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LICENCE EN DROIT PREMIERE ANNEE/ SEMESTRE 1

TD D’HISTOIRE DES INSTITUTIONS DE L’EGYPTE PHARAONIQUE

THEME 1 : LES INSTITUTIONS POLITIQUES PHARAONIQUES

Documents : 1 : « Les temples jouaient un rôle très important dans la distribution des domaines
et dans la production agricole. Les particuliers disposaient des produits de la terre à plusieurs
titres : rémunérations, entretiens, train de vie, dotation funéraire. Pour cela ils jouissaient de
droits plus ou moins étendus sur les terres qui leur étaient remises percevant des revenus pour
les affecter à un but particulier (ex. : exercice d’une fonction), ou exploitant des champs à leur
profit, leur vie durant ».

Extrait (de)  Bernadette Menu: Terre et dépendance en Égypte ancienne : Recherches sur
l'histoire juridique, économique et sociale de l'ancienne Égypte, Préface de Joseph Mélèze-
Modrzejewski, p.25.

Document 2 : « Les temples ont toujours constitué des unités économiques importantes en
Egypte ancienne, mais ce rôle a été à la fois développé et réglementé durant le nouvel Empire et
particulièrement à l’époque ramesside. La détention des terres peut revêtir un caractère quasi
perpétuel lorsqu’il s’agit des champs qui composent le domaine productif d’un temple ».

Extrait (de) Histoire Comparative des Institutions Méditerranéennes et Negro Africaines,


Séraphin NENE BI, ABC, Abidjan, 2012, P.46

Bibliographiques :

GAUDEMET (J), Les Institutions de l’antiquité, Montchrestien, 4e édition, 489P.

GRIMAL (N), Histoire de l’Egypte ancienne, Fayard, Paris, 1988, 594P.

LEGRE Okou Henri, Histoire des Institutions et du Droit, Edition Lumière, Abidjan, 314P.

NENE BI Séraphin, Histoire du Droit et des Instituions Méditerranéennes et Africaines. Des


origines au début du XVIIe Siècle, Les Editions ABC, Abidjan, 2015, 529P.

Exercice : Dissertation : Les temples et le pouvoir politique en Egypte


LICENCE EN DROIT PREMIERE ANNEE/ SEMESTRE 1

TD D’HISTOIRE DES INSTITUTIONS DE L’EGYPTE PHARAONIQUE

THEME 2 : LE PHARAON

Document 1 :

Le mot « pharaon » vient de la Bible. Il fut utilisé pour la première fois par Joseph et Moïse.
Nous employons ce mot sans distinction, mais c’est un anachronisme si nous l’utilisons pour
désigner les rois égyptiens antérieurs à la XVIIIe dynastie.
Pour les Égyptiens, le pharaon, de nature à la fois divine et humaine, est la figure centrale
de l'État monarchique tant au niveau réel qu'au niveau imaginaire. Il est directement responsable
de tout ce qui se passe sur terre et se doit d'assurer la survie et le bien-être de la population…
On le voit, par son origine divine, le pharaon devient le seul interlocuteur possible entre l'univers
des dieux et celui des hommes, deux mondes étroitement liés. Fils de dieux, "dieu vivant", c'est le
premier prêtre du pays. Tout est fait pour donner de lui une image à la fois magnifique et
redoutable : on s'approche de lui avec crainte, prosterné.
Séraphin NENE BI, Histoire Comparative Des Institutions Méditerranéennes Et Negro Africaines
Des origines à la fin du moyen-âge, ABC 3è édition, 2011, pp 31-32.

