Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Xavier BOUVIER
Philippe FERRANDIS
EFREI
L’entreprise
ENTREPRISE :
l’entreprise marchande :
achète et revend des marchandises sans processus notable de
transformation (autre que des modifications du conditionnement)
L’entreprise industrielle :
assure des opérations de transformation sur des produits.
2
Objectifs de l’analyse comptable (1)
POSTULAT :
Cette stratégie qui exprime les volontés de l'entreprise s'appuie sur des moyens.
Sa définition suppose ainsi une connaissance précise des moyens dont elle dispose.
4
Objectifs du cours :
A l’issue de ce rapide aperçu, vous devriez être capable de :
... mais vous pourrez discuter avec eux et les comprendre ...
Et vous serez à même d’envisager la création d’une entreprise
6
Avertissement déontologique
Renvoie à l’existence d’une stratégie d’entreprise :
Tout jugement d ’ordre moral ne pourra concerner que l’usage que fait l’entreprise (ou que
font les actionnaires) des bénéfices dégagés.
7
Notions simples de
Comptabilité générale
Comptabilité générale
à titre de culture du même ordre,
pour gens du monde.
Recueil des données
Comptabilité =Technique d'enregistrement des
flux économiques chiffrés que provoque l'activité
d'une entreprise
9
Présentation des données
Principe de la partie double :
Au point de vue comptable, une opération est définie par un croisement
de flux, enregistrés dans deux comptes élémentaires :
l'un est la destination d’un flux (il est débité ) et l'autre l'origine de la
contrepartie (il est crédité).
Intérêt : vérification aisée (sur tous les comptes, et sur une période
donnée, somme des crédits = somme des débits)
Chronologie de l'enregistrement :
1 - au fur et à mesure, enregistrement par ordre chronologique dans le
JOURNAL,
2 - classement par catégories ou comptes dans un GRAND LIVRE
3 – synthèse des opérations précédentes par la BALANCE.
10
Mais attention !
La comptabilité générale ne constate les choses qu’A POSTERIORI, APRES
LA BATAILLE !
Ces mêmes tableaux de synthèse peuvent être utilisés aussi pour prévoir et
quantifier l’avenir de l’entreprise ou du projet d’entreprise. Ce sont ces
mêmes tableaux que l’on utilise dans l’élaboration d’un budget ou d’un
BUSINESS PLAN (ou plan d’affaires).
11
ACTIVITÉ ÉCONOMIQUE
BANQUE CONSTRUCTEUR
dette machine
argent chèque
argent matières
Entreprise
ASSOCIES FOURNISSEURS
dette CHOCO +
chèques
chèques
heures
plaques chèques
de
travail
CLIENTS SALARIES
12
ANALYSE D’UNE
OPÉRATION
Chaque opération est un troc, c’est à dire un échange de valeurs identiques dans
lequel chacun reçoit autant que ce qu ’il donne.
FOURNISSEUR
O D
D O
CLIENT
13
CONVENTION
D’ENREGISTREMENT
Par convention, chaque mouvement est représenté par un tableau en forme de “T“.
La partie gauche du tableau est réservée à l’enregistrement de la destination et la partie droite
à l’inscription de l’origine.
Destination Origine
= 1 mouvement
14
OPÉRATION DE VENTE
ENTREPRISE
O D
D O
CLIENT
15
OPÉRATION DE VENTE
Banque
ou Caisse Ventes
x€ x€
16
OPÉRATION D’ACHAT
ENTREPRISE
O D
Chèque ou Bien ou
Valeur
espéces Service
x€
D O
FOURNISSEUR
17
OPÉRATION D’ACHAT
Banque
Achats ou Caisse
x€ x€
18
Application
Entreprise ABRAHAM, fabricant de vêtements
1 - Achat à crédit de tissus au fournisseur MARTIN 2.800 €.
2 – Acquisition d’une camionnette PEUGEOT 15.000 €, dont le tiers est payé
immédiatement par chèque, le reste étant à verser dans les deux mois suivants.
