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Oujda-
Département Management
Filière : Informatique et Gestion des Entreprises IGE
Réalisé par ;
SAIDE Mouad
HADDOUCHE Badreddine
Encadré par :
MELHAOUI Issam
1. Théorie du bien-être :
2. Définition :
2
« Selon le Larousse, le bien-être est un état lié à différents facteurs considérés de façon
séparée ou conjointe, la santé, la réussite sociale ou économique, le plaisir, la réalisation de
soi, ou encore l'harmonie avec soi-même et les autres. Le bien-être serait également un état
agréable résultant de la satisfaction des besoins du corps et du calme de l'esprit. L'état de bien-
être se conçoit sous deux aspects. Le premier aspect est le bien-être physique, qui est défini
par la sensation de bonne santé physiologique générale et d'une satisfaction des besoins
primordiaux du corps. Le deuxième aspect est le bien-être psychologique, qui est issu d'une
évaluation personnelle et subjective. Si, comme le définit l'organisme de la santé, le bien-être
est un ressenti, donc une évaluation subjective personnelle, il y a donc une part irréductible
d'individualité dans la conception du bien-être. Néanmoins, il est possible de partager des
moyens permettant d'améliorer le bien-être »2.
Pour Andrews et Withey (1976), le bien-être viendrait du fait que les individus ont une
perception de leur situation en accord avec leurs besoins, leurs valeurs ou leurs aspirations ; le
bien-être subjectif (ou hédonique) serait comme un ensemble composé à la fois d’une
évaluation cognitive et d’affects positifs et négatifs.
Pour Mondo (2016), le bien-être est un équilibre instable entre la satisfaction des
besoins matériels et la satisfaction des besoins spirituels de l’individu. Il est évalué dans
l’exercice d’une activité volontaire intellectuelle ou physique ayant vocation à produire une
réalité socio-économique.
Selon Rolland (2000), le bien-être subjectif se définit à partir de la notion de bonheur
(état de plénitude) qui s’exprime par la prédominance des affects positifs sur les affects
négatifs.
Pour Pollard et Lee (2003, p.60), « Le bien-être est un processus complexe, aux
multiples facettes, qui vise à améliorer la santé et le bien-être de la personne, qui n'a cessé
d'échapper aux tentatives des chercheurs. ».
Alors, le bien-être n’est pas une émotion, mais plutôt un sentiment qui peut s’installer
lorsqu’il y a une cohésion entre soi-même et l’extérieur. Ce n’est pas une émotion, puisque
cette dernière est généralement momentanée et peut s’accompagner des signes physiologiques
plus ou moins agréables selon l’intensité de l’émotion. Le bien- être est donc considéré
comme un sentiment, un état. Il s’installe et peut se poursuivre au fil du temps, en laissant
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Web : https://fr.linkedin.com/learning/bonheur-et-bien-etre-au-travail-serie/qu-est-ce-
que-le-bien- etre Consulté le : 05/01/2023
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généralement un sentiment de plénitude et de satisfaction tant recherchée.
Ainsi, les recherches menées au cours de la dernière décennie ont montré que si le lieu
de travail fournit aux employés les nouvelles technologies, outils et ressources nécessaires
pour effectuer leurs tâches correctement, cela limitera les conflits au sein de l'entreprise et
optimisera les capacités individuelles, Un individu qui se sent supporter peut tout accomplir et
tire une grande satisfaction de leur travail. Par contre, une personne stressée, surmenée et
anxieuse ne parvient pas à envisager les difficultés avec optimisme et à progresser dans leur
travail. Ce dernier doit être un lieu dans lequel les gens doivent se sentir bien et où ils
expriment leur joie de faire partie de cette entreprise. Et donc le succès d'une entreprise
consiste essentiellement à créer un espace qui satisfait le bien-être des salariés.
3
ACTINEO, “agitateur” des entreprises en matière de qualité de vie au bureau, source : « Panorama des
actifs français travaillant dans un bureau »
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Martin Seligman, un des fondateurs de la psychologie positive
4
créatif. L’expression de l’amour, de la gratitude, de la satisfaction, du
plaisir et de l’espoir.
5
explique Marc Benoit, directeur des ressources humaines de Danone
5
quotidiens. Cependant l’entreprise doit adopter un étique adéquat aux
principes de ses employés pour qu’ils ne se sentent pas étrangers au sein de
leur environnement du travail.
