Ture

PROJET DE CREATION D’UNE ENTREPRISE DE PRODUCTION ET DE
COMMERCIALISATION DES PRODUITS AGRICOL BIO CAS DE : LABIOCAM

SARL
RÉDIGÉ ET PRÉSENTÉ PAR : SOH TENE ROMARIC ET MABIE

1
WAFO LUCRESSE
COMMERCIALISATION DES PRODUITS AGRICOL BIO CAS DE : LABIOCAM SARL
DEDICACE
NOS PARENTS
RÉDIGÉ ET PRÉSENTÉ PAR : SOH TENE ROMARIC ET MABIE

1
WAFO LUCRESSE
REMERCIEMENTS
La réalisation de ce projet tutoré est le fruit d’un travail intense qui a nécessité
l’assistance et le soutien de plusieurs personnes. Il serait injuste de le commencer sans
toutefois manifester notre reconnaissance et adresser nos sincères remerciements a :
 M. xwxx encadreur académique pour le soutien qu’il a apporté dans la

réalisation de ce projet;
 M. FOYET Ignace : promoteur de notre institut d’avoir mis à notre

disposition un si beau cadre d’épanouissement global de notre être;
 Le corps enseignant de l’IUEs/INSAM pour la qualité de leur enseignement;
 Nos parents pour leur soutien inconditionnel;

 Nos frères et sœurs pour leur conseil;
 Nos amis et connaissances pour leur conseil;

 Tous les membres des bureaux administratifs, d’entreprises déjà existantes
qui ont bien voulu nous donner des informations nécessaires à la réalisation
de notre projet;
 Sans oublier tous ceux qui de près ou de loin nous ont apporté leur assistance
et dont les noms ne figurent pas sur cette liste.
RÉDIGÉ ET PRÉSENTÉ PAR : SOH TENE ROMARIC ET MABIE WAFO LUCRESSE

AVANT PROPOS
Le projet tutoré est un des outils recommande par le ministère de l’enseignement

supérieur, pour professionnaliser notre formation. Celui-ci devant être une mission
opérationnelle ayant pour support une problématique d’entreprise bref pratique. Cet
exercice qui devrait être réalisé par un groupe d’étudiants. C’est ainsi qu’au cours de
notre année en licence professionnelle en Gestion de Logistique et transport a
l’IUEs/INSAM, sous la tutelle de l’université de Dschang, nous devions réaliser un projet
lequel devrait être soumis l’appréciation d’un jury et permettre ainsi aux étudiants après
leurs formations de pouvoir s’auto employer.
Notre groupe était constitué de trois personnes issues de deux formations

différentes :
 SOH TENE ROMARIC
 MABIE WAFO LUCRESSE ORNELLA
 NDE TAKAMTE TENESSOH GUY « ingénieur agronome »
Disposant de toutes les compétences nécessaires afin de mener à bien ce projet, nous avons
donc choisi la création d’une entreprise Agricole.

LISTE DES TABLEAUX

RESUME
Dans le cadre de la formation professionnelle et de l’obtention de la licence

professionnelle, les étudiants sont amenés à rédiger un projet tutoré sous la supervision de leur
encadreur académique. Ce projet vient répondre à un besoin réel présent de l’environnement
économique du pays. Au cours de la réalisation de nos travaux de recherches, nous avons
remarqué un besoin insatisfait en thème « DE PRODUITS AGRICOL BIO. » D’où notre
l’idée DE PROJET « DE CREATION D’UNE ENTREPRISE DE PRODUCTION ET DE
COMMERCIALISATION DES PRODUITS AGRICOL BIO ». Pouvant combler ce
besoin. C’est de la que nous est venu l’idée de création d’une PME Agricole dénommé
« LABIOCAM SARL » Ceci dans le but de pallier à ce besoin et surtout d’innover ce secteur
d’activité. Dans le but d’apporter notre modeste contribution à l’économie camerounaise,
nous venons apporter des propositions pour valoriser ce métier, leur donner une
orientation différente. Ce projet consistera à faire des placements auprès des familles
éprouvant l’un des besoins cites plus haut. Les différentes études menées montrent la
place visée, la mise en œuvre de la structure et surtout la rentabilité d’un tel projet.


ABSTRAT

INTRODUCTION GENERALE
La peur des OGM, des pesticides, de la vache folle et d’autres maladies de la

civilisation à fait progresser considérablement l’idée d’une agriculture respectant l’écologie
de l’environnement. La notion d’agriculture biologique peut se voir comme une pratique qui
évite ou exclus totalement l’utilisation d’engrais chimique et de pesticides. Dès lors, il est
important de se poser la question de savoir où cultiver ? Parce qu’un sol qui avait reçu les
intrants chimiques doit rester en jachère avant utilisation. En effet, à la problématique de
savoir si l’on peut manger bio avec la multiplicité des produits chimiques concernant le
développement rapide des produits alimentaires dans la région de l’Ouest, nous avons
répondu efficacement avec le ¨PROJET DE CREATION D’UNE ENTREPRISE DE
PRODUCTION ET DE COMMERCIALISATION DES PRODUITS AGRICOL BIO
CAS DE : LABIOCAM SARL.¨ C’est dans l’optique de résoudre ce problème que nous
avons subdivisé notre travail en deux grandes parties comprenant chacune deux chapitres ; le
premier chapitre porte sur la présentation générale du projet et l’intérêt du projet, le second
sur l’étude de l’environnement du projet, le troisième sur l’étude du marché et le quatrième
sur l’étude financier du projet.

PREMIERE PARTIE : PRESENTATION GENERALE ET ETUDE DE

L’ENVIRONNEMENT DU PROJET
Le projet étant la réalisation d’un produit ou d’un nouveau service, dans cette partie, il
sera question pour nous de présenter dans un premier temps l’idée de notre projet d’entreprise
et dans un second temps montré l’intérêt du projet

CHAPITRE I : PRESENTATION GENERALE DU PROJET
Chaque projet part d’une idée soit d’un vécu quotidien, soit de notre vie
professionnelle ou alors des manquements observés dans notre environnement d’où notre
importance d’implanter notre idée de création d’entreprise qui va nous aider à résoudre le
problème constaté ; il sera donc question pour nous dans ce chapitre, de présenter notre projet
socio-économique et personnel.
SECTION I : PRESENTATION DE L’IDEE DU PROJET
I. Equipe créatrice.
L’équipe initiatrice du projet est constituée de :
 SOH TENE Romaric : étudiant en troisième année Management des Opérations du

Commerce International (MOCI).
 MABIE WAFO Lucresse Ornella : étudiante en troisième année Management des
Opérations du Commerce International (MOCI).
Etant actuellement deux professionnelles, notre collaboration en sera favorisée et constituera

l’un de nos points forts dans la réalisation de ce projet.
II. Description de l’activité.

