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Présenté par :
RAMAROMISA Mamitiana Andy
Sous la direction de
Madame Jacqueline RAKOTOARISOA, Maitre de Conférences
15 Fevrier 2017
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UNIVERSITE D’ANTANANARIVO
FACULTE DES LETTRES ET SCIENCES HUMAINES
MENTION GEOGRAPHIE
Société et aménagement : P2
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Présenté par :
RAMAROMISA Mamitiana Andy
Sous la direction de
Madame Jacqueline RAKOTOARISOA, Maitre de Conférences
15 Fevrier 2017
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REMERCIEMENTS
Mes remerciements vont également à l’endroit de ma famille pour leur soutien tant matériel
que moral qu’elle m’a apporté tout au long de ma formation universitaire et de la finalisation du
présent travail.
Mes remerciements et ma profonde gratitude vont à l’endroit de mes cousins/ cousines qui
n’ont cessé de me soutenir tout au long de mon cursus scolaire et universitaire.
Je ne pourrais jamais oublier l’amour dont mes parents ont fait montre à mon égard, les
conseils et le courage qu’ils m’ont insufflés. Qu’ils soient remerciés ici.
Enfin, à tous ceux qui ont contribué, de près ou de loin, à la réalisation de ce mémoire,
retrouvez l’expression de ma profonde gratitude.
i
SOMMAIRE
SOMMAIRE
REMERCIEMENTS ..................................................................................................................... i
SOMMAIRE :………………………………………………………………………………....…ii
GLOSSAIRE……………………………………………………………………………………vii
BIBLIOGRAPHIE .......................................................................................................................61
ANNEXE .......................................................................................................................................64
ii
Résumé
La recherche est basée sur l’étude de deux communes (Anosiala et Mahitsy) situées à la
périphérie de la ville et qui sont représentatives d’une zone périurbaine.
iii
TABLE DES ILLUSTRATIONS
Photo n°5 : Les activités de services le long de la route nationale n°4 à Mahitsy………..41
iv
LISTE DES TABLEAUX
Tableau n°2 : Produits et destination des produits au niveau des deux communes………….28
Tableau n°4 : Tableau comparatif entre les activités au bord et à l’arrière-plan de la RN4 dans les
deux localités……………………………………………………………………………..53
v
LISTE DES ACRONYMES
vi
GLOSSAIRE
Banlieue : Ensemble des agglomérations situées tout autour d’un centre urbain et qui ont une
activité en relation étroite avec la ville.
Commune Rurale de 2ème catégorie : Classement des Communes. Commune rurale en mutation
urbaine.
Culture vivrière : L’agriculture vivrière est une agriculture essentiellement tournée vers
l’autoconsommation et l’économie de subsistance. La production n’est destinée ni à l’industrie
agroalimentaire ni à être exportée. Elle est en grande partie autoconsommée par les paysans eux-
mêmes et la population locale.
Culture pluviale : Qui provient de la pluie, relève de la pluie : eaux pluviales. Se dit des cultures
alimentées en eau uniquement par les pluies, par opposition aux cultures irriguées (riz pluvial,
par exemple)
vii
INTRODUCTION GENERALE
1
La périurbanisation affirme Bauer G. et Roux J-M en 1976 est un phénomène lié à celui
de la rurbanisation qui désigne le processus de « retour » ou « fuite » des citadins vers les
campagnes ou plus simplement le déplacement durable de population quittant les zones urbaines
pour aller s'implanter dans les zones rurales surtout en Europe. La périurbanisation commença à
partir de la fin des années 1960 et du début des années 1970, dans des espaces qualifiés de
ruraux.
Le champ de recherche où on pourrait replacer notre thème est multiple. En effet, nous
pourrions le mettre dans « espace et aménagement de l’espace » comme nous pourrions l’inclure
sous les « relations ville campagne » ou encore dans la « périurbanisation ». Nous avons voulu
accorder dans notre dossier de l’importance à l’évolution de la mise en valeur dans les banlieues
de la capitale dans le Nord-Ouest de la ville. De ce fait, les relations ville-campagne comme la
périurbanisation ne constituent pas une orientation pour nous mais plutôt des facteurs auxquels
notre thème de recherche est lié.
2
Choix du thème
Le hasard de nos déplacements dans les environs d’Antananarivo mais aussi nos
excursions dans le sous espace d’Anosiala nous amènent à constater dès la troisième venue la
différence entre la zone riveraine de la route nationale n°4 et la zone qui en est éloignée.
Cette remarque est confirmée par la suite par une observation un peu plus sérieuse de la
zone. Au départ, l’orientation de notre travail est floue mais la zone de recherche est là.
Le fruit des rencontres avec l’enseignant qui nous suit nous a fait procéder par
élimination la définition de la zone de recherche. Puis par la suite, nous avons pu confirmer à la
fois le thème et la zone de recherche.
Intérêt du thème
L’inexistence d’un plan d’urbanisme adéquat pour la grande ville d’Antananarivo n’a fait
qu’augmenter le nombre des bidons villes. L’augmentation de la population tananarivienne est
considérée comme l’une des principales sources de ses problèmes au point de concerner toutes
les communes de l’agglomération du grand Tana.
Objectif de la recherche
L’objectif à court terme est de faire ressortir la dynamique de l’espace dans les banlieues
d’Antananarivo des communes rurales d’Anosiala et de Mahitsy. A moyen terme, l’objectif est
de montrer que la périurbanisation est une réalité à considérer; de plus, elle permet aux décideurs
de mieux connaître la réalité de ces zones.
3
Grace à la lecture d’ouvrages et à l’observation de la zone de recherche, la question se
pose pourquoi dans un même sous espace, on observe différent type d’aménagement. C’est
pourquoi nous avons adopté cette problématique : « DANS QUELLE
Pour aller dans le sens de cette problématique et pour en savoir plus sur Le sous espace, nous
avons défini des hypothèses :
1. L’existence de deux espaces différenciés dans leur mise en valeur : en bordure de la route
nationale et à l’intérieur des terres
2. La dynamique spatiale engendrée par la route nationale, c’est-à-dire le développement des
secteurs secondaires et tertiaires le long de la route
3. L’intérieur des terres par rapport à la route nationale n° 4 continue à pratiquer l’agriculture
4
PREMIERE PARTIE :
CONCEPT DE L’AMENAGEMENT ET DE LA
PERIURBANISATION, DEMARCHE DE
RECHERCHE ADOPTEE
5
CHAPITRE I : CONCEPT DE L’AMENAGEMENT ET DE LA
PERIURBANISATION
1
PIVETEAU J. L., 1979, « L'aménagement du territoire est-il, en Europe occidentale, une invention de la deuxième moitié du XXe siècle? » in
Recherches de géographie rurale (Hommage au Professeur F. Dussart). Tome II, Liège.
2
BRUNET R., FERRAS R. & THERY H., 1998, Les mots de la géographie. Dictionnaire critique, Reclus-La Documentation Française, Paris.
3
MERLIN P. & CHOAY F., 1996, Dictionnaire de l'urbanisme et de l'aménagement, PUF, Paris.
6
pour l’un des actes de naissance de ce type de politique publique (Monod, Castelbajac, 2001).
Même si des modèles d’intervention ont pu circuler entre pays, les racines de l’aménagement du
territoire sont généralement nationales, renvoyant à des préoccupations propres (Caro et alii,
2002), au point que les termes officiels utilisés pour désigner les politiques équivalentes varient
d’un pays à l’autre en fonction de leurs traditions (Faludi, 2002 et 2004 ; Baudelle, Kunzmann,
2004). Ces ancrages nationaux sont aujourd’hui confrontés au défi posé par le passage à des
schémas continentaux d’un côté et de l’autre, à la multiplication des initiatives aux échelles
locales.
