Chapitre 5 - IG

CHAPITRE V : LA VARIABILITE DES CHARGES APPRECIEE EN
FONCTION DU VOLUME D’ACTIVITE DANS ENTREPRISES

I. LE MODELE DE COMPORTEMENT DES CHARGES
1.Charges fixes ou charges de structure
On appelle charges de structure, les charges qui

sont liées à l’existence même de l’entreprise, donc
à sa capacité de production et qui à technologie
fixe, restent stables quelque soit le niveau d’activité
de l’entreprise.
En comptabilité analytique où la période de calcul

est courte, on peut prendre l’hypothèse dans
laquelle la capacité de production reste inchangée.
CHAPITRE V : LA VARIABILITE DES CHARGES APPRECIE
1.Charges fixes ou charges de structure
En longue période, les charges de structure variant
par palier, chaque palier correspondant à un
changement de structure dans l’entreprise.
Exemple de charges fixes : les charges de loyers, les
primes d’assurance, les dotations aux
amortissements, les frais administratifs. Que
l’entreprise fonctionne ou non, ces charges ne sont
pas susceptibles de se modifier à court terme.
2 Les charges variables ou opérationnelles
On appelle charges opérationnelles ou charges d’activité, les
charges qui varient avec le volume d’activité de l’entreprise
sans qu’il y ait nécessairement proportionnalité exacte entre la
variation des charges et la variation du volume des produits
obtenus.
Pour simplifier la motion de variabilité, les comptables
considèrent les charges variables généralement comme
proportionnelles au chiffre d’affaire qui mesure l’activité. Mais
dans la réalité, elles peuvent varier proportionnellement, plus que
proportionnelle ou moins que proportionnellement par apport au
niveau de l’activité.
2 Les charges variables ou opérationnelles
Exemple de charges variables : les consommations de matières

sont à peu près proportionnelles à la production ; les
consommations des représentants ; les consommations des
intermédiaires de commerce sont proportionnelles au chiffre
d’affaire. D’autres charges sont variables sans lien fixe : les
coûts des matières consommables, l’énergie, etc.
II. ETUDE DU COMPORTEMENT DES CHARGES
1.Mesure de l’activité
Le choix de l’unité de mesure de l’activité dépend du niveau

auquel on se situe dans l’entreprise ; il peut s’agir à titre d’exemple
:
• Des quantités produites pour un atelier qui a une seule
fabrication ;
• De l’unité d’œuvre dans un centre d’analyse opérationnel ;
• Du chiffre d’affaires, si on raison au niveau global de
l’entreprise.
2.Analyse des charges
Il s’agit de déterminer pour chaque charge si elle est fixe ou

variable.
Parmi les charges fixes on range généralement :
• l’amortissement des bâtiments et des équipements,
• les primes d’assurance et les impôts autres que les taxes sur
le chiffre d’affaires.
Parmi les charges variables, on range généralement :
• les consommations de matières,
• une part des charges de personnel plus ou moins

importante suivant le type d’activité.

importante suivant le type d’activité l’entreprise, la
législation sociale …

importante suivant le type d’activité l’entreprise, la
législation sociale …
• les consommations de force motrice, d’air comprimé,
d’eau, de gaz
• les dépenses de petits outillages.
Les charges de personnel qui représentent souvent un

poste de charges important doivent être observées
avec attention.
Elles sont pour l’essentiel des charges de structure :
employés, personnel d’encadrement en particulier.
Les salaires du personnel employé à la production
(main d’œuvre directe) ont pu être longtemps
considérés comme des charges variables.
III.TABLEAU DIFFERENTIEL D’EXPLOITATION
Le tableau différentiel d’exploitation où compte

différentiel résulte du classement des charges en
charges variables et charges fixes. Il permette de
mettre en évidence, les marges sur cout variable
(M/CV) qui est un élément indispensable dans le
calcul du seuil de rentabilité. Le compte différentiel
d’exploitation fait apparaître diverses marges qui
constituent des résultats intermédiaires dont
l’enchaînement fait ressortir les étapes successives
dans la formation du résultat.
III.TABLEAU DIFFERENTIEL D’EXPLOITATION
Tableau N°1 : Présentation simplifiée: cas d’une entreprise purement commerciale
ELEMENTS MONTANTS %
I-Chiffre d’affaire net A 100
hors taxes (C.A)
II-Charges variables -B
totales (C.V)
III-Marge sur couts M X1

