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Coursdynamiquedesstructures Master SAéronautiques 022
Coursdynamiquedesstructures Master SAéronautiques 022
ABBES
FACULTE DE TECHNOLOGIE
DEPARTEMENT DE GENIE MECANIQUE
Structures Aéronautiques
1
Chapitre 1: introduction à la dynamique des structures
L'analyse dynamique ou vibratoire des structures est un outil utilisé pour quantifier les
déplacements (rotations), les déformations, les contraintes et les forces qui régissent dans la
structure. La réponse vibratoire (signal vibratoire) due à un chargement extérieure quelconque
est une fonction d'identification des sollicitations intérieures, elle peut être utilisée pour
l'étude et la conception du comportement dynamique, l'étude des propriétés d'amortissement
qui influe la stabilité de fonctionnement, la détection des défauts, ...etc.
C’est le cas dans plusieurs domaines stratégiques et surtout le domaine de l'aéronautique (le
confort acoustique, vibrations aérodynamiques, vibrations propulseurs, ...).
On distingue deux types de réponse vibratoire:
Vibrations à un signal déterministe : périodique (harmonique ou à motifs
quelconques), non périodique (transitoire ou à durée non limitée)
Vibrations à un signal aléatoire: stationnaire ou non stationnaire
𝑚𝑥 + 𝑐𝑥 + 𝑘𝑥 = 𝐹 sin 𝑝𝑡 (1.1)
La solution dans le régime stationnaire (cette section sera détaillée dans le chapitre 2) est:
𝑥 = 𝑋 sin 𝑝𝑡 − 𝜑
2
La présentation du diagramme de vecteur de force de cette expression est:
Figure 1.1
3
Chapitre 2: Vibrations libres des Systèmes à 1 degré de liberté
2.1 Introduction
En général, une vibration d’un solide est un mouvement alterné, périodique ou quasi-
périodique autour de sa position d’équilibre qui se répète fréquemment après un temps
appelé période. Elle est désignée généralement par la lettre T.
a)
b)
Figure 2.1
x X 0 cos(t ) (2.1)
4
Le déplacement maximum X0 est appelé amplitude de vibration, ainsi que l'unité de la
période T est la seconde. l'inverse, 1/T est appelé fréquence. Elle est mesurée en cycles
par seconde ou en hertz (Hz).
La pulsation ω est estimée en radians par seconde. Quand l'angle ωt atteint 2π (360°), le
solide complète dans son mouvement un cycle de vibration. Cela implique que, pour ωt =
2π, t est égale à la période T:
2
T (2.2)
1
Et la fréquence est f (2.3)
T 2
L' équation qui définit le mouvement vibratoire libre d'un système à un seul degré de liberté
exprimé par la coordonnée généralisée q est de la forme:
Figure 2.2
l'équation du mouvement est déterminée par le principe des équations de Lagrange:
L L
0
t x x
1 1
L Ec E p mx 2 kx2 ,
2 2
L L
0 mx cx kx 0
t x x
k
x x 0
m
5
x 2 x 0
k k m
Par comparaison 2 T 2
m m k
k
x A cos( t )
m
t
Dans le cas ou, 0 la solution de (1.4) a la forme suivante: q Ae
On calcul la vitesse et l'accélération pour changer les valeurs dans (2.4)
q Ae t , q Ae t , q 2 Ae t
(1.4) 2 Ae t 2Ae t 2 Ae t 0
(2 2 2 ) Ae t 0
2 2 2 0 (2.7)
Cette relation est l'équation caractéristique de (2.4). C'est une équation du 2ème degré,
pour la résoudre, il faut calculer le discriminant simplifié
2 2
Il existe trois cas a étudier suivant
1. 0 , le système est fortement amorti
2 2
1.2 i 2 2 i
avec 2 2
Pour de faibles valeurs d’amortissement , l’équation (2.7) donne des solutions
imaginaires et q(t) devient:
q(t ) Ae t cos(t ) , A et sont déterminés par les conditions initiales
6
Figure 2.3
De la figure 2.3, on remarque que q(t) n'a pas une fonction périodique, puisque les valeurs des
amplitudes diminuent avec le temps. Dans ce cas on dit que cette fonction est quasi-
périodique ou pseudopériodique.
Alors T est la pseudopériode et est la pseudopulsation ou la pulsation amortie, elle est
inferieure à la pulsation propre .
Un paramètre de mesure de l’amortissement, c’est la quantité δ, qui porte le nom de
décrément logarithmique.
q( t ) Ae t cos( t )
ln ln ( t T ) T (2.8)
q( t T ) Ae cos( (t T ) )
On observe que cette quantité dépend de l'amortissement α qui est constant et de la
pseudopériode T qui est constante. Donc on peut dire que le décrément logarithmique qui est
le rapport logarithmique de diminution des amplitudes de q(t) est constant.
Figure 2.4
L'équation du mouvement par le principe des équations de Lagrange est:
L D L
Fi (t ) i 1
t xi xi xi
1 1 1
L Ec E p mx 2 kx2 , D cx 2
2 2 2
7
L D L
0 mx cx kx 0
t x x x
c k
x x x 0
m m
c c
2
m 2m
k k
2
m m
De la même façon
x(t ) Ae t et l'équation caractéristique est la même (2.7), ainsi que est le même.
Pour les trois cas on a: (on commence avec le 2ème cas)
c
2. 2 2 0 (c ccr ) cr ccr 2m et
2m
ccr 2m
k
2m 2 km ,L'amortissement est critique
m
1 2 x(t ) ( A1t A2 )et l'expression est non-périodique.
c c
1. 2 2 0 c 2m c ccr ou 1 , le système
2m ccr
est fortement amorti
1.2 2 2 , elles sont réelles et négatives
x(t ) A1e 1t A2 e 2t . Cette fonction est non-périodique.
c c
3. 2 2 0 c 2m c ccr ou 1 .,
2m ccr
1.2 i 2 2 i
avec 2 2
x(t ) Ae t cos(t ) , A et sont déterminés par les conditions initiales.
c
On conclu que les trois régimes dépendent du rapport d'amortissement c . Ainsi que
cr
seulement dans le cas ou ce rapport est inférieur à 1, on a des vibrations atténuées (qui
s'affaiblies avec le temps).