Dans le cas français, l’époque où la DATAR, s’appuyant à la fois sur le volontarisme gaulliste et
une forte croissance économique, était toute puissante est désormais révolue. Depuis, ont émergé
de nouveaux acteurs publics qui, chacun à leur échelle, interviennent explicitement sur les
territoires. D’un côté, la décentralisation politique a conduit dans la plupart des pays de l’Europe
des 15 restés jusqu’alors centralisés – comme la France, l’Espagne, l’Italie ou le Royaume-Uni –
à l’affirmation de nouvelles collectivités dont les compétences de nature territoriale ne cessent de
croître, notamment à l’échelle régionale. L’épanouissement de ce niveau d’intervention qualifié
de « mésogouvernement » a été lui-même favorisé par le processus de construction
communautaire qui s’est développé en parallèle, encourageant du reste la décentralisation
régionale, au point que les gouvernements paraissent parfois pris en tenaille entre ces nouveaux
venus de la gestion territoriale apparus aux échelles infra et supranationales.
7
1.1.3 L’aménagement dans les pays sous-développés
Elle s’est développée à l’origine à partir d’Ambohimanga (le Rova), un site de qualité
pour une ville qui aurait eu
8
150000 habitants.( Source : Programme régionaux et projets locaux, Faritany
Antananarivo, mai 1991)
Autour du noyau central caractérisé par le centre historique du palais de la reine et le centre
commercial d’Analakely et administratif d’Anosy se sont développés plusieurs types
d’implantation urbaine allant des quartiers industriels (Alarobia, Ambohimanarina), des quartiers
mixtes à Ivandry, les quartiers denses populaires, la butte d’Ambohimanarina.
Les quartiers du site externe sont caractérisés par la banlieu résidentielle sur la route de
Majunga, la banlieue d’habitat plus moderne (vers Fenoarivo), la banlieue industrielle
9
1.2 Concept de la périurbanisation
1.2.1 La périurbanisation
La périurbanisation désigne le processus de « retour » ou « fuite » des citadins vers les campagnes ou
plus simplement le déplacement durable de population quittant les zones urbaines pour aller
s'implanter dans les zones rurales. La périurbanisation commença à partir de la fin des années 1960 et
du début des années 1970, dans des espaces qualifiés de ruraux. Phénomène relatif, aléatoire et
mouvant, la périurbanisation recouvre plusieurs réalités. Les formes nouvelles de la croissance
périphérique des villes préoccupent les milieux de la recherche urbaine. En particulier, les
modalités, mais aussi les effets induits de l'étalement urbain rendent de plus en plus laborieuse la
gestion des villes. la périurbanisation est un phénomène aux contours encore mal définis, comme
l'atteste la multiplicité des termes et des définitions proposés: qu'il s'agisse du «développement
des agglomérations bien au-delà de leurs limites historiques sous une forme peu dense où
prédomine l'habitat individuel» (Benoît et Irrmann, 1989), de «la dissémination à la périphérie
d'une ville de formes non agricoles d'utilisation et d'occupation du sol» (Nonjon, 1992), ou
encore de la «croissance des villes par leurs banlieues», la périurbanisation demeure complexe.
des égards, une originalité par rapport à l'Amérique du Nord, l'autre berceau de la Révolution
industrielle4.
4
La périurbanisation : étude comparative Amérique du Nord – Europe occidentale – Afrique noire »
Dieudonné Mouafo Cahiers de géographie du Québec , vol. 38, n° 105, 1994, p. 413-432.
10
extension urbaine au-delà des remparts de la ville, bénéficiant notamment de l‘exonération de
l‘octroi sur les marchandises, le vin par exemple (ainsi les Faubourgs St-Antoine, St-Denis ou St-
Martin à Paris). La banlieue, produit de la révolution industrielle de la fin du 19éme siècle, est
devenue une masse urbaine compacte et dense à I ‘intérieur de laquelle les espaces verts et
agricoles représentent l‘exception. Quant à la périurbanisation, à laquelle nous assimilerons par
commodité la " rurbanisation ", elle correspond, soit à I ‘ancienne acception de la banlieue, soit à
une banlieue en cours de constitution, soit à quelque chose d'entièrement nouveau et différent. II
s'agit en effet d'une croissance urbaine discontinue, généralement accrochée aux anciennes villes
et aux villages ruraux de la périphérie de l'agglomération-rêne, et qui laisse dans I ‘intervalle de
larges espaces voués à I ‘agriculture, à la forêt et aux loisirs de plein air. C'est la " ville éparpillée
" selon I ‘expression de Roux et Bauer, ou la" ville émergente "de Dubois-Taisne et Chalas. Elle
est généralement détachée de l ‘agglomération-mère, mais les franges les plus proches d'elle ont
tendance à devenir de nouvelles banlieues par contagion. La périurbanisation française date d'un
peu plus de trente ans ; son origine remonte à 1967, avec la première exposition publique de
maisons individuelles (Villagexpo dans la région parisienne). Après un démarrage foudroyant
lors des dernières années des trente glorieuses, jusqu'en 1975, le phénomène a continué à se
manifester d'une manière plus adoucie mais les recensements, notamment le dernier, celui de
mars 1999, ont montré que la périurbanisation s'esttrêslargement diffusée dans le milieu rural,
jusqu'à plus de 100 kilomètres de la capitale par exemple, débordant rnême au-delà de l' Íle-de-
France, sur ce que I'on appelle les " franges franciliennes "5.
5
La Périurbanisation en France (1998-2002) Jean STEINBERG Professeur à l'Institut d'Urbanisme, Université de
Paris-Val-dc-Marne
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La périurbanisation : étude comparative Amérique du Nord – Europe occidentale – Afrique noire »
Dieudonné Mouafo Cahiers de géographie du Québec , vol. 38, n° 105, 1994, p. 413-432.
6
La croissance périurbaine depuis 45 ans Extension et densification Brigitte Baccaïni et François Sémécurbe, pôle
Analyse territoriale, Insee, N° 1240 - JUIN 2009
11
En revanche, des auteurs tels que Benko (1991), Mérenne-Schoumaker (1991), Dézert et
Steinberg (1991) et Rozenblat (1993) situent la périurbanisation, phénomène comparativement
plus récent en Europe (années 1970 et 1980), dans la logique de la redistribution spatiale des
activités imposée par la nouvelle division internationale du travail: la formation, à la périphérie
des grandes agglomérations urbaines, de nouveaux pôles d'activités liés au secteur de la
recherche et du développement ou technopôles, est un facteur décisif de l'étalement urbain6.
L’Afrique noire est sans doute celle où cette forme de croissance est la plus spectaculaire, bien
que l'urbanisation y soit un phénomène comparativement plus récent, puisque le décollage actuel
ne date que des années 1960. L'importance de la croissance périphérique peut être évaluée aussi
bien par la superficie relative occupée par ces formes urbaines que par le poids de la population
qui y habite. Le taux annuel de croissance urbaine dépasse souvent les 10 % (Vennetier, 1991).
L'aménagement spontané «aux portes de la ville», sur des lotissements sommaires créés par des
chefs de terre (Flouriot, 1984), est le fait des migrants ruraux de fraîche date, dépourvus de
moyens financiers suffisants pour prétendre accéder à des terrains de qualité. Ces initiatives
offrent aussi l'avantage d'atténuer le choc provoqué par le contact des ruraux avec la ville,
l'habitat étant aménagé sur d'anciennes terres agricoles loties par des propriétaires coutumiers,
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La périurbanisation : étude comparative Amérique du Nord – Europe occidentale – Afrique noire »
Dieudonné Mouafo Cahiers de géographie du Québec , vol. 38, n° 105, 1994, p. 413-432.