1. Justification du choix du projet.
L’agriculture biologique est encore un secteur tout nouveau au Cameroun et plus

précisément dans la région de l’Ouest du fait que la majorité utilise les produits chimiques
pour vite faire pousser leurs cultures. Mais après constat, nous voyons que ces produits-là ne
mettent pas long dû à leur putréfaction et également nous constatons que ces produits-là sont
nocifs pour notre santé et nous cause de nombreuses maladies à l’instar des intoxications, du

cancer et peut même entrainer notre mort. Raison pour laquelle nous avons opté pour
l’agriculture biologique parce qu’elle permet de nous maintenir en bonne santé voir
« augmenter notre espérance de vie sur terre » et aussi parce que ces produits ne se
décompose pas facilement et possèdent cependant une durée de vie assez longue ; ce type de
culture respecte l’environnement, la santé du consommateur et du producteur.
2. Portrait de LABIOCAM.
La fiche juridique de LABIOCAM se compose comme suit.
Forme juridique SARL

Raison sociale LABIOCAM
Durée de vie 99 ans
Capital social 5 000 000
PROJET DE CREATION D’UNE
Objet ENTREPRISE DE PRODUCTION ET DE
COMMERCIALISATION DES PRODUITS
AGRICOL BIO
Effectifs 06
Associés 03
Siège social Bafoussam
Source : par nos soins.
3. Justification du choix de la forme juridique.
On entend par forme juridique le cadre qui permet à l’entreprise de voir le jour en toute
légalité. En effet, la SARL protège le patrimoine personnel des associés, la responsabilité est
proportionnelle au montant des apports et les gérants sont quant à eux responsables de leurs
fautes de gestion tant pénal que civil. Le régime fiscal par défaut est celui de l’Impôt sur les
sociétés (IS) avec pour possibilité d’opter pour l’impôt sur le revenu (IR) sous certaines
conditions. Cependant, la création d’une entreprise agricole est une activité commerciale de
moyenne importance, les associés sont unis par des liens personnels.

SECTION 2: PRINCIPAUX ATOUTS ET INCERTITUDES LIES AU

PROJET.
I. Principaux atouts.
Il y’a de nombreux avantages pour l’agriculture biologique. En effet, comme cette agriculture
n’utilise pas de produits phytosanitaires, ni de pesticides et insecticides, qui ont pour finalité
de réduire la population de parasites et qui peuvent entrainer certaines effets néfastes sur la
santé ou l’environnement, on obtient donc des plantes saines.
L’agriculture biologique c’est aussi la protection des sols et de l’environnement. Les légumes
issus de l’agriculture biologique contiennent d’avantages des minéraux et des
micronutriments qui sont essentiels pour notre organisme, en comparaisons aux légumes
cultivés en agriculture conventionnelle. Par ailleurs, les aliments de l’agriculture biologique
exercent une influence positive sur le développement des tissus et aide le corps à se réparer de
lui-même. De plus, les aliments biologiques ne causent pas autant d’allergies que les produits
de l’agriculture conventionnelle.
II. Incertitudes.
Les produits de l’agriculture biologique sont plus couteux car c’est une culture qui exige
plus de mains d’œuvre, de travail et de soin.
La conversion à l’agriculture biologique est un procédé qui dure trois (5) ans.
Risque de vol et de perte d’une quantité de culture dévirée par les rongeurs.

CHAPITRE II : ETUDE DE L’ENVIRONNEMENT DU PROJET
Avant de se lancer dans une activité, il est toujours important d’étudier son
environnement au risque d’avoir des surprises désagréables afin de mieux exploiter les
opportunités qui s’offrent à nous. Dans cette section, nous allons étudier le micro
environnement et la macro environnement.
SECTION I : LE MICRO ENVIRONNEMENT
Elle représente l’environnement le plus proche de l’entreprise dont il est important

pour d’étudier ici les clients, les fournisseurs, la concurrence et les produits de substituts.
I. LES CLIENTS
Un client désigne toute personne physique ou morale susceptible ou non d’acquérir un

bien ou service proposé par une entité autre que lui. Dans ce cas d’espèce, chaque entreprisse
doit identifier sa cible afin de faciliter la commercialisation de ses produits. Dans notre cas,
nos produits visent les clients de toute catégorie à savoir :
 Les supers marchés ;

 Les superettes ;
 Les restaurants ;
 Les buyamsalam ;
 Les ménages ;
II. LES FOURNISEURS

Désignent les personnes ou établissements qui fournissent les matériaux nécessaires à

la production des légumes bio. Et parmi nos fournisseurs, nous avons :
 Les fournisseurs des tracteurs agricoles ;

 Les fournisseurs de semences bios ;
 Fournisseurs d’équipements pour les agronomes ;
 Fournisseurs des véhicules de transport ;
 Fournisseurs des matériels de bureau ;
III. LES CONCURRENTS
La concurrence est un ensemble d’acteur proposant les produits ou services répondant

au même besoin que celui auquel cherche à répondre l’entreprise par le biais de son offre
commerciale. Notre but étant de réduire la dépendance de notre pays aux produits importés, à
la vie chère et à consommer les produits locaux bio ; nous avons ainsi identifié les concurrents
direct à notre secteur d’activité à savoir :
 BIOBALA association spécialisé dans la production et commercialisation des produits

agricole écologique ;
 ONG GADD projet de développement, de formations de la chaine des valeurs de
l’agriculture biologique ;
 FONDS ACP INOVATON PDTIE spécialisée dans l’agriculture bio au Cameroun ;
IV. LES SUBSTITUTS
Les produits de substituts sont des produits pouvant en remplacer d’autres en

répondant aux même besoins dans notre marché nous avons détecté plusieurs à savoir :
 La racine de manioc ;
 Le maïs ;
 Les pommes de terre ;
 La racine de patate ;

