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Faculté des Sciences Economiques, des Sciences de Gestion et des Sciences Commerciales
Thème :
CAS
du CDS NAFTAL d’ORAN
Jury:
Mr BENZIANE. Abdelbaki: Président: Maître de conférences, Université d’Oran
Mr BOUKAABAR. Boudjlel: Examinateur: Maître de conférences, Université
d’Oran
Mr OURNIDI. Ouassini: Examinateur: Chargé de cours, Université d’Oran
2007-2008 1
Remerciements
2
Comme je tiens à remercier toute
l’équipe du projet communautaire Tempus
« Rapprochement Université-entreprise »
coordonné par l’Université des sciences et des
technologies de LILLE 1, particulièrement Mr
RAHMANIA pour son dévouement et sa bonne
volonté.
Dédicace
3
A mes deux petites sœurs Soraya et
Nesrine en qui j’ai trouvé réconfort,
puisse Dieu le tout miséricordieux leur
offrir tout le bonheur et la réussite.
SOMMAIRE
Problématique……………………………………………………………………………3
Introduction………………………………………………………………………………4
CHAPITRE 3 : La Distribution........................................................................................22
1. Définition de la distribution………………………………………………………..22
2. Terminologie associée à la logistique de distribution………………………………22
3. Le délai de livraison du client………………………………………………………23
4. Configuration de la distribution…………………………………………………….23
5. Coûts logistiques de la distribution ………………………………………………...25
6. Moyens propres ou recours aux prestataires………………………………………..27
Conclusion générale…………………………………………………………………….90
Annexes ………………………………………………………………………………..93
Bibliographie …………………………………………………………………………..99
PROBLEMATIQUE
Dans un environnement où les échanges s’intensifient sur des distances de plus en plus
longues avec des délais de rapidité de plus en plus exigés, où les produits se diversifient avec
un cycle de vie plus court, chaque entreprise doit améliorer ses délais et accompagner ses
produits d’un meilleur service.
Or, cette plus grande « agilité » des entreprises à satisfaire une demande toujours plus
exigeante ne peut s’obtenir que par une logistique interne et externe bien intégrée non
seulement au sein de l’organisation de l’entreprise, mais aussi dans l’ensemble de la supply
chain, cette dernière, chaîne logistique globale, est la chaîne d’approvisionnement du premier
des fournisseurs au dernier des clients, le consommateur final. C’est bien en prenant en
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compte l’ensemble du flux que l’on peut espérer progresser et mieux optimiser le service et
les coûts, notamment celui des stocks, du transport et de la production.
INTRODUCTION
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intense depuis une vingtaine d’années dans l’entreprise. Elle est devenue une source
d’attention de développement d’outils de gestion et de structuration d’organisation et de
métiers. Elle ne pouvait pas ne pas devenir une source d’études et de recherche.
A caractère plutôt opérationnel, la seconde partie touche du doigt ce que j’ai essayé
d’expliquer dans la première partie. Elle concerne l’étude de cas de l’entreprise NAFTAL où
j’ai effectué mon stage et pour laquelle j’ai porté mon étude d’optimisation.
D’abord, j’ai essayé de l’identifier, d’analyser la situation, relever les problèmes qui
peuvent handicaper le déroulement de son activité en identifiant ce qui échappe à l’entreprise
et qu’une démarche logistique permettrait de prendre en charge et enfin proposer des
solutions. Le problème de base dans l’exploitation d’un réseau porte sur l’implantation du
dépôt, les distances à parcourir pour approvisionner les clients en produits carburant ne sont
pas négligeables vu leur grande dispersion géographique ; il est donc souhaitable de le
réimplanter si ceci s’annonce nécessaire et justifié. Le problème secondaire porte sur le choix
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de livrer par ses propres moyens ou faire appel à des sous-traitants, c’est un problème qui se
pose régulièrement « faire » ou « faire faire ». Un des critères de choix est le coût, il est donc
indispensable de connaître la structure des coûts engendrés par cette distribution ; ainsi j’ai
proposé un plan de transport basé sur la méthode des moindres coûts pour optimiser
l’acheminement des produits au consommateur. Ensuite, pour une optimisation de la gestion
des stocks (minimiser les coûts), j’ai essayé de mettre en pratique la méthode Wilson qui a
pour objectif de réguler les flux d’entrée ; le flux de sortie est la résultante des différentes
demandes.
L’optimisation repose essentiellement sur le suivi des transports, des stocks, mais aussi
sur L’augmentation de la qualité de service, la dernière partie porte une réflexion et quelques
approches concernant cette optique, je parlerai du système d’information, du marketing et de
la commercialisation de ses produits.
Historique de la logistique
La racine du terme logistique est grecque "logisteuo" et elle signifie avant tout
administrer. L'institution militaire a utilisé ce mot au milieu du XIX e siècle. Il désigne l’art de
combiner tous les moyens de transport, de ravitaillement et de logement des troupes, donc de
gestion des flux nécessaires à la réussite de la manœuvre militaire: l'espace et le temps. La
place de la logistique dans les armées n'a pas toujours bénéficié du traitement que ses enjeux
méritaient. L'utilisation du terme est en elle même récente.
"Le mot logistique apparaît en France au XVIIIème siècle. Il désigne alors la science du
raisonnement ou du calcul en général. La logistique tend ensuite à se confondre avec la
stratégie, bien que Jomini lui ait consacré un chapitre de son Précis de l'art de la guerre en
1836(1). Le mot est repris par les italiens lors de la guerre italo-éthiopienne de 1935-
1936."(Inspection du Train, 1991)(2).
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Situation contemporaine de la logistique dans l’entreprise
La logistique s'est structurée comme un domaine en tant que tel, depuis qu'elle a été
révélée au sein des entreprises par le rôle qu'elle occupe soit dans la constitution des prix de
revient, soit dans la composition de l'offre aux clients soit de manière plus sensible encore,
mais plus récente, dans la faisabilité même des stratégies commerciales et industrielles. Par
étapes successives, une première prise en compte des activités logistiques est apparue. Elle a
favorisé l'émergence d'organisations et elle a permis le développement des premiers outils
dédiés à la gestion des flux. L'observation actuelle de cas d'entreprise a permis de réaliser trois
types de constats:
- D'un point de vue général, l'environnement des activités des entreprises est en pleine
évolution et génère un ensemble de contraintes qui sont donc très sensiblement
différentes de celles que connaissaient les entreprises au cours des années 1980.
Deux modifications majeures de l'environnement sont constatées :
Elles concernent d'une part la ressource évolutive que représentent les technologies
de l'information et des télécommunications et d'autre part le phénomène de
mondialisation:
(1): Jomini A.H., "Précis de l'art de la guerre", Ch. Tanera, Paris, 1855; Champ Libre.
(2) : Inspection du Train, "Vingt siècles de logistiques en quelques pages", Les Cahiers de Mars, n°131, 4ème
trimestre Paris, 1991, pp 25-28
Définition de la logistique
C’est une fonction qui a pour objet d’organiser au moindre coût, le circuit de matières
aboutissant à livrer au client le bien qu’il souhaite à l’endroit et au moment voulu.
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Fournisseurs Clients
Entreprise
Le rôle de la logistique
La logistique est une activité fastidieuse qui consiste à grouper par catégorie, charger,
décharger, transporter, déplacer, stocker, trier et recharger les produits. Mais aussi à
documenter ces actions, à fournir des données sur le lieu et les situations de stocks, et à
améliorer constamment les coûts de manutention, gestion des stocks, entreposage et transport.
Le défi de la logistique
Le défi de la logistique étant lui de gérer la saisonnalité, réduire les stocks et sécuriser la
chaîne pour s’adapter aux exigences d’un marché mondial qui veut tout, maintenant.
« Le client attend de nous que nous lui fassions gagner du temps, car en plus d’être de
l’argent, le temps est une image de marque » note une directrice d’une société de prestations
logistiques.
(1) : C.Poitier, S.Reiter (1996); supply chain optimisation : building the strongest total business network, San
Francisco, Etats Unis,1996, pp11
(2) : C.Poitier, S.Reiter (1996); supply chain optimisation : building the strongest total business network, San
Francisco, Etats Unis,1996, pp24
Les coûts de la logistique
Il existe des coûts logistiques qui sont liés au stock, tels que :
- Coûts financiers ;
- Surfaces, bâtiments (location, réparation, entretien,..) ;
- Equipement d’entretien, de manutention ;
- Personnel de manutention, de gestion ;
- Assurances, risques de destruction, de détérioration ;
- Obsolescence.
