatoires discrètes

Couples de variables aléatoires discrètes

Covariance et corrélation
On considère un couple (X , Y ) de variables aléatoires définies sur un même
espace probabilisé.
la covariance des variables X et Y est définie par :

cov (X , Y ) = E[X − E(X )(Y − E(Y ))] = E(XY ) − E(X )E(Y )

la corrélation entre les variables X et Y est définie par :

cov (X , Y )
ρ(X , Y ) =
σ(X )σ(Y )

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 63 / 92


Couples de variables aléatoires discrètes

Couples de variables aléatoires discrètes

Covariance et corrélation
On considère un couple (X , Y ) de variables aléatoires définies sur un même
espace probabilisé.
la covariance des variables X et Y est définie par :

cov (X , Y ) = E[X − E(X )(Y − E(Y ))] = E(XY ) − E(X )E(Y )

la corrélation entre les variables X et Y est définie par :

cov (X , Y )
ρ(X , Y ) =
σ(X )σ(Y )

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 63 / 92


Couples de variables aléatoires discrètes

Couples de variables aléatoires discrètes

Covariance et corrélation : Exemple

\Y 0 1 2
X \
1 1
0 0 0
2 2
1 1 1
1 0
4 4 2
1 1 1
1
4 2 4
On a : E(X ) = 1/2, E(Y)=1, et E(XY)=1/2. Donc Cov (X , Y ) = 0.

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 64 / 92


Couples de variables aléatoires discrètes

Couples de variables aléatoires discrètes

Remarques : Covariance et corrélation


1 Soit a et b deux nombres réels, on a

V (aX + bY ) = a2 V (X ) + b2 V (Y ) + 2abcov (X , Y )
2 Soit a et b deux nombres réels, on a

V (aX − bY ) = a2 V (X ) + b2 V (Y ) − 2abcov (X , Y )
3 Soient a, b, c, d quatre nombres réels, on a

cov (aX ± b, cY ± d) = ac cov (X , Y )

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 65 / 92


Couples de variables aléatoires discrètes

Couples de variables aléatoires discrètes

Remarques : Covariance et corrélation


1 Soit a et b deux nombres réels, on a

V (aX + bY ) = a2 V (X ) + b2 V (Y ) + 2abcov (X , Y )
2 Soit a et b deux nombres réels, on a

V (aX − bY ) = a2 V (X ) + b2 V (Y ) − 2abcov (X , Y )
3 Soient a, b, c, d quatre nombres réels, on a

cov (aX ± b, cY ± d) = ac cov (X , Y )

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 65 / 92


Couples de variables aléatoires discrètes

Couples de variables aléatoires discrètes

Remarques : Covariance et corrélation


1 Soit a et b deux nombres réels, on a

V (aX + bY ) = a2 V (X ) + b2 V (Y ) + 2abcov (X , Y )
2 Soit a et b deux nombres réels, on a

V (aX − bY ) = a2 V (X ) + b2 V (Y ) − 2abcov (X , Y )
3 Soient a, b, c, d quatre nombres réels, on a

cov (aX ± b, cY ± d) = ac cov (X , Y )

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 65 / 92


Couples de variables aléatoires discrètes

Couples de variables aléatoires discrètes

Variables indépendantes
Soient X et Y deux variables définies sur le même espace probabilisé. On dit
que les variables X et Y sont indépendantes ssi ∀x ∈ X (Ω) et ∀y ∈ Y (Ω), les
évènements (X = x) et (Y = y ) sont indépendants.

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 66 / 92


Couples de variables aléatoires discrètes

Couples de variables aléatoires discrètes

Variables indépendantes
Soient X et Y deux variables définies sur le même espace probabilisé. On dit
que les variables X et Y sont indépendantes ssi ∀x ∈ X (Ω) et ∀y ∈ Y (Ω), les
évènements (X = x) et (Y = y ) sont indépendants.

Variables indépendantes et covariance


Si les deux variables X et Y sont indépendantes, alors

E(XY ) = E(X )E(Y )

On a donc cov (X , Y ) = 0

N.B La réciproque est fausse. (Voir exemple avant)

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 66 / 92


Couples de variables aléatoires discrètes

Couples de variables aléatoires discrètes


Somme de variables aléatoires discrètes
Soient X et Y 2 V.A. définies sur un même espace probabilisé. On pose
Z = X + Y , on a
Z (Ω) = {z = x + y |x ∈ X (Ω) et y ∈ Y (Ω)}
On peut écrire l’événement
(Z = z) = ∪x∈X (Ω),z−x∈Y (Ω) (X = x ∩ Y = z − x)
Tous ces événements étant incompatibles, on a
X
P(Z = z) = P(X = x ∩ Y = z − x)
x∈X (Ω),z−x∈Y (Ω)
X
P(Z = z) = P(Y = z − x|X = x)P(X = x)
x∈X (Ω),z−x∈Y (Ω)

Si X et Y sont indépendantes, on peut écrire


X
P(Z = z) = P(X = x)P(Y = z − x)
x∈X (Ω),z−x∈Y (Ω)