8
Exercice 1:
Figure 1
k 1200 0 1
a) 0 28,28 rd / s , f 4,5 Hz , T 0,22 s ,
m 1,5 2 f
l’amortissement critique c cr 2 km 2 1200.1,5 84,85 Ns / m,
c
c ccr 8,485 Ns / m, 2,828 rad / s
2m
b) Mettons la condition:
a 1 1 ln 2
a0 e t 0 e t t ln t 0,245 s
2 2 2
Exercice 2:
La figure 2 représente une machine de masse m reliée à une fondation par un ensemble
c
ressort-amortisseur. On connaît c = 250 Ns/m, le décrément logarithmique ξ = 2 =0,12
ccr
(et la fréquence propre du système f = 3 Hz.
Figure 2
c 2c2
a) km 2
km
m m
1
k = 123370 N/m et m = 347,2 kg. Puis 0,019 et T 0,33 s .
2 f
c
b) L’amplitude du système amorti est : a a0 e t ou 0,36 . Pour
2m
a t
0,5 e 0,36t 0,5 , d’où en obtient t = 1,925 s 5,77 cycles
a0 T
(périodes).
10
Chapitre 3: Vibrations forcées des Systèmes à 1 degré de liberté
3.1 Introduction
Souvent les vibrations d'un système sont la cause d'une perturbation des forces extérieures,
par l'exemple les vibrations d'une carcasse d'une voiture sont causées par l'excitation des
forces dynamiques (de fonctionnement) du moteur, les vibrations d'un pond sont dues à un
soufflement du vend ou à un séisme, .... Ce genre de mouvement est appelé vibration forcée.
Figure 3.1
l'équation du mouvement est déterminée par le principe des équations de Lagrange:
L D L
Fi (t ) i 1
t x i x i xi
(3.2)
1 1 1
L Ec E p mx 2 kx2 , D cx 2
2 2 2
L D L
f (t ) mx cx kx f (t )
t x x x
c k f (t )
x x x
m m m
11
x 2x 2 x D(t ) (3.3)
Par comparaison
c c
2
m 2m
k k
2 (3.4)
m m
f (t )
D (t )
m
Autrement dit la solution particulière dépend dans sa forme de la force perturbatrice (force
d'excitation), pour cela l'étude de la réponse vibratoire x(t) dépend de cette force.
F0 ipt
x 2x 2 x e (3.5)
m
Dans ce cas
x (t ) X 0 e i ( pt )
X 0 e i e ipt Xe ipt
(3.6)
avec X X 0 e i
12
F
p 2 Xe ipt 2 (ipXe ipt ) 2 Xe ipt 0 e ipt
m
F0
( p ) i ( 2p ) X
F0 m
2 2
X 2
m ( p 2 ) i ( 2p )
F0
m 2
p
1 i ( 2 p )
2
F0 Fm F
0 0 x st
puisque mc
2
mk k
c
voir (3.4)
2m ccr
x st
Donc X (3.7)
p 2 p
1 i 2
1
Le module de X est X x0 x st x st A1 (3.8)
p c p
2 2
1 2
ccr
x0 1
Ou A1 est le facteur d’amplification A1 , et la phase
x st p c p
2 2
1 2
ccr
c p
2
ccr
arctg 2
1 p
13
Etude de la variation de l'amplitude A1 et l'angle de phase en fonction du rapport de
a)
Figure 3.2 b)
14
1
Si c=0, A1 2
, la courbe est représentée dans la figure 3.2a, ainsi que celle de la
p
1
phase est représentée sur la figure 3.3.
p
1 p , 0 , le système vibre en phase avec la force perturbatrice
p
1 p , , le système vibre avec une phase de π avec la force
perturbatrice
p
1 p , , la force perturbatrice est approximativement n'a aucune
influence
p
1 p , , la fréquence d'excitation p devient égale à la fréquence
2
propre. La force de perturbation f(t) agit sur la masse de sorte que l’amplitude A1
augmente indéfiniment ( A1 ). C’est un phénomène appelé la résonance. La
fréquence propre est appelée la fréquence de résonance.
p 1
Dans le cas ou c 0 , on remarque que pour 1 , l'amplitude A1 , c'est a dire que
2
c
ccr
2
c
A1 à une valeur, sauf que sa valeur critique est atteinte quand p 1 2 (avant que
ccr
p devient égale à , voir figure 3.2 b).
La force d'amortissement a minimisé la valeur de l'amplitude quand le système a entré dans la
marge de résonance.
Figure 3.3
15
3.5 Force d'excitation périodique:
L'expression de la force a la forme d'une fonction périodique qui nous permis d'utiliser les
caractéristiques de la serie de Fourier:
A0
D(t ) Ar cos( rpt) Br sin( rpt )
2 r 1 (3.9)
A0
x 2x 2 x D(t ) Ar cos(rpt) Br sin( rpt) (3.10)
2 r 1
a0
a cos( rpt ) br sin( rpt )
x (t ) r (3.11)
2 p r 1 2 ( rp) 2 4 2 ( rp) 2
Dans cette situation, pour chaque rp, r 1,2,3,......... présente une pulsation de
résonnance (figure 3.4).
Figure 3.4
16
UNIVERSITE DJILLALI LIABES DE SIDI BEL ABBES
FACULTE DE TECHNOLOGIE
DEPARTEMENT DE GENIE MECANIQUE
MASTER I STRUCTURES AERONAUTIQUES
TD 1
Exercice 1:
Figure 1
Exercice 2:
La figure 2 représente une machine de masse m reliée à une fondation par un ensemble
c
ressort-amortisseur. On connaît c = 250 Ns/m, le décrément logarithmique ξ = 2 =0,12
ccr
(et la fréquence propre du système f = 3 Hz.
Figure 2
17
Exercice 3:
Pour le système a un degré de liberté présenté a la figure 3 nous avons: m = 10 kg, k1 = 1000
N/m, k2 = 1500 N/m, F0 = 15 N.
. Figure 3
Exercice 4:
Figure 4
k
Si k= 10 kN/s, m = 4 kg, c = 50 Ns/m, p 2 et F0 = 5 N, trouver
m
18
Solution
Exercice:1
k 1200 0 1
a) 0 28,28 rd / s , f 4,5 Hz , T 0,22 s ,
m 1,5 2 f
l’amortissement critique c cr 2 km 2 1200.1,5 84,85 Ns / m,
c
c ccr 8,485 Ns / m, 2,828 rad / s
2m
c) Mettons la condition:
a 1 1 ln 2
a0 e t 0 e t t ln t 0,245 s
2 2 2
Exercice 2
c 2c2
a) km 2
km
m m
1
k = 123370 N/m et m = 347,2 kg. Puis 0,019 et T 0,33 s .