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reconvertis en promoteurs fonciers. Cette spéculation foncière est d'autant plus intéressante
qu'elle procure à ces promoteurs occasionnels des revenus plus substantiels, comparés à leurs
activités traditionnelles (agriculture vivrière). Le tissu urbain qui en résulte est de type semi-
rural, assez lâche, avec des habitations implantées au milieu des parcelles reconverties en jardins
de case, cultivés par les nouveaux propriétaires. Ces quartiers périurbains sont en général peu
accessibles par automobile. C'est la raison pour laquelle ils se greffent de préférence aux grands
axes de communication (routes interurbaines ou voies ferrées) donnant accès à la ville,
incorporant au passage d'anciens villages. C'est le cas de Libreville au Gabon ou de Brazzaville
au Congo. Parfois, ce processus s'effectue au détriment de la forêt, systématiquement défrichée
par les populations, d'où le terme front d'urbanisation suggéré par Mainet (1985) à partir de
l'exemple de Douala au Cameroun. À Ibadan (Nigeria), Oluwashanmi (1967, p. 30) constate que
les habitants de ces quartiers périurbains, agriculteurs pour la plupart, vivent plus souvent à la
campagne qu'en ville. Ce processus peut aussi être amplifié par des événements ponctuels,
comme l'afflux des réfugiés: tel est le cas de Mbuji-Mayi au Zaïre, rapporté par Piermay (1993).
Cependant, ce processus ne participe que pour une petite part à la périurbanisation, vu les
moyens financiers généralement limités des néocitadins, d'où l'importance de la fonction
d'accueil des migrants jouée par les vieux quartiers centraux, plaques tournantes de
l'immigration.
13
o Les banlieues résidentielles d’habitat plus modeste qui connaissent des problèmes
d’éloignement et de branchement d’eau, électricité …… (Fenoarivo,
Ampitatafika, Itaosy, Androhibe, …)
o Les banlieues industrielles où se côtoient noyau villageois et unités d’industries
(Tanjombato et Nord-Ouest d’ Ankazomanga)
Les noyaux villageois périphériques situés le long des axes routiers de la région. Ils
constituent des points d’ancrage pour le développement futur des centres urbains
secondaires ou des espaces-relais entre la capitale et sa peripherie (Mahitsy,
Ambohidratrimo, Ambohibao-Antehiroka, Sabotsy, Namehana,…….)
8
Programme regionaux et projets locaux, Faritany Antananarivo, étude régionale, mai 1991, « REGIONS ET
DEVELOPPEMENT », Dirasset, Tunisie
14
CHAPITRE II : DEMARCHE DE RECHERCHE ADOPTEE
Pour parvenir à la réalisation de ce mémoire, nous avons suivi une démarche déductive en
partant du concept général de l’aménagement et de la périurbanisation. Le travail s’est déroulé
comme suit :
2.1 La documentation
La documentation consiste à une consultation d’ouvrages se rapportant à notre thème et à notre
zone d’étude. Le but est d’acquérir les concepts de bases pour servir de ligne diréctrice des
réflexions.
2.1.1 La lecture
Nous avons constaté une mise en valeur différenciée dans le même sous espace. Cela nous a
mené à lire les ouvrages suivants :
15
- RAMAMONJISOA J., 1978, Antananarivo, étude géographique d’un espace urbain,
tome I et II, Th. 3e cycle, Université de Nice, 514 pp.
Elle nous a permis de comprendre que : « Dans les banlieues et grandes banlieues, les
fluctuations des limites administratives rendent difficile l’approche urbaine proprement dite.
Depuis l’indépendance, nous pouvons remarquer l’augmentation de la surface des
arrondissements, en particulier ceux de la zone Ouest, Sud-Ouest et Nord Est de la capitale » et
aussi l’importance des banlieues et grâce à la sur densification de la capitale, la banlieue prend
place, les caractères urbains se mêlent aux traits ruraux et les habitations s’étirent le long des
routes et digues. « Le fort noyau de peuplement, les travaux ruraux et la ligne suburbaine
facilitent la relation avec la ville de la population banlieusarde. Puis, une zone servant de cité
dortoir à l’excédent da la population tananarivienne d’où le progrès de l’équipement urbain dans
la périphérie. La route de Majunga garde une animation grâce au passage de la route nationale et
à la beauté des alentours ».
De plus, l’implantation industrielle se délocalise dans ces zones pour éviter les nuisances,
la nocivité de certaine émanation d’usine. Pour cela, l’approvisionnement en eau et électricité est
important.
- Développement urbain du grand Antananarivo, synthèse, Aura groupe huit bceom 1985,
Ministère des travaux publics, Direction de l’architecture, de l’urbanisme et l’habitat.
(Source inconnue)
Elle nous a permis de savoir que « La banlieue résidentielle du Nord- Ouest sur la route de
Majunga (RN4) et en bordure des lacs proches de l’aéroport d’Ivato, lieu d’installation de
divers clubs sportifs et entreprises industrielles. » et que « la ville constitue un site interne et
la périphérie un site externe soumis dans l’ensemble à une urbanisation rapide, la croissance
de la population du site externe a été de 6% par an de 1975 à 1985 ».
Cet ouvrage affirme que « les sous espaces ruraux charnières constituent des zones tampon entre
les zones rurales actives auxquelles ils tendent à s’intégrer progressivement et d’autres zones
rurales enclavées. Dans ces sous espaces, les formes d’autosubsistance demeurent encore assez
vivaces. La fonctionnalité des sous espaces des zones d’éclatement urbain sont formées par les
groupements d’habitations ponctuant les cinq routes nationale dont la RN7, RN1, RN4, RN2,
RN3 et l’extension en étoile du tissu urbain finit par les atteindre ».
16
- DOUESSIN R., 1964, « Evolution récente des industries d’Antananarivo », in
Madagascar Revue de Géographie, 4, Antananarivo, p. 89 -109.
L’auteur a noté que les industries urbaines et périurbaines à Madagascar se sont
rapidement développées au moment où « l’industrialisation est encore au stade des industries
légères de transformation et au stade de l’industrialisation à court terme ». D’autres littératures
évoquent une urbanisation sans développement industriel en Afrique, y compris à Madagascar,
par opposition à ce qui s’est passé en Europe. Entre ces deux théories, on peut dire que de par les
options politiques successives, des actions ont été prises à Madagascar, aboutissant à
l’implantation de quelques unités industrielles, effectivement de catégorie « légère » mais qui
ont quand même un rôle à jouer dans l’ampleur du phénomène démographique et par conséquent
du phénomène d’urbanisation
-Carine Ratovonarivo dit dans son article en 2014 qu’ « aujourd’hui 6 millions
d’habitants vivent en milieu urbain à Madagascar et 72% d’entre eux dans des habitations loin de
toutes normes. Le taux d’urbanisation reste très faible par rapport aux pays développés »
- Jean Jacques Helluin,en 2014 affirme qu’« il est indispensable que la puissance publique
et les partenaires privés se mettent autour de la table avec les spécialistes pour discuter de
l’urbanisation du pays. Une étude sur le déplacement à Antananarivo financée par la Région Île
de France sera bientôt lancée afin de concevoir la circulation de demain dans la capitale.
Espérons que cela ne restera pas qu’une étude comme le projet « Grand Tanà ».
Ces ouvrages nous ont permis de comprendre de plus en plus notre sous espace.
