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1. Définition de l'économie :
Étymologiquement, le terme économie vient de deux mots grecs dont le premier "oikois"
signifie maison et le second "nomos" signifie ordre, règle ou loi. L'économie est la science qui
étudie, analyse et schématise comment les êtres humains satisfont leurs besoins illimités face
à des ressources rares dont ils disposent.
L'économie est une science humaine car elle étudie les relations :
D'après les définitions ci-dessus, les agents économiques sont donc amenés à faire des choix.
Par exemple :
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• Le besoin de respirer est un besoin au sens courant, par contre le besoin de respirer
l'Oxygène mis en bouteille est un besoin économique : dans les hôpitaux ou dans les travaux
sous terrain : production minière par exemple.
• Le besoin de dormir est un besoin au sens courant, mais si j'ai besoin de dormir dans un
hôtel 5 étoiles là je suis devant un besoin économique : car il s'agit d'un service produit.
a) besoin économique
Les besoins non économiques n'entrâmes aucun coût dans leur satisfaction.
c) besoins de confort.
Exemple :
a) besoins individuels.
b) besoins collectifs.
• Besoins individuels : ce sont des besoins qui se caractérisent par une sensation personnelle
de manque dans la satisfaction des besoins.
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• Besoins collectifs : ce sont des besoins dont leur satisfaction est assurée par l'État.
L'apport principal de Maslow aux sciences économiques étai le fait de faire un classement
des besoins par ordre d'importance décroissante.
➢ Les besoins physiologiques : ces besoins sont décrits comme étant des besoins
primaires voire de suivre. On trouve la faim (besoin de nourriture, eau), respirer (air),
dormir (sommeil) ...
➢ Les besoins de sécurité : ce sont des besoins physiques, comme se vêtir (les
vêtements), avoir un toit ou un foyer ...
➢ Les besoins sociaux ou de reconnaissance : ce sont des besoins de l'humain de se
sentir avec ses semblables, des besoins d'échanges et de se sentir utile, comprendre
qu'il compte pour les autres.
Exemple : amour, amitié ...
➢ Le besoin d’estime : représente le besoin de ressentir des signes d'appréciations
positifs que les autres émettent vers lui, idée de ressentir que l'on a de la valeur pour
d'autres. Pour arriver à satisfaire un tel besoin, l'humain ira parfois jusqu'à faire une
grève de la faim.
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Par exemple, lorsque vous avez soif et que vous buvez un verre d'eau, vous êtes satisfait. Mais
si vous buvez encore un autre verre d'eau après que votre soif passée, vous ne ressentirez plus
le même niveau de satisfaction.
➢ Si j'ai faim, je dois consommer un repas dans un restaurant en contrepartie d'un prix :
on dit qu'on a consommé un bien.
➢ Si je veux me déplacer je dois prendre un taxi en contrepartie d'un prix : on dit qu'on
a consommé un service. => En général pour satisfaire nos besoins on doit consommer
des biens ou des services.
Un bien est un objet ou une chose matérielle qui est produite en vue d'être consommé. - Un
service est une activité ou une prestation soumise à un échange
(Ex : la prestation contre paiement), qui est intangible et qui ne donne lieu à aucun transfert
de propriété).
➢ Biens de production : sont des biens qui sont incorporés dans un processus de
production afin de produire d'autres biens ou services.
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9. Postulat de rationalité :
➢ C'est un postulat qui suppose que les individus cherchent à satisfaire leurs besoins au
mieux : on dit qu'ils sont maximisateurs. On parle d'Homo œconomicus (homme
économique en Latin) ;
➢ En même temps, ces individus cherchent à atteindre cet objectif en minimisant les
moyens dont il dispose, c'est à dire en minimisant le coût.
Ce coût représente ce à quoi on a renoncé pour satisfaire nos besoins. Le coût d'opportunité
d'une décision représente la valew· de la meilleure option à laquelle on a renoncé.
Exemple :
Si vous avez le choix entre 4 options : X, Y, Z, et W; et que vous avez choisi l'option Y. Si
l'option Y est la meilleure option des trois qui restent : alors le coût d'opportunité est la valeur
de l'option Y.
