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Biologie médicale
[90­10­0260]

Calcium total et ionisé

Anne Vassault : Biologiste des Hôpitaux
laboratoire de biochimie B, hôpital Necker­Enfants­Malades, 149, rue de Sèvres, 75015 Paris  France

Résumé
Le  calcium  plasmatique  est  distribué  en  trois  fractions  distinctes  :  la  forme  libre  ou  calcium  ionisé
représente  environ  50  %  du  calcium  total,  la  forme  liée  aux  protéines  (albumine  et  globulines)
constitue environ 40 % du calcium total, et la forme complexée à des anions (bicarbonates, lactate,
citrate, phosphates, oxalate, acides gras, acétate...) environ 10 %.

Les variations biologiques du calcium ionisé sont particulièrement étroites. Les valeurs observées ne
varient pas en fonction du sexe, ni de l'âge à l'exception des enfants et surtout des nouveau­nés.

L'interprétation  des  résultats  doit  tenir  compte  de  la  concentration  d'albumine  plasmatique.  La
formule  la  plus  utilisée,  parce  que  la  plus  simple,  consiste  à  modifier  la  valeur  de  la  calcémie  d'une
valeur (en plus ou moins) de 0,025 mmol/l par gramme d'albumine différent de 40 g/l.

L'hypercalcémie  est  observée  principalement  dans  l'hyperparathyroïdie,  les  maladies  néoplasiques


parmi lesquelles le myélome multiple, la sarcoïdose et le surdosage en vitamine D.

L'avitaminose D et l'hypoparathyroïdie sont les principales causes d'hypocalcémie chez l'enfant.

Parmi  les  causes  d'hypocalcémie,  les  plus  fréquentes  sont  l'hypoalbuminémie,  l'insuffisance  rénale
chronique et la carence en vitamine D.

© 2006  Elsevier SAS. Tous droits réservés.

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INTÉRÊT PHYSIOPATHOLOGIQUE

La  concentration  du  calcium  dans  les  liquides  extracellulaires  est  très  étroitement  contrôlée  par  un
mécanisme impliquant les flux de calcium entre les liquides extracellulaires, le rein, l'os et l'intestin.

La  concentration  plasmatique  du  calcium  ne  varie  que  dans  des  proportions  très  étroites.  Cette
homéostasie  est  assurée  par  un  équilibre  entre  la  pénétration  du  calcium  au  niveau  intestinal,  la
mobilisation du calcium de l'os d'une part, le dépôt du calcium sur l'os et son élimination d'autre part.
Cet équilibre est régulé par trois hormones majeures  [9] : la parathormone (PTH), la calcitonine et la
1­25­dihydroxyvitamine D.

Toute modification de production de ces hormones se traduit par des anomalies de la concentration
plasmatique du calcium.

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Le  calcium  plasmatique  est  distribué  en  trois  fractions  distinctes  :  la  forme  libre  ou  calcium  ionisé
représente  environ  50  %  du  calcium  total  (1,2  mmol/l),  la  forme  complexée  à  des  anions
(bicarbonates, lactate, citrate, phosphates, oxalate, acides gras, acétate...) environ 10 % (elles sont
ultrafiltrables)  et  la  forme  liée  aux  protéines  (albumine  et  globulines)  constitue  environ  40  %  du
calcium total (1 mmol/l).

La  distribution  relative  du  calcium  sous  ces  différentes  formes  est  sous  la  dépendance  de  plusieurs
facteurs (pH, concentration de protéines...).

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ÉTAPE PRÉANALYTIQUE  [14]

Calcium total

Préparation du patient
Les variations nycthémérales sont négligeables chez les sujets à jeun.

La prise d'aliments influence la valeur de la calcémie. Les concentrations observées en post­prandial
sont plus élevées (+ 0,08 mmol/l en moyenne).

Les valeurs de référence sont établies à partir de sujets ambulatoires et, de ce fait, il convient de tenir
compte dans l'interprétation des résultats de l'état du patient. Les malades alités, de façon prolongée,
présentent des calcémies plus basses (de 0,1 à 0,3 mmol/l).

Prélèvement
L'exercice musculaire et la stase veineuse (pose de garrot) modifiant la concentration des protéines et
du  lactate  doivent  être  évités.  Ils  provoquent  une  hémoconcentration  responsable  d'une
augmentation de la calcémie de valeurs pouvant aller jusqu'à + 0,32 mmol/l.

Il convient d'éviter la présence d'EDTA ou d'agents chélateurs dans les tubes des prélèvements pour
les techniques colorimétriques.