3 – Vente de vêtements à ANDRÉ 1.500 € réglée par chèque.
4 – Réception d’une facture d’électricité payée par chèque 500 €.
5 – Vente de vêtements à crédit à HENRI 15.600 €.
6 – Paiement par chèque de la somme due au fournisseur MARTIN.
7 – Réception d’un chèque provenant d’HENRI en règlement de son achat.
8 – Retrait de 1.000 € de la banque pour alimenter la caisse.
19
Correction application
HA de tissus Fournisseur PEUGEOT HA non stockés
1 2
4
2.800 10.000 500
Banque
Fournisseur MARTIN 3 2 Client HENRI
6 1 1.500 5.000 4
5 7
2.800 2.800 7
15.600 500 15.600 15.600
6
2.800
8
1.000
20
LA BALANCE
Définition : La balance est un tableau qui collecte tous les comptes utilisés par une
entreprise et toutes les sommes qui y figurent
Balance ABRAHAM
EMPLOIS RESSOURCES
BILAN
REUTILISABLES REMBOURSABLES Ce que Ce que
= ce que = ce que l’entreprise l’entreprise
l’entreprise l’entreprise possède doit
possède doit
22
Le compte de résultat
Le compte de résultat est un tableau qui regroupe l ’ensemble des
produits et des charges de l ’entreprise. C ’est un « film » de
l ’activité de l ’entreprise. Les charges représentent des
consommations (Emplois non réutilisables) et les produits des
productions (Ressources non remboursables)
Il se décompose en trois niveaux :
opérations d ’exploitation
opérations financières
opérations exceptionnelles
La différence entre les produits et les charges constitue le résultat
(bénéfice ou perte)
23
ATTENTION !!!!!
Les chiffres apparaissant dans le compte de résultat
sont TOUJOURS HORS TAXES.
24
Présentation simplifiée du compte
de résultat
CHARGES
EXPLOITATION
PRODUITS
EXPLOITATION
CHARGES
FINANCIERES
CHARGES PRODUITS
FINANCIERS
EXCEPTIONNELLES
PARTICIPATION
PRODUITS
IMPOT SUR BENEFICES
EXCEPTIONNELS
RESULTAT
25
Les opérations d ’exploitation
ACHATS
CHIFFRE
CONSOMMES
D ’AFFAIRE
AUTRES
CHARGES EXTERNES PRODUCTION
EXPLOITATION
EXPLOITATION
STOCKEE
PRODUITS
CHARGES
IMPOTS, TAXES,
VERSEMENTS ASSIMILES
PRODUCTION
SALAIRES ET IMMOBILISEE
CHARGES SOCIALES
AUTRES PRODUITS
AUTRES CHARGES GESTION COURANTE
GESTION COURANTE
26
FINANCIERES
Les opérations financières
CHARGES PRODUITS
FINANCIERS
PRODUITS
CHARGES
FINANCIERES FINANCIERS
DOTATIONS
AMORTISSEMENTS REPRISES SUR
PROVISIONS PROVISIONS FINANCIERES
FINANCIERES
27
Les opérations exceptionnelles
EXCEPTIONNELLES
EXCEPTIONNELS
CHARGES EXCEPTIONNELLES
PRODUITS
PRODUITS EXCEPTIONNELS
SUR OPERATIONS CAPITAL
SUR OPERATIONS CAPITAL
DOTATIONS AMORTISSEMENT
PROVISIONS EXCEPTIONNELLES
BENEFICES PERTES
28
Calcul du résultat
PRODUITS PRODUITS PRODUITS
EXPLOITATION FINANCIERS EXCEPTIONNELS
-
CHARGES
-
CHARGES
-
CHARGES
EXPLOITATION FINANCIERES EXCEPTIONNELLES
=
RESULTAT
=
RESULTAT
=
RESULTAT
EXPLOITATION FINANCIER EXCEPTIONNEL
RESULTAT
COURANT
RESULTAT AVANT
IMPOT ET PARTICIPATION
-
IS ET
PARTICIPATION = RESULTAT NET
29
LE COMPTE DE RÉSULTAT
Définition : c’est l ’image de l ’activité de l ’entreprise pour
une période donnée
PRODUITS
CHARGES COMPTE DE RESULTAT
CHARGES D’EXPLOITATION PRODUITS D’EXPLOITATION