La démarche scientifique consiste donc à décrire, expliquer et prévoir les faits afin d'orienter
l'action humaine. L'économie est une science comme les autres sciences, car elle cherche à
élaborer des lois qui réagissent les phénomènes économiques. La loi permet de prévoir la
répartition de phénomènes économiques et d'effectuer des prévisions mesurables.
Pour élaborer ces lois, la science économique passe généralement par les étapes suivantes :
-Hypothèses : précisent le contexte dans lequel on travaille. Une hypothèse est une simple
supposition, appartenant au domaine du possible ou du probable que l'on peut affirmer ou nier.
- Modèles : à partir des hypothèses, une synthèse peut-être également faite sous forme de
modèle dans lequel sont postulés des liens entre plusieurs variables.
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➢ Phase de vérification de la théorie : Cette vérification peut être réalisée par l'utilisation
des séries statistiques et des modèles mathématiques ou économiques.
Si la théorie est vérifiée par les faits elle est acceptée sinon elle est rejetée.
➢ L'analyse microéconomique : une partie des sciences économiques qui est consacrée
à l'étude du comportement individuel des agents économiques (entreprise ou
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Les agents économiques désignent les personnes physiques ou morales qui participent à
l'activité économique.
L'économie est constituée de millions d'agents économiques de toute nature : ménages actifs,
ménages retraites, entreprises industrielles, entreprises commerciales ...
I - Les entreprises
Les entreprises sont des unités dont la fonction économique principale réside dans la
production de biens et de services destinés à être revendus à d'autres acteurs de la vie
économique.
2. Transformation
3. Vente de produits
II - Les ménages :
Un ménage est constitué de l'ensemble des occupants d'un même logement avec ou sans un
lien de parenté. Exemple :
➢ Une famille
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Travail + Capital = Ressources => Ménages <= Achat de biens et services = Dépenses
Ce sont des institutions ayant comme mission principale le financement de l'économie. Elles
collectent de l'épargne auprès des agents à capacité de financement, pour le redistribuer sous
forme de prêt aux agents ayant des besoins de financement.
Exemples :
➢ Banques
➢ Société de Crédit-Bail (Leasing)
➢ Bourses …
C'est un agent fictif avec lequel l'économie nationale entretien de nombreuses relations qui
peuvent être commerciales, financières, monétaires ...
Exemples :
➢ Banques étrangères,
➢ Entreprises multinationales ...
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Agents
Fonctions Ressources (+) Dépenses (-)
économiques
Achat des biens et
Ménages Consommation… Revenus/salaires
services
Institution
Financement Intérêt / épargne Salaires / Intérêts
financières
Entreprises Production Capital/Emprunt Salaires/impôts
Administrations Impôts/cotisations Infrastructures,
Redistribution
publiques sociales Prestations sociales
Reste du monde Echanges Exportations Importations
1. Les entreprises
- Transformation
- Produits finis ou semi fini
- stockage
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2. Les ménages
Travail
Achat des biens
RESSOURCES Ménages Dépenses et services
Capital
Revenus Consommations
Administration Ménages
publique
Entreprises Biens et services Impôts/ cotisations
Non marchand
5. Le reste du monde
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Exemples :
➢ Flux économiques :
➢ Flux réels : représente la circulation des biens et services dans une économie. Ils sont
mesurés par des quantités physiques (litres, tonnes, mètres ... etc.).
➢ Flux monétaires : c'est la contrepartie du flux réels. Les flux monétaires sont évalués en
valeur financière (dirhams, dollars ...)
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INTRODUCTION
La notion de marché, dans les économies industrialisées contemporaines, est devenue pour
une large majorité d’économistes la référence principale. De manière synthétique, le marché
est défini comme le lieu de la rencontre entre l’offre (en lien avec la production) et la demande
(en lien avec la consommation). A ce titre, comprendre comment fonctionne le marché ouvre
de larges perspectives aux économistes s’occupant d’économies précisément dites «
économies de marché ». Dans cette logique, « faire de l’économie » peut être assimilé – même
si ce choix théorique n’est pas partagé par tous les courants de pensée en économie, nous y
reviendrons en deuxième partie – à étudier le (ou les) marché(s). Les thèmes d’intérêt majeurs
concernent alors la formation de l’offre, de la demande, des prix ; la réalisation des échanges
; la structure des marchés ainsi que la capacité du marché à répondre à l’ensemble des besoins
exprimés par les agents économiques. Notre point de départ dans cette introduction générale
à l’économie va donc être l’exposition de la représentation traditionnelle que les économistes
dits néoclassiques font du marché puis d’énoncer les principales implications théoriques d’une
telle représentation.