2 f
c
b) L’amplitude du système amorti est : a a0 e t ou 0,36 . Pour
2m
a t
0,5 e 0,36t 0,5 , d’où en obtient t = 1,925 s 5,77 cycles
a0 T
(périodes).
Exercice 3
F0
L’amplitude statique est xst 0,006 m et
k
k p
0 15,81 rad / s, p 2f 18,85 rad / s, 1,192
m 0
19
1
Le facteur de surtension A1 2
2,373 rad / s , donc x0 xst A1 0,0142 m
p
1
0
k p
b) dans ce cas 01 13,87 rad / s, 1,359 ,
m m1 01
1
A11 2
1,18 rad / s , donc x1 xst A1 0,007 m
p
1
01
c) soit la raideur totale k * . La condition qui s’impose est :
F F 1
x 0 *0 A1 *0 d’où on trouve k 3562,36
*
N / m , donc on peut
k k p m m1
2
1
k*
mettre en parallèle avec k1 et k2 un autre ressort de raideur k3 = 1062,36 N/m.
Exercice 4
1 1 1 1
L Ec E p (3m)( a) 2 ( m)(3a) 2 (5k )( a ) 2 ( k )(3a ) 2
2 2 2 2
1
D ( c )( 2a) 2
2
L D L
2aF0 sin( pt )
t
L’équation du mouvement, par rapport au point O (fig. 5) peut être écrite sous la forme :
D’où
F
6m 2c 7k 0 sin pt
a
7k 70000 0
a) 0 54 rad / s, f 8,59 Hz
6m 24 2
2c
b) ccr 2 7k .6m 2592,29 Ns / m, 0,03857
ccr
20
k F0 F
c) p 50 rad / s, 7k s s 0
m a 7ka
1
A& s A1 6,258 et A1r 12,987 pour 0 p alors
2
0 A1s , 0 r A1rs
21
Chapitre 4: Systèmes à plusieurs degrés de liberté
Soit un système de deux masses m1 et m2 liées a trois ressorts de raideurs k1, k2, k3 et trois
amortisseurs de coefficients c1, c2, c3. Ce système est excité par deux forces F1 et F2 comme le
montre la figure 4.1.
L D L
Fi i 1, 2
t x i x i xi
(4.1)
Avec
1 1 1 1 1
L Ec E p m1 x12 m2 x 22 k1 x12 k 2 ( x2 x1 ) 2 k 3 x22
2 2 2 2 2
1 1 1
D c1 x12 c2 ( x 2 x1 ) 2 c3 x 22
2 2 2
22
L D L
F1 m1 x1 ( c1 c2 ) x1 c2 x 2 ( k1 k 2 ) x1 k 2 x2 F1
t x1 x1 x1
L D L F m x c x ( c c ) x k x ( k k ) x F
t x 2 x 2 x2
2 2 2 2 1 2 3 2 2 1 2 3 2 2
(4.2)
ou
m11 m12 x1 c11 c12 x1 k11 k12 x1 F1
m
m22 x2 c 21 c 22 x 2 k 21 k 22 x 2 F2
(4.4)
21
Dans le cas des vibrations libres non amorties, les équations deviennent:
La solution est :
x X
x t 1 1 e it Xe it avec (4.6)
x2 X 2
Le remplacement de cette solution dans l’équation (4.5) révèle l’expression du problème aux
valeurs propres suivante:
23
AX 0
k 2 m11 k12 2 m12
Avec A 11
k 21 m 21 k 22 2 m 22
2
L'équation (4.7) est un système de deux équations avec deux inconnus, c'est un système trivial
(homogène).
Pour avoir des solutions X1 et X2 non nulles, il faut que le déterminant de la matrice A soit nul.
Ce qui engendre un polynôme caractéristique de quatrième degré avec λ comme variable réel. Ces
deux racines positives constituent le carré des pulsations propres correspond aux deux degrés de
liberté du système.
On note que pour chaque valeur propre λi (i=1,2), on peut calculer un vecteur propre
X
Xi 1
X 2 i
Figure 4.2
24
M x C x K x F (4.8)
la substitution de cette dernière relation dans l’équation (4.9) donne l’expression des valeurs propres
suivante :
On note aussi que la matrice de raideur est l'inverse de la matrice des coefficients d’influence :
K 1
(4.13)
25
D M K 1
(4.14)
d11 2 d12 .. ..
d 21 d 22 2 .. ..
0
.. .. .. ..
.. .. d nn1 d nn 2
On transpose l'expression (4.19) et on utilise les propriétés de symétrie des matrices d'inertie et de
raideur ([M]T=[M] ,[K]T=[K]):
(X r [ K ]X s )T 2s (X r [ M ]X s )T X Ts [K ]X r 2s X Ts [M ]X r
T T
(4.20)
26
(2r 2s )X s [ M ]X r 0
T
(4.21)
Cela explique que le travail virtuel des forces d’inertie du mode r lors d’un déplacement selon le mode
s est nul et le travail virtuel des forces de raideur du mode r lors d’un déplacement selon le mode s est
nul.
Dans le cas ou le système est imposé à des forces perturbatrices de formes harmoniques, les
amplitudes du mouvement sont déterminées par l’utilisation de la relation suivante :
27
UNIVERSITE DJILLALI LIABES DE SIDI BEL ABBES
FACULTE DE TECHNOLOGIE
DEPARTEMENT DE GENIE MECANIQUE
MASTER I STRUCTURES AERONAUTIQUES
TD 2
Exercice 1:
Figure 1
Exercice 2:
Trouver les équations différentielles du système de la figure 2, calculer ces pulsations propres puis
déterminer ces amplitudes des vibrations forcées.
Figure2
Exercice 3:
Soit le système a trois degrés de liberté représenté par la figure 3. nous avons m1 = 2m, m2 = 3m et m3
= 6m.