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4. L’importance du bien-être dans l’entreprise :
Dans de nombreuses entreprises, le stress et la fatigue chroniques, l'épuisement professionnel
ou l'ennui et un absentéisme élevé sont courants. Cela explique le mal être et le manque de
motivation au sein de l'entreprise.
Par conséquent, le bien-être au travail est de la plus haute importance. Et Chaque entreprise
doit le tenir en compte pour :
Augmenter la performance des salariés : selon l’étude du Harvard/MIT6 parue dans la
Harvard Business Review7, un salarié heureux est 31 % plus productif.
Permettre d’attirer les talents dans l’entreprise : selon une étude BVA8 de 2018,
« Les salariés et les nouveaux enjeux du travail », le bien-être au travail est la priorité no 1 des
salariés français (59 %), juste devant le pouvoir d’achat (58 %) et les conditions de travail (56
%). De plus en plus souvent, les conditions de travail deviennent un critère de sélection d’une
entreprise par un candidat.
Augmenter l’implication des salariés : selon la même étude MIT/Harvard, un salarié
qui se sent bien au travail sera 6 fois moins absent. L’absentéisme coûte plus de 108
milliards d’euros par an à l’économie française (source : institut Sapiens). Le bien-
être fidélise les salariés : selon cette étude, un salarié heureux est 9 fois plus loyal.
Une étude menée par le cabinet Amelio montre que la démission d’un employé et son
remplacement coûtent entre 25 % et 250 % du salaire annuel selon le niveau de
connaissances requis pour le poste.
Augmenter la rentabilité de l’entreprise : moins de charges de recrutement, moins
d’absentéisme, plus d’implication des salariés… Tout cela impacte directement la
rentabilité de l’entreprise, permet aux investissements en QVT (qualité de vie au
travail) d’être rentables et, surtout, rend leurs effets mesurables.
6
Harvard-MIT Program in Health Sciences and Technology; Fondé en 1970, le programme Harvard-
MIT en sciences et technologies de la santé (HST) est l’un des plus anciens programmes éducatifs
interdisciplinaires au monde axés sur la science médicale translationnelle et l’ingénierie.
7
4 La Harvard Business Review est une revue américaine sur le monde de l'entreprise, éditée
mensuellement depuis 1922 par Harvard Business Publishing, maison d'édition appartenant à la
Harvard Business School, école de management de l'université Harvard
8
5 Société d'études et conseil, spécialiste de l'analyse comportementale, BVA est reconnue comme
l'un des leaders les plus innovants du secteur
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Favoriser le bien-être des collaborateurs est un enjeu important pour la pérennité
des entreprises. En effet, les entreprises sont tenues à intégrer la qualité de vie au
travail à leur culture, l’organisation de la santé787 la définie comme étant « la santé
physique de la personne, son niveau d’indépendance, ses relations sociales, ses
croyances personnelles et sa relation avec les spécificités de son environnement ».
Ainsi, elle est considérée comme un vrai atout pour l’entreprise pour réduire le
turnover, motiver, impliquer, fidéliser et augmenter la productivité de ses salariés.
Cependant, pour parvenir à ces objectifs, il y a plusieurs outils à savoir :
La reconnaissance au travail : lorsque le salarié se sent reconnu, il est
plus motivé et engagé. Donc il est important de valoriser les efforts de
chaque salarié par exemple leur en rappeler régulièrement ses qualités et
ses compétences et sera grandement apprécié et lui accorder le droit à la
parole et la possibilité d’influencer les décisions.
Horaires de travail flexibles : donner la chance aux salariés de faire
leurs travails et au même temps s’occuper des engagements personnels
pour les aider à maintenir un équilibre entre leur vie professionnelle et
personnels.
Encourager la formation : tout le monde a besoin de progresser c’est
pour cela les entreprises doivent former régulièrement les salariés pour
leurs permettre d’enrichir leurs compétences et maintenir un niveau de
satisfaction élevé.
Communication ouverte : instaurer un véritable esprit d’équipe et créer
des relations sociales entre les employés en organisant des activités de
team-building et des événements fédérateurs.
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SECTION II : Revue de la littérature sur le turn-over :
1. Théorie du turn-over
Différentes théories se rapportent au Turn-Over. Selon Herzberg, il distingue deux catégories
d'inversion : les théories TOP et FLOP.