Document 2 :
Le roi repousse la friche, les ennemis ; il amène la victoire et la prospérité
Suivant la palette de Nârmer, le monarque, absolu et divin, est à la fois un organisateur et
un guerrier.
La première expression textuelle du double rôle royal se trouve dans les textes des
Pyramides : « le ciel est apaisé, la terre est dans la joie, car ils ont appris que le roi mettrait Maât
à la place d’Isfet ».
Le roi amène la maât, le principe d’ordre et de vie. Le rite de l’offrande aux principaux
dieux d’une statuette figurant la déesse maât exprime l’essence même de cet aspect fondamental
de la fonction royale.
Comme Rê, le roi repousse préalablement l’isfet, qui représente le chaos, personnifié par
les adversaires.
Le roi joue un rôle primordial dans l’organisation de l’agriculture et de l’élevage. Le roi
s’approprie les prérogatives des dieux puisqu’il préside aux bienfaits de la nature en la
maîtrisant ; il affirme ainsi fortement l’aspect nourricier de sa fonction.
Le roi institue la vie ; il assure en abondance la nourriture qui entretient la vie ; enfin, il est
le garant de la maât, c’est-à-dire de l’ensemble des conditions qui font naître et qui renouvellent
la vie…
Pour les Égyptiens, le monde est composé d'un ensemble d'entités personnalisées, de forces
supranaturelles qui agissent sur toutes les composantes de la nature et qui s'incarnent dans la
personne du pharaon.
Il en est l'expression quotidienne, il est l'acteur principal qui peut, par des rituels effectués
dans les temples, agir sur elles. C'est donc grâce à lui que le soleil peut se lever chaque jour, que
le Nil inonde les terres à chaque crue, que les semailles et les moissons se succèdent, que la vie se
perpétue.
Il se doit de maintenir l'unification politique qui remonte aux origines de la royauté. Il est
"celui qui tient les Deux Terres dans l'étreinte de ses bras".
Ayant pour mission de maintenir Maât et de repousser les forces du mal, le pharaon se doit
de protéger son pays contre les invasions étrangères, manifestation du chaos.
C'est à lui d'arbitrer les conflits, de faire respecter les lois, les us et coutumes du pays,
d'empêcher les abus, de promulguer de nouveaux décrets quand le besoin s'en fait sentir et de
diriger l'appareil répressif.
Le roi, par l'intermédiaire de ses fonctionnaires, contrôle la richesse produite : la gestion et
la répartition de la terre et de l'eau, l'entretien des canaux d'irrigation, la collecte et la
redistribution des divers produits et revenus du pays.
Séraphin NENE BI, Histoire Comparative Des Institutions Méditerranéennes Et Negro Africaines
Des origines à la fin du moyen-âge, ABC 3è édition, 2011, pp 32 à 35

Exercice à faire :

COMMENTAIRE DE TEXTE

Vous ferez un commentaire de texte à partir des documents proposés.

BIBLIOGRAPHIE INDICATIVE

- LEGRE Okou Henri, Cours d’Histoire Comparative des Institutions de l’Antiquité


- MENU B. Egypte pharaonique, Paris, L’Harmattan, 2004
- NENE BI Séraphin, Histoire Comparative Des Institutions Méditerranéennes Et Negro
Africaines Des origines à la fin du moyen-âge, ABC 3è édition, 718 p.
- ZAKPA K. Roland, Cours d’Histoire du Droit et des Institutions.
LICENCE EN DROIT PREMIERE ANNEE/ SEMESTRE 1

TD D’HISTOIRE DES INSTITUTIONS DE L’EGYPTE PHARAONIQUE

THEME 3 : L’ORGANISATION DE L’EGYPTE PHARAONIQUE

I. Contrôle de connaissances
1- Comment se présente l’organisation politique de l’Egypte ancienne ?
2- Quelle était l’organisation administrative ?
3- Quelles sont les personnalités qui animaient l’organisation politique ? Qu’en était-il de
l’organisation administrative ?