17
2.2 Le travail de terrain et le dépouillement
Les travaux de terrain qui se sont déroulé le mois de Novembre 2016 comprennent :
J1-J3 : Observation du paysage et contact direct avec la population à Anosiala
J4-J15 : Enquêtes auprès des responsables et la population locale. On a catégorisé notre enquêtes
(paysans, commerçant, responsable de la commune, les transporteurs)
J16-J18 : Observation du paysage et contact direct avec la population locale
J19-J30 : Enquêtes auprès de responsables et la population
Nous avons enquêté à Anosiala 301 ménages avec un taux d’échantillonnage 1,87% et 352
ménages à Mahitsy avec un taux d’échantillonnage de 0,97%
Mais on a dû toutefois revenir à Anosiala le mois de Décembre pour compléter les informations.
18
CHAPITRE III : LA ZONE D’ETUDE PROPREMENT DITE
(ANOSIALA ET MAHITSY)
OLISOA (F.), 2012 révèle qu’en 1993, la population périurbaine s’est accrue d’une manière
remarquable. En effet, entre 1993 et 2003, les Communes périphériques, observées dans leur
ensemble, ont enregistré un taux d’accroissement démographique de 6,2%/an, alors que celui de
la CUA était de 4,7%/an pour la même période. Pris individuellement, un grand nombre de ces
Communes enregistre des taux d’accroissement annuel élevé et largement supérieurs à celui de la
ville centre, pouvant atteindre jusqu’à 7% et 9%. Les Communes Rurales d’Ambohimangakely,
de Tanjombato et de Sabotsy Namehana viennent respectivement au 6, 10 et 13e rang, suivant un
classement par ordre décroissant de la croissance pour la décennie 1993 - 2003. Toutefois, en
termes de peuplement, en 2003, elles sont au 2e, 3e, et 5e rang, après Ankadikely Ilafy. La
croissance démographique dans ces Communes s’est accélérée à partir de 2001. Le mouvement
se confirme et devient plus remarquable à partir de 2004, notamment à Ambohimangakely où la
population augmente de 17% par an soit 10 000 personnes supplémentaires. Nous constatons
également que l’augmentation démographique annuelle est moins importante à Tanjombato et
Sabotsy Namehana par rapport à Ambohimangakely, car il est de l’ordre de 2 600 habitants en
moyenne depuis 2000. Mais, ce nombre a connu une évolution croissante, atteignant par exemple
près de 5 000 nouveaux habitants entre 2005 et 2006. Olisoa (F.), 2012
Que ce soit en valeur absolue ou en valeur relative, l’accroissement naturel est obtenu par la
différence entre le taux de natalité et de mortalité. Il est ainsi conditionné par la natalité, dont
l’importance en valeur par rapport à la mortalité entraîne un solde positif. En milieu périurbain,
en plus d’être positif, le solde naturel reste très élevé
La relation est considérée comme une pensée avec une hiérarchisation fonctionnelle grâce à
l’usage du sol c’est-à-dire le relais entre la ville et la campagne du centre-ville au « rural
19
profond », en passant par le périurbain), et comme un ensemble de flux d’individus et de
capitaux qui s’ancrent (temporairement) dans les localisations industrielles et tertiaires, et surtout
dans la localisation des logements permanents ou secondaires caractérisé par le flux de travail
entre espaces d’emploi et espaces résidentiels, (MATHIEU N.)
Pour le cas d’Anosiala et de Mahitsy, le dynamisme de la population s’exprime par une forte
croissance démographique engendré par un taux d’accroissement naturel élevé et désormais « le
retour à la campagne » de plusieurs familles citadines ayant une possibilité de s’installer dans les
zones écartées du centre-ville
3.2 Anosiala et Mahitsy, sur les Hautes Terres Centrales de la Région d’Analamanga
20
elle est subdivisée en 31 Fokontany constituant tous des maillons pour le développement du
territoire communal. Le Fokontany de Mahitsy étant le chef-lieu de la Commune.
D’après la légende, c’était le roi Andrianampoinimerina qui a donné le nom de « Mahitsy » car le
passage à cette localité était le meilleur raccourci, littéralement en malagasy « Mahitsy eto »,
pour relier les collines environnantes. D’où le nom de Mahitsy. Faisant partie des régions
disposant de zones agricoles de production et d’élevage et compte tenu de son accessibilité,
Mahitsy a toujours attiré les migrants interne. En 1990, face à l'étalement de la capitale et
l'augmentation du nombre des sans-abris et des mal- logés, l'État a lancé un projet de relogement
dans les zones rurales voisines, parmi lesquelles figure la commune de Mahitsy. Le
développement des filières agricoles et avicoles constitue jusqu’à maintenant la renommée de
Mahitsy et fait vivre une grande partie de la population locale.
21
Croquis n°1 : Localisation de la zone d’étude
22
3.3 Un milieu naturel caractéristique des Hautes Terres Centrales
Cette zone présente les caractéristiques d’un climat tropical d’altitude identique aux
hautes terres centrales. En effet, ce climat comprend deux saisons, l’une chaude et humide (de
Novembre en Avril) et l’autre fraîche et sèche (de Mai à Sepembre). Bien que sablonneux et
argileux, les sols sont généralement propices à la riziculture dans les bas- fonds, aux cultures
maraîchères sur les bas des pentes et aux cultures pluviales sur les pentes des collines. Dans la
première zone ou la zone traversée par la route nationale, on a un paysage de replat avec un sol
lessivé par la pluie tandis que dans la seconde zone, plus à l’intérieur mais de part et d’autres de
la RN4, le sol de bas de pentes, un sol colloïdale de culture fertile et le sol des bas-fonds, un
autre sol fertile permettent la pratique surtout d’activités agricoles. Concernant Mahitsy, on
constate un paysage de plaine.
D’après le tableau, il est constaté une inégale répartition de la population dans le sous
espace d’Anosiala et de Mahitsy. La majorité de la population se concentre autour des fokontany
traversés par la route nationale comme Tsaramandroso Namontana, Ankazo concernant Anosiala
et le fokontany Mahitsy concernant Mahitsy. Pourtant, Soamanandray (Anosiala dans la figure
ci-dessous) ne se trouve pas sur la bordure de la route nationale mais elle a le plus d’habitants,
c’est parce qu’elle se trouve à côté de l’Aéroport Internationale d’Ivato. La densité moyenne de
la population est entre 700 et 1400 habitants au km² en 2004. (Source : monographie de la
commune)
23
Croquis n°2 : La répartition de la population à Anosiala
La répartition de la population par fokontany est très déséquilibrée, les infrastructures de base se
concentrent sur la bordure de la route (Cf. Croquis n°2). Une répartition démographique qui est
conditionnée par les voies de communication principales. Elle est divisée en 2 : les zones les
plus peuplées en bordure de la RN4, et les zones moyennement peuplées composées des zones
intermédiaires et les zones rurales demeurant enclavées.
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Croquis n°3 la densité de la population dans la commune mahitsy
La répartition par fokontany est très déséquilibrée, surtout au niveau des fokontany ruraux et de
la zone agglomérée, on remarque qu’au fur et à mesure que l’on s’éloigne de la RN4, la densité
de la population diminue (Cf. Croquis n°2 et 3). Ce déséquilibre peut être expliqué par deux
facteurs :
-La géographie du milieu : les établissements humains se font surtout au niveau des grands axes
routiers (La RN4 et la route intercommunales). En effet, pour Mahitsy, les 13 fokontany
traversés par ces grands axes routiers, notamment les fokontany Ankadifotsy, Bejofo,
Tsarahonenana, Ambohibe, Bemasoandro, Ambohimandray, Ambohimilemaka,
Miadampahonina, Antetilava, Ambohimahavelona, Ankazo, Antandrokomby et Mahitsy, ont
généralement une densité élevée. Dans la Commune Anosiala, les zones à densité élevées se
trouvent au centre de la Commune : Tsaramandroso Namontana et Tsarahonenana Yvoanjo.