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 67 / 92


Couples de variables aléatoires discrètes

Couples de variables aléatoires discrètes


Somme de variables aléatoires discrètes
Soient X et Y 2 V.A. définies sur un même espace probabilisé. On pose
Z = X + Y , on a
Z (Ω) = {z = x + y |x ∈ X (Ω) et y ∈ Y (Ω)}
On peut écrire l’événement
(Z = z) = ∪x∈X (Ω),z−x∈Y (Ω) (X = x ∩ Y = z − x)
Tous ces événements étant incompatibles, on a
X
P(Z = z) = P(X = x ∩ Y = z − x)
x∈X (Ω),z−x∈Y (Ω)
X
P(Z = z) = P(Y = z − x|X = x)P(X = x)
x∈X (Ω),z−x∈Y (Ω)

Si X et Y sont indépendantes, on peut écrire


X
P(Z = z) = P(X = x)P(Y = z − x)
x∈X (Ω),z−x∈Y (Ω)

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 67 / 92


Couples de variables aléatoires discrètes

Couples de variables aléatoires discrètes

Exercice 8 (Série 4)
1) Soient X et Y deux variables aléatoires indépendantes. X suit une loi
binomiale de paramètres n1 et p, Y suit une loi binomiale de paramètres n2 et
p.
a) Déterminer la loi de probabilité de la somme S = X + Y .
b) Déterminer la loi de probabilité conditionnelle de X sachant que (S = n).
2) Soient X et Y deux variables aléatoires indépendantes suivant une loi de
Poisson de paramètres respectifs λ1 et λ2 .
a) Déterminer la loi de probabilité de S = X + Y .
b) Déterminer la loi de probabilité conditionnelle de X sachant que (S = n).

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 68 / 92


Variables aléatoires continues

Plan
1 Introduction

2 Espace probabilisé

3 Dénombrement

4 Conditionnement et Indépendance

5 Variables aléatoires discrètes

6 Lois discrètes classiques

7 Couples de variables aléatoires discrètes

8 Variables aléatoires continues

9 LoisPr.continues
A. BELMAATI usuelles MODULE M147 A.U. : 2019-2020 69 / 92
Variables aléatoires continues

Chapitre V

Variables aléatoires continues

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 70 / 92


Variables aléatoires continues

Introduction

Définition
Soit X une variable aléatoire sur (Ω, T , IP). On dit que X est une variable
aléatoire continue, si X (Ω) est infini non dénombrable.

Exemples

1 X est la durée de vie en heure d’une ampoule électrique.

2 X est la température observée durant le mois de septembre.

3 X le taux de glucose dans le sang d’un malade.

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 71 / 92


Variables aléatoires continues

Introduction

Définition
Soit X une variable aléatoire sur (Ω, T , IP). On dit que X est une variable
aléatoire continue, si X (Ω) est infini non dénombrable.

Exemples

1 X est la durée de vie en heure d’une ampoule électrique.

2 X est la température observée durant le mois de septembre.

3 X le taux de glucose dans le sang d’un malade.

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 71 / 92


Variables aléatoires continues

Introduction

Définition
Soit X une variable aléatoire sur (Ω, T , IP). On dit que X est une variable
aléatoire continue, si X (Ω) est infini non dénombrable.

Exemples

1 X est la durée de vie en heure d’une ampoule électrique.

2 X est la température observée durant le mois de septembre.

3 X le taux de glucose dans le sang d’un malade.

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 71 / 92


Variables aléatoires continues

Fonction de répartition et fonction densité d’une v.a.c.

Définition 1
Soit X une v.a.c. d’un espace probabilisé (Ω, T , IP). On appelle fonction de
répartition de X , la fonction numérique FX définie sur R par :

∀x ∈ R, FX (x) = IP(X ≤ x)

Définition 2
Soit X une v.a.c. et FX sa Rfonction de répartition. On dit que X admet une
x
densité de probabilité f si −∞ f (t)dt existe et si l’on a
Z x
∀x ∈ R, FX (x) = f (t)dt
−∞

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 72 / 92


Variables aléatoires continues

Fonction de répartition et fonction densité d’une v.a.c.

Définition 1
Soit X une v.a.c. d’un espace probabilisé (Ω, T , IP). On appelle fonction de
répartition de X , la fonction numérique FX définie sur R par :

∀x ∈ R, FX (x) = IP(X ≤ x)

Définition 2
Soit X une v.a.c. et FX sa Rfonction de répartition. On dit que X admet une
x
densité de probabilité f si −∞ f (t)dt existe et si l’on a
Z x
∀x ∈ R, FX (x) = f (t)dt
−∞

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 72 / 92


Variables aléatoires continues

Fonction de répartition et fonction densité d’une v.a.c.

Proposition
Soit X une v.a.c. et FX sa fonction de répartition et f sa fonction densité.
1 La fonction FX est continue et croissante sur R.
2 ∀a ∈ R, IP(X = a) = 0 et ∀(a, b) ∈ R2 on a
Z b
IP(a < X < b) = FX (b) − FX (a) = f (t)dt
a

3 limx→−∞ FX (x) = 0 et limx→+∞ FX (x) = 1


4 FX est continûment dérivable sur tout intervalle de R sur lequel la dérivée
0
f est continue. Et en tout point x où f est continue, on a f (x) = FX (x).