variables (M.S.C.V.)
IV-Charges fixes totales -C
(C.F.)
V-Résultat d’exploitation D X2
(RE)
IV. LE SEUIL DE RENTABILITE, LE POINT MORT
1. LE SEUIL DE RENTABILITE
C’est la valeur minimale du chiffre d’affaires à partir
de laquelle l’exploitation devient rentable. Pour cette
valeur, l’entreprise n’est ni en perte, ni en bénéfice.
Le seuil de rentabilité est encore appelé point mort ;
point d’équilibre, chiffre d’affaires critique, point
zéro, seuil de sécurité, seuil de profitabilité.
Lorsque le chiffre d’affaires atteint son maximum,
l’entreprise peut changer de structure en allant au-
delà.
Les charges fixes sont alors augmentées et on parle
des différents points morts multiples. Lorsque ce seuil
est atteint, les égalités suivantes sont vérifiées :
RE = 0 (1)
MSCV = CF (2)
CA = CV + CF (3)
Le SR est un CA au niveau duquel l’entreprise ne
réalise ni bénéfice ni perte : C’est- à- dire le moment à
partir duquel l’exploitation devient rentable. Le SR est
aussi appelé C A Critique ; la date à laquelle le SR est
atteint est appelée point mort.
Le SR est un CA au niveau duquel l’entreprise ne
réalise ni bénéfice ni perte : C’est- à- dire le moment à
partir duquel l’exploitation devient rentable. Le SR est
aussi appelé C A Critique ; la date à laquelle le SR est
atteint est appelée point mort.
𝐶𝐴 ∗ 𝐶𝐹
𝑆𝑅 =
𝑀𝐶𝑉
2. La mesure de l’activité : le point mort
Dans le paragraphe précédent nous avons évalué

l’activité d’après le CA ; d’autres mesures peuvent
être choisies tel que le temps (l’axe des abscisses est
gradué en jours ou en mois).
L’époque de l’année où le SR est atteint est le point
mort.
Autrement dit, le PM est la date à laquelle le SR est

atteint au cours de l’exercice comptable. Ce PM peut
être déterminé par le calcul ou par le graphique. Le
Détermination du PM par le calcul:
12∗𝑆𝑅 360∗𝑆𝑅
𝑃𝑀 = 𝑜𝑢 𝑃𝑀 =
𝐶𝐴 𝐶𝐴
Détermination du PM par le graphique Il faut faire la

distinction entre : les entreprises qui ont un CA
régulier et celles dont le CA est soumis à des
variations saisonnières. Les entreprises qui ont un
taux de marge sur coût varie constant et celles
exprimant plusieurs catégories de produits ayant
chacun un taux de marge spécifique.
3. L’utilité économique du SR
❖Marge de sécurité, indice de sécurité et l’indice de prélèvement
Lorsque le SR est atteint et dépassé, le chef d’entreprise
peut alors calculer : la marge de sécurité MS = CA – SR
- L’indice de sécurité c’est le % de la marge de
sécurité par rapport au CA
- Soit le SR et le CA.
𝑀𝑆 ∗ 100
𝐼𝑆 =
𝐶𝐴
3. L’utilité économique du SR
❖l’indice de prélèvement : il se définit comme le % du CA qui sert à
couvrir les CF.
IP = CF/ CA
FIN

Chapitre 5 - IG

Transféré par

Informations du document

Titre original

Copyright

Formats disponibles

Partager ce document

Partager ou intégrer le document

Options de partage

Avez-vous trouvé ce document utile ?

Ce contenu est-il inapproprié ?

Droits d'auteur :

Formats disponibles

Chapitre 5 - IG

Transféré par

Droits d'auteur :

Formats disponibles

CHAPITRE V : LA VARIABILITE DES CHARGES APPRECIEE EN

FONCTION DU VOLUME D’ACTIVITE DANS ENTREPRISES

On appelle charges de structure, les charges qui

En comptabilité analytique où la période de calcul

Exemple de charges variables : les consommations de matières

Le choix de l’unité de mesure de l’activité dépend du niveau

Il s’agit de déterminer pour chaque charge si elle est fixe ou

Parmi les charges variables, on range généralement :

• les consommations de matières,

• une part des charges de personnel plus ou moins

Parmi les charges variables, on range généralement :

• les consommations de matières,

• une part des charges de personnel plus ou moins

Parmi les charges variables, on range généralement :

Les charges de personnel qui représentent souvent un

Le tableau différentiel d’exploitation où compte

III-Marge sur couts M X1

2. La mesure de l’activité : le point mort

Dans le paragraphe précédent nous avons évalué

2. La mesure de l’activité : le point mort

Autrement dit, le PM est la date à laquelle le SR est

2. La mesure de l’activité : le point mort

Détermination du PM par le graphique Il faut faire la

Vous aimerez peut-être aussi