Calcium ionisé

Patient
Étant donné les variations nycthémérales observées, l'importance de la prise d'aliment et de celle de
la position du sujet, les dosages sont effectués de préférence le matin à jeun, le sujet étant placé en
décubitus avant la prise de sang.

Par  rapport  aux  sujets  ambulatoires,  les  patients  alités  présentent  une  concentration  de  calcium
abaissée.  L'exercice  musculaire  peut  influencer  le  dosage  en  raison  de  la  potentielle  modification  du
pH qu'il entraîne.

Prélèvement
Veineux, artériel ou capillaire, il doit être réalisé en anaérobiose pour éviter toute augmentation du pH
liée à la perte de CO2. L'utilisation de tubes sous vide (avec ou sans silicone), seringue ou capillaire
permet de respecter cette condition.

Les précautions à observer doivent être semblables à celles prises pour effectuer les dosages des gaz
du sang.
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Si l'échantillon de sang doit être conservé, il convient de le placer à 4 °C de façon à limiter la glycolyse
(à partir des globules sanguins) et éviter ainsi la formation de lactate et l'acidification du spécimen.

Échantillons biologiques
Les dosages peuvent être effectués dans le sang total, le sérum ou le plasma après centrifugation à
l'abri de l'air.

Anticoagulant
L'héparine fixe le calcium et peut conduire à des diminutions du calcium ionisé mesuré de l'ordre de 6
%  pour  des  concentrations  d'héparine  voisines  de  50  Ul/ml.  L'utilisation  d'une  héparine  à
concentration finale de l'ordre de 15 Ul/ml de sang représente le meilleur compromis    [10].  Il  existe
dans le commerce des solutions tamponnées d'héparinate de calcium prêtes à l'emploi.

Stabilité du calcium ionisé dans les liquides biologiques

Sang total

Les dosages doivent être effectués dans un délai n'excédant pas 15 minutes si le sang est conservé à
+ 20­25 °C et 4 heures à + 4 °C à condition que le prélèvement reste en anaérobiose stricte.

Sérum ou plasma

Ceux­ci  doivent  être  centrifugés  et  conservés  à  l'abri  de  l'air  et  dans  ces  conditions,  les  spécimens
peuvent être conservés 4 heures à + 20­25 °C et 24 h à + 4 °C et plusieurs mois à ­20 °C.

Calcium urinaire
Le recueil des urines doit être effectué dans un récipient dépourvu de calcium, sans antiseptique.

Avant  le  dosage,  les  urines  doivent  être  acidifiées  par  de  l'acide  chlorhydrique  1  mol/l  jusqu'à
l'obtention  d'un  pH  inférieur  à  4,5.  Cette  acidification  préalable  permet  de  dissoudre  les  sels  et  les
complexes que le calcium peut contracter avec des anions comme les phosphates ou les oxalates.

(Attention : si le dosage de l'acide urique urinaire doit être effectué, il est préférable de prélever un
aliquote avant l'acidification.)

L'homogénéisation de la totalité des urines émises est indispensable.

Différentes  modalités  de  recueil  ont  été  proposées.  Les  variations  de  la  calciurie  au  cours  du
nycthémère font généralement préférer un recueil de la totalité des urines émises pendant 24 heures
après un jeûne de 12 heures.

Le dosage de la calciurie devrait être accompagné de celui de la créatininurie.

Dans  ces  conditions,  la  découverte  d'une  hypercalciurie,  entraînera  des  investigations
complémentaires  parmi  lesquelles  une  étude  de  la  calciurie  en  réponse  à  un  régime  de  restriction
calcique  modérée  (500  à  600  mg/j  par  exclusion  du  lait  et  des  produits  laitiers)  et  un  apport
protidique  limité  à  1  g/kg/j  peut  être  réalisée  pour  estimer  la  sensibilité  de  la  calciurie  aux  apports
alimentaires.

Les variations intra­individuelles liées à des facteurs alimentaires sont telles pour ce composant, qu'il
est  justifié  de  répéter  les  dosages  2  ou  3  jours  de  suite,  de  façon  à  confirmer  la  normo­,  hypo­  ou
hypercalciurie.

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TECHNIQUES DE DOSAGE  [14]
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Calcémie

Techniques colorimétriques
Elles font appel à l'utilisation de différents composés : l'ortho­crésolphtaléine, l'arsénazo III, le bleu de
méthylthymol... qui complexent le calcium en formant un dérivé dont la coloration est proportionnelle
à la concentration de calcium du spécimen à doser.

Techniques utilisant l'ortho­crésolphtaléine  [5]

Elles  sont  les  plus  répandues.  Ces  techniques  se  sont  développées  concomitamment  à
l'automatisation des laboratoires.

