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L’organisation du travail

a) La division du travail

Tout projet d’une certaine taille fait l’objet d’un découpage en travaux à exécuter. La
répartition du travail entre les personnes différentes vise plusieurs objectifs.
- Elle permet de raccourcir la durée du projet
- Elle permet de répartir le travail selon les compétences
- Elle répartit les risques
- Elle garantit la possibilité d’une diversité de points de vue
- Elle permet d’avoir l’esprit de complémentarité et d’équipe.
Les inconvénients sont minimes car les projets sont toujours différents les uns des autres et
l’ennui et la démotivation ne sont pas à craindre. Les critères de répartition du travail
s’appuient sur deux principes de base qui sont la spécialisation et la polyvalence.
La spécialisation consiste à confier à une même personne des tâches d’une seule nature. On
augmente ainsi la productivité individuelle et on limite les risques.
La polyvalence consiste à confier à une seule personne un sous-ensemble cohérent de tâches
diverses, conduisant souvent à l’élaboration d’un livrable. Elle favorise l’apprentissage des
agents tout en élargissant leur domaine de compétences. Elle minimise la charge de la tâche,
réduit le besoin de coordination.
Le choix de la division du travail s’appuie sur les caractéristiques propres aux agents : les
expériences, souhaits, qualifications, disponibilités, etc.
.
b) La coordination du travail

La division et la répartition du travail génèrent un besoin de coordination. Le travail peut être


reparti dans le temps, c’est-à-dire qu’il faut coordonner les étapes et phases successives. Il
faut cependant éviter les redondances et incohérences entre plusieurs sous- projets, ou à
l’intérieur d’un projet entre les différentes personnes de l’équipe.
Le but de la coordination est d’intégrer les différentes activités et les différents participants
pour atteindre les objectifs du projet global. Il existe deux formes de coordination :
La coordination personnelle repose sur les personnes. On a les ajustements mutuels
quand la coordination est assurée par des échanges informels entre individus. La
supervision directe est le cas où une personne assure la liaison. Il s’agit d’une fonction
d’encadrement qui revient souvent au chef de projet et qui vise à contrôler l’avancement
des travaux et à s’assurer de leur convergence et cohérence.
La coordination impersonnelle repose sur un dispositif. Il y a la standardisation des
procédés qui consiste à imposer à tous les mêmes procédés pour réduire les risques
d’incohérence. La standardisation des résultats consiste à établir des normes pour
donner une forme standard aux résultats. Il y a aussi la standardisation des
qualifications pour assurer des comportements analogues et qui peut être obtenue avec
une politique de recrutement de personnel ayant une culture commune, ou par des
formations en méthodologie.
Les mécanismes de liaison permettent, comme dans le cas du comité de pilotage,
d’établir une coordination latérale. Dans ce cas il est composé de personnes étrangères à
l’équipe du projet et qui donne les grandes orientations. Un système de liaison permet
l’administration des sous projets.

c) La structuration :
Un rôle est une fonction temporaire qu’occupe une personne dans une entreprise.
Un acteur est quelqu’un qui joue un rôle dans le déroulement d’un projet. Un rôle
suppose des activités et une responsabilité.
Il existe trois types d’acteur pour un projet :
. - Le maître d’ouvrage est le client propriétaire. Il pilote la mise en œuvre du projet.
. - L’équipe du projet est dirigée par le chef de projet qui est responsable devant le maître
d’ouvrage de l’avancement du projet. Cette équipe est le maître d’œuvre du projet
- Les bénéficiaires pour qui le projet a été fait

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