Ayant fait le tour du micro environnement de notre entreprise, il est aussi important
d’analyser le macro environnement pour détecter ce qui peut être une menace ou une faiblesse
à notre entreprise.
SECTION 2 : LE MACRO ENVIRONNEMENT
Le macro environnement désigne l’environnement général au sein du quel évolue

l’entreprise. Il s’agit des caractéristiques générales de l’économie, et de la société qui peuvent
influencer l’entreprise. Ici nous allons parler de l’environnement social, politique, légal et
économique.
I. L’ENVIRONNEMENT SOCIAL
Il détermine le niveau et le mode de vie de clients ciblés. Notre étude nous a permis de
cibler une catégorie de clients à qui nos produits peuvent facilement être captivés ainsi nous
avons :
 Les supers marchés ;

 Les superettes ;
 Les restaurants ;
 Les buyamsalam ;
 Les ménages ;
II. L’ENVIRONNEMENT POLITICO-LEGAL
Evaluer l’environnement politique et légal d’une entreprise est très important ceci
permet de connaître les différentes barrières inhérentes à son activité et émanant de L’ETAT.

Avant d’ouvrir notre entreprise, nous avons des dispositions sur le plan juridique afin d’être
en phase avec les autorités à savoir :
1. CADRE FISCAL
Il s’agit de rédiger un contrat de bail, du statut du notaire, des procédures de recrutements

du personnel, de l’enregistrement au RCCM. Le tableau ci-dessous retrace tous ces étapes :
ACTION AMENER PERSONNES A CONTACTER COUT DE L’OPERATIOBN

Rédaction des statuts Agence 25 000
Enregistrement au RCCM Greffe du TGI de Bafoussam 50 000
Rédaction du contrat de bail Cabinet d’avocat 25 000
Abonnement et installation CDE, ENEO 250 000
CDE et ENEO
Recrutement du personnel Agence 25 000
Appareil de bureau YATCH CENTER 140 000
TOTAL 640 000
2. IMMATRICULATION AU RCCM
 Lieu ; greffe du TGI de Bafoussam
 Délai ; 10 jours
 Pièces à fournir :
 Une demande timbrée d’immatriculation ;
 La raison sociale ou dénonciation sociale ;
 Le sigle ou l’enseigne de l’entreprise ;

 L’adresse du siège sociale ;

 Toute autre indication prévue par une disposition légale
particulière ;
3. IMMATRICULATION FISCALE OU CARTE DE CONTRIBUABLE

 Lieu ; centre des impôts de Bafoussam
 Délai ; à l’immédiat
 Une demande adressée au chef du centre des impôts ;
 Registre du commerce
 Attestation et plan de localisation de la structure ;
 Reçu du paiement des frais et timbres ;
4. CNPS, inspection du travail, autorisation scientifique
Cette étape est faite dès lors ou on embauche un employé ;
 Lieu : Bafoussam ;
 Délai : immédiatement ;
 Contrat de bail pour les employeurs en location
 Registre du commerce
 Remplir la demande d’immatriculation à la CNPS
 Statut
 Liste du personnel
5. DECLATION A L’INSPECTION DU TRAVAIL
 Lieu : ministère du travail et de la sécurité sociale délégation de l’OUEST
 Délai : immédiatement
 Lettre de déclaration
6. LA PATENTE

C’est un impôt direct annuel auquel sont soumis les commerciaux.
 Demande adressée au chef du centre des impôts ;

 Photocopies du registre de commerce ;
 Photocopie de la carte de contribuable ;
 Plan de localisation ;
 Photocopie de la CNI ;
 Photocopie de la demande d’immatriculation CNPS ;
 Photocopie du contrat de bail ;
 Photocopie du paiement des taxes financières ;
III. L’ENVIRONNEMENT ECONOMIQUE DE L’ENTREPRISE
Il s’agit ici de tous les facteurs économiques externes qui influencent les habitudes d’achats
des consommateurs et des entreprises qui ont une incidence sur le rendement de l’entreprise.
Dans notre cas d’espèce, nous avons détecté les facteurs macro (grande échelle) « le chômage,
le revenu, l’inflation, le taux d’intérêt, le taux d’imposition, taux d’épargne, le niveau de
confiance des consommateurs… » Et le micro (petite échelle) « la taille du marché disponible,
la concurrence, la disponibilité et la fiabilité des fournisseurs, la demande pour les produits et
services de l’entreprise, le mode de distribution des produits de l’entreprise aux clients… »
1. COMPETENCES NECESSAIRES ET ACTIFS.
A. COMPETENCES NECESSAIRES.
 Faisabilité technique.

Cette étape concerne la production de nos cultures. Pour ce qui est de la production, nous
avons opté pour la culture des légumes, tomates et carottes parce que ces aliments sont les
plus consommés par la population et plus précisément par les malades. Dès lors, nous allons
produire nos propres plants pour être sûr qu’ils sont bios et que l’on n’a pas usé des engrais
pour les faire pousser. Ensuite, nous allons les planter dans les règles de l’art et sur un sol bien
labouré et s’assurer de l’évolution de ses plants jusqu’aux fruits (phase finale).
 Faisabilité organisationnelle.
Ici, nous présenterons toute l’équipe nécessaire à la bonne marche du projet.
Gérant
Associé 1 Associé 2
Cultivateur 1 Cultivateur 2 Cultivateur 3

2. Rôle du personnel de l’entreprise.

 Gérant : la direction de toute entreprise revêt d’une importance énorme. C’est le gérant
qui décide des choix stratégiques d’une entreprise ; il détermine les objectifs de
l’entreprise et met en œuvre les moyens visant à les atteindre. Notre structure impose
un style de management participatif tirant sa force de la synergie de l’équipe. Ce poste
va donc être occupé par une personne désignée par les associés.
 Associés : le rôle majeur de l’associé réside dans le financement de l’entreprise. Ce
financement se concrétise par : les apports en numéraire, en nature et en numéraire.
En contrepartie du financement effectué, l’associé participe à la perception des
dividendes. En cas de perte, la responsabilité de l’associé est dans la majorité des cas
limité au montant de ses apports.
 Cultivateurs : professionnel qui a en charge la réalisation des travaux essentiels à la
production au sein d’une exploitation (superficie variable).
En ce qui concerne les salaires, ils ne pourraient être inférieur au salaire interprofessionnel
garanti (SMIG : 36 270 FCFA). C’est ainsi que nous prévoyons la grille salariale suivante :
Profil Nombre Salaire unitaire Salaire total / Salaire / an

(FCFA) mois (FCFA) (FCFA)
Gérant 1 80 000 80 000 960 000
Associés 3 80 000 240 000 2 880 000
Cultivateurs 3 50 000 150 000 1 800 000
Total 7 210 000 390 000 4 680 000
B. ACTIFS
1. Actifs matériels.
1.1 Aménagement.
Pour la bonne marche de notre projet, nous aurons besoin d’aménager :
 Une parcelle de terrain de 3 hectares global : cette parcelle nous permettra de planter
nos cultures.