Achats 60 Ventes 70
Services extérieurs 61 - 62 Production stockée 71
Impôts et taxes 63 Production immobilisé 72
Charges de personnel 64 Subvention d ’exploitation 74
Autres charges de gestion 65 Autres produits de gestion 75
Dotations aux provisions et amortissements 68 Reprises sur provisions et amortissements 78
CHARGES FINANCIERES PRODUITS FINANCIERS
Intérêts payés, pertes de change, escomptes accordés Intérêts reçus, gains de change, escomptes
66 obtenus 76
CHARGES EXCEPTIONNELLES PRODUITS EXCEPTIONNELS
Amendes, pertes de clients 67 Cession d ’immo, rembours. assurance 77
PARTICIPATION DES SALARIÉS 69
Distinction faite en fonction du type d’activité :
IMPOTS SUR LES BENEFICES 69 exploitation = activité principale
financier = lien avec la monnaie
exceptionnel = accidentel, inhabituel 30
Danger : ce que n’indique pas le compte de résultat
31
Le bilan
Le bilan est une « photographie » de la situation
patrimoniale de l ’entreprise à un instant donné (par
exemple la fin de l ’année comptable).
32
Présentation simplifiée du bilan
ACTIF PASSIF
ACTIF CAPITAUX
IMMOBILISE PROPRES
ACTIF
CIRCULANT DETTES
34
Le Passif
Capital personnel (entreprise individuelle)
ou capital social (sociétés)
LT Dettes financières
Dettes (ou emprunts)
Fournisseurs
MT et CT Dettes fiscales et sociales
Dettes bancaires (crédit, escompte,
découvert)
Autres dettes
35
Analyse et diagnostic
ÉQUILIBRE FINANCIER
RÈGLE :
Tout emploi doit être financé par une
ressource d’une durée au moins équivalente à
la durée de l’emploi
37
Équilibre Long Terme (LT)
Emplois Ressources
LT LT
= =
Actifs Passifs
LT LT
38
Exemple : une entreprise désire investir dans du
matériel amortissable en 5 années
Ressources disponibles :
• Augmentation de capital
• Emprunt remboursable en trois ans
• Découvert
• Leasing sur cinq ans
• Crédit fournisseur de soixante jours
• Emprunt remboursable en cinq ans
39
Équilibre Moyen Terme (MT)
Emplois Ressources
MT MT
= =
Actifs Passifs
MT MT
40
Achat d’une Encaissement
marchandise Vente Encaissement
réel
Stockage Créance t
Décaissement
Problème de
financement
Réserve Financement
= bancaire
Dette Fournisseur Surplus de
ressources LT
= FONDS DE ROULEMENT Coût41
FONDS DE ROULEMENT
F.d.R. = réserve, constituée d’un surplus de
ressources long terme, destinée à couvrir des
besoins de financement du moyen terme
F.d.R. = Ressources LT – Emplois LT
Capitaux Propres
Immobilisations
Emprunts
42
BESOIN EN FONDS DE
ROULEMENT
B.F.R. = besoin de financement provenant de
la zone moyen terme. Autrement dit, un
ensemble d’emplois MT qui n’ont pas pu être
financés par des ressources MT
B.F.R. = Emplois MT – Ressources MT
Stocks Dettes hors
Créances emprunts
43
TRÉSORERIE
La trésorerie nette (TN) est la compensation
des actifs et des passifs de trésorerie
TN = Tréso. Active – Tréso. Passive
Placements Découverts (soldes créditeurs de banque)
Disponibilités Autres dettes bancaires CT (concours
bancaires courants)
44
Relation entre les valeurs
T.N.
