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Extensão da Beira
Faculdade de educação
Departamento de línguas e comunicação
Curso: francês
20 Ano
Extensão da Beira
Faculdade de educação
Departamento de línguas e comunicação
Phénomènes de coarticulation et traits distinctifs des voyelles et consones
(point d’articulation et mode d’articulation)
Curso: francês
Índice
Introduction.................................................................................................................................................3
De l’articulation à la coarticulation.............................................................................................................4
La Coarticulation (Histoire, Définition, phénomènes).................................................................................4
L’histoire de la coarticulation......................................................................................................................4
Qu’est-ce que la coarticulation ?.................................................................................................................6
Conclusion.................................................................................................................................................10
Bibliographie.............................................................................................................................................11
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Introduction
La parole articulée présente un des aspects multiples dont chacun peut, à lui-même, constituer un
cas, voire un phénomène digne d’étude approfondie. L’un des phénomènes articulatoires qui
excite et capte notre attention, est celui de la coarticulation du langage qui occupe de plus en plus
les chercheurs. Selon la règle de la double articulation du langage, les phonèmes, ou les unités
qui forment la deuxième articulation du langage - le monème en constituant la première - sont
très sensibles à leur entourage phonémique et exercent ou subissent, selon les cas, des distorsions
progressives et majeures dans leur système articulatoire au sein de la chaîne parlée.
Donc, dans le présent travail on va parler des phénomènes de coarticulation en contextualisant,
donnant la définition de coarticulation et présentant ces phénomènes, ensuite on va présenter les
traits distinctifs de voyelles et consones par fin on va parler du point d’articulation et lieu
d’articulation des voyelles et consones.
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De l’articulation à la coarticulation.
Au cours des interactions verbales en langue française, le locuteur articule phonèmes et
monèmes, selon des règles précises propres à l’essence de ladite langue, et ce pour former des
messages oraux audibles et compréhensibles. FRANCK NEVEU nous donne de l’articulation
une définition que voici : Le terme d’articulation sert à décrire le mouvement des organes de la
phonation déterminant la nature des ondes sonores émises dans la production des sons du
langage.
Chaque phonème possède des caractéristiques articulatoires spéciales qui lui confèrent des traits
distinctifs pertinents qui permettent d’établir des différenciations entre les multiples phonèmes.
Les tableaux des consonnes et des voyelles mettent en exergue la panoplie de ces
caractéristiques dont le voisement (sonore) ou le non-voisement (sourd), l’oralité ou la
nasalisation (mode d’articulation), l’antériorité, la postériorité ou la centralité (point
d’articulation).
L’histoire de la coarticulation
Le terme «coarticulation» date des années 1930 quand Menzerath et Lacerda ont publié «
Steuerung und Lautabgrenzung » (1933) mais le fait que les sons cibles en séquence s'influencent
mutuellement et varient souvent considérablement, avec des changements selon le contexte
phonétique adjacent était déjà connu depuis longtemps, en particulier dans le domaine de la
phonétique historique et des changements de sons.
Notamment, les observations de Bruke (1856) et de Bell (1867) sur l’allemand et l’anglais
étaient que chaque son a une phase statique positionnelle stable et que de différents sons sont
reliés par de courtes périodes transitoires.
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Mais Sievers (1876) a montré, en décrivant la syllable ‘al’ qu’il n’existait pas de son statique ‘a’
pur ou de son statique ‘l’ pur qui seraient séparés par des transitions mais une série continuelle
de sons transitoires qu’on appelle ‘glides’. Les cibles fixes ne seraient donc pas atteintes à cause
de la coarticulation.
Les trois modèles les plus connus de coarticulation nasale anticipatoire sont les suivants :
Le modèle « look-ahead » de Henke (1966) ;
Le modèle « time-locked » de Bell-Berti et al. (1981) ; et
Le modèle « temporal aligned » de Beddor (2007).
Les effets de la coarticulation contextuelle sur les changements phonétiques étaient connus
depuis fort longtemps. Grâce aux avancées technologiques de la seconde moitié du XXème
siècle, les phonéticiens ont pu approfondir l’étude du comportement du voile du palais et ils ont
montré que la propagation spatiale et temporelle de la nasalisation dépend, entre autres, du
contexte phonétique, de la structure prosodique et de la langue. Leurs conclusions dépendent
aussi de l’instrumentation utilisée et par exemple, les conclusions tirées à partir de données
aérodynamiques ne vont pas de pair avec celles qui renseignent sur la configuration réelle du
voile du palais. La non linéarité entre l’articulatoire, l’acoustique, l’aérodynamique et la
perception a été mise ainsi à découvert. Cette section concerne :
.
Lieu d’articulation
P t k
sourdes Orales
occlusives
B d g
Orales
sonores
M n ɲ ɳ
nasales
sourdes f s ʃ
Médianes
v ɥ z ʒ j
constrictives
W l
sonores Latérales
r R
Vibrantes
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D’après VINCENT ROBERT, le terme de la coarticulation date des années 1933 lorsque
MENZERATH et DE LACERDA l’innovent dans leur ouvrage intitulé « Koartikulation,
Steuerung und Lautabgrenzung ». Avant cette date, ce terme était inconnu, mais les phonéticiens
qui reconnaissaient la présence de ce phénomène utilisaient aléatoirement d’autres termes
comme : similitude, adaptation et assimilation. Vers la fin des années 1955, plusieurs
phonéticiens comme PIERRE DELATTRE, ALVIN M. LIBERMAN et FRANKLIN S.
COOPER dans « Acoustic loci and transition cues for consonants » , KOZHEVNIKOV et
CHISTOVICH dans « Speech : Articulation and Perception », et ÖHMAN dans « Coarticulation
in VCV utterances: Spectrographic measurements », ont approfondi l’étude de cet aspect
articulatoire qui ne cesse de prendre de l’ampleur académique.
Pierre lion décrit la hauteur, le position du point d’articulation, la position du lieu d’articulation,
la durée, la fréquence, la tension, la timbre, et la puissance. Les voyelles sont généralement
classées par hauteur, la position du point d’articulation, et lieu d’articulation.
Pour les consones les traits distinctifs sont la place de l’articulation, la manière d’articulation, la
fricaction et la voix
Conclusion
Apres avoir étudier sur les phénomènes de coarticulation et les traits distinctifs des voyelles et
consones et leur point d’articulation et mode d’articulation on a conclu que le phénomène de
coarticulation ou la coarticulation, Au cours du flux de la parole, les phonèmes articulés
s’associent, s’influencent et se modifient, de façon progressive, en subissant une certaine
distorsion. Dans ce sens, PIERRE MARTIN précise qu’« une langue n’est pas constituée de
segments isolés, mais de sons enchaînés dans le discours. Il en résulte que ces unités
s’influencent les unes les autres constamment dans la chaîne sonore.
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Bibliographie
Pierre R. Leon. Phonetisme et prononciation du francais, 50 Edition, 1965-1990¸France.
NEVEU Franck, Dictionnaire des sciences du langage , Armand Colin, Paris, 2004, p.57 2