L'ortho­crésolphtaléine  se  complexe,  en  milieu  alcalin,  avec  le  calcium  pour  former  un  dérivé
présentant un maximum d'absorption à 575 nm. L'interférence de l'ion magnésium est éliminée par
l'addition dans le réactif de 8­hydroxyquinoléine. Néanmoins, pour éliminer complètement l'influence
de  l'ion  magnésium,  il  convient  d'une  part,  d'effectuer  les  mesures  à  une  longueur  d'onde  la  plus
éloignée possible du maximum d'absorption du complexe magnésium­ortho­crésolphtaléine (565 nm)
et  donc  de  choisir  des  longueurs  d'onde  comprises  entre  575  et  580  nm  et,  d'autre  part,  de
tamponner le milieu à pH 12, pH auquel la formation du complexe magnésium­ortho­crésolphtaléine
est minimale. Par ailleurs, l'addition d'amino­2 méthyl­2 propanol­1 dans le réactif permet d'améliorer
sa stabilité.

Performances ­ Causes d'erreurs

Des  causes  d'erreurs  fréquentes  sont  représentées  par  les  phénomènes  réversibles  d'adsorption  (en
présence de protéines), sur les tubulures, sondes, dépendant du pH, de la nature physicochimique de
ces accessoires et surtout de leur entretien.

Par  ailleurs,  des  souillures  ou  des  contaminations  par  des  eaux  de  lavage  mal  désionisées  peuvent
être observées avec les instruments n'utilisant pas de matériel à usage unique.

Les  contaminations  éventuelles  par  des  réactifs  autres  que  ceux  destinés  au  dosage  du  calcium
peuvent conduire à des erreurs par excès (apport de calcium ou de magnésium) ou par défaut (apport
d'EDTA ou d'agent complexant le calcium).

Parmi  les  importantes  causes  d'erreur  rencontrées,  les  plus  fréquentes  sont  liées  à  la  stabilité  du
réactif, notamment dans les systèmes analytiques opérant en monoréactif. Dans ces conditions, une
correction  du  blanc  réactif  ou  un  recalibrage  sont  souvent  nécessaires  au  cours  de  la  journée  de
travail.  Des  variations  d'absorbance  importantes  s'observent  quand  la  température  varie,  ce  qui
impose une thermostabilisation efficace.

Techniques utilisant l'arsénazo III

L'arsenazo  III  se  complexe  aux  ions  calcium  pour  former  un  composé  coloré  stable  dont  le  spectre
d'absorption  est  étroit,  ce  qui  nécessite  un  spectrophotomètre  bien  contrôlé.  Cette  technique  a  été
adaptée à différents analyseurs automatiques.

Techniques utilisant le bleu de méthylthymol (BMT)

À pH 11, le bleu de méthylthymol forme avec le calcium un complexe qui absorbe à 612 nm. Ce type
de technique est désormais tombé en désuétude du fait des difficultés de son automatisation.

Méthodes par fluorescence
En présence de calcium, en milieu alcalin, la « calcéine » produit une fluorescence à 484 nm résultant
d'une  excitation  effectuée  à  436  nm.  Sous  l'appellation  de  calcéine,  différents  composés  ont  été
utilisés dont les propriétés peuvent varier d'une préparation à l'autre  [5].
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Cette technique n'est plus utilisée.

Électrodes sélectives
Le  calcium  peut  être  mesuré  par  l'intermédiaire  d'électrodes  sélectives,  par  potentiométrie.  Après
acidification  destinée  à  déplacer  le  calcium  de  sa  liaison  aux  protéines  et  de  ses  complexes.
L'acidification  préalable  s'effectue  à  pH  3,5  de  façon  à  libérer  la  totalité  du  calcium  lié  à  l'albumine.
Cette technique a été adaptée à certains analyseurs automatiques.

Méthodes enzymatiques  [8]
Elles exploitent l'action activatrice du calcium sur la phospholipase D ou l'alpha amylase pancréatique
porcine.  L'hydrolyse  d'un  substrat  (diacétylphosphatidylcholine)  par  la  phospholipase  D  conduit  à  la
formation  de  choline  dosée  par  une  réaction  colorimétrique  utilisant  une  choline  oxydase,  une
peroxydase et un colorant. L'intensité de la réaction est proportionnelle à la concentration de calcium
dans le milieu. Cette méthode peut être automatisée.

Technique de référence

Spectrophotométrie d'absorption atomique  [3]

Le  spécimen  à  doser  est  pulvérisé  dans  une  flamme  (air­acétylène  le  plus  souvent).  Une  source
lumineuse constituée d'une lampe à cathode creuse de l'élément à doser émet une longueur d'onde
caractéristique  du  calcium.  L'absorption,  par  la  flamme  contenant  le  calcium  à  l'état  atomique,  est
proportionnelle à la concentration de calcium du spécimen.