L’amélioration du taux de service pourra contribuer à la réduction de certains coûts :
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- Les coûts administratifs, car lorsque l’on est dans une situation où les retards sont
nombreux, beaucoup de temps est perdu à suivre les situations d’urgence, à répondre
aux clients inquiets ;
- Les coûts de transport, car on doit multiplier les transports urgents, avec des moyens
plus rapides et plus chers ou bien avec des cargaisons partielles qui génèrent du
gaspillage ou désorganisent les circuits réguliers de transport.
Cependant, on peut mener des actions pour traiter directement les coûts logistiques et
nous allons donner au cours de cette étude quelques pistes.
Les coûts de transport représentent souvent une partie importante de ces coûts. Le taux
de remplissage des unités de transport ou le taux d’expéditions partielles permet d’estimer une
des formes de gaspillage que l’on pourra traiter par une meilleure planification, un meilleur
système de réservation des capacités de transport. On pourra également faire des économies
par l’organisation de circuits réguliers pour les flux principaux, et par la recherche de
synergies entre destinations voisines.
Les coûts de manutention pourront être améliorés à partir d’une étude précise des flux
du site. On vise alors :
- Leur simplification, en évitant les trajets inutiles, en allant le plus possible vers des
flux directs ;
- Une organisation optimale des implantations et des lieux de stockage, par catégories
de produits, ceux qui tournent le plus étant rendus plus accessibles ;
- La polyvalence des personnes et la standardisation des équipements de manutention
pour les différents flux du site ;
- L’utilisation de technologies adaptées pour saisir les flux et assister les
manutentionnaires.
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Malheureusement, cette évolution nécessaire se heurte à la réticence des détaillants à
partager des informations commerciales avec les acteurs amont de leur réseau.
L’optimisation
Si l’on veut un jour faire de l’optimisation de la chaîne logistique une réalité, il faut un
changement de mentalité et philosophie. Le premier pas vers cette voie sera de passer d’une
relation de force entre acheteur et vendeur à un état d’esprit dans lequel tous les membres
s’efforceront de mettre en place un réseau destiné à donner satisfaction au client de la manière
la plus efficace possible. Ce réseau ne pourra exister que lorsque les acteurs de la chaîne
logistique coopéreront pour construire un système répondant à un objectif organisationnel
unique. On est loin de l’individualisme qui est aujourd’hui la règle dans le management
logistique.
Les solutions seront affinées à mesure que les entreprises établiront la carte du parcours
suivi par les produits depuis le fournisseur initial jusqu’au consommateur final. Le partage des
données aux différents stades de la chaîne et les informations générées par des applications
pratiques documentées, alimenteront les efforts communs. On obtiendra ainsi notamment des
plannings souples et à court terme avec des stocks minimum. Les produits seront livrés au
moment précis où ils sont nécessaires. Les circuits de livraison pourront être établis avec
d’avantage de précision et de souplesse, sans coût supplémentaire. Les systèmes
d’information high-tech seront généralisés et les membres du réseau travailleront de concert,
dans le cadre d’une stratégie globale.
(1) Charles C.Poitier, Stephen E.Reiter, (1996) “Supply Chain Optimsation : Building the Strongest Total
Business Network, San Fransisco, Etats-Unis pp11
L’optimisation de la chaîne logistique n’est pas une utopie jaillie d’une imagination
débridée. Trop de progrès sont à faire pour que sa faisabilité ne soit mise en doute. Il reste
maintenant à regrouper les ressources au sein de réseaux logistiques adaptés à chaque marché,
en faisant appel à des prestataires de service, ainsi les chances d’atteindre l’optimisation
seront beaucoup plus grandes qu’en menant une action isolée.
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Dans cette relation logistique avec les clients, nous développerons cette fois le point de
vue du client vis-à-vis des fournisseurs. En générale, c’est le client qui est le mieux placé pour
définir ou faire évoluer la relation logistique. C’est lui qui spécifie ses besoins.
L'attente produit/service
L'analyse économique confère aux opérations logistiques développées par les acteurs
des canaux de distribution une finalité d'amélioration de l'utilité proposée aux consommateurs
dans le souci de minimiser le coût de cette mise à disposition. L'approche marketing propose
de formaliser cette approche dans la constitution d'une offre produit/service pour laquelle la
logistique devient l'agent producteur d'une partie de l'offre des services proposés.
(1) P.Vallin ; "la logistique :méthodes de pilotage des flux", Ed. économica, techniques de gestion, Paris, 2001.
Les services associés à un produit physique sont de nature à en accroître l’utilité et la
valeur pour le client (Davidow, 1988)(1).
La satisfaction d'un client se révèle comme une condition absolue, nécessaire au
renouvellement de l'achat. La satisfaction du client est génératrice de sa fidélisation. Elle
dépasse la simple mise à disposition d'un produit physique.
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Les produits représentent une valeur limitée, voire nulle, pour le client: "S'ils ne sont pas
positionnés de manière adéquate dans un espace géographique et temporel qui fournit aux
clients l'opportunité de profiter des attributs tant physiques que psychologiques associés à la
possession du produit" (Bowersox, 1969)(2). La notion de service-client devient dès lors une
dimension essentielle dans la démarche marketing pour certains auteurs (LaLonde, Zinszer,
1976)(3), (Barry, 1980)(4).
L'ICSA (International Customer Service Association), définit le service client comme:
"Les fonctions d'une activité qui ont la satisfaction du client comme responsabilité et
fournissent cette satisfaction en traitant les commandes et/ou les besoins en information."
Le service client est fourni par l'ensemble des fonctions de l'entreprise, les services de
distribution physique ne concernant que les activités associées aux dimensions temps et lieu.
Les services de distribution physique sont essentiellement attachés au cycle de traitement de
la commande.
Pour Novack et Wells la satisfaction du client devient la mission première de la
logistique. Elle contribue en cela à la mission générale de toutes les fonctions de l'entreprise
de telle manière à fidéliser le client:
"(...) la logistique apporte en utilité ou en valeur une composante lieu, temps et quantité
aux outputs de l'entreprise (...) le canal logistique est un élément clef pour satisfaire le client
grâce à la réalisation de valeur."(Novack, Rinehart, Wells, 1992)(5)A technologies et
performances équivalentes, la différenciation et l'adaptation aux besoins du client se feront
(1) Davidow W., (1988), "The coming service crisis" in Managing services: marketing operations and
human ressources , Lovelock C., Ed, Prentice Hall, pp 17-21.
(2) Bowersox D., (1969), "Physical distribution development, current status and potential", Journal of
Marketing, Vol 33, n°1, pp 63-70.
(3) Lalonde B.J., Zinszer P., (1976), "Customer service: meaning and measurement", National Council of
Vérifier sa prestation
Contrôler la performance du service que l’on offre à son client, c’est important pour
savoir se situer.
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Mais il est essentiel de connaître en outre l’avis que son client porte sur la prestation
offerte. Cela lui montrera en plus qu’on s’y intéresse, surtout si on en profite pour s’améliorer
réellement !
Des enquêtes annuelles peuvent contribuer à cet objectif. Les correspondants quotidiens
des clients sont aussi une mine d’informations inestimable. Les données chiffrables sont bien
sûr plus utilisables que les impressions vagues, mais ces derniers sont également à prendre en
compte, au moins pour les corriger par une meilleure communication.
Dans ce chapitre, ma réflexion porte sur l’organisation du flux entre fournisseur et client
final. La notion de fournisseur et de client final dépend de l’étendue du champ de l’analyse
que l’on mène. Dans cette étude qui est un peu plus restreinte, le fournisseur est un service
intermédiaire amont chargé d’une phase de production (par exemple raffinage) et le client
final est un agent à qui est confiée la distribution. On parlera donc de « fournisseur », pour les
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acteurs situés en début de la chaîne logistique, et de « clients » pour ceux situés en fin de
chaîne. Etant entendu que la notion de chaîne peut représenter une simple modification
physique ou un transport.
