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SFE Poitiers 2017 / Annales d’Endocrinologie 78 (2017) 303–325 309

traitement chélateur du fer est obligatoire chez les transfusés chroniques afin de Le traitement hormonal substitutif est instauré en fonction de l’axe atteint, le
minimiser le risque de survenue d’hémochromatose. traitement chirurgical est réalisé dans 31,3 % des cas.
Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs n’ont pas précisé leurs éventuels Discussion et conclusion L’atteinte de l’antéhypophyse peut être congénitale
liens d’intérêts. mais le plus souvent acquise [1]. Les causes classiques doivent toujours être
éliminées par la réalisation systématique d’une IRM hypothalamohypophysaire
http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2017.07.291 [2]. La prise en charge consiste à un traitement substitutif approprié avec un
traitement étiologique.
P021
Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs n’ont pas précisé leurs éventuels
Atrophie optique révélant une selle turcique liens d’intérêts.
vide : à propos de 4 cas Références
Dr H. Marmouch ∗ , B. Ben Amor , Dr T. Slim , H. Jenzri , S. Ouerdani , [1] Kuhn J. Insuffisance antéhypophysaire. EMC Endocrinologie Paris: Elsevier
Dr H. Sayadi , Dr I. Khochtali (SAS); 2005. p. 148–70 [2].
Service de médecine interne et endocrinologie, Monastir, Tunisie [2] Casteniti F, et al. Déficit hypophysaire combiné multiple : aspect clinique et
∗ Auteur correspondant.
génétique. Ann Endocrinol 2008;69(1):7–17.
Adresse e-mail : dr marmouchhela@yahoo.fr (H. Marmouch) http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2017.07.293
Introduction Une selle turcique vide (STV) est définie comme une hernie
de la citerne chiasmatique à travers le diaphragme sellaire réalisant ainsi une P023
arachnoïdocèle. Plusieurs manifestations peuvent être révélatrices, les manifes-
Le syndrome polyuropolydipsique :
tations ophtalmologiques sont rares et dominées par le syndrome chiasmatique,
l’œdème papillaire et l’atrophie optique qui reste exceptionnelle. explorations et étiologies
Observations Nous rapportons 4 observations dont les manifestations oph- Dr R. Gharbi , Dr I. Oueslati ∗ , Pr M. Chihaoui , Pr F. Chaker , Dr M. Yazidi ,
talmologiques ont révélé une STV. Il s’agissait de 4 femmes respectivement de Dr O. Rejeb , Pr H. Slimane
36, 41, 56 et 57 ans qui consultaient pour un flou visuel. L’examen physique Service d’endocrinologie, hôpital La Rabta, Tunis, Tunisie
∗ Auteur correspondant.
était normal sauf pour le 2e cas, on notait une galactorrhée. Au fond d’œil, on
notait pour le 1er cas une excavation papillaire et une atrophie optique temporale Adresse e-mail : ouesibtissem@gmail.com (I. Oueslati)
bilatérale, une atrophie optique à l’œil droit avec un œdème papillaire controla- Objectifs Préciser les modalités d’exploration du syndrome polyuropolydip-
téral pour le 2e cas et une atrophie optique bilatérale pour le 3e et 4e cas. Une sique (SPUPD) et déterminer ses principales étiologies.
IRM hypophysaire avait montré une STV pour le 1er , 3e et 4e cas et une ST Patients et méthodes Il s’agit d’une étude rétrospective ayant concerné
partiellement vide dans le 2e cas. Les explorations hormonales avaient trouvé 25 patients admis pour exploration d’un SPUPD.
une insuffisance corticotrope et une hyperprolactinémie de déconnexion dans le Résultats L’âge moyen était de 41 ans et le sex-ratio (H/F) de 1,08. Des
1er cas, un hypophysiogramme normal dans le 2e cas et une insuffisance corti- antécédents de maladies psychiatriques et de neuropathies ont été retrouvés
cotrope partielle dans le 3e et 4e cas. La mesure de la pression intracrânienne a chez respectivement 6 et 4 patients. Un syndrome tumoral hypophysaire était
montré une HTIC à 30 cmH2 O dans les 4 cas. présent chez 7 patients.