Des dilutions préalables des sérums ou des plasmas dans du chlorure de lanthane (en solution acide)
sont  nécessaires  pour  limiter  l'influence  des  ions  tels  que  le  sodium  ou  de  composés  comme  les
protéines, les sulfates ou les phosphates.

La technique de référence actuellement retenue est une technique utilisant le principe d'absorption
atomique  dans  des  conditions  décrites  de  façon  précise.  La  technique  définitive  est  une  technique
couplant la dilution isotopique et la spectrométrie de masse.

Performances des techniques
La  calcémie  est  un  constituant  biologique  pour  lequel  l'amplitude  des  variations  chez  un  même
individu ou d'un individu à un autre est très étroite. C'est pourquoi les erreurs analytiques tolérables
sont très faibles. Il est recommandé que les variations analytiques acceptables, pour un constituant
donné, ne dépassent pas la moitié de la variation biologique.

Les valeurs observées chez les sujets sains se situent chez l'adulte entre 2,2 et 2,6 mmol/l, ce qui
n'autorise pas, sur le plan analytique une marge d'erreur supérieure à 0,2 mmol/l et correspond donc
à ± 4 %, soit un coefficient de variation (CV) de reproductibilité inférieur à 2 % si l'on considère qu'il
n'y a pas d'erreur d'exactitude.

Calcium urinaire
Les méthodes de dosage du calcium total diffèrent généralement peu de celles mises en œuvre pour
le  dosage  du  calcium  plasmatique.  Les  techniques  mises  au  point  pour  les  dosages  plasmatiques
présentent un domaine de mesure trop étroit pour doser directement, sans prétraitement, la totalité
des  urines  rencontrées  en  physiopathologie.  Il  faudra  s'assurer  de  l'adéquation  des  dilutions  en
fonction de la limite haute de linéarité de la technique utilisée.

Calcium ionisé
Le  calcium  ionisé  est  dosé  actuellement  par  des  méthodes  électrochimiques  utilisant  des  électrodes
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sélectives.

Depuis  leur  introduction,  de  nombreux  progrès  ont  été  effectués,  ces  électrodes  ont  été  intégrées
dans  des  analyseurs  semi­automatiques  (avec  mesure  simultanée  du  pH,  régulation  de
température...),  permettant  des  mesures  fiables  du  calcium  ionisé  dans  les  liquides  biologiques  à
condition de respecter certaines précautions indispensables. Ils peuvent également être associés à des
dosages d'électrolytes ou de gaz du sang.

Influence du milieu
pH : le calcium ionisé est dépendant du pH principalement par un phénomène de compétition entre
l'ion calcium et les ions H + vis­à­vis des protéines et, principalement, des groupements carboxylés de
la molécule d'albumine. Toute modification du pH entraîne, de facto, celle du calcium ionisé.

Force  ionique  du  plasma  :  elle  est  surtout  déterminée  par  l'ion  sodium  et  varie  donc  avec  sa
concentration. Les solutions d'étalonnage des analyseurs sont constituées par des solutions de force
ionique  d'environ  0,16  mol/kg,  ce  qui  est  proche  de  celle  du  sang.  En  cas  d'hyponatrémie,  par
exemple,  l'activité  du  calcium  ionisé  observée  est  abaissée  puisque  le  coefficient  d'activité  du
spécimen est plus bas que celui de la solution de calibrage.

Sélectivité des électrodes

La  sélectivité  du  calcium  par  rapport  à  H+,  Na+,  Mg2+,  Cl­,  Li+  s'est  nettement  améliorée  et
représente  actuellement  une  source  d'erreur  négligeable  (sauf  en  cas  d'hyponatrémie  très
importante). Néanmoins, pour compenser l'influence de l'ion Mg2+, l'addition d'ions magnésium dans
les solutions étalons est recommandée.

Interférences d'autres ions
Des protéines peuvent se déposer au niveau des circuits de circulation des spécimens dans l'analyseur
et  se  comporter  comme  des  échangeurs  de  cations  divalents.  Le  magnésium  du  spécimen  peut
déplacer  le  calcium  de  sa  liaison  avec  les  protéines  et  provoquer  une  augmentation  de  la
concentration du calcium mesuré. Ce problème peut être évité par une maintenance rigoureuse des
instruments.

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INTERPRÉTATION DES RÉSULTATS  [14]

Variations biologiques

Calcium total
Les valeurs usuelles sont données dans le tableau I.

Les variations en fonction de l'âge sont faibles à partir de la puberté. Chez le nouveau­né, des valeurs
légèrement plus élevées que chez l'adulte sont rapportées.