Figure 3
28
Solution
Exercice 1
Puisque les deux premiers ressorts sont en serie et les deux ressorts entre les deux masses sont en
parallèles alors:
1 1 1 3k
k1 et k 2 k 2k 3k
k1 k 3k 4
L D L
0 i 1, 2
t x i x i xi
Avec
1 1 1 1
L Ec E p mx12 mx 22 k1 x12 k 2 ( x2 x1 ) 2
2 2 2 2
D0
L L 3k
0 m1 x1 ( k1 k 2 ) x1 k 2 x 2 0 mx1 ( 3k ) x1 3kx2 0
t x x1
1
4
L L
0 m2 x2 k 2 x1 k 2 x 2 0 mx2 3kx1 3kx2 0
t x 2 x 2
mx1 3.75 x1 3kx2 0
mx2 3kx1 3kx2 0
29
Sous forme matricielle
D M 1 K
1 1 0
M 1
m 0 1
1 0 3.75 3 k 3.75 3 d 11 d12
D 1 k 3 3 m 3 3 d
m 0 1 21 d 22
det D 2 I 0
d 11 2 d 12
0
d 21 d 22 2
Si on fait un changement de variable, cette équation devient une équation du deuxième degré.
k k
1 1 0.593 , 2 2 2.5295 .
m m
30
Exercice 2:
a)
A partir du principe de Lagrange on obtient les équations suivantes :
L D L
Mi i 1, 2
t i
i i
1 1 1 1 1
L Ec E p ( 2 J )12 (5J ) 22 (7k )12 (5k )( 2 1 ) 2 ( k ) 22
2 2 2 2 2
D0
L L
2 M 0 sin( pt ) 2 J1 7k1 5k 2 2 M 0 sin( pt )
t 1 1
L L 3M sin( pt ) 3J 5k 6k 3M sin( pt )
t 2 2
0 2 1 2 0
47k 2 17k
4 0 ou 1 = 75,1074 rad/s et 2= 247,9954 rad/s.
10 J 10 J 2
31
Les vecteurs propres sont : 1 et 1 ou
T T
1, 2
d 11 1, 2
2
, ce qui donne : μ
1 =
1 2
d12
0,322 rad et μ2 = -1,242 rad.
2 J 0 1 7k 5k 1 2 M 0
0 sin( pt )
5J 2 5k 6k 2 3M 0
1 1
sin( pt )
2 2
Après le changement dans l'équation (voir le cours), les amplitude du système forcé
Exercice 3:
a) En utilisant le principe de Lagrange pour les trois masses, les équations du système sont :
2m 0 0 x1 3k 2k 0 x1 0
0 3m 0 x 2k
2k x 2 0
2
7k
0 0 6m x3 0 2k 3k x 3 0
34 18 24
m
B D 12 27 36
1
et la matrice .
39k
8 18 102
On fait les itérations sur la matrice B pour trouver le premier mode
32
34 18 24 1 76 1
m
36 1
m 76 m
12 27 75 0,98684
39k 39k 39k
8 18 102 1 128
1,68421
34 18 24 1 92,1842 1
m
36 0,98684
m 92 ,1842 m
12 27 99,2743 1,0769
39k 39k 39k
8 18 102 1,68421 245 ,9702
2,143
34 18 24 1 104,8162 1
m m 113,6407m
12 27 36 1,0769 118 ,2243 1,12792
39k 39k 39k
8 18 102 2,143 178,8390
2,34668
Après sept itérations on va obtenir
34 18 24 1 113,6407 1
m m 113,6407m
12 27 36 1,1561 131,4611 1,156
39k 39k 39k
8 18 102 2,4512 278,8390
2,452
1
1 113,6407m k 1
ou 2 , 1 0,585 et 1,156
39k m 2,452
9 6 0 1 17,41 1
k 17,4166k
4 14 4 1,4027
k
24,4181 1,402
6m 6m 6m
0 2 3 0,3333 3,39
0,1946
donc
33
1
17, 4166k k
32 , 3 1,703 , 3 1,402
6m m 0,1946
On sait que le deuxième mode est orthogonal par rapport au premier mode :
2 0 0 1
1 2 3 m0 3 0 1,156 0 212 31,156 22 62,452 32 0
2 2 2
Alors
1
1 35,8613m k 2
, 2 1,0428 , 0,4094
2
2
39k m 0,2328
k
12 22 32 d11 d 22 d 33 4,333 2 1,0428
m
c) Pour écrire le polynôme caractéristique, il est nécessaire de résoudre un problème des valeurs
propres des matrices B ou D :
34
d11 2 d12 d13
d 21 d 22 2
d 23
det 0
d 32 d 32 d 33 2
k 2 k2 k3
6 4,333 4,527 2 4 1,083 3 0
m m m
k k
12 0,3431 , 1 0,585
m m
k k
22 1,0873 , 2 1,042
m m
k k
32 2,9027 , 3 1,703
m m
35
Chapitre 4: Vibrations des systèmes continus
5.1 Introduction
L'étude géométrique et physique des structures demande une modélisation plus proche du
prototype réelle et facile a le mettre sous forme des fonctions mathématiques.
Ces modèles permettent aussi de réduire les dimensions. On peut considérer une structures de
trois dimensions, si elle a une dimension très large par rapport aux autres comme une poutre
ou comme une barre et étudier ses problèmes. C'est a dire on peut ramener un problème de 3D
a un autre de 2D (plaques) ou de 1D.
Dans ce contexte on va étudier les comportement des structures sous forme des poutres ou
des barre.
Figure 5.1
2u
F m t 2 (5.1)
m m
On a la masse volumique V Sdx m Sdx
N 2u N 2u
N N dx N ex dx Sdx 2 N ex S 2
x t x t
N u u N 2u
On applique la loi de Hooke E S E x N ES x x ES x 2
2u 2u
ES N S
x 2 t 2 (5.3)
ex
36
5.2.2 Mouvement de torsion
Figure 5.2
2 M t 2
t t 2
M I dx M t M t
x
dx M t dx I dx
t 2
M t 2
Puisque M t GI GI 2
x x x
2 2
GI M I (5.4)
x 2 t 2
ex
Le mouvement de flexion et définie le long de l'axe x par la flèche v(x,t) et l'angle de flexion
ψ(x,t)
Figure 5.3
37
Par l'application des lois de Newton
2v T 2v
T m T T dx T dx Sdx
t 2 x
ex
t 2
M f
M f Idx 2
2
M f M f dx Tdx Idx 2
t 2
x t
On trouve
T 2v
Tex S 2 (5.5)
x t
M f 2
T I (5.6)
x t 2
v 2 v M f M f 2v 2v
2 et 2 M f EI 2 (5.7)
x x x x EI EI x x
2
Dans le cas ou on considère des petits mouvements, on peut négliger le terme I
t 2
M f
T 0
x
M f 3v T 4v
T EI et EI (5.8)
x x 3 x x 4
4v 2v
EI T S
x 4 t 2
ex
4v 2v
EI S Tex (5.9)
x 4 t 2
38
5.3 Calcul des valeurs propres les modes propres:
A partir des équations trouvées, on calcule les expressions des pulsations propres pour chaque
type de mouvement.