45
Relation entre les valeurs
Total Total
47
Construction du bilan fonctionnel
Retraitements comptables
48
Construction du bilan fonctionnel
Retraitements comptables
1 Transfert des amortissements et des provisions
2 Séparation du poste « Emprunts »
Capitaux
ACTIF Brut PASSIF Permanents
Actif immobilisé Fonds
Propres
+ LT
Actif circulant Dettes :
Emprunts
CT
Trésorerie
Total Total
49
Construction du bilan fonctionnel
Retraitements extra-comptables
1 Ajout d’effets escomptés non échus (E.E.N.E.).
Les EENE représentent des créances clients supprimés du
bilan lors de l’opération d’escompte commercial, alors que
l’entreprise en est toujours propriétaire. En cas de défaillance
du client à l’échéance de l’effet, la banque demandera à
l’entreprise de rembourser l’avance de fonds. L’entreprise a
donc une dette latente envers la banque. Pour rétablir la réalité
du bilan, il faut ajouter le montant des EENE au poste
« clients » et à la trésorerie passive.
50
Construction du bilan fonctionnel
Retraitements extra-comptables
1 Ajout d’effets escomptés non échus (E.E.N.E.).
ACTIF Brut PASSIF
Clients + EENE
Trésorerie + EENE
Total Total
51
Construction du bilan fonctionnel
Retraitements extra-comptables
1 Ajout d’effets escomptés non échus (E.E.N.E.).
2 Prise en compte des immobilisations financées par crédit-bail
L’entreprise n’étant pas juridiquement propriétaire du matériel,
ce dernier n’est pas inscrit au bilan. Pour rétablir la réalité
économique, on ajoute la valeur du matériel aux immobilisations,
et, en contrepartie, le financement est inscrit aux fonds propres
pour la partie déjà réglée et aux emprunts pour le solde restant à
régler.
52
Présentation du bilan fonctionnel
ACTIF PASSIF
53
BILAN FONCTIONNEL
ACTIF PASSIF
54
FONDS DE ROULEMENT
Fonds de roulement : capacité à financer à court terme ; deux approches :
1 - D'une part, par définition, il s'agit des moyens dont dispose durablement l'entreprise (donc les capitaux
permanents), desquels on retranche les investissements définitivement engagés (les valeurs immobilisées) :
FRNG = CPe - AI
ACTIF PASSIF
2 - Une deuxième approche plus pratique le
présente comme le besoin de l'entreprise de financer
A.I. ses dépenses courantes : il s'agirait alors de l'actif
C.Pe. circulant (théoriquement disponible assez
rapidement), duquel on retranche
les dettes auxquelles il faudra faire face à court
terme :
FRNG
FRNG' = AC - DC
DC FRNG' = FRNG
55
BESOIN DE FONDS DE
ROULEMENT
ACTIF PASSIF
A.I.
C.Pe. Besoin de financer les
opérations courantes de l ’entreprise
:
B.F.R.
Actif circulant Se traduit par la différence entre
exploitation l ’actif cyclique (d’exploitation et
dettes hors exploitation, mais n ’inclut pas
la trésorerie) et les ressources
exploitation cycliques (d’exploitation et hors
exploitation).
actif circulant
hors exploitation dettes
hors exploitation
trésorerie
trésorerie active passive
56
VALEURS REMARQUABLES
BFR D'EXPLOITATION
BFRE = actif circulant exploitation - dettes exploitation
TRESORERIE NETTE
TN= trésorerie active - trésorerie passive
57
EXEMPLE N°1
Emplois Ressources
Le Fonds de roulement est
positif et supérieur au Besoin en
Fonds de Roulement.
B.F.R. La trésorerie est donc positive
F.R.N.G.
L’entreprise est
équilibrée
financièrement
T.N.
58
EXEMPLE N°2
Emplois Ressources
Le Fonds de roulement est positif
mais inférieur au Besoin en Fonds
de Roulement.
La trésorerie est donc négative
F.R.N.G.
B.F.R.
L’entreprise est
déséquilibrée
financièrement
T.N.
