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MANUTENTION ET TRANSITIQUE

Définition

TRANSITIQUE
la Transitique représente l’ensemble
des opérations de transfert
automatique de matières, de
produits et d’informations.

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MANUTENTION ET TRANSITIQUE

Champ d’action Résultats


L’action de la TRANSITIQUE s’inscrit dans la logistique générale de
l’entreprise et prend en compte l’implantation des flux du processus • Optimiser les flux de production et
de fabrication depuis la réception jusqu’à l’expédition en traitant la
circulation des :
d’entreposage en continu
• Matières premières • Conserver la traçabilité
• Outillage
• En cours, produits semi-finis • Gérer automatiquement les stocks et les
• Produits finis expéditions
• Déchets
• Documents
• Connaître en temps réel les données de
production et d’entreposage

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MANUTENTION ET TRANSITIQUE

Pourquoi automatiser un entrepôt


Éliminer les risques d’erreurs
En utilisant un réseau de capteurs tout au long de
la ligne de production et d’entreposage :
• On détecte les défauts au plus tôt, avant
d’apporter d’inutiles valeurs ajoutées au produit.
• On donne accès à des points de contrôles
automatiques, précis et permanents.
• Les résultats de chaque étape peuvent être
sauvegardés pour la traçabilité du process.
• Le process peut être contrôlé à partir de
plusieurs postes installés dans l’usine ou à
l’entrepôt.
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Pourquoi on n’investit pas dans Equipements d’automatisation


l’automatisation adoptés

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Les véhicules autoguidés


(VAG) AGV

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véhicules autoguidés (VAG) technologies de guidage


• Les chariots sans conducteur sont des véhicules Des différentes technologies de guidage, on retiendra deux
autoguidés (VAG) utilisés, dans l’industrie, pour principes :
transporter des charges isolées d’un endroit à un autre. • le premier apparu à l’origine est le filoguidage. Le VAG
• Par opposition au transport de masse (convoyage par suit le champ magnétique émis par un fil électrique placé
exemple), les VAG n’ont que rarement des zones de dans le sol ;
circulation spécifiques. Le passage des personnes et des • le second, depuis 15 ans environ, utilise un système à
chariots traditionnels est ainsi toujours possible. balayage laser permettant au VAG de se localiser, il peut
• Ils sont apparus dans les années 1950, toutefois la ainsi effectuer des trajectoires programmées.
technologie de l’époque ne permettait pas d’avoir une • Il est à noter que le terme filoguidé est souvent employé
fiabilité satisfaisante. pour qualifier un chariot sans conducteur étant donné
• La fiabilité actuelle de la technologie et la puissance de l’antériorité de cette technique.
l’informatique les placent au rang de systèmes pratiques • Le sigle VAG (véhicules autoguidés) sera utilisé dans
et rentables. le cours au lieu du sigle AGV (Automated Guided
Vehicule) que l’on rencontre dans la littérature anglo-
saxonne.
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Systèmes de guidage
Optoguidage
1. Filoguidage
• La technologie du filoguidage est la • Au lieu de placer un fil dans le sol, on peint sur le sol
technique la plus ancienne.
une bande contrastée. Les capteurs utilisés permettent
• Cette technique est encore très
de détecter la bande et de la localiser afin de maintenir
employée pour sa fiabilité et sa
robustesse éprouvée. le VAG centré sur celle-ci.
• Le principe consiste à placer un fil • Des marques latérales au sol permettent au VAG de
électrique au fond d’une saignée savoir qu’un aiguillage est en vue.
pratiquée dans le sol. • L’optoguidage s’apparente un peu au filoguidage.
• Le circuit filaire connecté à un Toutefois si ce dernier peut être mis en défaut par
générateur émet ainsi un champ coupure du fil, l’optoguidage nécessite d’avoir un
magnétique le long du fil. C’est ce environnement propre sinon le contraste de la bande
champ que le capteur de guidage
utilisera pour asservir le moteur de disparaît et le suivi de trajectoire devient délicat.
direction du VAG.
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MANUTENTION ET TRANSITIQUE

Grande autonomie et recalage Cibles laser


ponctuel • Le VAG est équipé d’un capteur
à balayage laser. Ce balayage
• Les techniques précédentes utilisent un principe
de suivi permanent, c’est-à-dire que le VAG suit dans le plan horizontal scrute
constamment (ou presque) son guide. les 360°. Il détecte la position angulaire, voire
• Dans le principe de grande autonomie, le VAG même la distance, des cibles. À chaque rotation
est équipé de capteurs précis lui permettant du capteur (quelques tours par seconde), la
d’exécuter des trajectoires mathématiques mesure de la position est réalisée.
précises. • Cette détermination de la position peut se faire
• Des erreurs de glissement notamment font que car toutes les cibles ont été préalablement
tôt ou tard le VAG dérive. Aussi un recalage de localisées avec précision.
temps en temps lui permet de corriger ses • Cette technique est très prometteuse dans la
erreurs. mesure où elle permet d’avoir un calage
permanent.
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Types de chariots Chariot à plateau élévateur


• Ce type de VAG est l’un des plus anciens. En effet ce
chariot se glisse sous un support, lève son plateau et
part ainsi avec sa charge. C’est un système très simple et
• Chariot à plateau élevateur, robuste.
• Chariot à convoyeur, • Il est encore employé en chambre froide asocié au
stockage à palettiers mobiles.
• Transpalette et gerbeur, • Une contrainte à prendre en compte: ne pas avoir une
palette plus large que le chariot. Cette contrainte est liée
• Chariot à fourche en porte-à-faux, à la sécurité (cf. 5.2 norme NF EN 1525).