Les économistes néoclassiques ne sont évidemment pas les premiers à s’être intéressés
au marché et à son fonctionnement. Dès l’apparition de l’économie en tant que discipline –
alors appelée économie politique – avec les auteurs classiques du XVIIIe siècle, le marché
comme lieu d’échange est au cœur des préoccupations des économistes. Les mécanismes de
l’échange et de la fixation des prix que les néoclassiques mettent en évidence sont en fait la
généralisation formalisée de mécanismes empiriques déjà amplement décrits par les
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économistes classiques, au premier rang desquels Adam Smith. Ce dernier se livre dans son
ouvrage clef Recherche sur la nature et les causes de la richesse des Nations (1776) à une
observation des faits qui peut se résumer ainsi : sur un marché, au sens littéral, se rencontrent
des vendeurs et des acheteurs, qui réalisent ou non des transactions, pour un prix pouvant
fluctuer. Il note que si les marchandises s’écoulent mal faute d’acquéreurs, les vendeurs auront
tendance à baisser leurs prix pour essayer d’écouler leurs produits. Inversement, si les
vendeurs constatent que leurs marchandises sont très demandées, ils vont tout de suite
comprendre qu’il est de leur intérêt d’accroître les prix. Ce double constat empirique va être
traduit en termes automatiques par les néoclassiques de la façon suivante : lorsque l’offre est
supérieure à la demande, le prix s’ajuste à la baisse ; lorsque la demande est supérieure à
l’offre, le prix s’ajuste à la hausse. La théorie néoclassique en tirera d’autres conséquences en
termes d’« équilibre économique » ; nous y reviendrons plus loin.
A. Représentation graphique
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Les préférences exprimées par les vendeurs et les acheteurs permettent de tracer les courbes
d’offre et de demande correspondant à des quantités respectivement offertes ou demandées en
fonction des prix. Concrètement, les courbes d’offre et de demande peuvent avoir la forme
d’une courbe, d’une droite ou bien être en paliers. Le point E est le point d’équilibre, celui
déterminé par l’intersection entre les courbes d’offre et de demande. Les coordonnées du point
E déterminent deux éléments cruciaux :
➢ p* : le prix à l’équilibre ;
➢ q* : la quantité à l’équilibre.
Ce point est fondamental pour la théorie économique puisque la plupart des débats économiques
se focalisent autour de cette notion d’équilibre : est-il toujours atteint ? Comment y revenir en
cas de déséquilibre ? Peut-il y avoir déséquilibre durable ? L’équilibre atteint signifie-t-il qu’il
y ait simultanément plein emploi ? Le point E constitue pour les néoclassiques la « meilleure
situation possible » pour le marché : c’est le point où l’offre est égale à la demande. Cela ne
signifie pas que tous les biens produits sont vendus. Cela signifie qu’en ce point acheteurs et
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offreurs satisfont leurs préférences. C’est également le point pour lequel le maximum de
transactions est réalisé. La démonstration est simple.
Envisageons deux cas de figure représentés sur le graphique où le prix envisagé n’est pas le
prix à l’équilibre.
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Le processus est le même et permet de déterminer O(p2) et D(p2). Cette fois-ci, c’est la
quantité offerte qui est inférieure à la quantité demandée. C’est donc l’offre qui
représente le côté court du marché et qui va contraindre l’échange. Si bien que la
quantité effectivement échangée va être O(p2), soit un niveau à nouveau inférieur à celui
établi à l’équilibre. La situation déterminée par p2 est donc inférieure à celle à
l’équilibre en termes d’échanges réalisés.
Sur le marché considéré, le point E est la meilleure situation car on ne peut espérer
échanger plus de marchandises et, comme on l’a vu en envisageant deux cas de figure
où les prix envisagés ne correspondent pas au prix à l’équilibre, si les offreurs décident
d’offrir plus qu’à l’équilibre (cas 1) ou si les demandeurs décident de demander plus
qu’à l’équilibre (cas 2), ils seront contraints par des décisions contraires respectivement
des demandeurs et des offreurs.