II. EXERCICE : Commentaire de texte

Le développement considérable de l’Etat oblige le Pharaon à se décharger de ses


prérogatives sur un certain nombre de serviteurs. Dans son entourage immédiat les serviteurs ont,
dès l’ancien empire, des fonctions nettement différenciées. D’un côté ceux qui possèdent des
titres honorifiques sans fonction aucune, ceux dont les fonctions sont purement domestiques
(perruquiers, médecins, blanchisseurs) ou culturelles (prêtres) ; d’autre part, ceux qui ont des
fonctions gouvernementales, mais ne sont en théorie que de grands commis que les textes
désignent sous les termes de « bouche », « langue », « yeux » et « oreilles » du Pharaon. Le Vizir
(Tati) se trouve à la tête de tous les services, à la fois gardien des archives royales, ministre de la
guerre, chef de la justice, du trésor et de l’agriculture. On peut dire sans exagérer qu’il gouvernait
l’Egypte pour le roi, dominant de nombreux services dirigés chacun par un chancelier et peuplés
de scribes hiérarchisés dont les fonctions sont très recherchées et qui s’attribuent le titre de « chef
des secrets » ; chef des secrets des missions secrètes, chef des secrets des choses qu’un seul
homme voit, qu’un seul homme entend, de la cour de justice, etc.
Mais vers le milieu du IIe millénaire, l’Etat égyptien s’est développé à tel point qu’un
seul homme ne suffit plus à diriger les services administratifs de l’Egypte : un gouverneur du sud
résidant à Thèbes, un gouverneur du nord, à Héliopolis, viennent s’interposer entre le
gouvernement central et les gouvernements provinciaux. De même qu’après la conquête de la
Nubie sera créée la charge de vice-roi donnant à son titulaire une liberté presque totale. C’est que
la centralisation est en réalité tempérée par les distances, accentuée par le manque de chaussées
(régulièrement inondées) et de moyens : le cheval reste un luxe et le messager emprunte le fleuve
ou fait le chemin à pied. Beaucoup d’affaires doivent donc être traitées sur place.
L’administration provinciale est basée sur la division de l’Egypte en nomes,
départements à la tête desquels se trouvent des nomarques. A l’origine « préposés au creusement
des canaux », c'est-à-dire responsables de la prospérité agricole d’une région, ils devinrent très
vite des sortes de préfets chargés de l’administration générale. Eloignés de la cour, bons
administrateurs, vivant dans l’intimité des populations, ils peuvent accroître dangereusement
leurs pouvoirs. Pour les tenir en main, des « messagers » servent d’agents de liaison entre les
services provinciaux et le bureau du Vizir.

Bernard DURAND, Histoire comparative des institutions, Nouvelles Editions Africaine,


Université de Dakar, Faculté des Sciences Economiques et Juridiques, 1983, pp. 33-34.

ANNEXES

Document :1
L’époque Thinite :
Période allant d'environ de 3185 à 2790 avant J C. This est la capitale du pays (supposée proche
d'Abydos ou de El-Kab), d'où le nom de thinite qui sera donné au deux premières dynasties.
La première dynastie instaure le pouvoir absolu en Egypte. Les rois des deux premières
dynasties mettent en place les institutions pharaoniques et imposent Horus à la tête des divinités
officielles égyptiennes. Narmer fondera la ville de Memphis qu'il entourera d'un immense mur
blanc, digue pour la protéger des crues du Nil. Cette entreprise sera poursuivie par ses
successeurs. On attribue à Narmer le partage du royaume du Delta du Nil en 16 Provinces, qu'il
ajouta à ses 22 nomes ou Provinces de Haute-Egypte. Chaque nome étant administré par un
gouverneur qui relevait de l'autorité directe de pharaon.
Aha, puis Djer, mènent des campagnes militaires contre la Nubie. La frontière entre les
deux Etats se situe au niveau de la première cataracte. Une inscription trouvée à Wadi Halfa (au
Sud de la première cataracte), atteste de la victoire de Djer sur la Nubie et de l'existence de cette
nouvelle frontière.
Les pharaons consacreront beaucoup d'énergie pour défendre leurs frontières. A l'Est, Den devra
notamment s'employer à plusieurs reprises pour protéger les ressources en minerai du Sinaï. Les
campagnes à l'Ouest du pays permettront de repousser l'ennemi libyen.
La deuxième dynastie renforce les structures du pouvoir absolu pharaonique. Perisben
transfère la capitale d'Abydos à Memphis. L'administration se met en place, aidée en cela par le
développement rapide de l'écriture. Seth remplace Horus à la tête du panthéon égyptien alors que,
dans le même temps, la divinisation du pharaon devient absolue. De ce fait, la religion occupe
une place essentielle. Le civil et le sacré fusionnent et donnent naissance à des cérémonies
uniques.
L’Egypte ancienne, http : // achoris.free.fr/Documents_pdf/, consulté le 4 janvier 2019.