 Un local : il servira de lieu d’écoulement de nos produits sur le marché.

1.2 Localisation.
La localisation peut souvent constituer un facteur clé de succès et les locaux

facilement accessibles sont un atout véritable pour une entreprise. Ainsi, nous solliciterons
implanté notre structure au marché C de Bafoussam plus précisément à la descente de l’EEC
du plateau. C’est un lieu stratégique vue le fait que la population sais déjà que l’on vend les
légumes, tomates et carottes dans ce secteur et dès lors, la communication serai plus aisée.
1.3 Equipements.
Esquisse du bilan d’ouverture
Couts d’acquisition du site d’exploitation :
Loyer du local = 360 000 FCFA
Loyer du terrain = 1 500 000 FCFA
Estimation du matériel.
Désignation Quantité Prix unitaire Prix total

Terrain
Tracteur 01 1 500 000 1 500 000
Combinaisons 05 10 000 50 000
Plantoirs 05 500 2 500
Piquets et bambous 2000 100 200 000
Sachet pour plants 6000 25 150 000
Machettes 05 1000 5 000
Cageots et sacs 1000 250 250 000
Arrosoirs 06 3500 21 000
Semences / / 60 000
Gants 10 1500 15 000
Total terrain / / 2 253 500

Local
Tables 03 20 60 000
Ordinateur 01 150 000 150 000
Chaises 06 5 000 30 000
Registres 03 2 000 6 000
Téléphones 02 10 000 20 000
Etagères 03 30 000 90 000
Total local / / 346 000
Transport
Location véhicule 01 80 000 80 000
Frais de transport 10 déplacements 5 000 50 000
Total transport / / 130 000
Grand total / / 2 729 500
2. Actifs financiers.
 Chiffre d’Affaire prévisionnel sur 3 ans.
DESIGNATI ANNEE 1 ANNEE 2 ANNEE 3

ON
CO
DE
QTE PU MT QTE PU MT QTE PU MT
001

CAGEOT DE 300 8000 240000 400 10000 4000000 420 11000 4620000
TOMATES
SAC DE
CAROTTES 300 25000 7500 000 400 30000 12000 450 35000 15750000
002
000
003 TETES DE 800 450 360000 1000 500 500000 1100 600 660000
LEGUMES
TO 8100000 16500000 21030000

TA
L
Au regard des études menées dans cette présente partie et suivant l’application d’outils
d’appréciation et de fiabilité, nous pouvons affirmer que les objectifs susmentionnés seront à
long terme atteints. Le LABIOCAM après avoir ainsi faire une présentation générale et une
étude de l’environnement du projet, prépare donc d’assaut l’étude technique et financière du
projet.

DEUXIEME PARTIE : ETUDE TECHNIQUE ET

FINANCEMENT DU PROJET
L’étude de la faisabilité est un outil qui permet d’évaluer un changement proposé tel
que l’élaboration d’un nouveau secteur de produit bio, la modification d’une stratégie de
commercialisation et la création d’entreprise. Il est donc important pour nous de présenter une
étude complète et compréhensible de la faisabilité du projet ; en montrant des axes si après :
l’étude du marché, l’étude financière l’étude technique et l’analyse des risques.
CHAPITRE III: ETUDE DU MARCHE
La mise sur pieds d’un projet nécessite une analyse minutieuse d’un certain nombre
d’éléments permettant ainsi d’avoir une connaissance du marché avant de s’y lancer et de
pouvoir faire face à une quelconque ambigüité que l’on pourrait rencontrer. C’est dans cette
optique que nous présentons les éléments ci-après :

SECTION 1 : ANALYSE MARKETING.
I. Etude marketing.
1. Le produit
1.1. Mode de commercialisation.
La mode de commercialisation est le canal que doit utiliser un producteur pour écouler
son produit sur le marché. Nous avons donc :
 Circuit direct : Producteur Client.

 Circuit court : Producteur Distributeur Consommateur.
 Circuit long : Producteur Grossiste Détaillant Client final.
Dans notre cas, c’est le circuit court qui est recommandé pour notre entreprise. En effet,
ce circuit est un mode de commercialisation des produits agricoles bruts ou transformés.
1.2. Prix de vente.
Les fruits et légumes bio restent en moyenne plus chère que leur équivalent en agriculture
biologique, elles sont couteux à cause de leur nombreuse vertus. Dès lors, nous distinguons
plusieurs méthodes de fixation des prix des produits :
 Selon les coûts : l’entreprise fixe un prix en se basant sur ses dépenses (méthode la
plus utilisée).
 Selon la concurrence : l’entreprise fixe son prix en tenant compte de celui des
entreprises proposant les mêmes produits qu’elle sur le marché.
 Selon la demande : l’entreprise fixe le prix en s’appuyant sur l’influence des clients à
avoir ou à posséder un produit.
Nous avons opté pour la fixation selon les couts. Comme un dicton le dit « on ne vend pas à
perte » c’est dire qu’une entreprise ne peut pas investir dans la fabrication d’un bien et le
vendre à un prix auquel elle ne réalisera pas de bénéfice soit disant qu’elle suit les prix de la
concurrence.
2. Le marché.