Travailler à optimiser des stocks, cela nécessite des analyses et des actions à adapter aux
cas particuliers auxquels on s’adresse : les raisons principales pour avoir du stock dépendent
fortement d’une entreprise à l’autre et il faut tout d’abord bien les analyser. Nous allons
toutefois donner des pistes qui sont très souvent utiles pour optimiser le stock en conservant le
niveau souhaité de service, flexibilité et fiabilité.
Bien souvent, on découvre qu’il y a du stock qui est simplement « en trop », c’est-à-dire
sans réelle justification fonctionnelle. Ces stocks ne servent ni à assurer une flexibilité, ni à
garantir la fiabilité, ni même améliorer la productivité en permettant de grouper des lots.
Définition du stock
Le stock de protection, appelé aussi stock de sécurité, destiné à pallier les risques dus
au caractère aléatoire tant de l'approvisionnement que de la consommation.
Le stock tournant, appelé aussi stock actif, qui évolue entre un maximum le jour de la
livraison et un minimum correspondant au stock de protection.
(1) Compton.H.K. la gestion des stocks et des approvisionnements, Ed. Marabout service, Londre, 1968
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Mode de calcul
a. Méthode prévisionnelle
Soit :
St, le stock tournant
Q, la quantité commandée à chaque commande ;
C, la consommation de la période ;
N, le nombre de commandes de la période ;
Sm, le stock moyen ;
Sp, le stock de protection.
On a : donc
b. Méthode comptable
Soit :
Sm, le stock moyen ;
SI, le stock de début de période ;
SF, le stock de fin de période.
On a :
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Pourquoi constituer un stock
- Le client demande une mise à disposition immédiate du produit (le délai
d’approvisionnement est supérieur au délai du client.
- L’entreprise cumule des invendus (demande du client non maîtrisée).
- L’entreprise constitue un stock pour répondre à une demande très fluctuante (stock
de sécurité).
- L’entreprise veut se garantir des phénomènes de hausse des produits.
- L’entreprise modifie son outil d’activité (arrêt temporaire d’approvisionnement =
stock transitoire).
(1) : Article "Approvisionnement et stockage des médicaments", gestions hospitalières, n°357, Paris, juin-
juillet 1996 ; Philippe RABILLER
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Dimensionnement du stock de sécurité
Le stock est constitué pour alimenter la demande. Lorsqu’il se trouve à la jonction des
flux tirés par les commandes et de ceux poussés ou tirés par les prévisions, l’écart, pour une
période donnée, en ces deux types de flux engendrent soit un stock excédentaire (prévision
trop forte), soit une rupture (prévision trop faible).
Quelque soit sa qualité, le système de prévision doit fournir deux caractéristiques
principales de la future demande :
- Une estimation du niveau moyen de la demande pour chaque période future étudiée ;
- Une indication sur les fluctuations possibles de la demande réelle autour de cette
moyenne estimée.
(1) Brunet.H, Le Denn.Y ; "la démarche logistique", Ed. AFNOR, Paris, 1990
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Système d’information et gestion des stocks
La gestion des stocks repose sur des informations internes et externes à l’entreprise. Le
gestionnaire doit connaître les caractéristiques du fournisseur, de la demande, les choix
politiques de son entreprise et les variables de décision qui sont à sa disposition.
L’information pour la gestion des approvisionnements des stocks se situe à deux
niveaux : le système de tenue de stock et le système de gestion de stock.
(1) P.Vallin ; "la logistique :méthodes de pilotage des flux", Ed. économica, techniques de gestion, Paris, 2001.
2. Le coût de stockage
Plusieurs composantes génèrent ce coût : le coût d’immobilisation financière lié à la
valeur des stocks ; le coût logistique (entretient, énergie pour la conservation, manutention,
assurances, location de zones de stockage…) ; les coûts d’obsolescence et de destruction…
Sur la période d’analyse, certains coût sont fixes (salaires administratifs, location
d’emplacement), d’autres sont proportionnels aux flux (manutention), et d’autres, comme
l’immobilisation, sont directement proportionnels au niveau du stock et à la durée de
stockage.
Pour le choix d’une politique, seuls les coûts dépendant de la décision du gestionnaire
sont à retenir (cela allège la recherche d’information). Les coûts fixes n’influent pas sur la
décision tactique, ceux liés au niveau et à la durée du stockage sont contrôlables.
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Pour distribuer les matières premières, les produits semi-finis et finis, tous les modes de
transport sont utilisés. Les modes utilisés dépendent de la caractéristique de l’envoi : distance,
poids, volume, délai, fréquence, type de conditionnement.
Dans le cadre des transports terrestres, l’émergence des politiques de tension des flux et
la concurrence exacerbée par la structure du secteur des transports routiers ont largement
contribué au glissement des modes fer et voie fluviale au profit du transport routier.
La rupture de charge est pénalisante et freine donc l’usage de transports mixtes tels
qu’un parcours routier suivi d’un parcours fer ou d’un parcours routier puis vie fluviale.
Définition de la distribution
C’est l’ensemble des opérations qui vont de la commercialisation d’un bien (à l’issue de
sa production) jusqu’à son achat par un consommateur final. Le secteur de la distribution, qui
constitue une branche du commerce, comprend l’ensemble des personnes physiques et des
entreprises qui participent à ce processus.
Gestion de la distribution :
Les services distribution et production doivent s’efforcer de réguler les stocks et les flux
d’expédition en synergie avec la demande du réseau commercial (distribution), en tenant
compte :
- Du délai client (date de livraison au client),
- De la demande de la distribution,
- Des fluctuations des ventes,
- De la diversité des produits,
- Des délais d’approvisionnement, de production et de distribution,
- Des coûts générés par l’ensemble des stocks et des flux.
Selon les secteurs d’activité, en fonction des pratiques de la concurrence et de leur poids
économique respectif, le client et le fournisseur s’entendent sur un délai de livraison. Ce délai
de livraison est l’intervalle de temps qui s’écoule entre la date d’expression du besoin du
client par la commande et la date de réception de l’objet de cette commande. Ce délai est un
paramètre stratégique pour le fournisseur qui peut choisir d’être plus rapide que ses
concurrents et ainsi gagner des parts de marché.
Configuration de la distribution
Quels sont les meilleurs emplacements des centres de distribution qui assurent les
meilleurs services aux clients, aux meilleurs coûts ?
Les méthodes de détermination des emplacements optimaux font appel à des simulations
mathématiques :
- Recherche du barycentre en affectant à chaque point de livraison un coefficient
traduisant le volume ou le poids à transporter par unité de temps (kg/jour, par exemple)
- Recherche du point optimal en positionnant a priori l’entrepôt ou la plate forme dans
l’un des lieux desservis.
(1) P.Vallin ; "la logistique :méthodes de pilotage des flux", Ed. économica, techniques de gestion, Paris, 2001.
27
La problématique du positionnement (1)
1. Principe
On peut chercher le meilleur emplacement possible pour un ou
plusieurs centres de distribution ; encore faut-il définir selon quel critère
cet emplacement sera le meilleur.
On peut chercher à diminuer les coûts de transport : or assez souvent
les coûts de transport sont plus ou moins proportionnels à la distance ou à
la distance et au tonnage transporté. Il est vrai qu’il y a souvent, dans les
coûts de transport une part de coût fixe par voyage mais le nombre de
voyage et donc cette part ne changent pas avec le positionnement du
centre de distribution.
La détermination de l’emplacement géographique d’un centre de
distribution se fera alors par rapport aux différents points
d’approvisionnement (fournisseurs) et de la livraison (clients) en cherchant
un emplacement qui minimise les coûts de transport grâce à la diminution
des distances pondérées par les poids ou les volumes.
On peut aussi bien chercher un positionnent de centre de distribution
établi de telle sorte qu’il minimise les durées de transport. Ces durées
dépendent des distances, mais doivent aussi tenir compte des types de
route utilisables et des vitesses moyennes de transport pour chaque type
de route.
2. La méthode du Barycentre
Les entreprises doivent faire face à :
• Un accroissement d’activité, associé à un manque de place,
• Une recherche de réduction des coûts,
• Une modification de la politique de distribution...
Objectif
La méthode du barycentre permet de déterminer le milieu d’un réseau
de points à desservir dont les coordonnées sont pondérées par un
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indicateur de trafic pouvant être exprimé en poids, volume, distance,
nombre de lignes de commandes, chiffre d’affaires...