- La présence d’infrastructures de bases : qui sont en majeur parties concentrées dans les chefs-
lieux des Communes ( Commune Mahitsy et Anosiala), dans le fokontany de Mahitsy, et le
fokontany d’Antandrokomby avec le centre hospitalier de référence de district (CHRD).
25
Pour le cas d’Anosiala, le trano Mora, le Centre Hospitalier Universitaire d’Anosiala ( CHUA) à
Anjanamasina.
Au fil du temps, le nombre de la population dans les deux Communes ne cesse de s’accroître.
50000
45000
40000
35000
30000
25000
20000
15000
10000
5000
0
2001 2002 2003 2008 2010 2011 2014
26
Figure n°2 : Evolution de la population dans la Commune Anosiala
35000
30000
25000
20000
15000
10000
5000
0
1996 1999 2000 2007 2008 2010
La figure n°2 concernant Anosiala montre l’évolution du nombre de la population entre 1996 à
2010, on constate sur ce diagramme que le nombre a augmenté de 26,5% en 10 ans de 2000 à
2010. L’évolution continue de la population est due à la création de la source d’emploi et les
activités florissantes dans la Commune.
27
Tableau n°2 : Produits et destination au niveau des deux communes
Pour Mahitsy, l’agriculture tient une place dans l’activité économique de la commune. La
majorité des ménages agricole pratique une culture diversifiée (vivrière, maraichère) pour
l’autoconsommation et la culture maraichère est actuellement déstiné à vendre, elle est pratiquée
durant toute l’année ou en culture de contre saison sèche. Comme culture maraîchère de la
commune : haricot, haricot vert, pomme de terre, carotte, poivron,, légume feuille, poireaux. Les
fokontany suivant sont les zones de production :Soavinimerina, Bevomanga,
Ambohimahavelona, Antokomaro, Fiadanankely. La production rizicole a couvert presque sur
les 31 fokontany, y compris la plaine de Moriondry qu’on trouve dans la partie Nord vers l’Ouest
et tendre vers le Sud. Plus précisement du fokontany Ankadifotsy à Antandronkomby et vers
Fiadanankely à Andrefambohitra jusqu’à Ambatofamamba. Apres la moisson, les paysans de
tous les 31 fokontany commencent à cultiver des légumes, maniocs, saonjo ainsi que les maïs et
les haricots faits à contre saisons surtout pendant la période de soudure.
Pour Mahitsy, le secteur élevage est à dominance avicole, l’élevage de volailles est sans
doute l’activité la plus fructifiante au niveau de la Commune. En 2014, 81310 têtes,
essentiellement des poules pondeuses, ont été recensées. La filière avicole constitue la principale
source de revenu local. En tout, il y a 128 fermes dont les cheptels varient de 100 à 10000 poules
par ferme et produisent en moyenne 56900 œufs par jour (70%) à destination des grandes villes
de Madagascar. En estimant la valeur financière de la production annuelle d’œufs au niveau de la
localité, la filière « œuf » contribue à plus de 5 milliards d’ariary au produit intérieur brut de la
Commune, soit 110000 ariary par personne et par ans. Cette filière constitue donc une source de
revenu considérable pour les ménages et la Commune si les ristournes sont bien perçues.
La filière « lait » mérite d’être développée d’avantage à Mahitsy et ses environs. Pour l’ensemble
de la Commune, 939 vaches laitières de plus d’un an ont été recensées (2011). Elles produisent
environ 3010 litres de lait par ans. La production laitière est essentiellement destinée au marché
28
de la capitale. Aucune structure d’exploitation laitière normalisée n’existe pas encore aujourd’hui
dans la Commune rurale de Mahitsy.
La filière « porcine », 2635 têtes ont été recensées dans toute la Commune ; ce qui représente
hypothétiquement une bête par ménage en considérant la taille moyenne de ménage à 5
individus. La filière porcine est encore une activité peu développée car elle nécessite une
trésorerie relativement conséquente, ce qui fait de cette filière une forme d’activité d’épargne
pour l’éleveur.
29
CONCLUSION DE LA PREMIERE PARTIE
En premier lieu, l’objectif cette première partie est de diriger les lecteurs vers le cœur de
la recherche afin qu’ils puissent comprendre l’enjeu du travail. Cette première partie permet de
comprendre les différents aspects de l’aménagement et de la périurbanisation dans les pays sous-
développés et développés. La périphérie d’Antananarivo a beaucoup évoluée grâce à la
construction des voies afin de relier la ville et ses périphéries ; Ces voies accentuent les relations
entre la ville et les campagnes favorisant les « désirs de campagne » et la quête de campagnes
dans les territoires ruraux.
30
DEUXIEME PARTIE :
31
CHAPITRE IV : LES QUARTIERS LONGEANT LA RN4, UNE ZONE DE
MISE EN VALEUR DYNAMIQUE
L’installation industrielle dans les banlieues fait suite à une double stratégie privée et publique :
le promoteur privé rencontre certains facteurs déterminants pour son investissement (OLISOA
(F), 2012) :
- une viabilisation issue des efforts publics favorisant l’implantation d’unités industrielles
compensant la distance par rapport aux services centraux nécessaires à la prise de
décision économique
- une rente de situation dans la mesure où Anosiala et Mahitsy se situe à proximité de la
capitale. Cette proximité ne constitue pas un obstacle au recrutement de la main d’œuvre
et permet de contourner les problèmes de circulation en ville.
- L’existence des rocades (routes digues, by-pass, boulevards) facilitant
l’approvisionnement en matières premières et l’écoulement des produits finis. Si au
départ, le choix d’implantation est déterminé entre autres par l’existence de voies de
communication, le développement des niveaux de service et de desserte de ces voies de
communication ne pourra par la suite que favoriser la délocalisation des activités
industrielles. (OLISOA (F.), 2012)
32
La présence d’industrie a drainé une population jeune, venant des 17 fokontany de la
commune Anosiala mais de la commune voisine (Mahitsy par exemple), de la capitale, alléchée
par l’opportunité d’emplois que l’implantation d’industrie engendre
33
Croquis n°5 : Les infrastructures à Mahitsy
Les constructions en dure et les bâtiments administratifs se concentrent sur le long de la RN4.
A Mahitsy, on constate la présence des banques comme la BOA, Accès Banque. A Anosiala, la
présence des industries comme LFL à Ankazo, MKLEN à Tsarahonenana. Cette forte
concentration contribue à redynamiser le mode de vie des habitants.
34
4.2 Mahitsy , une zone de migration
Dans le cas de Mahitsy, le dynamisme économique de son territoire joue en grande partie dans ce
phénomène de migration. Les ressources naturelles exploitables et valorisables, favorisant les
activités génératrices de revenus au sein du territoire communal, constituent les premiers éléments
attractifs. Le taux d’immigration effectif vers Mahitsy est d’autant plus élevé que le taux
d’émigration de la population vers les grandes villes et notamment vers la capitale Antananarivo.
Par conséquent, le nombre de la population locale est en constante croissance justifiant
l’augmentation des besoins en termes de logement, d’équipements et d’infrastructures
structurantes. Par ailleurs, comme il est cité plus haut, la Commune de Mahitsy se caractérise
particulièrement par une population jeune, dont l’augmentation du taux est en majeure partie due à
la migration des jeunes élèves issus des communes et régions environnantes pour bénéficier de la
qualité d’éducation offerte à Mahitsy. Aussi, les besoins en termes d’équipements éducatifs sont à
considérer en priorité. En conclusion, par la présence de ces innombrables ressources, Mahitsy
peut être caractérisée comme une zone d’immigration qui attire les populations venant d’autres
régions alentours.