Document :2
Une administration aussi étoffée peut prendre en charge tous les problèmes qui se
présentent. Ainsi l’étatisme, le dirigisme, ce que l’on a appelé le socialisme d’Etat caractérise-t-il
l’Egypte pharaonique. Toutes les initiatives viennent d’en haut aussi reflue vers le haut. On peut
avoir une illustration de ce phénomène à plusieurs niveaux.
Au niveau économique et financier, la centralisation règne partout ; le Pharaon est maître
de la terre et de tout l’appareil de production, et sous le moyen empire cette conception s’étendra
aux métiers et à toutes les fonctions. C’est donc lui (et l’administration) qui distribue les postes,
détermine les récoltes, fixe la production : comme le dit un texte de la IVe dynastie, c’est le
Pharaon « qui préside aux provisions alimentaires de tous les vivants »…
Au niveau de la justice se retrouve une centralisation identique. Le roi, source de la loi,
doit aussi la faire applique ; juger est un de ses attributs essentiels, mais il délègue cette fonction
au Tati qui a donc juridiction sur tout le pays par l’intermédiaire de la cour qu’il préside. En effet,
les tribunaux locaux ne sont pas des tribunaux de première instance mais de simples auxiliaires,
aidant la cour centrale dans ses investigations sur place et chargés très certainement, une fois la
décision prise, des détails d’exécution.
Bernard DURAND, Histoire comparative des institutions, Nouvelles Editions
Africaine, Université de Dakar, Faculté des Sciences Economiques et Juridiques, 1983, pp.
34-35.

BIBLIOGRAPHIE INDICATIVE

- DURAND Bernard, Histoire comparative des institutions, Nouvelles Editions Africaine,


Université de Dakar, Faculté des Sciences Economiques et Juridiques, 1983, pp. 30-35.
- L’Egypte ancienne, http : // achoris.free.fr/Documents_pdf/
- GUIHOU Nadine, PEYRE Janice, La mythologie égyptienne, Paris, Marabout (Hachette
Livre), 2006.
- HUSSON (G.), VALBELLE (D.), « L’État et les institutions en Égypte. Des premiers
pharaons aux empereurs romains », Armand Colin Éditeur, Paris, 1992.
- LEGRE Okou Henri, Histoire des institutions et du droit, Edition Lumière, Abidjan,
2011.
- NENE BI Séraphin, Histoire du droit et des institutions Méditerranéennes et Africaines.
Des origines au début du XVIIIème siècle, Les éditions ABC, Abidjan, 2018.
LICENCE EN DROIT PREMIERE ANNEE/ SEMESTRE 1

TD D’HISTOIRE DES INSTITUTIONS DE L’EGYPTE PHARAONIQUE

Thème 4 : LE DROIT ET SES SOURCES EN EGYPTE PHARAONIQUE

I. Contrôle de connaissance
1- Qu’est-ce que le droit ?
2- Citez des sources du droit de l’Égypte ancienne.
3- Situez dans le temps et dans l’espace l’Egypte pharaonique.
4- La typologie des lois égyptiennes.

II. EXERCICE : DISSERTATION

La personnalité des lois en Egypte.

ANNEXES

Document1
« Les lois de l’Egypte ancienne paraissent se diviser en deux groupes. Le premier est celui
des lois proprement dites, entendues au sens large de normes destinées l’administration,
l’économie ou la justice du pays. Le second, couramment désigné sous le nom de « decrtes
royaux » semble l’expression d’un pouvoir règlementaire, autant d’ordres ou de faveurs, destinés
soit à un individu en particulier, soit à pérenniser telle ou telle institution. » NENE BI Séraphin,
Histoire du droit et des institutions Méditerranéennes et Africaines. Des origines au début du
XVIIIème siècle, Les éditions ABC, Abidjan, 2018, p. 208.