(1) P.Vallin ; "la logistique :méthodes de pilotage des flux", Ed. économica, techniques de gestion, Paris, 2001.
• Détermination des prévisions de ventes,
• Etude des produits,
• Evolution des flux, des stocks,
• Estimation des besoins matériels et humains,
• Evaluation des coûts d’exploitation.
Utilisation de la méthode
Cette méthode est utilisée pour :
• L’implantation ou l’extension d’une entreprise ;
• L’installation d’un poste d’une unité,
• L’aménagement d’un local ...
Limites de la méthode
Il est parfois nécessaire de modifier le point théorique d’implantation
optimale en fonction :
• Des modes d’acheminement,
• Des axes de communication et de circulation,
• Des limites et des opportunités du site,
• Du coût de revient de l’implantation.
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Pour beaucoup de responsables d’entreprise, la logistique est encore exclusivement un
secteur de coûts et, qui plus est, un secteur de coûts réductibles.
Ce « continent noir de l’économie », comme a dit Peter F. Drucker(1), est un des
domaines où pour beaucoup d’entreprises il existe des possibilités importantes de gain. Il est
clair que l’objectif de coût est le plus spectaculaire pour une activité logistique qui représente
en moyenne 15% du chiffre d’affaires.
(1) : Drucker.P.F, "A propos du management", Ed. village mondiale, Paris, 2000, pp23
Il est difficile d’évaluer les coûts logistiques de la distribution, comme toujours à cause des
imprécisions sur les définitions des relevés effectuées, on peut cependant retenir des ordres de
grandeur. On peut décomposer les coûts de distribution comme suit :
- Transport ;
- Entreposage ;
- Administration et informatique ;
- Gestion des stocks.
Les coûts peuvent être très différents selon les modes de distribution physiques. Pour les
réduire, le plus simple est comme toujours de les analyser et de chercher à réduire chacun des
types de coûts concernés.
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- Assurances
- Charges non affectables (gestion du parc)
- Frais de déplacement
Charges variables
- Renouvellement du matériel
- Carburant
- Pneumatiques
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La relation entre le donneur d’ordre et le prestataire tend à s’imbriquer plus étroitement
dans les activités de l’entreprise et du prestataire.
L’avantage économique pour l’entreprise de cette externalisation repose sur la
variabilisation des coûts. Il provient également de la massification, le prestataire regroupe le
chargement de ses différents clients pour une même destination. Il trouve plus facilement du
fret de retour que l’entreprise dont le métier n’est pas le transport. Il lisse son activité par la
prise en charge de deux activités saisonnières en opposition de phase.
Sur le plan de l’investissement, le prestataire peut investir pour l’entreprise et se charger
du dossier social, reprise des salariés affectés aux opérations logistiques.
Le passage à l’externalisation ne doit pas être la reconduction par un tiers de
l’organisation antérieure mais l’occasion d’une réflexion, d’une remise à plat du pilotage du
flux et de la préparation des commandes. La cohérence des activités réclame une
harmonisation des systèmes d’information, sachant que c’est le retour d’information en temps
réel qui est une des attentes prioritaires des entreprises optant pour la sous-traitance.
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Cette étude, courte dans le temps qui part de l’analyse de l’existant, a comme objectif la
description de l’état de situation actuelle de l’entreprise afin de proposer par la suite des
solutions d’optimisation ; c’est à dire l’étude des procédures et des moyens à mettre en œuvre
pour améliorer sa situation et la rendre plus performante (gagner en compétitivité).
A partir de cette étude plusieurs solutions peuvent être envisagées en tenant compte des
objectifs fondamentaux. Des solutions seront préconisées à la fin de l’analyse, il s’agit de
choisir les solutions qui semblent apporter le maximum d’efficacité.
Contexte général
L’ouverture de l’Algérie au marché mondial entraîne inéluctablement des mutations
économiques auxquelles les entreprises doivent s’adapter.
Ce nouvel espace, non plus national mais mondial, impose à l’entreprise une recherche
accrue de la performance et de la compétitivité.
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L’internationalisation ;
L’exigence de s’améliorer.
1. Culturel ;
2. Organisationnel ;
3. Stratégique ;
NAFTAL SPA au capital de 15.650.000,00 DA, est une société nationale chargée de la
commercialisation et de distribution des produits pétroliers sur le marché national.
Historique
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De la distribution, stockage et commercialisation des carburants GPL, lubrifiants,
bitumes, pneumatiques, GPL/carburant, produits spéciaux ;
Du transport des produits pétroliers essence Normale, Super, Sans Plomb, Gasoil,
Kérosène, Fuel et A27 (pour les chars militaires).
SON ORGANISATION
Avec un personnel de 29.485 agents, L’organisation de « NAFTAL » s’articule autour
des unités de distribution.
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Suite à son intégration dans le groupe « SONATRACH » dont elle est filiale à 100%
« NAFTAL » s’est aussi réorganisée autour de quatre (04) Branches : Branche carburants,
commercialisation, activités internationales et Branche G.P.L).
Les divisions ont pour mission de définir avec la direction générale, la stratégie de
distribution et de commercialisation des produits pétroliers en veillant à rassembler toutes
les conditions de son application dans les centres opérationnels de la société.
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37
Commercialisation
o Carburants ;
o Gaz de pétrole liquéfié (dans des bouteilles de 13kg et 03kg) ;
o Pneumatiques ;
o Produits spéciaux.
Elle commercialise 5 types de carburants "terre" pour les moteurs essence et diesel
(Essence Normale, Essence Super, Essence super Sans plomb, Gas oïl et GPL). Ces produits
stockés et distribués par NAFTAL sont tous issus des raffineries de NAFTEC. Et le "JET A1"
pour l’aviation, ainsi que le "FUEL" pour la marine.
Au même titre que les autres produits issus du raffinage du pétrole, NAFTAL
commercialise dans sa gamme de produits spéciaux quatre 04 familles de produits :
Les paraffines : utilisées dans les secteurs de produits alimentaires, pharmacie, cierges
et bougies, cosmétiques, caoutchouc,…réparties en 03 groupes :
38
(1) Source : Tirés des Bilans d’activité des exercices 2005 et 2006
- Les paraffines raffinées blanches, pour contact alimentaire, selon les normes
américaines F.D.A.
- Les paraffines raffinées ou semi raffinées à usage industriel de teneur en huile plus
élevés ;
- Les dispersions de paraffine anionique.
Les paraffines et les cires sont biodégradables, leur combustion se fait sans dégagement
de vapeurs nocives ou corrosives.
- Produits d’entretient ;
- Colles.
39
Les ventes d'essence super sans plomb sont en évolution constante (+ 61%), NAFTAL
poursuit sa politique de développement et promotion des produits non polluants par la
réalisation de nouveaux points de vente.
(1) Source: Tirés des Bilans d’activité des exercices 2005 et 2006
Le fuel-oil a connu une progression de 74 % en 2006 par rapport à 2005. Cependant, les
réalisations sont en deçà des objectifs (83 %), suite à la pénétration progressive du gaz naturel
dans les localités inscrites dans le programme de désenclavement arrêté par les pouvoirs
publics (pénétration du gaz naturel en 2006 : 35 %).
Pneumatiques : Les ventes pneumatiques de l’année 2006 sont en nette progression par
rapport aux réalisations de l’exercice 2005. Néanmoins, les objectifs assignés n’ont été
atteints qu’à hauteur de 60 %. Sur un marché évalué à 2,2 millions d’unités de pneumatiques
pour un parc de 3,2 millions de véhicules, NAFTAL détient 10 %.
1. Transport
La couverture des besoins quotidiens du marché national en produits pétroliers implique des
transports massifs de carburants et GPL depuis les sources de production vers les zones de
consommation.
Pour assurer cet équilibre entre l’offre et la demande, NAFTAL met à contribution plusieurs
modes de transport :
cabotage- pipe : Pour l’approvisionnement des entrepôts à partir des raffineries.
Rail : Pour le ravitaillement des dépôts à partir des entrepôts.
Route : Pour la livraison des clients et le ravitaillement des dépôts non desservis par le rail.