Au total, on peut donc dire que l’équilibre est la meilleure situation possible parce que
c’est celle pour laquelle le plus grand nombre de transactions sera réalisé, et ce au
meilleur prix. Les économistes néoclassiques, de conviction libérale, démontrent de la
sorte la supériorité du marché par rapport à tout autre mode d’allocation des ressources.
On peut par ailleurs en tirer la définition générale ci-après de la notion d’équilibre sur
un marché.
L’obtention d’un équilibre se traduit par le fait qu’aucun agent n’a intérêt à changer ses
décisions, soit parce qu’aucun agent ne peut espérer meilleure situation, soit parce que
si l’un des agents changeait ses décisions, il ne trouverait pas d’autres agents prêts à les
accepter.
Puisque ce sont elles qui déterminent conjointement l’équilibre, voyons maintenant plus
précisément les caractéristiques de la courbe d’offre puis de la courbe de demande.
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de vendre un bien sur le marché à partir du moment où le prix proposé couvre ou dépasse
les coûts de production engagés pour ce bien : au mieux le vendeur réalise un gain ; au
pire il rentre dans ses frais. La courbe d’offre est donc une fonction croissante du prix :
quand les prix augmentent, la quantité offerte augmente globalement.
Mathématiquement cela veut dire que la dérivée de la fonction d’offre est positive :
O’(p) > 0.
Le caractère croissant de la courbe se comprend de façon intuitive :
➢ Si le prix augmente, les vendeurs / producteurs sont incités à fournir le maximum de
marchandises sur le marché ; de nouveaux producteurs dont les coûts de production
étaient jusqu’alors trop élevés vont également entrer sur le marché maintenant que le
niveau des prix rend leur production rentable.
➢ Si le prix diminue, il y aura diminution du nombre d’offreurs : le marché devient moins
attractif et les offreurs dont les coûts de production sont devenus supérieurs à p se
retirent du marché.
Si les quantités offertes croissent toujours avec le prix, le rapport entre les deux
augmentations n’est pas forcément toujours le même selon le marché pris en considération.
En d’autres termes, les quantités varient plus ou moins fortement en réaction à une variation
du prix. D’un point de vue graphique, cela se traduit par le fait que la pente de la courbe
d’offre va être plus ou moins forte. En termes économiques, cela renvoie à la notion
d’élasticité, plus précisément, ici, d’élasticité prix de l’offre.
➢ Pour des produits difficiles à stocker (ex. les fruits et légumes) et/ou dont le transport est
difficile, on aura une élasticité prix faible ou nulle : même si les prix baissent et que le
marché devient moins attractif pour les vendeurs, ces derniers ont tout de même intérêt
à vendre leurs marchandises pour ne pas risquer de les perdre ; ils ne réagiront donc pas
ou peu à une baisse des prix.
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➢ Pour des produits dont la production est facilement ajustable à la hausse ou à la baisse,
l’élasticité prix de l’offre sera forte : les offreurs pourront, grâce à un outil de production
flexible, réagir rapidement à toute variation de prix, notamment en offrant plus de biens
dès lors que les prix augmentent.
Jusqu’ici nous nous sommes intéressés à l’élasticité prix de l’offre. En réalité, la notion
d’élasticité est beaucoup plus large et, pour généraliser, on peut dire qu’une élasticité mesure
l’importance de la variation d’une donnée en réaction à la variation d’une autre donnée. Il est
donc très important de préciser les variables prises en considération. A titre d’exemples on peut
parler d’élasticité prix de la demande, d’élasticité revenu de la consommation, etc. Dans le nom
que l’on donne à l’élasticité, on nomme d’abord la donnée qui varie en premier puis celle dont
on étudie la réaction. Ainsi l’élasticité revenu de la consommation signifie que l’on étudie la
variation de la consommation induite par une faible variation, à la hausse ou à la baisse, du
revenu. L’élasticité x de y correspond à la variation de y par rapport à x.