59
EXEMPLE N°3
Emplois Ressources
Le Fonds de roulement est positif
et le Besoin en Fonds de
Roulement est négatif
L’intégralité de ces ressources
est donc placée en Trésorerie
T.N. F.R.N.G.
Cas extrême de stabilité
financière
B.F.R.
60
EXEMPLE N°4
Emplois Ressources
Le Fonds de roulement est négatif
et le Besoin en Fonds de
Roulement est positif
F.R.N.G.
L’intégralité de ces emplois est
donc financée par la Trésorerie
B.F.R.
61
ÉTUDE DYNAMIQUE
L’établissement du diagnostic financier d’une entreprise repose plus sur
l’analyse des évolutions des valeurs que sur l’étude de valeurs ponctuelles
62
ÉTUDE DYNAMIQUE
63
ÉTUDE DYNAMIQUE
Tableau d’Emplois - Ressources 1
Diminution du F.R.N.G. = Emplois Augmentation du F.R.N.G. = Ressources
64
ÉTUDE DYNAMIQUE
65
ÉTUDE DYNAMIQUE
Tableau d’Emplois - Ressources 2
Augmentation du B.F.R. = Emplois Diminution du B.F.R. = Ressources
66
Le but d’une entreprise est
de générer des bénéfices
67
Coût complet
Calcul du coût de revient
d’un produit
Qu’est ce qu’un coût ?
Coût = prix ?
69
Qu’est ce qu’un coût
Coût = Dépense ?
70
Qu’est ce qu’un coût ?
Ce que Ce que
l’entreprise l’entreprise
consomme fabrique
71
Qu’est ce qu’un coût ?
CHARGES Produits
A B C
72
Hiérarchie des coûts
En activité commerciale : Achat/Revente de marchandises
Unité Commerciale
Marchandises Marchandises
Frs Clts
Frais
d’achat Frais de
distribution Coût de revient
=
Prix d’achat Coût d’achat
= Coût d’achat
Prix d’achat +
+ Frais
Frais d’achat distribution
73
Hiérarchie des coûts
En activité industrielle : Achat/Fabrication/Vente de produits
Atelier
Matières Produits
Frs Clts
Frais
d’achat Frais de Frais de
production distribution
Prix d’achat Coût d’achat Coût de production Coût de revient
= = =
Prix d’achat Coût d’achat Coût de production
+ + +
Frais d’achat Frais production Frais distribution
74
éléments ou
supplétifs
Charges Frais Coût
directes d’achat d’achat
%
76
Définitions
Un coût variable est un total de charges variables
Une charge variable est une charge qui varie
régulièrement en fonction de l’activité
CV
Charges
Charge variable = a x CA
Chiffre d’Affaires
77
Définitions
La charge variable s’oppose à un autre type de charges
Une charge fixe est une charge qui ne varie pas
régulièrement en fonction de l’activité
CF CV
Charges
Charge fixe = b
Chiffre d’Affaires
78
Compte de résultat différentiel
éléments Montants % CA
supplétifs
Charges CA
100
variables
- Coût variable a
éléments
non incorp.
79
Seuil de Rentabilité
SR = CF / taux de M sur CV
80
Point mort
CA 360 j
SR ?? j = Pm
Pm = (SR x 360) / CA
81
Marge de Rentabilité
Marge de rentabilité = CA - SR
82
Levier Opérationnel
lo = (∆CA/CA) / (∆R/R)
83
RATIOS
Un ratio est un rapport entre deux grandeurs.
Il est important de choisir des grandeurs homogènes.
Les ratios n'ont de valeur que dans la comparaison.