40
Pour remplir sa mission de distribution des produits pétroliers, NAFTAL dispose d’un
parc de 400 km de canalisation opérationnelle et 350 km de canalisation en cours de
réalisation et de 6500 véhicules de distribution (age moyen du parc 10ans) constitué de :
Tracteurs routiers
Semi-remorques citernes
Semi-remorques plateaux
Camions citernes
Camions plateaux
Camions porte palettes
Cette flotte lui permet d’assurer 74 % des livraisons clients, le reste étant assuré par
des transporteurs tiers ou par les clients eux-mêmes comme le montrent les chiffres du tableau
ci dessous tirées du Bilan d’activité des exercices 2005 et 2006 :
SNTR _ _
RO : Revendeurs ordinaires
GL : Gérance libre.
Par ailleurs, NAFTAL dispose de sept (07) barges pour le soutage des navires
et affrète en permanence auprès des entreprises publiques de transport :
(1) Source : Confectionné par nos soins à partir des Bilan d’activité des exercices 2005 et 2006
2. Stockage
3. Distribution
42
Le réseau de distribution de NAFTAL s’étend sur :
1 847 stations services
Dont 284 stations GPL/C « Sirghaz »
118 stations essence sans plomb
Et 1 455 points de vente GPL
Le GPL carburant
NAFTAL a mis en place sur ses fonds propres, les moyens de distribution et de
transport du GPL carburant au niveau de 338 stations à travers le territoire national.
La quantité cumulée de 2 037 419 TM a été ainsi mise sur le marché national
depuis 1983 en substitution d'un équivalent essence de 2 402 604 TM connu pour être moins
écologique que le GPL carburant « Sirghaz ».
Le graphe ci-après (2) montre les réductions théoriques des émissions de polluants
induites par l'utilisation de cette quantité de GPL/carburant en substitution de celle des
essences (normale et super) en tonnes:
43
(1) : Séminaire sur « NAFTAL : sécurité, environnement et qualité » décembre 2006, hôtel El Mouahidine
NAFTAL a aussi procédé à la conversion de 59 003 véhicules en GPL carburant,
(2) : Source site Internet de NAFTAL
à fin septembre 2005.
Au même titre que le GPL carburant, NAFTAL a engagé depuis 1998 sur ses propres
ressources la mise en place des moyens nécessaires à la promotion de l'Essence Sans Plomb
(SP 95).
A ce jour, 121 stations ont été dotées d'équipements pour permettre la distribution de ce
produit et NAFTAL compte généraliser la mise sur le marché national de ce carburant
propre afin de s'aligner aux spécifications nationales dont l'objectif est de ramener à 0 % la
teneur en plomb en l'an 2008.
Dans cette optique une étude de faisabilité est en cours d'élaboration avec la
participation de SONATRACH et SONELGAZ.
Les installations
Rejets liquides
44
Dans le but de se conformer aux spécifications requises en matière de rejets liquides,
NAFTAL compte au sein de ses dépôts différents types d’installations de traitement et
récupération des effluents liquides :
La Mise a niveau de ces installations et leur rénovation sont des priorités pour la société.
Les essais et analyses effectués à travers les 06 Laboratoires implantés dans les zones
d’Alger, Bejaia, Blida, Constantine, Oran et Skikda, assurent au client un produit de qualité
conformément aux spécifications requises et garantissent la conformité des effluents traités
avant rejet.
45
Contribution de NAFTAL
46
Financés essentiellement sur ses fonds propres, les investissements de NAFTAL
interviennent directement dans l’approvisionnement du marché algérien en produits
pétroliers ce qui leur confère un caractère de service public et d’utilité sociale.
76% des fonds mobilisés seront orientés vers l’activité de distribution stratégique et 24%
destinés pour le renouvellement du matériel transport & manutention.
Terrain
Surface totale :………………12 Ha 350
47
Organisation structurelle de l’entreprise « NAFTAL
48
DIRECTION
DIRECTION
GENERALE
GENERALE
DIRECTION
OPERATIONNELLE
Direction
Direction Direction Direction
Ingeneeringet
Ingeneering Commercial Transport
et
Développement
Développe
(D.E.D) (D.C) (D.T)
ment
DIRECTION
COMMECIALE
ETAT DE SITUATION
49
Afin de pouvoir choisir le meilleur mode d’action pour assurer la pérennité du CDS
NAFTAL d’Oran, mon étude a pour tenant :
Identifier et recenser les problèmes et la question d’optimisation de la gestion des stocks
et de la distribution à travers les questions :
Pourquoi cette constante régression du résultat d’exploitation malgré la nette
amélioration des ventes?
Pourquoi cette constante perte de parts de marchés ? (voire page 55)
A constater les commentaires des rapports d’activité, les mêmes faits saillants se
répètent :
Les enlèvements de certains points de vente se réduisent à 80%.
Des retards dans les livraisons des clients.
Rupture de certaines qualités, grades etc. (exemple essence normal).
Le secteur réseau (réseau station-service), de par sa représentativité étant la vitrine de
l’entreprise, demeure un interlocuteur incontournable, son importance est claire dans la part
des réalisations et ventes soit 97%.
VA = 137.448.578 = 12%
CA 1.117.233.493
50
La sécurité : consiste à prévenir les risques et savoir comment intervenir et au bon
moment.
L’environnement : c’est une activité nouvelle, qui a pour mission la protection de
l’environnement, la prise en charge des impacts de l’entreprise sur l’air, le sol, la faune, la
flore et les zones.
La qualité : ensemble de techniques et de méthodes visant à mobiliser toute l’entreprise
pour l’obtention d’une meilleure satisfaction du client au moindre coût.
La sécurité industrielle au CDS NAFTAL d’Oran s’est trouvé affaiblie durant les dix
dernières années par des problèmes liés à la sécurité du patrimoine.
Cela s’est traduit dans la plupart des installations par une dégradation des moyens de
lutte contre l’incendie et un relâchement quant à l’application des procédures sécuritaires
préventives par les orientations de NAFTAL dans le cadre du PSI (Plan de Sécurité Interne
proposé et approuvé par la cellule de sécurité au niveau de la wilaya).
51
Les exigences accrues des clients ;
Les exigences réglementaires ;
La pression des concurrents, la nécessité de conquérir de nouveaux marchés ou
d’augmenter des parts de marché.
Quelque soit le produit à distribuer, il doit nécessairement respecter trois aspects principaux :
Stockage ;
Transport ;
Vente.
Réception produit
La réception des produits se fait par Pipe multi -produit Ø 8 " RA1Z ARZEW - Oran
PETIT LAC.
52
2- LA FONCTION STOCKAGE
Stockage des produits pétroliers
Le stockage des produits pétroliers se fait dans des zones prédéterminées et en fonction
de la classification des hydrocarbures.
Une fois le produit réceptionné, il est stocké dans les bacs réservés au stockage, il est
maintenu selon son grade à la température de stockage requise.
Capacité théorique totale de tous les produits : 55 040 m3 décomposée comme suite :
53
3. ESSENCE NORMAL : 22 564 m3
Le constat
Selon les structures commerciales, la gestion des stocks ne répond pas aux besoins
conjoncturels de l’entreprise d’où des dysfonctionnements, tel que :
Un mauvais suivi des sorties de stock;
Coûts de gestion des stocks très élevés ;
Un déclenchement pas à temps du réapprovisionnement en cas de besoin urgent,
d’où des retards en matière d’approvisionnement du client;
Manque de système informatisé qui permettrait un échange de données entre
NAFTAL et son fournisseur NAFTEC et NAFTAL et son réseau station service
qui permettrait de déclencher des commandes de réapprovisionnement
automatiques ;
Absence de prévisions dans les délais (gérer c’est prévoir) ;
Installations défectueuses qui doivent être rénovées pour se mettre au diapason
des grandes sociétés étrangères (voir annexe 1);
Le jaugeage qui n’est pas automatisé ; une personne monte chaque jour en haut
de chaque bac pour mesurer son niveau et communiquer les résultats en suite par
écrit au service de la gestion des stocks.
54
3- LA FONCTION DISTRIBUTION
Service réseau
Il s’occupe de la gestion des points de ventes ou stations service qui commercialisent le
produit « NAFTAL » et qu’on appelle « réseau », ce dernier est constitué de 04 types de
clients, la distinction entre eux se fait en fonction de la propriété.
55
PVA : Points de Ventes Agrées : ce sont des points de vente appartenant 100% au
privé.