Le marché est le lieu de confrontation entre l’offre et la demande d’un produit ou d’un
service.
2.1. Description du marché.
Ici, il est question de décrire les différents segments, les cibles, le positionnement de notre
produit.
 Segmentation
C’est une méthode de découpage du marché en sous-ensemble distincts et homogènes.
Ici, LABIOCAM segmentera son marché en fonction de :
 Catégorie des clients : l’entreprise a de gros clients (restaurant, supermarché,

malades), de moyens clients (boutiques) et de petits clients (ménages).
 Circuit de distribution : LABIOCAM aura des grossistes et des détaillants.
 Ciblage.
C’est une action qui permet de déterminer la clientèle auquel un produit est destiné.
Cependant, la cible de LABIOCAM est :
 Les ménages ;
 Les malades ;
 Les restaurants ;
 Les supermarchés ;
 Les hypermarchés.
 Positionnement.

C’est la conception d’un produit et /ou d’un service et de son imagine dans le but de lui
donner une place déterminante et claire dans l’esprit du consommateur-cible par rapport à la
concurrence et grâce à un avantage décisif.
Cet avantage concurrentiel n’existe que si la différenciation par rapport à la concurrence est
créative, réaliste et rentable.
Cependant, l’avantage qu’ LABIOCAM possède par rapport à ses concurrents est la non
utilisant des produits chimiques lors de ses cultures.
2.2. Analyse de la concurrence.
Le marché de l’agriculture biologique est un secteur encore nouveau au Cameroun et plus

précisément dans la région de l’Ouest.
2.3. La clientèle.
C’est l’ensemble de personnes prêt à acheter et à utiliser un produit.
 Description des potentiels clients.
Considéré comme clients potentiels, toutes personnes ne consommant pas encore un produit
mais qui est susceptible d’en consommer. A l’instar de : les ménages, les malades, les
supermarchés, les boutiques, les hypermarchés.
2.4. Stratégies de l’entreprise.)u
On distingue plusieurs types de stratégies à savoir :
 La stratégie de prix.

La politique de prix d’une entreprise consiste à fixer les prix auxquels elle vendra ses
produits à ses différents clients. C’est au moment où elle lance un nouveau produit qu’une
entreprise doit en fixer une première fois le prix de vente. Mais elle peut ensuite décider à tout
moment de modifier ce prix, sauf dans les rares cas où elle est soumise à des restrictions
réglementaires.
La fixation du prix d’un produit constitue une décision au moins aussi importante que les
décisions concernant les autres composantes du marketing-mix. Toutes ces décisions doivent
donc être prises conjointement. II peut même être souhaitable, lorsqu’on estime que le prix de
vente d’un produit jouera un rôle primordial dans son succès ou son échec, de commencer par
fixer ce prix, et d’en déduire ensuite les autres composantes du marketing-mix, y compris les
caractéristiques même du produit.
La fixation du prix d’un produit est une décision importante et complexe qui prend en compte
de nombreux facteurs et différentes approches.
Les facteurs qui influencent la fixation du prix d’un produit
De nombreux facteurs influencent la fixation du prix d’un produit parmi lesquels :
 La concurrence ;
 Le coût de production ;
 La demande sur le marché ;
 La règlementation ;
 Etc.
 La stratégie de distribution.
Plusieurs stratégies sont applicables.
 Distribution intensive
Consiste à distribuer les produits dans un maximum de points de vente ; bien adapté aux
produits de grande consommation ; permet de couvrir un large secteur géographique, de
conquérir de fortes parts de marché, de faire connaître le produit rapidement, d’augmenter le
CA. Mais elle présente des inconvénients dont au moins : elle coûte cher ; elle exige que
l’entreprise soit capable de fournir de grandes quantités dans des délais très courts ; elle

nécessite une importance politique de communication afin d’écouler de nombreuses unités ;

elle est difficilement accessible pour les PME et les entreprises artisanales.
 Distribution sélective
Le producteur limite le nombre de points de vente où ses produits seront distribués à un
ensemble de distributeurs ayant des caractéristiques communes ; les points de vente sont
sélectionnés selon des critères de taille mais aussi d’accueil, de compétence, de conseils et de
services proposés à la clientèle ; diminue les coûts de distribution pour le producteur, permet
un contrôle qualitatif des points de vente, mais la couverture du marché reste limitée ;
 Distribution exclusive
Le producteur choisit quelques distributeurs ayant l’exclusivité géographique de la

distribution sur un secteur donné. Permet de créer, de développer et de renforcer une image de
marque. Permet un excellent contrôle de la commercialisation (aspect qualitatif), un
investissement allégé pour le producteur (effectif de la force de vente limité, frais de transport
et de logistique réduits) ; n’assure qu’une faible couverture du marché en raison du petit
nombre de points de vente sélectionnés source de difficultés de recrutement et de contrôle des
distributeurs. Soumise à des contraintes (ex : lois sur les ententes, le refus de vente).
 La stratégie de communication.
Toute action de communication, de la simple réalisation d’une affiche jusqu’à l’élaboration

d’une stratégie complète de communication pour une organisation, doit répondre à ces
questions essentielles :
Quoi ? Ce que l’on veut dire, les messages que l’on veut faire passer.
Pourquoi ? L’objectif.
A qui ? Les cibles.
Comment ? Les outils de communications, les moyens à utiliser (ressources humaines

internes, externes, budget…).
Quand ? A quel moment communiquer.
Résultats ? Quels sont les résultats de l’action de communication ? Comment a-t-elle été
perçue ? Cela implique de mettre en place des indicateurs.

Toute communication se fait dans un contexte, avec un objectif, un enjeu, un message, une
relation. Les outils ne viennent qu’après. L’erreur habituelle est de choisir
Les principaux objectifs de communication
Constituer, entretenir, améliorer son image.