Mathématiquement, l’élasticité se calcule à partir des dérivées dans la mesure où il s’agit d’un
rapport entre deux variations liées : la variation de la fonction considérée (ici l’offre) et la
variation du paramètre (ici le prix) à l’origine de la variation de la fonction. On peut noter cela
ainsi :
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Sur chacun des schémas nous avons représenté graphiquement l’augmentation de la quantité
offerte pour une petite variation initiale du prix. Dans le premier cas, la variation est importante
: l’élasticité est donc forte (on retrouve les caractéristiques énoncées ci-avant : la pente est bien
faible et la droite proche de l’horizontale). Dans le deuxième cas, la variation est plus réduite :
l’élasticité est faible et la pente forte.
Lorsque la courbe d’offre prend réellement la forme d’une courbe, et non d’une droite,
l’élasticité calculée n’est pas la même aux différents points de la courbe. Elle peut donc varier
et devenir plus ou moins forte selon que l’on se déplace sur la courbe.
Dernier élément à bien garder à l’esprit, la courbe d’offre est totalement indépendante de la
courbe de demande et vice versa. Chacune des deux courbes se construit séparément et la forme
de l’une n’influence pas la forme de l’autre. Lorsque les vendeurs formulent leurs souhaits en
termes de prix de vente acceptables, ils ne se préoccupent pas de la demande qui leur sera ou
non adressée sur le marché et ne tiennent compte que de leurs coûts de production. Ainsi un
changement de la courbe de demande n’affecte pas la courbe d’offre ; il ne fera que déplacer le
point d’équilibre, pas la courbe d’offre.
Une courbe de demande individuelle est constituée par l’ensemble des points associant la
quantité de marchandises demandée par un acheteur / consommateur pour un prix donné.
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Une courbe de demande globale est constituée par l’ensemble des points associant la quantité
totale de marchandises demandée par l’ensemble des acheteurs / consommateurs pour un prix
donné.
Une courbe de demande est une fonction que l’on peut rendre plus ou moins complexe selon le
nombre et la nature des paramètres que l’on va prendre en considération pour sa construction.
Par exemple, la quantité de marchandises demandée par un individu peut dépendre des facteurs
suivants (la liste est loin d’être exhaustive) :
➢ Le prix du bien ;
➢ Le niveau des revenus dont la personne dispose ;
➢ Les goûts de cette personne, lesquels transparaissent en termes microéconomiques sous
l’appellation d’utilité ;
➢ L’existence de produits de substitution et leur niveau de prix.
Ceci appelle deux définitions, celle des biens de substitution et celle de l’utilité,
fondamentale en microéconomie.
Un bien de substitution est un bien qui peut en remplacer un autre dans le panier de
consommation des ménages.
L’existence de biens de substitution fait varier la quantité demandée dès lors qu’il existe
une différence de prix entre les deux biens. Dans ce cas, pour un niveau d’utilité (donc de
satisfaction) identique, l’acheteur va rationnellement demander celui des biens substituables
qui coûte le moins cher.
CAS PRATIQUE
1) Complétez le texte avec les mots et expressions suivantes : offre (x2), quantité (x2),
demande (x2), prix (x2), accroître, baisser, échange, acquérir, vendre, faibles, élevé
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➢ C’est-à-dire que les quantités demandées sont égales aux quantités offertes et que le
prix demandé est égal au prix offert.
➢ On met une * pour dire que c’est le niveau d’équilibre
1) Égaliser les quantités de la demande avec les quantités de l’offre pour trouver les
quantités d’équilibre q*, puis substituer q* dans l’équation de la demande ou dans
l’équation de l’offre pour trouver le prix d’équilibre p*.
2) Égaliser le prix de la demande avec le prix de l’offre pour trouver le prix d’équilibre p*,
puis substituer p* dans l’équation de la demande ou dans l’équation de l’offre pour
trouver les quantités d’équilibre q*.
3) Substituer une variable soit p ou q dans l’autre équation et isoler la variable restante,
puis ensuite substituer la solution dans une des équations.
On a le graphique suivant…
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Par la méthode 1
p d = po
70 - 2q = 10 + 4q
70 - 10 = 4q+2q
60= 6q
Donc,
Maintenant que l’on a les quantités d’équilibre q*, on cherche le prix d’équilibre p*.