RO : revendeurs ordinaires : ce sont des stations de service privées à 100% et à petites
capacités de stockage.
Le tableau suivant est tiré d’un questionnaire fait par une équipe du service commercial
de NAFTAL auprès des clients (le questionnaire est annexé à la fin du document présent).
Tableau 3 :
PVA GL PVA% GL%
Immédiatement 5 0 23 0
A temps 14 20 64 53
En retard 3 18 13 47
Total 22 38 100 100
Le constat
13% des PVA et 47% de GL signalent les retards de livraison de carburant ce qui
n’est pas désirable.
Malgré une distribution en rupture de charge (regroupement de plusieurs livraisons
terminales « massification » sur la plus grande partie possible du trajet de l’envoi
puisque la charge est constante) ; elle reste encore loin d’être optimisée,
l’analyse des rapports d’activité commerciales démontrent qu’un nombre
important des retards de ravitaillement des clients a été enregistré à cause des
pannes des moyens de transport dues principalement au déficit des moyens de
transport, à son usure et à la mauvaise manutention.
Manque ou non disponibilité du produit demandé par la clientèle, les livraisons
partielles ou tardives sont très mal vues ;
La quantité distribuée par NAFTAL est très faible pour un dépôt aussi important à
l’échelle nationale.
La concurrence affiche de meilleures performances que NAFTAL car elle dispose
de coûts de distribution largement inférieurs à ceux de cette dernière comme
l’illustre ce tableau ci-dessous qui affiche les résultats de l’exercice 2006 tirés
d’une étude faite par le bureau d’études français Accenture version 2006.
56
Tableau 4 (1):
57
(1) : Confectionné par nos soins à partir de données tirées d’une étude faite par un bureau d’études français
« Accenture » version 2006
2. LES MOYENS MATERIELS
NAFTAL dispose de moyens de transports qui ne répondent pas au besoin de l’entreprise et
de son activité :
59
D’autre part NAFTAL, néglige totalement les sources de revenus importantes, bien que
la plupart de ses stations soient dotées de moyens matériels qui restent inexploités
(vulcanisation, graissage, lavage).
L’absence de boutiques offrant tous les produits et accessoires nécessaires à
l’automobiliste et l’absence de cafétérias représente un manque à gagner important.
E. Divers
Conditions de paiement : Le paiement pour de nouveaux clients se fait par chèque
certifié, et cela prend du temps ; la date limitée aux clients pour payer est de 21 jours
et eux demandent au minimum un délai de 45 jours, comme ça se passe chez le
privé.
Ces conditions de paiement, qui ne sont pas flexibles, font perdre à NAFTAL ses clients,
même les entreprises publiques s’orientent vers le privé qui fait des facilités de paiement.
« A noter qu’avec l’arrivée du secteur privé, la part de marché de la société NAFTAL est
estimé à 10%.
A évoquer également la complication du dossier que doivent fournir les clients pour
pouvoir acheter les produits même pour de petites quantités ; Il faut donc revoir cette
politique qui est un peu rigide.
60
Essence sans plomb : c’est un produit non polluant mais qui coûte cher et peu usité, car
il y a une seule raffinerie qui l’approvisionne (Skikda).
Gasoil : se vend très bien (une croissance de + 45% que l’exercice précédent), et il ne
coûte pas cher.
Essence super : en hausse également de + de 12% que l’exercice 2006.
Tableau 5 (1) : réalisation des ventes des produits carburant du premier semestre 2007 par
rapport à celui de l’exercice 2006 :
Tableau 6 (2) : évolution des parts de marché de NAFTAL durant les trois (03) derniers
exercices pour ses quatre (04) produits :
(1) : Source Bilans semestriels des produits exercice 2006 et 2007 de NAFTAL
61
(2) : Confectionné par nos soins à partir de données tirées d’une étude faite par un bureau d’études français
« Accenture » version 2006
62
III. SOLUTIONS POUR L’OPTIMISATION
Tous ces problèmes peuvent nuire à la réputation, l’image de l’entreprise et diminuer ses
parts de marché devant une concurrence féroce. C’est pourquoi, il faut repenser organisation ;
un regard logistique fera procéder l’entreprise à des améliorations de cette situation par des
actions d’optimisation.
Objectif
Rechercher l’implantation optimale de ce centre en utilisant la
méthode du barycentre.
Soit
Ni : les quantités à livrer mensuellement ;
Xi, Yi : les coordonnés de chaque ville (sur la carte) sur les
abscisses et les ordonnés respectivement.
63
Tableau 5 (1)
VILLES QUANTITE TRANSPORTE
mensuelle en m3
Boutlélis 1.600
Misserghine 1.500
Oued Tlélat 1.400
Kerma 1.500
Es Sénia 1.450
Bousfer (gaz) 900
Boufatis 1.300
Mers El Kebir 2.500
Bousfer 1.800
Gdyel 1.600
Bettioua 1.400
Arzew 1.450
TOTAL 18.400
64
(1) : confectionné par nos soins à partir des données des rapports d’activité mensuels de l’exercice 2006.
65
Calculer les coordonnées du point d’implantation
Conclusion
Le résultat de la méthode situe la réimplantation à son emplacement
d’origine ce qui nous confirme son placement stratégique et optimal
d’autant plus qu’il se trouve à proximité des axes de communication et de
circulation (rail, port,…).
67
OPTIMISATION DE LA GESTION DU TRANSPORT (Le choix « FAIRE » OU
« FAIRE FAIRE »)
Calcul des Coûts de transport et leurs incidences sur les marges "Produit carburant"
Prendre la bonne décision en matière de transport est vital car le choix a un impact
important sur ses résultats, ainsi la question est : est ce que NAFTAL doit livrer ses produits
pétroliers par ses propres moyens ou faire appel à des sous-traitants ?
Problématique : Soit à transporter (04) Produits carburant dans un camion citerne sur
une distance mensuelle de 2.600 Km. Nous étudions la problématique sur les deux approches
suivantes :
1ère approche : NAFTAL utilise ses propres moyens de transport (charges directes et
indirectes exprimées en DA).
2ème approche : Sous-traitance pour la même distance à parcourir chaque mois, avec en
plus des livraisons de nuit.
Pour répondre à notre question nous devons calculer la marge nette à dégager sachant
que le Prix unitaire moyen des 04 produits est de 17,70 DA (Prix Raffinerie cession) et le prix
de vente moyen 19,23 DA ?
ES : Essence Super
EN : Essence Normal
ESP : Essence Sans plomb
Soit les prix d’achat et de ventes des 04 produits que commercialise notre centre de
distribution :
DA/L
Prix de vente
Prix
raffinerie Aux Gros
Produits sortie revendeurs consommateurs prix pompe
NB : Durant tout le déroulement des opérations de calculs, on prendra comme unité de base le mois
(01 mois = 22 jours ouvrables), et un trajet de 2.600 Km que chaque chauffeur effectue chaque mois
pour livrer les (04) Produits.
Comme salaire brut imposable, nous prenons celui du mois de février 2007.
70
Par mois
Chauffeur M/ses 27.000,00 36.450,00
Personnel Com/l 205.559,00 277.505,00
Personnel DAG 204.478,00 276.045,00
Total 437.037,00 590.000,00
Frais de mission
En moyenne, par mois, on aura :
F.M = 15.000,00 DA
Entretien & Réparation
Carburant
On a: Pour circuler 100 Km, le camion consomme 60L de carburant ; dans notre cas le
camion citerne circule mensuellement 2.600 Km, donc il consomme : 1.560 L
100 Km 60 L 2.600 x 60
X= = 1.560 L
2.600 Km XL 100
Donc, le camion consomme environ 1.560 litres par mois pour une distance de 2.600Km.
Sachant qu'un litre actuellement coûte 13,70 DA/L, on aura ainsi 13,70 x 1.560 =
21.372,00 DA/mois
Lubrifiant
La consommation annuelle de lubrifiant est de l'ordre de 200.000,00 DA
a = 200.000 / 12 mois = 16.666,67≈ 16.667,00
b = a / 8 Camions = 16.667,00 / 8 = 2.083,38 ≈ 2.084,00
71
2.084,00 DA
6. Tenue de travail
200,00 DA
7. Assurances
8. Amortissements
Dans notre cas, NAFTAL a amortie presque tout son parc roulant (Age moyen de sa
flotte 10 ans) et préconise d'acquérir un camion d'un montant de 4.700.854,00 DA HT, elle
prévoit l'utiliser pour d'une durée de dix ans, soit 6.730 sur 10 ans.