Il n'existe pas de différence liée au sexe, sauf chez les femmes après 45 ans, chez qui on observe une
légère augmentation de la calcémie mesurée  [1].

Il n'existe pas de variation liée à la taille ou au poids.

On  observe  une  diminution  de  la  calcémie  au  cours  de  la  grossesse  en  raison  de  la  diminution  de
l'albuminémie.

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Certains  médicaments    [2]  peuvent  modifier  la  concentration  plasmatique  de  calcium  (par  exemple
lors de traitements au long cours par des diurétiques thiazidiques, on peut noter une augmentation
de la calcémie mesurée).

Des  variations  importantes  de  la  calcémie  mesurée  sont  observées  en  fonction  de  la  concentration
d'albumine  plasmatique.  Des  expériences  conduites  in  vitro  ont  montré  qu'il  existait  une  relation
directe entre la valeur de la calcémie totale et celle de la protidémie et que, dans ces conditions, en
cas de modification de cette dernière, l'évaluation de la calcémie était dénuée de sens. Aussi, plusieurs
formules ont été proposées pour évaluer la calcémie en la corrigeant par rapport à la concentration de
protéines  ou  d'albumine.  La  formule  la  plus  utilisée,  parce  que  la  plus  simple,  consiste  à  modifier  la
valeur  de  la  calcémie  d'une  valeur  (en  plus  ou  moins)  de  0,025  mmol/l  par  gramme  d'albumine
différent de 40 g/l.

Exemple  :  pour  un  malade  présentant  une  hypoalbuminémie  à  30  g/l  et  une  calcémie  totale  à
2,10 mmol/l, la calcémie corrigée sera :

2,10 + (0,025 x (40 ­ 30) = 2,35 mmol/l

En fait, ce malade présente une hypoalbuminémie mais pas d'hypocalcémie. Sa calcémie ionisée est
normale, sa calcémie corrigée aussi.

Calcium ionisé

Valeurs usuelles et variations biologiques (tableau II)

Il convient de distinguer les valeurs obtenues pour le sang total ou capillaire, des valeurs plasmatiques
pour le calcium ionisé non corrigées à pH 7,40. Les différences observées résultent de la différence de
pH de ces spécimens.

Les variations biologiques du calcium ionisé sont particulièrement étroites. Les valeurs observées ne
varient pas en fonction du sexe, ni de l'âge à l'exception des enfants et surtout des nouveau­nés chez
qui  on  observe  des  valeurs  plus  dispersées  que  chez  l'adulte  et  généralement  abaissées  chez  les
prématurés  [15].

Expression des résultats

C'est l'expression en concentration molaire qui est utilisée en biologie clinique alors que les électrodes
sélectives répondent à une activité ionique et ne mesurent pas directement la substance. Parmi les
facteurs qui régissent l'ionisation du calcium, le pH est le plus important. Toute diminution du pH des
spécimens  entraîne  une  augmentation  du  calcium  ionisé  tandis  qu'une  augmentation  de  pH
s'accompagne d'une diminution. Ces modifications sont liées à la compétition qui existe entre les ions
H+ et Ca2+ vis­à­vis de l'albumine. C'est à cause de cette relation entre le calcium ionisé et le pH et
des  difficultés  rencontrées  pour  maintenir  constant  le  pH  d'origine  du  spécimen  qu'il  est
particulièrement  important  d'effectuer  une  mesure  simultanée  du  pH  lors  de  la  détermination  du
calcium ionisé sérique, plasmatique ou sanguin.

Les  analyseurs  récents  pratiquent  simultanément  la  mesure  du  pH  des  spécimens  et  sont
susceptibles de corriger la valeur du calcium mesuré en fonction du pH. Ce facteur a été établi, in vitro
  [12],  pour  différentes  valeurs  de  pCO2.  Toute  modification  du  pH  conduit  à  un  déplacement  de  la

liaison albumine­calcium et entraîne de ce fait celle du calcium ionisé. Il existe une relation linéaire
entre le logarithme de Ca2+ et le pH dans l'intervalle (7,2 ­ 7,6) dont la pente est de ­ 0,24 pour le
plasma et ­ 0,22 pour le sang. Les instruments destinés au dosage du calcium ionisé procèdent à une
mesure simultanée du pH et éventuellement à une correction à pH 7,4 grâce à un algorithme basé
sur  cette  relation.  Ce  type  de  correction  présente  l'intérêt  de  pallier  des  erreurs  liées  à  l'étape
préanalytique  (non­respect  des  conditions  d'anaérobiose  ou  difficultés  lors  du  prélèvement  par
exemple).