•…

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Transpalette et gerbeur
Chariots à convoyeur
• Le transpalette est le VAG passe
• Le chariot à convoyeur porté est le partout pour la prise et la dépose
plus simple après le chariot à plateau au sol.
élévateur.
• Ce chariot accoste latéralement la
• Il est couramment équipé d’un
base de prise ou de dépose. Aucune timon comme les transpalettes
trajectoire particulière n’est électriques manuels.
nécessaire pour accéder au poste de
travail. • La fourche qu’il possède permet
• Ce chariot est l’un des plus rapides les prises de palette dans un
en transfert, grand nombre de situations.
• Ce type de chariot est le plus utilisé
dans les grandes norias de chariots.
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Chariot à fourche en Systèmes de sécurité


porte-à-faux • Les VAG, comme toute machine, doivent disposer
• Le chariot à fourche en porte-à-faux est le VAG d’un système d’arrêt d’urgence. Ce dispositif,
polyvalent par excellence. Il est équipé d’un mât actionné par des boutons « coup de poing »,
et d’un tablier portefourche lui permettant de arrête les mouvements du VAG.
prendre et déposer dans presque toutes les • le VAG doit disposer d’un système d’arrêt sur
situations: détection d’un obstacle ou d’une personne. Ce
– au sol ; dispositif, appelé communément bouclier de
– dans un rack ; sécurité, peut être, contrairement à l’arrêt
– sur une base ; d’urgence, automatiquement réarmé par simple
– sur un quai, etc. disparition de l’obstacle ou de la personne.
• Il peut également « gerber », c’est-à-dire poser • Deux grands principes de boucliers sont utilisés.
les palettes les unes sur les autres.
– Le premier est celui formé par une feuille
• Ce type de chariot est idéal pour les installations déformable associée à des capteurs. Le fait
hétérogènes, cependant, les cadences de cet
appareil seront bien moindre qu’un chariot à d’entrer en contact avec cette feuille souple
déclenche l’arrêt du VAG.
convoyeur par exemple.
– Le second principe utilise un appareil à balayage
• Ce type de chariot est plus sophistiqué que les laser qui scrute, dans un plan horizontal, les
autres ce qui se traduit bien sûr par un surcoût.
obstacles éventuels.
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LES TRANSSTOCKEURS

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Transstockeurs
Domaines d’applications
• Intermédiaires entre le stockage et les
activités de préparation de commandes • Apparu simultanément au milieu des années 1960
en Suisse, en Allemagne et aux États-Unis, les
ou de production, ils peuvent transstockeurs sont à considérer dans leur
manutentionner des palettes, environnement : celui du stockage et de la
conteneurs, bacs, tiroirs, etc. préparation de commande.
• L’utilisation de transstockeurs • les principales applications :
– le stockage (la mise en stock, la sortie de stock);
intervient dans le cadre d’un effort de – la préparation de commandes (picking).
rationalisation des outils de production • Les transstockeurs sont donc une partie de la
et de distribution. Combinés à un chaîne logistique pilotée par le système
système de pilotage efficace, ils d’information
apportent des avantages qui • Appelés RBG (regalbedienungsgerät : machine à
permettent une augmentation de servir les casiers) en allemand, S/R Machine
(Storage and Retrieval machine : machine à
productivité, de performance et de stocker et déstocker) en américain,
qualité.
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Transstockeurs à
Typologie
mâts verticaux
les transstockeurs (abréviation TK) sont de trois
types ; le plus courant est le type « mât vertical » • Il existe deux familles principales de
(95 % des installations). transstockeurs à mâts verticaux :
Mât vertical – transstockeurs pour charges légères (AKL
• Un châssis roulant permet la translation en « X », en allemand et Miniload en anglais) ;
il supporte un ou deux mâts vertical(aux) le long – transstockeurs pour palettes.
duquel(desquels) se déplace une plate-forme de • D’autres applications spécifiques ont vu le
levage permettant la translation en « Y ». Cette jour pour s’adapter aux dimensions des
plate-forme est enfin équipée d’un système de
charges, mais également aux besoins en
dépose et reprise de charges en « Z ».
fonctionnalités de préparation de commande.
• Ce transstockeur se déplace dans une allée qui
sépare deux rayonnages. • VIDEO1 VIDEO 2
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Transstockeurs type charges légères


Transstockeurs
et Transstockeurs type palettes
Transstockeurs type Miniload, AKL ou charges
manuels
légères