2u 2u E 2u 2u
ES S 0 ou 0 (5.10)
x 2 t 2 x 2 t 2
On remarque que (5.10) est une équation différentielle du 2ème ordre à deux variables (x, t) et
une inconnue u(x,t). Pour résoudre cette équation, on utilise la méthode de séparation des
variables
u( x, t ) A( x). f (t ) (5.11)
Qui donne:
E 2 A( x ) 2 f (t ) E 1 2 A( x ) 1 2 f (t )
f (t ) A( x ) const 2 (5.12)
x 2
t 2
A( x ) x 2
f (t ) t 2
Dans cette relation, on a séparé les variables et leurs fonctions, qui nous permis d'écrire:
2 f (t ) 2 f (t )
2
f ( t ) 2 f (t ) 0 (5.13)
t 2
t 2
A1 et A2 dépendent de la variable temps t, donc sont déterminés par les conditions initiales
E 1 2 A( x ) 2 A( x ) 2 2 A( x )
et 2
A( x ) 2 A( x ) 0 (5.14)
A( x ) x 2
x 2
E x 2
E
La solution est A( x ) C1 sin( x ) C2 cos( x)
E E
C1 et C2 dépendent de la variable déplacement x, donc sont déterminés par les conditions aux
limites
Alors u( x, t ) A( x ). f (t ) (C1 sin( x ) C2 cos( x ))( A1 sin(t ) A2 cos(t ))
E E
39
Conditions aux limites
Exemple
Figure 5.4
Pour x=L,
C1 cos( L) 0 cos( L) 0
E E E
qui donne
E
L (2n 1) n ( 2n 1)
E 2 2L
On peut considérer An ( x ) sin((2n 1) x)
2L
et u( x, t ) A( x ). f (t ) ( A1n sin(n t ) A2 n cos(n t )) sin((2n 1) x)
2L
Les constantes A1n et A2n sont déterminés par les conditions initiales
Remarque: La procédure est la même pour le calcul des valeur et modes propres dans le
cas de mouvement de torsion, puisque c'est le même type d'équation. Sauf qu'il faut
calculer ϴ (x,t) au lieu de u(x,t).
40
5.3.2 Mouvement de flexion
4v 2v
EI S 0 (5.15)
x 4 t 2
v( x, t ) C( x). f (t ) (5.16)
Qui donne:
EI 4C ( x ) 2 f (t ) EI 1 4C ( x ) 1 2 f (t )
f (t ) C ( x ) const 2 (5.17)
S x 4 t 2 S C ( x ) x 4 f (t ) t 2
2 f (t ) 2 f (t )
2
f ( t ) 2 f (t ) 0 (5.18)
t 2
t 2
A1 et A2 dépendent de la variable temps t, donc sont déterminés par les conditions initiales
EI 1 4C ( x ) 4C ( x ) 2 S 4C ( x ) S
et 2
C ( x ) 2 C( x) 0 (5.19)
S C ( x ) x 4
x 4
EI x 4
EI
S S S
4 2 0 4 2 et i 4 2
EI EI EI (5.20)
On peut noter :
S
2 4 (5.21)
EI
Cette expression détermine la forme des différentes courbes élastiques. Les quatre constantes
d’intégration seront déterminées par les conditions aux limites et v(x,t) est:
(5.23)
41
Conditions aux limites
Les quatre conditions (deux conditions par point) sont reportées dans l’équation (5.22)
donneront quatre équations algébriques homogènes en C1, C2, C3, C4. Le déterminant de ce
système égale a zéro sera une équation en fonction de (c.a.d. la pulsation propre ).
Exemple
Pour une poutre encastrée-libre en mouvement de flexion
Figure 5.5
Voir conditions aux limites
Pour le premier point: x=0 (poutre encastrée)
42
C ( x 0) 0 C2 C4 0
C ( x 0)
0 C1 C3 0
x
Pour le deuxième point: x=L (poutre libre)
2 C ( x L)
0 C1 sinL C2 cosL C3 shL C4 ch L 0
x 2
3C ( x L)
0 C1 cosL C2 sinL C3ch L C4 shL 0
x 3
Donc nous avons quatre équations à quatre inconnus C1, C2, C3, C4
C2 C4 0
C1 C3 0
C1 sinL C2 cosL C3 shL C4 ch L 0 c'est un système homogène, pour
C1 cosL C2 sinL C3ch L C4 shL 0
0 1 0 1
1 0 1 0
0
sin(L) cos(L) sh(L) ch (L)
cos(L) sin(L) ch (L) sh(L)
ch L cosL 1 0
X n2 EI
Il faut résoudre cette équation pour n L X n , ensuit calculer n
L2 S
43
Equations des pulsations propres des poutres a section constante
x 0 v v' 0
x l v v' 0 chl cosl 1
x 0 v v' 0
x l v" v" ' 0 chl cosl 1
x 0 v v' 0
x l v v" 0 thl tg l
x 0 v v" 0
x l v" v" ' 0 thl tg l
44
UNIVERSITE DJILLALI LIABES DE SIDI BEL ABBES
FACULTE DE TECHNOLOGIE
DEPARTEMENT DE GENIE MECANIQUE
LICENCE CONSTRUCTION MECANIQUE
TD 3
Exercice1
Figure 1
Exercice 2
Soit une barre de longueur l ayant une masse m et un ressort de raideur k placé à son
extrémité figure 2.