Pour se faire on substitue q* dans l’offre ou dans la demande afin trouver le prix d’équilibre,
choisissons l’offre :
p = 10 + 4q
p = 10 + 4(10)
p* =50
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L ’élasticité-prix de la demande
Déf. : mesure de la sensibilité de la quantité demandée d’un bien aux variations du prix de
ce bien
Exemple de calcul
➢ Qd = 1000 - 50P
➢ Calculons Ep si le prix passe de 4F à 5F
P0 = 4F ⇒ Q0 = 800
P1 = 5F ⇒ Q1 = 750
Interprétation
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Calculons Ep
si le prix passe de 4F à 5F
➢ P0 = 4F ⇒ Q0 = 800
➢ P1 = 5F ⇒ Q1 = 750
Classification des Ep
➢ Parfaitement inélastique Ep = 0
➢ Inélastique 0 < Ep <1
➢ Élasticité unitaire Ep = 1
➢ Élastique 1< Ep < ∞
➢ Parfaitement élastique Ep = ∞
Déf. : mesure de la sensibilité de la quantité demandée d’un bien aux variations du prix d’un
autre bien
Exemple de calcul
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Exemple de calcul
Supposons que R affecte Qx de la façon suivante :
R0 = 20 000F ⇒ Q0 = 100
R1 = 22 000F ⇒ Q1 = 105
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3. L’élasticité-prix de l’offre
Déf. : mesure de la sensibilité de la quantité offerte d’un bien aux variations du prix de ce bien
Exemple de calcul
Qo = 100P – 500
Calculons Ep si le prix passe de 10 à 11F
P0 = 10F ⇒ Q0 = 500
P1 = 11F ⇒ Q1 = 600
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L’Ep en un point
Qo = 100P - 500
Calculons Ep à un prix de 11F
P = 11F ⇒ Q = 600
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ECONOMIE GENERALE
Définitions
Volonté de payer : montant maximum qu’un acheteur est disposé à débourser afin d’obtenir
un bien
Surplus du consommateur : différence entre la volonté de payer d’un acheteur et le prix
réellement payé pour le bien
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ECONOMIE GENERALE
La comptabilité nationale permet de mesurer l’activité économique d’un pays (la france) au
cours d’une année. On va pouvoir obtenir des agrégats économiques qui permettrons
d’analyser, de prévoir l’économie.
Introduction :
1) Historique
C’est la période de l’entre deux guerres qui est importante puisqu’elle a vu naitre la crise
économique de 29, les chamboulements politiques, et face à tout cela, les Etats se sont rendus
compte qu’ils avaient besoin d’intervenir pour pallier aux effets de la crise économique
(développement de la pensée keynesienne (interventionnisme)). Et ils se sont heurtés a un
manque cruel de statistique économique, et donc ont commencé a réfléchir à faire des
schémas de comptabilité nationale (ça s’est traduit par des micro essais dans plusieurs pays de
l’Europe).
Chacun au début faisait un peu sa mesure dans son coin, avec certaines règles, d’une certaine
façon. Mais d’avoir un système unifié de compte nationaux, ça permet d’avoir des définitions
qui soient les mêmes pour tous.
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ECONOMIE GENERALE
3) Le circuit économique
LA comptabilité nationale repose sur l’idée d’un circuit économique. On a dans une nation
différents agents qui inter agissent.
• Au pole banques : F = S
• Au pole ménages : C + S = Y
On mélange deux types de circuits, un circuit monétaire (l’argent) et un circuit réel (les biens),
mais on va mesurer l’économie en fonction du circuit monétaire.
Par ailleurs on ne s’intéressera pas au marché en général, mais en terme de branche, en terme
de produit. (Pas le marché de l’automobile, mais le producteur de l’automobile)
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ECONOMIE GENERALE
4) La comptabilité nationale
4.1 Conventions :
En économie il y a une différence fondamentale entre les variables de flux qui ont une
dimension temporelle (on pourrait les regarder évoluer dans le temps) et les variables de stock
qui n’ont pas cette variable temporelle. La comptabilité nationale c’est une comptabilité de
flux (sur une année).
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ECONOMIE GENERALE
Le circuit est équilibré aux trois pôles (somme des flux entrants = somme des flux sortants.