• L’ensemble des charges transportées est inférieur • Il s’agit de transstockeurs de type palettes prévus pour
à 250 kg. le contrôle manuel avec opérateur embarqué.
• Le transstockeur est alors de construction légère, • L’opérateur assure les fonctions de mise en stock et de
les vitesses et les accélérations peuvent atteindre
de grandes valeurs, assurant un nombre très reprise de stock, de préparation de commande
élevé de rotations. • Suivant le cas, l’opérateur peut être guidé par un
bordereau (liste papier) ou par terminal radio fréquence;
Transstockeurs type palettes
• c’est alors à lui de positionner le transstockeur et
• L’ensemble (unité de transport, éventuellement d’actionner les mécanismes de préhension.
une cabine et un opérateur) est au minimum de • À l’extrémité de l’allée, le TK peut déposer latéralement
300 kg, atteignant en standard 1 500 à 2 000 kg
pour une palette, 3 000 kg pour deux palettes. à droite ou à gauche les marchandises préparées sur les
Les vitesses et les accélérations sont modérées tables de dépose.
(inférieures à celles du type AKL).
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Transstockeurs automatiques
Dans de grand nombre d’applications la fonction préparation
de commande a été dissociée de la fonction stockage.
• Il a ainsi été possible d’augmenter considérablement les
vitesses, les accélérations et les hauteurs avec les
avantages qui en découlent en termes de capacité de
stockage et de flux.
LA PALETTISATION
• La fonction stockage est assurée par des transstockeurs
automatiques.
• Les applications sont nombreuses :
– stockage de palettes de produits finis ;
– stockage de bacs ;
– stockage de cartons ;
– stockage de tiroirs ;
– stockage de charges longues ;
– stockage sous températures dirigées (réfrigérée ou négatives).
• Le transstockeur assure aussi directement le picking ou au
minimum le réapprovisionnement des phases de picking :
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La palettisation Palettiseurs
• Elle fait partie des systèmes de manutention qui se sont le
plus développés au cours des trois dernières décennies.
• Elle consiste à grouper un certain nombre de colis sur un • Se sont apparus d’abord sur le marché des
support : la palette; l’opération de groupage est faite par appareils de palettisation, semi-
un palettiseur.
• Au début, les colis étaient mis à la main sur les palettes; automatiques, dans lesquels l’opérateur
– les postes de palettisation étaient manuels doit effectuer un travail de rangement ou
– étudiés de façon que les opérateurs aient un minimum un travail de commande de mécanisme,
de mouvements à effectuer pour leur permettre de
bons rendements. puis complètement automatiques, c’est à
– Mais très vite, il a fallu aménager ces postes pour les dire pouvant travailler sans la présence
rendre moins pénibles et améliorer les conditions de
travail. d’un opérateur.

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Calcul des schémas de palettisation


La palettée Méthode directe
• La palettée est le chargement de la palette, c’est-à-dire
l’ensemble des colis déposés sur la palette. • Soient a et b ( a x b) (a>b)les dimensions de base des
• Les colis à manutentionner sont, en général : colis, P et p ( P x p) (P > p) les dimensions de base de la
palette. On construit un tableau avec :
– des casiers en bois (en voie de disparition) ;
– sur la première ligne tous les multiples de a jusqu’à la
– des caisses en plastique à emboîtage droit ou à emboîtage valeur P ;
permettant de les imbriquer ;
– des cartons ; – sur la première colonne tous les multiples de b jusqu’à
la valeur P;
– des colis sous film rétractable ;
– des packs ;
– dans les autres colonnes la somme du premier nombre
de la colonne avec le premier nombre de chaque
– des fûts ; ligne, jusqu’à la valeur P.
– des bouteilles ;
– Il faut ensuite composer les différentes combinaisons de
– des sacs ; longueur a et de largeur b, qui permettent d’obtenir à la
– etc. fois P et p et choisir, s’il y en a plusieurs, la
configuration qui convient le mieux.
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MANUTENTION ET TRANSITIQUE

Exemple
une palette 1 000 x 1 200 ( P = 1 200 et p = 1 Méthode comparative
000 mm) et des colis de 400 x 200 (a=400
et b = 200 mm), • Sachant que la surface de la palette est :
• on voit (tableau 1) qu’il est possible de S = Pp,
combiner les longueurs et les largeurs des
colis de quatre façons différentes pour • et que la surface d’un colis est :
arriver à 1 200 mm :
s = ab,
– 6 largeurs ( B) ;
– 4 largeurs de 1 longueur ( D) ; • on obtient la quantité maximale n de colis qui puisse être
– 2 largeurs et 2 longueurs ( F) ; disposée sur une couche par :
– 3 longueurs ( G) n = S/s.
• et de trois façons différentes pour arriver à • En se reportant à la figure 2, il est commode de
1 000 mm : chercher dans le lot de schémas de n colis et moins par
– 5 largeurs ( A) ; couche, celui qui convient le mieux aux dimensions du
– 3 largeurs et 1 longueur ( C) ; colis par rapport à celles de la palette.
– 2 longueurs et 1 largeur ( E). • Ces schémas peuvent en outre être codifiés et entrés en
• En composant les formations B, D, F et G instruction à un robot de palettisation.
avec A, C, et E, on obtient les
configurations ci-contre.
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Méthode graphique