Figure 2
a) Trouver l’équation des pulsations propres des vibrations axiales de cette barre ;
Exercice 3:
Pour la poutre encastrée à son extrémité gauche figure 3:
Trouver l’équation des pulsations propres du système
Calculer la réponse pour F=F0sin(pt) et m=k=0
Figure 3
45
Solution
Exercice 1
La solution est
u( x, t ) A( x ). f (t ) (C1 sin( x ) C2 cos( x ))( A1 sin(t ) A2 cos(t ))
E E
Donc
u( x, t ) (C1 sin( x ))( A1 sin(t ) A2 cos(t ))
E
sin( x ))(C1 A1 sin(t ) C1 A2 cos(t ))
E
u( x, t ) sin( x ))( D1 sin(t ) D2 cos(t ))
E
Pour x=L,
u( L, t )
N ( L, t ) F0 sin(t ) ES F sin(t )
x
ES cos( L)( D1 sin(t ) D2 cos(t )) F0 sin(t )
E E
Alors
F0
D2 0, D1
ES cos( L)
E E
En déduit
F0
u( x, t ) sin( x ) sin(t )
E
ES cos( L)
E E
Exercice 2:
46
Les conditions aux limites sont :
u 2u
x 0 C2 0, x l N ES m kul , t
x x l
t 2 x l
b) l’équation devient :
Sl 1
ltg l l 1 0,653 1 0,653 / l E / 2
1
m 2
Remarque
K=0, m=0, alors cos(l 0 qui représente l’équation des pulsations propres
EI
Donc
47
Alors : C1=-C3, C2=-C4
E1 E2
0
sin l sh l sh l chl
Utilisant les relations : sin l cos l 1, ch l sh l 1pour obtenir :
2 2 2 2
Ap 2
b) Dans ce cas 4 et la réponse est vx, t C x sin pt . Si
EI
F0 sin pt
v x, t .E *
2 EI ch l cosl 1
3
E * sin x shx cosl chl sin l shl cosx chx
48
Chapitre 6: Calcul dynamique des milieux continus par éléments finis
6.1 Introduction
La méthode des éléments finis est la plus répondue pour ce genre de calcul. Elle présente des
outils numériques facile a manipuler et garanti des résultats très proches des résultats
considérés exactes.
Dans ce chapitre on présente cette méthode pour le calcul dynamique des milieux continus
unidirectionnels, c'est à dire le calcul des pulsations et modes propres des mouvements
longitudinal et de flexion des barres et des poutres.
6.2 Définition
Le calcul dynamique de cette méthode se base sur la détermination des matrice d'inertie (dite
aussi matrice de masse) et de rigidité dans des points nodaux bien choisis.
Pour cela il faut toujours passer par les expressions des énergies cinétique et de déformation
(potentielle).
2 E p T v U T KU
v (6.1)
Prenant u(x,t)=C(x)U°
ε(x,t)=B(x)U°
u(x,t) est le déplacement de n'importe quel point du milieu continu suivant l'axe x.
49
On remplace dans équation (6.1)
Donc
K B T DBv (6.3)
v
2 EC V 2 v U T MU
v (6.4)
Prenant
V ( x, t ) u( x, t ) et V 2 V TV
Alors
M (C T ( x ) C ( x )v (6.6)
v
On considère une barre de deux nœuds avec un degré de liberté par nœud
Figure 6.1
50
a
U(x,t)=a1+a2x= 1 x 1
a 2
(6.7)
a1 1 0 U1 1 0 U
1
U1 1 0 a1
Pour U
1 L a a a 1 L U 1 1 1
U
U 2 2 2 2 L L 2
1 0 U 1 1 U
u( x, t ) 1 x 1 1 1 1 x x
1
C ( x )U
U U 2
L L 2
1 1
1
C x x
u 1 1
B( x )U B
x L L
De (6.3)
T
1 L 1 1 1
L
K B T DBv ES L L L x
0 0 0 0 0
v
Avec v Sx et D E
Donc
ES 1 1
K 1 1
L (6.8)
SL 2 1
M
6 1 2 (6.9)
51
6.6 Mouvement de flexion:
Soit une poutre de deux nœuds aux limites, en mouvement de flexion (Figure 6.2). Puisque
chaque nœud contient deux conditions (c.à.d. quatre contions pour les deux nœuds), on peut
approximer la flèche V(x,t) par un polynôme de troisième degré.
Figure 6.2
a0
V x a3 x 3 a 2 x 2 a1 x a0
V 1 x x 2 x 3 a1
U ( x, t ) V U ( x, t ) 2
x 3a3 x 2 2a 2 x a1 0 1 2 x 3x a 2 (6.10)
x
a3
Qui donne
52
1 0 0 0 0
0 V
1 0 0 10
V 1 x x 2 x 3 3
1 1
0
2 3
U ( x, t )
2 2
0 1 2 x 3x L L L2 L V2
2 1 2 1 0
L2
2 2
L2 L L2
x
2
x
3
x
2
x
3
x2 x x
3 2
x V1
3 0
1 3 2 2 3 x 2 2 3 2 2 3 2 0
L L L L 1
L L L L
x 2
x x x
3
x 2
x x
2
x V2
0
6 3 6 2 1 4 3 3 6 3 6 2 3 2 2 0
L L L L L L L L 2
On a, U ( x, t ) C( x)U
x
2
x
3
x
2
x
3
x2 x x
3 2
x
3
1 3 2 x 2 3 2 2 3
L2 L3 L2 L L L L2
C( x) L (6.11)
x2 x x x
3
x2 x x
2
x
6 3 6 2 1 4 3 3
6 6 3 2
L L L L3 L L2 L2 L
a0
a
Mf 2V
2 2a 2 6a3 x 0 0 2 6 x 1
Nous avons EI x a 2
a3
a A1U
1 0 0 0 0
0 V
1 0 0 10
1 1
0 0 2 6 x A1U 0 0 2 6 x 32 2 3
0
L L L2 L V2
2 1 2 1 0
L2
2 2
L2 L L2
V10
0
6 12 x 4 6x 6 12 x 2 6 x 1
2 3 2 0 B( x )U
L L L L2 L L2 L L V2
0
2
6 12 x 4 6x 6 12 x 2 6x
Qui permis d'avoir: B( x ) 2 3 (6.12)
L L L L2 L L2 L L2
53
L
K B DBv EI B T Bx
T
v 0
T T
6 12 x 4 6x 6 12 x 2 6x 6 12 x 4 6x 6 12 x 2 6x
2 3 2 3 2
L L L L L2 L L L L2 L2 L L L2 L L L L2
0 0 x
EI 0 0 0
0 0 0
0 0 0 0 0 0 0 0 0
0 0
0 0 0 0 0 0
12 6 L 12 6 L
6 L 4 L2 6 L 2 L2
EI
La matrice de rigidité est: K 3 (6.13)
L 12 6 L 12 6 L
2
6L 2 L 6L 4 L
2
Idem, remplaçant (6.11) dans (6.6) pour avoir l'expression de la matrice de masse
L
M (C ( x ) C ( x )v S (C T ( x )C ( x )x
T
v 0
T
x
2
x
3
x
2
x
3
x2 x x
3 2
x
3
x
2
x
3
x
2
x
3
1 3 2 x 2 3 2 2 3 1 3 2 x 2
L2 L3 L2 L L L L2 L2 L3 L2
L L
L
2
x
3
x2 x x
2
x x2 x x
3
S 6 x3 6 x2 x
1 4 3 3 6 3 6 2 3 2 2 6 3 6 2
x
1 4 3 3
0 L L L L L L L L L L L L
0 0 0 0 0 0
0 0 0 0 0 0
156 22 L 13 L
54
22 L 4 L2 13L 3 L2
M S L
420 54 13L. 156 22 L
13L 3L2 22 L 4 L2
(6.14)
54
Pour l'assemblage des matrices et le transfert du repère locale au repère globale par exemple
les treillis, il faut se référer au cours des éléments finis du premier semestre.
