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MECANIQUE DU POINT MATÉRIEL

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CHAPITRE 1 :
Les Changements De
Référentiels
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I ‐ DÉFINITIONS GÉNÉRALES
II‐ COMPOSITION DES VITESSES
III- COMPOSITION DES ACCÉLÉRATIONS
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Objectifs :
Savoir établir et utiliser la composition des vitesses
Savoir établir et utiliser la composition des accélérations
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On a déjà vu au chapitre précédents, que la notion de mouvement ou


celle de repos, est relative. Le mouvement est toujours étudié par rapport
à un référentiel bien déterminé.
Dans ce chapitre, nous allons décrire en quoi les observations faites à
partir de systèmes de référentiel différents, sont liés les unes aux autres.
Nous verrons que deux observateurs qui se déplacent l'un par rapport à
l'autre ne s'accordent généralement pas sur le résultat de leur mesure.
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Contenus : Il s'organise selon la table ci-dessous qui permet


un accès direct aux contenus correspondants.
Position du problème
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En mécanique on est amené à changer de référentiel pour différentes raisons.


Citons par exemple le cas de deux observateurs mobiles l'un par rapport à
l'autre, chacun à l'origine de son référentiel et qui observent un même point
mobile.
S'ils veulent échanger leurs informations, ils doivent connaître les règles de
passage du référentiel de l'un à celui de l'autre.
Certains mouvements peuvent prendre une forme plus simple dans un
référentiel convenablement choisi: par rapport au sol, le mouvement de la valve
d'une roue de bicyclette est compliqué (cycloïde) ; par rapport à un référentiel
lié au centre de la roue il est simple (mouvement circulaire).
Le mouvement des planètes par rapport à la terre est compliqué alors qu'il est
simple par rapport au soleil. Pour expliciter les règles de changement de
référentiel nous devons rechercher comment se transforment : les durées, les
longueurs, l'équation du mouvement, la vitesse, l'accélération
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Pour illustrer ça, prenons un exemple. Imaginons qu'une personne qui se


déplace sur un chariot mobile (observateur A) lance une balle en l'air à la
verticale selon son système de référence, comme l'indique la figure
ci‐dessous. Pour cet observateur, la balle aura une trajectoire verticale.

Par contre pour l'observateur immobile au sol (observateur B), la


trajectoire de cette balle sera parabolique. Ce mouvement du même point
se manifeste donc de façon différente suivant le référentiel dans lequel
on se place pour le décrire.
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Le but de ce chapitre est de trouver comment se transforment


les vecteurs vitesse et accélération lorsqu'on passe d'un
référentiel à un autre en mouvement par rapport au premier.
Introduisons d'abord quelques notions utiles.
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DÉFINITIONS GÉNÉRALES
1 ‐ référentiel absolu et référentiel relatif
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2 ‐ mouvement absolu, mouvement relatif

Soit M un point matériel mobile par rapport au référentiel R (fixe) et par


rapport au référentiel R′ (mobile par rapport à R). Le mouvement de M
par rapport à R est dit mouvement absolu et le mouvement de M par
rapport à R′ est dit mouvement relatif.
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3 ‐ vitesse et accélération absolues; vitesse et accélération


relatives
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4 ‐ notion de point coïncidant


On appelle point coïncidant le point P du référentiel R′ (mobile) qui, à
l'instant t, coïncide avec le point mobile M.
Notons bien que le point coïncidant est lié au référentiel mobile R′, qui
l'emporte avec lui dans son mouvement.
Le point P occupe la même position géométrique que le point matériel M
à un instant t.
Ces points ne coïncidant géométriquement qu'à cet instant : l'instant
suivant, c'est un autre point de l'espace lié à R′ qui coïncide avec M.
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C'est un point P lié au référentiel mobile R’ et qui, à l'instant t ,


coïncide avec le point mobile M .
Il en résulte que le point P qui est mobile avec R’ n'a aucune
raison de coïncider avec M à tout instant différent de t . Les
trajectoires de M et P seront donc en général différentes après
l'instant t .
On peut illustrer ce fait en analysant le mouvement de la valve
d'une roue de bicyclette qui se déplace d'un mouvement de
translation rectiligne et uniforme de vitesse V (Figure)..
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Soient R le référentiel absolu lié à la route et R’ le référentiel


mobile lié à la fourche du vélo. Si à l'instant t un point P lié à la
fourche du vélo coïncide avec la valve M , à un instant t’
ultérieur , M vient en M’ avec la vitesse V et lorsque le mobile
décrit l'arc MM’de cycloïde , le point coïncidant P décrit, lui, le
segment de droite PP’ à la vitesse v .
Ce point revêt une grande importance dans le calcul de la vitesse
et de l'accélération d'entraînement.
5 ‐ mouvement d'entraînement de R′ par rapport à R
C'est le mouvement du point coïncidant (lié au référentiel relatif R′ )
par rapport au référentiel absolu R.
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6 ‐ vecteur rotation instantané


7 ‐ dérivation d'un vecteur par rapport au temps
relativement à R et à R′
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II‐ COMPOSITION DES VITESSES
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III‐ COMPOSITION DES ACCÉLÉRATIONS
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Un exemple : pendule dans une


voiture. Quel est le mouvement d’un
pendule dans une voiture selon que la
voiture freine ou accélère?
Dans le film: 4 situations= phase
d’accélération, vitesse constante,
freinage…et virage à droite
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Pendule vertical : la tension du fil compense le poids de la masselotte


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On peut également définir un poids effectif tel que la relation vérifiée à


vitesse constante
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