• Cette méthode permet d’obtenir les combinaisons de


longueurs et de largeurs de colis à l’aide d’un diagramme (le
Palett-o-graf de Fenwick) qui est l’équivalent graphique du
tableau 1.
• Le diagramme est obtenu en quadrillant un graphique d’axes
O x y par les verticales x = a, x = 2 a, x = 3 a, etc., et les
horizontales y = b, y = 2 b, etc., et en traçant les droites x +
y = P et x + y = p.
• Les noeuds du quadrillage situés sur ces droites, ou qui s’en
rapprochent le plus, correspondent aux formations les plus
favorables.
• La figure ci-contre représente le même exemple que le
tableau 1 et aboutit aux mêmes solutions.
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Logiciel informatique Technologie des palettiseurs


Classification
• De nombreux logiciels de calcul de schéma de palettisation
existent.
• Ils sont opérationnels à l’aide d’un micro-ordinateur PC soit • il existe des familles de palettiseurs pour
intégrés au palettiseur, soit indépendants. des colis de formes et de masses
Il y a deux principes de logiciels :
• en base de données : en introduisant les dimensions des similaires, qui sont classées selon que
colis et des palettes, le logiciel propose les schémas de
palettisation qu’il possède en mémoire selon la méthode
l’unité de transfert est le colis (ou la
graphique; seuls les plans en mémoire peuvent être charge unitaire), la rangée, la pile, la
proposés ;
• avec un algorithme : après introduction des dimensions multipile ou la couche.
des colis et des palettes, le logiciel propose des schémas.
Le nombre de colis, les dimensions des colis et des palettes
étant illimités, les possibilités des dispositions des schémas
sont nombreuses.
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Palettiseurs dont l’unité de Organes de préparation des couches


Préparation semi-automatique
transfert est la couche
• Dans ce cas, c’est un opérateur qui prépare les colis sur
• Ils représentent un gros pourcentage de la une table à billes, à rouleaux ou à galets, pour en
constituer une couche qu’il faut transférer
vente des palettiseurs, mécaniquement dans le mécanisme d’empilage.
• Le déclenchement du transfert de la couche est un ordre
• Un palettiseur de cette classe est toujours qui vient de l’opérateur et qui enclenche l’automatisme
du cycle d’empilage.
composé d’un mécanisme de préparation • En outre, l’opérateur dispose d’un système de
des couches et d’un mécanisme d’empilage. commande pour arrêter ou mettre en route le
transporteur à courroie qui se trouve en amont de son
poste, de façon à lui distribuer les colis.
• Selon le débit à réaliser, il existe plusieurs systèmes de
préparation.

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L’opérateur prépare sa couche directement


dans le système d’empilage.

Ce premier système simplifie l’appareil mais


limite le débit du fait que le temps de
préparation s’ajoute au temps d’empilage.
Dans ce cas, un opérateur d’habileté
moyenne peut assurer un débit de l’ordre
de 1100 colis par heure pour des colis de
20 kg, à raison de 10 colis par couche.

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L’opérateur prépare sa couche sur une table à Préparation automatique


rouleaux indépendante du système d’empilage,
les colis qui arrivent de façon aléatoire sont écartés
systématiquement sur un convoyeur ayant deux bandes à
Ce second système rend l’appareil plus vitesses différentielles, et sont distribués un à un sur un
performant et permet de préparer la dispositif qui les laisse dans le sens où ils sont, ou bien qui
les retourne de 90°: c’est le programmateur
couche pendant que le mécanisme mécanique.
d’empilage fonctionne. Dans ce cas, le
débit d’un opérateur d’habileté moyenne
devient: 1900 colis par heure pour des
colis de 20 kg, à raison de 10 colis par
couche.

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Préparation automatique .. suite


VIDEO
• Lorsque ces colis ont été programmés, c’est-à-dire qu’ils
sont dans une suite ordonnée de colis en long et en
travers, ils sont regroupés en rangées. celles-ci sont
transférées pour constituer une couche.
• Tous ces comptages, ces positionnements, ces transferts
sont automatiques. Ils sont commandés ou contrôlés
par cellule photoélectrique ou contacts de présence
ou de proximité.
• De même que pour l’appareil semi-automatique, cette
préparation de colis peut être faite soit sur une table à
rouleaux faisant partie du système d’empilage, soit,
pour rendre l’appareil plus performant, sur une table
indépendante du système d’empilage, ce qui permet
de préparer la couche pendant que le mécanisme
d’empilage fonctionne.

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Le débit Organes de préparation du volume


Il est donné par les formules suivantes : Organes d’empilage par le dessus
• Débit pour un appareil sans table de préparation
indépendante: depuis le haut
Le débit de l’ordre de 1300 colis par heure pour des
• Dans ce système, les couches préparées se
colis de 20 kg, à raison de 10 colis par couche. trouvent à environ 2,5 m du sol, sur une
table qui va et vient.
• Débit pour un appareil avec table de préparation
indépendante: • Un ascenseur amène la palette en dessous,
puis la fait descendre par paliers.
Le débit de l’ordre de 2400 colis par heure pour des
colis de 20 kg, à raison de 10 colis par couche. • L’effacement de la table qui va et vient
permet l’empilage.
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…suite …suite
• Ce système de montée et descente du plateau peut être constitué
notamment : • Le cycle d’empilage d’une couche avec ces
– par quatre chaînes avec commande mécanique (figure a) ; automatismes peut descendre à 9 s, ce qui permet
– par un vérin hydraulique central (figure b).
• La table qui va et vient peut être en une partie, correspondant à la de faire 300 couches par heure, soit des débits de
surface de la couche, ou bien, pour des appareils plus performants, en 3 000 colis par heure pour des couches de 10 colis.
deux parties.