72
T.A.P = C.A x 2 % = 619.206,00
Donc :
I.T = 619.206,00 DA
73
= 3.519.000,00 – 1.558.531,00 = 1.960.469,00 DA
Pour une quantité mensuelle de 2.300 m livrée par camion (les 04 produit confondus) on a un
bénéfice nette de : 1.960.469,00 DA
2ème approche
Dans cette 2ème approche l'étude est simple, car on élimine toutes les charges engagées
par l'Unité.
74
CONCLUSION
Vu l’ampleur des charges et coûts du transport engendrés par ses moyens propres,
NAFTAL doit réorganiser cette activité de transport et la professionnaliser, c'est-à-dire
intégrer des services de transport (la sous-traitance). A condition :
De veiller à étudier soigneusement le marché des prestataires potentiels, après avoir
défini le périmètre à couvrir ;
Etablir un cahier de charges rigoureux, précisant ce qu’on attend du prestataire, avec
des indicateurs de performances choisis judicieusement ;
Le prestataire, connaissant son métier, définira son organisation, les moyens, le
personnel à mettre en place, cette définition des moyens et mise en place du personnel
pourront résulter d’un travail en commun ;
Garantir un plan de charge à court ou moyen terme et négocier le prix de la prestation ;
Choisir un prestataire solide et crédible, ayant déjà une expérience, une bonne taille ou
bonne renommée ;
Attention à ne pas offrir un quasi « monopole »
Le modèle de « WILSON »
1. problématique et objectifs
Dans cette partie de mon étude, j’ai essayé de mettre en évidence le caractère empirique
de la gestion des approvisionnements et des stocks en produits carburant. Les indicateurs
grossiers mis en place à cette occasion ont révélé une tendance vers des commandes qui ne
sont pas rationnelles, ni dans le temps ni en quantités ce qui cause des coûts importants.
Parallèlement, j’ai essayé de réduire ces coûts liés à la gestion des stocks en organisant les
commandes comme suit.
75
Fort de ce constat et des objectifs de NAFTAL, il convient pour le service de se doter
d'un outil de gestion approprié. Il convient également d'identifier les champs de
responsabilités et tâches au sein de l'équipe en fonction de la formation et de l'expérience des
individus.
Ici, le coût de passation unitaire est calculé pour l'exercice 2007 à partir des données de la
comptabilité analytique de l'exercice précédent (2006) sur la base d'une analyse de processus.
Fournitures administratives ;
Frais de télécommunication ;
Salaires et charges de personnel ;
Dotations aux amortissements ou loyer des immobilisations corporelles ;
Assurances ;
Energie (gaz, électricité...) ;
Entretien et réparation des locaux et matériels.
76
Personnel
276 000 DA / personne 10 personnes+35% 3 726 000 DA
Energie
1 000 000 DA
Assurance (incendie)
1 000 000 DA
Amortissements
Entretient et réparation
50 000 DA
(1) Source : confectionné par nos soins à partir des données de la comptabilité analytique.
Charges Total
Énergie 17 550 DA
Amortissements -
77
Coût de possession par produit (04 pt): 754 387,50 DA par produit
Donc le coût total de gestion du stock est : 5 815 750 + 3 017 550 = 8 833 300 DA
(1) Source : confectionné par nos soins à partir des données de la comptabilité analytique.
Le coût de passation croît avec le nombre de commandes alors que le coût de détention
et le stock moyen baissent ; un stock réduit n'est donc pas forcément le reflet d'une saine
gestion.
Pour une meilleure gestion, il convient de rechercher, par produit, un nombre optimal
annuel de commandes à passer auprès du fournisseur. Ce nombre optimal est celui qui
78
minimise le coût de gestion du stock, c'est à dire à la fois le coût de détention et le coût de
passation (Figure 3) ; il est déterminé par la méthode de Wilson.
Il s'agit de déterminer le point de la courbe du coût de gestion qui égalise les coûts de
passation de commandes et de détention du stock. Un nombre de commandes inférieur ou
supérieur à cet optimum ne peut qu'engendrer un coût de gestion plus important.
Mode de calcule
T, le taux de détention;
P, le prix unitaire ;
C, la consommation de la période.
2xFxC
C
Q* = ; N* = ; K* = √ 2 x F x C x P x T
PxT Q*
√
On a : F= 1 097,31 DA/commande
ESSENCE NORMALE
2x1097,31x1 278
Q* = = 241,04 m 3
19,31 x 0,25
√
N* = 05 commandes/an
79
K* = 1 163 DA
ESSENCE SUPER
2x1097,31x6 009
Q* = = 722,24 m 3
21,07 x 0,12
√
N* = 08 commandes/an
K* = 1 826 DA
2x1097,31x1 566
Q* = = 374 m3
20,44 x 0,12
√
N* = 04 commandes/an
K* = 918 DA
GAZ OIL
2x1097,31x15 480
Q* = = 1 523,33 m 3
12,20 x 0,12
√
N* = 10 commandes/an
K* = 2 230 DA
3. Conclusion
80
L'informatique permet d'automatiser le calcul du nombre optimal de commandes à partir
des prévisions de consommation annuelles et des stocks d'alerte. Les résultats sont présentés
dans une fiche par fournisseur (Tableau 3).
L'analyse des quelques indicateurs grossiers mis en place (Tableau 4) rend compte d'une
diminution de la valeur du stock moyen de près de 30% accompagnée d'une baisse du nombre
de ruptures de stock. En outre le personnel en charge du processus constate une réduction
conséquente de sa charge de travail.
Le responsable de la gestion des stocks doit maîtriser les paramètres influant sur la
qualité de cet acte. En particulier, le choix des produits, la détermination des stocks d'alerte et
des consommations prévisionnelles ainsi que leur analyse sont de sa seule compétence.
Les conditions de stockage, qui ne sont pas abordées dans cette étude, sont également de
la compétence du gestionnaire.
CONCLUSION
Cela étant, l'adoption d'une telle démarche, ne doit pas empêcher la recherche d'autres
modes d'organisations et d'autres outils de gestion encore mieux adaptés aux missions des
responsables de la gestion des stocks.
81
Le centre de distribution de petit lac regroupe (03) trois dépôts ESSO, BERRYL et B.P,
1. ESSENCE NORMALE
ESSO: 1 300m3
BERRY: 300m3
B.P: 300m3
La demande mensuelle moyenne par client est la suivante:
Analyse du problème
La capacité totale de distribution des (03) trois dépôts en essence normale est de :
1 300 + 300 + 300 = 1 900 m3
La demande totale de tous les clients est de :
100 + 170 + 90 + 180 + 150 + 140 + 270 + 170 + 120 + 140 + 100 + 90 = 1 720m 3
Il existe donc une sur capacité de distribution mensuelle de 180 m 3.
Une demande fictive supplémentaire est à créer pour un client X en lui affectant les 180 m 3
par mois pour une distance à parcourir de K km très élevée.
82
Résolution du problème par la méthode des moindres coûts
Conclusion
NB : Le dépôt ESSO a une surcapacité actuelle de 170 m3 par mois et le dépôt B.P 10 m 3, il
faut tenir compte du coût induit par leur surcapacité en particulier du coût de stockage et des
frais financiers qui en découlent.
83
2. ESSENCE SUPER
ESSO: 1 300m3
BERRY: 300m3
B.P: 250m3
La demande mensuelle moyenne par client est la suivante:
Analyse du problème
84
Dépôt B1 B2 B3 B4 B5 B6 B7 B8 B9 B10 B11 B12 X Offre
ESSO 410 265 620 640 150 380 300 330 500 670 100 600 135 5100
BERRYL - - - - 300 - - - - - - - - 300
B.P - - - - - - - 250 - - - - - 250
Demande 410 265 620 640 450 380 300 580 500 670 100 600 135 5650
Conclusion
NB : Le dépôt ESSO a une surcapacité actuelle de 135 m 3 par mois ; il faut tenir compte du
coût induit par sa surcapacité en particulier du coût de stockage et des frais financiers qui en
découlent.
