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SOCIETE- ÉTAT

Sujet : 1- L’exercice du pouvoir politique s’oppose t- il à la


morale ? Reformulation : La gouvernance politique se passe t-
elle de la morale ?
NB : Morale : ici renvoi aux notions comme l’honnêteté, l’exigence de vérité, la
bonne gouvernance....

Problème du sujet : Rapport entre la politique et la morale

Problématique

On pense généralement que la politique n’est pas le domaine de la morale,


la politique et la morale s’opposent. Or après analyse nous constatons que
pour une bonne gouvernance la politique et la morale doivent aller de
paires. D'où la question : Quel est le rapport entre la politique et la morale
?

Partie A

La Politique et la morale s'opposent. La visée de la politique est la réussite


et l' intérêt. Ainsi pour parvenir à cela, le politicien peut utiliser tous les
moyens mêmes les moyens immoraux comme la ruse, le mensonge...
Dans on ouvrage le Prince, Nicolas Machiavel explique que le divorce entre
la politique et la morale. Selon Machiavel la politique ne poursuit que la fin,
et par là tous les moyens sont bon c est le résultat qui importe le plus. Voilà
pourquoi nous voyons pourquoi certains hommes politiques sont prêts
à commettre tous les crimes pour la conservation de leur pouvoir.

Partie B

La Politique ne doit pas se passer des principes moraux. Platon avait déjà
montré, dans la République, que le politique a aussi une mission éducative
auprès de son peuple. Il doit être exemplaire. Selon lui, la bonne politique
et la vertu ne sont pas dissociables : le meilleur gouvernement est le
gouvernement des meilleurs. Jugeant que c’est la vertu du dirigeant qui doit
fonder son autorité, il en conclut que ce sont les philosophes qui devraient
être rois.

La politique, à défaut d’être toujours animée par des intentions morales,


elle doit au moins se plier aux exigences du droit. C’est ce qui définit l’État
de droit : personne n’est au-dessus des lois, pas même les dirigeants et
surtout pas eux, dans la mesure où ils risquent d’abuser de leur pouvoir si
on n’y met pas des limites. C’est pourquoi, dans la droite ligne du
libéralisme politique, Kant parle d’une politique qui « plie le genou » devant
le droit .

Partie C

La politique et la morale doivent aller de concert, ensemble. Les opposer


serait plongé la société dans le chaos. L’absence de la morale et le
respect du droit en politique risquerait de faire le lit à la dictature.

Conclusion

Au terme de notre réflexion portant sur le rapport entre la politique et


morale, nous pouvons dire même si l’on s’en tient à l’efficacité, la meilleure
des politiques n’est jamais celle qui méprise la morale. Il faut entendre par
meilleur ce qui est le plus juste, car la justice a plus de valeur, et en dépit
des apparences, ce qui est le plus juste s’avère souvent aussi le plus
efficace. Mais la politique n’est pas seulement une question de morale

Sujet :2-

Sujet : L’État est-il un obstacle à notre liberté ?

I/ Explication des concepts

II/ Reformulation : L’État prive t- il l’homme de son épanouissement ?

III/ Problème du sujet

. Rapport entre l’État et la liberté du citoyen


. Impact de l' État sur la liberté humaine

IV/ Problématique

Tout porte à croire que l' État priverait l'homme de sa liberté, car les lois
qu' institue l' État empêche l' homme de faire ce qu’ il veut. Or après
analyse, nous constatons que l' État garantit le bien être des citoyens.
D'où la question : Quel est l'impact de l' État sur la liberté humaine ?

Partie A

À première vue l’État et l’individu sont dans une relation antagoniste, telle
que le premier ne puisse se développer qu’au détriment du second. L’État
se définit comme une forme de pouvoir qui régule et oriente la vie sociale
à travers des institutions. Il encadre la vie des hommes, lesquels ont des
droits et des devoirs fixés par les lois conformes à une constitution. Ce
pouvoir organisé s’exerce, selon Max Weber, par le biais
des administrations. Il est dès lors tentant de croire que l’individu sera
d’autant moins libre que l’État sera puissant. L’individu est à distinguer du
citoyen. Celui-ci est le membre de l’État, celui-là désigne chacun de nous
en tant qu’il est une unité singulière, un être doté de désirs particuliers qui
n’ont pas pour souci primordial l’intérêt général, dont l’État, au contraire, se
veut le garant. Nous pensons donc que la satisfaction de nos
envies individuelles ne peut qu’être freinée voire opprimée par les lois de
l’État.

Nietzsche voit dans l’État « le plus froid des monstres froids », qui trompe
le peuple et l’utilise sans vergogne comme de la chair à canon. Les libertés
individuelles, comme celles de s’exprimer publiquement, de se cultiver, de
circuler sont niées ou suspendues au bon vouloir des dirigeants qui ne
veulent que des sujets dociles. L’autorité de l’État serait donc synonyme
d’une contrainte infligée aux individus dans le but d’en faire des atomes
sans personnalité.

Partie B

Le caractère belliqueux des désirs rend indispensable l’établissement d’un


pouvoir fort, seul capable de créer une situation stable et pacifiée. Hobbes
l’illustre par l’image d’un géant qui concentre dans sa main la totalité des
moyens de la contrainte. Notons toutefois que cet État est fondé sur un
pacte d’association par lequel chacun renonce à son droit de se gouverner
lui-même à condition que tous les autres en fassent de même. Ainsi,
l’homme ou l’assemblée qui commande est autorisé à le faire au nom de
tous. L’autorité de l’État n’est donc pas issue d’un coup de force ou d’une
ruse mais d’un engagement raisonné qui fait du souverain un représentant.
Ceux qui légifèrent, administrent, gouvernent et jugent ne le font pas en leur
nom propre mais en tant que représentants du peuple qui les a choisis.
Hobbes entend ainsi résoudre le conflit potentiel entre l’individu et l’État. Si
l’État est la forme politique de la volonté des individus, ces derniers n’ont
rien à craindre pour leurs libertés. Tout au contraire, ils ne peuvent travailler
et jouir de leur travail, circuler en sécurité, développer leurs talents que
protégés par un tel pouvoir.

Partie C

Il faut faire la promouvoir l’État de droit démocratique qui peut être à même
de garantir les libertés fondamentales des citoyens. Cet État a fondements
rationnels comme la séparation des pouvoirs, l’expression de la volonté
générale qui créent les conditions d' un bien être.

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