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Organes d’empilage par le dessus


depuis le sol VIDEO
• Dans ce système, les couches préparées se
trouvent à environ 0,8 à 1,2 m du sol, sur une
table constituée :
– soit par une grande tôle,
– soit par des rouleaux.
• Cette table peut monter et descendre, et se
translater dans un plan horizontal.
• Ainsi, l’empilage se fait en montant la table, en
la translatant au-dessus de la palette, en la
descendant sur la palette, puis en descendant
une butée de couche tout en retirant la table
pour permettre l’empilage.
• La cadence est de 180 couches par heure
environ.
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Organes d’empilage par le dessous Exemples


• Dans ce système, les couches préparées sur une table de un système à simple fourche
préparation se trouvent à 0,8 ou 1,2 m du sol et sont s’escamotant d’un seul côté (figure
empilées en glissant des dents de fourche entre les rouleaux a);
de cette table, et en soulevant la couche à l’aide de ces
dents. un système à double demi-fourche vis-à-
• La couche est ainsi maintenue en hauteur sans être vis, s’escamotant symétriquement
serrée. Il est alors possible d’introduire une seconde couche (figure b) ;
par en dessous. un système à double fourche
• Les dents de la fourche se trouvent donc entre les deux s’escamotant à des hauteurs
couches. Elles sont alors retirées. différentes (figure c).
• Les deux couches se trouvent empilées, et les dents de la Ce dernier système peut atteindre un
fourche viennent se réintroduire entre les rouleaux et débit de 500 couches par heure en
remontent l’ensemble. assemblant deux fourches en
• L’opération se reproduit ainsi de suite, jusqu’à la fin de la opposition : pendant que l’une des
palettée. fourches se retire entre le premier et
• La palette nue est introduite en dernier. le second étage, l’autre fourche
• La cadence est de l’ordre de 260 couches par heure. s’introduit entre les rouleaux.
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MANUTENTION ET TRANSITIQUE

Palettiseurs dont l’unité de


transfert est le colis
• Ces appareils sont en général des robots de • Il peut prendre, à chaque
palettisation. Nous décrivons l’un d’entre eux mouvement, un ou plusieurs
appelé Robopal. colis (dans la limite de la masse
citée), à la convenance des
• Il est constitué d’une main qui peut prendre un ou schémas de palettisation, pour
deux colis. Cette main, qui est interchangeable, réaliser des débits importants.
est reliée à un cerveau programmé pour la faire • Cet appareil a un caractère
déplacer en x, y, z et q, selon quatre degrés de universel. Il est aussi souple
liberté, afin de prendre les colis en un point défini qu’un homme, c’est-à-dire qu’il
et venir les déposer sur la palette ou sur les peut faire tous les schémas
autres colis, en un point programmé, pour possibles.
constituer la palettée. • Les mains peuvent être
interchangeables et adaptables
• La capacité de la main est variable : soit 15 kg, à tous les types de colis. Tous
soit 50 kg. les mouvements sont robotisés.

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MANUTENTION ET TRANSITIQUE

Choix entre les divers types


de palettiseurs Dépileurs-empileurs
• Selon la production à palettiser, le choix peut être très
de palettes nues
différent.
• Si la production est toujours avec des colis • Ces appareils, ne font pas nécessairement partie
identiques, le choix se fera sur un débit important, intégrante des palettiseurs et des dépalettiseurs. C’est
donc vers des palettiseurs par couches pouvant faire 300 pourquoi ils ont été classés séparément.
à 400 voire 500 couches par heure. • La classification est la suivante :
• Si la production change de temps en temps avec – dépileur mono-position avec dépilage par le dessous;
des colis différents, le choix se fera sur des débits – empileur mono-position avec empilage par le
moyens de 150 à 300 couches par heure avec le plus dessous;
possible de réglages automatiques. – dépileur-empileur mono-position avec dépilage et
• Si la production change fréquemment, les lignes de empilage par le dessous;
conditionnement doivent être flexibles et s’adapter – dépileur-empileur dit aérien multi-positions avec
rapidement aux nouveaux produits ; les débits seront dépilage et/ou empilage par le dessus.
donc plus faibles et l’on s’oriente vers des robots. Il est
toujours possible de prévoir plusieurs palettiseurs en • On trouve donc deux principes différents.
bout d’une ligne de conditionnement.
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MANUTENTION ET TRANSITIQUE