Cette comparaison tourne autour de deux axes :
- l'axe spatial : l'entreprise dans son secteur
- l'axe temporel : l'évolution des ratios de
l'entreprise
Ces ratios sont classés en trois catégories:
- Activité
- Rentabilité
- Structure
84
ÉLÉMENTS DES RATIOS
- Ventes de marchandises
- Ventes de produits
- Ventes de services
RAPPEL : C.A. T.T.C. = C.A. H.T. + TVA collectée = C.A. H.T. x (1+taux de TVA)
85
ÉLÉMENTS DES RATIOS
La Marge commerciale est la marge dégagée par les ventes de marchandises
86
ÉLÉMENTS DES RATIOS
La production de l’exercice est la valeur de l’ensemble des fabrications de
l’entreprise, qu’elles soient vendues, stockées ou à destination de l’entreprise
Production vendue
Production stockée
Production immobilisée
PRODUCTION
87
ÉLÉMENTS DES RATIOS
La valeur ajoutée est la marge sur coût externe réalisée par l’ensemble de l’activité.
C-a-d Ce qu’il reste à l’entreprise, une fois toutes les factures fournisseurs réglées.
88
ÉLÉMENTS DES RATIOS
Impôts et
Achats detaxes
marchandises Ventes de marchandises
Variation
Charges dedepersonnel
stocks de marchandises Production vendue
Consommations en provenance de tiers :
- Achats d’approvisionnements
VALEURstockée
Production AJOUTÉE
- Variation de stocks d’appro. Production immobilisée
EXCÉDENT BRUT
- Achats non stockés
D’EXPLOITATION
- Services extérieurs
Subventions d’exploitation
89
ÉLÉMENTS DES RATIOS
Dotations
Achats de aux amortissements et aux
marchandises Ventes de marchandises
provisions
Variation de stocks de marchandises Production vendue
Autres charges en provenance de tiers :
Consommations
- Achats d’approvisionnements EXCÉDENT
Production stockée
- Variation de stocks d’appro. BRUT
Production immobilisée
- Achats non stockés
RÉSULTAT D’EXPLOITATION
-D’EXPLOITATION
Services extérieurs Subventions d’exploitation
Impôts et taxes
Charges de personnel
Reprise sur provisions
Autres produits
90
ÉLÉMENTS DES RATIOS
RÉSULTAT
COURANT AVANT Q-P de résultat sur opérations
faites en commun
IMPÔTS
Produits financiers
91
ÉLÉMENTS DES RATIOS
La capacité d’autofinancement (CAF) est la différence entre les flux
entrants et les flux sortants de trésorerie liés à l’activité de l’entreprise
Décaissements Encaissements
CAPACITÉ
D’AUTOFINANCEMENT
92
ÉLÉMENTS DES RATIOS
Résultat
Dotation de Dotation
l’exercice
Provisions Amortissements
Reprise
+ ou - Cession
Subventions d’investissement Value d’immo.
93
ÉLÉMENTS DES RATIOS
CAF CAF
- D.A.P.
=
+ R.A.P.
+ Subventions Résultat de l’exercice
d’investissement + D.A.P.
+ PMV sur cession d’immo - R.A.P.
- Subventions
=
d’investissement
Résultat de l’exercice - PMV sur cession d’immo
94
RATIOS D’ACTIVITÉ
La variation de la valeur d’un stock peut être due à l’évolution de l’activité
La variation de la valeur d’un stock peut également être due à la variation de la durée de stockage
Stock Moyen
Durée = X 360
Valeur totale des sorties de stock
95
RATIOS D’ACTIVITÉ
La variation de la valeur des dettes fournisseurs peut être due à l’évolution de l’activité
La variation de la valeur des dettes fournisseurs peut également être due à la variation de la
durée du crédit accordé par les fournisseurs
Dettes Fournisseurs
Durée = X 360
Achats de B et S TTC
96
RATIOS D’ACTIVITÉ
La variation de la valeur des créances clients peut être due à l’évolution de l’activité
La variation de la valeur des créances clients peut également être due à la variation de la durée
du crédit accordé aux clients
Créances clients
Durée = X 360
Chiffre d’affaires TTC
97
RATIOS D’ACTIVITÉ
B.F.R. B.F.R.