Remarque
On a IP(a ≤ X ≤ b) = IP(a < X ≤ b) = IP(a ≤ X < b) = IP(a < X < b) peut
être réalisé par l’aire limitée par la courbe d’équation y = f (x) et les droites
d’équations y = 0, x = a, et x = b
Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 73 / 92
Variables aléatoires continues

Fonction de répartition et fonction densité d’une v.a.c.

Proposition
Soit X une v.a.c. et FX sa fonction de répartition et f sa fonction densité.
1 La fonction FX est continue et croissante sur R.
2 ∀a ∈ R, IP(X = a) = 0 et ∀(a, b) ∈ R2 on a
Z b
IP(a < X < b) = FX (b) − FX (a) = f (t)dt
a

3 limx→−∞ FX (x) = 0 et limx→+∞ FX (x) = 1


4 FX est continûment dérivable sur tout intervalle de R sur lequel la dérivée
0
f est continue. Et en tout point x où f est continue, on a f (x) = FX (x).

Remarque
On a IP(a ≤ X ≤ b) = IP(a < X ≤ b) = IP(a ≤ X < b) = IP(a < X < b) peut
être réalisé par l’aire limitée par la courbe d’équation y = f (x) et les droites
d’équations y = 0, x = a, et x = b
Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 73 / 92
Variables aléatoires continues

Fonction de répartition et fonction densité d’une v.a.c.

Proposition
Soit X une v.a.c. et FX sa fonction de répartition et f sa fonction densité.
1 La fonction FX est continue et croissante sur R.
2 ∀a ∈ R, IP(X = a) = 0 et ∀(a, b) ∈ R2 on a
Z b
IP(a < X < b) = FX (b) − FX (a) = f (t)dt
a

3 limx→−∞ FX (x) = 0 et limx→+∞ FX (x) = 1


4 FX est continûment dérivable sur tout intervalle de R sur lequel la dérivée
0
f est continue. Et en tout point x où f est continue, on a f (x) = FX (x).

Remarque
On a IP(a ≤ X ≤ b) = IP(a < X ≤ b) = IP(a ≤ X < b) = IP(a < X < b) peut
être réalisé par l’aire limitée par la courbe d’équation y = f (x) et les droites
d’équations y = 0, x = a, et x = b
Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 73 / 92
Variables aléatoires continues

Fonction de répartition et fonction densité d’une v.a.c.

Proposition
Soit X une v.a.c. et FX sa fonction de répartition et f sa fonction densité.
1 La fonction FX est continue et croissante sur R.
2 ∀a ∈ R, IP(X = a) = 0 et ∀(a, b) ∈ R2 on a
Z b
IP(a < X < b) = FX (b) − FX (a) = f (t)dt
a

3 limx→−∞ FX (x) = 0 et limx→+∞ FX (x) = 1


4 FX est continûment dérivable sur tout intervalle de R sur lequel la dérivée
0
f est continue. Et en tout point x où f est continue, on a f (x) = FX (x).

Remarque
On a IP(a ≤ X ≤ b) = IP(a < X ≤ b) = IP(a ≤ X < b) = IP(a < X < b) peut
être réalisé par l’aire limitée par la courbe d’équation y = f (x) et les droites
d’équations y = 0, x = a, et x = b
Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 73 / 92
Variables aléatoires continues

Fonction de répartition et fonction densité d’une v.a.c.

Proposition
Soit X une v.a.c. et FX sa fonction de répartition et f sa fonction densité.
1 La fonction FX est continue et croissante sur R.
2 ∀a ∈ R, IP(X = a) = 0 et ∀(a, b) ∈ R2 on a
Z b
IP(a < X < b) = FX (b) − FX (a) = f (t)dt
a

3 limx→−∞ FX (x) = 0 et limx→+∞ FX (x) = 1


4 FX est continûment dérivable sur tout intervalle de R sur lequel la dérivée
0
f est continue. Et en tout point x où f est continue, on a f (x) = FX (x).

Remarque
On a IP(a ≤ X ≤ b) = IP(a < X ≤ b) = IP(a ≤ X < b) = IP(a < X < b) peut
être réalisé par l’aire limitée par la courbe d’équation y = f (x) et les droites
d’équations y = 0, x = a, et x = b
Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 73 / 92
Variables aléatoires continues

Fonction de répartition et fonction densité d’une v.a.c.

Proposition
Soit X une v.a.c. et FX sa fonction de répartition et f sa fonction densité.
1 La fonction FX est continue et croissante sur R.
2 ∀a ∈ R, IP(X = a) = 0 et ∀(a, b) ∈ R2 on a
Z b
IP(a < X < b) = FX (b) − FX (a) = f (t)dt
a

3 limx→−∞ FX (x) = 0 et limx→+∞ FX (x) = 1


4 FX est continûment dérivable sur tout intervalle de R sur lequel la dérivée
0
f est continue. Et en tout point x où f est continue, on a f (x) = FX (x).

Remarque
On a IP(a ≤ X ≤ b) = IP(a < X ≤ b) = IP(a ≤ X < b) = IP(a < X < b) peut
être réalisé par l’aire limitée par la courbe d’équation y = f (x) et les droites
d’équations y = 0, x = a, et x = b
Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 73 / 92
Variables aléatoires continues

Propriété de la fonction densité d’une v.a.c.