35
capacités techniques. Cette activité est prédominante dans les professions indépendantes. Les
épiceries de quartier s’approvisionnent auprès des grossistes, localisés dans la même Commune
ou dans les Communes voisines. Exerçant une activité complémentaire, ces grossistes se
développent au même rythme que les commerçants détaillants. La majorité est implantée près
des voies principales, pour faciliter le déchargement des marchandises par les gros véhicules
transporteurs. Ces activités jouent un rôle polarisateur en créant des déplacements réguliers et
non négligeables entre la zone et Talatamaty. Il s’agit là d’un autre aspect de la dépendance des
Communes périphériques vis-à-vis de la ville-centre. Talatamaty en constitue un relais.
Tout au long de la route nationale, Mahitsy et Anosiala presente les mêmes caractéristiques, les
aménagements se concentrent tout au long de la route. Pour Mahitsy, presque toutes les activités
commerciales se concentrent tout au long de la route. Nous avons constaté sur terrain l’existence
des commerçants grossistes(22), des commerçants détaillants(705), des pharmacies des Banques
(BOA, Western Union, Acep,….)
36
Au niveau du marché, on trouve les produits de première nécessité pour la population
locale, vu sur les photos n°1 mais aussi les produits locaux.
Anosiala, Ankazobe ,
Mananjara,
Ampanotokana,Mahitsy,
Iarinarivo, Fihaonana,
Ambohimanjala,Mahazaza
MARCHE DE LA COMMUNE
MAHITSY
Majunga 15%
Ambanja 10%
Maevatanana 15%
Tamatave 5%
Tananarie 55%
Le schéma n°1 montre le circuit des produits de la zone de production vers le marché de
Mahitsy puis allant dans les provinces. La majorité des produits va vers la capitale, schéma n°1.
37
Photo n°1: Les aspects du marché de Mahitsy
D’après les photos ci-dessus, on observe des produits agricoles, des produits de première
nécessité mais aussi, des meubles. On trouve presque tous les besoins de la population locale
dans ce marché.
38
Schéma n°2: Circuit d’échange au niveau du marché de Mahitsy
PRODUCTEURS
SABOTSIN’MAHITSY
CONSOMMATEURS DETAILLANT
CONSOMMATEURS
COLLECTEURS LOCAUX
COLLECTEURS GROSSISTES
MARCHE
DETAILLANTS
CONSOMMATEURS
Circuit interne
Circuit externe
39
Il y a deux types de circuit : à l’intérieur et à l’extérieur c’est-à-dire, des produits qui seront
acheté à l’intérieur et revendu dans la commune même et des produits achetés dans la commune
et revendus dans les provinces et la capitale. L’importance des acteurs mobiliers autour du
marché offre des opportunités en matière d’échange commerciaux. Il y a plusieurs types de
produits offert sur le marché.
40
Photo n°4 : L’industrie MKLEN et LFL d’Anosiala
Les activités commerciales et industrielles se concentrent le long de la RN4 (Cf. Photos n°2-3-4).
L’évolution du milieu et témoin de l’extension urbaine c’est-à-dire la transformation de l’espace
rural d’origine vers un espace périurbanisé caractérisé par les bâtiments en dur, les activités de
service comme le transport, la présence du marché à Mahitsy et par la présence des industries à
Anosial
41
On observe que la mise en valeur la plus dynamique se trouve en bordure de la route nationale,
les photos nous montrent un paysage urbain. Anosiala dispose d’industries qui rend cet sous
espace dynamique, tandis que Mahitsy dispose d’infrastructure nécessaire pour former une
ville comme les activités de service: les banques…, et même l’apparition d’Université privée.
La présence de la RN4 est l’une des conditions de ce dynamisme, elle favorise les flux d’échange
entre les deux zones et la capitale mais aussi aux zones riveraines, le transport favorise l’échange
avec la capitale
(intensification des passagers allant vers Mahitsy le samedi par la présence du marché), l’heure
(intensification pendant l’heure de pointe).
42
l’équipement urbain indispensable à cela. Des personnes se rendent en ville pour exercer des
métiers urbains tandis que d’autres restent sur place comme commerçant ou employé ou encore
pratiquant l’agriculture. L’existence du Centre Hospitalier Universitaire de Santé Mentale à
Anjanamasina et le Centre de Rééducation des mineurs à Mandrosoa est une forme de
délocalisation dans cette zone et qui justifie que cette zone se trouve à la périphérie de la ville. A
Mahitsy, on constate déjà l’implantation d’un Université privé
Le projet trano mora à Anjanamasina modélise l’aménagement du quartier, le trano mora se situe
à 250 mètre de la RN4, les conditions pour les bâtiments et voies sont adéquates et disposés
selon un plan linéaire. (Cf.photos n°6)
ANOSIALA MAHITSY
Population
Historique Selon l’histoire, le marché Andrianampoinimerina a
d’Andrianampoinimerina donné le nom Mahitsy car le
était organisé là où il y avait passage était meilleur
beaucoup de forêt appelé raccourci pour relier les
« Fihaonana » qui se collines environnantes
déroulait chaque jeudi d’où
le nom : Alakamisy Anosiala
Activités
Secteur I Elevage, Agriculture Elevage, Agriculture, poules
pondeuses
43
Electricité, eau potable Traversé par la RN4 : Traversé par la RN4 :
JIRAMA JIRAMA
En arrière-plan : eau de puits, En arrière-plan : eau de puits,
bornes fontaines, sans bornes fontaines, sans
électricité électricité
Marché Chaque jeudi Chaque samedi et dynamique
Différence entre les deux SAC
communes
NOMBRE EPP 12 18
D’ECOLE ECOLE 2 12
PRIVEE
CEG 1 1
LYCEE 1 1
COMMERCE 319 727
Source : Enquête sur terrain, Arrangement de l’Auteur 2017
La mise en valeur est différente à Anosiala et Mahitsy mais les 2 localités présentent la forme de
périourbanisation, l’un par l’implantation des industries comme MKLEN, Avitech LFL
(Anosiala) et l’autre (Mahitsy) comme la présence des banques (Cf. Tableau : Accès Banque,
BOA, western union. Mais on constate sur ce tableau que Mahitsy dépasse Anosiala par les
moyens de transport plus diversifiés, nous avons constaté sur terrain les taxis communal, les
cyclo pousses
Anosiala et Mahitsy, les principales activités de la population sont l’agriculture, lélevage, seuls
les fokontany traversés par la RN4 connaissent une mutation dans la périurbanisation. Dans les
deux localités d’après les croquis n°3 et 4, les zones traversés par la RN4 sont les plus
dynamiques.
Pour Anosiala, le facteur de dynamisme est dû à la présence des industries engendrant les
flux de personnes venant des communes voisines et même de la capitale, mais aussi la présence
du golf favorisant le tourisme. Anosiala compte plus de cinq centres de loisir à ne citer que le
« Marlix Adventure » spécialisé sur les activités à sensation forte, le centre équestre d’Andakana,
le sous-bois d’Ankazo mais la plus influente et le club du golf du Rova à Andakana à 21km de la
ville. Le club représente une source de revenu non négligeable pour la population locale et pour
44
la population environnante. Le projet trano mora géré par ANALOGH (photo n°6) avec 300
maisons met l’ampleur sur l’urbanisation dans cette zone, la maison obéit aux règles
fondamentales d’une maison moderne. Le site se trouve à 18km exactement de la capitale est se
situe à 250m de la RN4. Le Trano Mora est catégorisé en 2 :l’une à 3pièces et le cout s’élève à
250 000 0000fmg et l’autre à 5 pièces à 350 000 000 fmg ; ce sont les fonctionnaires âgés de 18
à 40 ans qui ont le privilège d’acheter la maison et le paiement est retiré chaque mois sur le
salaire. Au centre des maison se trouve la cité des hauts fonctionnaires avec le même paiement
que celui du Trano Mora.