ESSO: 1 300m3
BERRY: 300m3
B.P: 250m3
85
La demande mensuelle moyenne par client est la suivante:
Analyse du problème
86
Conclusion
4. GAS OIL
ESSO: 13 000m3
BERRY: 500m3
B.P: 550m3
La demande mensuelle moyenne par client est la suivante:
Analyse du problème
Conclusion
NB : Le dépôt ESSO a une surcapacité actuelle de 640 m 3 par mois ; il faut tenir compte du
coût induit par sa surcapacité en particulier du coût de stockage et des frais financiers qui en
découlent.
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LES ALTERNATIVES DU FUTUR IMMEDIAT POUR NAFTAL
(Options et recommandations)
90
Elle dispose de moyens matériels, humais et financiers qu’elle doit mettre en adéquation
pour en tirer la meilleure efficacité et les plus grands profits.
Pour cela, elle doit intervenir de façon radicale sur les axes suivants :
91
Eventail de formation pour toutes les catégories socioprofessionnelles
Qualifiantes ;
Diplômantes ;
De mise à niveau et d’actualisation des connaissances ;
Perfectionnement pour l’amélioration continue des savoirs.
Révision de son système de rémunération qui doit être liée aux performances
commerciales réalisées. Le salaire garanti comme rente doit disparaître pour laisser
place à un système de rémunération lié aux résultats (cela créera l’émulation et sera
motivant).
B. TRANSPORT ET LOGISTIQUE
Tout problème sur la chaîne logistique est cause d’aléas et de surcoûts pour NAFTAL.
Prendre de bonnes décisions en matière de transport est vital pour NAFTAL, car cela a
un impact important sur :
Le service aux clients ;
Le niveau des stocks et leur gestion;
Les délais de livraison et d’expédition.
92
Le recours aux petits transporteurs à une ou deux unités est à proscrire.
4. Vue la croissance importante de la consommation des produits essence sans
plomb (soit + 45% que l’exercice précédent), Gaz Oil (+ 20%) et essence super (+ 12%),
NAFTAL doit augmenter ses capacités de transport (approvisionnement) par pipe.
D.GESTION DE LA DISTRIBUTION
1. Moderniser le réseau station- service (l’aspect des stations NAFTAL n’a pas
changé depuis des décades) ;
2. Adjoindre aux stations les produits services (vidange, lavage,
vulcanisation) ;
3. Création ou extension des stations existantes avec des structures
d’accompagnement :
- Boutiques
- Accessoires auto
- Cafétéria
- Restauration
- Parking
- Sur les grands axes routiers Motels et Drugstores
4. Franchiser les stations privées sous le label NAFTAL en offrant plus
d’avantages sur la concurrence ;
5. Livraisons avec rupture de charge (regroupement de plusieurs livraisons
terminales ; la part de la charge fixe dans le coût de transport justifie la recherche
d’une « massification » sur la plus grande partie possible du trajet de l’envoi puisque
cette charge est constante) ;
6. Livraison de nuit.
93
E. MARKETING
La logistique est le support du marketing, elle est le garant d’une qualité totale,
contrairement à des idées fausses, le marketing n’est pas un centre de coûts mais un centre de
profit.(1)
Aujourd’hui, il ne suffit plus de vendre, mais il est nécessaire de savoir le faire et de
bien le faire. NAFTAL doit :
(1) Brassi.U, Panazol.J., "Mercatique et action commerciale", Ed. Foucher, Hachette technique, Paris, 1996.
94
j. Contrôler la performance du service que l’on offre à son client ;
c’est connaître en outre l’avis que son client porte sur la prestation offerte.
Cela lui montrera en plus qu’on s’y intéresse, surtout si on en profite pour
s’améliorer réellement ! (par exemple mettre à sa disposition, dans chaque
point de vente, un cahier dans le quel il pourra noter ses impressions et
suggestions quand au service fait)
NAFTAL doit aller vers le client : l’informer, l’attirer. L’attitude marketing équivaut à se
mettre du point de vue du consommateur.
La compétition sur les produits « services » sera féroce, à charge pour NAFTAL de se
développer sur ce plan, les clients deviendront plus exigeants et plus avisés, il n’exprimeront
plus seulement des besoins d’utilité et d’usage mais ils chercheront à exercer leur pouvoir de
choix et de décision finale en terme de rapport qualité- prix.
F. SYSTEME D’INFORMATION
L’intégration du système d’information est indispensable à NAFTAL pour lui permettre
d’atteindre ses objectifs de coûts, de délais et de qualité, elle doit donc :
a. Mettre en oeuvre une infrastructure globale de
télécommunication pour assurer un échange d’information inter sites, donc
en premier lieu, intégrer la dimension « communication » au traitement de
l’information ;
b. Mettre en œuvre un projet ERP (Entreprise
Ressources Planning) ou PGI (Progiciel de Gestion Intégrée) pour gérer avec
une seule base de données en temps réel, toutes les fonctions de l’entreprise ;
c. Lancer le projet de la carte à puce pour
instaurer un système de paiement électronique (carte achat des produits
pétroliers et prestations qui constitue une action majeure de fidélisation du
portefeuille client revendeur et gros consommateur ;
d. Extension du réseau informatique avec
raccordement en fibre optique ;
e. La constitution de bases de données
décisionnelles et l’introduction d’outils d’analyse multidimensionnelles sont
des instruments indispensables dans un environnement concurrentiel ;
f. Mettre en place un système de gestion des
stations services et de Formation des chefs de stations GD (gestion directe);
95
G. SECURITE, ENVIRONNEMENT ET QUALITE
Pour réaliser ces objectifs en matière de sécurité, environnement et qualité, il faut une
politique d’amélioration de la qualité dont les principaux axes sont :
a. L’écoute des clients, la compréhension et l’assistance à la formulation de
leurs besoins ;
b. La mise en place des modes d’organisation adaptés à ces besoins ;
c. L’élimination des risques que pourraient encourir les clients dans le cadre des
relations avec l’entreprise en donnant la priorité aux actions de prévention
par rapport à celle de correction ;
d. La sensibilisation de chaque agent de l’entreprise sur l’importance à accorder
à la clientèle ;
e. La responsabilisation du personnel en particulier de l’encadrement en
matière de qualité ;
f. La gestion et l’amélioration de la qualité au quotidien notamment à travers la
mise en place d’indicateurs patients permettant de suivre l’évolution de
l’impact des actions initiées.
96
CONCLUSION
Nous nous sommes intéressés tout au long de ce mémoire aux méthodes d’optimisation
de la gestion des stocks, de la distribution et à la logistique. Tout ceci n’a qu’un seul but ;
celui d’assurer la pérennité de l’entreprise NAFTAL face à la concurrence domestique et à la
concurrence internationale qui s’annoncent. L’idée principale ressort de la fidélisation de la
clientèle, très exigeante, opportuniste et complexe et pour qui la dimension service devient
une priorité, voire un « must ». Le pari suppose un investissement en hommes et argent.
98
ANNEXES :
Constatations et recommandations:
99
Corrosion avancée ayant engendré
des perçages des fixations gardes fous
100
Enrobage endommagé et tube corrodé
de la Canalisation carburant
101
Boite de commande endommagée
* Confectionné par nos soins à partir du Rapport de clôture ; projet de rénovation du CDS Petit Lac ; 2007
(opération d’expertise approfondie lancée par la direction engineering et développement
Annexe 2 : La loi sur les Hydrocarbures n°05-07 du 28 avril 2005 ;
articles 5, 8, 13, 72, 78 et 79
102
Art.78. − « Les activités de transport par canalisation, de stockage et de distribution des
produits pétroliers peuvent être exercées par toute personne.
Les procédures d’obtention des autorisations requises pour la construction
des ouvrages et pour leur exploitation sont définies par voie réglementaire ».
Annexe 3 : Le Questionnaire :
Selon le questionnaire, les points essentiels de la situation sont regroupés dans le tableau
suivant :
La Qualité :
Le conditionnement :
C) Livraison :
103
A temps 14 20 64 53
En retard 3 18 13 47
Total 22 38 100 100
13% des PVA et 47% de GL signalent les retards de livraison de carburant ce qui n’est
pas désirable.
Prix
104
BIBLIOGRAPHIE
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www.supplychaincenter.com
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