Proposition
On dit qu’une fonction f définie sur R est une densité de probabilité d’une
v.a.c. ssi
1 f (x) ≥ 0 ∀x ∈ R,
R +∞
2
−∞
f (t)dt = 1

Exemple

Soit X une v.a.c. dont la densité de probabilité f est donnée par :


ke−2x

si x ≥0
f (x) =
0 sinon

1 Déterminer k .
2 Déterminer la fonction de répartition F (x).
3 Calculer les probabilités des événements (X ≥ 2) et (0.5 ≤ X < 1.5)
Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 74 / 92
Variables aléatoires continues

Propriété de la fonction densité d’une v.a.c.


Proposition
On dit qu’une fonction f définie sur R est une densité de probabilité d’une
v.a.c. ssi
1 f (x) ≥ 0 ∀x ∈ R,
R +∞
2
−∞
f (t)dt = 1

Exemple

Soit X une v.a.c. dont la densité de probabilité f est donnée par :


ke−2x

si x ≥0
f (x) =
0 sinon

1 Déterminer k .
2 Déterminer la fonction de répartition F (x).
3 Calculer les probabilités des événements (X ≥ 2) et (0.5 ≤ X < 1.5)
Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 74 / 92
Variables aléatoires continues

Propriété de la fonction densité d’une v.a.c.


Proposition
On dit qu’une fonction f définie sur R est une densité de probabilité d’une
v.a.c. ssi
1 f (x) ≥ 0 ∀x ∈ R,
R +∞
2
−∞
f (t)dt = 1

Exemple

Soit X une v.a.c. dont la densité de probabilité f est donnée par :


ke−2x

si x ≥0
f (x) =
0 sinon

1 Déterminer k .
2 Déterminer la fonction de répartition F (x).
3 Calculer les probabilités des événements (X ≥ 2) et (0.5 ≤ X < 1.5)
Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 74 / 92
Variables aléatoires continues

Propriété de la fonction densité d’une v.a.c.


Proposition
On dit qu’une fonction f définie sur R est une densité de probabilité d’une
v.a.c. ssi
1 f (x) ≥ 0 ∀x ∈ R,
R +∞
2
−∞
f (t)dt = 1

Exemple

Soit X une v.a.c. dont la densité de probabilité f est donnée par :


ke−2x

si x ≥0
f (x) =
0 sinon

1 Déterminer k .
2 Déterminer la fonction de répartition F (x).
3 Calculer les probabilités des événements (X ≥ 2) et (0.5 ≤ X < 1.5)
Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 74 / 92
Variables aléatoires continues

Paramètres d’une v.a.c.


Définitions
Soit X une v.a.c. de densité f . On a
R +∞
1 E(X ) = −∞ tf (t)dt.
2 Si l’espérance existe, on a
Z +∞
V (X ) = (t − E(X ))2 f (t)dt
−∞

3 L’écart-type de X est σ(X ) = V (X ).

Proposition
Soit X une v.a.c. de densité f et soit
R +∞Φ une application continue ou continue
par morceaux sur R. Si l’intégrale −∞ |Φ(t)|f (t)dt existe, alors la v.a. Φ(X ) a
une espérance donnée par :
Z +∞
E(Φ(X )) = Φ(t)f (t)dt
−∞
Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 75 / 92
Variables aléatoires continues

Paramètres d’une v.a.c.


Définitions
Soit X une v.a.c. de densité f . On a
R +∞
1 E(X ) = −∞ tf (t)dt.
2 Si l’espérance existe, on a
Z +∞
V (X ) = (t − E(X ))2 f (t)dt
−∞

3 L’écart-type de X est σ(X ) = V (X ).

Proposition
Soit X une v.a.c. de densité f et soit
R +∞Φ une application continue ou continue
par morceaux sur R. Si l’intégrale −∞ |Φ(t)|f (t)dt existe, alors la v.a. Φ(X ) a
une espérance donnée par :
Z +∞
E(Φ(X )) = Φ(t)f (t)dt
−∞
Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 75 / 92
Variables aléatoires continues

Paramètres d’une v.a.c.


Définitions
Soit X une v.a.c. de densité f . On a
R +∞
1 E(X ) = −∞ tf (t)dt.
2 Si l’espérance existe, on a
Z +∞
V (X ) = (t − E(X ))2 f (t)dt
−∞

3 L’écart-type de X est σ(X ) = V (X ).

Proposition
Soit X une v.a.c. de densité f et soit
R +∞Φ une application continue ou continue
par morceaux sur R. Si l’intégrale −∞ |Φ(t)|f (t)dt existe, alors la v.a. Φ(X ) a
une espérance donnée par :
Z +∞
E(Φ(X )) = Φ(t)f (t)dt
−∞
Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 75 / 92
Variables aléatoires continues

Paramètres d’une v.a.c.


Définitions
Soit X une v.a.c. de densité f . On a
R +∞
1 E(X ) = −∞ tf (t)dt.
2 Si l’espérance existe, on a
Z +∞
V (X ) = (t − E(X ))2 f (t)dt
−∞

3 L’écart-type de X est σ(X ) = V (X ).

Proposition
Soit X une v.a.c. de densité f et soit
R +∞Φ une application continue ou continue
par morceaux sur R. Si l’intégrale −∞ |Φ(t)|f (t)dt existe, alors la v.a. Φ(X ) a
une espérance donnée par :
Z +∞
E(Φ(X )) = Φ(t)f (t)dt
−∞
Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 75 / 92
Variables aléatoires continues

Paramètres d’une v.a.c.