Délais Stocks
Délais Clients
Délais Fournisseurs
98
RATIOS D’ACTIVITÉ
COMMERCIALE
Marge commerciale
Taux de marge = X 100
Coût d’achat des marchandises vendues
Marge commerciale
Taux de marque = X 100
Ventes de marchandises
Excédent brut d’exploitation
Taux de rentabilité brute = X 100
C.A. Hors Taxes
Résultat d’exploitation
Taux de rentabilité nette = X 100
C.A. Hors Taxes
99
RATIOS D’ACTIVITÉ
INDUSTRIELLE
Valeur Ajoutée
Taux de valeur ajoutée = X 100
Production de l’exercice
Excédent brut d’exploitation
Taux de rentabilité brute = X 100
C.A. Hors Taxes
Résultat d’exploitation
Taux de rentabilité nette = X 100
C.A. Hors Taxes
100
RATIOS DE STRUCTURE
FINANCIÈRE
Fonds Propres
Autonomie financière = X 100
Capitaux Permanents
Emprunts LT
Capacité d’endettement = X 100
Surface élargie
Amortissements cumulés
Vieillissement des immo.= X 100
Valeur brute des immobilisations
101
COMBINAISON DE RATIOS
Les scores sont des outils d’aide à la décision fondés sur des modèles
statistiques. Ils permettent d’analyser le portefeuille clients et de déterminer
quels sont les clients à risque. Il est important d’analyser la dynamique des
scores, un score pris de manière isolée ne signifie rien.
102
SCORE A.F.D.C.C.
Ratio Borne Borne X Coeff.
inf. sup.
Constante - - - - 0,57
Score final
Probabilité de
Si score défaillance dans les
deux ans (%)
RESULTATS :
rentabilités économique et financière, explications par soldes intermédiaires et principaux postes.
Comparer; commenter avec des données externes éventuelles : évolutions comparées des prix
(produits et charges), ...
DIAGNOSTIC :
Synthèse sur la rentabilité et l'équilibre financier
Atouts et contraintes : possibilités d'évolution
105
Bibliographie
AFITEP : Le management de projet, Principes et pratique, AFNOR, Paris, 1991;
AFITEP : Dictionnaire de management de projet, 3e édition, AFNOR, Paris, 1996;
André BABEAU : Calcul économique appliqué, Dunod, Paris, 1980;
Gaston BANTIGNIES : Précis d’évaluation économique d’un procédé, INP Toulouse, ENSIGC, 1990,
Manuel BRIDER, Serge MICHAILOF : Guide pratique d’analyse de projets, Evaluation et choix des projets
d’investissements, Economica, Paris, 1987;
Gerard BROWN : La stratégie financiére de l’entreprise, Les Editions d’Organisation, Paris, 1975;
Alain CHAUVEL et al., : Manuel d’évaluation économique des procédés, Editions TECHNIP, Paris, 1976;
Elie COHEN : Analyse financière, ECONOMICA, Paris, 1997;
Bernard COLASSE : Comptabilité générale, Economica, Paris, 1996,
Georges DEPALLENS, Jean-Pierre JOBARD : Gestion financière de l’entreprise, Dalloz, Paris, 1997,
Robert HOUDAYER : Evaluation financière des projets, Economica, Paris, 1993;
Yves PIMOR : Logistique, Techniques et mise en oeuvre, Dunod, Paris, 1998;
Jacques RAYNAULT, Yvan STRINGER, André-Paul WEBER : Problèmes et politiques économiques, Dunod, Paris,
1989;
Jean-François REGNARD : Lire un bilan, c’est simple ! Top éditions, Paris, 1989;
Hervé THIRIEZ : Initiation au calcul économique, Dunod, Paris, 1977;
Maurice MARQUES : Evaluation financière de projets industriels sous Excel, Editions L’Harmattan, Paris, 1999;
Philippe TARDY-JOUBERT, Jean TARDY-JOUBERT : Bilan et compte de résultats : outils d’analyse, Techniques de
l’Ingénieur, traité Généralités, A 4500, volume 3, 1993;
Gérard WORMS : Les méthodes modernes de l’économie appliquée, Dunod, Paris, 1975;
106