Pour connaître la concentration effective du calcium chez un patient dont le pH diffère réellement de
7,4  il  est  au  contraire  intéressant  de  ne  pas  effectuer  de  correction  par  rapport  à  7,40  mais  par
rapport  au  pH  réel  du  patient.  Il  convient,  dans  tous  les  cas,  de  fournir  systématiquement  les
résultats  de  la  concentration  mesurée  de  Ca2+  et  du  pH  mesuré  et  éventuellement  celui  de  la
concentration de Ca2+ après correction à pH 7,40.

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Calcium urinaire

Valeurs usuelles (tableau III)

Les  valeurs  usuelles  correspondent  à  la  limite  supérieure  de  la  calciurie  observée  chez  90  %  des
sujets normaux en régime libre.

Expression des résultats

Les résultats sont exprimés en mmol/l ou en mg/l, ou par 24 heures ou encore en mmol par mmol de
créatinine.  Les  valeurs  usuelles  correspondent  chez  les  adultes  à  une  élimination  urinaire  de
0,1 mmol/kg/j environ.

L'expression  en  mmol/l  est  importante  à  considérer  dans  l'évaluation  du  risque  lithogène  car  il  est
intéressant,  dans  ce  cas,  de  connaître  la  concentration  maximale  de  calcium  émise  au  cours  de  la
journée; aussi évalue­t­on la calciurie dans les urines correspondant à une miction matinale.

L'expression  des  résultats  en  fonction  de  la  créatininurie  permet  d'éliminer  l'influence  de  la  masse
musculaire  qui  complique  l'interprétation.  Si  ce  rapport  est  déterminé  après  12  heures  de  jeûne,  il
reflète  essentiellement  la  quantité  de  calcium  libérée  à  partir  de  l'os  et  permet  d'évaluer  l'état  de
résorption osseuse et constitue donc un paramètre utile pour le diagnostic et la surveillance des états
d'hyperrésorption osseuse  [11].

Variations physiopathologiques  [7]

Calcium total

Hypocalcémie

Les hypocalcémies sont définies pour des valeurs inférieures à 2,15 mmol/l (< 85 mg/l). Ces valeurs
correspondent  à  des  calcémies  corrigées  en  fonction  de  la  concentration  d'albumine.  Les  principales
causes d'hypocalcémies sont données dans le tableau IV.

Troubles du métabolisme de la vitamine D

Les carences peuvent être d'origine nutritionnelle ou secondaires à une carence d'exposition aux UV
ou à une malabsorption intestinale des graisses.

L'hypocalcémie est alors associée à une diminution de la 25 (OH) D3 circulante, à une augmentation
réactionnelle de la parathormone, à une hypophosphatémie avec hypocalciurie, à une diminution du
taux de réabsorption des phosphates et une augmentation de l'activité de la phosphatase alcaline et
de l'ostéocalcine.

Les déficits enzymatiques en 25 hydroxylase hépatique ou en alpha1 hydroxylase rénale entraînent
une résistance à l'action du 1,25 dihydroxycholécalciférol.

Pertes rénales excessives

Dans  ce  cas,  l'hypocalcémie  est  modérée  par  l'hyperparathyroïdie  secondaire.  L'hypercalciurie  peut
être idiopathique ou secondaire à une acidose métabolique chronique.

Dans l'hypoparathyroïdie

La  calcémie  est  généralement  abaissée  (<  2  mmol/l)  associée  à  une  augmentation  de  la
phosphatémie, à une augmentation de taux de réabsorption des phosphates, à une diminution de la
parathormone et à une hypocalciurie.

Le même tableau est observé en cas de déplétion sévère en magnésium.

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Déplétion sévère en magnésium

Remaniements osseux

En  phase  de  guérison  des  ostéopathies  métaboliques  après  chirurgie  d'une  hyperparathyroïdie
primitive.

Diminution des apports calciques

Elle  peut  s'observer  dans  les  malabsorptions  intestinales  (gastrectomie,  résection  du  grêle,  iléites
étendues...), les régimes pauvres en calcium ou riches en phosphates.

Hypercalcémies  [4]

La définition repose sur une calcémie supérieure à 2,55 mmol/l (≫ 105 mg/l) pour une albuminémie
normale ou après correction par rapport à l'abuminémie.

Les  signes  cliniques  associent  des  troubles  digestifs  (anorexie,  nausée,  vomissements...)  et  des
troubles  rénaux  (polyurie­polydypsie,  insuffisance  rénale,  lithiase...),  des  troubles  neuropsychiques,
des  troubles  cardiovasculaires  (tachycardie,  hypertension,  troubles  du  rythme...),  avec  des  troubles
généraux (asthénie, myopathie, céphalées...).