Définitions
Soit X une v.a.c. de densité f . On a
R +∞
1 E(X ) = −∞ tf (t)dt.
2 Si l’espérance existe, on a
Z +∞
V (X ) = (t − E(X ))2 f (t)dt
−∞

3 L’écart-type de X est σ(X ) = V (X ).

Proposition
Soit X une v.a.c. de densité f et soit
R +∞Φ une application continue ou continue
par morceaux sur R. Si l’intégrale −∞ |Φ(t)|f (t)dt existe, alors la v.a. Φ(X ) a
une espérance donnée par :
Z +∞
E(Φ(X )) = Φ(t)f (t)dt
−∞
Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 75 / 92
Variables aléatoires continues

Quelques propriétés

Exemple

Soit X une v.a.c. dont la densité de probabilité f est donnée par :

2e−2x

si x ≥0
f (x) =
0 sinon

Calculer l’espérance et l’écart-type de X .

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 76 / 92


Lois continues usuelles

Plan
1 Introduction

2 Espace probabilisé

3 Dénombrement

4 Conditionnement et Indépendance

5 Variables aléatoires discrètes

6 Lois discrètes classiques

7 Couples de variables aléatoires discrètes

8 Variables aléatoires continues

9 LoisPr.continues
A. BELMAATI usuelles MODULE M147 A.U. : 2019-2020 77 / 92
Variables aléatoires continues

Plan
1 Introduction

2 Espace probabilisé

3 Dénombrement

4 Conditionnement et Indépendance

5 Variables aléatoires discrètes

6 Lois discrètes classiques

7 Couples de variables aléatoires discrètes

8 Variables aléatoires continues

9 LoisPr.continues
A. BELMAATI usuelles MODULE M147 A.U. : 2019-2020 78 / 92
Variables aléatoires continues

Chapitre VI

Lois continues usuelles

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 79 / 92


Variables aléatoires continues

Loi uniforme

Définition
Une v.a. X est uniforme sur un intervalle [a, b] si, et seulement si sa densité
est donnée par  1
b−a si x ∈ [a, b]
fX (x) =
0 sinon
On note X ∼ U[a, b].

Proposition
Soit X ∼ U[a, b], alors

 0 si x <a
x−a
1 FX (x) = si x ∈ [a, b]
 b−a
1 si x ≥b
a+b
E(X ) = 2 .
2

(b−a)2
3 V (X ) = 12

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 80 / 92


Variables aléatoires continues

Loi uniforme

Définition
Une v.a. X est uniforme sur un intervalle [a, b] si, et seulement si sa densité
est donnée par  1
b−a si x ∈ [a, b]
fX (x) =
0 sinon
On note X ∼ U[a, b].

Proposition
Soit X ∼ U[a, b], alors

 0 si x <a
x−a
1 FX (x) = si x ∈ [a, b]
 b−a
1 si x ≥b
a+b
E(X ) = 2 .
2

(b−a)2
3 V (X ) = 12

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 80 / 92


Variables aléatoires continues

Loi uniforme

Définition
Une v.a. X est uniforme sur un intervalle [a, b] si, et seulement si sa densité
est donnée par  1
b−a si x ∈ [a, b]
fX (x) =
0 sinon
On note X ∼ U[a, b].

Proposition
Soit X ∼ U[a, b], alors

 0 si x <a
x−a
1 FX (x) = si x ∈ [a, b]
 b−a
1 si x ≥b
a+b
E(X ) = 2 .
2

(b−a)2
3 V (X ) = 12

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 80 / 92


Variables aléatoires continues

Loi uniforme

Définition
Une v.a. X est uniforme sur un intervalle [a, b] si, et seulement si sa densité
est donnée par  1
b−a si x ∈ [a, b]
fX (x) =
0 sinon
On note X ∼ U[a, b].

Proposition
Soit X ∼ U[a, b], alors

 0 si x <a
x−a
1 FX (x) = si x ∈ [a, b]
 b−a
1 si x ≥b
a+b
E(X ) = 2 .
2

(b−a)2
3 V (X ) = 12

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 80 / 92


Variables aléatoires continues

Loi exponentielle

Définition
Une v.a. suit une loi exponentielle de paramètre λ si, et seulement si sa
densité est donnée par

λe−λx

si x ≥0
fX (x) =
0 sinon

On note X ∼ E(λ).

Proposition
Soit X ∼ E(λ)
1 − λe−λx

si x ≥0
1 FX (x) =
0 sinon
2 E(X ) = λ1 .
1
3 V (X ) = λ2

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 81 / 92


Variables aléatoires continues

Loi exponentielle

Définition
Une v.a. suit une loi exponentielle de paramètre λ si, et seulement si sa
densité est donnée par

λe−λx

si x ≥0
fX (x) =
0 sinon

On note X ∼ E(λ).

Proposition
Soit X ∼ E(λ)
1 − λe−λx

si x ≥0
1 FX (x) =
0 sinon
2 E(X ) = λ1 .
1
3 V (X ) = λ2

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 81 / 92


Variables aléatoires continues

Loi exponentielle

Définition
Une v.a. suit une loi exponentielle de paramètre λ si, et seulement si sa
densité est donnée par

λe−λx

si x ≥0
fX (x) =
0 sinon

On note X ∼ E(λ).