Conclusion Devant des signes ophtalmologiques (atrophie optique, altération À l’examen, une déshydratation et des troubles neurologiques étaient présents
du champ visuel ou œdème papillaire), le diagnostic d’une STV avec une HTIC chez respectivement 6 et 2 patients. La quantification de la diurèse a permis
doit être évoqué. d’infirmer le SPUPD chez 3 patients. La diurèse moyenne quantifiée était de
Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs n’ont pas précisé leurs éventuels 7,3 litres. La densité urinaire moyenne était de 1006.
liens d’intérêts. L’épreuve de restriction hydrique a été pratiquée en première intention chez
17 patients, avec une durée moyenne de 5,8 heures. Le diagnostic de potomanie
http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2017.07.292 a été retenu chez 13 patients et celui de diabète insipide central chez 4 patients
dont 3 avaient une IRM hypophysaire pathologique.
P022 L’IRM hypophysaire a été demandée en première intention chez 4 patients et
L’insuffisance antéhypophysaire au centre elle était pathologique dans 2 cas.
hospitalier universitaire Mohamed Discussion Le SPUPD est une situation clinique qui pose un problème de
diagnostic positif et étiologique. La mise en évidence d’une polyurie hypoto-
6 d’Oujda nique est la première étape de la démarche diagnostique. La détermination de
Dr I. Mahroug ∗ , Dr B. Bousyf , Pr H. Latrech
l’étiologie se base sur la pratique de l’épreuve de restriction hydrique. L’IRM
CHU Mohammed VI, Oujda, Maroc
∗ Auteur correspondant. hypophysaire est un autre pilier de la recherche étiologique et peut être pratiquée
d’emblée si un contexte évoquant un diabète insipide central est présent.
Adresse e-mail : ikrammahroug@gmail.com (I. Mahroug)
Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs n’ont pas précisé leurs éventuels
Objectif du travail Étudier les particularités épidémiologique, clinique, bio-
liens d’intérêts.
logique, radiologique et thérapeutique des insuffisances antéhypophysaires.
Matériels et méthodes Étude rétrospective portant sur 32 patients suivis pour http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2017.07.294
une insuffisance antéhypophysaire dans le service d’endocrinologie du CHU
Mohamed VI d’Oujda. P024
Résultats L’âge moyen de nos patients est de 33,9 ans et un sex-ratio H/F de Syndrome d’interruption de la tige pituitaire
1,28. Concernant le mode de découverte 65 % des cas ont présenté des signes
à révélation tardive : à propos de 3 cas
d’insuffisances antéhypophysaires, 28,1 % des cas ont présenté un syndrome
Dr S. Laidi a,∗ , Pr S. El Aziz a , Pr F. Jennane b , Dr A. Mjabber a ,
tumoral, alors que la découverte était fortuite chez 6,2 % des cas.
Pr A. Chadli a
L’exploration hormonale de l’hypophyse a révélé une insuffisance thyréotrope a Service d’endocrinologie, diabétologie et maladies métabolique, CHU Ibn
dans 26 cas, une insuffisance somatotrope et corticotrope dans 11 cas pour
Rochd, laboratoire de neurosciences et santé mentale, Casablanca, Maroc
chacune, une insuffisance gonadotrope dans 18 cas. b Service d’endocrinologie pédiatrique, hôpital universitaire d’enfants
Le diagnostic retenu était un adénome dans 31,3 % des cas, une pathologie
Abderrahim Harouchi, Casablanca, Maroc
hypophysaire inflammatoire dans 6,3 % des cas, une pathologie hypophysaire ∗ Auteur correspondant.
congénitale dans 50 % des cas, pour les causes iatrogène, infectieuse, tumorale
Adresse e-mail : Laidisoukaina@gmail.com (S. Laidi)
et idiopathique dans 3,1 % des cas pour chacune.

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