Document 2
« C’est à partir d’une diversité de sources tels les statutaires papyrus législatifs, les bas-
reliefs, les légendes que s’est reconstituée l’histoire du droit égyptien. » LEGRE Okou Henri,
Histoire des institutions et du droit, Edition Lumière, Abidjan, 2011, p. 91.

Document 3
« (…) Cependant, semble-t-il, une autre motivation explique également l’invention de la
personnalité des lois : Traduire l’interférence entre la culture religieuse et le droit. ». Ibid, p. 93.
BIBLIOGRAPHIE INDICATIVE

- GAUDEMET (J.), Les institutions de l’Antiquité, Montchrestien, 4e édition, Paris


- GRIMAL Nicolas, Histoire de l’Égypte ancienne, Librairie Arthème Fayard, France,
2008.
- GUIHOU Nadine, PEYRE Janice, La mythologie égyptienne, Paris, Marabout (Hachette
Livre), 2006.
- HUSSON (G.), VALBELLE (D.), « L’État et les institutions en Égypte. Des premiers
pharaons aux empereurs romains », Armand Colin Éditeur, Paris, 1992.
- LEGRE Okou Henri, Histoire des institutions et du droit, Edition Lumière, Abidjan,
2011.
- NENE BI Séraphin, Histoire du droit et des institutions Méditerranéennes et Africaines.
Des origines au début du XVIIIème siècle, Les éditions ABC, Abidjan, 2018.

I-
LICENCE EN DROIT PREMIERE ANNEE/ SEMESTRE 1

TD D’HISTOIRE DES INSTITUTIONS DE L’EGYPTE PHARAONIQUE

THEME 5: Les institutions politiques traditionnelles africaines : Les sociétés anétatiques


(les anarchies) et les sociétés à pouvoir politique institutionnalisé

Questions de cours :
1- Qu’est-ce qu’une société anétatique ? Quels sont les éléments qui la caractérisent ?
2- Quels sont les critères de leur organisation ?
3- Définissez la société à pouvoir politique institutionnalisé. Quels sont les éléments qui la
caractérisent ?
4- Quelle est l’étendue du pourvoir royal ?
5- Relativement à la société considérée, les pouvoirs du chef sont-ils sont limitent ?

Exercice : Dissertation
L’organisation politique dans les sociétés africaines.

Document 1 : « L’anarchie suivant l’étymologie grecque, c’est l’absence de commandement. Ce


système politique se rencontre en Afrique noire chez des peuples où n’existent pas
d’organisations politiques étendues, mais seulement des groupements sociaux ayant pour base la
famille, la religion, les associations. »
Extrait (de) L’EVEIL POLITIQUE AFRICAIN d’Hubert DESCHAMPS (Professeur à l’Institut
d’Ethnologie et à l’Institut d’Etudes politiques de l’Université de Paris), Presses Universitaires de
France, 1962, p.13.

Document 2 : « La chefferie est un groupement de familles étendues autour d’un chef qui est soit
un membre de la famille la plus anciennement établie dans le pays, soit un personnage religieux.
La famille et les associations subsistent et contrebalancent plus ou moins le pouvoir du chef et de
sa cour (…) Un Conseil placé auprès du chef est composé de membres des principales familles »
Extrait (de) L’EVEIL POLITIQUE AFRICAIN d’Hubert DESCHAMPS (Professeur à l’Institut
d’Ethnologie et à l’Institut d’Etudes politiques de l’Université de Paris), Presses Universitaires de
France, 1962, pp.22-23

BIBLIOGRAPHIE INDICATIVE

- BACHELET (Michel), sources du droit en Afrique noire in revue juridique et politique de


l’union française, 1966
- DURAND (Bernard), Histoire comparative des Institutions, Abidjan-Dakar, NEA, 1983
- DESCHAMPS (Hubert), L’EVEIL POLITIQUE AFRICAIN, Presses Universitaires de
France, 1952, p.13.

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