Proposition
Soit X ∼ E(λ)
1 − λe−λx

si x ≥0
1 FX (x) =
0 sinon
2 E(X ) = λ1 .
1
3 V (X ) = λ2

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 81 / 92


Variables aléatoires continues

Loi exponentielle

Définition
Une v.a. suit une loi exponentielle de paramètre λ si, et seulement si sa
densité est donnée par

λe−λx

si x ≥0
fX (x) =
0 sinon

On note X ∼ E(λ).

Proposition
Soit X ∼ E(λ)
1 − λe−λx

si x ≥0
1 FX (x) =
0 sinon
2 E(X ) = λ1 .
1
3 V (X ) = λ2

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 81 / 92


Variables aléatoires continues

Loi normale

Définition 1
On dit qu’une v.a. X suit une loi normale de paramètres m et σ si, et
seulement si sa densité de probabilité est définie par :

1 (x − m)2
fX (x) = √ exp(− ), ∀x ∈ R
σ 2π 2σ 2

On note X ∼ N (m, σ).


N (0, 1) est appelée loi normale centrée réduite.

Définition 2
Soit X une v.a.c. de moyenne m et d’écart-type σ. On appelle variable
aléatoire centrée réduite associée à X , la variable aléatoire U donnée par :

X −m
U=
σ

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 82 / 92


Variables aléatoires continues

Loi normale

Définition 1
On dit qu’une v.a. X suit une loi normale de paramètres m et σ si, et
seulement si sa densité de probabilité est définie par :

1 (x − m)2
fX (x) = √ exp(− ), ∀x ∈ R
σ 2π 2σ 2

On note X ∼ N (m, σ).


N (0, 1) est appelée loi normale centrée réduite.

Définition 2
Soit X une v.a.c. de moyenne m et d’écart-type σ. On appelle variable
aléatoire centrée réduite associée à X , la variable aléatoire U donnée par :

X −m
U=
σ

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 82 / 92


Variables aléatoires continues

Loi normale

Définition 1
On dit qu’une v.a. X suit une loi normale de paramètres m et σ si, et
seulement si sa densité de probabilité est définie par :

1 (x − m)2
fX (x) = √ exp(− ), ∀x ∈ R
σ 2π 2σ 2

On note X ∼ N (m, σ).


N (0, 1) est appelée loi normale centrée réduite.

Définition 2
Soit X une v.a.c. de moyenne m et d’écart-type σ. On appelle variable
aléatoire centrée réduite associée à X , la variable aléatoire U donnée par :

X −m
U=
σ

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 82 / 92


Variables aléatoires continues

Loi normale

Proposition
1 Si X ∼ N (m, σ) alors U ∼ N (0, 1).
2 E(X ) = m et E(U) = 0.
3 V (X ) = σ 2 et V (U) = 1.
4 La fonction de répartition associée à X est
Z x
1 (t − m)2
FX (x) = √ exp(− )dt
−∞ σ 2π 2σ 2

5 Les moments centrées d’ordre impair sont tous nuls.


6 Les moments centrées d’ordre pairs ont pour valeurs
µ2k = (2k)!
2k k!
σ 2k , k ≥ 1

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 83 / 92


Variables aléatoires continues

Loi normale

Proposition
1 Si X ∼ N (m, σ) alors U ∼ N (0, 1).
2 E(X ) = m et E(U) = 0.
3 V (X ) = σ 2 et V (U) = 1.
4 La fonction de répartition associée à X est
Z x
1 (t − m)2
FX (x) = √ exp(− )dt
−∞ σ 2π 2σ 2

5 Les moments centrées d’ordre impair sont tous nuls.


6 Les moments centrées d’ordre pairs ont pour valeurs
µ2k = (2k)!
2k k!
σ 2k , k ≥ 1

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 83 / 92


Variables aléatoires continues

Loi normale

Proposition
1 Si X ∼ N (m, σ) alors U ∼ N (0, 1).
2 E(X ) = m et E(U) = 0.
3 V (X ) = σ 2 et V (U) = 1.
4 La fonction de répartition associée à X est
Z x
1 (t − m)2
FX (x) = √ exp(− )dt
−∞ σ 2π 2σ 2

5 Les moments centrées d’ordre impair sont tous nuls.


6 Les moments centrées d’ordre pairs ont pour valeurs
µ2k = (2k)!
2k k!
σ 2k , k ≥ 1

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 83 / 92


Variables aléatoires continues

Loi normale

Proposition
1 Si X ∼ N (m, σ) alors U ∼ N (0, 1).
2 E(X ) = m et E(U) = 0.
3 V (X ) = σ 2 et V (U) = 1.
4 La fonction de répartition associée à X est
Z x
1 (t − m)2
FX (x) = √ exp(− )dt
−∞ σ 2π 2σ 2

5 Les moments centrées d’ordre impair sont tous nuls.


6 Les moments centrées d’ordre pairs ont pour valeurs
µ2k = (2k)!
2k k!
σ 2k , k ≥ 1

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 83 / 92


Variables aléatoires continues

Loi normale

Proposition
1 Si X ∼ N (m, σ) alors U ∼ N (0, 1).
2 E(X ) = m et E(U) = 0.
3 V (X ) = σ 2 et V (U) = 1.
4 La fonction de répartition associée à X est
Z x
1 (t − m)2
FX (x) = √ exp(− )dt
−∞ σ 2π 2σ 2