Sans une bonne image, toutes les actions de communication risquent d’être nulles ou moins
efficaces. La perception de l’image d’une organisation comprend les axes suivants : la
notoriété (le fait d’être connu), la réputation (plus ou moins bonne, elle peut être définie par
les mots, les adjectifs venant spontanément à l’esprit lorsque l’on interroge quelqu’un sur une
organisation), l’identité (les activités d’une organisation, son histoire, ses emblèmes, ses
récompenses, reconnaissances, ses collaborateurs), les valeurs, la personnalité (définie par ses
actions, les prises de paroles de ses dirigeants…). La communication institutionnelle travaille
sur ces aspects (voir plus bas « Domaines de communication »).
SECTION 2. ETUDE DE MARCHE
Nous présenterons l’étude proprement dite et les résultats de notre enquête.
I. CONCEPTION DE L’ETUDE
a. Définitions des objectifs de l’étude
 Identifier toute les catégories de personne qui consomme ou pouvant consommer les
produits biologiques.
 Identification du processus d’approvisionnement des produits biologiques
 Identification les motivations, les freins, et les attitudes des personnes a l’égard des
produits biologiques
 Identifier les habitudes de consommations des potentiels clients.
b. Information a collecté sur le marché
 Volume d’achat
 Fréquence d’achat
 Motivation
 Sentiment post achat

 Identification du consommateur actuel et potentiel
c. Choix d’une méthodologie
Nous allons procède par un sondage plus précisément à travers une étude quantitative auprès
de :
 Les ménages
 Les boutiques
 Les hôpitaux
 Les super marches
 Les hyper marche
Bref une population de personnes physiques pouvant consommer des produits
biologiques
II. ECHANTILLONNAGE
a. la population étudiée
La population étudiée est toute personne physique pouvant consommer les produits
biologiques. Sur le territoire camerounais
b. cadre d’échantillonnage
Notre échantillon sera pris dans la ville de Bafoussam
c. choix d’une méthode d’échantillonnage
La méthode choisi est celle non probabiliste base sur les coûts
d. Taille de l’échantillon
Notre échantillon sera constituer de 240 personnes soit 10personnes /jour, 60 personnes/

semaines et 240 personnes /mois

Notre étude aura une durée d’un an.
Personnes soumis au questionnaire :
 Ménages : 80
 Malades : 80
 Restaurants : 40
 Super marche et hyper marche : 40
III. COLLECTE DES DONNEES
Nous allons collecter nos informations à travers l’usage d’un questionnaire.
a. CONCEPTION DU QUESTIONNAIRE
ENNQUETEUR : QUESTIONNAIRE No…

NOMS ET PRENOMS : VILLE : QUATRTIER :
TELEPHONE : DATE : HEURE :
Mr, Mme, Mlle BONJOUR,
Je suis … de l’entreprise LABIOCAM nous réalisons en ce moment sur la consommation des

produits biologique. Afin de vous offrir des produits de bonne qualité capable de satisfaire vos
besoins, veuillez répondre aux questions suivantes en cochant la case ou en remplissant
l’espace correspondant.
Cordialement……
Q1 :consommez-vous des aliments biologiques ?
OUI NON
Si oui allez a la question 2 si non allez a la question 10
Q2 : quel type de produits consommez-vous ?
LEGUMES TOMATES

CONDIMENT VERT CARROTTE
Autres :
Q3 : quels quantité d’aliment achetez-vous en moyenne par an ?
Q4 : depuis combien de temps consommez-vous les produits biologiques ?
Q5 : ou achetez-vous régulièrement vos aliments ?
SUPER MARCHE HYPER MARCHE
BOUTIQUES
Autres à préciser
Q6 : à quelle occasion achetez-vous généralement vos aliments ?
FETE DEUIL
Autres a précisé
Q7 : Quelle quantité acheté vous ?
Très petite quantité Grande quantité
Petite quantité Très grande quantité
Q8 : à combien achetez-vous généralement vos aliments ?
PRODUITS TOMATE CARROTTE CONDIMENT COMCOMBRE LEGUMES

QUANTITE VERTE
S
TRES
PETITE
EX : 300Xaf
QTE
PETITE

QTE
GRANDE
QTE
TRES
GRANDE
QTE
Autres :
Q9 : été vous satisfait de vos aliments ?
PAS DU TOUT MOYENNEMENT
TOUT A FAIT
Autres avis :
Q10 : comment juger vous le prix de vos aliments
ABORDABLE ELEVE
TRES ELEVE
Q11 : pour quelle raisons seriez-vous prêt achetez les produits biologique ?
PRIX ABORDABLE DISPONIBILITE
Autres à préciser
Q12 : pour quelle raison ne consommez-vous pas les aliments biologiques ?
LES COUTS ELEVES JE NE SAIS PAS OU MEN PROCURER
Autres à préciser

Q13 : quels sont vos moyens habituels d’informations
MEDIAS SUPPORTS
TV Canal 2
Crtv
RADIO RCN
POOLA FM
RADIO BAF
CRTV
PRESSE MESSAGER
CAMEROUN TRIBUNE
Autres
Nous vous remercions une fois de plus pour votre franche collaboration !
b. Mise en place de l’équipe de collecte
Pour collecter nos informations nous allons :
 Recruter les enquêteurs

 Formation des enquêteurs
 Définitions des objectifs de la formation
 Formation proprement dite
 Sélection des enquêteurs
 Organisation sur le terrain et collecte des données
IV. RESULTAT DE LENQUETE
L’Etude dans son ensemble fut une réussite, malgré le fait que certaines personne
n’était pas emballé par l’idée de dépenser plus d’argent pour s’acquérir 1kg de tomate plus

chers que d’habitude, mais la majorité était très enchante par l’idée de consommer des
produits qui préservera leur sante. ne dit-on pas souvent que : LA SANTE NA PAS DE
PRIX ? Comme pour dire, quel que soit le prix auxquels on achète un produit, s’il est
nécessaire et efficace pour la préservation de notre sante, nous ne devons pas hésiter à
l’acquérir.
Parvenu au terme de ce chapitre, nous sommes en mesure de dire ce que c’est que
l’agriculture biologique et de faire une étude de marché. Dès lors, nous allons maintenant
parler de l’étude financier du projet.
CHAPITRE IV : ETUDE FINANCIERE DU PROJET
Dans ce chapitre, nous ferons une évaluation financière du projet et nous et nous
analyserons les risques au quels est soumis notre projet.
SECTION 1 : EVALUATION FINANCIERE DU PROJET
I. DOSSIER FINANCIER
Dans cette partie, nous mettrons en exergue le plan de financement et le fond de

roulement et le besoin en fond de roulement.
a. PLAN DE FINANCEMENT
 DETAILS DES BESOINS
ELEMENTS MONTANTS
Terrain 1 500 000
Location bâtiment 360 000
Travaux d’aménagement 346 000
Investissement matériel 2 193 500
Matière première (semences) 60 000
* RCCM 60 000
Charges des personnels 4 680 000