La première catégorie de facteurs apporte de la satisfaction aux employés et ils sont facteurs
de motivation dans le sens où ils incitent à faire les efforts nécessaires pour satisfaire ces
besoins. Ces facteurs de motivation sont :
les accomplissements (le travail bien fait).
la reconnaissance.
le travail en lui-même.
la responsabilité.
la promotion ou l’avancement dans la carrière.
la possibilité de développement.
La seconde catégorie de facteurs ne va pas apporter de la satisfaction mais elle peut générer
de l’insatisfaction. Ces facteurs sont donc défavorables à la motivation. Ils sont appelés
facteurs d’hygiène (en analogie au concept d’hygiène mentale) ou de maintenance. Au titre de
ces facteurs nous retrouvons :
Si cette théorie a montré ses limites, elle demeure encore l’une des principales méthodes
recommandées au manager soucieux de motiver et de fédérer ses collaborateurs.
9
1.1. Définition :
Le phénomène du roulement de la main-d’œuvre, appelé par le terme anglais « turn-over » qui
signifie la rotation de l’emploi ou le renouvellement d’emploi.
La rotation de l’emploi ou renouvellement du personnel est un indicateur décrivant le rythme
de renouvellement des effectifs dans une organisation. C’est aussi un indicateur de l’état de
santé de l’organisation, lié indirectement à l’insatisfaction des employés. Contrairement à une
idée répandue, le taux de turn-over ne prend pas en compte uniquement les démissions mais
aussi les autres formes de fins de contrat (licenciements, ruptures amiables…).
Pour cela les sciences de gestion ont entamé des analyses concernant cette rotation du
personnel à savoir des motifs de départ, des postes et lieux particulièrement affectés, des
tendances sur la durée et en comparaison avec d’autres employeurs et la fidélisation comme
étant solution de satisfaction des salariés.
On peut bien distinguer entre le roulement volontaire et le roulement involontaire du
personnel :
Le roulement volontaire ou le départ volontaire découle de la décision de l’employé de
quitter son travail afin d’avoir un autre emploi, continuer ses études, avoir d’autre
occupation comme des enfants, un déménagement… ou simplement ne pas avoir
l’envie de continuer de travailler dans son entreprise actuelle.
Le roulement involontaire ou le départ involontaire découle de la décision de
l’employeur de mettre fin au travail d’un certain employé autrement dit il le force à
quitter l’entreprise, donc c’est provoqué à l'initiative de l'employeur. Il est souvent
causé par des problèmes de performance, erreurs d’embauche, incompatibilité au sein
de l’équipe, et conflits.
2. Avantages et inconvénient :
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de travailler, d'autres visions qui peuvent inciter l'entreprise à se remettre en question et à faire
évoluer ses processus de travail. D’autre part, un départ volontaire ou non volontaire d’un
salarié que sa présence ou son travail n’est pas à la hauteur des attentes de ses supérieurs,
servira l’entreprise puisqu’elle évitera la procédure du licenciement et ses conséquences.
2.2. Inconvénients du turn-over :
Le turnover, lorsqu’il n’est pas bien géré et maitrisé par l’entreprise, il engendre des
impacts négatifs sur cette dernière. En effet, il cause non seulement d’énormes dépenses mais
donne une image dévalorisante pour l’entreprise. Un fort taux de turn-over a aussi un très fort
impact financier car en plus du coût lié au recrutement s’ajoutent le coût de formation des
salariés, les frais liés à l'intégration, les frais de non production pendant la formation sans
oublier la perte de productivité pendant une période variable selon le poste. De plus un turn-
over volontaire peut éliminer de l’entreprise des salariés talentueux que le directeur lui-même
ne peut jamais avoir l’idée de les licencier dans ce cas ces turn-over négatif pour l’entreprise
qui sera un gain pour ces concurrents, comme l’a affirmé PASCAL STOPNICKI 9, « Le
turnover serait positif si on pouvait choisir qui part ! » Ainsi, il est préférable de conserver ses
travailleurs et de chercher à les rendre performants à travers des formations.
3. Causes et conséquences du turnover :
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Le résultat obtenu doit être multiplié par 100 pour obtenir un pourcentage. Le
pourcentage du turnover varie entre 0 et 100%. En effet, l’entreprise choisi une méthode de
calcul selon les résultats qu’elle cherche à obtenir. Selon, les méthodes utilisées et les critères
retenus, les résultats peuvent varier. Pour les départs par exemple, l’entreprise a le choix
d’inclure les départs volontaires ou y inclure également les licenciements, les départs à la
retraire…
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