5 Les moments centrées d’ordre impair sont tous nuls.


6 Les moments centrées d’ordre pairs ont pour valeurs
µ2k = (2k)!
2k k!
σ 2k , k ≥ 1

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 83 / 92


Variables aléatoires continues

Loi normale

Proposition
1 Si X ∼ N (m, σ) alors U ∼ N (0, 1).
2 E(X ) = m et E(U) = 0.
3 V (X ) = σ 2 et V (U) = 1.
4 La fonction de répartition associée à X est
Z x
1 (t − m)2
FX (x) = √ exp(− )dt
−∞ σ 2π 2σ 2

5 Les moments centrées d’ordre impair sont tous nuls.


6 Les moments centrées d’ordre pairs ont pour valeurs
µ2k = (2k)!
2k k!
σ 2k , k ≥ 1

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 83 / 92


function(x) function(x)
list(z = )(x) list(x = )(x)
0.00 0.05
dnorm(z,0.10
9, 2)(x)
0.15 0.20 0.00 dnorm(x,
0.04 9, 4)(x)0.08
c(1, 6, 1, 29, 6, 29, 1, 1)(x) c(1, 6, 1, 29, 6, 29, 1, 1)(x)

−30
−30

Pr. A. BELMAATI
Loi normale

−20
−20

−10
−10

x
x

0
0

10
10

20
20

30
30
Variables aléatoires continues

function(x) function(x)
list(t = )(x) list(y = )(x)
0.00 0.05
dnorm(t,
0.100, 2)(x)
0.15 0.20 0.00 dnorm(y,
0.04 0, 4)(x)0.08
c(1, 6, 1, 29, 6, 29, 1, 1)(x) c(1, 6, 1, 29, 6, 29, 1, 1)(x)

MODULE M147
−30
−30

−20
−20

−10
−10

x
x

0
0

10
10

20
20

30
30

A.U. : 2019-2020
84 / 92
Variables aléatoires continues

Loi normale

Remarques

1 On peut toujours convertir une v.a. normale en une v.a. normale centrée
réduite.
2 La fonction de répartition d’une v.a. normale n’a pas d’expression
mathématique simple. Nous utilisons des tables numériques donnant les
valeurs de cette fonction dans le cas d’une v.a. centrée réduite.

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 85 / 92


Variables aléatoires continues

Loi normale

Remarques

1 On peut toujours convertir une v.a. normale en une v.a. normale centrée
réduite.
2 La fonction de répartition d’une v.a. normale n’a pas d’expression
mathématique simple. Nous utilisons des tables numériques donnant les
valeurs de cette fonction dans le cas d’une v.a. centrée réduite.

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 85 / 92


Variables aléatoires continues

Loi normale

On note ϕ(x) et φ(x), respectivement, la densité et la fonction de répartition


de U
Proposition
Si X ∼ N (m, σ) alors les valeurs de la densité f (x) et de la fonction de
répartition FX (x) se déduisent de celles de la loi normale centrée réduite à
l’aide des relations suivantes :
1 x −m
f (x) = ϕ( )
σ σ
x −m
FX (x) = φ( )
σ
On a ϕ(−x) = ϕ(x) et φ(−x) = 1 − φ(x).

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 86 / 92


Variables aléatoires continues

Loi normale

On note ϕ(x) et φ(x), respectivement, la densité et la fonction de répartition


de U
Proposition
Si X ∼ N (m, σ) alors les valeurs de la densité f (x) et de la fonction de
répartition FX (x) se déduisent de celles de la loi normale centrée réduite à
l’aide des relations suivantes :
1 x −m
f (x) = ϕ( )
σ σ
x −m
FX (x) = φ( )
σ
On a ϕ(−x) = ϕ(x) et φ(−x) = 1 − φ(x).

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 86 / 92


Variables aléatoires continues

Loi normale centrée réduite

Table de la loi normale centrée réduite.

Exemple

Soit x une variable suivant la loi normale N (3, 2), donc de moyenne 3 et
d’écart-type 2. On veut calculer les probabilités suivantes : P(X < 4),
P(X < −1), P(X > 1) ou les nombres ai tels que P(X < a1 ) = 0.75,
P(X > a2 ) = 0.85

Pr. A. BELMAATI MODULE M147 A.U. : 2019-2020 87 / 92


Variables aléatoires continues

Loi normale centrée réduite

Table de la loi normale centrée réduite.

Exemple

Soit x une variable suivant la loi normale N (3, 2), donc de moyenne 3 et
d’écart-type 2. On veut calculer les probabilités suivantes : P(X < 4),
P(X < −1), P(X > 1) ou les nombres ai tels que P(X < a1 ) = 0.75,
P(X > a2 ) = 0.85

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Variables aléatoires continues

Théorème central limite

Proposition
Si X1 et X2 sont deux variables aléatoires indépendantes de lois respectives
N (m1 , σ1 ) et N (m2 , σ2 ).
Alors la variable
q aléatoire S = X1 + X2 suit la loi normale
N (m1 + m2 , σ12 + σ22 ).