Les principales causes d'hypercalcémie sont données dans le tableau V.

Calcium ionisé
Les modifications de la concentration des protéines du plasma affectent directement celle du calcium
total.  Une  augmentation  des  protéines  plasmatiques  provoque  une  augmentation  du  calcium  total
alors  que  le  calcium  ionisé  ne  sera  pas  perturbé.  De  la  même  façon,  une  diminution  des  protéines
plasmatiques entraîne celle du calcium total sans modifier celle du calcium ionisé.

La relation entre le calcium total et le calcium ionisé n'est vérifiée que dans un nombre limité de cas;
en revanche, si la valeur du calcium total est corrigée en fonction de la concentration de protéines, la
relation  existant  entre  ces  deux  paramètres  est  beaucoup  plus  étroite.  Cependant,  cette  relation
dépend  en  grande  partie  des  conditions  dans  lesquelles  elle  a  été  établie  et  elle  est,  de  ce  fait,  peu
transférable.

La mesure de la calcémie totale corrigée en fonction de la concentration d'albumine est une approche
facile  et  utile  pour  évaluer  un  trouble  de  l'homéostasie  calcique.  Cependant,  la  mesure  du  calcium
ionisé  reste  préférable  pour  le  définir  avec  précision    [13]  chaque  fois  que  la  répartition  entre  les
différentes formes du calcium extracellulaire est modifiée par un trouble de l'équilibre acidobasique, un
changement qualitatif ou quantitatif des protéines, ou la présence d'anions susceptibles de complexer
le calcium.

Calcium urinaire

Hypocalciurie

Elle peut être évoquée lorsque des concentrations inférieures à 1 mmol/24 h sont observées pour des
dosages répétés.

L'hypocalciurie peut difficilement être affirmée en dehors du contexte alimentaire du sujet (aliments à
base de laitages, fromages, consommation d'eaux minérales riches en calcium...).

La calciurie dépend de l'apport alimentaire de calcium, mais encore de celui en sodium, en protéines,
de la charge acide de l'alimentation.

Exploration d'un risque lithiasique  [6]

Dans le cadre de l'exploration d'un risque lithiasique ou d'une lithiase récidivante, la détermination de
la calciurie sera accompagnée de celle de l'oxalurie et de celle du produit calciurie x oxalurie (p caox).

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L'hypercalciurie (≫ 0,1 mmol/kg/24 h) accompagne 50 à 70 % des lithiases calciques récidivantes.
Chez 20 % des sujets non lithiasiques, des valeurs de calciurie supérieures à 0,1 mmol/kg/24 h sont
observées.

Une étude portant sur 1500 urines a montré que 90 % des urines dont la calciurie était supérieure à
10 mmol/24 h présentaient une cristallurie et 100 % des urines dont le produit molaire p caox était
supérieur à 3,5.

La cristallisation est trouvée peu fréquente (< 15 %) si la calciurie est inférieure à 3,8 mmol/l, alors
qu'elle dépasse 40 % pour des valeurs supérieures. De la même façon, la cristallisation est retrouvée
dans  moins  de  25  %  des  cas  lorsque  l'oxalurie  observée  est  inférieure  à  0,3  mmol/l  alors  qu'elle
dépasse 40 % pour des valeurs supérieures à 0,3 mmol/l.

Une limite à ne pas dépasser, de 3,8 mmol/l pour la calciurie et de 0,3 mmol/l pour l'oxalurie pourrait
être proposée chez les sujets à risque lithiasique élevé pour réduire le risque de cristallisation.

Le  rapport  normal  calciurie/créatininurie  est  inférieur  à  0,5  mmol/mmol  chez  les  sujets  non
lithiasiques.

Le  dosage  du  calcium  ionisé  urinaire  a  été  proposé  pour  l'évaluation  du  risque  lithogène  mais  son
intérêt n'a pu être démontré.