Système mono-position à dépilage


et empilage par le dessous Système multiposition aérien
• Ces appareils empilent et dépilent par • Les appareils aérien consistent en
le dessous, une pince automatique de
• c’est-à-dire que, par exemple une palettes nues se déplaçant
fourche monte, soulève la pile de comme un pont roulant à 3 ou 4
palettes nues, celle-ci étant m de hauteur, munie d’un
maintenue en hauteur par quatre programme permettant de
taquets. Lorsque la fourche maintient prendre des palettes à des
la pile de palettes nues, les taquets emplacements déterminés, en
s’écartent. prenant la palette du dessus,
• La fourche descend la pile de palettes et d’aller la porter à un
nues, et il y a un arrêt dans la emplacement déterminé ou sur
descente pour que les taquets un tas de palettes nues, sur le
viennent s’introduire dans l’avant- dessus.
dernière palette du bas. • C’est un robot qui peut gérer un
• Donc, la fourche redescend sur une parc de palettes nues de
table à rouleaux d’évacuation une dimensions différentes.
seule palette nue prête à entrer dans
leTRANSITIQUE
palettiseur. J LMARIOUH 65 TRANSITIQUE J LMARIOUH 66

Jamal LMARIOUH 33
MANUTENTION ET TRANSITIQUE

Les convoyeurs
Penser à introduire le premier convoyeur peut signifier :
• les moyens actuels ne conviennent plus par leur rendement ou par leur
prix de revient ;
• une révision ou une extension des implantations exige un processus
continu des manutentions et, en particulier, une recherche de gain de
surface par l’utilisation des volumes supérieurs (convoyeurs aériens);

LES CONVOYEURS • une remise en ordre des programmes de production, une rationalisation
des processus exigent l’emploi d’un convoyeur à cause des nouvelles
cadences à tenir ;
• l’introduction d’une machine ou d’un équipement de traitement en continu
implique le convoyeur dont on étend le rôle en amont et en aval du dit
équipement.

TRANSITIQUE J LMARIOUH 68

Jamal LMARIOUH 34
MANUTENTION ET TRANSITIQUE

ZONES D’INTERVENTION
Espace englobant l’équipement et les charges transportées, y
compris les accès et les voies d’accès intégrés a l’équipement. On y
Le convoyage des palettes
trouve :
Le sens de déplacement des
• LA ZONE DANGEREUSE. Il s’agit de toute zone située a l’intérieur ou
autour d’une machine et qui présente un risque pour la sante, la palettes définit le choix du
sécurité ou l’inégrite physique des travailleurs ; convoyeur
• LE POSTE D’OPERATION. C’est la partie de la zone d’intervention – Si la palette se déplace en
spécialement aménagée pour un ou plusieurs operateurs ; longueur le convoyage est
• LA VOIE DE SERVICE. Il s’agit de la voie de déplacement réservée au assuré par des convoyeurs à
fonctionnement ou à la maintenance du convoyeur ou d’autres rouleaux
machines;
– si la palette se déplace en
• LA VOIE DE CIRCULATION. C’est l’espace servant aux déplacements des largeur, les rouleaux ne
personnes et ne faisant pas partie de l’équipement, mais pouvant le
peuvent plus être utilisés, on
côtoyer ou le traverser ;
utilise alors les convoyeurs à
• LA ZONE DE CHARGEMENT ET DE DECHARGEMENT. Il s’agit de l’espace chaînes.
où est déposé ou dont est retiré le matériau transporté
automatiquement ou manuellement.
TRANSITIQUE J LMARIOUH 69 TRANSITIQUE J LMARIOUH 70

Jamal LMARIOUH 35
MANUTENTION ET TRANSITIQUE

… suite Convoyage des colis et des bacs


• Le convoyeur est découpé en modules ayant
chacun sa propre motorisation puisque le travail • Deux types sont fréquement
se fait souvent par accumulation. utilisés:
• Chaque module peut recevoir de trois à quatre • Convoyeur à bandes (ou à
tapis) : ils sont destinés à des
palettes.
articles légers et de formes
• Le changement de direction se fait par variables.
l’intermédiaire de tables croisés ou de tables • Convoyeurs à rouleaux : ils
tournantes demandent des charges à fond
plan et d’une certaine
dimension pour pouvoir porter
simultanément sur plusieurs
rouleaux.

TRANSITIQUE J LMARIOUH 71 TRANSITIQUE J LMARIOUH 72

Jamal LMARIOUH 36
MANUTENTION ET TRANSITIQUE

Convoyeurs aériens et au sol Convoyeurs aériens et au sol


• Les convoyeurs aériens présentent
le grand avantage de laisser le sol Les matériels plus spécialement évoqués ci-après
libre et même l’espace quand il n’y sont :
a pas de trafic.
• Par contre les charges sont • les convoyeurs aériens à simple voie;
suspendues et par conséquent
moins facilement déposées ou
• les convoyeurs aériens à double voie;
reprises. • les convoyeurs aériens entraînant des chariots
• Deux familles sont à distinguer au sol;
– Les convoyeurs à chaîne ou à câble :
bien adaptés aux trafics denses • les convoyeurs au sol;
– Les chariots automoteurs : distances
importantes avec des parcours • les convoyeurs monorail à chariots électrifiés.
complexes.