Pour la Commune de Mahitsy, la localité est influencée par la présence du marché de Mahitsy
qui tient un rôle économique important dans la vie de la Commune. Nombreuses sont les familles
qui vivent des activités de commerce (plus de 600 familles à peu près). Toutefois, l’agriculture
reste le premier pilier de l’activité économique de la Commune : les résultats des enquêtes
menées montrent que près de 90% de la population sont des paysans. Le marché de Mahitsy est
connu pour ses fréquentation et la variété des produits disponibles. C’est un milieu carrefour de
marchandises pour la partie Ouest de la région d’Analamanga et tient le rôle de porte d’entrée
des produits en provenance des régions du nord et nord-ouest de l’Ile. En effet, bon nombre de
fournisseurs de produits légumineuses s’approvisionne à Mahitsy pour les villes desservies par la
RN4. L’élaboration du SAC au niveau de la Commune a favorisé de nouvelles constructions et
divers aménagements.
45
Photo n° 7 : Le centre universitaire de santé mentale d’Anjanamasina et le centre de
rééducation des mineurs à Mandrosoa
L’Hôpital de Mahitsy et Anosiala met un accent sur la mise en valeur de ses commune,
elle favorise le flux de personne venant des communes voisines et même avec d’autres régions. Il
a pris de l’importance grâce à l’arrivée des médecins Chinois. Mais depuis la fin du mois de
novembre, ceux-ci se sont déplacés vers le nouveau Centre Hospitalier Universitaire d’ Anosiala
à cause de l’état de la route et de l’Hôpital selon les chefs personnels de l’hopital.
46
4.6. Un espace toujours en évolution
47
CHAPITRE V : LE DEVELOPPEMENT LINEAIRE PAR RAPPORT A LA
RN4
Anosiala et Mahitsy, en s’éloignant sur le bord de la route nationale reste enclavé à cause des
mauvais états des pistes, les infrastructures sont moindres, pas d’électricité ni eau de jirama mais
pour Mahitsy, il y a un projet éclairage panneau solaire.
Maison en toiture graminées ou simplement en tôle avec parfois quatre pièces dont deux
au rez-de-chaussée, c’est le type de construction le plus fréquent. Nous constatons une
polyculture vivrière pour les besoins quotidiens des ménages d’abord et après pour la vente. Si le
riz occupe les bas-fonds, les cultures pluviales se retrouvent soit sur les interfluves soit sur les
pentes des collines ; les cultures maraîchères sont sur les bas des pentes.
48
une agriculture d’autoconsommation. L’inaccessibilité est liée au très mauvais état des pistes
reliant le fokontany à la RN4.
49
Photos n°10 : Le maintien de la ruralité malgré la présence des centres de Mandrosoa et
d’Anjanamasina
Les activités agricoles dominent dans les deux Communes. Celles-ci jouent le rôle de
ravitailleur en produits agricoles entre les Communes limitrophes et la capitale. Les légumes
comptent parmi les produits le plus approvisionnés quotidiennement et la tomate est la culture de
rente la plus pratiquée à Anosiala et Mahitsy. Pour Anosiala, Lavahitsiny, Manjakazafy et
Ambohitsiroa sont les premiers producteurs de tomates, pour Mahitsy, tous les fokontany en
pratiquent. Pour les deux communes, les ménages ruraux pratiquent les cultures maraîchères et
actuellement elle est orientée vers la commercialisation. Ce sont des cultures saisonnières. Pour
la Commune de Mahitsy, le fokontany Soavinimerina, Fiadanankely, Bevomanga,
Ambohimahavelona, Antokomaro sont les principales zones de productions.
50
Figure n°3 : Répartition de la population selon leur activité à Anosiala
PAYSANS
COMMERCANTS
FONCTIONNAIRES
SALAIRES PRIVES
TRANSPORTEURS
ARTISANS
Les figures 5 et 6 montrent la répartition de activités de la population, on constate sur ces deux
figures que l’activité agricole persiste. La majorité des agriculteurs pratiquent le système de
riziculture intensive pour rentabiliser la productivité en riz, pour l’élevage, plus d’une centaine
de paysans pratique l’élevage de poulet de chair et la plupart pratique la sous traitance avec les
fermes industrielles. Concernant l’élevage extensif, il n’est pas très rentable que surtout pendant
la période de fête.
51
Figure n°4 :Répartition de la population selon leur activité à Mahitsy
PAYSANS
COMMERCANTS
ARTISANS
AUTRES
Tableau n°4 : Tableau comparatifs entre les activités au bord et à l’arrière-plan de la RN4
dans les deux localités
Le long de la RN4 En arrière-plan
Activité : commerce Activité : Agriculture, élevage
Dans les deux localités, d’après le tableau n°2, le territoire est divisé en zone agglomérée et en
zone rurale. La zone agglomérée concerne seulement 2% à 3% Dans les deux Communes mais
abrite plus de 25% de la population totale. Dans ce sens, elle est caractérisée par un réseau
routier assez dense en mauvais état et très peu structuré dans l’ensemble.
52
CHAPITRE VI : ENJEU DES RELATION VILLE-CAMPAGNE
ET PERSPECTIVES D’AMELIORATION POUR LES DEUX
COMMUNES
La relation entre ville et campagne de la périphérie et la ville se limite par la présence des flux en
bordure de la RN4 dans les deux localités (Anosiala et Mahitsy), l’agglomération de ces deux
localités se limite en bordure de la route.
L’enjeu pour le développement entre la ville et la campagne est de repartir les activités entre
l’espace périurbaine et l’espace rural.
53
6.2 Perspectives d’amélioration des deux Communes
Augmenter la production pourrait améliorer les conditions de vie de la population. Les ménages
doivent s’adapter et diversifier les produits cultivés mais aussi pratiquer d’autre activité hors de
l’exploitation agricole.
La mise à disposition de l’eau potable pour la population locale constitue un défi que
chaque Commune devrait engager. Chaque fokontany doit accéder à l’eau potable avec la mise
en place des bornes fontaines, la construction de puits communautaires devrait être favorisée.
54
6.2.4 Equipement éducatif
L’état des lieux du secteur éducatif a démontré que 13 Fokontany sur 31 ne disposent pas
d’une EPP dans la commune Mahitsy mais Anosiala, presque tous les fokontany en disposent. La
mise en place d’un équipement éducatif est importante au sein d’un fokontany pour avoir un
meilleur résultat scolaire grâce à l’augmentation du taux de scolarisation. Mais pas seulement les
EPP mais aussi des établissements privés.
La projection des besoins en centres de santé se fera sur la base des besoins en équipements
sanitaires de proximité, les CSB. La norme définie par le département sanitaire est de 1 CSB
pour environ 10 000 habitants.
Dans le secteur social et culturel, la Commune Rurale de Mahitsy est actuellement équipée de
trois bibliothèques et de trois Tranom-pokonolona. Or, pour satisfaire les besoins de la
population dans ce secteur, la Commune doit être au moins dotée de maisons de culture
L’insuffisance des forces de l’ordre et la non application des lois et dina sont probablement des
causes et effets des principaux problèmes d’insécurité dans la Commune entres d’animation
culturelle, de théâtres de verdure…
Mahitsy dispose déjà d’activité liée à l’activité de service comme la présence de Banque BOA, la
commune Anosiala devrait aussi étudier cette Densification du territoire en infrastructures pour
accompagner le développement et de sécurisation pour la population locale.