T.C.L.
Soit (Xn ), n ≥ 1, une suite de n variables aléatoires indépendantes, de même
é, d’espérance m et de variance σ 2 . on considère la variable
loi de probabilitP
n
aléatoire Yn = i=1 Xi .
Pour n assez
p grand, la variable aléatoire Yn converge vers la loi
N (nm, (n)σ).
On dit que Ynpsuit approximativement la loi normale, et on note
Yn ' N (nm, (n)σ).

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Variables aléatoires continues

Théorème central limite

Proposition
Si X1 et X2 sont deux variables aléatoires indépendantes de lois respectives
N (m1 , σ1 ) et N (m2 , σ2 ).
Alors la variable
q aléatoire S = X1 + X2 suit la loi normale
N (m1 + m2 , σ12 + σ22 ).

T.C.L.
Soit (Xn ), n ≥ 1, une suite de n variables aléatoires indépendantes, de même
é, d’espérance m et de variance σ 2 . on considère la variable
loi de probabilitP
n
aléatoire Yn = i=1 Xi .
Pour n assez
p grand, la variable aléatoire Yn converge vers la loi
N (nm, (n)σ).
On dit que Ynpsuit approximativement la loi normale, et on note
Yn ' N (nm, (n)σ).

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Variables aléatoires continues

Théorème central limite : Approximation par la loi


normale

Remarque : Correction de continuité

Il faut faire attention lorsqu’on approxime une loi d’une variable discrète avec
une loi normale qui est associée à une variable continue.
Pour surmenter cette difficulté, on utilise ce qu’on appelle la correction de
continuité qui consiste à associer à toute valeur entière k d’une variable
discrète X (binomiale ou de Poisson), l’intervalle [k − 0.5, k + 0.5] pour
approximer P(X = k) avec la loi normale. On pose donc :

P(X = k ) ' P(k − 0.5 ≤ X ≤ k + 0.5)

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Variables aléatoires continues

Théorème central limite : Approximation par la loi


normale

De même, pour tout événement associé à la variable discrète X , on associe


un événement avec une correction de continuité de la façon suivante :

Événement associé à X Événement avec correction


(X = k ) (k − 0.5 ≤ X ≤ k + 0.5)
(X ≥ k ) (X ≥ k − 0.5)
(X > k ) (X ≥ k + 0.5)
(X ≤ k ) (X ≤ k + 0.5)
(X < k ) (X ≤ k − 0.5)

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Variables aléatoires continues

Théorème central limite : Application 1


Approximation de la loi binomiale par la loi normale

Soit X ∼ B(n, p). Pour n suffisamment grand (n ≥ 30) et p et q pas trop


proche de 0 (np ≥ 5 et nq ≥ 5), la loi binomiale peut être approchée par la loi

normale N (np, npq)

N. B : L’approximation d’une loi binomiale par une loi normale peut se faire
aussi avec les conditions n ≥ 50, np ≥ 10 et nq ≥ 10

Exemple

Un contrôle de calibre, effectué depuis plusieurs mois sur le diamètre des


pièces usinées par une machine outil, indique que le pourcentage de pièces
défectueuses est égal à 8%. Un échantillon de 100 pièces est prélevé et le
diamètre des ces pièces est vérifié. Soit X la variable aléatoire indiquant le
nombre de pièces défectueuses dans l’échantillon. Calculer la probabilité
d’avoir au moins 10 pièces défectueuses. et la probabilité d’avoir exactement
10 pièces.
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Variables aléatoires continues

Théorème central limite : Application 1


Approximation de la loi binomiale par la loi normale

Soit X ∼ B(n, p). Pour n suffisamment grand (n ≥ 30) et p et q pas trop


proche de 0 (np ≥ 5 et nq ≥ 5), la loi binomiale peut être approchée par la loi

normale N (np, npq)

N. B : L’approximation d’une loi binomiale par une loi normale peut se faire
aussi avec les conditions n ≥ 50, np ≥ 10 et nq ≥ 10

Exemple

Un contrôle de calibre, effectué depuis plusieurs mois sur le diamètre des


pièces usinées par une machine outil, indique que le pourcentage de pièces
défectueuses est égal à 8%. Un échantillon de 100 pièces est prélevé et le
diamètre des ces pièces est vérifié. Soit X la variable aléatoire indiquant le
nombre de pièces défectueuses dans l’échantillon. Calculer la probabilité
d’avoir au moins 10 pièces défectueuses. et la probabilité d’avoir exactement
10 pièces.
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Variables aléatoires continues

Théorème central limite : Application 2

Approximation de la loi de Poisson par la loi normale

Soit X ∼ P(λ). Pour λ suffisamment grand √ (λ ≥ 20), la loi de Poisson peut


être approchée par la loi normale N (λ, λ)

Exemple

Une clinique traite en moyenne deux urgences par jour.


Quelle est la probabilité pour que la clinique traite plus de 70 urgences par
mois ?

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Variables aléatoires continues

Théorème central limite : Application 2

Approximation de la loi de Poisson par la loi normale

Soit X ∼ P(λ). Pour λ suffisamment grand √ (λ ≥ 20), la loi de Poisson peut


être approchée par la loi normale N (λ, λ)

Exemple

Une clinique traite en moyenne deux urgences par jour.


Quelle est la probabilité pour que la clinique traite plus de 70 urgences par
mois ?

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