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L’Altman Z-score est le résultat d’un test de solvabilité qui évalue la probabilité de faillite
d’une entreprise de fabrication cotée en bourse.
L’Altman Z-score est une formule permettant de déterminer si une entreprise, notamment
dans le secteur de la fabrication, se dirige vers la faillite.
La formule prend en compte les ratios de rentabilité, de levier, de liquidité, de solvabilité et
d’activité.
Un score Altman Z proche de 1,8 suggère qu’une entreprise pourrait se diriger vers la faillite,
tandis qu’un score plus proche de 3 suggère qu’une entreprise est dans une position financière
solide.
Comprendre Altman Z-Score
L’Altman Z-score, une variation du z-score traditionnel dans les statistiques, est basé sur cinq
ratios financiers qui peuvent être calculés à partir des données trouvées dans le rapport annuel
10-K d’une entreprise. Il utilise la rentabilité, l’effet de levier, la liquidité, la solvabilité et
l’activité pour prédire si une entreprise a une forte probabilité de devenir insolvable.
En 2012, il a publié une version mise à jour appelée Altman Z-score Plus que l’on peut
utiliser pour évaluer les entreprises publiques et privées, les entreprises manufacturières et
non manufacturières, et les entreprises américaines et non américaines. On peut utiliser
Altman Z-score Plus pour évaluer le risque de crédit des entreprises. L’Altman Z-score est
devenu une mesure fiable du calcul du risque de crédit.
Où:
Un score inférieur à 1,8 signifie qu’il est probable que l’entreprise se dirige vers la faillite,
tandis que les entreprises dont le score est supérieur à 3 ne sont pas susceptibles de faire
faillite. Les investisseurs peuvent utiliser les scores Altman Z pour déterminer s’ils doivent
acheter ou vendre une action s’ils sont préoccupés par la solidité financière sous-jacente de
l’entreprise. Les investisseurs peuvent envisager d’acheter une action si sa valeur Altman Z-
Score est plus proche de 3 et de vendre ou de vendre à découvert une action si la valeur est
plus proche de 1,8.
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En 2007, les cotes de crédit de certains titres liés à des actifs avaient été notées plus haut
qu’elles n’auraient dû l’être. L’Altman Z-score indiquait que les risques des entreprises
augmentaient considérablement et qu’ils se dirigeaient peut-être vers la faillite.
Altman a calculé que le score Altman Z médian des entreprises en 2007 était de 1,81. Les
cotes de crédit de ces entreprises étaient équivalentes à un B. Cela indiquait que 50 % des
entreprises auraient dû avoir des cotes inférieures, étaient très en difficulté et avaient une forte
probabilité de faire faillite.
Les calculs d’Altman l’ont amené à croire qu’une crise se produirait et qu’il y aurait un
effondrement du marché du crédit. Il pensait que la crise proviendrait des défaillances des
entreprises, mais l’effondrement, qui a provoqué la crise financière de 2008, a commencé
avec les titres adossés à des créances hypothécaires (MBS). Cependant, les entreprises ont
rapidement fait défaut en 2009 au deuxième taux le plus élevé de l’histoire.
En 2007, le Z-score d’Altman indiquait que les risques des entreprises augmentaient
considérablement. Le score Altman Z médian des entreprises en 2007 était de 1,81, ce qui est
très proche du seuil qui indiquerait une forte probabilité de faillite. Les calculs d’Altman l’ont
amené à croire qu’une crise se produirait qui découlerait des défaillances des entreprises, mais
l’effondrement, qui a provoqué la crise financière de 2008, a commencé avec les titres
adossés à des créances hypothécaires (MBS). Cependant, les entreprises ont rapidement fait
défaut en 2009 au deuxième taux le plus élevé de l’histoire.
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Le Z score est un outil de scoring d’entreprise établissant une probabilité de
défaillance. Il a été créé par Edward Altman dans les années 1960.
Il se base sur une approche statistique combinant des ratios purement financiers,
issus du bilan et du compte de résultat des entreprises analysées et des statistiques
de sociétés ayant fait faillite.
De nombreux tests ont été effectués afin de déterminer sa fiabilité à prédire les
faillites 1 ou 2 années avant qu’elles ne surviennent. Les derniers tests finalisés en
1999 donnaient une probabilité juste dans 94% des cas.
Mode de calcul
Pour les entreprises privées :
Z-score = 0,717A + 0,847B + 3,107C + 0,420D + 0,998E
Interprétation du Z score
Plus le score est élevé, plus la probabilité de défaillance est faible. Un score
supérieur à 2,9 est très bon (2,6 pour les non-manufacturières).
Un score inférieur à 1,23 (1,1 pour les non-manufacturières) indique une
probabilité de défaillance très élevée.
Les scores entre les deux limites ci-dessus représentent une zone grise
concernant des entreprises moyennes dont le risque est présent sans être
très fort.
Par ailleurs, le score repose sur des éléments financiers difficilement contrôlables.
Sont-ils corrects ? Si ce n’est pas le cas, le résultat sera faux.
Enfin, ce type d’outil peut avoir un coté anesthésiant car l’analyste ne voit plus que le
score alors que le plus intéressant réside dans les étapes de construction du Z
score. Une entreprise ne peut se résumer à un score, c’est absurde.
Il s’agit d’une entité complexe et l’art de l’analyste crédit est de saisir cette réalité qui
lui permettra de se construire une intime conviction sur ses forces et faiblesses,
qu’elles soient financières ou autres.
Le Z score est donc un outil qui peut être utilisé dans l’évaluation du risque de
défaillance d’une société mais il n’est qu’un élément parmi d’autres qui permettent de
réaliser cet exercice.