Les trois pôles Production Revenu et Dépenses sont les 3 grands pôles qui permettent de
comprendre l’économie nationale. SI les dépenses sont différentes des revenus. 2 cas :
• Dépenses < revenus : Les agents ont des capacités de financement ce qui leur permettent
d’augmenter leurs créances, par exemple en prêtant.
• Dépenses > revenus : Les agents ont des besoins de financement, empruntent
A ces 5 secteurs on ajoutera le reste du monde pour équilibrer le système (comme il y a des
relations avec le reste du monde).
• Les opérations sur les produits : C’est la production de biens et services et les emplois de ces
différentes production (consommation, investissement, exportations) On représentera toute
l’utilisation de la production avec les tableaux entrées sorties (TES). Le système de
production est un ensemble de branches. Les branches sont des ensembles d’unités qui
produisent le même produit.
• Les opérations financières : C’est la variable d’ajustement, qui vont permettre aux agents
économiques qui ont un besoin de financement d’emprunter, et aux agents qui ont une
capacité de financement de prêter.
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ECONOMIE GENERALE
Exercices :
• I : les investissements
• W : Les salaires
• ∏ : profit
• S : L’épargne
• F : Le besoin de financement
2. Définir le revenu global et l’exprimer à l’aide des flux précédents de deux façon distinctes :
Y = W + ∏.
• Au pôle de ménage : Y = W + ∏ = C + S
Sachant que la consommation des ménages représente 3/4 de leur revenu global, que les
revenus salariaux sont 4 fois plus élevés que les revenus du patrimoine, que le revenu
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ECONOMIE GENERALE
distribué par les entreprises dépasse de 50% les dépenses interentreprises, que l’épargne nette
constitués par les ménages s’élève à 30 et que I = F, calculez la valeur de tous les flux du
circuit.
Banques : S = 30 = F et comme I = F = 30
Exercice 2 :
• production (Y ) : 7000 dont biens d’équipement (I) destinés aux entreprises : 1400
• les ménages (M) épargnent 20% des revenus perçus auprès des banques (B) ; cette épargne
(S) est entièrement utilisée pour financer l’investissement des entreprises (I) ;
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ECONOMIE GENERALE
• les administrations (A) prélèvent des impôts et taxes (T) sur les ménages et achètent aux
entreprises (E) pour un montant identique (G).
2. Vérifiez pour chaque pôle (E, M, B, A) l’égalité des flux entrants et sortants. Ménages : On
doit avoir C+I+S = Y 4300 + 1300 + 1400 = 7000 (c’est juste, vérifié) Entreprises : Y + I =
C + I + G + F 7000 + 1400 = 4300 + 1300 + 1400 + 1400 (c’est juste, vérifié)
3.Le circuit est-il modifié si le montant de salaires est égal à 2000 à niveau de production
inchangé ? Comment interpréter la nouvelle répartition des revenus ?
Ce qu’on nous dit ici c’est que Y = 7000, par contre W = 2000 (baisse de salaire). Ca va
impliquer quoi en terme de distribution des revenus : SI Y est inchangé : Y = W + ∏ ∏ =
5000
5. L’État décide de diminuer les impôts et taxes sur les ménages de 100 tout en
maintenant le niveau des dépenses publiques (les administrations consomment
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toujours 1300 mais ne prélèvent que 1200 sur les revenus des ménages ; par
conséquent, il apparaît un déficit budgétaire _D).
En admettant que les ménages affectent intégralement cette diminution d’impôts à leur
consommation et que les entreprises n’augmentent pas leur niveau de production mais
diminuent leurs stocks (S), évaluer la nouvelle valeur des flux et écrivez l’égalité des
ressources et des emplois à chaque pôle.
Et les entreprises n’augmentent pas leur niveau de production mais diminuent leurs stocks :
Donc Y ne change pas Y = 7000
∆D (D pour déficit) = 100 et ∆S = -100 (la consommation augmente de 100 donc elles doivent
puiser dans leur stocks pour répondre à cette consommation augmentée). On voit apparaitre
donc une variation de stocks pour régler le problème de la production, et on s’aperçoit qu’il va
falloir rajouter sur le circuit une variation de stock.
M MOULIOM 38