TRANSITIQUE J LMARIOUH 73 TRANSITIQUE J LMARIOUH 74

Jamal LMARIOUH 37
MANUTENTION ET TRANSITIQUE

les convoyeurs aériens à simple voie


Construction
• L’ensemble est suspendu soit
directement aux structures du
bâtiment, soit à des potences.
Sur ce schéma très général, les
• Ils sont constitués par un rail formant un circuit fermé variantes d’exécution sont
porteur de petits chariots mobiles ou trolleys reliés entre nombreuses :
eux par un câble ou plus souvent par une chaîne. – le rail en profilé laminé ou filé, le
• Les charges à transporter sont accrochées ou posées plus souvent en I sur les ailes
sur des plateaux ou portoirs solidaires des trolleys
mobiles du convoyeur. inférieures duquel roulent les
• Le câble ou la chaîne sont tractés par un ou plusieurs trolleys avec la chaîne ou le câble
groupes moteurs. au-dessous;
• Le circuit comporte généralement des changements de – le rail tubulaire en profil creux, à
direction dans les plans horizontal et vertical. l’intérieur duquel roulent les
• Le déplacement est continu dans un seul sens, trolleys avec la chaîne ou le câble
quelquefois à marche pas à pas. au-dessous.
TRANSITIQUE J LMARIOUH 75 TRANSITIQUE J LMARIOUH 76

Jamal LMARIOUH 38
MANUTENTION ET TRANSITIQUE

les convoyeurs aériens à double voie les convoyeurs aériens entraînant


• Variante du convoyeur à simple voie, ce type d’appareil a donné à la
manutention continue par circuits aériens des possibilités presque
des chariots au sol
innombrables d’automatismes.
• Maintes usines d’automobiles utilisent plus de 100 km de convoyeurs
dont la plupart sont de type Power and Free.
• Le principe est toujours à peu près le même, mais il y a présence de
deux voies, une supporte la chaîne et l’autre supporte les chariots.
• Les chaînes sont animées d’un mouvement continu,
• Les charges roulantes sont entraînées par des taquets ou poussoirs,
ces derniers peuvent s’effacer permettant aux charges de se
désolidariser de la chaîne.

TRANSITIQUE J LMARIOUH 77 TRANSITIQUE J LMARIOUH 78

Jamal LMARIOUH 39
MANUTENTION ET TRANSITIQUE

les convoyeurs au sol les convoyeurs monorail à chariots


électrifiés

TRANSITIQUE J LMARIOUH 79 TRANSITIQUE J LMARIOUH 80

Jamal LMARIOUH 40
MANUTENTION ET TRANSITIQUE

TRANSITIQUE J LMARIOUH 81 TRANSITIQUE J LMARIOUH 82

Jamal LMARIOUH 41
MANUTENTION ET TRANSITIQUE

TRANSITIQUE J LMARIOUH 83 TRANSITIQUE J LMARIOUH 84

Jamal LMARIOUH 42
MANUTENTION ET TRANSITIQUE

Les trieurs

TRANSITIQUE J LMARIOUH 85

Jamal LMARIOUH 43
MANUTENTION ET TRANSITIQUE

Le trieur à poussoirs Le trieur à écharpes

• 1000 à 1200 colis / heure


1200 à 1600 colis / heure
87 88

Jamal LMARIOUH 44
MANUTENTION ET TRANSITIQUE

Trieur « Pop up » Le trieur à galets déviateurs

2000 à 3000 colis / heure 3000 à 4000 colis / heure


89 90

Jamal LMARIOUH 45
MANUTENTION ET TRANSITIQUE

Le trieur à taquets mobiles Trieur à


taquets
Siemens

8000 à 12000 colis / heure


91 92

Jamal LMARIOUH 46
MANUTENTION ET TRANSITIQUE

Cross Belt Cinetic Transitique


Le trieur « cross belt »

12000 à 18000 colis / heure


93 94

Jamal LMARIOUH 47
MANUTENTION ET TRANSITIQUE

Trieur à godets
Le trieur à plateaux basculants

• Cadence nominale : 12 000 godets / H


• Cadence effective dépend de plusieurs facteurs :
15000 à 22000 colis / heure – Nb introducteurs
95 96 – Mode d’identification

Jamal LMARIOUH 48
MANUTENTION ET TRANSITIQUE

Classification des manipulateurs

Bras de manipulation
et robots industriels

Source: technique de l’ingénieur


TRANSITIQUE J LMARIOUH 98

Jamal LMARIOUH 49
MANUTENTION ET TRANSITIQUE

Bras d’assistance
à la manutention
• Quand une charge est lourde, surtout
si la manipulation est répétitive, et
encore plus pour une opératrice, il
faut donner une assistance à
l’opérateur.
• Un simple palan ne peut pas suffire si
les manipulations doivent être fines
ou si le centre de gravité des charges
ne passe pas par l’axe des chaînes.
• Les bras de manutention sont donc
des machines qui supportent une
charge et permettent à l’opérateur de
la déplacer en tous sens.
• Un seul axe est motorisé : le vertical.
TRANSITIQUE J LMARIOUH 99 TRANSITIQUE J LMARIOUH 100