Après l'assemblage des matrices de masse et de rigidité en se basant sur le calcul des énergies
totales cinétique et potentielle et par l'application du principe de Lagrange, on peut obtenir
l'équation fondamentale du mouvement vibratoire:
(6.16) ()((((((
55
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FACULTE DE TECHNOLOGIE
DEPARTEMENT DE GENIE MECANIQUE
Structures Aéronautiques
TD 4 Calcul dynamique des milieux continus par éléments finis
Exercice 1
Figure 1
En utilisant deux éléments finis puis trois élément finis, calculer les deux premières pulsations
propres
Exercice 2
Figure 2
56
Solution
Exercice 1
U 0 1 U 0
E PT E P1 E P 2
1 0
U 1 U 20 K1 10 U 20 U 30 K 2 20
2 U 2 2 U 3
ES 1 1 U 10 1 0 0 ES 1 1 U 20
1 0
U 1 U 20
0 U U
3
0
L1 1 1 U 2 2 L2 1 1 U 3
2
2
L
On a L1 L2
2
1 1 0 U 1
0
2 ES 1 2 1 U 0
E PT
2
1 0
U 1 U 20 U3
0
2
L 0
0 1 1 U 3
U 10 0
1 1 0 0
2 ES 1 2 1 U 0 1 U 0 U 0 2 ES 2 1 U 2
0
1
E PT 0 U 2 U 3
2 2 2
0 0
L 1 1 U 30
3
2 L
0 1 1 U 3
0
2 ES 2 1
K
L 1 1
Avec la même procédure on calcule l'énergie cinétique des deux éléments (1) et (2)
U 0 1 U 0
ECT EC1 EC 2
1 0 0
U 1 U 2 M 1 10 U 20 U 30 M 2 20
2 U 2 2 U 3
1 0 0 SL1 2 1 U 1 1 0 0 SL2 2 1 U 20
0
U 1 U 2 0 U 2 U 3
6 1 2 U 0
2 6 1 2 U 2 2 3
On a L1 L2
2 1 0 U 1
0
SL
ECT
2
1 0 0
U1 U 2
U 30
1 4 1 U 20
12 0 1 2 U 0
3
On a
57
U10 0 U 10 0
2 1 0 0
SL SL 4 1 U 20
1
0
ECT 0 U 2 U 3 0
2
1 4 1 U 20 U 20 U 30
1
1 2 U 0
2 12
0 1 2 U 3
0 12 3
SL 4 1
M
12 1 2
Pour calculer les pulsations et les modes il faut appliquer les relations (6.15)
2 1 2 SL 4 1
det K 2 M 0
2 ES
1 1 12 1 2 0
L
E 1.0527
1 1 1.6114 , 1
1.4888
E 1.5233
2 2 5.6293 , 1
2.1542
U 0 1 U 0 1 U 0
E PT E P1 E P 2 E P 3
1 0
U1 U 20 K1 10 U 20 U 30 K 2 20 U 30 U 40 K 3 30
2 U 2 2 U 3 2 U 4
ES 1 1 U10 1 0 0 ES 1 1 U 20
1 0
U1 U 20
0 U U
3
0
L1 1 1 U 2 2 L2 1 1 U 3
2
2
ES 1 1 U 30
1 0
U 3 U 40 0
2 L3 1 1 U 4
L
On a L1 L2 L3
3
1 1 0 0 0
1 2 1 0 U1
E PT
2
1 0
U1 U 20 U 30 3ES
U 40
L
U 20
0 1 2 1 0
U 3
0 0 1 1 U 0
4
58
U10 0
1 1 0 0
1 2 1 0 0
E PT
1
2
0 U 20 3ES
U 30 U 40
L
U 20
0 1 2 1 0
U 3
0 0 1 1 U 0
4
2 1 0 U 2
0
1 2 1 U 0
2
1 0
U2 U3 U4
0 0 3ES
3
L 0 1 1 U 40
2 1 0
3ES
K 1 2 1
L
0 1 1
59
U 10 0 U 10 0
2 1 0 0
4 1 0 U 2
0
0
SL 1
U 2 1 U 20 U 30 U 40 SL 1 4 1 U 30
1 4 1 0 0
ECT 0 U 20 U 30 U 40
2 18 0 1 4 1 0 2 18
U 0 1 2 U 40
3
0 0 1 2 0
U 4
4 1 0
SL
M 1 4 1
18 0 1 2
2 1 0 4 1 0
2 SL
det K M 0
3ES
2
1 2 1 1 4 1 0
L
18 0 1 2
0 1 1
0.7234
, 1 1.2530
1.5888 E
1 1
L
1.3469
1.7321
, 2 0
5.1962 E
2 2
L
1.7321
Re sultats exacts
E 1.5708 E
1 1
2L L
3 E 4.7124 E
2 2
2L L
60
Exercice 2: Calcul d'énergie potentielle
V10 V20
0 0
E PT E P1 E P 2 E P 3
1 0 0
2
V1 1 V20 0
1 1 0 0
V2 2
0 0
2 K1 0 V2 2 V3 3 K 2 20
V3
0 0
2 3
V30
0
2
1 0 0
V3 3 V40 0
4 K 3 30
V4
0
4
12 12 V1
0
6 L1 6 L1
6L
0
6 L1
2 2
2
1 0 0
V1 1 V20 EI
20 3 1 4 L1
12 6 L1 12
2 L1
10
6 L1 V2
L1
2
2
6 L1 4 L1 20
6 L1 2 L1
12 12 V2
0
6 L2 6 L2
6L 0
6 L2
2 2
2
1 0 0
V2 2 V30 EI
30 3 2
4 L2
12 6 L2 12
2 L2
20
6 L2 V3