Trésorerie 300 500

TOTAL 9 500 000
TRESORERIE = DETAILS RESSOURCES - CAPITAL
AN : CAPITAL : 1 500 000 + 346000+2193500+60000+60000+4680000+360000= 10 699

500
TRESORIE= 9 500 000-10 699 500=300500
 DETAILS DES APPORTS
NOMS DES APPORTS EN MONTANTS APPORTS EN

ASSOCIES NATURE NUMERAIRE
SOH TENE Terrain 3 000 000 750 000
ROMARIC
MABIE WAFO Tracteur 1 500 000 750 000
LUCRESSE
ORNELLA
TOTAL / 4 500 000 1 500 000
 DETAILS DES RESSOURCES
ELEMENTS MONTANTS
APPORTS PERSONNEL DES 6 000 000
ASSOCIES
EMPRUNT 5500 000
TOTAL 11000 000
II. FOND DE ROULEMENT

ELEMENTS FORMULES CALCULS RESULTATS

FR RS-ES 11000000- 5100500
(3000000+360000+346000+2193500)
BFR AC-PC (60000+60000+4680000)-0 4800000
TN TA-TP 300500-0 300500
COMMENTAIRE : au regard des paramètres d’équilibre financiers calculer, nous

pouvons dire que LABIOCAM aurait une bonne santé financière, cela se traduit par
l’existence FR, son BFR d’une valeur 4800000FCFA ne traduit pas une ressource de
financement. Sa TN d’une valeur de 300500FCFA traduit une trésorerie excédentaire.
SECTION 2 : COMPTE DEXPLOITATION PREVISIONNEL
ELEMENTS CALCULS MONTANTS POURCENTAGE

CA _ 9 500 000 100
CV D’ACHAT 60 0000
DES MP
MCV/D’ACHAT 9 500 000-60 000 9 440 000 99,36
CV/DE
2 253 500- 60 000 2 193 500
PRODUCTION
M/CV DE 9 440 000-2 193 500 7 246 500 76,27

PRODUCTION
CV/DE 346 000+130 000 476 000
DISTRIBUTION
M/CV DE 7 246 500-476000 6 770 500 71,26
DISTRIBUTION
CHARGES FIXES 4680000+ 3000000+360000 80400000
RESULTAT 6 770 500-8 040 000 230 500 2,09

I. UTULISATION DES INDICATEURS DE RENTABILITE

1- CALCUL DU SEUIL DE RENTABILITE
Le seuil de rentabilité est le chiffre a partir duquel l’entreprise commence a réaliser des
bénéfices ou la période à partir de laquelle le capital de l’entreprise est totalement amorti.
CA ×CF
SRV = AN: 11000000 .8040000 =106934428, 45FCF
M /CV
8270500
SRV= 10693428 ,45 FCFA
2- DETERMINATION DU POINT MORT (PM)
Il s’agit de savoir la date à laquelle le CA sera atteint.
PM= CA .NOMBRE DE MOIS DACTIVITE
SRV
AN : 11000 0000 .12
10693428 ,45
PM= 12,34
INTERPRETATION :
Equivalent à 1 an 4 mois 24 jours supposons que l’activité va démarrer le 1 JANVIER 2019.

L’entreprise commencera à réaliser des bénéfices le 24 MAI 2020 le temps pour les aliments
de bien produire.
3- Détermination de la marge de sécurité (MS).
Elle constitue la différence entre le chiffre d’affaire (CA) et le seuil de rentabilité (SR).

MS = CA - SR
MS = 11 000 000 – 10 693 428, 45
MS = 306 571, 55 FCFA
Interprétation : Cette MS traduit pour l’entreprise un espoir de réaliser des bénéfices.
II. Détermination de la valeur actuelle nette (VAN).
La VAN est la différence entre la valeur actuelle des flux financiers attendus du projet et le
capital initial. Nous allons actualiser nos cash-flows (CF) à 10% pour les besoins de calcul
afin de se rapprocher de la réalité.
VAN = somme des cash-flows actualisés – Investissement (Io)
 Détermination des cash-flows actualisés.
Eléments Année 1 Année 2 Année 3

Chiffre d’Affaire 8 100 000 16 500 000 21 030 000
Charges 5 140 000 5 155 000 5 170 000
d’exploitation
Amortissement 3 323 263 3 323 263 3 323 263
Bénéfice avant Impôt -363 263 8 021 737 12 536 737
sur les sociétés (IS)
IS 33% -119 877 2 647 174 4 137 124
Bénéfice après IS -243 387 5 374 563 8 399 613
Amortissement 3 323 263 3 323 263 3 323 263
Cash-flows net 3 079 877 8 697 826 11 722 876
Cash-flows 2 799 885 7 188 286 8 807 570
actualisés

Amortissement = Investissement * 10%
(1 + 10%)3 - 1
Bénéfice avant IS = CA – charges d’exploitation – amortissement
IS = bénéfice avant IS * 33%
Cash-flow = bénéfice après IS + amortissement
Cash-flow actualisé = CF (1+i)-n avec i = taux d’actualisation étant de 10% et n =

nombre d’année qui est de 3 ans.
Somme des Cash-flows actualisés = 2 799 885 + 7 188 286 + 8 807 570 = 18 795 741 FCFA
VAN = 18 795 741 – 11 000 000
VAN = 7 795 741 FCFA
Interprétation : la VAN étant de 7 795 741, nous pouvons donc dire que notre projet est
rentable. Ainsi, après 3 ans d’exécution de notre projet, il y aura une augmentation de
7 795 741 FCFA dans nos caisses.
III. ANALYSE DES RISQUES
Un risque est une menace pour le succès d’un projet généré par une situation ou un évènement
incertain ayant une cause et l’lorsqu’il se produit, il a un effet positif ou négatif sur les
objectifs du projet ou une incidence sur les coûts, les délais, la qualité.
 Les risques liés à la production de des fruits légumes :

 Risque de production ;
 Risque d’entretien ;
 Risque logistique ;
 Risque commercial ;
 Etc…

CONCLUSION
L’esprit entreprenariat seul ne suffit pas pour la réussite de toute entreprise. C’est pour cela
qu’il faut une bonne dose d’assistance, de répartition des fonctions et de coordinations, des
compétences pour y parvenir. Tous ces atouts ont permis non seulement d’appréhender notre
marché mais aussi de rendre notre entreprise rentable. Notre intérêt a donc été de retenir
l’équipe nécessaire au fonctionnement de LABIOCAM. Sarl dont le cout d’investissement est
de 9 500 000 FCFA, d’analyser son environnement et son marché afin de cibler les besoins de
la clientèle. Par ailleurs, sur le plan financier, le projet présente une attractivité assez
importante avec un résultat net mensuel. Dès lors, les risques liés à ce projet demeurent sous
contrôle. Nous avons foi en ce projet et pensons fermement qu’il sera une révolution dans les
habitudes alimentaires de cette ville.