Jamal LMARIOUH 50
MANUTENTION ET TRANSITIQUE

Les robots
Télémanipulateurs Définition et historique
• Étymologie : le mot tchèque robota (travail).
• Comme le nom l’indique, un télémanipulateur • Définition : un robot est un système mécanique
est une machine permettant une manipulation à polyarticulé mû par des actionneurs et commandé
distance par un opérateur. par un calculateur qui est destiné à effectuer une
grande variété de tâches.
• La première application est celle où l’on veut Historique
tenir l’opérateur isolé d’un environnement
dangereux (radioactivité, produits chimiques, • 1947 : premier manipulateur électrique téléopéré.
chaleur ou froid, etc.), tout en lui permettant de • 1954 : premier robot programmable.
manipuler des objets dans ce milieu. • 1961 : apparition d'un robot sur une chaîne de
montage de General Motors.
• Mais une autre application vient des limites que • 1961 : premier robot avec contrôle en effort.
connaissent les bras de manutention : courses, • 1963 : utilisation de la vision pour commander un
vitesse ou charges. robot.

TRANSITIQUE J LMARIOUH 101 TRANSITIQUE J LMARIOUH 102

Jamal LMARIOUH 51
MANUTENTION ET TRANSITIQUE

Catégories de robots Vocabulaire de la robotique

• Robots mobiles
• Robots sous-marins
• Robots volants
• Robots humanoïdes
• Robots manipulateurs

TRANSITIQUE J LMARIOUH 103 TRANSITIQUE J LMARIOUH 104

Jamal LMARIOUH 52
MANUTENTION ET TRANSITIQUE

Caractérisation des robots Caractérisation des robots


Géométrie Volume accessible
• Robot = système mécanique poly- Volume accessible par l'outil du robot.
articulé Ce volume dépend :
– Articulation prismatique
– Articulation rotoïde
• de la géométrie du robot,
• Caractéristiques géométriques • de la longueur des segments,
– Nombre d'axes (mus par un actionneur). • du débattement des articulations (limité
– Architecture (série ou parallèle). par des butées).
– Chaînage des articulations. Exemples
– Nombre de degrés de liberté.

TRANSITIQUE J LMARIOUH 105 TRANSITIQUE J LMARIOUH 106

Jamal LMARIOUH 53
MANUTENTION ET TRANSITIQUE

Caractérisation des robots


Précision / Répétabilité/ Flexibilités

• Répétabilité : la répétabilité d'un robot


est l'erreur maximale de positionnement
répété de l'outil en tout point de son
espace de travail.
• En général, la répétabilité < 0.1 mm.

TRANSITIQUE J LMARIOUH 107 TRANSITIQUE J LMARIOUH 108

Jamal LMARIOUH 54
MANUTENTION ET TRANSITIQUE

Caractérisation des robots Caractérisation des robots


Performances dynamiques Charge maximale et charge utile
• Vitesse maximale :
– Vitesse maximale de translation ou de rotation de • C'est la charge maximale que peut porter
chaque axe. le robot sans dégrader la répétabilité et
– Les constructeurs donnent souvent une vitesse de les performances dynamiques.
translation maximale de l'organe terminal.
• Accélération maximale : • La charge utile est nettement inférieure à
– Est donnée pour chaque axe dans la configuration la la charge maximale que peut porter le
plus défavorable (inertie maximale, charge
maximale). robot qui est directement dépendante des
– Dépend fortement de l'inertie donc de la position du actionneurs.
robot.

TRANSITIQUE J LMARIOUH 109 TRANSITIQUE J LMARIOUH 110

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MANUTENTION ET TRANSITIQUE

Utilisation des robots Utilisation des robots


Tâches simples Tâches simples
• La grande majorité des robots est utilisée pour Robot soudeurs
des tâches simples et répétitives.
• Les robots sont programmés une fois pour
toute, au cours de la procédure d'apprentissage.
• Les critères de choix de la solution robotique :
– La tâche est assez simple pour être robotisée.
– Les critères de qualité sur la tâche sont
importants.
– Pénibilité de la tâche (peinture, charge lourde,
environnement hostile, ...).

TRANSITIQUE J LMARIOUH 111 TRANSITIQUE J LMARIOUH 112

Jamal LMARIOUH 56
MANUTENTION ET TRANSITIQUE

Utilisation des robots Utilisation des robots


Tâches simples Tâches simples
Robots de palettisation Autres applications

TRANSITIQUE J LMARIOUH 113 TRANSITIQUE J LMARIOUH 114

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MANUTENTION ET TRANSITIQUE

Utilisation des robots


Tâches simples
Statistiques nationales (France) (1997). Sur 1721 robots
• Répartition par tâche :
– 491 : soudage par point,
– 294 : service machine injection plastique,
– 193 : soudage à l'arc,
– 166 : manutention de pièces,
– 151 : chargement / déchargement de pièces.
• Répartition par industrie :
– 667 : industrie automobile,
– 299 : industrie plastique,
– 297 : équipementier automobile.

TRANSITIQUE J LMARIOUH 115 TRANSITIQUE J LMARIOUH 116

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MANUTENTION ET TRANSITIQUE

TRANSITIQUE J LMARIOUH 117

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