55
L’amélioration des structures et infrastructure du marché offre un meilleur environnement pour
améliorer et susciter la participation active des divers acteurs aux efforts de commercialisation, à
sa mode de gestion, à son fonctionnement et à sa maintenance. Les producteurs ne doivent
jamais donner de crédit aux collecteurs à cause de l’escroquerie de certains d’entre eux. Aussi,
ils doivent structurer et organiser la récolte pour éviter les prix bradés.
56
Conclusion de la deuxième partie
57
CONCLUSION GENERALE
58
L’urbanisation très rapide des pays du Sud entraîne la création d’espaces hybrides : mi-
villes mi- villages, qui posent des défis de sécurité alimentaire et de transformation de
l’agriculture familiale mais surtout une dualité de mise en valeur comme nous l’avons constatée
dans le dossier. Des opportunités émergent ; les banlieues sont devenues des lieux hautement
stratégiques pour le développement. Une densification de la population plus loin des villes : le
cas de notre zone de recherche.
L’automobile en est l’un des instruments permettant de relier le monde urbain, riche en
emplois, en équipements et en services, au monde périurbain et rural, qui en est moins bien
pourvu, et qui est, en particulier, pauvre en transports collectifs. L’amélioration de ces derniers
conjuguée à la qualité du maillage routier qui facilite le multi- équipement des ménages en
automobile, favorise l’implantation des familles dans les banlieues et à la campagne. Cette
évasion urbaine est motivée par un désir très fort d’accéder à la propriété d’une maison avec
jardin, tout en conservant le style de vie des citadins.
Notre zone de recherche se trouve dans la banlieue moyenne de la ville d’Antananarivo. Cette
zone prend de l’importance grâce à la construction continue observée. Mais malgré le
dynamisme de la zone, on constate une dualité dans cet sous espace car seul la zone traversée par
la RN4 prend compte du dynamisme avec l’implantation industrielle, la commerce et les maisons
en dures. L’intérieur de la route demeurent rurale, une zone enclavée et n’abrite que peu
d’habitant et une agriculture destinée à l’autoconsommation.
La dualité s’observe au niveau de l’utilisation du sol. Le long de la route, les champs sont de plus
en plus remplacés par des habitations. Au contraire, l’arrière-plan reste typiquement rural avec la
domination de l’agriculture et de l’élevage destinés soit à l’autoconsommation soit à la vente.
Les facteurs de la mutation économique sont prouvés le dynamisme économique des activités
secondaires et tertiaires telle que l’implantation industrielle à Anosiala, la présence de l’hôpital,
pour Mahitsy, la présence du marché, un point stratégique pour la Commune. Mais ce
dynamisme est favorisé par les flux de transport grâce à la présence de la RN4, de même à
Anosiala que Mahitsy. Elle facilite la commercialisation des produits vers la capitale et les
Communes voisines et même en vers d’autres régions.
59
Malgré la présence de la RN4, la zone éloignée de la route reste traditionnelle, une zone
caractéristique de l’habitat Merina.
60
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26. PIERMAY, J-L. (1993), Citadins et quête du sol dans la ville d’Afrique centrale. Paris,
L’harmattan.
28. PIVETEAU J. L., 1979, « L'aménagement du territoire est-il, en Europe occidentale, une
invention de la deuxième moitié du XXe siècle? » in Recherches de géographie rurale (Hommage
au Professeur F. Dussart). Tome II, Liège.
29. Programme régionaux et projets locaux, Faritany Antananarivo, étude régionale, mai 1991,
« REGIONS ET DEVELOPPEMENT »
62
30. RAISON (JP.), 2000, « Madagascar : vers une nouvelle géographie régionale In:
L'information géographique. » Volume 64 n°1, pp. 1-19.
31. RAMAMONJISOA (.J.) 1983, « l’extension urbaine de Tananarive, nouveaux visages ».in
Madagascar, revue de géographie n°43
34. ROZENBALT (1993), Les entreprises multinationales font de l’Europe des villes. Les
cahiers de l’IREPP, (mars 122 -123)
35. VENNETIER, P., (1989) La périurbanisation dans les pays tropicaux. Talence, CEGET-
CNRS (Coll. « Espaces tropicaux »)
37. Programme régionaux et projets locaux, Faritany Antananarivo, étude régionale, mai 1991,
« REGION ET DEVELOPPEMENT ».
63
ANNEXE
64
Annexe II : Tabeau détaillé de la situation démographique de la commune Anosiala en
2004
AMBATOMENA 1043
AMBOHIPANASINA 1685
AMBOHIPIARA 706
AMBOHITRINIBE 888
AMBOHITSIMELOKA 1032
AMBOHITSIROA 555
ANDRAKAJA 890
ANJANAMASINA 321
AVARABOHITRA 341
FIAKARANA 701
LAVAHITSINY 789
MANDROSOA 1110
MANJAKAZAFY 821
SOAMANANDRAY 3496
TOTAL 20399
65
Annexe III : Tableau détaillé de la situation démographique de la commune Mahitsy
66
TOTAL 42115
a) ANOSIALA
b) MAHITSY
TYPOLOGIE PRODUITS SUPERFICIE RENDEMENT
Céreales Paddy 2630 9275
Maïs 25,06 132,05
Sorgho 0,25 0,5
Légumineuses Haricots secs 152 369
Pois de cap 0,12 0,450
Voanjobory 21,60 340,95
Soja 0,40 0,80
Tuberculeuses Pomme de terre 14 18
racines Manioc 547 6812
Patate douce 16 138
Saonjo 6,5 46,5
67
Légumes Brèdes 29 46,067
Tomates 864 7919
Poivron aubergine 6,93 8,900
Courges
Carottes 0,35 0,338
Choux fleurs 90 2,7
Salades 1,60 1,60
Poireaux 4,78 3,655
0,25 0,541
Cultures Canne à sucre 5,41 9,425
industrielles Arachide 8,67 9,400
temporaires
Fruits Mangues 0,730 11,6
Avocats 0,30 5
Ananas 0,50 1,800
Source : monographie de la commune Mahitsy
68
Figure n°3 : Répartition par Age des habitants de la commune Anosiala
8000
7000
6000
5000
4000 Homme
Femme
3000
2000
1000
0
mois de 18 ans de 18 à 55 ans plus de 55 ans
12000
10000
8000
6000 Homme
Femme
4000
2000
0
mois de 18 ans de 18 à 65 ans plus de 66 ans
69
Table des matieres
Remerciements …………………………………………………………………………………….………i
Sommaire ....................................................................................................................................... ii
Glossaire………………………………………………………………………………….…......vii
2.1 La documentation……………………………………………………………………...…...15
2.1.1 La lecture………………………………………………………………………………....15
3.2 Anosiala et Mahitsy, sur les Hautes Terres Centrales de la Région d’Analamanga……....20
70
3.4 Une population inégalement répartie……………………………………………………..23
Chapitre VI : Enjeux des relations ville-campagne et Perspectives d’avenir pour les deux
communes………………………………………………………………………..……………53
71
6.2 Perspectives d’amélioration dans les deux communes……………………………...……54
6.2.4Equipement éducatif……………………………………………………………….….…55
6.2.5 Equipementsanitaire…………….………………………………………………..……55
6.3 Equipement socio-culturels et de sécurité publique…………………………….….…….55
BIBLIOGRAPHIE ....................................................................................................................61
ANNEXE……………………………………………………………………………………..…64
72