L2
2
2
6 L2 4 L2 30
6 L2 2 L2
12 12 V3
0
6 L3 6 L3
6L 0
6 L3
2 2
1 0 0
EI
V3 3 V40 40 3
2
3
4 L3
12 6 L2 12
2 L3
30
6 L3 V4
L3
2
2
6 L3 4 L3 40
6 L3 2 L3
On a L1 L2 L3 L
6 L 12 6 L 0 V1
0
12 0 0 0
6 L 4 L2 6 L 2 L2
0 0 0 0 10
12 6 L 24 0 12 6 L 0 0 V2
0
0
0 EI
2
2 2 2
1 0 0 6 L 2 L 0 8 L 6 L 2 L 0 0
E PT V1 1 V20 20 V30 30 V40 4 3
2 L
0 0 12 6 L 24 0 12 6 L V30
2
0 0 6 L 2 L 2
0 8 L2
6 L 2 L
3
0
0 0 0 0 12 6 L 12 6 L V40
0 0 0 0 6L 2 L2 6 L 4 L2 40
61
x 0 la poutre est encastrée
V10 0 et 10 0
12 6 L 12 0 0 0 0 0 0
6 L 4 L2 6 L
0 0 0 0 0 0
12 6 L 24 0 12 6 L 0 0 V2
0
0
EI 2
2 2 2
1 6 L 2 L 0 8 L 6 L 2 L 0 0
E PT 0 0 V20 20 V30 30 V40 40 3
2 L
0 0 12 6 L 24 0 12 6 L V30
2 0
0 0 6 L 2 L 2
0 8 L2
6 L 2 L 3
0
0 0 0 0 12 6 L 12 6 L V4
0 0 0 0 6L 2 L2 6 L 4 L2 40
62
0
24 0 12 6 L 0 0 V2
0
0 2
0 8L2 6 L 2 L2 0
E PT
1 0 0 0 0
V2 2 V3 3 V40 4
0 EI
L3
V30
2 12 6 L 24 0 12 6L 0
3
6L 2 L 2
0 2 2
6 L 2 L V40
8L
0
0 0 12 6 L 12 6 L 4
2
0 0 6L 2L 2
6L 4 L
24 0 12 6 L 0 0
EI 0 8L2 6 L 2 L2 0 0
K 3
L 12 6 L 24 0 12 6L
6 L 2 L2 0 8L2 6 L 2 L2
0 0 12 6 L 12 6 L
0 0 6L 2L 2 2
6L 4 L
Et la matrice masse:
63
V10 V20
0 0
ECT
1 1 0 0 0 0
EC1 EC 2 EC 3 V1 1 V2 2 M 1 0 V2 2 V3 3 M 2 20
1 0 0 0 0
2
V2 2
V3
0 0
2 3
V30
0
2
V3 3 V4 4 M 3 30
1 0 0 0 0
V4
0
4
156 22 L1 54 13 L1 V10
1 0 0 0 0 S L1 12 L1 3 L1 10
2 2
V1 1 V2 2
2 420 54
4 L1 13L1
13L1 . 156
22 L1 V20
2 0
2
2
13 L 1 3 L1 22 L1 4 L1
156 22 L2 54 13 L2 V20
12 L
S L2 3 L2 20
2 2
2
1 0 0
V2 2
V30 30
420
54
2 4 L2
13L2 .
13L2
156
22 L2 V30
2
4 L2 30
13L2 3L2 22 L2
2
156 22 L3 54 13 L3 V30
12 L
1 0 0 0 0 S L3 3 L3 30
2 2
2
V3 3 V4 4
420
54
3 4 L3
13L3 . 156
13L3
22 L3 V40
2
4 L3 40
13L3 3L3 22 L3
2
L1 L2 L3 L
156 22 L 54 13L 0 0 0 0
12 L
4L 2
13L 3L 2
0 0 0 0
54 13L 312 0 54 13L 0 0
S L 13L 3L 13L 3L
2 2 2
1 0 0 0 0 0 0 0 8L 0 0
ECT V1 1 V2 2 V3 3 V40 40
13L
2 420 0 0 54 13L 312 0 54
0 0 13L 3L 2
0 8L 2
13L 3L2
0
0 0 0 54 13L 156 22 L
0 0 0 0 13L 3L 22 L 4 L2
2
64
x 0 la poutre est encastrée
V10 0 et 10 0 V10 0 et 10 0
156 22 L 54 13L 0 0 0 0
12 L
4L 2
13L 3L 2
0 0 0 0
54 13L 312 0 54 13L 0 0
S L 13L 3L2 13L 3L2
ECT
1
0 0 V20 20 V30 30
V4 4
0 0
0 8L2 0 0
13L
2 420 0 0 54 13L 312 0 54
0 0 13L 3L 2
0 8L 2
13L 3L2
0
0 0 0 54 13L 156 22 L
0 0 0 0 13L 3L2 22 L 4 L2
0
V2
312 0 54 13L 0 0 0
2
0 S L 13L 3L2 0 0
ECT
1
2
V20 20 V30 30
V4 4
0
0
54
8L2
13L 312 0
0
54 13L 0
V3
420
13L 3L2 0 8L2 13L 3L2 30
V4
0 0 54 13L 156 22 L 0
0 0 13L 3L2 22 L 4 L2 4
312 0 54 13L 0 0
S L 0 8L2 13L 3L2 0 0
M
420 54 13L 312 0 54 13L
13L 3L2 0 8L 2
13L 3L2
0 0 54 13L 156 22 L
0 0 13L 3L2 22 L 4 L2
65
0.1912
0.3482
L
0.6317
det K 2 M 0 1 1 0.5039
3.5164 EI
,
( 3L ) 2 S
L
1.1549
0.5299
L
0.6853
0.6830
L
0.4920
2 1.1461
22.1069 EI
2 ,
( 3L ) 2 S
L
1.1618
1.8531
L
0.8633
0.6428
L
0.7612
2 0.4906
62.4660 EI
3 ,
( 3L ) 2 S
L
1.1603
3.0742
L
X n2 EI
n
L2 S
66
Références utilisées
4. Lalanne M., Berthier, P. and Der Hagopian, J., Mechanical Vibrations for
Engineers, Wiley, New York, 1983.
67