Références
[1] Balland  M  Calcium:  variations  biologiques  et  valeurs  de  référence.      In:  Siest  GInterprétation  des
examens de laboratoire. Valeurs de référence et variations biologiques (Ed.) : 1981; 123­134.
[2] Balland  M,  Trivin  F  Calcium  total:  interférences  analytiques  et  effets  pharmacologiques.  In:    Paris:
Expansion Scientifique Française (Ed.) : 1985; 59
[3] Cali JP, Bowers GN, Young DS A reference method for the determination of total calcium in serum. Clin
Chem 1973 ; 19 : 1208­1213
[4] Champetier DE, Ribes D, Ulmann A, Attar A, Wattiaux MJ, Clavel J , et al. Évaluation rétrospective d'un
algorithme pour le diagnostic étiologique d'une hypercalcémie. La Presse Médicale 1984 ; 13 : 2735­
2739
[5] Gosling  P  Analytical  reviews  in  clinical  biochemistry:  calcium  measurement.  Ann  Clin
Biochem 1986 ; 23 : 146­156
[6] Jungers P, Daudon M, Leduc A Lithiase urinaire.   Paris: Médecine Sciences­Flammarion1989 
[7] Lacour B, Vassault A Homéostasie phosphocalcique (2e partie). Option Bio 1990 ; 28 : I­VIII
[8] Morishita  Y,  Iinuma  Y  ,  et  al.  Enzymatic  assay  of  calcium  in  serum  with  phospholipase  D.  Clin
Chem 1999 ; 45 : 2280­2283
[9] Mundy G, Guise T Hormonal control of calcium homeostasis. Clin Chem 1999 ; 45 : 1347­1352
[10] Sachs  C,  Rabouine  P,  Chaneac  M,  Kindermans  C,  Dechaux  M  Anticoagulant­induced  preanalytical
errors  in  ionized  calcium  determination  on  blood.  Scand  J  Clin  Lab  Invest  1989  ;  49  :  647­
651 [crossref]
[11] Sebert JL, Cornaille G, San Juan MP, Kha TD, Blotman F, Simon L Excrétion urinaire à jeun du calcium,
du  phosphate  et  de  l'hydroxyproline,  rapportée  à  la  créatinine.  Valeurs  normales,  étude  corrélative
avec les urines de 24 h. Nouv Presse Med 1981 ; 34 : 2799­2801
[12] Siggaard­Andersen O, Thode J, Wandrup J The concentration of free calcium ions in the blood plasma:
"ionized calcium". In:  Siggaard­Andersen O Radiometer (Ed.) : 1981; 163
[13] Thode  J,  Junl­Jorgensen  B,  Bhatia  HM  ,  et  al.  Comparison  of  serum  total  calcium,  albumin­corrected
total calcium and ionized calcium in 1213 patients with suspected calcium disorders. Scand J Clin Lab
Invest 1989 ; 49 : 217­223 [crossref]
[14] Vassault  A,  Alabrune  B,  Bailly  M  Calcium  total  et  ionisé  dans  le  sérum,  les  érythrocytes  et  les
urines. Feuillets de Biologie 1991 ; 179 : 51­62
[15] Wandrup  J  Critical  analytical  and  clinical  aspects  of  ionized  calcium  in  neonates.  Clin
Chem 1989 ; 35 : 2027­2033

© 2006  Elsevier SAS. Tous droits réservés.

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Tableaux
  Tableau I
Tableau I ­ Calcémie totale (valeurs usuelles en mmol/l)

Population étudiée 
Calcium total (mmol/l)
(plasmatique et sérique)

Nouveau­né < 7 jours 1,80 ­ 2,75
Nourrisson 2­12 mois 2,20 ­ 2,70
Enfant 1­15 ans 2,20 ­ 2,70
Adulte 2,25 ­ 2,60

  Tableau II
Tableau II ­ Calcium ionisé : valeurs usuelles (sang, plasma)

Nouveau­nés  1,10 ­1,45 mmol/l pH= 7,4 

Nourissons 2­12 mois  1,15 ­1,40 mmol/l pH= 7,4 

Enfants 1­15 ans  1,20 ­1,35 mmol/l pH= 7,4 

Adultes  1,17 ­1,30 mmol/l pH= 7,4 

  Tableau III
Tableau III ­ Calciurie : Valeurs usuelles observées chez des sujets sains

Adultes  M  2 à 7,5 mmol/24 h 

  F  1,5 à 6,5 mmol/24 h 

Enfants    0,1 mmol/kg/24 h 

Rapport calciurie/créatininurie < 0,5 

  Tableau IV
Tableau IV ­ Principales causes des hypocalcémies

1. Carence ou résistance à la vitamine D
2. Pertes rénales excessives
3. Hypoparathyroïdisme
4. Déplétion sévère en Mg
5. Remaniements osseux importants
(après parathyroïdectomie)
6. Diminution d'apport ou d'absorption du calcium

  Tableau V
Tableau V ­ Principales causes d'hypercalcémie

1. Hyperparathyroïdie primaire
2. Affections malignes
3. Traitement par les diurétiques thiazidiques
4. Sarcoïdose
5. Thyrotoxicose
6. Intoxication à la vitamine D
7. Hypocalciurie familiale avec hypercalcémie
8. Syndrome lait­alcalin
9. Hyperparathyroïdie secondaire
10. Maladie d'Addison
11. Diurétiques thiazidiques
12. Immobilisation

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13. Insuffisance rénale terminale
14. Apports excessifs de calcium

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