Ture

Transféré par

Informations du document

Copyright

Formats disponibles

Partager ce document

Partager ou intégrer le document

Options de partage

Avez-vous trouvé ce document utile ?

Ce contenu est-il inapproprié ?

Droits d'auteur :

Formats disponibles

Ture

Transféré par

Droits d'auteur :

Formats disponibles

PROJET DE CREATION D’UNE ENTREPRISE DE PRODUCTION ET DE

COMMERCIALISATION DES PRODUITS AGRICOL BIO CAS DE : LABIOCAM

RÉDIGÉ ET PRÉSENTÉ PAR : SOH TENE ROMARIC ET MABIE

RÉDIGÉ ET PRÉSENTÉ PAR : SOH TENE ROMARIC ET MABIE

 M. xwxx encadreur académique pour le soutien qu’il a apporté dans la

 M. FOYET Ignace : promoteur de notre institut d’avoir mis à notre

 Le corps enseignant de l’IUEs/INSAM pour la qualité de leur enseignement;

 Nos parents pour leur soutien inconditionnel;

 Nos amis et connaissances pour leur conseil;

RÉDIGÉ ET PRÉSENTÉ PAR : SOH TENE ROMARIC ET MABIE WAFO LUCRESSE

Le projet tutoré est un des outils recommande par le ministère de l’enseignement

Notre groupe était constitué de trois personnes issues de deux formations

 SOH TENE ROMARIC

 MABIE WAFO LUCRESSE ORNELLA

 NDE TAKAMTE TENESSOH GUY « ingénieur agronome »

RÉDIGÉ ET PRÉSENTÉ PAR : SOH TENE ROMARIC ET MABIE WAFO LUCRESSE

LISTE DES TABLEAUX

RÉDIGÉ ET PRÉSENTÉ PAR : SOH TENE ROMARIC ET MABIE WAFO LUCRESSE

Dans le cadre de la formation professionnelle et de l’obtention de la licence

RÉDIGÉ ET PRÉSENTÉ PAR : SOH TENE ROMARIC ET MABIE WAFO LUCRESSE

RÉDIGÉ ET PRÉSENTÉ PAR : SOH TENE ROMARIC ET MABIE WAFO LUCRESSE

RÉDIGÉ ET PRÉSENTÉ PAR : SOH TENE ROMARIC ET MABIE WAFO LUCRESSE

La peur des OGM, des pesticides, de la vache folle et d’autres maladies de la

RÉDIGÉ ET PRÉSENTÉ PAR : SOH TENE ROMARIC ET MABIE WAFO LUCRESSE

PREMIERE PARTIE : PRESENTATION GENERALE ET ETUDE DE

RÉDIGÉ ET PRÉSENTÉ PAR : SOH TENE ROMARIC ET MABIE WAFO LUCRESSE

CHAPITRE I : PRESENTATION GENERALE DU PROJET

SECTION I : PRESENTATION DE L’IDEE DU PROJET

L’équipe initiatrice du projet est constituée de :

 SOH TENE Romaric : étudiant en troisième année Management des Opérations du

Etant actuellement deux professionnelles, notre collaboration en sera favorisée et constituera

II. Description de l’activité.

L’agriculture biologique est encore un secteur tout nouveau au Cameroun et plus

RÉDIGÉ ET PRÉSENTÉ PAR : SOH TENE ROMARIC ET MABIE WAFO LUCRESSE

La fiche juridique de LABIOCAM se compose comme suit.

Forme juridique SARL

3. Justification du choix de la forme juridique.

RÉDIGÉ ET PRÉSENTÉ PAR : SOH TENE ROMARIC ET MABIE WAFO LUCRESSE

SECTION 2: PRINCIPAUX ATOUTS ET INCERTITUDES LIES AU

RÉDIGÉ ET PRÉSENTÉ PAR : SOH TENE ROMARIC ET MABIE WAFO LUCRESSE

CHAPITRE II : ETUDE DE L’ENVIRONNEMENT DU PROJET

SECTION I : LE MICRO ENVIRONNEMENT

Elle représente l’environnement le plus proche de l’entreprise dont il est important

Un client désigne toute personne physique ou morale susceptible ou non d’acquérir un

 Les supers marchés ;

II. LES FOURNISEURS

RÉDIGÉ ET PRÉSENTÉ PAR : SOH TENE ROMARIC ET MABIE WAFO LUCRESSE

Désignent les personnes ou établissements qui fournissent les matériaux nécessaires à

 Les fournisseurs des tracteurs agricoles ;

La concurrence est un ensemble d’acteur proposant les produits ou services répondant

 BIOBALA association spécialisé dans la production et commercialisation des produits

IV. LES SUBSTITUTS

Les produits de substituts sont des produits pouvant en remplacer d’autres en

RÉDIGÉ ET PRÉSENTÉ PAR : SOH TENE ROMARIC ET MABIE WAFO LUCRESSE

SECTION 2 : LE MACRO ENVIRONNEMENT

Le macro environnement désigne l’environnement général au sein du quel évolue

 Les supers marchés ;

RÉDIGÉ ET PRÉSENTÉ PAR : SOH TENE ROMARIC ET MABIE WAFO LUCRESSE

Il s’agit de rédiger un contrat de bail, du statut du notaire, des procédures de recrutements

ACTION AMENER PERSONNES A CONTACTER COUT DE L’OPERATIOBN

RÉDIGÉ ET PRÉSENTÉ PAR : SOH TENE ROMARIC ET MABIE WAFO LUCRESSE

 L’adresse du siège sociale ;

3. IMMATRICULATION FISCALE OU CARTE DE CONTRIBUABLE

Cette étape est faite dès lors ou on embauche un employé ;